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DE LINSTITUT TECHNIQUE DU BATIMENT. Ne 423 - MARS-AVRIL 1984 ET DES TRAVAUX PUBLICS SERIE : SOLS ET FONDATIONS 187 ETUDE DU FLAMBEMENT DE PIEUX PARTIELLEMENT IMMERGES dans un milieu offrant latéralement une réaction élastique pure par Pierre SOUCHE Ingénleur des Travaux Publics de l'Etat Département des Ouvrages d'Art du SETRA (actuellement en poste au SCARIF) INSTITUT TECHNIQUE DU BATIMENT ET DES TRAVAUX PUBLICS ISSN 90202568 Ce que vous trouverez dans ce fascict ETUDE DU FLAMBEMENT DE PIEUX PARTIELLEMENT IMMERGES DANS UN MILIEUX OFFRANT LATERALEMENT UNE REACTION ELASTIQUE PURE On présente une application de la théorie du flambement eulérien (comportement perfaitement élastique des matériaux) au cas de pieux trés élancés, immergés partis i Tement ou non, dans un milieu opposant latéralement une réaction élastique pure. | La modélisation proposée semble blen convenir en particulier au cas de micro- jeux constitués de tubes métalliques, tant que l'on fait travailler de ceux-ci dans son domaine élastique. Deux conditions distinctes ont 66 envisagées en pointe et quatre en téte, ce qui 2 conduit & présenter les résultats sous la forme de huit abaques aux paramétres adimensionnels ; on a eu recours & un graphe semi-logarithmique. Des exemples d'utilisation de ces absques sont donnés de fagon a illustrer la de la méthode et sa relative précision ; on montre au passage qui 8 peuvent résoudre les cas ou le sol est cont | plusieurs couches ayant des modules de réaction différents. { ETUDE DU FLAMBEMENT DE PIEUX PARTIELLEMENT IMMERGES dans un milieu offrant latéralement une réaction élastique pure par Plerre SOUCHE 1. HYPOTHESE DE L'ETUDE ET PRINCIPALES CONCLUSIONS Ut de plus en plus courant davoir 4 estimer Ia force théorique de flambement de_pieux slavencot anes (mein Rotamment) cums det dents de aug vrtaes impeiey st traverant des millewx de faiblen caracterisiques,voie meme totalemeat degeris sur ene faction is fear hauteur (probleme pouvant dire le & csiii d'un affoullement). étude présenée ici est celle du flambementeulérien detelles structures idélisées& Vextréme : 1 le piew est consideré comme une poutte dinertie constant ‘mmergée, de sa pointe jusqu’s ng cot ul peat Ere poe qulcongue, dans un miley dont aft ivi ides déplacements latécux de fa poutre ext equivalent & celal dune infinite Cappuis eastiques de cadeut Pusan in econ pour eters ce malew ext upper xt iss pens 2) la modélisation adoptée ne prend pas en compte de dissipation de effort normal le tong de ta partie immergée du pies gor frttement lateral (eu egerd aux carsctsoniques,ecamigues suprises tl dae lau of tr parolien fe ad st ca horon fur logue! Wappule le piow on pounte qui cat cone exsreer itegraement Uetfor normal Spon a cele qut eter ou let? 5) es cas 08 le piew est libre de se déplacer Iatéraloment en pointe sont pas &i envisagés parce-quils sont incomparibles avec Miypothtae precedente et Guiles tes improbable quan isu fotant pause pen per fatiberee Etant donné la nature du probltme a résoudre, il a étS possible de présenter les résultats sous forme d'abaques aux paramétres ‘adimensionnels. Sur ces représentations graphiques, on observers sans peine que V'on retrouve dans des cas limites des résultats déja connus, & savoir * lorsque toute réaction élastique a disparu autour du pieu de la part du milieu environnant, ‘ott au contraire lorsque cette réaction se caractérise par une raideur infinie, on retrouve les valeurs classiques des forces critiques d’Euler ; * lorsque lintégralité da pieu est immergée dans un milieu offrant une réaction élastique pure, Gr sarcuve lex tenifa dns par Me Mandel dann tice es Analy des Bote Chaussées, et qui constinie la référence théorique & inquelle il est jusqu‘ici fait le plus lunanimement recours (« Flambage au sein d'un milieu élastique », Annales dee Ponts et Chaussées, 1936, 2* semestre, pp. 295-535). Crest disilleurs la raison pour laquelle il est utile d’nsister sur le fait que les résultats résentés ici demandent autant de_prudence dans leur exploitation que les résultats des dites théories ‘exigeaient, puisqu'ls n’en sont, en fait, qu’une extension @ un champ de cas de figure plus vaste. Ils appeltent donc les mémes commentaires sur ‘importance de Vinfluence des conditions aux extrémités et notamment en téte. On s'apergoit en effet que si la condition en pointe est, dans la plupart des cas, « masquée » par la présence de Vhorizon élastique, il n’en va pes de méme pour la condition en téte qui a une tres grande influence sur ln valeur de Veffort critique de flambement, dis lors qui y a dégamisage, C'est a raison pour laquelle quatre configurations dstinces ont éié envisages en tie, de fogon 8 couvrit le mieux possible les cas susceptibles de se présenter dans la réalité. La definition de ces quatre ‘configurations-ypes résulte du croisement deux & deux des modalités les plus extremes (liberté ou bien blocage totaux) qui peuvent caractériser d'une part le déplacement horizontal du picu en téte rf 8 N42 MARS-AVAIL 1984 ct, d'autre part, sa rotation en téte. On veilera particulitrement & retenic la modalité Ia plus adaptée A'chaque cas traité : le blocage total visdvis des déplacements horizontaux en téte notamment est 3 envisager que dans les cas od Ia structure portée est effectivement bloquée (solidarisation 3 un point fixe. picux inclings, ete.) ; quant au blocege vis-ivis de la rotation en téte, il nest & envisager Que lorsque tee dispositions constructives adoptées sont de nature a assurer effectivement un Geastrement parfait (recouvrements suffisants d’armarures. connecteurs, frettes, etc.) dans une zone de la structure portée qui ne soit pas susceptible de tourner. En tout état de cause, il n'est pas dans l'objet de la présente étude de statuer sur le probleme de la sécurité vis--vis du flambement de telles structures. Ce n'est que de la confrontation de ces résultats théoriques avec des essais réels que pourra résulter une doctrine dans ce domaine. Cependant, dans le cas par exemple d'un micropieu constitué d'un tube métallique, le minimum qui puisse are requis av titte de la sécurité est contenu dans les prescriptions du fascicle 61 (titre V) du CCTG, en negligeant la participation des coulis ow mortiers mis en cuvre & Vntéricur ou & l'extérieur du tube, comme le préconise Particle 7.24 du DTU 15-2 (sous réserve bien sir que V'évaluation des actions et des sollictations qui en découlent, se situe dans le méme cadre réglementaire), L’attention est attiée sur fe fait quill sagit d'un minimum de prescriptions puisque rien n'est requis au titre des aléas de la jon du sol A la résistance au flambement. 2. MISE EN EQUATIONS On appelle milieu I, un milieu laissant totalement libre une poutre dont Hélastcité est carac- rife par son produit EI (E module "Young, I inertie dela poutre) et qui est soumise 2 un effore normal On appelle milieu If, un milieu opposant & une poutre du méme type que la précédente, une séaction latte proporionnele Aun ceplacement perpendicular a fbre eoyenne. de Ia poutre. Ta «raideur > de cette réaction est notée K (égale, dans le cas d'un sol, au produit d'un module de réaction k par le maitre-couple par unité de longucur de la poutre noté'@ : K = kD). ‘On considére une poutre teaversant successivement les milieux { et If (fig. 1) avec des conditions a ses extrémitée qui sont pour Tinstant quelconques (on aura, dans Ia suite de cette étude, indifté remment recours au vocable « poutre » ou « pieu » pour la désigner). Equations spécifiques au milieu ‘On écrit l'équilibre d’un trongon de longueur dz de la poutre dans le miliew II (fig. 2) 24. milieu T mitleu Fig. 1. Fig. 2 sts tt ronvarions tar Léquilibre des moments permet d'éerire, en z+ dz : az dM = —Ndy + Tdz Ky soit en s'arrétant au 1* ordre = re des efforts projetés sur Uhorizontale permet d'écrire = at = —Kydz En combinani ces deux relations, on obtient eM | “at = Nog ky La théorie de Vtastcié permet déerite + { ae | Mae 3 doi il vient = wy Ny El ay +N gr + Ky Liew I N K On pore 2! = a changement de variable Z = = 4/ yn pose Vie effectue le changement de variable Z Et Fy Lgquation devient alors : oO ey » ES 8 Bh ay —0 win roti 222 2 po, yi taty® yao Liéquation caractéristique associée A cette équation différentielle homogene est : AL@Re1=0 era geal To Po Tur les racines complenes de cette équation dont Ja solution & la forme générale suivante : mutt) = Scat oh 6 tom note ecmplen, Uhr an uot. Cpy, gg oe Saale ar retrial A Sc STF Yin (Z) = Ang fy (2) + Bu fe (QD + Cur fy(D + Dy he D ot Avy Bro, Cy Dr sont des constantes réelles et j,(Z) une fonction rélle de Z contenant 2 comme paramétre Lex conditions aux limites en pointe peuvent sci (en notant Z,= 25, ©) : + selon que Ia pointe est articulée : yu (2) = 0 [ecap alelce eta gles + ou selon que la pointe est encastre : yn) =0 yn? (2) = 0 ce qui conduit, dans tous les cas, au systéme de deux équations linéaires suivants: Om Ay My + By My + Cy My + Dy My | Oran Tete s Gin by ou qual que soit i, My = f(Z) et Ni= fi @_)\ lorsque 1a pointe est encastrée Nef Z lorsque In pointe est articulée ferent, Seminar les fonctions f,(Z) i faut 2 prisent ditinguer deux cas, elon que = est inférieur ou supérieur & 2, | 211. Cas ob a8<2 Les quatre racines complexes de I’équation caractéristique sont : | nee, on pees yam | “1 Nr 423 MARS-AVAIL 1966 —_—_———— ino = V2 avec cos 8 = et sing= “242 2 7 En posant X = Zcos@ et Yu = Cee + CreKen” + Cyete + Cert er La pattie réelle de cette solution est : Yn = Ay ch X sin ¥ + Byysh Xcos ¥ + Cy shXsin ¥ + Dych Xcos Y Zsin8, la forme générale de la solution devient : (On peut donc écrire en identifiant 1 (Z) = ch (Zc0s 8) sin Z sin 8) fy (Z) = 8h (Z.cos 6) cos (Z sin) fy(@) = sh Z cos ®) sin (Z sin ®) fo (Z) = ch (Z c0s 6) sin Z sin 6) ‘On peut encore remarquer que A? Z) = e088 f(Z) + sin f4(Z) AY Z) = 088 f,Z)—sind sD Ki (Z) = €080 fx (Z) + sin 8 f(Z) H® Z) = c088 fy (Z)—sin ®f,(Z) NO CZ) = 20828 (Z) + sn.20 (2) A® GZ) = 60828 f, (2) —sin 28 fy Z) A (Z) = 60820 fy(Z) + sin20 4,2) 12 (Z) = 008 20 f,(Z) — sin 28 f, (2) NO (Z) = 608 58 fy(Z) + sin 38 4,(Z) 1: (Z) = 008 58 44(Z)—sin 38 f, (2) A (Z) = c08 58 f,Z) + sin 56 fyZ) H® (Z) = 6085 fe Z) — sin 50h Z 212. Cas oik a> 2 Notons R=; V'équition caractéristique admet alors en R deux racines : Hava ae Var Re SES pSet ae Be Sete a+ Va 7 7 F ie Notons encore a 7 + tant un réel positif; les racine r, de Véquation caractéristique sont alors : naa: ne—ais natin 4: a On en déduit Ia forme de Ia solution générale cherchée : yn = Ancor (2) + By sin (2) + cy sin az + Dy cos 29 soit, en procédant par identification = f@ = cos (2) 1 ese (2) fu = sin az) f(D) = cos @Z) On peut encore remarquer que : he O=-tn@ 1? @=—+AD 1 D= Fro wO= 1@ A? Q=—zhD h? D=-FAw Qa ai 1? Q=—eh@ WY? Daehn @ 19 @) = —ah@) 1? @ =e D WO D2 ef 3 | | —_— 0s tt ronvarions t07 2.2. Equations spécifiques au milieu | Dans ie milieu I les équations d’équilibre jointes a celle de |"élasticité donnent Mat SY 2—NG—w thems tm, maitien I © yy Th, My sont respectivement les déplacements, effort tranchant et moment fléchissant en z= z, On opire le méme changement de variable que précédemment, soit : “TK 7 VK oti a ia tte sk Yr = Ay cos (@ Z) + B, sin (2 Z) + CZ+D, I L | solution générale de l’équation solution | mcafee | ithe Suivant les conditions en téte on dispose des équations supplémentaires suivantes (au nombre de deux) : Cas de ia tite libre = Mey =o Tay =X E13 = NRE ou encore 9%) = de la poutre en téte cos (@Z;) Ay — asin (#2) By = 0 sin (4 Z,) Ay — a coe (2 Z;) By = —a? (asin (#2) Ay + 608 (@Z,) By + Cy] Cette deraitre Squation peut tre mise sous ta forme : C; = 0. ‘Cas de In téte libre de se déplacer mais empéchée de tourner : Wi? (Z)=o | — sin (a Z,) Ay + cos (# Z,) By oO yi Z) effort tranchant 46 & la rot dott: yi Z) = ary Zy Cas de Varticulation ca ttte a u@) =o 008 (22) Ay + sin (@Z,)B, + CZ, + D, =0 O aod: ve? (Z) =0 #08 (4 Z,) Ay — a sin (@Z) By = 0 Cas de Vencastrement en tite : %Z) =O C0 608 (# Z,) Ay + sin (@ 2,) By + C,Z + Dy =0 dot ye? (Zp) =O asin (@Z) Ay + 4 008 (4 Z) B, + C, = 0 2.3. Equations & I'interface des milieux | et Il Les conditions de continuité en z = 0 permettent de compléter Je systtme d’équations linéaires dont on a besoin pour trouver les huit constantes avec lesquelles sont exprimées y; et yy, On dispose déja de quatre équations ; il reste donc & écrire les qu tions suivantes : (0) = yer (0) ye? (0) = yu (0) 4? ©) = yp? 0) ¥ © = yO NF 423 MARSAVAIL 1984 Dipres ce qui a &é vu précédemment, elles se traduisent par le systtme linéaire suivant : Ap HOF OD; + AOA + fel By + f (0 Cy + A4(O) Dy = 0 2B, —C, +0 + fi? Arr + fi 0) Bry + fs" (0) Cy + fi" () Dy = 0 BA +OFO+OF AE O An + fi? (0) By + fi? (0)Cy + HY (0) Dy =O OB EOD [i O) Ay +f? OB + fy (O) Cie + f3 () Dy =O 2.4, Résolution complate du probléme ‘On a donc intégralement constitué te systtme de huit équations & huit inconnues qui permet de déterminer la déformée du pieu en chacun des points de celulct ; cette déformée existe, est unique {et est identiquement mulie) la seule condition que le déterminant soit non nul (le systtme étant hhomogtne). Or, le phénoméne de flambement apparait présisément pour la plus petite valeur de l'effort normal N en téte qui annule le déterminant (des lors que tous les autres paramétres ont été fixés). Cette valeur notée N, est appelée «force critique de flambement eulérien » (loi de comportement lastique des matérisux). Le probléme de la recherche du flambement se résume donc a celui de Vannulation d'un 4 2) Pointe arciculée Pointe encatrée F(a om Ee emsat econ Beane) | x [ae ences 2 cosaass ssn 2 sine | 3G=05=0 2 (et H eos 2B cosa%, | #V FO (acos H sinaz— + sin cos.22,) 2 a—oen 2 snat ay Baa (asin Z cosaz + + cos 4 sinaz,) z nez.—in Beene) | 2D eon cone eed in Bosna cor Bina —asin Zeenat] | 24 [4 —2—atun B sine, —2er 2 corer] (tate encastrée) Test rappelé que at Deux cas peuvent alors se présenter : Premier cas : le déterminant a Vallure indiquée sur 1s figure 3; dans ce cas, la valeur cherchée est 18s évidemment celle noté 2. Deusidme cas : le déterminant a Vallure indiquée sur la figure 4; dans ce cas, il faut éliminer en général 1a valeur particulitre = = V2, et ne considérer que la valeur suivante qui annule D, soit : @, (le cas (*) od a, = V 2 est trés aisé a isoler par titonnement), ‘A ce stade, on peut considérer le probleme comme entidrement résolu ; il reste & présenter la rise en forme des résultats qui a été retenue, () Ainsi qu'on peut le constater au parsgraphe 2, les calculs effectués jusquici ne concernent que les cas a> V7 et a 8,0m k> 28.8 MN/m? Nt 423 MARS-AVRIL 1964 4, ABAQUES Ne € h 7 ABAQUE A. — Pointe articulée ; liberté totale en tate. 50 40 30 20 Os i 04 i 03 025) 02 o | 04 | 0 Qt o2 G3 O% O05 Q6 07 a8 O9 1 ABAQUE'A. — Pointe articulée ; liberté totale en téte. 2 C 50 40 30 20 0s 04 03 02 04 02 03 Oh 05 T Qs o7 a8 a9 sis et Fon rions 187 3 " a|> (025) ABAQUE B. — Pointe articulée; déplacement latéral: possible mais rotation bloquée en tate, Nt 429 MARS-AVAIL 1964 20 os | O4 | 02 | Of i O .Q1 o2 O3 O% 05 Q6 O7 OB a9 1 | ABAQUE C. — Pointe articulée; articulation en téte. au SOLS ET FONOATIONS 167 sO 40 30 20 Nn wR on a o2 G3 M& 05 O06 07 O8 QS 1 ABAQUE D. — Pointe articulée; encastrement en tate. s Nr 423 MARSAVAIL 1968 2 el 100 50 40 30 20 3 a a> mo CY os 04 03 (02s i 02 01 0 G1 02 O03 0% 05 06 07 08 a9 1 ABAQUE E. — Pointe encastrée ; liberté totale on tate. 6 SOLS ET FONDATIONS 147 os 04 03 02 on 0 gt o2 93 m% 05 G6 o7 OB ao 1 ABAQUE F. — Pointe encastrée; déplacement latéral possible mais rotation bloquée en téte, 7 NY 429 MARS-AVRIL 1964 © 100 50 [a8 40 30 20. [mea os } O4 | 02 Qi 02 43 0% 05 O6 O07 08 a9 ABAQUE G. — Pointe oncastrée; articulation en tate. SOLS ET FONDATIONS 187 0 Qi 02 G3 O% O05 a6 O7 OB go 1 ABAQUE H. — Pointe encastrée; encastrement en téte. 8 : 4 STUDY OF THE BUCKLING OF PARTIALLY IMMERSED PILES | IN A MEDIUM SHOWING A LATERAL AND PURE ELASTIC REACTION |The article presents an application of the Euler buckling theory (perfectly elastic behaviour of materiale) in the case of piles with high slenderness ratio. partially immersed or not, ina medium showing | a lateral and pure elastic reaction. I ‘The modelling proposed seems properly suited particularly to the | case of mictopiles made of metal tubes, as long as the constitutive steel retains elastic behaviour. ; jwa,diatnet conditions wera envisaged atthe ti. ard four atthe head. This lead to present resulta in eight charts with adimensional parameters. “A semtlogarithrle graph is used. Examples of use of these charts ara given to illustrate the i simplicity of the method and its It Is shown that the soll consists KNICKVERMALTEN. VON PFAHLEN MIT TEILWEISER SEITLICHER REIN ELASTISCHER BETTUNG Es wicd eine Anwendung der Eulerschen Knicktheoria (volistind! elestisches Materialverhaiten) auf den Fall sai schlanker Pfahle Eeschrieben, dle ganz oder tellweise in einer’ Umgebung® mit rein clastischer Bettung golagert sind. Die vorgeschlagene Modelierung. scheint insbesondere aut, den fall ‘von “Mh aus” Motalroheen anwendbar, solange. deren Stahl Im elastischan Bereich beansprucht wird Zwel Randoedingungen fir die Pfahlepitzan und vier far die Pehkopfe wurden betrachet, was zu einer Darstellung der Ergebris in Form von 8 Rechantafain bev. Nomogrameaon mit chmensionstrel Paramatern fihree dabel wurde ‘sine ‘aiblogeritumisch, graphic Darstellung gewaht Anwendungsbelapile dieser Nomogramme zeigen die Einfachhet ! pda Comin dese Mating etn rd cnet. ans lasiben Nomograim ‘ur bsung von lla. herengozogen ‘ardor KOnran, bal denen det Soden aus verschiedenen’ Lagen ft “ntarschledichen Stefigketen beste. ESTUDIO DEL PANDEO DE PILOTES PARCIALMENTE SUMERGIDOS EN'UN MEDIO QUE PRESENTA LATERALMENTE UNA REACCION ELASTICA PURA Se presenta une aplicacién de la teoria del pandeo euleriano \ {comportamiento pertactamante elastico de los materiales) ai caso de { Jos pllotes sumamente esbeltos, sumergidos ono parciaimente, en | ‘un medio que opone lateralmente una reaccién eldstica pura. | La modelizacién, propuasta parece convenit perfectamente y, sobr todo, para el cago de loe micropllotes formadas por tubes metslicas, | ‘slempre y cuando 38 hace trabajar el acero de los mismos en st campo elfstico. ‘Se han contemplado dos condiciones distintas en punta y cuatro i n cabeza, lo cual ha conducide a presentar los resultados en forma 3608 con parimetros adimensionales. Se he rocurrido para allo a un grafo serilogaritmico, So dan distintoe ejemplos de utilizaclén de dlchos sbacos con objeto de tlustrar le eenciliez del método y su precision relative. Ce pas0, se muestra que, en buen numero de casos, estos miamos abacos | armiten resolver los casos en que el suelo esté formado por variae [ capas que presentan médulos de reaccién diferentes, se lot, Cara oe, en Sepia ct altel Carin alent gc eee e'visend riot lex! personnes nt le prencipe des Insane PPeMar® PTH ‘© WM by LE BATIMENT (SARL) Eat par In SARL. LE BATINENT, #, rw PulValary, 7516 Pare NOUVELLES PRESSES OU CENTRE. ETO LIMOGES - Dépoe isgal : 2 inestr {964 — Commission Partie om 59.48) ‘an TRIP, Us Olretgor : 8, KRAMER |

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