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La Qualité de Service

dans les Réseaux


Classe: Mastère en télécommunication
Enseignante: Sihem Guemara El Fatmi

S. Guemara El Fatmi 1
Plan
 La QoS (besoins, définitions, paramètres,…)
 QoS dans l’ISO
 QoS dans ATM
 QoS dans Internet

S. Guemara El Fatmi 2
Télé-enseignement

Visioconférence

audioconférence ftp

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Plusieurs types d’applications

 Contraintes:
 Temps:
 Temps-réel: voix, image, à caractère urgent,…
 Non Temps-réel: (best-effort) telnet, ftp,…

 Fiabilités:
 Taux d’erreurs
 Taux de perte

 Besoin en ressources:
 Bande passante
 Capacité de stockage

S. Guemara El Fatmi 4
Plusieurs types de réseaux
 Caractéristiques
 Ressources limitées
 Pas de fiabilité totale
 Délais

S. Guemara El Fatmi 5
Applications/ Réseaux?
 Question: Tolérance des limites des réseaux par les
applications?
 Réponse:
 Oui pour certaines applications (nécessite de définir des seuils
limites négociables)
 Due par exemple aux caractéristiques de l’être humain
 Problématique de la QoS: Exprime la tolérance que peut avoir
une application face aux imperfections du réseaux (temps,
fiabilité, ressources).
 Définition de ces limites
 Non pour d’autres
 Recours par exemple à un réseau dédié

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Exemple
applications multimédias

Audio Vidéo

• Confort d’écoute : flux limpide et • Média plus souple que l’audio


clair • Lisibilité d’une image est subjective
•Dialogue interactif •Exige un débit élevé

 Le flux doit arriver à temps pour le play-back


Besoin de synchronisation,
……

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DEFINITION1
CCITT I.350 (UIT-T E.800)

 La qualité de service (QoS), est


 l’effetcollectif d ’une performance de
service
 détermine le degré de satisfaction d’un
utilisateur de service

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DEFINITION2
 La QoS, est:
 un ensemble de caractéristiques de performance
de service
 se manifeste par un ensemble de paramètres
pouvant prendre des valeurs quantitatives ou
qualitatives.
 Exprimée et perçue par l’utilisateur
 Quelle qualité? Quel prix?
 assurée par l’opérateur
 Une disponibilité
 Un coût

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Deux types de paramètres:
 Qualitatifs: ne peuvent pas être mesurés
directement mais sont perceptibles par
l ’utilisateur (qualité du son, de l’image,…)

 Quantitatifs: peuvent être directement


observés et mesurés aux points d ’accès
au service (délai, débit,…)

S. Guemara El Fatmi 10
La QoS offerte par un réseau:
 Constitue un aspect très important pour les applications actuelles et
futures
 Concerne aussi bien les utilisateurs, les opérateurs que les
fournisseurs de service
 Réfère à la capacité d’un réseau de fournir le service attendu par un
trafic donné
 Peut être basée sur les priorités incluant des BP dédiées, des temps
de latence et des pertes contrôlés
 Augmentation de la priorité de certains trafic et diminution de celle
d’autres trafics
 Possibilité d’utilisation de files d’attente avec plusieurs classes de
clients et ayant des gestions et des services différents

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Face à la QoS...
 … le réseau ne peut fournir ce dont il ne
dispose pas.
 … le réseau doit gérer les ressources
disponibles selon :
 la demande et les contraintes de ses
applications,
 les paramètres de sa configuration,
 et les politiques adoptées (optimisation des
ressources,…).
S. Guemara El Fatmi 12
Récent intérêt pour la QoS?
 Pour les applications: contraintes de plus
en plus strictes
 Pour les opérateurs:
 répondre aux besoins de ses clients
 faire face à la concurrence
 Existence de plus en plus d’outils
(technologiques) pour offrir la QoS
désirée.

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Caractérisation d ’un système
de communication -1-
 Le délai de transit:
 entre émetteur et récepteur
 temps de transmission sur les liens + temps passé au
sein des éléments (traitement et attente)
 expression: maximum, moyen sur un intervalle de
temps, minimum de transit
 Pas de transmission instantanée, pas de retard
égal entre les unités de donnée

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Caractérisation d ’un système
de communication -2-
 La gigue d’inter-arrivée:
 Variation dans le délai de transit des paquets
de bout en bout.
 Peut causer une distorsion du flot de
données.
 Les applications temps-réel y sont sensibles :
le signal peut être déformé.
 Peut affecter le délai de transmission et
l ’inter-activité de certaines applications.
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Caractérisation d ’un système
de communication -3-
 La bande passante:
 Correspond au débit de transfert maximum
entre deux points terminaux
 Limitée par l’infrastructure physique et par le
nombre de flots partageant le même
composant du chemin de bout en bout.

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Caractérisation d ’un système
de communication -4-
 Le taux de perte et d’erreur (fiabilité):
 Taux de perte moyen des paquets
 cause1: corruption dans le paquet transmis
 cause2: rejet de paquet en cas de congestion

 cause3: erreur de routage

 Taux d’erreurs (fiabilité)

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Définir une QoS…
-1-
 … consiste à affecter un ensemble de valeurs
bien déterminées à un ensemble de
paramètres…
 … selon les besoins de l’application,
 … selon les possibilités du réseau.
 Exemples:
 Audioconférence: Délai < 150 ms ( 400 ms), Gigue < 200 ms, Perte <
20% (compréhensible)
 Visioconférence: Délai < 200 ms, Gigue < 100 ms, Perte des images <
3%

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Définir une QoS…
-2-
 Objet d’un contrat entre l’utilisateur et le
réseau:
 L’utilisateur
spécifie la QoS requise et
s’engage sur son trafic (son comportement)
 Le réseau s’engage sur la QoS convenue

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Principes de QoS
1- Spécification de la QoS
 L’utilisateur spécifie les valeurs des
paramètres du service demandé et le type
de comportement qu’il compte adopter
 Si le réseau offre différentes classes de
services (=> différentes tarifications),
l’utilisateur choisit la classe de service la
plus proche de ses besoins.

S. Guemara El Fatmi 20
Principes de QoS
2- Mapping de la QoS
 Le fournisseur de service (réseau) traduit les besoins de
l’utilisateur exprimés en termes de paramètres de QoS
en des termes relatifs à des consommations et/ou
disponibilité de ressources.
 Traduction: chaque besoin est exprimé par l’utilisateur
par certaines valeurs de gigue, de délai, de perte,...
  3 situations:
 La quantité de ressources disponibles est suffisante 
connexion établie
 La quantité de ressources disponibles est nettement inféreiure à
celle requise  abandon de la connexion
 La quantité de ressources disponibles est insuffisante mais
relativement proche de celle requise  Négociation de la QoS
S. Guemara El Fatmi 21
Principes de QoS
3- Négociation de la QoS
 N’a pas de sens si :
 ce qui est demandé par l’utilisateur est possible par le réseau
 Ce qui est demandé par l’utilisateur est très loin de ce qui est possible par le
réseau
 A un sens si ce qui est requis par l’utilisateur est proche de ce qui est
possible par le réseau
 Trouver un agrément entre les valeurs des paramètres demandés par
l’utilisateur et celles pouvant être possibles par le réseau.
 Se fait avant l’établissement de la connexion.
 La notification du coût pour un service donné est nécessaire avant tout
déploiement de ce service.
 Peut amener à la révision de certains paramètres de la QoS demandée ou
au comportement devant être adopté par l’utilisateur.
 Accord ou pas d’accord

S. Guemara El Fatmi 22
Principes de QoS
4- Renégociation de la QoS
 Peut être initiée par:
 l’utilisateur du service: s’il veut demander
une QoS meilleure ou réduire ses besoins
(économie)
 le réseau: s’il manque de ressources,
alternative à une interruption de service
 Exemple: le cas d’un mobile

S. Guemara El Fatmi 23
Principes de QoS
5- Comptabilisation de la QoS
 Coût calculé sur la base des valeurs des
paramètres de QoS demandés et du
comportement de l’application
 Oblige l’utilisateur à ne demander que ce dont il
a besoin
 Peut dépendre aussi de:
 la durée du service demandé
 la quantité des données échangées
 de la période pendant laquelle le service est
assuré S. Guemara El Fatmi 24
Qualité de Service : composants

POLICING
SHAPING
SIGNALISATION
&
CONTRÔLE D ’ADMISSION

ORDONNANCEMENT

ROUTAGE S. Guemara El Fatmi 25


Signalisation
 Permet de reconnaître les différents types
de trafic le long du chemin pris
 Effectue la réservation de ressources le
long de ce chemin
 Permet aux commutateurs l’envoi
d ’information de supervision.

S. Guemara El Fatmi 26
Contrat de trafic
Service Level Agreement (SLA)
 Entre le réseau et le client
 Le réseau tient ses promesses tant que le client
tient les siennes
 Le réseau et l’application s’échangent deux
types de paramètres
 Les descripteurs de trafic (le comportement prévu par
l’utilisateur (trafic constant ou variable, bédit max ou
moyen, durée de rafales,….)
 Les descripteurs de QoS (les paramètres demandées
pour la QoS (en termes de temps, fiabilité et
exigences en ressources))

S. Guemara El Fatmi 27
Contrat de trafic
Service Level Agreement (SLA)
 Descripteurs de trafic
 Caractérisent le comportement de la source
 Permet de surveiller la source pendant la transmission
 Débit ( Débit minimum, Débit moyen, Débit soutenu, Débit
maximum (peak rate))
 Ratio de variabilité (Dmoyen / Dmax)
 Taille max. d’une rafale
 Descripteurs de QoS
 Caractérise le niveau de qualité demandée par l’application
 Permet au réseau d’allouer/réserver les ressources
 Délai de transfert de bout en bout
 Variation du délai (gigue)
 Ratio d’erreur bit (BER)
 Ratio de perte paquet (PLR)

S. Guemara El Fatmi 28
Politiques de contrôle de la QoS
 Englobent toutes les actions prises par le
système (le réseau) pour mesurer et
contrôler le trafic utilisateur et pour
protéger les ressources réseau du
comportement abusif de certains
utilisateurs et gérer ces ressources.
 Permettent au réseau de réagir lorsque
l’utilisateur dépasse les termes du service
consenti. 29
S. Guemara El Fatmi
1- Contrôle d’admission
(d’une nouvelle connexion)
 Se base sur la comparaison entre les besoins en
ressources engendrés par un nouveau service et les
ressources effectivement disponibles pour accepter ou
pas ce nouveau service.
 Ne doit en aucun gêner les services déjà en cours
 Génère une réservation de ressources dans le réseau et
les systèmes terminaux.
 Résultat: ouvrir ou refuser cette nouvelle connexion
 Se fait avant toute connexion

.
S. Guemara El Fatmi 30
2- Contrôle de conformité
 Contrôle d’admission: pour une nouvelle connexion
(nouveau service).

 Contrôle de conformité: se fait durant la connexion.


Concerne la surveillance du trafic introduit et son
contrôle par rapport au comportement établi à l’avance
Résultat: trafic conforme (il passe) ou non-conforme (la décision
revient au réseau)
 Le réseau doit ‘ façonner ’ (shape) le trafic entrant
 Une grande différence entre envoyer un paquet de
100Mb chaque sec et envoyer un paquet de 1Kb chaque
10 microsec.

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3- Adaptation de la QoS
 Essaye de maintenir le plus longtemps
possible la QoS contractée lors de la
phase de négociation.
 Permet de réagir en cas de changement
dans l ’environnement lors des détections
de violation.
 Permet d ’assurer une dégradation
progressive au lieu d ’une terminaison
brusque du service.
S. Guemara El Fatmi 32
4- ‘ Shaping and policing ’
 Afin de rendre les flux entrants conformes
au descripteur de trafic,
 La connexion peut façonner (Shaping) le trafic
(ex: une limite inférieure à l ’inter-arrivée entre
paquets)
 Le réseau peut surveiller (policing) chaque
flux et prendre des mesures particulières pour
les paquets entrants (marquage ou goutte à
goutte)

S. Guemara El Fatmi 33
5- Classification, Files d’attente et
...
 Définition de plusieurs classes de clients à chaque fois
que nécessaire
 Nécessité pour le routeur de classer chaque paquet
selon les performances attendues
 Nécessité d’une F.A. pour chaque classe de trafic
identifiable
 Nécessité d’un mécanisme pour élire dans les F.A. le
paquet qui doit accéder au support: ordonnancement.
 Nécessité d’un mécanisme de gestion de file d’attente
(rejet): définir le paquet à rejeter en cas de débordement
de file

S. Guemara El Fatmi 34
6- Fonctionnalités de terminaison

 Libération de toutes les ressources


réservées une fois le service terminé:
 ressources réservées pour la livraison du
service,
 terminaison des différents processus logiciels
lancés pour assurer le service

S. Guemara El Fatmi 35
LA QUALITE DE
SERVICE
DANS LE MODELE OSI

S. Guemara El Fatmi 36
 Relève de la couche transport qui a une position
particulière dans le modèle OSI
 La couche transport est garante de la QoS
fournie par le réseau (couches 1,2 et 3) et
demandée par l’utilisateur (couches (5, 6 et 7)
 Si la couche réseau est sans faille, la tâche de la
couche transport est légère
 Si la couche réseau est non fiable, la tâche de la
couche transport est lourde

S. Guemara El Fatmi 37
8 paramètres pour la QoS:
 Temps d’établissement de la connexion
 Probabilité d’échec de la connexion
 Débit de la liaison
 Temps de transit
 Taux d’erreur résiduel
 Protection
 Priorité
 Résiliation S. Guemara El Fatmi 38
Rôles de la couche transport vis
à vis de la QoS
 Intermédiaire (négociation)
 Acteur (en cas de ‘défaillance’ du réseau)
 Garant (surveillance du réseau et de
l ’utilisateur)

 Peut refuser une connexion sans même faire


appel aux couches basses (les demandes de
l’utilisateur ne sont pas réalistes face aux
capacités et performances du réseau)
S. Guemara El Fatmi 39
 Pratiquement, la QoS n’a pas constitué un
aspect crucial dans les réseaux conformes
à l ’architecture OSI.
 Explication: les applications se déroulant
sur de tels réseaux ne sont généralement
pas très gourmandes en matières de QoS

S. Guemara El Fatmi 40
LA QUALITE DE
SERVICE
DANS LES
RESEAUX ATM

S. Guemara El Fatmi 41
Asynchronous Transfer Mode
 Asynchrone : non assujetti à une horloge
 Haut débit
 Qualité de service
 Idée de base: Transmettre l’information dans
des petits paquets de taille fixe: cellules =>
commutation de cellules
 Une cellule: 53 octets (5 : entête, 48: info. Utile)

S. Guemara El Fatmi 42
ATM est une ...
 ...Technologie: car dissimulée au yeux des
utilisateurs
 ... Service potentiel: car visible par
l’utilisateur

S. Guemara El Fatmi 43
 L’ATM est une rupture avec la traditionnelle
commutation de circuits.
 Raisons:
 Commutation de cellules bp. plus souple que la commutation de
circuits.
 Convient aussi bien aux débits constants (audio, vidéo) et aux
débits variables (données)
 Plus simple à réaliser pour les hauts débits et les fibres optiques
 Pourquoi une taille si petite?
 Satisfaire des contraintes de synchronisation dans la transmission
téléphonique
 Favoriser le haut débit (temps de traitement dans les
commutateurs)

S. Guemara El Fatmi 44
Orienté connexion
 Set up: message d’établissement d’une
connexion => chemin= circuit virtuel (CV)
 Toutes les cellules appartenant à un même
message passent par le même CV
 Séquencement garanti
 Arrivée non garantie (un commutateur peut se
permettre de détruire une cellule ‘bien portante’
pour des raisons de congestion)

S. Guemara El Fatmi 45
Les réseaux ATM
 Sont organisés comme des WAN
traditionnels (liaisons + commutateurs)
 Deux classes de débit:
 155.52 Mbps => 150 Mbps
 622 Mbps (155.52 x 4) => 600 Mbps
(compatibilité avec le système de transmission
de SONET)

S. Guemara El Fatmi 46
ATM est un bon candidat pour...
 Remplacement du réseau téléphonique
 Vidéo à la demande
 Applications à haut débit
 Applications client/serveur
 Interconnexion de réseaux locaux

S. Guemara El Fatmi 47
Les services ATM -1-
 Nombreux
 Concernent en premier lieu le multimédia: futur
 Supportent aussi les services développés:
actualité
 Actuellement: consistent à utiliser le réseau ATM
comme un réseau de transport physique
(acheminement de trames Ethernet, des
paquets IP ou des cellules d’un autre réseau)

S. Guemara El Fatmi 48
Les services ATM
 Un certain nombre de services normalisés:
 IP/ATM
 Service de transport Vidéo
 Service de commutation de cellules
 Service FR (Frame Relay)
 Service de transport de circuits

S. Guemara El Fatmi 49
Le modèle de référence ATM
 3 couches: AAL: c. adaptation à l’ATM
CS: s/c. de convergence
CS
AAL SAR: s/c. de segmentation et de
SAR réassemblage
ATM: c. ATM
ATM
Phy: c. physique
TC TC: s/c. de convergence
Phy transmission
PMD
PMD: s/c. dépendant du support

Fonctionnement des 2 sous-couches d’une même couche:


La s/c de dessous exécute le travail et la s/c de dessus fait le lien avec la
couche supérieure S. Guemara El Fatmi 50
La couche physique
 S’occupe du support physique: tension, échantillonnage des bits, ...
 TC: (indépendant du support)
 génération et vérification de la zone de détection d’erreurs de l’entête
(HEC)
 délimitation des cellules
 adaptation de la vitesse de transport
 génération et récupération des cellules sur le support physique
 à l’émission: envoie les cellules à PMD sous forme d’une chaîne de bits
 à la réception: prend de PMD une suite de bits et les convertit en
cellules pour la couche ATM.
 PMD (PM): (dépendant du support)
 transmission sur le support physique, horloge
 positionne les bits 0 et 1 et gère leur synchronisation
 les solutions les plus courantes: SONET, SDH.

S. Guemara El Fatmi 51
La couche ATM
 Gère le transport de bout en bout de la
cellule
 Définit le format d’une cellule et le rôle du
champs d’en-tête
 Etablit et libère le circuit virtuel
 Assure le contrôle de congestion

S. Guemara El Fatmi 52
La couche AAL
 Permet aux utilisateurs d’envoyer et de recevoir des
paquets de taille supérieure à celle de la cellule =>
interface avec les couches supérieures
 SAR: inter fonctionnement avec les couches >
 Segmente ces paquets
 Transmet les cellules individuellement
 Les ré assemble de l’autre côté
 CS:
 Permet l’offre de plusieurs classes de service
⇒ Capable de satisfaire plusieurs types d’applications de
caractéristiques différentes

S. Guemara El Fatmi 53
Quatre classes de service
Quatre classes de protocoles
Classe A Classe B Classe C Classe D

Synchro. Forte Faible


Source
récepteur
Flux Constant Variable

Type de Orienté connexion Sans


connexion
connexion

S. Guemara El Fatmi 54
 Service de classe A: émulation de circuits
 Service de classe B: transport de la vidéo
 Service de classe C: transfert de données
en mode connecté
 Service de classe D: transfert de données
en mode non connecté

S. Guemara El Fatmi 55
Comparaison entre modèle ATM et
modèle OSI.
 Dans ATM: c’est la couche physique
(PMD) qui reconnaît le début d’une cellule
dans le flux binaire, dans l’OSI et la plus
part des autres réseaux, c’est la couche
LD qui assure cette fonction.
 La couche ATM est un mélange de la
couche LD et réseau.

S. Guemara El Fatmi 56
Couche Couche S/c. ATM Fonction
OSI ATM

Fournir une interface standard (convergence)


CS
3/4
AAL ---------- ------------------------------------------------------
Segmentation et réassemblage
SAR
Contrôle de flux
Génération/extraction en-tête de cellules
2/3
ATM Gestion des conduits/voies virtuels
Mux/ démux des cellules
Découplage débit cellules
2 TC Génération et vérification total contrôle en-tête
Génération de cellules
Empaquetage et dépaquetage des cellules
Physi
---------- que ----------- ---------------------------------------------------------------
1 Synchronisation physique
PMD Accès physique au réseau
S. Guemara El Fatmi 57
La couche
d’adaptation AAL

S. Guemara El Fatmi 58
Couche transport pour ATM?
 Pas certain:
1. la couche ATM a les fonctionnalités d’une couche
réseau => la couche AAL peut sembler une couche
transport (analogie entre AAL5 et UDP)
2. aucun des protocoles AAL ne fournit une connexion
fiable de bout en bout
 Ceci explique que bp d’applications utilisent une
couche transport au dessus de l’AAL.

S. Guemara El Fatmi 59
Différence entre AAL et TCP?
Type de données transmises: ATM=>
flots de données vidéo et audio (rapidité
de délivrance > exactitude des données
transmises, pas de contrôle de flux ni
d’erreurs)

S. Guemara El Fatmi 60
La couche AAL
 Buts:
 gérer l’interface avec les couches de protocoles situées chez
l’utilisateur (fournir des services utiles aux programmes d’application)
 faire écran aux mécanismes de fragmentation des données en cellules
et de leur réassemblage

 Ses fonctions dépendent des exigences des couches supérieures

 Doit supporter les besoins des différents utilisateurs du service


utilisateur
 => doit supporter des protocoles multiples
 offre une ‘vitrine’ présentant plusieurs types de service

S. Guemara El Fatmi 61
Services de la couche AAL
 Assembler, désassembler les cellules
 Compenser le délai variable de la
méthode ATM
 Prendre en charge les cellules perdues
 Récupérer la synchronisation horloge
Services assurés par les deux sous-couches
CS et SAR

S. Guemara El Fatmi 62
La sous-couche CS
 Sa fonction dépend du service qui doit être
rendu à l’utilisateur
 Fournit le service de l’AAL au point
d’accès au service
 Selon le protocole, les sous-couches
peuvent être vides si la couche ATM est
suffisante pour les exigences des
utilisateurs.

S. Guemara El Fatmi 63
La sous-couche SAR
 Au niveau émetteur: Segmente les données des
couches supérieures en un ensemble de
segments de données correspondant à la taille
de la cellule.
 Au niveau récepteur: rassemble les cellules pour
restituer les données aux couches supérieures
 Y sont définies les structures qui serviront au
transport de l’information

S. Guemara El Fatmi 64
Les classes de services
 4 classes de service
 Classification:
 Relation de temps entre la source et le destinataire
 Le type du débit généré (constant ou variable)
 Le mode de connexion (avec ou sans)

 4 types de protocoles AAL sont définis par l’UIT-


T pour supporter les 4 classes de service.

S. Guemara El Fatmi 65
AAL 1
 Trafic de classe A (TR, CBR, orienté cx)
 Les bits proviennent de la source à débit
constant et doivent être remis au même débit,
avec un délai de transmission minimum et avec
le moins de gigue possible.
 L’entrée est un flot de bits, sans frontière de
messages.
 Fournit un service d’émulation de circuits en
permettant d’utiliser la souplesse de l’ATM.

S. Guemara El Fatmi 66
CBR: Constant Bit Rate
 Transmission à débit constant nécessitant une forte synchronisation
entre E et R (téléphonie, TV, vidéoconférence,..)
 La cx est équivalente à un circuit téléphonique « émulation de
circuits »
 Transmission des bits sans aucun contrôle (erreur, flux,...)
 Importante dans ATM car permet d’écouler des trafics tels que les
données temps réel ou interactif, le trafic téléphonique, l’audio ou la
vidéo
 sensibilité au délai et à la gigue
 spécifié par le temps d’inter-arrivée de cellules (PCR)
 caractérisé par une quantité de bande passante disponible durant
toute la connexion

S. Guemara El Fatmi 67
AAL2
 Service VBR (variable Bit Rate)
 Transmission à débit variable
 2 classes:RT-VBR et NRT-VBR
 Supporte les services de la classes B
 Exemple : service vidéo à débit variable
 Convient à des flots de données dans lesquels
certaines erreurs sont possibles.
 Permet d’exploiter la flexibilité et l’efficacité de
l’ATM (ex: rafraîchissement de l’image)

S. Guemara El Fatmi 68
VBR -1-
 RT-VBR:
 Applications: débit var + contraintes temps réel importantes
 utilisée par les applications multimédia
 Ex: vidéo comprimée ou échange de données MPEG
(rafraîchissement de l’image)
 ATM doit éviter les gigues lors de la délivrance des données
(images saccadées) => grand contrôle du délai d’acheminement
des cellules
 Quelques pertes de cellules sont tolérables
 caractérisée par un débit crête (PCR), un débit soutenable
(SCR), la taille max. des rafales (MBS), une contrainte sur le
délai de transmission (CTD) et la variation du délai de
transmission (CDV)

S. Guemara El Fatmi 69
VBR -2-
 NRT-VBR (Non-Real Time Variable Bit Rate ):
 Trafic nrt où l’instant de remise est important même si une gigue
est tolérée
 spécifiée par le débit moyen (MCR), le débit crête des cellules
(PCR) et la taille des rafales (MBS)
 destinée au trafic à débit variable pour une meilleure utilisation
des ressources du réseau
 ne comporte aucune contrainte sur les délais (ex:
synchronisation)
 Ex: transfert d’un document multimédia: mis en attente chez
l’user tant qu’il n’est pas arrivé dans sa totalité. Celui-ci est
prévenu quand tout le document est arrivé.
autre ex: un courrier électronique

S. Guemara El Fatmi 70
AAL3/4 -1-
 Regroupement des protocoles des classes C et D.
 Service ABR (Available Bit Rate)
 Service en mode connecté ou non connecté, à débit
variable, sans relation avec le temps
 Possibilité de contrôle de flux et retransmission des
fragments perdus
 Caractéristique propre: possibilité de multiplexage:
plusieurs sessions d’un hôte unique, sur un même CV et
qui ne sont séparés qu’à la destination. Intérêt:
Economique.

S. Guemara El Fatmi 71
AAL3/4 -2-
 2 types de fonctionnement:
 Flot
 Message
 Fonctionnement message:
 Chaque appel à AAL3/4 => injection d’un message, lequel est
remis tel quel => préservation des frontières du message.
 Possibilité de transport fiable ou pas
 Fonctionnement flot:
 On ne préserve pas la frontière du message
 Possibilité de transport fiable ou pas

S. Guemara El Fatmi 72
ABR
 Transmission d’un débit ‘possible’(par rapport aux ressources disponibles
restantes)
 Application:
 trafic sporadique, en rafales ou sous forme de pointes de trafic
 bande passante difficilement prévisible
 ex: entreprise reliée à ses succursales au moyen de lignes louées =>
dimensionnement des lignes?
 ATM garantit un débit min en permanence et fait son possible pour couvrir
les pointes de trafic mais sans garantie.
 C’est la seule classe qui offre un certain service et garde la possibilité de
demander à l’utilisateur de réduire son trafic
 destinée aux applications pouvant moduler leur débit en utilisant un contrôle
réactif
 utilisée pour un trafic à débit variable qui n’exige aucune garantie de BP ou
de latence
 fournit un service du type ‘ best effort ’enrichi par un contrôle de flux
(cellules RM) permettant aux applications d’ajuster leur trafic aux
ressources disponibles.

S. Guemara El Fatmi 73
AAL5
 Aussi appelé SEAL (Simple and Efficient
Adaptation Layer)
 Principalement service CBR (constant Bit
Rate)

S. Guemara El Fatmi 74
UBR
 Définition d’aucun débit
 Ne fournit aucun mécanisme de contrôle de flux
 Pas d’information en retour en cas de congestion
 Typique de la transmission de données en datagramme
(IP): pas de garantie de débit ni de remise
 Service ‘ best effort ’
 Toutes les cellules envoyées sont acceptées. Elles sont
détruites en cas de congestion
 destinée au trafic à débit variable
 utilisée par les trafic n’ayant aucune exigence en QoS

S. Guemara El Fatmi 75
Propriétés des classes de service ATM
Propriété CBR RT-VBR NRT-VBR ABR UBR

Bande passante Oui Oui Oui Optionnel Non


garantie

Adapté au trafic temps Oui Oui Non Non Non


réel

Adapté au trafic Non Non Oui Oui Oui


sporadique

Indication de Non Non Non Oui Non*


congestion

S. Guemara El Fatmi 76
 La QoS est fondamentale dans les
réseaux ATM
 Explication: caractère particulier des
applications (trafic temps réel (audio,
vidéo))
 L’établissement du CV s ’accompagne
d’un contrat entre l’opérateur et l’utilisateur
d’un service ATM.
 Si réseau public, le contrat peut avoir des
obligations et des contraintes légales.
S. Guemara El Fatmi 77
Le contrat: trois parties
 Le trafic susceptible d’être généré par
l’utilisateur sur le réseau.
 Le service accepté d’un commun accord
 Les conditions de conformité requises

 Peut être différent dans les deux directions (E=>R,


R=>E)
 pas d ’accord => pas de contrat => pas de connexion

S. Guemara El Fatmi 78
Partie1:
Le trafic susceptible d’être offert
 = ‘ Descripteur du trafic ’
 Caractérise la charge (et la variation) de
trafic qui peut être assuré
 Formulé en quantités mesurables
(paramètres de la QoS) => définitions
objectives des conditions de conformité
 Ces paramètres peuvent faire l’objet de
négociation
S. Guemara El Fatmi 79
Partie 2:
Le service accepté d’un
commun accord
 Spécifie la QoS souhaitée par l ’usager
et acceptée par le réseau.
 Formulé en quantités mesurables
(classes de service) => définitions
objectives des conditions de conformité

S. Guemara El Fatmi 80
Partie 3:
Les conditions de conformité
requises
 Précisent ce que chaque partie doit faire pour
respecter les règles du contrat:
 si l ’utilisateur transmet une cellule trop tôt
=> clause d ’annulation de contrat?
 Si le réseau ne peut assurer la QoS =>
procès intenté par l ’usager?
 Partie fondamentale du contrat, doit être
négociée entre les deux parties de façon
stricte et précise.
S. Guemara El Fatmi 81
Les différentes métriques
de QoS dans ATM -1-
 Bit Error Ratio (BER), fiabilité
 tauxd’erreur bit,
 non spécifique à ATM, dépend du système de
communication utilisé
 Cell Loss Ratio (CLR), fiabilité
 taux d ’erreur cellule
 spécifique à ATM
 1 principale raison: congestion

S. Guemara El Fatmi 82
Les différentes métriques
dans ATM -2-
 Cell Insertion Ratio (CIR), fiabilité
 cas où une erreur non détectée se produit sur
l’en-tête de la cellule, le cellule est orientée
vers une autre destination
 difficile à traiter
 conséquence possible: augmentation du trafic
non justifié (=> dégradation de service)

S. Guemara El Fatmi 83
Les différentes métriques
dans ATM -3-
 Cell Transfer Delay (CTD), délai
 temps qui s’écoule entre l’instant où le
premier bit de la cellule quitte le premier
point d ’observation et l’instant où le
dernier bit de la cellule passe le second
point d’observation.
 lesdeux points évoqués sont les deux
interfaces réseau des deux nœuds
d ’extrémité si la métrique considérée est le
84
délai de bout enS. Guemara
bout.El Fatmi
Les différentes métriques
dans ATM -4-
 ...CTD... plusieurs facteurs peuvent le
déterminer:
 délai de codage
 délai de paquétisation,
 délai de propagation
 délai de transmission
 délai de commutation
 délai de mise en file d’attente
 délai de réassemblage
S. Guemara El Fatmi 85
Les différentes métriques
dans ATM -5-
 Cell Delay Variation (CDV) –jitter, gigue-,
délai
 mesure la variance admissible du temps
d’acheminement des cellules au destinataire
 exprime le caractère aléatoire que revêt une
partie du temps composant le délai de bout
en bout pris par une cellule pour arriver à
destination
 dans le cas idéal, ce temps aléatoire devrait
être le même pour toutes
S. Guemara El Fatmi les cellules. 86
Techniques pour la mise en
place de la QoS dans ATM
 Canalisation et politique de trafic
 Contrôle de congestion
 Contrôle d’admission
 Contrôle de conformité
 Réservation de ressources
 Contrôle de congestion basée sur le débit

S. Guemara El Fatmi 87
Canalisation et politique de
trafic
 La mise en place des paramètres de QoS
est basée sur un algorithme spécifique:
GCRA (Generic Cell Rate Algorithm)

S. Guemara El Fatmi 88
Principe du GCRA (Generic Cell
Rate Algorithm) -1-
 Vérifier la conformité de toutes les cellules
aux paramètres de QoS définis pour le CV en
question.
 GCRA se base sur le PCR (débit max. de
transmission de cellules) et le CDVT variation
maximale admissible du délai
d ’acheminement des cellules).
 Soit T= 1/PCR, T est le temps minimum
séparant deux cellules transmises.
 Soit L= CDVT
S. Guemara El Fatmi 89
Principe du GCRA -2- (Test de
conformité)
 Si cellule arrive au bout d’un temps >T à la
cellule précédente est considérée conforme
 Si cellule arrive au bout d’un temps <T:
 pas trop tôt (L), elle est considérée conforme
et celle d’après doit résorber l’avance pour ne
pas augmenter le débit autorisé (PCR)
 trop tôt (L), elle est considérée non conforme.
Selon le réseau, elle est soit détruite, soit son
CLP est mis à 1
S. Guemara El Fatmi 90
Le problème de congestion
 Malgré la mise en œuvre de techniques de
canalisation du trafic, les réseaux ATM
n’atteignent pas systématiquement les
performances espérées et souscrites dans
le contrat de trafic:
 Un phénomène de congestion est
toujours possible

S. Guemara El Fatmi 91
Contrôle de congestion
 Deux types de congestion:
 congestion à long terme provoquée par un
trafic supérieur à celui que le réseau est
capable de supporter
 congestion à court terme causée par un trafic
en rafale
 ATM doit trouver un compromis entre ces
deux types de congestion.

S. Guemara El Fatmi 92
Différentes stratégies pour le
contrôle de congestion
 Le contrôle d’admission
 La réservation des ressources
 Le contrôle de congestion basé sur le
débit des cellules

S. Guemara El Fatmi 93
Le contrôle d’admission
-1-
 Dans les réseaux à faible débit, le réseau peut
prévenir l ’usager de l ’occurrence d ’une
congestion pour que ce dernier réduise son
débit.
 Dans les réseaux à haut débit, ceci est
infaisable car avant la réaction de l ’usager, des
milliers de paquets peuvent venir renforcer cette
congestion => Prévention de la congestion
plutôt que sa guérison.

S. Guemara El Fatmi 94
Le contrôle d’admission
-2-
 Une façon de prévenir la congestion consiste à
renforcer le contrôle d’admission (acceptation ou
refus d’une nouvelle demande de connexion)
 Le refus d’une demande de connexion doit être
équitable (les applications à haut débit ne
doivent pas affecter celles à faible débit)
 =>2 classes d’applications ayant même
probabilité de refus (chaque classe se voit
attribuer un pool de ressources propres)
S. Guemara El Fatmi 95
La réservation des ressources
 Est en étroite relation avec le contrôle
d’admission
 Intervient à l ’avance lors de
l ’établissement du circuit virtuel
 Cas de la B.P.: pour un PCR donné, le
réseau réserve suffisamment de B.P. tout
au long de la route empruntée par le CV.
Effectué par le SETUP.
S. Guemara El Fatmi 96
Contrôle de congestion basé
sur le débit
 Cas de CBR et VBR: impossible de demander à
l ’E de réduire sa production de cellules même
en présence de congestion
 Cas de UBR: tout est possible: s ’il y a trop de
cellules, elles sont détruites
 Cas de ABR: réseau prévient l’E. de la
congestion et lui demande de réduire son débit
temporairement. Si l ’E ne réagit pas, le réseau
peut détruire les cellules.
S. Guemara El Fatmi 97
Le contrôle de congestion pour
un trafic ABR
 Sujet de discussion très chaud
 Plusieurs propositions ont été faites
 Une seule a été retenue

S. Guemara El Fatmi 98
Solution: basée sur le débit
-1-
 Basée sur l ’idée que chaque E. travaille à
un certain débit courant ACR
(MCR<ACR<PCR)
 Si congestion, ACR est réduit mais pas en
dessous de MCR
 Si congestion disparaît, ACR augmente
progressivement mais pas au dessus de
PCR
S. Guemara El Fatmi 99
Solution: basée sur le débit
-2-
 Basée sur des cellules de type RM,
initialisée par l’émetteur.
 Chaque cellule RM contient la val. du débit
auquel l ’E. veut émettre (ER)
 Quand RM traverse sur sa route un
commutateur en congestion, celui-ci peut
réduire la valeur de ER => l ’E. peut
connaître le débit max. accepté par tous
les commutateurs, il peut alors ajuster son
S. Guemara El Fatmi 100
Conclusion
 Afin de faire face à différentes
applications, ATM fournit un grand choix
de classes de service (garantie totale -->
aucune garantie)
 ATM intègre différents mécanismes
(réservation de ressources, contrôle
d ’admission, routage, signalisation,…)

S. Guemara El Fatmi 101


LA QUALITE DE
SERVICE DANS
INTERNET

S. Guemara El Fatmi 102


Quelques limites d’Internet-1
 Service réseau Best-Effort
 Constitue la base du service offert par
Internet
 Aucun contrôle d ’admission, tous les paquets
sont traités de la même manière (FIFO), en
cas de congestion, ils sont jetés de manière
indifférente: Tail Drop
 Maximise le débit mais au détriment des
délais et de la fiabilité => applications
multimédia infaisables
S. Guemara El Fatmi 103
Quelques limites d’Internet-2
 Contrôle de flux fourni par TCP : slow start
& congestion avoidance
 Applications élastiques
 Ne garantit pas l’équité de partage de ressources
 TCP s’adapte mal au contrôle préventif de trafic

 Croissance des flux UDP


 Flux multimédias
 Pas de contrôle de flux

S. Guemara El Fatmi 104


Vers le temps réel: deux alternatives
 Stratégies de bout en bout
 S’adapter au réseau malgré ses défauts
 Source
 Détecter les congestions : feedback RTCP
 Traiter les congestions : contrôle de débit
 Destination
 Synchroniser

 Réparer le signal

 Stratégies dans le réseau(IntServ, DiffServ)


 Réserver explicitement des ressources (ATM)
 Accorder des priorités
 Détruire avec discernement
 Contrôle d’accès
 Contrat entre les réseaux
S. Guemara El Fatmi 105
IntServ: Le modèle à intégration
de services
 Lancé par l’IETF pour fournir des extensions à IP
permettant l’offre d ’une certaine qualité de service
(RFC 1633).
 Objectif : Offrir une QoS déterministe pour chaque
flux
 Un flux est un ensemble de paquets possédant la
même source, la même destination et les mêmes
caractéristiques de QoS (flow spec)
 Principe: Contrôle de réseau et Réservation de
ressources

S. Guemara El Fatmi 106


Le modèle à intégration de services

 IntServ définit
 Les services fournis par l’architecture
 Les fonctions nécessaires pour fournir ces
services
 Un protocole de signalisation

 Mais il ne spécifie pas les mécanismes utilisés


pour réaliser ces fonctions

S. Guemara El Fatmi 107


Le modèle à intégration de services

 Trois types d’applications considérées:


 élastiques ou non temps réel (A1)
 temps réel tolérants aux délais et à un taux de
perte faible (A2)
 temps réel non tolérants aux délais et à la
gigue (A3)

S. Guemara El Fatmi 108


Trois classes de service
 Best-Effort (A1): applications élastiques, sans
exigences de QoS
 A contrôle de charge (A2) (CL, RFC 2211):
applications temps-réel tolérantes (adaptatives)
où le délai moyen est garanti, mais pas le délai
de bout en bout
 Garanti (A3) (GS, RFC 2212) : applications
temps réel non tolérantes, bornes strictes sur le
délai max. d ’acheminement des paquets de
bout en bout.

S. Guemara El Fatmi 109


Deux principes pour le
fonctionnement de ce modèle
 Les mécanismes de contrôle d’admission
contrôlent le trafic pour tester la
disponibilité des ressources nécessaires
 Des protocoles réservent les ressources
nécessaires à la satisfaction d ’un service
requis (le long du chemin).
=> protocole de signalisation de bout en
bout et par flux

S. Guemara El Fatmi 110


IntServ : Architecture
 Le contrôle d’admission : vérifie s’il y a suffisamment
de ressources disponibles qui peuvent être attribuées
au flux sans affecter les flux existants
 Le protocole de signalisation de réservation pour le
transport des messages de caractérisation de flux
 Classificateur de paquets : classe chaque paquet
dans la classe spécifique au flux auquel il appartient
 L’ordonnanceur de paquets : sélectionne pour
émission les paquets des différents flux en fonction
des différentes QoS

S. Guemara El Fatmi 111


IntServ : Architecture
Station Routeur

agent protocole agent


a pplic ation agent SNM P de routa ge agent SNM P
multicast
RSVP RSVP
contrôle contrôle
des des
autori- protocole autori-
sations de routage sations

d’admission

d’admission
. .
ordonnanceur

ordonnanceur
classificateur

classificateur
. .
c ontrôle

c ontrôle
. .

messages de contrôle interne à l’équipement


flux simplex de données
me ssages RSVP de signalisation
S. Guemara El Fatmi 112
RSVP: Ressource ReserVation
Protocol (RFC 2205)-1-
 Assure la signalisation de réservation de
ressources sur IP
 Utilisé pour indiquer la QoS à fournir pour
un flot de données
 Fonctionne sur IP au niveau transport en
tant que signalisation et ne prend aucune
décision de routage

S. Guemara El Fatmi 113


RSVP -2-
 Repose sur l’échange de requêtes de
réservation au niveau des nœuds du
chemin emprunté.
 Deux types de messages:
 PATH
 RESV

S. Guemara El Fatmi 114


RSVP -3-
‘ PATH ’
 Envoyés par la source : E=>R
 Décrivent les caractéristiques des flots à émettre (Tspec)
 Etablissent l’ état des nœuds traversés: les routeurs
ajoutent leurs caractéristiques à ce message path
(Adspec),
 Chaque routeur sur le chemin enregistre des
informations relatives au chemin constitué (Path State)
 Construisent un arbre de parcours inverse que suivront
les messages RESV
 Suivent le même chemin que les données
 AUCUNE réservation de ressources n’est faite
S. Guemara El Fatmi 115
RSVP -4-
‘ RESV ’
 R=>E
 La destination peut choisir la qualité (orienté
récepteur)
 Envoi de la la requête en sens inverse, sur le même
chemin, pour faire la réservation
 Spécification de la qualité de son flot (Rspec)
 Choix d’une classe de services IntServ (GS, CL)
 spécification de filtre (Filter Spec): le filtre permet aux
récepteurs de sélectionner un sous ensemble de
paquets du flot.
 Chaque routeur RSVP utilise son processus de
Contrôle d’admission pour authentifier le demande et
faire la réservation
S. Guemara El Fatmi 116
Modèle IntServ: RSVP
Source PATH (Tspec) site Client
RESV
PATH
(Rspec)
ISP ISP

Cœur du réseau

S. Guemara El Fatmi 117


RSVP -5-
3 styles de réservation
 Wildcard Filter: réservation partagée par
un groupe d ’émetteurs en considérant la
réservation la plus importante
 Shared Explicit: WF+ émetteurs spécifiés
explicitement
 Fixed Explicit:réservation non partagée,
somme des réservations

S. Guemara El Fatmi 118


RSVP -6-
 Les messages de réservation sont émis
périodiquement pour maintenir les chemins et
les réservations utilisées (~30 s).
 => les éléments du réseau maintiennent un état
logiciel(soft state)par flux et dans chaque
routeur, continuellement mis à jour
 La libération des ressources se fait explicitement
(PTEAR ou RTEAR) ou implicitement par
expiration de time-out.
S. Guemara El Fatmi 119
RSVP -7-
Résumé
 RSVP est un protocole de signalisation
assurant la réservation des ressources
pour flots unidirectionnels.
 Utilise des états logiciels maintenus au
niveau du réseau et rafraîchis
périodiquement.
 Les réservations se font par flots, la QoS
est garantie par flots individuels => qq.
pbs S. Guemara El Fatmi 120
Critiques de IntServ
 Le routeur doit traiter chaque flot séparément et
maintenir un état par flot traité.
 Dans le cas d ’un réseau important, la charge du
routeur est alourdie et la signalisation est
augmentée : pas de scalabilité
 Spécifie un petit ensemble de classes de
services prédéfini et ne donne aucune définition
qualitative aux classes de service fournis.

S. Guemara El Fatmi 121


Critiques de IntServ
Problèmes économiques:
– IntServ demande une nouvelle stratégie de
facturation.
– Un prix doit être payé pour chaque réservation pour
éviter une utilisation inadéquate des ressources.
– Les systèmes autonomes doivent établir des
autorisations administratives.
– Les utilisateurs doivent être capables de
comprendre la relation entre la qualité et le prix.

Comment simplifier le modèle IntServ pour avoir des


services différents et performants à l’échelle globale
S. Guemara El Fatmi 122
La différentiation des Services
Diff Serv -1-
 Créé par L ’IETF (RFC 2475)
 Architecture de différentiation de services flexible
 Service plus évolutif que IntServ : n’est pas orienté flux
 Agrégation des flux dont les besoins de QoS sont
similaires
 Doit être capable de traiter plusieurs classes de trafic de
différentes façons sans être gêné par la taille du réseau

 Signalisation « In-band »: Utilisation d’étiquettes


dans l’en-tête de chaque paquet (champ DS)
S. Guemara El Fatmi 123
Diff Serv -2-
 2 particularités:
 Place les fonctionnalités simples au cœur du
réseau et celles plus complexes aux
extrémités.
 Repose sur une définition flexible des
classes de service en fournissant des
éléments fonctionnels nécessaires à la
fourniture de classes de service

S. Guemara El Fatmi 124


Diff Serv : Architecture et
fonctionnement -1-
 Le réseau est organisé en domaines
 Un domaine est formé par des nœuds
(extrêmes, internes) dont les ressources
sont gérées de façon commune, ces
nœuds offrent un même traitement à un
même trafic qui les traverse
 Traitement caractérisé par le ‘ Per Hop
Behavior ’(PHB)
S. Guemara El Fatmi 125
Diff Serv : Architecture
Routeur d'Entrée et fonctionnement -2-
 vérifie la conformité
 ajoute une étiquette

Utilisateur Routeurs du Backbone

 choisissent une file de sortie en


établit la classe de service
fonction de la classe du paquet
peut contrôler le débit de
 font du Rejet sélectif en fonction
transmission pour assurer la
de la priorité
QoS du flux.
S. Guemara El Fatmi 126
Diff Serv: Architecture et
fonctionnement -3-
 Nœuds extrêmes:
 Nœuds de bord du domaine, permettent de
séparer un domaine des autres.
 Constituent les nœuds d’entrée/sortie du
domaine.
 Marquent les paquets entrants avec le
PHB associé

S. Guemara El Fatmi 127


Diff Serv: Architecture et
fonctionnement -4-
 Nœuds internes:
 Appartiennent au même domaine
 Connectés soit à des nœuds internes, soit à
des nœuds extrêmes du domaine
 Agrègent les flux ayant reçu le même
marquage et acheminent ces flux agrégés
selon le traitement défini par le PHB associé
au marquage de l’agrégat.

S. Guemara El Fatmi 128


Classification et
conditionnement du trafic
 Dans Diff Serv, le paquet est marqué (ToS
pour IPv4 et TCS pour IPv6)
 Ce marquage se fait au niveau des nœuds
extrêmes du domaine et selon la valeur
d’un ou plusieurs champs de l’entête
 Ce marquage fait aussi intervenir le
contrat de trafic: un paquet peut être
acheminé, jeté, retardé ou marqués
S. Guemara El Fatmi 129
Per Hop Behavior -1-
 Définition du PHB (RFC2475):
‘ description du traitement de transmission
appliqué par un nœud DS à un agrégat de
trafic DS ’
 PHB => définition de classes de trafic et
de services associés en termes de
ressources, de priorité relatives par
rapport à un autre PHB ou de propriété
relatives au trafic (délai, taux d’erreur,..)
S. Guemara El Fatmi 130
Per Hop Behavior -2-
 2 PHB ont été normalisés:
 EF-PHB ( Expected Forwarding): un débit
minimum doit être garanti pour le trafic
 AF-PHB (Assured Forwarding): garantit la
plus grande probabilité de transmission fiable
pour le trafic respectant le profil négocié alors
que le trafic en excès est marqué et transmis
avec une priorité moindre.

S. Guemara El Fatmi 131


Expedited Forwarding (EF)
 le routeur assure une émission à bas délai avec gigue faible (file
prioritaire)
 les flux utilisant ce comportement ne doivent pas subir des
pertes.
 condition: rateinput <= rateoutput
 un contrôle d’accès est nécessaire pour faire respecter la
condition.
 DHCP = 101 110
 Dédié aux flux temps réel, interactifs, trafics de mission critique
 Exemple : Service Premium
 SLA spécifie le débit crête

 Le client se doit de ne pas excéder le débit en question

 Le routeur d’entrée ne laisse passer que des paquets


conformes (shape, discard)
 Pour garantir l’absence de perte, il faut une coordination
entre domaines (Bandwidth brokers)
S. Guemara El Fatmi 132
Assured Forwarding (AF)
 L'utilisateur choisit une des 4 classes AF pour chaque flux.
(tous les paquets d’un même flux appartiennent à la même
classe)
 Chaque classe obtient une quantité différente de ressources
dans les routeurs du backbone.
 A l’intérieur de chaque classe, un algorithme de rejet sélectif
différencie entre 3 niveaux de priorité (vert, orange, rouge).
 En cas de congestion dans une des classes AF, les paquets
de basse priorité sont rejetés en premier.

Niveau de AF1(001) AF2(010) AF3(011) AF4(100)


priorité
faible 001010 010010 011010 100010
moyen 001100 010100 011100 100100
élevé 001110 010110 011110 100110

S. Guemara El Fatmi 133


Assured Forwarding (AF)
 Exemple : Service Olympique
 L’utilisateur définit pour chaque flux:
 la classe AF à utiliser (or, argent, bronze)

 le profil du flux (paramètres token-bucket)

 A l’entrée du réseau, une étiquette est ajoutée à


chaque paquet qui reflète:
 La classe AF pour le flux

 une priorité calculée par le routeur d’entrée en


fonction du respect du profil accordé.
 La différenciation entre flux est atteinte grâce à une
attribution différente des priorités en fonction du profil.

S. Guemara El Fatmi 134


Comparaison des services
 Avantages de l’Assured Forwarding
 peut offrir une meilleur différenciation (class+prio)
 le marquage à l’entrée du réseau est une
opération moins coûteuse que le shaping.
 il ne demande pas une coordination entre
domaines.
 une facturation simple peut être utilisée.

 Inconvénients de l’Assured Forwarding


 la qualité offerte dépend énormément du niveau
d’agrégation et de la présence de flux
concurrents.
 Il n’existe aucune assurance de délai.
 Il y a beaucoup de problèmes à régler!

S. Guemara El Fatmi 135


Comment mettre en œuvre ces
services ?
 Bien comprendre les caractéristiques et les besoins
des applications
 Déterminer les moyens d’évaluation réelles de la
performance et de la QoS
 Connaître les différents environnements réseaux et
leurs capacités
 Définir le nombre de files (classes de trafics) par
interface et comment assigner les trafics à ces files
 Définir les trafics à agréger?
 Choisir le type de gestion de chaque file ?
 Choisir le type d’ordonnancement des files ?
 …
S. Guemara El Fatmi 136
Mécanismes de contrôle,
marquage et lissage de trafic
 Comment prévenir la congestion ?
 Congestion peut être provoquée par l’irrégularité du trafic
 Contrôler le débit et la taille des rafales
 Contrat de service (entre la source et le réseau)
 Source : description de trafic
 Réseau : garantie de la QoS si le réseau se conforme au
contrat
 Si le trafic n’est pas conforme : 3 comportements du réseau
 Rejet

 Marquage

 Lissage

S. Guemara El Fatmi 137


Seau troué (Leaky Bucket) -1-
 Cas où: l’E émet à un débit variable qui oscille de
part et d’autre du débit D accepté par le réseau
(lequel est constant)
 LB: artifice qui permet de profiter des moments où
l’user génère un débit < D pour résorber une partie
du trafic en excès (passés ou à venir). Une limite aux
excès est fixée.
 Utilisé dans ATM : sert à mesurer la conformité de C
paramètres
µ

S. Guemara El Fatmi 138


Seau troué (Leaky Bucket) -2-
 Tampon de taille limitée avec un taux de sortie constant
 µ , si le tampon n’est pas vide
 0 , sinon.
 Si débordement, paquet est dit non
conforme : rejet ou marquage
 Inconvénient : utilisation inefficace du réseau
s’il n’est pas chargé

S. Guemara El Fatmi 139


Techniques de Files
d’attente
 Mécanismes d’ordonnancement :
définir l’ordre de transmission des
paquets

 Techniques de rejet ou de gestion


de file d’attente : définir le paquet à
rejeter en cas de débordement de
file
S. Guemara El Fatmi 140
FIFO - PAPS
 Premier paquet arrivé, premier servi (le classement dans la FA
se fait selon l’ordre d’arrivée des paquets)
 Si file pleine (on suppose que la FA admet une taille max.),
derniers paquets arrivés sont rejetés (Tail Drop)
 Av: Simple à implémenter
 Inconv: Pas de distinction entre les flux
 Flots TCP peuvent subir l’influence des autres flots (UDP)
 Flots temps réel (multimédia) peuvent subir des retards à
cause de files d’attente longues

Techniques basées sur la distinction entre flux et les


Priorités (il n’est plus nécessaire d’arriver le premier pour
passer le premier)

S. Guemara El Fatmi 141


File avec priorités : PQ
 Plusieurs files de priorités différentes
 Sources ou nœuds de frontière marquent leurs paquets avec une
priorité (champ TOS de IP, ou champ DS)
 Paquets de même classe servis en FIFO
 Après le service de tous les paquets prioritaires, on sert les moins
prioritaires
 Inconvénients
 Risque de famine
 Rejet des paquets moins prioritaires à cause du débordement de
leur file
 Problème
 Comment empêcher que toutes les sources envoient des paquets
de priorité maximale ?
 Limiter la quantité de trafic pour chaque priorité par un système de quota (la
source n’intervient pas sur la priorité du trafic généré mais le réseau peut stopper
momentanément un tel trafic)!
 Définir des coûts progressifs selon les priorités (il revient à la source de réviser la
classe demandée)
S. Guemara El Fatmi 142
File équitable (Fair Queueing, FQ)
 Chaque flux disposera d’une part équitable de ressources
 Les paquets de chaque flux se trouvent dans une file différente
 Les files sont servies paquet par paquet en round robin
 Avantages
 Différentiation entre les sources
 Un trafic en rafale ne pénalise pas les autres flux
 Inconvénients
 L’équité est définie en nombre de paquets et non en quantité
de données
 Flux dont la taille de paquet est plus grande aura plus de
bande passante
 Un flux qui a raté son tour doit attendre le prochain cycle
(pénalisant pour un trafic temps réel)
 Pas adapté dans le cas d’un grand nombre de flux (ne doit
pas être implémenté dans un routeur du cœur du réseau)
S. Guemara El Fatmi 143
Weighted Round Robin
ou class based Queueing (CBQ)
 Groupe les flux dans un nombre limité de classes
 Partage la bande passante entre les applications selon leurs
besoins
 La classe la moins prioritaire aura un minimum de bande
passante
 Au minimum un paquet est enlevé de chaque file durant
chaque cycle de service
 WRR évite de bloquer totalement une application
 WRR offre un mécanisme efficace pour implémenter les services
différenciés pour des agrégats de flux (DiffServ)
 WRR offre le meilleur pourcentage de BP aux différentes classes
si la taille moyenne de leurs paquets est connue à l’avance
 Nécessite une configuration
 Non adapté pour des réseaux où les conditions de trafic sont très
évolutives
S. Guemara El Fatmi 144
Exemple d’utilisation de CBQ
Root (100%)

Classe1 classe2 classe3 classe4


(30%) (30%) (30%) (10%)

ftp http telnet


5% 20% 5%

S. Guemara El Fatmi 145


MPLS

S. Guemara El Fatmi 146


MultiProtocol Label Switching
MPLS -1-
 Destiné à améliorer les performances de
l’Internet actuel (intervention sur le routage
traditionnel qui constitue un goulot
d’étranglement)
 Repose sur une redéfinition du routage et de la
commutation (Commutation de labels (CL))
 CL: tracer un chemin pour un paquet IP et le
faire suivre par d’autres sans avoir à refaire les
mêmes calculs pour le routage.
S. Guemara El Fatmi 147
MPLS -2
 Deux sortes de nœuds pour un domaine
MPLS: les nœuds extrêmes (NE) et les
nœuds internes (NI)
 Les NE affectent le label au paquet
 Les NI commutent le paquet selon son
label

S. Guemara El Fatmi 148


MPLS -3-
 Le rôle d’un NE est de classer les paquets entrants en classes
d’équivalence (CE ou FEC)
 Une CE regroupe l’ens. de paquets du même flot ou non devant
recevoir un même traitement (par exemple les paquets ayant un
même préfixe de destination appartiennent à une même FEC)
 Chaque CE reçoit un label
 Les NI acheminent les paquets d ’une même classe selon la valeur
du label sur un même chemin LSP (Label Switched Path)
 La signification de label est locale
 Chaque LSR (Label Switched Router) construit sa table de
correspondance
 Un protocole de distribution de labels (LDP) permet aux LSRs
adjacents d’avoir une même vue d’une même CE

S. Guemara El Fatmi 149


Label Distribution Protocol
Possibilité d’utiliser 2 méthodes:
Distribution des labels en aval Distribution des labels en am
(Sur demande)

•LSR1 et LSR2 sont adjacents


•Chaque LSR affecte un label à chaque
•LSR2 découvre un « next hop » pour FEC
une FEC particulière
•LSRs en amont demandent des
•LSR2 génère un label associé à cette
associations (label,FEC) à ses voisins
classe
•LSRs en aval distribuent les associations
•LSR2 communique l ’association à LSR1
sur demande.
•LSR1 insère l’association dans sa table

Autres protocoles de distribution de labels : OSPF, BGP, RSVP-TE, etc.


S. Guemara El Fatmi 150
LSP: LABEL SWITCHED PATH
Intf Label Dest Intf Label Intf Label Dest Intf
In In Out Out In In Out
I3 5 47.1 I1 4 I3 4 47.1 I1
Intf Dest Intf Label
IP 47.1.1.1
1 47.1
In Out Out
I3
I3 47.1 I1 5 I3
I1
I1 I2
I1 I2
47.3 I3 47.2

IP 47.1.1.1 I2

•Paquets appartenant à une même FEC suivent le même LSP


•LSP: chemins unidirectionnels, constitués d’une suite de labels
S. Guemara El Fatmi 151
Apports de MPLS
 Né pour fournir des services rapides adaptés à la
croissance exponentielle d’Internet
 Intérêt: partitionnement des fonctionnalités:
 seuls les NE effectuent le traitement traditionnel. De
plus ce traitement ne concernent que les
représentants d’une classe d’équivalence.
 les NI se contentent d’une commutation de labels
 MPLS améliore les services offerts, augmente la
scalabilité du réseau et minimise l’overhead dû au
routage.

S. Guemara El Fatmi 152


Applications de MPLS
 Un acheminement rapide

 Ingénierie de trafic
 Équilibragede charge
 Reroutage rapide

 Mise en place de VPN : création de


LSPs pour assurer la connectivité des
différents sites (tunneling)

S. Guemara El Fatmi 153


Interopérabilité des différents
modèles : IntServ & DiffServ
Source path site Client
Ignore la signalisation RSVP
path

ISP ISP
Contrôle d’admission
DiffServ

Core network

S. Guemara El Fatmi 154


Interopérabilité des différents
modèles
 MPLS pour RSVP (IntServ)
 Assignation de labels selon les objets
FlowSpec
 Un ensemble de flux RSVP seront
assignés un même label

 MPLS pour DiffServ


 Associer
à chaque classe DiffServ, un
LSP-MPLS distinct

S. Guemara El Fatmi 155


Conclusion
Support de RSVP Transparent à RSVP Support de RSVP

Source site
Correspondance d’un
Service DiffServ à un Traitement par flux
LSP-MPLS
Traitement par flux

ISP National ISP National


DiffServ DiffServ
Traitement par agrégat

Correspondance d’un
Service IntServ à un Core network Retire le label MPLS
service DiffServ
International

MPLS
S. Guemara El Fatmi 156

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