Localisation: Peude perturbotions

Le Dôm€ C, un site hautPlateau duesô l'otmosphèreet

d'observation prometteu r Antarctique à l'écort de lo pollution
lumineuseet chimique
pour I'astrophysique Altitude :3233
mètres d'originehumoineou
volconique
Lesastronomesrêvent pour leurs
observationsd'un site idéal, Température
Aanosphèrefroide,
parfaitementtransparent,stableet
éloignéde toute source de pollution
humaine.Sur le haut Plateau
Antarctique,lesite du Dôme C iouit de
minimale observée:
- 81.9'C
Très faible quantité
d'absorbants
tu sècheet stoble:occèsà
de nouvelleslongueurs
d'ondeet posslbiliæ
d'obtenirdes imoges
(aérosols,eau,vapeur) d' objetsostrophysigues
conditionsatmosphériques dans I'atmosphère ovec une meilleure
exceptionnelles qui le rendent Faible vent au sol résolutiononguloire
particulièrementprometteur pour
I'astronomie,intermédiaire entre Opportunæ unique
Latitude:75' Sud
I'espace et les meilleurs d'enregistreren continu
Ciel clair : plusde
observatoires terrestres en des voriotrons
85% du temps
exploitation. Pour certaines spectrométriquesou
Couche turbulente
photométriquesdu Soleil
applications,la station franco-italienne d'une trentaine de
et des ostr.esnocturnes,
Concordia pourrait rivaliseravec mètres de hauteur
duront plusieursmois
I'espacetout en autorisantà moindre
coût le déploiementd'instruments
beaucoupplusgrands.C'est pourquoi Absencede rayonnement
un programmede qualification parositeprovoquépar les
astronomiquedu site y est menédepuis ouroreslors des
2000 par plusieurséquipes observations
internationales.

Un projet ambitieux pour

la prochainedécennie
Financépar la CommissionEuropéennepour
Lo stotionConcordioest le fruit d'une colloborotionbilotéroleentre les ogences une période de 4 annéesà compter de 2006,
poloiresfronçoise(IPEV)et îtolienne(PNM). Depuisle premier hivernogeen ARENA est un consortium européen et
2005, c'est l'une des trois stotions permonentessituées à I'intérieur du australien de 22 partenaires rassemblant
}}
continentAntoraique. agencespolaires,instituts de rechercheet ô
entreprisesindustrielles.Le Laboratoire
Les22 Dartenaires d'astrophysiqueH. Fizeaudu CNRS,à z
I

Allemagne
I'Universitéde Nice SophiaAntipolis,assurela ?
:=
Belgique . MPIA"Heidelberg coordination de ce réseau.Son principal i
University of Exeter . Université de Liège . AstroplrysikalischesInstitut Potsdam
objectif est d'élaborer un programme
. AMOS, Liège . DLR, Berlin
ambitieuxde développementd'un ,8

Australie observatoireastronomiqueinternational 0
. Universityof New SouthWales, Y
comPrenant: .6
France . La caractérisation du Dôme C Pour
I
. CNRS (coordinator), Nice
. lnstitut Paul EmileVictorl Brest I'astronomie et la diffusiondes donnéesde
. Observatoire de Paris qualificationdu site par lnterneq = E
. 6g1r Saclay . Uidentification des programmes clés
. SESO,Aix en Provence
. ThalesAlenia Space,Toulouse en astrophysique qui bénéficieraientdes
. SHAKTIWARE, Marseille conditionsoptimalesdu site en synergieavec
!

Portugal
les autres grands observatôires au sol et les
o
. Centro deAstrofisicada Universidade
do missionsspatiales,
5
. La caractérisation et les études z
Espagne f
. Universidad de Granada préliminaires de grandsinstrumentssoumis I

k
. CSIC, Barcelona
aux contraintesd'un environnement A
. lnstituto de Astrofisica de Canarias,
polaire âpre et fragile.
La laguna i
t
 f"e Dôme C
pwr répdre ri desguestions
æûrqptryrunryes
fonfuffientsbl
Percerles secretsde Ia formotion de I'Univers
La plus ancienne lumière observable de I'Univers, émise quelgue 380 000 ans après le Big Bang est le
Rayonnement de Fond Cosmologique ou CMB (CosmrcMicrowoveBockground).Elle constitue I'empreinte dg
I'Univers primordial et contient des déails (inhomogénéités,polarisation) utiles à la description de sa formation
et de son évolution. Grâce à la transparence unique et à la stabilité de I'atmosphère du Dôme C, les instruments
BRAIN, COCHISE etAST vont rendre possible une analysetrès fine de ce rayonnement,répondant ainsi à deux
problématiques majeures de la cosmologie contemporaine:
Ljinflation : durant les premières fractions de seconde de son existence, I'Univers s'est étendu de façon
Les cosmologistes cherchent à détecter I'empreinte de ces instants dans les fluctuations infimes
Fluataionsdu Cl{iB
lénergie noire : desmesunes
récentesmontrentque I'expansion <<pousséer>
de I'Universest en accélération,
par une énergie opposée à la gravité. Pour connaître l'évolution de cette énergie au cours du temps, les
cosmologistes étudient les effets produits sur le CMB par les amas de galaxiesqui se sont formés à différentes
époques.

Comprendre lo formation des étoiles et des goloxies

Au Dôme C, I'accès à de nouvelles fenêtres spectrales d'obsenration dans I'infrarouge et les ondes
submillimétriques âcilite l'étude des premiers stades de la vie des étoiles, encore cachéesdans les nuagesde
gaz et de poussièresqui leur ont donné naissance.En observant des objets très jeunes au sein de galaxiesde
plus en plus lointaines,I'objectif est de retracer et de comprendre I'histoire cosmique de la formation stellaire
dans I'Univers. Les principales cibles astrophysiquesde futurs grands télescopes,tels PILOT ou AST sont :
Les prrotoétoiles et les nuages géants de la Yoie Lactée : les astronomes souhaitent analyser la
distribution à grande échelle de la masseainsi que les propriétés de ces obiets afin de déterminer les conditions
qui président à I'effondrement d'un nuagede gaz et de poussièressous I'effet de la gravité.
Les Nuages de Magellan : nos galaxiessatellites permettent d'examiner en détail le processus et I'histoire
de la formation stellaire dans un milieu de propriétés chimiques différentes de notreVoie lactée. Ces galaxies
sont observablesdans des conditions optimales depuis le Dôme C.
Les galaxies ultra-lumineusês : ces galaxiestrès loinaines, situées entre 9 et I I milliards d'années-lumière
de notre système solaire,émettent I'essentielde leur énergie dans I'infrarouge.Elucider I'origine de ce bruit de
Formotion
stelloire
fond cosmique infrarouge (CIRB) permettrait de comprendre les mécanismesde formation des étoiles et des
(ici,dansle GrundNuoç de Mogellan)
galo<iesdans I'Univers jeune.

Sonder I'intérîeur et l'otmosphère du Soleil et des outnesétoiles

Situé à des latitudes subpolaires,le Dôme C est idéalement situé pour réaliser des mesures de grande précision
sur le Soleil et des astres nocturnes,durant des périodes ininterrompuesde plusieurssemainesou de plusieurs
mois. lJenieu est de mieux appréhender les mécanismesà I'origine de l'énergie produite par une étoile, leur
évolution dans le temps et comm€nt la lumière, l'énergie et la matière sont reietées dans la chromosphère, la
couronne et l'environnementcircumstellaire.
Le Soleil : notre étoile constitue un remarquable laboratoire pour tester les modèles décrivant le fonctionnement ËA
des étoiles. Les mécanismesde chauftagede la chromosphère solaire et de la bassecouronne, ainsi que les mesures I
directes des structures magnétiques,sont autant d'objectifs scientifiques visés par des instruments adaptés É f
o
(ADSllC) opérant sous un ciel extrêmement stable et clair - dit < coronal > - fréquent au Dôme C. I

Vie et évolution des étoiles : pour décrire l'évolution des étoiles et étudier les sources d'énergie interne, les â
astronomes doivent en sonder I'intérieur. Dans ce but, ils utilisent une technique comparable à Ia sismologie pour z I

Solell,adivité et couronnesoloires mesurer les modes de pulsation des étoiles. â

Mort des étoiles : le strde ultime de la vie d'une étoile se caractérise par une gigantesqueperte de massesous I
forme de gaz et de poussières.Ces germes de futurs systèmes planétairessont plus facilement observables dans o
I'infrarouge et les ondes submillimétriques.C'est un des objectifs des instruments lRAlï PILOT etAST. U
I
I
Découvrtrde nouveaux mondeset des tuces Possiôresde vie extruten€sr€ é
z
Ladécouverterécentede planèteshors de notre systèmesolairea renouveléla questiondesoriginesde laVie. I

La compréhension des liensexistantentre lescaractéristiques d'uneétoile et sescompagnons planétaires

est E
,
un desenjeuxmajeursde I'astroptrysique contemporaine. Lasabilité uniqueet la transparencede I'atmosphère
du Dôme C promettentdes découvertesde nouveauxsystèmesplanétairesextrasolairesgrâceà une large E I

gammed'instruments,allant des petits télescopes(A STEBICE-T) aux grandsréseauxinterférométriques sl

(KEOPS).
Recenser les planètes extrasolair.eset sonder leur atmosphèr.e l c'esten identifiantunegrandèvariété
de systèmesplanétaires (taille,masse,rayonorbital et période,compositionchimiquede
et en lescaractérisant d

leur atmosphèrQque les astronomespourront expliquerla formationdes systèmesplanéairesau sein des Ê

&oplonèts (we d'ortiste)
nuagesde poussières. È'
Ë
Les exo-Terres : un desenjeuxdesinstrumentsdu futur serade réaliserune imaged'uneplanètecomparable
à la nôtre et d'être capabled'y détecterdescomposéschimiquesmarqueursd'éventuelles tracesde vie. *
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