Vous êtes sur la page 1sur 7
P1182 Diese bekannt zu geben, wird Pflicht des Kongres- ses sein. Nicht die Detailgenauigkeit, sondern die gene- ellen Linien sind wichtig. Der Schluss der Diskussion ergibt, dass die Verot- fentlichung der Resultate dieses Kongresses mehr in Form eines Berichtes aber Material und geleistete Ar- QUESTIONNAIRE POUR LES AUTEURS DE LANALYSE DES PLANS DE VILLES Les réponses ont servi & formuler les conclusions sur la ville fonctionnelle et constituent des considéra~ tions de principes. I. Habitation: A. Exigences: 1, Situation des zones d'habitation (Isolation et stance) par rapport aux lieux de travail (industrie, com- merce, bureaux, administration), et par rapport aux lieux de récréation (zones de verdure, sport, délassement étude). 2. De quelle maniére peut on introduire de la ver- dure dans les zones d'habitation ? 3. Point de vue sur organisation, Visolation, vents régnants, topographie, avec considérations meteréologi- ques et climatolog'ques. 4a) faut-il réglementer Ia densité de la popula- tion? et comment ? b) combien de m* brut considérez-vous comme ‘un minimum nécessaire par téte P'habitants ? c) méthode & employer pour empécher la surpopu- lation des zones 4 habitations. 5 Fonctions de la rue dans les zones d'habitation: 4) rues d'habitation, chemins pour piétons, station- nement. ») circulation locale, ciretlation de trans 6. Emplacement des services collectifs: garderies d'enfants écoles dispensaires hopitaux cliniques d'urgence. 7. Emplacement des organismes de distribution et entretien (magasins, boutiques, ateliers de réparations) par rapport aux zones d'habitation. B. Comment la ville examinée répond- elle aux exigences ci-dessus? (reponse point ar point). ‘Autres considerations : P. ex. a) groupements. chaotiques d'habitation, du commerce et de | industrie. b) ily atil des. possibilités de récréation pour la population industrielle dans les lieux d'habitation et de récréation actuelles? ANNALES TECHNIQUES 15 OCT-—15 NOVEMBRE beit, als in Form von Resolutionen zu geschehen hat Die Festigung des genauen Themas des folgenden Kongresses ist von einer speziellen vorbereitenden De- egieiten-und Mitgliederversommlung auszuarbeiten ; be stimmt wird, dass diese Arbeit sich in der Haupteache mit synthetischem Stadtebau befassen solle. _ © Possibilite d'amélioration de rétat Aetuel? (réponse point par point). D. Résistances opposés a de telles amé& liorations? E, Pour quelles questions traitant lhabh. tation (ci-dessus énumérées ou autres) propose z= vous la consultation des spécilistes?* 1. Delassement: A. Exigences: x. Au point de vue, grandeur et distribution des z0- nes de verdures; 1) pares de jeux pour enfants. b) pares de quartiers. ©) pares de sport, piscines, plages. 2. Potagers, Cités-jardins, 3. Lieux d’étude (Musées, Universités, Instituts seien= tifiques, liewx de réunion). 4 Lieux de distraction et d'amusements (restaurants, piscines, cinéma, theatre) B, 1. Comment Ia ville examinée répond-elle aux cexigences ci-dessus ? 2. Quel sont les facteurs qui ont amené la eréation des zones de verdure (historique, strategique, posses sions privées)? C.Possibilités d'amélioration de rétat actuel? D. Resistances opposées ade telles méliorations? E. Pour quelles questions traitant Tha bitation (ci-dessus énumérées ou autres) proposer -vous la consultation des spécialistes™* IIL, Lieux de travail: Exigences: 1) Zones industrielles: ) situation par rapport aux chemins de fer, aux grandes voies de circulation. +N. B. Les points B, C, D, sont a traiter dans: meme ordre de 1-7 que le point A. ** N.B. Les points B, C, D, sont & traiter dans: meme ordre de 1-4 que le point A. 18 OCT-—15 NOVEMBRE ANNALES TECHNIQUES Po 1183 b) possibilités d'expansion. ©) peut-on tolérer certaines exploitations industriet- les dans les zones d'habitation? 2. Zones commerciales: Situation des bureaux, de l'Administration, da Com- merce et des magazins. B. Comment la ville examinée répond- elle aux exigences ci-dessus? (reponse point ar point) Autres considérations : P. ex. a) groupements chaotiques d'habitation, du commerce et de l'industrie. b) ily a-til des possibilités de récréation pout la population industrielle dans les lieux d'habitatien et de téeréation actuelles ? C.Possibilités daméliorations de l'état actuel? (réponse point par point) * D.Résistances opposées ade telles ame- liorations? E. Pour quelles questions traitant Tha: bitation (ci-dessus énumérées ou autres) proposez -vous la consultation des spécialistes? * I. Circulation - Transports : A. Exigences: 1. Les transports comme lien entre les zones d’ha- bitation, les zones de loisir et de travail. 2 Différenciation de 1a circulation suivant les vi- esses et les eatégories des vehicules. 3 Organisations des transports en commun. Organisations des transports individuels. 4. Dispositions a prendre contre les influences no- jes du bruit de Vodeur et de Ia poussiére ? B. 1, Comment la ville examinée repond-elle aux igences ci-dessus ? (réponse point par point). 2. La circulation entre les diverses zones-(circula- jon locale). 3. Developpement historique des voies de commu. ation actuelles: 4) développement de la rue d'habitation. * N. B. les points B,C, D, sont a traiter dans le ordre de 1—2 que le point A. CONSTATATIONS INTRODUCTION " Les Congrés internationaux d’architecture mo- e se sont réunis 4 bord du *Patris II, de Mar- le Athenes, et d’Athénes 4 Marseille, 4 Athé- et a Marseille du 29 Juillet au 13 Aoat 19.3. I. Programme. Le Congrés s'est occupé Purbanisation des villes de I'poque contem- b) développement de In rue dans des zones de verdure (Iracées en pares) transformées en quartiers batis. 4A part des besoins de circulation y ail d'autres, sons dans Vorigine de la eréation des voies? P.ex.; Raisons représentatives, raisons stratégi- ques, etc. C Possibilités d'amélioration de [état actuel? D. Résistances opposées & de telles améliorations. E, Pour quelles questions traitant [ha bitation(ci-dessus énumérées ou autres) proposez -vous la consultation des spécialistes? 1. L'économie des divers modes de transport. 2. Influences nocives du bruit, gaz et poussiere, leur évitation, Vamélioration des moyens de communication, nouveaux modes de transport. 43, Dimensions des voies de communication, places, croisements. 4 Fonetions de quarters séparés par In configura- tion topographique. V. Généralités : ‘A, Opinion sur les questions historiques : a) d'aprés quelles méthodes faut-il examiner cette question ? b) avec quelles méthodes dorganisation et de te- chnique peuton les conserver sans que le développe- ment de lorganisme vivant de la ville n'en soutffre pas (deviation des voies de passages souterrains, déplace- ment du point de gravité de Ia vie urbaine). ©) est-ce que le maintien des quartiers historiques entraine le mauvais logement de ses habitants? B. Opinion sur le développement de Ia ville et Yac- croissement proportionnel de ses components: a) travai by habitation. ©) loisir. 4) circulation, C. Quel est le role de l'architecte dans le travail collectif de urbanisme ? DU Iv' CONGRES poraine, Les analyses ont été établies sur des ba- ses aussi “essentielles, que possible, afin de four- nir un verdict sur l'état des villes contemporai- nes et de souligner les erreurs générales, deja connues Le cercle vicieux dans lequel tourne T'urba- nisation contemporaine des villes, avait été ré- Pe 8d vélé par les travaux des Congres précédents (ha- bitation minimum, lotissement rationnel). La certitude désormais acquise“que le deve- foppement inorganique et erroné des villes actuel- les doit cesser, est considérée par le 4eme Con- grés comme le point“de depart des propositions et des decisions. Pour poursuivre des recherches constru ves il etait nécessaire d’acquérir cette certitude. Celle-ci est le fruit des analyses entreprises sui- ‘vant une méthode rigoureuse par les groupes nationaux des Congrés; cest également le ré sultat des discussions méme du 4éme Congres. Ce travail-actuellement fait, constitue la premiere tape du programme d'action envisagé lors de la fondation des Congrés en 1928. 2, Méthode. Ces travaux préparatoires ont été effectués par les groupes des pays suivants, pendant ces deux dernieres années: Amérique US.A., Allemagne, Angleterre, Belgique, Espa- gne, France, Gréce, Hongrie, Italie, Indes Néer- landaises, Indochine, Norvege, Pologne, Suede, Suisse, Tehécoslovaquie, Yougoslavie. Ces grou- pes ont présenté au 42me Congres les plans des 3 villes suivantes: Amsterdam, Athénes, Bru- xelles, Baltimore, Bandoeng, Budapest, Berlin, Barcelone, Charleroi, Cologne, Come, Dalat, De- troit, Dessau, Francfort, Genéve, Genes, La Haye, Los Angeles, Littoria, Londres, Madrid, Paris, Prague, Oslo, Rome, Rotterdam, Stockholm, Utrecht, Verone, Varsovie, Zagreb, Zarich. Les documents furent établis sur des directi- ves générales précises et unitaires, adoptées au Congres préparatoire de Berlin en Juin 1931 et ala reunion des delégués de Barcelone en Mars 1932? a) Echelle unique pour toutes les villes; b) Moyens systématiques de visualisation des plans, destinés a fournir une lecture claire des différents éléments constitutifs des villes et de leurs fonctions, soit: Habitation: Situation, densité des quartiers d'habitation, hauteur des batiments, époque dela construction. habitation riche, habitation moyenne, habitation ouvriere, taudis. Loisirs: Surfaces vertes, terrains de sports, forets. ANNALES TECHNIQUES 15 OCT-—15 NOVEMBRE Travail cite d'affaires, industrie, administration. Circulation: Voies de circulation, moyens de transport dans la ville et dans ses zones d'influence. Chaque groupe présenta, de plus, un rapport détaillé sur le développement historique, géolo- gique, topographique de sa ville, ainsi que sur Ja répartition de la population. Crest en se plagant objectivement sur le ter- rain technique de V'architecture et de urbanisme que le Congres a pu envisager les _problemes dans leur réalité synchronique. Il, CONSTATATIONS 1. La ville est une partie d’un ensemble éco- nomique, social et politique. Il s'y rattache im- médiatement la complexité des activités psycholo- giques et biologiques de l'individu et de la col lectivite. 2 Leur développement dépend de: a) La situation géographique et to- pographique: Eau et terre, nature du sol, climat, b) La situation économique: Res sources de la région et rapports naturels ou ar tificiels avec le dehors. situation politique: Systeme Ce sont des circonstances particuliéres qui ont déterminé ses caractéres divers a travers histoire: défense militaire, découvertes scienti- fiques, administrations successives, développe- ment progressif des moyens de locomotion (char roi, chemin de fer, automobile, avion, transports maritimes). Les bases du développement des villes sont done sujettes 4 des changements continuels. L’introduction de Ia machine dans la produ- ction humaine—le machinisme—a provoqué l'ac- croissement précipité des villes—évolution géné- ralisée qui n’a pas de précédent dans histoire, C'est ce développement désordonné qui a pro= duit le chaos actuel dans les villes. Ill. VETAT ACTUEL DES VILLES ET LEURS BE SOINS Habitation: La densité de la population est trop {or dans le noyau historique de la ville (jusqu’ 025 habitants par hectare) ainsi que dans 15 OCT. —15 NOVEMBRE zones de siécle, Dans ces quartiers, les conditions sont “mal- saines. Elles proviennent de la densité des habi- tations devenue trop grande, de l'absence de surfaces vertes et libres, et du mauvais état des batiments (exploitation basée sur la spéculation).. Ce fait est d'autant plus désastreux que la popu- lation vivant dans ces quartiers est d'un standard de vie bas (jusqu'a 20°/, de mortalité dans les quartiers anciens de Barcelone) L'agrandissement progressif du cercle urbain, détruit les surfaces vertes limitrophes des anciens quartiers d'habitation et augmente par la le dé- sordre des conditions hygiéniques. La maniére de répartir les constructions est efi contradiction avec les exigences hygiéniques, a savoir: Les quartiers les plus denses se trouvent dans les zones les moins favorisées (versants mal orientés, zones recouvertes de brouillards, envahies par les gaz industriels, surfaces inonda- bles, ete.). Les constructions aérées (habitations aisées) occupentles zones favorisées (enso- Jeillement satisfaisant, terrain a Pabri des vents, au bord des lacs et des mers, munis de bons accés). Cette répartition facheuse de 'babitation est sanctionnée par des lois, qui correspondent d'une ‘maniére insuffisante aux exigences hygiéniques (zoning). Les constructions élevées au long des voies de circulation et autour des carrefours, sont né- fastes 4 habitation par effet du bruit, de Ia poussiére et des gaz nocifs. L'alignement courant des constructions au bord des rues n’assure Iensoleillement néces- ‘saire qu’ala moitié des habitations. Les banlicues sont aménagées sans plans et sans liaison nor- male avec la ville. Fréquemment, elles ont été incorporées trop tard au domaine administratif, Elles sont souvent une agglomération de bara- ques et leur viabilite est difficilement contrdlable, La répartition des batiments collectifs est ar- Ditraire. Tout spécialement, les écoles sont si- tuées souvent sur les voies de circulation ct a trop grande distance les unes des autres. Pexpansion industrielle du to¢me Il faut exiger: 1) Que les quartiers d'habitation occupent dans lespace urbain ’emplacement le meilleur, ANNALES TECHNIQUES Pe es au point de vue topographique, climatologique, a celui des surfaces vertes et de I'ensoleillement. 2) Que la répartition des quartiers d'habita- tion soit différenciée en fonction des facteurs hy- gieniques (descente nord, descente sud, zone de brouillard, d’humidité, régime des vents, étc.). Les densités d'habitation correspondantes doi vent étre fixées. 3) Que’J'on fixe un minimum heures den- soleillement pour les piéces d'habitation . 4) Que Von interdise lalignement des bati- ments au long des‘voies de circulations pour cause d'hygiéne (bruits, poussiéres, odeurs). 5) Que I’on fasse emploi des techniques mo- der nes pour réaliser des constructions hautes qui élevées a grandes distances l'une de l'autre, liberent le sol en faveur de larges surfaces ver- tes (pares). Loisirs: Les surfaces libres sont en général insuffisan- tes, La ot elles sont d'une étendue suffisante, el- les sont mal attribuées et, par 14, difficilement utilisables par Ia grande masse Leur situation excentrique ne permet pas d'améliorer les con+ ditions @habitation des quartiers malsains du centre. Les terrains provisoires de sport occupent généralement des surfaces destinées a des con- structions futures. Il faut opérer des déplacem: ments constants, Les terrains affectables aux sirs sont en général mal réliés a la ville, Il faut exiger 1) Que chaque quartier d'habitation comporte Ja surface verte nécessaire aménagée_rationnel- lement en places de jeux et sports pour enfants et adultes, avec piscines en plein air; Que J'on améliore l'état hygiénique des quar- tiers existants trop denses en transformant les résidus et Jes taudis en surfaces vertes; Que l'on utilise les surfaces vertes pour l'im- plantation des établissements pré-scolaires (jar- dins d’enfants), des écoles et en général pour celle des batiments d'usage collectif (petits mu- sées deécentralisés, salles de réunion etc.). 2) Des surfaces vertes nécessaires pour le -loisir général (pour temps libre, week-end etc.) Pares, terrains de sports, stades plages ete. Que l'on tire profit des éléments naturels exi- stants (rivieres, foréts, etc.) en les aménagant pour les loisirs. Travail: Les lieux de travail (industries, affaires, admi- nistrations) ne sont pas disposés dans le com- plexe urbain selon leurs fonctions. La liaison entre I'habitation et les lieux de travail n'est pas rationnelle, entrainant générale- ment de trop longs trajets (t heure a Berlin, 1'/p heures 4 Londres). Les heures de pointe de la circulation révé- lent un état critique. Par l'extension rapide des villes et I'absence de prévisions, ainsi que par l'effet de la spécu- lation sur les terrains, l'industrie est souvent obligée a se déplacer Les cités d'affaires ne peuvent étre agrandies que pas des achats codteux entrainant d'ailleurs la destruction de quartiers d'habitation, Il faut exiger: x) Que Ia distance entre I'habitation et le lieu de travail soit réduite au minimum; Que les quartiers industriels soient indépen- dants des quartiers d'habitation et isolés par l'ef- fet d'une zone neutre (surfaces vertes, sports). 2) Que les petites industries rattachées inti mement a la vie urbaine (artisanat) puissent oc- cuper certains lieux a l'intérieur de la ville (ali- mentations, réparations, etc.). 4) Que les zones industrielles soient conti- gies aux chemins de fer et autres voies de cir- culation et de transport (terre, eau, éventuelle- ment air). 4) Que les sites d'affaires bénéficient de bon- nes communications avec les quartiers industriels et les quartiers @habitations. Circulation. Le réseau des" voies urbaines de circulation @avjourdhui résuite du développement succes- sif des routes du moyen - age. Prévues pour les piétons et les charrois, elles ne correspondent plus aux moyens actuels de locomotion (automo- biles, tramways, etc). Le dimensionnement in- suffisant des Tues provoque des embouteillages, rendant A peine utilisables les nouvelles possibi, lités de locomotion. Les distances entre les croisements des rues ANNALES TECHNIQUES 15 OCT-—15 NOVEMBRE sont trop faibles et ne correspondent plus aux vitesses nouvelles des moyens de transport d’au- jourd'hui. Cet état préjudiciable constitue un dan- ger croissant pour tous ceux qui utilisent la rue (Berlin: 600 morts et 12.000 blessés par an). Le réseau irrationnel des rues, arbitraire ow schématique et non pas differencié, s'oppose & une orientation facile, D'une maniére générale, il est impossible d’améliorer la circulation par I'é- largissement des rues: de telles opérations sont onéreuses Des velléités de fausse représentation (axes optiques, batiments monumentaux, ete) entra- vent souvent la mise au point d'une bonne cir~ culation. Le réseau des voies ferrées est dans la plu- part des villes un obstacle essentiel au dévelop- pement urbain. Il encercle souvent les quartiers habitation, les séparant des terrains destines aux loisirs (Cologne, Barcelone, Berlin, etc.). Il faut exiger: 1) Que l'on établisse ou que l'on se serve de statistiques rigoureuses pour établir ration- nellement le dimensionnement des voies de cit~ culation et pour constituer un réseau répondant aux moyens de circulation. 2) Que les voies de circulation soient clas- sées selon les différentes vitesses des moyens de locomotion (avec changements de niveau aux croisements); Que le piéton puisse suivre d'autres chemins que Tautomobile. 3) Que T'on différencie les rues selon leurs fonctions, soit: rues d'habitations, rues de com- munication, voies de grande circulation. 4) Que les quartiers d’habitation soient iso- lés des voies de grande circulation par des z0- nes vertes. Les parties historiques de la ville: Les monuments historiques (monuments uni+ quesouensembles urbains) doivent étre respectés: 2) Siils sont expression pure d'une culture: antérieure et s'ils répondent a un intéret général, »b) Si leur conservation n’entraine pas le sacri= fice des populations devant y habiter dans des conditions malsaines. ©) Silest possible de remédier a leur pi sence préjudiciable au développement or; que de la ville, par le détournement de la cir ANNALES TECHNIQUES: P1187 lution ou par un déplacement du centre vital de la ville. L’adaptation esthétique des constructions neu- ves de la ville aux anciennes parties historiques a des conséquences néfastes. Le maintien.de tel- les initiatives ne doit pas étre toléré sous aucune forme. Par la destruction des taudis aux environs des monuments historiques on peut gagner des sur- faces vertes qui amélioreront l'état hygiénique des quartiers d'habitation, IV. RESUME 1) L’état de la plupart des villes étudi¢es donne Pimage du chaos et ne correspond pas Bux nécessités primordiales biologiques et psy- chologiques de la population; Cet état exprime, dés le début de Pére_ma- chiniste, l'addition incessante des intérets privés. 2) Dans la plupart des villes, apparait une rupture désastreuse entre les energies économi- ques et la responsabilité administrative et sociale, 3) Bien que les villes se transforment inces- sament, leur développement s’effectue sans pré- vision ni controle, ni connaissance des données Teconnues généralement par 'urbanisme con- temporain, 4) La ville fonctionnelle doit assurer sur le plan spirituel et matériel la liberté individuelle ‘et le benefice de I'action collective. 5) Le dimensionnement des dispositifs de la ville fonctionnelle doit etre considéré en fonction Téchelle humaine, et des besoins humains. 6) Les taches principales de l'urbanisme sont Tes suivantes: a) La disposition juste de la situation et de la face des différents quartiers pour travail, ha- ion, loisirs, circulation. b) L'étude rigoureuse des plans qui fixent le wveloppement des différents quartiers obéissant Jeurs besoins et leurs lois organiques. ©) L'urbanisme doit fixer les relations entre lieux de V'habitation, du travail et des loisirs telle fagon que le cycle journalior des acti :habiter, travailler, récupérer, se produise Téconomie de temps la plus stricte, L’ha- ion doit étre considérée comme élément pri- ial de urbanisation, 7) Les vitesses mécaniques nouvelles ont bou- sé les conditions de sécurité, d'efficacite, d hygiene urbaine et nécessitent un nouveau clas- sement de la circulation 8) Par une bonne organisation et par une mise en rapport juste des differents éléments constitutifs de la ville, la circulation peut étre ré- duite et concentrée dans les grandes artéres. 9) L'urbanisme est une science a trois dimen- sions et non pas a deux dimensions. C'est en faisant intervenir élément de hauteur que des solutions efficaces peuvent étre apportées aux nécessités de la circulation et a la création des espaces libres destinées aux loisirs. 10) La ville doit etre étudiée dans l'ensemble économique de sa région d'influence, Un plan de région doit remplacer le simple plan munici- pal. Il est done nécessaire de fixer les limites de Ja ville en fonction de son rayon d'action éco- nomique. 11) La ville comme unité urbaine doit pou- voir se développer organiquement dans toutes ses différentes parties. Chaque étape de son dé- veloppement doit assurer un équilibre entre tou- tes ses fonctions respectives. 12) lest dela plus urgente néces- sité que chaque ville établisse un programme urbain, et quelle eréeles lois correspondantes permettant sa réalisation; Le programme doit étre basé sur des analy- ses rigoureuses faites par les spécialistes; il pré- voit les étapes du développement urbain dans le temps et dans l'espace. Il met en accord les don. nées naturelles, topographiques, économiques sociologiques et spirituelles. 13) Pour Parchitecte occupé d’urbanisme, les besoins humains et I"échelle humaine sont la clef de toutes les dispositions architecturales a pren- dre. Le point de départ de toute urbanisation est une cellule d'habitation (logis) et son groupement en un nombre formant une unité de grandeur efficace. C'est de 1 que doivent s*établir les rapports entre habitation, travail et loisir et leur ordonnance dans I'espaceurbain. Pour résoudre cette grande tache, il est indispensable d’utiliser les ressources de la technique moderne et d’é- tablir les liaisons capables d'assurer la collabo- ration des spécialistes, La marche a suivre“sera fonciérement influen- cée par les facteurs politiques, sociaux et écono- miques en présence et, non point en dernier res- sort, par l'esprit d’architecture, mes 14) Llenvergure des travaux a entrepiendre pour I'aménagement urgent des villesd'une part, et, dautre part, état actuel infiniment morcelé de la propriété, sont deux réalités antagonists. Cette périlleuse contradiction pose I’une des ques- tions les plus graves de l'époque: L’urgence de RESOLUTION (13 AOUT 1933 A BORD DU «PATRIS Ul) Les Congres’ Internationaux d’Architecture Moderne, réunis Bord du “Patris Il, du 29 Juil- let au 13 Aodt 1933, groupant les déléguées de 16 pays, ont consacré. leurs travaux a Purbani- sation des villes de l'époque contemporaine. Les débats ont eu Tiew en langue francaise, allemande et anglaise. Les Congrés, considérant Ja situation vérita~ blement dramatique que constitue la difference des langues: Paralysie des discussions Incertitudes des traductions Perte de Ja puissance de conviction Alteration et ralentissement des débats (un congrés tri-langue dure trois fois plus longtemps ou fournit trois fois moins de travail) ; Considérant d’autre part qu’en tout ce qui concerne la “documentation,—c’est a dire, l'une des plus notoires activités de !’epoque contempo- raine et outil le plus indispensable de compré- hension humaine (publication des revues spé- Cialisées, des ouvrages téchniques)-la méme pa- ralysie surgit a chaque pas; Constatant que de plus en plus les décou- vertes techniques, dont leffet modifie parfois profondément l'économie du monde, surgissent en tout pays et sont par conséquent formulées en langues diverses ct nombrenses, et qu'il est PROGRAMME DU VE CONGRES: “LA VILLE FONCTIONNELLE Il,, Les membres du Congrés prenant pour base es theses admises au Congres d’Athénes sont chargés de transporter ces theses dans la realite urbaine en établissant des projets objectifs d'a ménagementde leur prop re ville aux endroits les plus urgents ou les plus accessibles. Etant tenus de fournir un projet d'une précision ls auront tout naturellement pour de- voir de situer leur projet dans le développement de lensemble de la ville et de motiver leur proposition par V'analyse deja faite pour le ANNALES “TECHNIQUES 15 OCT: — 15 NOVEMBRE régler la disposition du sol dune telle fagon que les besoins vitaux de chaque individu peuvent étre entri¢rement satisfaits ainsi que les besoins dordre collectif. Les intéréts privés doivent étre soumis aux: intérets collectifs. impossible d’envisager que les techniciens puis- sent apprendre parler de nombreuses langues: Ont décid de formuler a nouveau le voew quills avaient adressé en 1928 a la Societé des Nations lors.de la fondation de leurs Congres au Chateau de La Sarraz (Suisse) et d’adresser un instant appel: a opinion publique (par la_presse) a la Société des Nations au BI. T: a l'Institut International de Coopération In- tellectuelle aux ministres de I'instruction publique en tout pays aux recteurs de toutes les Universités aux présidents des Confederations du Travail aux présidents des Syndicats aux présidents des Syndicats du Cinéma, ete. =. -pour qu'il soit décidé d'imposer dans toutes: les écoles primaires du monde l'enser gnement d'une langue technique-arti- ficielle de travail unique Les Congres Internationaux d°Architecture Moderne demanderont a lorganisme internatio- nal: l'Institut de Coopération Intel- lectuelle a Paris de faire le nécessaire pour que le présent appel soit envoyé a tous ses destinataires, Congrés de 1933 et qu’i's pourront compléter volonté. Ce sera fait par dimensions standard, fix par leComite et manies par des signes d’apt les propositions de Mr. Neurath, Vienne. Le projet sera accompagné d'une docume “tation, fournie par des projets qui pourraie déja exister ct qui seraient analysés et criti a la lumigre des principes admis au Conj d’Athénes 1993. (D'aprés la derniére séance bord du *Patris Il, —13 Aoat 1933—19h).

Vous aimerez peut-être aussi