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1. Y Y .

La 
  est à la fois une région d'outre-mer et un département d'outre-mer français .
Elle devrait son nom à ristope olomb qui la découvre en 1502. L͛île est alors appelée
« Jouanacaëra-Matinino », abitée par les Kalinas1, qui aurait désigné une île mytique cez les
aïnos d͛Hispaniola. Le nom a évolué selon les prononciations en Madinina, « l͛île aux fleurs »,
Madiana, Matinite et enfin, par influence de l'île voisine de la ominique, le nom est devenu
Martinique.

2. HYYE.

Avec l͛arrivée de ristope olomb en 1502, commencent de nombreuses guerres pour la


domination des Antilles. Anglais, Hollandais et Français se disputent la Martinique jusqu͛á ce
qu͛elle devienne un département français d͛outre-mer en 1964. ͛est avec l͛arrivée de Belin
d͛Esnambuc, en 1635, que s͛ouvre une longue période de commerce entre les Yndes
ccidentales, l͛Afrique et l͛Europe. ommence alors la déportation de million d͛esclaves noirs
vers les plantations de canne á saure. Après l͛abolition de l͛esclavage en 1848, de nombreux
indiens viennent remplacer la main-d͛œuvre noire dans les camps de canne á sucre.

3. PLYY E

En Martinique en ce moment, le débat politique porte sur la question de l'évolution statutaire


de l'île. eux idéologies politiques s'affrontent, l'assimilationniste et l'autonomisme.

eux personnalités politiques importantes sont : laude Lise, président du conseil général et
sénateur et erge Larcer, sénateur.

4. E MYE

La banane est le premier produit agricole d͛exportation (57,8 % de la production agricole de


l'île) tout en n'occupant que 20,3 % de la surface agricole utile. Elle occupe près de la moitié
des actifs agricoles6. elon la FA, la Martinique a produit en 2008 environ 300 000 tonnes de
bananes. ela représente 0,33% de la production mondiale de bananes. La banane occupe en
2008 190 km2, soit 16,8 % de la surface totale de l'île.

Le rum agricole représente 23 % de la valeur ajoutée agroalimentaire en 2005 et occupe 380


actifs sur l'ile (y compris le rum traditionnel). La production de l'île se situe autour des 80 000
l d'alcool pur6 .

La canne à sucre occupe en 2009 4 150 ectares, soit 13,7 % des surfaces agricoles. ette
production évolue vers une concentration de plus en plus forte avec des exploitations de plus
de 50 a qui représentent 6,2 % des exploitations pour 73,4 % de la surface exploitée6. La
production annuelle est en moyenne de 210 000 tonnes.
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Les ananas constituaient autrefois une part importante de la production agricole, mais ne
représentaient en 2005, selon l'YEM, qu'1% de la production agricole en valeur (2,5 millions
d'euros contre 7,9 millions en 2000)6.

a monnaie est l'euro actuellement, mais le dollar est accepté ainsi.

5. EM
APHYE

Le recensement de 2007 comptabilise 397 730 abitants, pour 1 128 km², soit une densité de
population de 353 abitants au km², contre 114 au niveau national7. omme dans la plupart
des îles, cette densité augmente : 255 ab/km2 en 1961, 319 en 1990, 353 en 2007, malgré
une baisse récente de la fécondité. En 2009, la population était estimée à 402 000 abitants.

80 % de La population est majoritairement composée de noirs et métis (nègre, câpre, mulâtre,


cabin, bata-syrien, celio-syrien etc.), d'Afro-Yndiens nommés « coolies et capé-coolie » à
15 % et de 5 % d'Européens appelés Zorey ou békés. Yl y a d'autres populations venues du
continent asiatique, notamment de la région tamoule en Ynde, et de la ine vers la fin du
XYXe siècle et du Moyen-rient (yrie, Liban) au XXe siècle. La Martinique connaît un fort
métissage, donnant une population de type « créole ». Yl y a aussi aussi 7 370 immigrés en
Martinique en 2006 (recensement de l'Y EE) provenant de 115 pays différents.

6.
E
APHYE

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6.1. YAY

ituée en plein coeur de l͛arcipel des araïbes, la Martinique fait partie du groupe des petites Antilles
ou « îles au vent ». es côtes sont baignées à l͛est par l͛océan Atlantique et à l͛ouest par la mer des
araïbes. Elle se trouve à environ 7.000 km de la France, à 3.150 km de ew York, à 440 km de la
première côte sud américaine. es voisines les plus proces sont au nord, la ominique à 25 km, la

uadeloupe à 120 km et au sud, ainte-Lucie à 37 km.

La Martinique se trouve à égale distance des côtes du Vénézuela et de Haïti /aint ʹ omingue (800 km).

6.2. ELYEF

Le relief est accidenté sur cette île d'origine volcanique. Les zones volcaniques anciennes
correspondent à l'extrême sud de l'île (avane des pétrifications) et à la presqu'île de la
aravelle à l'est. L'île s'est développée dans les dernières 20 millions d'années par une suite
d'éruptions et de déplacements de l'activité volcanique vers le nord. Le dernier volcan en date,
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toujours actif, est la Montagne Pelée, qui occupe tout le nord actuel de l'île et culmine à
1 397 m, dont la dernière éruption remonte au 8 mai 1902 : 29 000 morts en 2 minutes.

À la suite de pénomènes d'érosion toujours violents en Martinique à cause de la forte


pluviosité due à l'évaporation océanique apportée par les alizés, les auts volcans de
formation récente situés au nord de l'île (mont Pelé et pitons du arbet (1 196 mètres)) font
place, dans le sud, à des « mornes » aux sommets arrondis ou plats et aux fortes pentes d'une
altitude généralement comprise entre 100 et 300 mètres.

6.3 FA E E VE
EAY .

La Martinique ne possède que peu d͛espèces animales indigènes. Les animaux sauvages les plus
courants restent discrets: les manikous (famille des opossums), les matoutous-falaises qui sont des
mygales endémiques, l'iguane délicatissima et l'iguane vert, la mangouste et le serpent trigonocépale
ou fer de lance. Voir aussi : Liste des espèces d'oiseaux de Martinique

La forêt tropicale umide est composée de fougères et d'arbres tels que l'acajou (en anglais :
maogany), le courbaril, qui servent à la fabrication de meubles. ertains peuvent atteindre
45 mètres de aut.

La forêt tropicale sèce est composée de plantes xéropiles adaptées au carême très sec
(acacia, campèce, poirier-pays, gommier rouge) et de plantes grasses (cactus cierge, agave).

ans sa forme dégradée ou dans des conditions de sol extrême la végétation peut prendre la
forme de savane, où les cactées et les plantes grasses se partagent le sol avec les erbes folles.

6.4.LYMA

Yl y a trois saisons en Martinique. e fin décembre à mai, c͛est la saison sèce pendant laquelle il fait
très beau. e mi-juin á novembre c͛est la saison umide, et de fin aout á octobre, la période des
cyclones. La température peut dépasser 28 degrés de juillet à octobre et ne descend pas au-dessous de
26 degrés durant la saison sèce. Les pluies peuvent être particulièrement abondantes. oute l͛année, le
soleil se lève entre 5 et 6 et se couce entre 17 30 et 18.

6.5. VYLLE

Les principales villes de la Martinique sont : Fort-de-France (89 794 ab), Le Lamentin (39 442 ab), Le
obert (24 068 ab), cœlcer (21 510 ab), Le François (19 333 ab), ainte-Marie (19 249 ab), aint-
Josep (17 215 ab), ucos (16 122 ab).

7. LE

7.2. PPLAY E LE.

La population de la Martinique est « plurielle ». ette diversité résulte du métissage issu du mode de
peuplement de l͛île, en relation avec l͛Histoire et la colonisation : amérindiens, européens, africains,
indiens, levantins et asiatiques. Environ un quart de la population vit dans le cef-lieu, Fort-de- France.
on éritage d͛artisanat, sa littérature rice d͛écrivains de renom et de grands poètes, la musique et la
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danse, l͛art de vivre et la gastronomie font de la Martinique une terre de tradition et de culture. En
Martinique, les confessions religieuses sont très nombreuses .

La 
   est le français, mais tous les martiniquais parlent le créole, issu de la rencontre entre
le vieux français, l͛anglais, les dialectes africains et de la survivance de termes amérindiens.

7.1.MY E E A E.

emple de la musique caribéenne et des percussions traditionnelles.

Le å  englobe une large gamme de danses de l'île de la Martinique. riginaire d'Afrique ccidentale
avec des influences européennes, le Bèlè est au cœur de l'art créole, si beau, unique et typique des
araïbes. Les esclaves avaient pour coutume de danser et de jouer des percussions pour caque
occasion. Yl existait un rytme pour le travail, un pour les combats, un pour les prières, un pour les fêtes
et bien sûr un pour séduire les jeunes femmes. aque pas et caque son de percussion avait sa propre
signification.

Le å
est une danse festive. n la dansait traditionnellement aux mariages, lors des célébrations
religieuses, ou pour n'importe quelle autre fête. Yl s'agit réellement d'une danse acrobatique, ancienne
danse de combat à l͛image de la capoeira brésilienne, où les danseurs sautent et bougent en rytme.

omposés d'une trentaine de danseurs et de musiciens abillés en costumes traditionnels, å


 


  jouent des vieux rytmes de Béguine et de Mazurka. Yl s'agit de prestations très plaisantes
à voir dans les ôtels qui font venir les groupes.

7.2.
A MYE.

La Martinique a érité de la France son amour pour la fine gastronomie. es saveurs créoles alliées au
savoir-faire "à la française" de ses cefs font que vous vous régalerez dans les nombreux restaurants de
l'île. ue vous préfériez le poisson ou la viande, cacun trouvera son boneur autour d'une bonne table,
avec un ti-punc en guise d'apéritif.

7.3.LYEAE, PEY uE E Y EMA

En Martinique plus qu͛ailleurs, la littérature constitue un accès privilégié pour pénétrer le cœur des
ommes, approcer une culture rice et singulière, comprendre une istoire douloureuse et toucer du
doigt une réalité impalpable : celle de l͛imaginaire d͛un peuple tout entier qui vibre au rytme
d͛influences multiples.

Parmi quelques célèbres écrivains martiniquais on compte Aimé ésaire, Josep Zobel, Paulette ardal,
éné Maran, Edouard
lissant, apaël onfiant, Patrick amoiseau, Jean Bernabé.

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