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Définition : Connexe

Un sous-ensemble U de C est connexe si deux points quelconques de U peuvent être


rejoints par une courbe se incluse dans U.
Si de plus U est ouvert alors il est appelé domaine.

Si toute courbe fermée dans un domaine U peut être réduite par déformation continue a
un point sans quitter U, le domaine est dit simplement connexe, sinon, on l’appelle
multiplement connexe.
Intuitivement, un domaine simplement connexe n’a pas de ”trous”, un domaine
multiplement connexe en possède

Conditions de Cauchy-Riemann
Proposition : Soit f(z) = u(x, y) + j v(x, y) une fonction définie et continue sur un
voisinage de z0. Si f est dérivable en z0 = x0 + i y0, alors u et v admettent en (x0,y0) des
dérivées partielles premières par rapport à chacune de leurs variables, et on a :
∂u/∂x= ∂v/∂y et ∂u/∂y= −∂v /∂x
Proposition : Si les fonctions u et v admettent des dérivées partielles premières
continues sur un voisinage de z0 et si ces dérivées satisfont aux relations de Cauchy-
Riemann en z = z0, alors f est dérivable en z0.

Conditions de Cauchy-Riemann en coordonnées polaires

∂u/∂r= (1/r)(∂v/∂ϕ) et ∂v/∂r= −(1/r)(∂u/∂ϕ)


Proposition : En pratique, pour calculer l’expression de f’(z) quand f est donnée à partir
de u et v, on utilise l’une des formules déduites de la démonstration des relations de
Cauchy-Riemann :

f′(z) =∂u/∂x+i∂v/∂x(=∂v/∂y-i∂u/∂y=∂u/∂x-i∂u/∂y=∂v/∂x+i∂v/∂y)
Fonctions analytiques (ou holomorphes)
Définition : On dit d’une fonction f qu’elle est analytique dans un ouvert U du plan
complexe si et seulement si elle est dérivable en tout point de U.

Proposition : Soit f analytique sur un domaine. Si u (et v) est de classe C2 sur, alors u
(et v) satisfait l’équation de LAPLACE dans U :

∂2u/∂x2 + ∂2u/∂y2 = 0 (et ∂2v/∂x2 + ∂2v/∂y2 = 0)


u vérifiant l’équation de LAPLACE est dite harmonique.

Transformations conformes
Définition : (Transformation conforme) Une transformation d’un domaine U qui
conserve tous les angles en grandeur et en sens est dite transformation conforme de U.

Théorème : Soit w = f(z) une fonction analytique dans un domaine U telle que f’(z) ≠0
en tout point de U.
Alors la transformation réalisée par cette fonction est une transformation conforme de U.

INTÉGRATION DANS LE PLAN COMPLEXE


Si, quand n → ∞ de manière à ce que |z(k) – z(k−1)| → 0 pour tout k de [1,n], Alors
l’intégrale curviligne de f(z) le long de la courbe Γ est défini par :
Proposition : Soit f intégrable le long de la courbe Γ de longueur curviligne L.
Soit M = sup(|f|) (on suppose que M est fini). Alors on a :

Théorème : (Formule de Green dans le plan) Soient P(x, y) et Q(x, y) deux fonctions
continues et a dérivées partielles continues dans un domaine Ω et sur sa frontière Γ.
Alors, la formule de Green établit la relation suivante :

Où l’intégration le long de Γ est a effectuer dans le sens direct. La formule est vraie pour
les domaines simplement connexes ou multiplement connexes.

Théorème de Cauchy
Théorème 3.2 (Théorème de Cauchy) Soit f(z) une fonction analytique dans un
domaine simplement connexe Ω et soit Γ une courbe fermée contenue dans Ω. Alors

Corollaire 3.1 (Propriété d’homotopie) Soit f(z) une fonction analytique dans un
domaine simplement connexe Ω. Si a et b sont deux points quelconques de Ω, alors
l’intégrale curviligne

est indépendante de la courbe dans Ω qui joint les points a et b.

Formule intégrale de Cauchy

Proposition : Soit f analytique sur un domaine simplement connexe Ω, et ‘a’


‘appartient à’Ω. Alors on a, pour tout contour Γ de Ω orienté positivement et entourant
a:

Proposition : Soit f analytique sur un domaine Ω, alors f est de classe C∞ sur Ω.


Si de plus Ω est simplement connexe, pour tout contour Γ entourant ‘a’ on a :
Théorème du maximum : Soit f une fonction analytique sur un domaine Ω. Le module |
f| ne peut présenter de maximum local strict en un point z0 ‘appartient à’ Ω.

Proposition : Soit f analytique sur un domaine Ω. Si en un point z0 ‘appartient à ’Ω, |f|


présente un maximum local relatif, alors f est constante sur Ω.

Théorème (Morera) : Soit f une fonction continue dans un domaine Ω simplement


connexe. Si pour tout contour Γ ‘appartient à’ C on a :

alors f est analytique sur Ω.

Fonctions entières : On appelle fonction entière une fonction analytique sur tout C.

Théorème (Liouville) : Soit f une fonction entière.


Si f est bornée (i.e. ∃M ‘appartient à’ IR+ tel que ∀z ‘appartient à’ C |f(z)| ≤ M), alors f est
constante.

Points singuliers
• Soit z0 un point au voisinage duquel f n’est pas analytique. On dit que z0 est un point
singulier de f.
• Soit z0 un point singulier de f. S’il existe un disque ouvert pointé (i.e. privé de z0) de
centre z0 et de rayon r > 0 dans lequel f est analytique, alors on dit que z0 est un point
singulier isolé.

Théorème des résidus


Soit Ω un domaine simplement connexe de C et soit (z1,...,zn) un nombre fini de points de
Ω isolés et distincts.
Soit de plus f analytique dans \{z1,...,zn}. Si on prend Γ un contour contenu dans Ω et
entourant les zi,i ‘appartient à’ [1,n], sans rencontrer ces points, et orienté positivement,
alors :

Si z0 est un pôle simple


Si z0 est un pôle d’ordre m
Introduction aux variations

Equation d’Euler dans le cas simple

Problèmes isopérimétriques

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