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DS n°3-1 : corrigé
8M ( I ) 8 × 130 ×10−3
ρ= = = 5 × 103 kg ⋅ m −3
abc N 700 × 10−12 ×1000 × 10−12 × 500 × 10−12 × 6 × 1023
Les cristaux de diiode sont cinq fois plus dense que l’eau : ils ne flottent donc pas.
0
La constante K a pour expression : K 0
=
(p H2 / p0 )( p I2 / p0 )= p H2 pI2
=
nH2 nI2
(p )
0 2 2 2
/p pHI nHI
HI
Les quantités de matière gazeuse sont fonction du coefficient de dissociation α de HI( g ) , rapport de la
quantité de matière dissociée sur la quantité de matière initiale. Faisons le bilan de matière de la
réaction :
2 HI( g ) = H 2( g ) + I 2( g )
initialement n0 0 0
α α
à l ' équilibre n0 (1 − α ) n0 n0
2 2
nH 2 nI2 α2
Nous en déduisons l’expression de K 0 : K 0 = =
4 (1 − α )
2 2
nHI
19- Évaluation de l’enthalpie de réaction. À partir des données précédentes, il est possible de calculer
K 0 (T ) pour deux températures différentes T1 = 600 K et T2 = 1000 K . En supposant ∆ r H 0 (T )
indépendant de la température, il est alors possible d’intégrer la loi de Van’t Hoff pour obtenir ∆ r H 0 .
d ln K 0 ∆ r H 0 K 0 (T2 ) ∆ r H 0 1 1
= ⇒ ln 0 = − +
dT RT 2 K (T1 ) R T2 T1
RT2T1 K (T2 )
0
soit : ∆ r H 0 = ln 0
T2 − T1 K (T1 )
( )
22- Signe de ∆ f H 0 I 2( g ) . Le dichlore gazeux et le difluor gazeux sont les états de référence de ces
éléments, tandis que l’état physique de référence du diiode est l’état solide. L’enthalpie de formation
du diiode gazeux est donc égale à l’enthalpie de sublimation du diiode solide :
I 2( s ) = I 2( g ) ( ) ( )
∆ f H 0 I 2( g ) = ∆ sub H 0 I 2( s ) = Tsub ∆ sub S 0 > 0
L’état gazeux étant un état plus désordonné que l’état solide cristallin, l’entropie de sublimation est
fondamentalement positive, second principe oblige, et par conséquent, l’enthalpie de sublimation l’est
( )
aussi. On en déduit que l’enthalpie de formation du diiode gazeux est positive : ∆ f H 0 I 2( g ) > 0
23- S’agit-il d’un processus élémentaire ? Attention, la loi de vitesse est conforme à la loi cinétique de
Van’t Hoff (les ordres partiels coïncident avec les coefficients stœchiométriques de la réaction),
toutefois si tous les processus élémentaires obéissent à la loi de Van’t Hoff, la réciproque n’est pas
vraie : il existe des réaction obéissant à la loi de Van’t Hoff et qui ne sont pas des processus
élémentaires. C’est d’ailleurs le cas présentement.
La réponse est donc très clairement la suivante : on ne peut pas déduire de cette loi de vitesse si la
réaction de synthèse est ou n’est pas un processus élémentaire.
24- Relation entre k, k ′ et K 0 . À l’équilibre thermodynamique les deux réactions opposées se font à des
vitesses identiques : v = v′ , soit k [ H 2 ][ I 2 ] = k ′ [ HI ] . Quant à la constante K 0 , elle s’exprime aussi
2
bien, dans le cas présent où les quantités de matière gazeuses sont invariante, en fonction des
pH pI nH nI
pressions partielles, des quantités de matière ou des concentration : K 0 = 2 2 2 = 22 2 =
[ H 2 ][ I2 ]
[ HI]
2
pHI nHI
Nous en déduisons : K 0 =
[ H 2 ][ I2 ] = v k ′ = k ′
[ HI] k v′ k
2
n’est possible que si le photon apporte une énergie au moins égale à l’énergie de dissociation :
D 300 × 103
ν ≥ HI = 7 × 1014 Hz
h N 7 ×10−34 × 6 × 1023
Une fréquence voisine de 9 ×1014 Hz est donc a priori suffisante pour permettre l’atomisation de
l’iodure d’hydrogène.