Vous êtes sur la page 1sur 12

REPORTERS SOLIDAIRES

Dossier de presse
26 janvier 2008

Contact : Reporters solidaires


7 rue de la Part-Dieu
69003 Lyon
Tél : (00 33) 6 08 81 97 74
christine.cognat@wanadoo.fr
Sommaire

Origine du projet page 4

Le contexte page 5

Objectifs page 6

Les formations proposées page 7

Les actions menées page 9

Projets 2009-2010 page 11

Bureau et partenaires Page 12

2
REPORTERS SOLIDAIRES

Communiqué

L’association Reporters Solidaires a été fondée en avril 2008. Si son siège social
est à Lyon, l’association est à vocation internationale. Elle réunit des journalistes
français et africains avec l’objectif d’apporter une aide à la formation des
journalistes en Afrique dans un esprit confraternel. Reporters Solidaires n’est
pas un organisme de formation. Les journalistes français, membres de
l’association, tous bénévoles, répondent toujours à une demande locale et
organisent avec leurs partenaires locaux des ateliers de déontologie, de pratiques
professionnelles et d’écriture journalistique pouvant se concrétiser par la
réalisation d’un « journal-école ».
A ce jour, quatre missions comprenant huit sessions de formation ont été menées
en Guinée, à Conakry et à Kamsar. Cette année, Reporters Solidaires projette
d’étendre ses interventions au Mali, au Burkina-Faso et en République
Démocratique du Congo. L’association interviendra également aux Assises de la
Solidarité internationale et de la Coopération décentralisée, organisées par la
Région Rhône-Alpes les 19 et 20 juin prochains à Lyon.
L’aide à la formation des journalistes contribue à renforcer la pluralité de la
presse, la liberté d’expression et la liberté de la presse, bases de la démocratie.

3
REPORTERS SOLIDAIRES

L’origine du projet
L’association Reporters Solidaires a été fondée en avril 2008 à Lyon, à
l’initiative de journalistes de la région Rhône-Alpes. Sa première action, initiée
par l’ONG France Guinée Coopération, s’est déroulée en Guinée, à partir de
2007, sous la forme d’ateliers de déontologie, de pratiques professionnelles et
d’écriture journalistique. Ces ateliers ont été organisés conjointement par le Club
de la presse de Lyon et le Club de la presse de Guinée.
Le jumelage entre ces deux clubs s’est accompagné d’une collaboration entre
l’Association des journalistes de sport (UJSF) de Rhône-Alpes et celle des
journalistes de sport de Guinée.
Une coopération a également été mise en place entre l’Institut de la
Communication et des Médias de l’Université Stendhal de Grenoble (ICM) et
l’Institut supérieur de l’Information et de la Communication (ISIC) de la faculté
des Lettres de Conakry.

4
Le contexte
En Afrique occidentale, la libéralisation de la presse écrite, puis de la radio, et
enfin de la télévision entre 1980 et 2000, a permis l’émergence de médias privés
contribuant à la pluralité et à la liberté de la presse, toutes deux gages de la
démocratie. Cependant, la liberté de la presse ne s’acquiert pas d’un coup de
baguette magique. Elle se mérite sur la base de règles universelles qui sont la
recherche de la vérité, la vérification et le traitement honnête de l’information.
Plusieurs écoles de journalisme ou filières universitaires dédiées à l’information
et à la communication, publiques ou privées, ont récemment vu le jour en
Afrique francophone, à Abidjan, Dakar, Ouagadougou, Niamey, Yaoundé,
Conakry. Certaines reçoivent une aide matérielle de la Coopération
internationale. Ainsi, l’Institut supérieur de l’information et de la
communication (ISIC) situé à Conakry, va recevoir du matériel de la France via
un « Fonds de solidarité prioritaire » d’appui aux médias géré par l’ambassade.
Parallèlement, des enseignants étrangers viennent régulièrement y dispenser des
cours ou animer des conférences.
En Guinée, après la libéralisation de la presse et des ondes dans les années 90,
plus de cinq cents titres ont vu le jour. Seuls trente paraissent et dix le font
régulièrement. Faute de rotative, il n’y a pas de quotidiens, excepté Horoya,
journal d’Etat possédant sa propre imprimerie. Une vingtaine de radios privées a
reçu l’autorisation d’émettre, onze fonctionnent actuellement. Il n’y a pas, à ce
jour, de chaîne de télévision privée, bien qu’un agrément ait été accordé en
novembre 2008 à deux chaînes privées. Quelques journalistes ont été formés à
l’étranger ou dans les filières universitaires de Conakry mais la majorité d’entre
eux apprend le métier sur le tas. Tous doivent faire face à un lourd handicap : la
langue française a disparu des écoles pendant seize ans pour ne revenir qu’en
1984, sous la pression de la rue. Ils manquent de connaissances de base. Ils sont
confrontés à l’insuffisance des moyens et à des problèmes déontologiques :
difficultés d’accès et de vérification de l’information, faibles rémunérations ne
leur permettant pas de vivre de ce travail, ce qui engendre une dépendance vis-à-
vis de leurs interlocuteurs, voire des tentatives de corruption… Face à cette
situation, ils sont demandeurs de formations concrètes, reposant sur des
échanges confraternels entre professionnels.

5
Objectifs et fonctionnement de l’association
Reporters Solidaires réunit des journalistes de France et de divers pays africains.
Tous sont convaincus qu’il n’existe pas de droits de la presse sans devoirs de la
presse. Qu’il n’y a pas de presse crédible sans professionnalisation de ses
acteurs.
L’association a pour objectifs d’instaurer des échanges durables entre les
professionnels des médias de France et d’Afrique, de développer une aide à la
formation des journalistes et des étudiants en journalisme, de manière à
renforcer les droits et les devoirs de la presse, la liberté d’expression et le rôle de
la société civile.
Elle a pour principe de répondre à une demande locale, émanant soit des
autorités locales ou de la Coopération, soit d’associations de journalistes comme
les Clubs de la presse, soit encore d’institutions (écoles de journalisme, instituts
universitaires) ou bien entendu de médias. Il s’agit avant tout d’échanges
confraternels, de travail en commun.
Chaque action sur le terrain est précédée d’une mission exploratoire afin
d’évaluer la faisabilité du projet. Il est impératif de pouvoir s’appuyer sur un
partenaire local qui sera chargé, sur place, de l’organisation des sessions de
formation.
Les actions de Reporters Solidaires sont financées par des subventions et des
dons privés. Les intervenants dans les sessions de formation sont tous des
journalistes professionnels et bénévoles. Seuls sont pris en charge leurs frais
(transport, logement, nourriture…).
Pour être efficaces, les projets doivent s’inscrire dans la durée : deux à trois ans
minimum, à raison d’une ou deux sessions par an. Au final, il s’agit de former
un groupe de journalistes susceptibles de former à leur tour leurs confrères, dans
le même esprit de rigueur et de confraternité.

6
Les formations proposées
Reporters Solidaires organise avec ses partenaires locaux des :
- Ateliers de déontologie

- Ateliers de pratiques professionnelles

- Ateliers d’écriture journalistique

Ces ateliers peuvent prendre la forme de cours théoriques et pratiques ou donner


lieu à la réalisation d’un « journal-école » thématique ou d’actualité. Ainsi, ont
déjà été réalisés à Conakry, « La lettre des journées médicales » (avril 2008) et
« Le journal du cinquantenaire » de l’Indépendance (novembre 2008). La
réalisation d’un « journal-école » permet de plonger le stagiaire en situation
réelle et de le confronter aux contraintes et impératifs d’une rédaction.
Les ateliers, qui durent une à deux semaines, accueillent une vingtaine de jeunes
journalistes, sélectionnés par le partenaire local de l’association, en l’occurrence
le Club de la presse de Guinée. Ils sont déjà en exercice mais manquent de
connaissances et de pratique. Ils sont « encadrés » par deux journalistes
formateurs et lors de la réalisation d’un « journal-école », l’équipe de formateurs
est doublée. A l’issue de la session, les stagiaires remplissent un questionnaire
permettant d’évaluer la formation.
Outre ces ateliers, et à la demande des médias, des journalistes de Reporters
Solidaires peuvent également s’immerger dans une rédaction existante afin
d’encadrer des journalistes généralistes ou spécialisés et les aider à préparer et
diffuser leurs reportages tout en rappelant les règles de base du journalisme et de
la déontologie. L’association peut également mettre à la disposition des médias,
des rédacteurs, des secrétaires de rédaction, des techniciens radio et TV mais
aussi des professionnels de la publicité, de la vente et de la diffusion des
journaux. Il s’agit alors d’optimiser l’économie des médias afin d’assurer leur
indépendance.

Reporters Solidaires est également en capacité d’organiser des séminaires sur


des thèmes précis :
- Déontologie et démocratie

- Création de rubriques

- Les différents genres journalistiques

- Le journalisme d’investigation

- Le journalisme d’entreprise

- La communication

7
- …/…

Enfin, l’association peut apporter son soutien à la création de Clubs de la presse,


d’associations ou de syndicats de journalistes et à leur fonctionnement.

8
Les actions menées
. A ce jour, quatre missions totalisant huit formations ont été organisées en
Guinée, entre 2007 et 2008

La première action de Reporters Solidaires se déroule en Guinée, à la demande


des autorités guinéennes. Elle comporte trois volets :
- Un jumelage entre le Club de la presse de Lyon et le Club de la presse de
Guinée, créé en décembre 2006

- Un jumelage entre l’Union des journalistes de sport (UJSF) Rhône-Alpes


et l’Union des journalistes de sport en Guinée

- Une coopération entre l’Institut de la Communication et des Médias


(ICM) de l’Université Stendhal de Grenoble et l’Institut supérieur de
l’Information et de la Communication (ISIC) de la faculté de Lettres de
Conakry

Cette action s’est traduite par l’organisation de quatre missions totalisant huit
sessions de formation sous forme d’ateliers de déontologie, de pratiques
professionnelles et d’écriture journalistique :

- Mars 2007 : 25 journalistes de la presse écrite, de la presse en ligne, de la


télévision et des étudiants de l’ISIC - Conakry

- Novembre 2007 : 25 journalistes - Conakry

- Novembre 2007 : 25 journalistes de sport - Conakry

- Avril 2008 : réalisation d’un « journal-école » quotidien, « La Lettre des


Journées médicales », avec dix journalistes couvrant le congrès organisé
par la faculté de médecine de Conakry et France Guinée Coopération -
Conakry

- Avril-mai 2008 : double formation avec des journalistes de la RTG


(Radio Télévision Guinéenne) pendant deux jours et une trentaine de
journalistes de sport (2 jours) - Conakry

- Mai 2008 : formation dans la cité minière de la Compagnie de Bauxite de


Guinée (CBG) à destination de 32 journalistes de sport et/ou de radio -
Kamsar (300 kms de Conakry)

9
- Novembre 2008 : formation à destination d’une trentaine de journalistes
de sport et/ou de radio (CBG et radio rurale de Boké) - Kamsar

- Novembre 2008 : réalisation d’un « journal-école » sur les 50 ans de


l’indépendance en Guinée, par une quinzaine de jeunes journalistes de la
presse écrite publique et privée et de la presse en ligne, avec l’aide de cinq
formateurs - Conakry

. En France :

- Août et septembre 2007 : Stage de deux mois d’une journaliste de la


radio guinéenne à France 3 Rhône-Alpes-Auvergne, Le Progrès et OL TV,
ainsi qu’aux journées « sport-médias » de l’Union nationale des Clubs
universitaires (UNCU).

- Janvier 2008 : Stage d’un mois d’une journaliste de la TV camerounaise


à France 3 Rhône-Alpes-Auvergne et OL TV.

10
Les projets 2009 – 2010
. Guinée

Deux nouvelles sessions de formation sont prévues, si possible dans le cadre du


Fonds de solidarité prioritaire (FSP) de la Coopération française : programme
d’appui de trois ans aux médias guinéens. Ce projet est porté par Reporters
Solidaires et le Club de la presse de Guinée.

. Burkina-Faso et Mali

Etudes de faisabilité pour ces deux pays qui ont déjà une coopération
décentralisée avec la Région Rhône-Alpes, le Département du Rhône et le Grand
Lyon, suivies de deux sessions de formation.
Pour ces trois projets, des demandes de subvention ont été déposées auprès de la
Région Rhône-Alpes, du Département du Rhône, du Grand Lyon et du Fonds
des Nations Unies pour la Démocratie (FNUD) en collaboration avec
l’association Irex Europe

. République Démocratique du Congo

Reporters Solidaires a répondu à un appel à propositions pour développer un


projet de formation sur le modèle de ce qui a été fait en Guinée, dans le cadre
d’un programme d’appui aux médias financé par la Coopération franco-
britannique.

. France

Réalisation d’un « journal-école » avec des journalistes maliens et burkinabés


pour couvrir les Assises régionales de la Solidarité internationale et de la
Coopération décentralisée organisées à Lyon, en juin, par la Région Rhône-
Alpes.

11
Le bureau de l’association
Présidente : Christine Cognat (France)
Vice-présidente : Saran Touré (Guinée) - Présidente du Club de la presse de
Guinée
Vice-président : Jean Paul Savart (France)
Trésorier : Françoise Kayser (France)
Trésorier adjoint : Alain Goguey (France)
Secrétaire : Marie-Jeanne Dufour (France)
Secrétaire adjoint : Francis Viailly (France)

Les partenaires (aide financière ou matérielle)


Le Club de la presse de Lyon
Le Club de la presse de Guinée
L’Union des journalistes de sport (UJSF) Rhône-Alpes
L’Unions des journalistes de sport de Guinée
L’Institut des Médias et de la Communication de Grenoble
L’Institut Supérieur de l’Information et de la Communication de Conakry
Irex Europe
La Direction régionale Rhône-Alpes de Jeunesse et Sport
Le Crédit Agricole du Sud-Est
Orange
Le Département du Rhône
Le Progrès
France 3 Rhône-Alpes-Auvergne
OL TV
Union nationale des Clubs universitaires (UNCU)

12

Vous aimerez peut-être aussi