OSI

Couche 1 Couche 2 Couche 3 Couche 4 Couche 5 Couche 6 Couche 7
Le modèle OSI de l’ISO
Nicolas Delestre
as
Architecture des Systèmes d’Information
L’OSI de l’ISO - v1.0 1 / 50

Plan. . .
3 Couche 3
1 Couche 1 Adressage / nommage
Rappels Routage
Transmission Contrôle de flux
Multiplexage MTU
Quelques supports 4 Couche 4
2 Couche 2 5 Couche 5
Trames 6 Couche 6
Correction et détection d’erreurs 7 Couche 7
as
L’OSI de l’ISO - v1.0 2 / 50

Couche 1 - Couche Physique. . .
Définition
“La couche physique fournit les moyens mécaniques
électriques, fonctionnels et procéduraux nécessaires à
l’activation, au maintien et à la désactivation des
connexions physiques destinées à la transmission de bits
entre deux entités de liaison de données.” [2]
as
L’OSI de l’ISO - v1.0 3 / 50

Rappels. . .
Codages binaires
Information transformée en suite de 0 et de 1 (bit)
Morse : 1 à 8 bits
ASCII : 7 bits ⇒ 128 caractères
EBCDIC : 8 bits ⇒ 256 caractères
as
L’OSI de l’ISO - v1.0 4 / 50

Méthode de transmission. . .
Transmission en série
les bits sont envoyés les uns après les autres sur le support
Transmission en parallèle
on utilise un support par bit (n supports pour n bits)
Vitesse de transmission
Nombre de bits par seconde (bauds)
as
L’OSI de l’ISO - v1.0 5 / 50

Mode de transmission. . .
Transmission synchrone
Émetteur et récepteur se mettent d’accord sur un intervalle de
temps. Les bits sont envoyés à la suite, et c’est l’intervalle de
temps qui détermine le début du caractère
Transmission asynchrone
Chaque caractère est encadré par un signal de début et un signal
de fin
as
L’OSI de l’ISO - v1.0 6 / 50

Sens de transmission. . .
Simplex
Émetteur Récepteur
Half-duplex
Récepteur Émetteur
Full-duplex
Récepteur Émetteur as
L’OSI de l’ISO - v1.0 7 / 50

Transmission en bande de base. . .
Code du tout ou rien
0 1 1 0 0 1 0
Code non retour à zéro
0 1 1 0 0 1 0 as
L’OSI de l’ISO - v1.0 8 / 50

Transmission en bande de base. . .

Code bipolaire
0 1 1 0 0 1 0
Code bipolaire haute densité
as
0 1 1 0 0 1 0 Architecture des Systèmes d’Information
L’OSI de l’ISO - v1.0 9 / 50

Transmission modulée. . .
Modulation en phase
0 1 1 0 0 1 0
Modulation en amplitude
as
0 1 1 0 0 1 0 Architecture des Systèmes d’Information
L’OSI de l’ISO - v1.0 10 / 50

Transmission modulée. . .
Modulation en fréquence
0 1 1 0 0 1 0
as
L’OSI de l’ISO - v1.0 11 / 50

Multiplexage. . .
“Consiste à faire transiter sur une même ligne de liaison

(nommée voie haute vitesse) des communications
provenant de plusieurs lignes de liaison (nommée voie
basse vitesse)”
voies BV voies BV
voie HV
MUX DEMUX
as
L’OSI de l’ISO - v1.0 12 / 50

Multiplexage. . .
Multiplexage fréquentiel
“Consiste à affecter à chaque voie BV une bande
passante particulière sur la voie HV”
Multiplexage temporel
“Partage dans le temps l’utilisation de la voie HV en
attribuant successivement aux différents voies BV, même
si celles-ci n’ont rien à émettre”
Multiplexage statistique
“Idem précédent mais seulement pour les voies BV qui
ont quelque chose à émettre”
as
L’OSI de l’ISO - v1.0 13 / 50

Les supports de transmission. . .
La paire torsadée
Connecteur : Type RJ 45
Longueur : 100 m
Vitesse : jusqu’à 1Gbits/s
Le cable coaxial
Connecteur : BNC
Longueur : plusieurs centaines de
mètre (environnement perturbé)
Vitesse : 100 Mbits/s
as
L’OSI de l’ISO - v1.0 14 / 50

Les supports de transmission. . .
La fibre optique
Connecteur : LED et photodiode
Longueur : plusieurs centaines de
kilomètres
Vitesse : plusieurs Gbits/s
Onde hertzienne
Connecteur : Antenne
Longueur : plusieurs mètres
(bluetooth) à plusieurs milliers de
kilomètres (satellite)
Vitesse : Varie suivant la
technologie
as
L’OSI de l’ISO - v1.0 15 / 50

Couche 2 - Couche liaison. . .
Définition
“La couche liaison gère le transfert entre ordinateurs des
séquences de bits constituant les données, les trames. Ces
unités de transmission sont constituées à partir du
découpage fait sur les paquets de la couche supérieure.
Cette couche 2 assure particulièrement la détection (et si
possible la correction) des erreurs de transmission et la
réémission en cas d’erreur.
Elle établie et ferme les connexions de liaison de données,
émet les trames, contrôle le flux, contrôle les erreurs et
réémet en cas d’erreur, séquence les trames, gère des
paramètres de liaison.”[2]
as
L’OSI de l’ISO - v1.0 16 / 50

Notion de trame. . .
La couche physique peut faire apparaı̂tre des erreurs :

Il faut donc pourvoir les détecter ou corriger
Il faut donc regrouper des informations et ajouter de
l’information sur ces informations
D’où la notion de trame
Problème
Comment délimiter les trames ?
as
L’OSI de l’ISO - v1.0 17 / 50

Comment délimiter les trames ?. . .
1 Notion de silence :
séparer les trames par des silences d’une certaine durée
mais les réseaux garantissent rarement les délais
2 Compter le nombre de bit
3 Utilisation de fanion de début et de fin de trame
Par exemple : 01111110
lorsque la couche liaison détecte cinq 1 consécutifs dans les
données à transmettre, elle ajoute à leur suite un bit 0 avant
d’envoyer
as
L’OSI de l’ISO - v1.0 18 / 50

Détection et correction d’erreurs. . .
Taux d’erreurs de transmission

Ligne téléphonique : 10−5
Câble coaxial : de 10−7 à 10−8
Fibre optique : de 10−10 à 10−12
Le but est donc de détecter les erreurs et si possible de les réparera

Nous allons voir :
2 techniques pour détecter : Bit de parité et CRC
1 technique de réparation : Codage de Hamming
a
Voir aussi le cours Théorie de l’Information d’Alexandrina Rogozan
http://asi.insa-rouen.fr/enseignement/siteUV/ti/
as
L’OSI de l’ISO - v1.0 19 / 50

Bit de parité. . .
Principe
Consiste à ajouter à chaque bloc de i bits (i = 7 ou 8) émis un bit
de parité de telle sorte que parmi les i + 1 bits émis le nombre de
bits à 1 soit toujours pair
Cela permet de détecter 2n erreurs dans le même bloc de bits
transmis
Exemple
Pour envoyer : 0110100
On envoie en fait : 01101001
as
L’OSI de l’ISO - v1.0 20 / 50

Codes à Redondance Cyclique (CRC). . .
Principe
Consiste à ajouter un certain nombre de bits qui sont des
combinaisons linéaires des bits de l’information à transmettre
Algorithme
Soit u1 , u2 , . . . , uk les bits à transmettre
On peut considérer cette suite comme un polynôme
M(x) = u1 x k−1 + u2 x k−2 + . . . + uk
À l’émission, on choisit un polynôme G de degrés r
On calcule le quotient Q et le reste R de la division de x r M(x) par G
On émet alors les bits correspondant au polynôme x r M(x) + R(x)
À la réception on divise le polynôme M 0 reçu par G
Si le reste est non nul, c’est qu’une erreur s’est produite
sans erreur
as
Si le reste est nul, on est pratiquement sûr que la transmission s’est faite
L’OSI de l’ISO - v1.0 21 / 50

Exemple (Cf. [2])

On veut envoyer 1101011011
On peut représenter cette suite de bits par
M(x) = x 9 + x 8 + x 6 + x 4 + x 3 + x + 1
Soit G (x) = x 4 + x + 1
On a alors :
x 4 M(x) = x 13 + x 12 + x 10 + x 8 + x 7 + x 5 + x 4
= (x 9 + x 8 + x 3 + x)(x 4 + x + 1) + x 3 + x 2 + x
On émet donc 1101011011 suivi de 1110
as
L’OSI de l’ISO - v1.0 22 / 50

Exemple des polynômes

Protection de l’entête des cellules ATM : x 8 + x 2 + x + 1
Avis CCITT N◦ 41 : x 16 + x 12 + x 5 + 1
permet de détecter toutes les séquences d’erreurs de longueur
égales ou inférieure à 16 bits
permet de détecter toutes les séquences erronées comportant
un nombre impair de bits
permet de détecter 99,99% des erreurs de longueur supérieure
à 16 bits
Comité IEEE 802 :
x 32 +x 26 +x 23 +x 22 +x 16 +x 12 +x 10 +x 8 +x 7 +x 5 +x 4 +x 2 +1
as
L’OSI de l’ISO - v1.0 23 / 50

Code de Hamming. . .
Code correcteur d’erreur basé sur la notion de distance de

Hamming
Principe
Si une erreur se produit alors le “caractère” émis est
transformé en un autre “caractère”, il n’y a pas moyen de
retrouver le caractère original
Par contre, en ajoutant de l’information de telle sorte que les
“caractères” soient très différents les uns des autres, cela
devient possible de les distinguer
as
L’OSI de l’ISO - v1.0 24 / 50

Par exemple pour des mots de 2 bits

Caractère initial 00 01 10 11
Caractère émis 00000 01111 10110 11001
00001 01110 10111 11000
Caractère 00010 01101 10101 11010
erroné 00100 01011 10010 11101
possible 01000 00111 11110 10001
10000 11111 00110 01001
as
L’OSI de l’ISO - v1.0 25 / 50

Un autre exemple sur 4 bits
Lorsque l’on veut envoyer un caractère codé sur 4 bits ABCD,
il faut émettre ABCP2 DP1 P0 tel que :
P0 = A ⊕ C ⊕ D
P1 = A ⊕ B ⊕ D
P2 = A ⊕ B ⊕ C
A la réception on calcule P00 , P10 et P20 tel que :
P00 = P0 ⊕ A ⊕ C ⊕ D
P10 = P1 ⊕ A ⊕ B ⊕ D
P20 = P2 ⊕ A ⊕ B ⊕ C
Si on obtient P00 = P10 = P20 = 0 alors tout est OK, sinon la
valeur binaire P20 P10 P00 donne la place de l’erreur
Par exemple :
si on veut émettre 0010, on émet 0011001
si on reçoit 0010001 on trouve P20 P10 P00 = 100 donc l’erreur est
en 4ème position
as
L’OSI de l’ISO - v1.0 26 / 50

Couche 3 - Couche réseau. . .
Définition
“La couche réseau est chargée de transporter les paquets
tout au long du réseau d’une source vers un destinataire.
Elle est chargée de l’adressage, du nommage, du routage
et du contrôle de flux.”[2]
as
L’OSI de l’ISO - v1.0 27 / 50

Adressage. . .
Adressage plat ou global
Chaque entité du réseau possède une adresse unique sans aucune
règle de structuration dans le réseau
Adresse MAC normalisé par IEEE

48 bits
I/G U/L Identification par l’IEEE du Numéro séquentiel attribué
constructeur par le constructeur
22 bits 24 bits
Par défaut le communication se fait en point à point (unicast),

mais de part la topologie physiquea du réseau on peut aussi faire
de la communication à un groupe de machines (multicast) ou à
toutes les machines (broadcast)
a
Ce n’est plus tout à fait vrai avec les V-LAN as
L’OSI de l’ISO - v1.0 28 / 50

Adressage. . .
Adressage hierarchique
Pour les grands réseaux, l’adresse est composée de plusieurs blocs
correspondant à des adresses de réseaux, de sous-réseaux et
finalement de machines dans le réseau
Technique adressage
Absence du champ d’adresse Dans le cas d’une liaison point à point (par
exemple liaison série ou parallèle)
Adressage du destinataire ou de la source Dans le cas des liaisons
maı̂tre/esclaves (par exemple mainframe dans réseau privée) ou
dans le cas de diffusion broadcast
Adressage source et destinataire Cas le plus général
as
L’OSI de l’ISO - v1.0 29 / 50

Nommage et annuaire. . .
Objectifs
Simplifier la désignation des équipements
Dissocier les équipements de leur position géographique
Nommage plat ou horizontal Le nom correspond entièrement à

une machine
Nommage hiérarchique ou arborescent Le nom est décomposé en
plusieures parties (Idéal pour des organisations
importantes)
as
L’OSI de l’ISO - v1.0 30 / 50

Routage. . .
Objectifs
Acheminer les informations d’une machine source à une machine
destination à travers le réseau. Chaque machine intermédiaire
(routeur) doit savoir quelle route doit prendre l’information :
utilisation de table de routage (triplet : <Adresse destination,
route à prendre, coût>))
Différents modes de routage

1 Routage statique
2 Routage par inondation
3 Routage par diffusion
4 Routage par le chemin le plus court ou moindre coût
as
L’OSI de l’ISO - v1.0 31 / 50

Routage statique (routage fixe). . .
Principe
Chaque routeur contient une table fixe qui indique pour chaque
destination l’adresse du noeud suivant.
Difficile à maintenir
N’est raisonable que pour des “très petits réseaux”
as
L’OSI de l’ISO - v1.0 32 / 50

Routage par diffusion (de 1 à n). . .
Principe
Le message est envoyé (dupliqué) vers une ou plusieurs routes
Les routes sont souvents associés à des groupes de machines et
rarement à des machines précises
as
L’OSI de l’ISO - v1.0 33 / 50

Routage par inondation. . .
Principe
Chaque routeur envoie sur chaque sortie une copie du message
Pour éviter les bouclages, chaque message possède un compteur
décrémenté au niveau de chaque routeur et supprimé si il est à 0
On peut aussi numéroter les messages, et si un routeur voit passer
un message déjà vu, il le détruit
Avantages
Simple à mettre en oeuvre
Résiste aux pannes
Inconvénient
Surcharge du réseau
as
L’OSI de l’ISO - v1.0 34 / 50

Routage par le chemin de court. . .

Principe
Chaque routeur contient pour chaque destinataire (ou groupe de
destinataires) quel est le chemin le “plus court” pour atteindre la
cible)
Le plus court en :
Nombre de sauts
Distance géographique
Temps (délai de transmission et latence dans les files
d’attente)
Fiablilité
Différents algortihmes peuvent être utilisés pour calculer ces
coûts :
Algorithme vecteur distance
Algorithme à états des liens as
L’OSI de l’ISO - v1.0 35 / 50

Algorithme vecteur distance. . .
Principe
Chaque routeur possède une table de <destination,route,coût>
Régulièrement les routeurs s’échangent leur table, deux cas
possibles :
L’entrée était déjà présente : comparaison du coût et mise à
jour si besoin
L’entrée était abscente : ajout
Avantages
Adaptabilité, performance
Inconvénient
Mise à jour qui peut être longue
as
L’OSI de l’ISO - v1.0 36 / 50

Algorithme à état des liens. . .
Principe
À chaque changement d’état des liens avec les routeurs directs, le
routeur broadcast un triplet <Routeur source,Routeur
destination,coût>
En appliquant l’algorithme de Dijkstra chaque routeur est alors
capable de déterminer le plus court chemin pour une destination
donnée
Principe de l’algorithme de Dijkstra

Si :
Ca est le coût du plus court chemin pour aller de sommets si à sj
Cb est le coût du plus court chemin pour aller du sommet sj à sk
alors :
si . . . sj . . . sk est le chemin le plus court pour aller de si à sk et son coût
est Ca + Cb as
L’OSI de l’ISO - v1.0 37 / 50

Contrôle de flux. . .
Trafic écoulé
Congestion légère
Trafic normal
Congestion
sévère
Trafic soumis [4]
Solutions :
Contrôle de flux limiter le débit des sources aux capacités du réseau
Contrôle d’admission ne pas admettre plus de débit que le réseau ne le permet
Lissage de traffic différer dans le temps l’émission des messages
as
L’OSI de l’ISO - v1.0 38 / 50

Adaptation de la taille des données. . .
Lors du transfert, il faut que les routeurs stockent les unités

de données en mémoire (par ex pour le lissage de traffic)
Pour chaque routeur il existe une taille maximale pour les
unités de données (Maximum Transfer Unit) :
Si taille trop grande ⇐ fragmentation en plusieurs blocs
as
L’OSI de l’ISO - v1.0 39 / 50

Couche 4 - Couche Transport. . .
Définition
“La couche transport assure le transfert d’informations
de la machine émettrice à la machine réceptrice, de
manière fiable économique, indépendamment de la nature
du ou des réseaux mis en place.
Elle doit assurer en mode connecté ou non connecté, un
transfert transparent de données (nommées message)
entre l’utilisateur de service réseau en leur rendant
invisible la façon dont les ressources de communication
sont mises en oeuvre”[2]
as
L’OSI de l’ISO - v1.0 40 / 50

La qualité de service. . .
“Une autre façon de définir la couche transport est de la

considérer garante de la qualité de service rendue par la
couche réseau”[2]
Quelques services. . .
temps d’établissement de la connexion transport durée qui s’écoule entre
l’émission d’une demande et la confirmation
probabilité d’échec d’établissement mesure le risque qu’une connexion ne
puisse s’établir dans un délai maximum défini
débit de la liaison nombre d’octets utiles qui peuvent transférées en une
seconde
temps de transit temps écoulé entre le moment où l’utilisateur du service de
transport envoie un message et celui où l’entité de transport
réceptrice le reçoit effectivement
as
L’OSI de l’ISO - v1.0 41 / 50

La qualité de service. . .
Quelques services. . .
taux erreurs signalées erreurs détectées par la couche réseau mais non
corrigées par celle-ci
taux erreurs résiduelles messages perdus ou mal transmis
protection possibilité laissée à l’utilisateur d’interdir à un terminal tiers
l’intrusion ou l’interférence sur sa ligne pour lire ou modifier les
données transmises
priorité permet à l’utilisateur de privilégier certaines connexions par
rapport à d’autres, et en cas de surcharge, de s’assurer que les
connexions de priorité haute sont servies avant les autres
paramètre résiliation probabilité que la couche transport décide d’elle-même de
la déconnexion suite à un engorgement ou à des problèmes
internes
as
L’OSI de l’ISO - v1.0 42 / 50

Classes de transport. . .
Type de réseau
Type réseau Taux erreurs résiduelles Taux erreurs signalées QoS
A Acceptable Acceptable Bonne
B Acceptable Inacceptable Moyenne
C Inacceptable Inacceptable Mauvaise
Classes des transports

L’ISO définit 5 classes de transport (dépendant des services
proposés) réliés aux types de réseaux compatibles
Transport classe 0
Réseau type A Transport classe 1
Réseau type B Transport classe 2
Réseau type C Transport classe 3
Transport classe 4
[4]
as
L’OSI de l’ISO - v1.0 43 / 50

Couche 5 - Couche session. . .
Définition
“La couche session fournit aux entités de la couche
présentation les moyens d’organiser et de synchroniser les
dialogues et les échanges de données”[2]
Bien que très similaire, la session et la connexion de transport ne

sont pas identiques, trois cas de figure peuvent se présenter :
Il y a correspondance exacte entre une session et une connexion de
transport (ex : http sans session)
Plusieurs sessions successives sont établies sur une seule et même
connexion (ex : accès a une base de donées par J2EE)
Plusieurs connexions de transport successives sont nécessaires pour une
seule et même session (ex : http avec session)
as
L’OSI de l’ISO - v1.0 44 / 50

Couche 6 - Couche présentation. . .
Définition
“La couche présentation s’occupe de la syntaxe et de
la sémantique des informations transportées en se
chargeant notamment de la représentation des
données”[2]
Exemples
HTTP
FTP
...
as
L’OSI de l’ISO - v1.0 45 / 50

Sérialisation. . .
Un petit exemplea
a
J-M Rifflet, La communication sous Unix, EdiScience
$cat expediteur . c
#i n c l u d e <u n i s t d . h>
main ( ) {
f l o a t x =12.45;
i n t n=−1234;
w r i t e ( STDOUT FILENO,&n , s i z e o f ( i n t ) ) ;
w r i t e ( STDOUT FILENO,& x , s i z e o f ( f l o a t ) ) ;
}
$cat recepteur . c
#i n c l u d e <u n i s t d . h>
main ( ) {
float x ;
int n;
r e a d ( STDIN FILENO ,&n , s i z e o f ( i n t ) ) ;
r e a d ( STDIN FILENO ,& x , s i z e o f ( f l o a t ) ) ;
p r i n t f ( ” E n t i e r r e c u : %d , f l o t t a n t r e c u %f \n” , n , x ) ;
}
$ e x p e d i t e u r | remsh v a x r e c e p t e u r
E n t i e r recu : 788267007 , f l o t t a n t recu : 0.000000
as
L’OSI de l’ISO - v1.0 46 / 50

Sérialisation. . .
Problèmes
La sérialisation binaire n’assure pas la communication de part la
diversité :
des microprocesseurs
des systèmes d’exploitation
des langages
Elle pose aussi des problèmes sur les structures de données
récursives et/ou avec circuit
Solutions
Utilisation de protocole de communication orienté caractère
interprétation à programmer (Cf. compilation)
Utilisation de procotole de communication orienté octet
à interprétation commune (par exemple le XDR)
avec détection du protocole utilisé et traduction si besoin est (par as
exemple CDR) Architecture des Systèmes d’Information
L’OSI de l’ISO - v1.0 47 / 50

Couche 7 - Couche application. . .
“La couche application donne au processus

d’application le moyen d’accéder à l’environnement OSI
et fournit tous les services directement utilisables par
l’application, à savoir :
Le transfert d’information
L’allocation des ressources
L’intégrité et la cohérence des données accédées
La synchronisation des applications cohérentes”[2]
as
L’OSI de l’ISO - v1.0 48 / 50

Conclusions. . .
Modèle du début des années 80

grands espoirs pour l’intéropérabilité
lenteur des travaux de normalisation
n’a jamais fait l’objet d’implantation complète
Reste la référénce du point de vue :
de la description des concepts
de l’architecture
pédagogique
as
L’OSI de l’ISO - v1.0 49 / 50

Références. . .
[1] Le tour du net en questions.

http://www-rst.int-evry.fr/~patrick/Internet/.
[2] P. Nicolas.
Cours de réseaux de la maı̂trise de l’université d’angers.
http ://www.info.univ- angers.fr/pub/pn, 2004.
[3] G. Pujolle.
Les réseaux.
Eyrolles, 2000.
ISBN 2-212-09119-2.
[4] C. Servin.
Réseaux et Télécoms.
Dunod, Sciences SUP, 2003.
ISBN 2-10-007986-7. as
L’OSI de l’ISO - v1.0 50 / 50

OSI

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L’OSI de l’ISO - v1.0 2 / 50

Couche 1 - Couche Physique. . .

L’OSI de l’ISO - v1.0 3 / 50

L’OSI de l’ISO - v1.0 4 / 50

L’OSI de l’ISO - v1.0 5 / 50

L’OSI de l’ISO - v1.0 6 / 50

L’OSI de l’ISO - v1.0 7 / 50

Transmission en bande de base. . .

Code du tout ou rien

Code non retour à zéro

L’OSI de l’ISO - v1.0 8 / 50

Transmission en bande de base. . .

Code bipolaire haute densité

L’OSI de l’ISO - v1.0 9 / 50

L’OSI de l’ISO - v1.0 10 / 50

L’OSI de l’ISO - v1.0 11 / 50

“Consiste à faire transiter sur une même ligne de liaison

L’OSI de l’ISO - v1.0 12 / 50

L’OSI de l’ISO - v1.0 13 / 50

Les supports de transmission. . .

L’OSI de l’ISO - v1.0 14 / 50

Les supports de transmission. . .

L’OSI de l’ISO - v1.0 15 / 50

Couche 2 - Couche liaison. . .

L’OSI de l’ISO - v1.0 16 / 50

La couche physique peut faire apparaı̂tre des erreurs :

L’OSI de l’ISO - v1.0 17 / 50

Comment délimiter les trames ?. . .

L’OSI de l’ISO - v1.0 18 / 50

Détection et correction d’erreurs. . .

Taux d’erreurs de transmission

Le but est donc de détecter les erreurs et si possible de les réparera

L’OSI de l’ISO - v1.0 19 / 50

L’OSI de l’ISO - v1.0 20 / 50

Codes à Redondance Cyclique (CRC). . .

L’OSI de l’ISO - v1.0 21 / 50

Codes à Redondance Cyclique (CRC). . .

Exemple (Cf. [2])

On émet donc 1101011011 suivi de 1110

L’OSI de l’ISO - v1.0 22 / 50

Codes à Redondance Cyclique (CRC). . .

Exemple des polynômes

L’OSI de l’ISO - v1.0 23 / 50

Code correcteur d’erreur basé sur la notion de distance de

L’OSI de l’ISO - v1.0 24 / 50

Par exemple pour des mots de 2 bits

L’OSI de l’ISO - v1.0 25 / 50

L’OSI de l’ISO - v1.0 26 / 50

Couche 3 - Couche réseau. . .

L’OSI de l’ISO - v1.0 27 / 50

Adresse MAC normalisé par IEEE

Par défaut le communication se fait en point à point (unicast),

L’OSI de l’ISO - v1.0 28 / 50

L’OSI de l’ISO - v1.0 29 / 50

Nommage plat ou horizontal Le nom correspond entièrement à

L’OSI de l’ISO - v1.0 30 / 50

Différents modes de routage

L’OSI de l’ISO - v1.0 31 / 50

Routage statique (routage fixe). . .

L’OSI de l’ISO - v1.0 32 / 50

Routage par diffusion (de 1 à n). . .