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U.S.T.H.

B
INSTITUT D’ELECTRONIQUE.
TEC 583.

TP N04 : MESURE A L’OSCILLOSCOPE


CATHODIQUE

I. Introduction :
le but de TP c’est la mesure, des déphasages et des fréquences à
l'aide d'un oscilloscope cathodique, celui-ci comprend un tube
électronique, des dispositifs d'amplification , de balayages et
synchronisation.
1- Le tube cathodique :
les différents éléments constituent le tube électronique sont
présentés sur la figure 1.
• le canon à électrons est constitué de :
- la cathode (K) : chauffée indirectement par un filament, elle
émet des électrons.
- Le Wehnelt (W) : porté à un potentiel négatif par rapport à la
cathode, il règle le débit des électrons encore et par conséquent
la luminosité ou la brillance de spot sur l'écran.
- La première anode (A1) : porté à un potentiel positif par rapport
à la cathode, elle sert à régler la concentration des électrons sur
l'écran.
- La deuxième anode (A2) : elle accélère les électrons.
• Les plaintes des dérivations :
- ce sont les plaque de dérivations verticales et les plaque de
dérivations horizontales (respectivement les plaques Y et X).

2- Les amplificateurs :
afin d'obtenir des variations convenables, les tensions appliquées
sur les plaques directrices sont amplifiées ou atténuées. Un
oscilloscope comprend donc un amplificateur horizontal et un ou deux
amplificateurs verticaux (selon que l'appareil est monocourbes ou
bicourbes).
3-les dispositions de balayage :
soit le sport sur un point 0 de l'écran à un instant donné
(figure 2a) proportionnelle au temps (figure 2b). Le spot se déplace
de 0 à A.

Lorsqu'on supprime la tension V, le spot revient en 0. La tension de


balayage (appelée base de temps) est une tension périodique en dent
de scie, de période T qui répète des variations précédentes (figure 2c).
4- synchronisations :
pour obtenir un phénomène fixe sur l'écran, il faut que la
fréquence de la tension à observer soit multiple entier de la fréquence
de balayage du signal reçu (amplification de la période de la base de
temps).
II. Partie théorique :
1. Dans les cas des tensions en phase (figure 3). Montrer que la
courbe Y = f(X) est une droite inclinée sur les axes.
2. Dans le cas des tensions en quadrature de phase (figure 4).
Monter que la courbe Y =f(X) est une ellipse centrée sur les axes.

III. Manipulation :
1- Mesure de tension :
les générateurs de fonction peut être schématisés par une f.e.m
alternatives en série avec une résistance interne Ri (figure 5).

Un potentiomètre permet de régler la tension de sortie du


générateur de fonction (Emax), on suppose que la résistance de
l'oscilloscope est infinie (dans d'autres cas elle vaut 1MΩ.

a. Pour les fréquences de 1 et de 10kHz, étalonner le


potentiomètre du générateur de fonction en valeur crête en valeur
efficace de la f.e.m, en utilisant l'oscilloscope comme voltmètre.
b. La f.e.m est-elle indépendante de la fréquence ?
2- Mesure de la résistance du générateur de fonction :
a. Réalisé le montage suivant : (avec R1 = 50Ω)

b. Régler le potentiomètre du générateur sur leur


position 8 (f = 1kHz).
c. Mesurer U à l'oscilloscope et détruire la valeur de Ri.
d. Recommencer la mesure pour une autre valeur de la f.e.m.
e. Conclusion ?

3- Mesure d’impédance :
a. Mesure d’une résistance :
dans le cas des tensions en phase (voir figure 3), vérifie
expérimentalement que l'oscilloscope est une droite inclinée sur
les axes. Connaissant Re calculer Rx.
b. Mesure d’une capacité :
en utilisant le montage de la figure 4, dressé que l'oscilloscope est
une ellipse centrée sur les axes. Connaissant Re et à la fréquence,
déduire la valeur de la capacité Cx .

4- Conclusion générale :

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