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REPUBLIQUE FRANCAISE, Rennes, le 28/04/2010 TRIBUNAL ADMINISTRATIF DE RENNES 3, contour de la Matte 35044 RENNES Cedex Téléphone : 02.23.21.28.28 Télécopie ; 02.99.63.56.84 o7044s7-5 Groffe ouvert du lundi au vendredi de Monsicur GARIDOU Besnard 9h 00a 1230-13308 16h 15 35800 DINARD Dossier n° : 0704497-5 (@rappeer dans outs correspondance) Monsieur Bernard GARIDOU e/ COMMUNE DR, DINARD ‘Vos réf.: délibération du 31.8.07 NOTIFICATION DE JUGEMENT Lettre recommandée avec avis de réception Monsieur, ai Phonneur de vous adresser, sous ce pli, l’expédition du jugement en date du 27/04/2010 rendu dans l’instance enregistrée sous le numéro mentionné ci-dessus. La présente notification fait courir le délai d’appel qui est de 2 mois. Si vous estimez devoir faire appel du ingement qui vous est notifié, il vous appartient de saisir la COUR ADMINISTRATIVE D'APPEL DE NANTES, 2, place de I'Edit de Nantes BLP. 18529 44185 NANTES CEDEX 4 d'une requéte motivée en joignant une copie de la présente lettre. A peine d’irrecevabilité, la requéte en appel doit : - tre assortie d’une copie de la décision juridictionnelle contestée. - étre présentée par un avocat ou un mandataire assimilé (avocat, avocat au Conseil d'Etat et la Cour de cassation, avoué en exercice dans le ressort de la juridiction intéressée). Enfin, si une demande d'aide juridictionnelle a été déposée, il vous appartient également de justifier de cx dépot. Je vous prie de bien vouloir recevoir, Monsieur, l'assurance de ma considération distinguée. Le Greffier}én Chef, ou par délégaf\dn le Greffier, rr rat exon de ein amp thot ogre Tou enc cnet mat ar es, bpm can sp pnt a "Enoan eae RS Se sve smpanenat me poe a ta ot hn tepals Sate omen na note TRIBUNAL ADMINISTRATIF DE RENNES N° 074497 REPUBLIQUE FRANCAISE M. Bernard GARIDOU. AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS M. Radureau Rapporteur Le Tribunal administratif de Rennes M. Sudron. (5°* chambre) Rapporteur public Audiences du 9 février 2010 et du 30 mars 2010 Lecture du 27 avril 2010 Vu la requéte, enregistrée au greffe du Tribunal le 31 octobre 2007, régularisée le 2 novembre 2UU7, présentée pour M. Beraard GARIDOU demeure|', ro, Dinard (35800), par Me Busson, avocat ; M, Bernard GARIDOU demande au Tribunal : - d’annuler la délibération n° 142/2007 du 31 aodt 2007 de la commune de Dinard approuvant les termes du compromis de vente avec les sociétés Eiffage Immobilier, Eiffage Immobilier Ouest et Qualité de Vie Promotion, autorisant le maire & signer ce compromis et a suivre I’exécution des conditions suspensives et l’autorisant a signer l'acte authentique lorsque ensemble des conditions suspensives portées au compromis seront levées, et de condamner la commune de Dinard a lui verse une some de 1 800 eurus au titre de l’article L. 761-1 du code de justice administrative ; Vu, en application de l'article R. 411-1 et suivants du code de justice administrative, la mise en demeure de régulariser la requéte dans un délai de 15 jours adressée par le président de la formation de jugement, le 8 novembre 2007, a M. GARIDOU Vu le mémoire en défense, cnregisué au greffe du Tribunal le 21 février 2008, présenté pour la commune de Dinard, représentée par son maire, par Me Bois, avocat ; IN° 074497 La commune de Dinard conclut & Virrecevabilité et au rejet de la requéte et & la condamnation de M. GARIDOU & lui yerscr unc somme de 3 000 euros au titre de l'article L. 761-1 du code de justice administrative ; ‘Vu, enregistré le 3 mars 2008, le mémoire en défense présenté pour Ia société Eiffage immobilier Ouest, par Me Page, avocat ; La société Eiffage immobilier Ouest conclut au rejet de la requéte et demande au Tribunal de condamner M. GARIDOU 8 lui verser la somme de 5 000 euros au titre de Varticle L, 761-1 du code de justice administrative ; ‘Vu, en application de article R. 612-3 du code de justice administrative, la mise en demenre. de produite ses observations dans un délai d'un mois adressée par le président de la formation de jugement, le 15 décembre 2008, 2 la société Qualité de Vie Promotion ; _Vu le mémoire, enregistré au greffe du Tribunal le 24 décembre 2008, présenté par la société Qualité de Vie Promotion faisant valoir qu'elle faisait sieunes les conclusions présentées pour le groupe Eiffage Immobilier Ouest ; Vu Vordonnance en date du 14 septembre 2009, fixant la cloture d’instruction au 1 octobre 2009 a 12 h, en application des articles R. 613-1 et R. 613-3 du code de justice administrative ; ‘Vu le mémoise, emegisué sous la forme dune télécopie au greffe du Tribunal le 1" octobre avant 12 h et régularisé par un original le 3 octobre 2009, présenté pour M. Bernard GARIDOU concluant aux mémes fins que dans ses précédentes écritures et, en outre, demandant la condamnation de la société Eiffage immobilier Ouest a lui verser 1 800 euros sur le fondement de l'article L. 761-1 du code de justice administrative ; Les parties ayant été réguligrement averties du jour de l’audience ; Aprés avoir entendu au cours de I’audience publique du 9 février 2010 : - le rapport de M. Radureau, rapporteur ; - les observations de : M. GARIDOU, Me Bois, avocat de la commune de Dinard, Me Cazcarra, avocat de la société Eiffage immobilier ouest: - et les conclusions de M. Sudron, rapporteur public ; La parole ayant été A nouveau donnée a M, GARIDOU, a Me Bois et a Me Cazcarra ; NY 074497 Vu, enregistré le 11 février 2010, la note en délibéré produite par la commune de Dinard ; ‘Vu Pordonnance en date du 16 février 2010 fixant la réouverture de instruction, en application de l'article R. 613-4 du code de justice administrative, jusqu’au 9 mars 2010; Vu le mémoire, enregistré au greffe du Tribunal le 24 février 2010, présenté pour la Eiffage Immobier Onest concluant au rejet de la requéte ; Vu le mémoire, enregistré au greffe du Tribunal le 5 mars 2010, présenté pour Ia commune de Dinard concluant au rejet de la requéte et, en outre, 4 la condamnation de M. GARIDOU 8 lui payer la somme de 5 000 euros au titre de article L. 761-1 du code de justice administrative ; Vu le mémoire, enregistré au greffe du Tribunal le 6 mars 2010, présenté pour M. GARIDOU concluant anx mémes fins que dans ses précédentes écritures et, en outre, a ce qu'il soit enjoint a la commune de Dinard de saisir le juge judiciaire d’une action en résiliation du compromis de vente et de ses suites intervenues au profit du « groupe Eiffage » dans un délai de deux mois & comptes de la uotification du jugement a intervenir ; Vu la decision attaquée ; Vu l'ensemble des pieces du dossier ; Vu le code général des collectivités territoriales ; Vu le code de l’urbanisme ; Vu le code de justice administrative ; réguligrement averties du jour de la nouvelle at Les parties ayant 6 Aprés avoir entendu au cours de l’audience publique du 30 mars 2010 : - le rapport de M. Radureau , rapporteur ; ~ les observations de Me Bois, avocat de la commune de Dinard et de Me Camus, avocat de la société Eiffage Immobilier Ouest; ~ et les conclusions de M. Sudron, rapporteur public ; La parole ayant été & nouveau donnée a Me Bois et & Me Camus ; N° 074497 Considérant que la commune de Dinard est propriétaire depuis 1999 d’un ensemble de terrains sur le site de I’ancienne gare ferroviaire, & proximité du ceute ville, désormais dénommé place « Newquay » ; qu’aprés engagement d’un concours de maitrise d’ceuvre pour T'aménagement de ce site, le conscil municipal a retenu, le 20 décembre 2003, un projet @urbanisation présenté par un groupement d’architectes Bofill-BNR consistant en la création une médiathéque, de commerces, d’un parc avec: des logements ; que par délibération du 14 mai 2004 le plan d’occupation des sols a été modifié ; que le 13 octobre 2005 le conseil municipal @ approuvé Ie déclassement des terrains concemés, qui aprés désaffectation appartiennent désormais au domaine privé de la commune ; que par une premiére délibération du 14 janvier 2006 le conseil municipal de Dinard a approuvé un projet de compromis de vente de ces terrains entre le groupe Eiffage et la ville de Dinard ; que, cependant, par une délibération n° 141/2007 du 31 aoat 2007, le conseil municipal a annulé la délibération du 14 janvier 2006 et I'a remplacée par une nouvelle délibération n° 142/2007 du 31 aodt 2007 approuvant les termes du compromis de vente avec les sociétés Eiffage Immobilier, Biffage Immobilier Ouest et Qualité de Vie Promotion, autorisant le maire & signer ce compromis et 4 suivre I'exécution des conditions suspensives et l’autorisant a signer l’acte authentique lorsque ensemble des conditions suspensives portées au compromis seront levées ; que M. Bernard GARIDOU demande au Tribunal d’annuler la délibération n° 142/2007 du 31 aodt 2007 du conseil. municipal de Dinard ; Sur la procédure Considérant qu’a la suite de Vaudience tenue le 9 février 2010 et au prononcé des conclusions du rapporteur public, la commune de Dinard a produit une note en délihéré accompagnée d’attestations de 17 conseillers municipaux de la commune de Dinard en réponse 4 I’un des moyens soulevé par le requérant, que le rapporteur public avait proposé de retenir ; que bien que la commune n’ait justifié devant le Tribunal ou dans la note en délibéré aucune raison particuliére expliquant son absence de réponse, dans le cours de |instruction, Aun moyen qui était clairement soulevé, le Tribunal, dans l'intérét d'une bonne justice, a décidé de rouvrir instruction et de soumettre au débat contradictoire les éléments contenus dans la note en délibéré émanant de la commune de Dinard ; que cette affaire a, de nouveau, été examinée lors de l’audience du 30 mars 2010 ; Sur Ja fin de non recevoir opposée par la commune de Dinard : Considérant qu’il ressort des piéces du dossier que la délibération attaquée a pour objet la vente de terrains appartenant au domaine privé de la commune dans le cadre de la réalisation d’un nouvel ensemble urbain composé d’équipements publics et privés sur les terrains précédemment occupés par la gare ferroviaire de Dinard ; que M. GARIDOU, en sa qualité, non contestée, de contribuable dans cette commune, estimant que les recettes dont pouvait bénéficier la commune, en raison de cette vente, pour réaliser les équipements publics, unt Gé minurées en saison des conditions de cession du terrain, a intérét & demander Pannulation de cette délibération ; que la circonstance que cette délibération aurait été adoptée 4 T'unanimité et quatre abstentions n’est pas de nature a affecter l’intérét a agir de N° 074497 M. GARIDOU ; que, par suite, la fin de non recevoir opposée par la commune de Dinard doit @ue écartée 5 Sur la légalit Sans qu'il soit besoin de statuer sur les autres moyens de la requéte Considérant, d’une part, qu'aux termes de l'article L. 2121-12 du code général des collectivités territoriales : «Dans les communes de 3 500 habitants et plus, une note explicative de synthose sur les affaires soumises & délibération doit étre adressée avec la convocation aux membres du conseil municipal (..) Le délai de convocation est fixé & cing Jours francs »; qu’aux termes de Varticle L. 2121-13 du méme code: « Tout membre du conseil municipal a ie drott, dans le cadre de sa fonction, d'etre informé des affaires de la commune qui font l'objet d'une délibération » ; qu’aux termes de l'article L. 2241-1 du code général des collectivités territoriales : « Toute cession dlimmeubles ou de droits réely immobiliers par une commune de plus de 2 000 habitants donne lieu @ délibération motivée du conseil municipal portant sur les conditions de Ia vente et ses caractéristiques essentielles. Le conseil municipal délibére au vu de Vavis du service des domaines. Cet avis est réputé donné @ Vissue d'un délai d'un mois d compter de la saisine de ce service » ; Considérant, d’autre part, qu’une collectivité publique ne peut pas céder un élément de son patrimoine & un prix inférieur a sa valeur & une personne poursuivant des fins diintérét privé excepté le cas oti la cession est justifiée par des motifs d'intérét général et comporte des contreparties suffisantes ; Considérant quil résulte de ces dispositions combinées que les membres d’un conseil municipal appelés a délibérer sur la cession d’un immeuble communal doivent, en application de Varticle L, 2241-1 du code général des collectivités teutitoriales, nou seulement disposer de Vavis du service des domaines lorsqu'ils délibérent mais également étre informés, en temps utile, de cet avis et des conditions de la cession de I’immeuble pour notamment étre en mesure d’apprécier 1a motivation de la délibération prévoyant la cession de l’immeuble communal et, le cas échéant, en mesure d’évaluer les motifs d’intérét général et les contreparties éventuelles invoquées pour fixer le prix de cession ; Considérant qu’il ressort des pices du dossier que le service des domaines, saisi le 10 décembre 2004 sur le projet d’aménagement de la place Newquay, a, dans son avis B févricr 2005, piécisé dans le § 7 « Conditions de la vente : Cession du terrain @ un opérateur promoteur avec obligation de réaliser le programme immobilier aéfini, y compris la remise en propriété & la ville du pare de stationnement public et des espaces publics (vuies, espaces verts, etc...) la valeur de ces travaux constitue, selon la mairie, une dation en paiement. Une soulte prévoit le versement d'une samme de 1,5 MF € représentant la participation aux frais de renforcement des réseaux publics de viabilité », et indiqué « dans le cadre du projet global d'aménagement et aprés réalisation des travaux d’équipement nécessaires » qu’avec une surface de 43 129 m? et un prix de 250 euros HT le m’, valable pour une année, en mentionnant une marge d’incertitude de 10 %, il arrivait a une estimation de 10 782 250 euros HIF ; que par un nouvel avis du 13 juin 2006 le service des domaines a confirmé le prix de 9 650 000 euros HT portant sur une surface de 42 749 m? mentionné dans le compromis de N° 074497 vente déja approuvé par délibération du conseil municipal du 14 janvier 2006 ; que par un nouvel avis du 22 mai 2007, le service des domaines a rappelé que portant désormais sur une surface de 42 771 m’ le prix de 9 650 000 euros n’appelait aucune observation, compte tenu de Vimportance du projet global, de la marge d’incertitude et de la faihle différence de superficie ; que dans ses demniéres écritures la commune de Dinard fait état d’un nouveau et dernier avis du service des domaines, en date du 27 aofit 2007, recu le 30 aoait 2007 par la commune, évaluant la valeur vénale du tréfonds correspondant au Jot n° 1 et devant servir & la réalisation d’un pare de stationnement public souterrain ; que M. GARIDOU soutient que les conditions précisées par l’avis du service des domaines en date du 8 février 2005 n’ayant pas &é reprises dans le compromis de vente, le conseil municipal n'a pu disposer de toutes les informations utiles pour se prononcer sur ledit compromis ; Considérant que la commune de Dinard souticnt que les conseillers municipaux ont été parfaitement informés des différents avis du service des domaines ; que, toutefois, si la commune de Dinard avait effectivement déja en A délibérer, ainsi qu’il a été dit, le 14 janvier 2006 sur le projet de compromis de vente, il ne ressort pas des piéces du dossier que l'avis du service des domaines en date du 8 février 2005, alors seul disponible, aurait été communiqué aux conseillers municipaux; que la note de synth’se communiquée aux conseillers municipaux avec l’ordre. du jour du conseil municipal du 31 aot 2007 ne reproduisait pas le contenu de l’avis du service des domaines; qu’en revanche, il ressort clairement des attestations de conseilleurs municipaux de la commune de Dinard, jointes avec la note en délibéré, que l'avis du service des domaines eu date des 22 mai 2007 mais également celui du 27 aot 2007, regu le 30 aot 2007, n’ont été disponibles qu’au moment de la séance du conseil le 31 aofit 2007 ; que, dans ces conditions, les conseillers municipaux n’ont pu utilement prendre connaissance de I’avis du service des domaines avant de délibérer ; que, par suite, ainsi que le soutient M. GARIDOU, la transmission de l’avis du service des domaines le jour méme de la séance du conseil municipal les a empéchés d’étre en mesure d’apprécier la ‘portée de ’estimation des terrains par le service des domaines pour se prononcer, par une délibération motivée, sur les conditions de la vente et ses caractéristiques essentielles, en méconnaissance des dispositions précitées de l'article L. 2241-1 du code général des collectivités territoriales ; Considérant qu'il résulte de tout ce qui précéde que la délibération n° 142/2007 du 31 aoft 2007 approuvant les termes du compromis de vente avec les sociétés Eiffage Immobilier, Fiffage Immobilier Quest et Qualité de Vie Promotion doit, dans les circonstances particuliéres de l’espéce, étre annulée ; Sur Jes conclusions tendant A la saisine du juge du contrat Considérant, ainsi qu’il a été indiqué 4 l'audience par la commune de Dinard, que la délibération en date du 31 aodt 2007 précitée n’ayant pas abouti a ce jour a la signature d'un contrat opérant le transfert de propriété qu’elle prévoyait, les conclusions de M. GARIDOU, tendant a ce qu’il soit enjoint A la commune de Dinard de saisir Ic juge du contrat, sont sans objet, et doivent, par suite, étre rejetées ; N° 014497 Sur les conclusions tendant a l'application de l'article L.761-1 du code de justice Considérant qu'aux termes de l'article L. 761-1 du code de justice administrative : "Dans toutes les instances, le juge condamne la partie tenue aux dépens ou, é défaut, la partie perdante, & payer & Vautre partie Ia comme quiil détermine, au titre des frais exposés ct non compris dans les dépens. Le juge tient compte de l'équité ou de la situation économique de la partie condamnée. Il peut, méme doffice, pour des raisons tirées des mémes considérations, dire qu'il n'y a pas lieu d cette condamnation." ; Considérant quen vertu des dispositions de l'article L. 761-1 du code de justice administrative, le Tribunal ue peut pas faire bénéficier la partie tenue aux dépens ou Ia partie perdante du paiement par l'autre partic des frais qu'elle a exposés a l'occasion du litige soumis au juge ; que les conclusions présentées a ce titre par la commune de Dinard et par la sucieté Eiffage Immobilier Ouest doivent des lors étre rejetées ; Considérant quil y a lieu, dans les circonstances de l'espéce, de condamner la commune de Dinard et la société Eiffage Immobilier Ouest a payer chacune & M. GARIDOU Ja somme de 500 euros au titre des frais exposés par lui et non compris dans les dépens ; DECIDE : Atticle 1": La délibération n° 142/2007 du 31 aoat 2007 de la commune de Dinard ‘approuvant les termes du compromis de vente avec les sociétés Eiffage Immobilier, Eiffage Immobilier Ouest et Qualité de Vie Promotion est annulée. Article 2; La commune de Dinard versera 4 M. GARIDOU la somme de 500 euros au titre de Varticle L. 761-1 du code de justice administrative. Article 3: La société Eiffage immobilier Ouest versera A M. GARIDOU la somme de S00 euros au titre de l'article L. 761-1 du code de justice administrative. Article 4 : Le surplus des conclusions de la requete est rejeté. R 29 ave, 2010 Rep: NY 074497 Article 5; Le présent jugement sera notifié & M. Bernard GARIDOU, 2 la commune de Dinard, & la société Biffage immobilier Ouest et & la société Qualité de Vie Promotion. Délibéré aprés audience du 30 mars 2010 of siégeaient : M, Jean-Marc Guittet, président, M. Christophe Radureau, premier conseiller, M. Yann Simon, premier conseiller, Prononcé en audience publique le 27 avril 2010. Le rapporteur, Le président, eT J-M GUITTET C RADUREAU a Le greffier, A-F DENIER ; n La République mande et ordonne au préfet d’Ille-et-Vilaine en ce qui le concerne et 8 sea justigy ‘ce requis en ce qui conceme les voies de droit commun, contre les parties privées, de pourvoiy a Vexécution présente décision.

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