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Dossier de presse
26 janvier 2008
Le contexte page 5
Objectifs page 6
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REPORTERS SOLIDAIRES
Communiqué
L’association Reporters Solidaires a été fondée en avril 2008. Si son siège social
est à Lyon, l’association est à vocation internationale. Elle réunit des journalistes
français et africains avec l’objectif d’apporter une aide à la formation des
journalistes en Afrique dans un esprit confraternel. Reporters Solidaires n’est
pas un organisme de formation. Les journalistes français, membres de
l’association, tous bénévoles, répondent toujours à une demande locale et
organisent avec leurs partenaires locaux des ateliers de déontologie, de pratiques
professionnelles et d’écriture journalistique pouvant se concrétiser par la
réalisation d’un « journal-école ».
A ce jour, quatre missions comprenant huit sessions de formation ont été menées
en Guinée, à Conakry et à Kamsar. Cette année, Reporters Solidaires projette
d’étendre ses interventions au Mali, au Burkina-Faso et en République
Démocratique du Congo. L’association interviendra également aux Assises de la
Solidarité internationale et de la Coopération décentralisée, organisées par la
Région Rhône-Alpes les 19 et 20 juin prochains à Lyon.
L’aide à la formation des journalistes contribue à renforcer la pluralité de la
presse, la liberté d’expression et la liberté de la presse, bases de la démocratie.
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REPORTERS SOLIDAIRES
L’origine du projet
L’association Reporters Solidaires a été fondée en avril 2008 à Lyon, à
l’initiative de journalistes de la région Rhône-Alpes. Sa première action, initiée
par l’ONG France Guinée Coopération, s’est déroulée en Guinée, à partir de
2007, sous la forme d’ateliers de déontologie, de pratiques professionnelles et
d’écriture journalistique. Ces ateliers ont été organisés conjointement par le Club
de la presse de Lyon et le Club de la presse de Guinée.
Le jumelage entre ces deux clubs s’est accompagné d’une collaboration entre
l’Association des journalistes de sport (UJSF) de Rhône-Alpes et celle des
journalistes de sport de Guinée.
Une coopération a également été mise en place entre l’Institut de la
Communication et des Médias de l’Université Stendhal de Grenoble (ICM) et
l’Institut supérieur de l’Information et de la Communication (ISIC) de la faculté
des Lettres de Conakry.
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Le contexte
En Afrique occidentale, la libéralisation de la presse écrite, puis de la radio, et
enfin de la télévision entre 1980 et 2000, a permis l’émergence de médias privés
contribuant à la pluralité et à la liberté de la presse, toutes deux gages de la
démocratie. Cependant, la liberté de la presse ne s’acquiert pas d’un coup de
baguette magique. Elle se mérite sur la base de règles universelles qui sont la
recherche de la vérité, la vérification et le traitement honnête de l’information.
Plusieurs écoles de journalisme ou filières universitaires dédiées à l’information
et à la communication, publiques ou privées, ont récemment vu le jour en
Afrique francophone, à Abidjan, Dakar, Ouagadougou, Niamey, Yaoundé,
Conakry. Certaines reçoivent une aide matérielle de la Coopération
internationale. Ainsi, l’Institut supérieur de l’information et de la
communication (ISIC) situé à Conakry, va recevoir du matériel de la France via
un « Fonds de solidarité prioritaire » d’appui aux médias géré par l’ambassade.
Parallèlement, des enseignants étrangers viennent régulièrement y dispenser des
cours ou animer des conférences.
En Guinée, après la libéralisation de la presse et des ondes dans les années 90,
plus de cinq cents titres ont vu le jour. Seuls trente paraissent et dix le font
régulièrement. Faute de rotative, il n’y a pas de quotidiens, excepté Horoya,
journal d’Etat possédant sa propre imprimerie. Une vingtaine de radios privées a
reçu l’autorisation d’émettre, onze fonctionnent actuellement. Il n’y a pas, à ce
jour, de chaîne de télévision privée, bien qu’un agrément ait été accordé en
novembre 2008 à deux chaînes privées. Quelques journalistes ont été formés à
l’étranger ou dans les filières universitaires de Conakry mais la majorité d’entre
eux apprend le métier sur le tas. Tous doivent faire face à un lourd handicap : la
langue française a disparu des écoles pendant seize ans pour ne revenir qu’en
1984, sous la pression de la rue. Ils manquent de connaissances de base. Ils sont
confrontés à l’insuffisance des moyens et à des problèmes déontologiques :
difficultés d’accès et de vérification de l’information, faibles rémunérations ne
leur permettant pas de vivre de ce travail, ce qui engendre une dépendance vis-à-
vis de leurs interlocuteurs, voire des tentatives de corruption… Face à cette
situation, ils sont demandeurs de formations concrètes, reposant sur des
échanges confraternels entre professionnels.
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Objectifs et fonctionnement de l’association
Reporters Solidaires réunit des journalistes de France et de divers pays africains.
Tous sont convaincus qu’il n’existe pas de droits de la presse sans devoirs de la
presse. Qu’il n’y a pas de presse crédible sans professionnalisation de ses
acteurs.
L’association a pour objectifs d’instaurer des échanges durables entre les
professionnels des médias de France et d’Afrique, de développer une aide à la
formation des journalistes et des étudiants en journalisme, de manière à
renforcer les droits et les devoirs de la presse, la liberté d’expression et le rôle de
la société civile.
Elle a pour principe de répondre à une demande locale, émanant soit des
autorités locales ou de la Coopération, soit d’associations de journalistes comme
les Clubs de la presse, soit encore d’institutions (écoles de journalisme, instituts
universitaires) ou bien entendu de médias. Il s’agit avant tout d’échanges
confraternels, de travail en commun.
Chaque action sur le terrain est précédée d’une mission exploratoire afin
d’évaluer la faisabilité du projet. Il est impératif de pouvoir s’appuyer sur un
partenaire local qui sera chargé, sur place, de l’organisation des sessions de
formation.
Les actions de Reporters Solidaires sont financées par des subventions et des
dons privés. Les intervenants dans les sessions de formation sont tous des
journalistes professionnels et bénévoles. Seuls sont pris en charge leurs frais
(transport, logement, nourriture…).
Pour être efficaces, les projets doivent s’inscrire dans la durée : deux à trois ans
minimum, à raison d’une ou deux sessions par an. Au final, il s’agit de former
un groupe de journalistes susceptibles de former à leur tour leurs confrères, dans
le même esprit de rigueur et de confraternité.
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Les formations proposées
Reporters Solidaires organise avec ses partenaires locaux des :
- Ateliers de déontologie
- Création de rubriques
- Le journalisme d’investigation
- Le journalisme d’entreprise
- La communication
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- …/…
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Les actions menées
. A ce jour, quatre missions totalisant huit formations ont été organisées en
Guinée, entre 2007 et 2008
Cette action s’est traduite par l’organisation de quatre missions totalisant huit
sessions de formation sous forme d’ateliers de déontologie, de pratiques
professionnelles et d’écriture journalistique :
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- Novembre 2008 : formation à destination d’une trentaine de journalistes
de sport et/ou de radio (CBG et radio rurale de Boké) - Kamsar
. En France :
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Les projets 2009 – 2010
. Guinée
. Burkina-Faso et Mali
Etudes de faisabilité pour ces deux pays qui ont déjà une coopération
décentralisée avec la Région Rhône-Alpes, le Département du Rhône et le Grand
Lyon, suivies de deux sessions de formation.
Pour ces trois projets, des demandes de subvention ont été déposées auprès de la
Région Rhône-Alpes, du Département du Rhône, du Grand Lyon et du Fonds
des Nations Unies pour la Démocratie (FNUD) en collaboration avec
l’association Irex Europe
. France
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Le bureau de l’association
Présidente : Christine Cognat (France)
Vice-présidente : Saran Touré (Guinée) - Présidente du Club de la presse de
Guinée
Vice-président : Jean Paul Savart (France)
Trésorier : Françoise Kayser (France)
Trésorier adjoint : Alain Goguey (France)
Secrétaire : Marie-Jeanne Dufour (France)
Secrétaire adjoint : Francis Viailly (France)
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