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Mes premières recherches s’effectuent sur place.

J’essaie alors d’analyser tous les aspects de l’escalier


: formes, lumières, couleurs, le vide et le plein...
En résultent quelques premières interrogations et de
ce fait, quelques pistes à explorer.
Premières pistes :
Le ressort magique taille réelle, qui fait appel à
l’imaginaire collectif et à un jeu de changement d’echelle.
L’escalier piano, abandonné car étant plus proche de
l’installation que de la sculpture.
La ligne discontinue sera finalement la piste exploitée
Attiré par ce mélange de courbes et de droites, je dé-
cide de m’interesser plus particulièrement à la rampe
de cet escalier, qui est selon moi plus importante et
imposante que les marches.
Cette rampe me rappelle une chute, une descente. Ce qui
me fait alors immédiatement penser à une chute de mon-
tagne russe.
J’ai toujours été fasciné par ces constructions gigantesques,
véritables prouesses architecturales.
Selon moi, pour construire une montagne russe il faut im-
pérativement penser à ses formes et aux sensations qu’elles
procurent. Je pense que ce sont également les deux aspects
qui définissent une sculpture.
Je choisis alors de travailler sur le rapport entre l’escalier et
la montagne russe. Il s’avère évident de me servir de cette
rampe pour simuler une chute, mais pour établir un par-
allèle complet il semble également nécéssaire de rajouter
l’élément caracteristique de la montagne russe : le Looping.
Recherche de références :

An Arbitrary History: Roller Coaster


Installation de l’artiste chinois Cai Guo-Qiang

Scape 2005
Structure en acier de l’artiste Vincent Lamouroux

Utilisation du rapport
entre la montagne russe
et l’escalier dans le cadre
d’une campagne de street
marketing.
A ce point je ne suis pas encore décidé sur la mobilité
de la sculpture. Je décide finalement d’abandonner
l’idée des wagons roulants. Le looping est le mo-
ment le plus attendu dans une montagne russe. Les
wagons seront alors fixés sur la boucle, comme figés
dans le temps. On vit ce moment tant que l’on de-
scend l’escalier.
Quesions sur l’aspect technique : Quelle couleurs ?
Quels materiaux ? quel taille ? A quel étage la sculp-
ture figurera t’elle ?
Ce looping dans l’escalier est une question de rup-
tures :

- rupture par la courbe dans la droite de la rampe


- rupture par la couleur qui tranche avec le gris
terne de l’escalier
- rupture avec le lieu : étonner le passant, le faire
se questionner sur la boucle
Concretisation du projet :

Maquette finale de la rampe

Photomontage en situation
Kevin GAUVIN, ESAD 1ère année, Groupe B, 2011

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