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SECTION T LE PACTE SOCIAL FONDEMENTS DU MYTHE DU PACTE SOCIAL OU CONVENTION PRIMORDIALE PREFACE : Quatre sources ou fondements. I/ Liinetinet de préservetion on de vie qui génbre la vr cherche de sécurité qui esboutira tardivement dens le poli- tique. Les individus vivant oelurellement en groupe, per le protection mutuelle, scoeptent un CHEF, Lea privile— ges de celui-~ci génére l'excts et, de cette facon, les limites et la sécurité sont brigés. L’individu déja do- +é laisse le groupe, ot eon expérience personnelle soli- teire, lorsqu'il constituere un autre groupe, limitera Ltexeds; et volla le Facte Social, 2/ Liinstinet de conservation qui oblige & le recherche a'elimentation, de protection, de refuge, etc, Ceci epou- tit terdivement dans l'économie. Cet inetinct 2 pu pousser les demi-hommes & se réunir en groupes. Cette recherehe de nourriture commence avec le pré- dstion ind@ividuelle, mais le chasse en groupe est plus fa- cile, de 14 surgit 1a nécessité de l'union. Ceci incite @ i'échange d‘inrormations, d'expériences et de gibier, comme & la nécessité a'éteblir certaines conventions et Signaut enrreapondants. 3/ Anatinote de survie ou de continuité ce l'espbce expri- més dans le sexe, Cet inotinet oblige & la formation de le premiére cellule sociale : le couple, la progéniture, 1a famiile, I1 en va ae méme aans 1a conception ae le deacendance, dans 1'Spoque de gestation et ensuite dene celle de la naisgance de leur progéniture, comme dens leur manutention, eto, A 4/ Instinet de communication qui se développera dans et par l'sction plus ou moins concertée des trois autres puis- que le recherche de la sécurité dans ltelliance exige un minimum de communication, méme violente. La chasse concertée, méme instinctivement, exige aes signes d"entendement mtuel. la reproduction et le protection de la progéniture exigent des codes, méme instinctifa. Ce dernier instinct peut avoir servi comme une source de pouvoir autre que da forra ear celle-lh epprend toute inventian, et peut ainsi signifier une source d'influences pré-culturelles. Eh bien, ces trois instincts formés, en plus d'une cepacité minimele de commmication saus-jecente dans 1! ho- minoide, le préperaient pour 1a mutetion, I] suffiseit d'un phénoméne climatique ou cosmique important pour con- centrer l'!énergie psychologique-instinctive pour accélé— rer son fonctionnement et le conduire vers le germe de Lorgenisetion suciele ; LE CONTRAT SOCIAL CULTURED, Dens la sombre nuit des temps préhistoriques se oa- che, entre les brumes du non~ordre primaire, l'origine (ou la succession d’origines) de ce Pacte fondamental. Notre intelligence était limitée par ce voile donac, maio malgré ceci nous devons briser ces limites et chercher les. Tondements de ce mythe, le mythe du PACTE SUCIAL CULTUREL a (mythe, parce, que cette succession de situations a été réoumée danc lee hommes ou demi-hommes ou hominidés réu- nis par une convention, en ae dotant dtun pré-syatime de normes de convivialité, d'éthique, ete). ®rois philocophea ont résumé les différents exprite prépondéranta de ce qui a pu étre eette arigine, je me réftre A : Locke, Hobbes et Rousseau, Voyons quelques unes de leurs conclusions. LOCKE soutient que : "Les hommes primordieux se sont réucis puur se pru- téger collectivement et vivre ainsi en eseurité con~ tre L'incertitude de l'existence naturelle. Se pro- téger aussi (et dens le fond de sa peasée avant tout) pour protéger 1a propriété et les biens de checun. 118 se sont done réunis ainsi en groupe en déléguent une partie de leur Indépendance umturelle & lu loi ou norme du. groupe. Cette liderté de nature nous de- vong la considérer comme la liberté qu'a ou quta eu cheque individu pour se d¢éfentre pur soi-méme.en de- hors de 1a loi. En réelité le défense. indiviauelle, comme nous le verrons, est une obligation imposée per la lui de le survie, meis c'est une liperté de neture, le feit de bouger selon ae propre puissance, independament du systéme d'équilibre et de contre- poids sociaux (la causelité sociale) que Cicéron, en feisant parler Scipion, appelle le concorde + Dans la Cité et sa fonction il dit : "De la méme fagon que dens le musique des flftes et des trompettes, dans le chent sans eccompagnement d'inetruments, dans un choeur de voix humaines. il y @ une harmonie qui se compose de sons différents, et que les oreilles exer- cées ne supportent ni le monotonic ni le déseccord, méme si cette harmonie est l'effet d'une combinaison bien régiée de notes et de timbres que leur grande ai: womblance n'empéehe pan de s'accurder enlre ens; & de méme, 1a Cité soumet A une discipline calculée voutes les classes de cltoyens des plus hautes aux plus basses, on passant par loo moyonnes, ct par- vient & 1"harmonie (par l'accord des éléments lee plus divers. Ce qui, dens le chant (1a musique) stappelle harmonie, on le nomme concorde dano le Cité: il n'est pas de lien plus étroit dans la Ré- publique na de garent plus sfir de salut qde la con- atice, no pout &tre cn aucune fo— corde qui, cans j con, (Livre I] . De la République . Cicéron))." Je cite ce peragraphe pour le beauté ct la profondcur de son contenu et parce qutil définit evec une précision méridienne le Pecte Social fonctionnant dang un de ces prineipes basiques : la recherche de 1'harmonie sociale. Continuons avec LOCKE. Pour ce pnilosophe done, i'ori- gine du Pecte Social (qui génbrere 1'étre de Parménide : l'orgenisation sociale) est la sécurité, par le protection mutuelle et la garantie de Le propriété de checun @ 1'in~ térieur de 1a loi communé, Cette idéé de le défense et de la sécurité a été eussi réaffirmée par un autre philoso— phe de tallie appeié Spinoza. Voyons ce qu'il nous dit a ce propos : “apres avoir fait connaitre cette liberté donnée A tous par la loi divine, je pesse & le deuxitme partie du sujet + le Tiherté peut, et méme doit Stre accom dée sens denger pour la paix de 1'Etat. Pour le démon- trer, je pars du Droit Neturel de l'individu, lequel stétend aussi Join que son désir et sa puissance, mul suivant le droit de nature n'étant tenu de vivre selon le complexion d'eutrui, checun étant le défen- senr de sa liberté propre. Je montre de plue quten réalité ml ne feit ebendon de son droit. sinon celui & un autre pouvoir ge se aérendre qui trausre du droit na- et que, turel absolu se trouve tre celui & qui tous ont tranoféré, avce leur pouvoir de ce défendre, leur droit de vivre suivant leur complexion propre; et par 1& j'établis que les détenteurs au souverain commandement danc 1'Btat ont, dans la mcoure de leur pouveir, droit & tout et sont seula défenseurs du droit et ae la Liperté, tendis que les eutres doivent ogir en tout selon leur seul décret, Gomme personne eependant ne peut étre privé du pouvoir de ae défen- dre au point gu'li cesse d'étre un homme, j’en con- clus que nul ne peut étre privé de son droit naturel, et que Tes sujata eonservent, comme par un droit de neture, certaines franchises qui ne peuvent leur étre ravies sans grand danger pour 1‘Btet et qui, ou bien Jeur annt aneordéea taritement, ou bien sont stipulées avec ceux qui commandent."* Toeke étehlit quelque chose de gemblahle & ce point ce vue de Spinoza meis il va beaucoup plus loin quent aux franchises (immunités) car il cunsidtre que : une fuis étahli Je Parte ov Loi commme, les individus disposent d'une plus grande liberté que dens le nature car cette ellience ou cunvention se séalisuil pur chaque indlvidu pour vivre plus libre et on sécurité, lui-méme et seo biens. De cette facon, le fonction du législateur souve- rein vu 1'Elel s'est réréré © simplement & éviter les exebs et 2 imposor le justice quand deux intéréta o'af frontaient, en intervenent seulement dans ce cas. I] n'y & pus come pourrait le penser Hobbes ou plus tard Rous- sean (qui déléguent su couverein le pouvoir total) trons fert réel ou délégation de le liberté neturelle de 1'in- dividu & se défendre. Au contreire, Locke admet une a6ié- getion ou eassentiment limité & la loi ou convention col- *teaité wéologique et politique . SFINUZA . (#Lemmarion)

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