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Maladie, invalidité, retraite…
Quelles sont les attentes des dirigeants de TPE ?
Connaissance de leurs droits rattachés au régime obligatoire, perception de la qualité de leur couverture de base, souscription de contrats complémentaires, demande de services supplémentaires…
Une enquête inédite de la FCGA passe en revue les attentes des petites entreprises en matière de protection sociale.
Titre original
Observatoire de la petite entreprise n° 63 FCGA - Banque Populaire
Maladie, invalidité, retraite…
Quelles sont les attentes des dirigeants de TPE ?
Connaissance de leurs droits rattachés au régime obligatoire, perception de la qualité de leur couverture de base, souscription de contrats complémentaires, demande de services supplémentaires…
Une enquête inédite de la FCGA passe en revue les attentes des petites entreprises en matière de protection sociale.
Maladie, invalidité, retraite…
Quelles sont les attentes des dirigeants de TPE ?
Connaissance de leurs droits rattachés au régime obligatoire, perception de la qualité de leur couverture de base, souscription de contrats complémentaires, demande de services supplémentaires…
Une enquête inédite de la FCGA passe en revue les attentes des petites entreprises en matière de protection sociale.
3° Trimestre 2016
5 timestre 2036/
wn 1,4.% trimer zs
act. 2015-tept.2016/ Depuis le 1* janvier 2017, ls 25 000
wn 0,4% oe sonacept sens itn
oct. 2014-sept. 2015 débitants de tobac tron:
vent vendre que des paquets neutres
Toujous tébrle, indice c'activté des petites entre: de cigarettes. Sans graphismes agui:
prises n’ervegistre aucun mouvement de reprise au Ccheurs ri signes dines, mais avec
troiiéme timestre 2016, Si le produit intérieur brut es averlssements sorities percutants
{P18 en volume se redtesse modérément (+ 0.2%, imprimés en gros sur les emballages. 5
0165 -0.1 % au deuniéme timeste). le barométre Mesure phare de laloi Santé adoptée iB
de l'économie de proximité, hi, aecentue legére- en novembre 2015, cette banalisation 5
ment son fléchissement par ropport au ‘rimestre du paquet vise réduke lattractivité
précédent :- 1.4% (conte - 1.2% tros mois plus 10). du tobac, surtout auprés des jeunes.
Dans le méme temps, selon INSEE. les dépenses de Le gouvernement
nsommation des ménages stagnent, malgré un rnuer de 10 %, en dx ans, le taux de
\éger rebond dans les sevices (+ 0.4%, apres fumeuss en France. le nouveou dkpostsoricule autour de
et tandis quieles reculent dns les biens Pour les buralstes, dont le chitire es pincipaux: moderristion des
(oprés +0.13).Les achats de biensfabriqués reculent CFatfores envegistre une havsse de établiserents, flet de sécurté pour es
1.2% apres +0.2%), notamment ceux pour féqut 3.5 % au trosiéme timeste 2016, cette bucalstes les plus rages et house de
pement du logement [6.1 58) aprés deux imestres mesure est d'aberd vécue comme un loremise nette surla vente de tabac.
de trés Vive croissance [+ 7.3 % au premier imeste véttable casse-18te. "On va avoir une - La subvention modemisation : c'est
et + 3.4 % au deusiéme|. En revanche. la consom- muttipicotion des risques Grereurs. On une aide financiére incitatve, & hav
sque de se rerowver 8 devor
idler teur de 25 % des dépenses engagées
i pour néme dons ka moderation de 'éiabmse-
hose, Ceest une wie difficulé dans ment, dans fa kite d'un plafond de
mation almentate progresse de 0.9 % (apres 0.6%).
le temps de travail pour fave la
- f note geston cu quokcert. dclacl!10000€ su une pte de Sons
cee Girivécemenent. Poscol Monfedon, Lee de tgculé":1 Fog une
BT 2016/9 T2015 présente Ia Conéderofon des remise compensatove pour foie
buralises, € Fre
0,8% le protecole d'accord signé en Ele est destinée aux buralistes instal
novembre demier avec le gouverne- és dans les départements frontaies
ment vise justernent & compenser les et en dlificuité [dont le mon
Contraintes supplémentaites qui pésentivecisons tabac est inféieur de 5%
sr les débitants de tabac. Le texte par rapport 6 2012).
Siinsctt dans Io droite fone des flo - Lah
Contrals d'avenir précédents, tout en vente fabac : elle vse & maint
3,5% mettantl'accentsurunmellewcbioge atiractvité du métier aupres des
EAE des cides et une ing moder. fulus buo
-4,7% risation du réseau. Concretement, ment de 69 % en 2016 6 8% en 202
Info. face aux a
dy marché du taba
ROMNEY
AN
t des
AOE
use de Jo remise nette sur ka
PNT
possant progressive-KO ETT
Taux d’accroissement du chiffre d’affaires
3™ trimestre 2016 / 3 trimestre 2015
Parcs et jardins -40% —— -4,0%
ONO
Carrosserie automobile “11% 0.9%
Auto, vente et reparation 08%
Moto vente et réparation 7.6%
AR: HOTELLERIE. RESTAURATION:
Hotel-Restaurant 02% — 0,6%
Htellerie de plein aie 09%
Restauration 09%
cate 04%
PN
‘Couverture “29% 3.596
Maconnerie -3,6.%
Electrcité -3,0%
Plomberie-Chautfage-Sanitaire = 4,6 96
Platrerie-Staff-Décoration 12%
Menuiserie = 40%
Carrelage-faience -09%
Peinture batiment -3,2%
Terrassements-Travaux publics -5,2.%
PTT
Parfumerie ~2,4% 0.8%
Coiffure 09%
Esthétique 11%
ON TNTENT
Charcuterie 00%
Boulangerie Patisserie o9% = 17%
Patisserie 01%
‘Alimentation générale 03%
Fruits et Légumes 5,0%
Boucherie-Charcuterie 01%
Poissonnerie-Primeurs 3.8%
Vins, spitueu, bosons dverses 0,5 %
Cremerie -1,6.%
3™ trimestre 2016 / 3™ trimestre 2015
Librairie-papeterie-presse 17% 1%
Atiles sport, pche et chasse 3,6.%
Tabac-journaux-jeux 35%
‘Studio photographique -10,8.%
Commerce-réparation oes scooters. 2,5 %
Jouets et jeux -3,4%
TAO
Kecvoménager-TV-Hfl 21% = 3,3%
Magosins de brcolage 7.2%
Rearste “0:
Vata vere encefuioae 3.3%
toenistoie “39%
Mable “35%
Merceretingeietsine —-19% -6,5%
Vesper evans laa
Pritt porter “eae
ae ings
Reinet m es orca eae
Hovogere Bjouterie np
Pharmacie -0,4% -0,4%
Opti lunetre 238%
SERVICES:
este ree SoS
write de netyage = 48%
eats ta ops
ee one
Taxis-Ambulances 33% -0,3%
areata aC TS
Saison Laos pour les détaillants en fruits et legumes!
Ay troisiéme timestre
erregisirent fa plus
confondues : +
“alimentaire, o
16, les détaillants en fruits et legumes
housse d'activté, toutes professions
cord | Dans le commerce de détail
3c les polssonniers (+ 3.8 %. ils sont les seuls &
dans un mauvais pas
Lere ls6s dons la vente au détoll de chaus-
sures sont controntés & un effondrement de leurs ventes ou
Irolsiéme timestre 2016 :- 11,9 %. C'est, apres les professionnels
de 'omeublement (- 13,5 %). la plus forte baisse d'octivité de la
période, tous secteurs confondus. Cette mauvaise performance
Pouvoir s‘enorgueilir G'une hausse aussi franche de leurs
ventes. Portés por une demande soutenue en fruits et legumes
frois de qualité, is profitent aussi du godt renouvelé des consom-
mateurs pour les productions locales francaises.
s‘explique principalement par intensification de la. pression
concurrentielle exercée por les autres acteurs du marché sur
les détailants tracitionnels: sites de vente en ligne, magasins
dTenseignes. rayons chaussures des chaines de pr
ttre des magasins de sportdirigeants de TPE
Niveau d'information des entrepreneurs individuels, perception de la qualité de leur couverture de base,
souscription de contrats complémentaires, attentes de services supplémentaires.
Lienquéte de la FCGA
décrypte les comportements des petites entreprises en matiére de protection sociale.
Lo plupart des drigeants de petites entreprises interogés (67.2%)
esiment étre mal informés en ce qui concere leur couverture
drossutance maladie obigatoie. Une proportion importante qui
lustre le grand deficit information qui persste autour de la
auestion de la protection sociale des entrepreneus individu
Missions de l'organisme, nature des droits ouverts, mode de calcul
es cotisations, droits annexes ou encore versement des prestations
tous ces sujets demeurent flous dans esprit de la mojerté des
orisans et commergants questionnés. Qu'l s'agisse de créateurs
récemment offliés ou de drigeants rattachés depuis longtemps
au régime de protection sociale des indépendants
hesedevoat ones
eS
Aart copie | 475
Les droits liés au régime obligatoire
Niveau 9 A
Niveau 8 MIND 5
Niveou 7 SD 1.
Niveau 6 ND 1%
Neco. 5 ST 25%
Nveu 4 I 119%
Nive 3 SN 112%
Neu? (HT 45x
Niveau
La souscription d'un contrat complémentaire
La mojotité des entrepreneurs sondés déclorent avoir souscrit un
contrat complémentaire pour oméloter les garanties offertes par
le régime de base en matiére de maladie, invataité ou retraite.
Dans la plupart des cas (63.4 %}, is souhaitent d'abord bénéficier
Tune meileure couverture des fais de santé : pharrnacie, optique,
dentate... ls sont moins nombreux & penser aux conséquences
d'un arrét de travail sur le niveau de leurs revenus en cos de
motadie ou d'eccident (56,5 2). Enfin, malgré une fiscailté ovan-
tageuse, i ne sont que 56.7 % & avoir opté pour un disposi de
retraite complémentaie,
i La comparaison avec la protection des salariés
(oh os TT 5
Arrét de travail en cas
de maternité 1eeK
Arrét de travail en cas I 12.0%
accident / maladie
C'est la question des différents modes de gestion de la relation
‘avec l'orgonisme qui artive en téte des préoccupations des
crtisons et commercants questionnés. En premier lieu (30.47 5%),
Is sounaiteraient pouvo'r joindre plus facilement leur organise
Conventionné par téiéphone : temps dTattente, cisponibilté des
teléconselless, horaires d'ouverture du service... Pus d'un quart
d'entre eux (25,95 %) réclament aussi un meilleur accuell de
proximité, avec des structures locales dédiées pour y effectuer
leurs démarches, Dans une proportion similaie (24.12 %). les
digeants de TPE apprécieraient également de pouvoir accompli
leurs formalités en igne.
Lorsqu‘on leur demande sis estment que leur couverture maladie
obigatore est comparable & celle dont bénéficient les sais, las
Gigeants de pelites entreprises intermogés répondent massivement
or la négative. Pourtent, en réaité, la protection est quasiment
identique dans les deux cas. Ains, Is ne sont que 18.9 % & aifimer
ve la prise en charge d'un anét de travail pour matemité est
Comporable, que I'on soit soloié ov indépendant. s sont encore
moins nombreux (12.0 %) & penser qu'un arrét de travail en cos
GFeccident ov maladie ouvre droit aux mémes prestations. Sevie
la. question des tras de santé génére une réponse un peu plus
nuancée puisque 55.4 % d'entre eux déclarent que le niveau de
prise en charge est Equivalent entre salerés et non saloriés
Les services attendus de l'organisme conventionné
Aon et, 0%
(eon ccc) AL 726%
og teense A 545
Accel hog 2007
Accueil de proxiniré IN 2595
Formaltés en igne (I 24125LObservatoire de la Petite Entreprise (OPE) : Globalement, les
crtisans et les commercants sont-lls bien informés de leurs
droits és au régime obligatoire d'assurance maladie ? Quels
‘enselgnements tirez-vous des résultats de lenquéle FCGA sur
ce premier point ?
Bruno IONEL-MARIE : Dans leur ensemble, on constate que
les chefs d'entreprise estiment étre mal informés de leurs
hots en termes de couverture sociale obligato'e.
Un créateur d'entreprise était souvent auparavant salarié.
ll ne se souciait pas de sa protection sociale. C'est son
‘employeur qui souscrivait des contrals, souvent obligatoires,
Pour permetire a ses collaborateurs de bénéficier d'une
protection sociole compléte. Que ce soit en frais de soins,
mais aussi en prévoyance, pour faire face & un arrét de travail
suite @ une maladie ov & un accident. Le professionnel indé-
Pendant bénéfice d'une couverture de base sensiblement
équivalente & celle du salarié, moisil doit bdtir une protection
sociale complémentaire en fonction de sa situation profes:
sionnelle et personnelle. La Ram sefforce de sensibilser les
chefs d'entreprise sur leur couverture.
‘OPE : Quel est le comportement des dirigeants de TPE en
matiére de contrat complémentaire ? Quelles sont les princi-
pales raisons qui les conduisent & en souscrire un ?
Bruno LIONEL-MARIE : Les drigeants de TPE pensent, en profit,
@ leur couverture complémentaire santé, fais de soins. C'est
PoUTqUOI, ils sont tres mojoritaiement couverts & travers Ia
souscription d'un contrat complémentaire santé.
Enrevanche, la mojotité des chefs d'entreprise ne bénéficient
as de contrat prévoyance courant un arrét dactivité suite
& une maladie, un accident ou, pite, une incapacité d' exer
Cer [invaiicité} ov le décés. ls pensent plus naturelement aux
{ais engendrés parla vsite chezle médecin, a 'achat d'une
aire de lunettes ou & des soins dentaires ; mais is n'ont pos
toujours connaissance de la facon dont is sont couverls en
cas danét d' activité
Méthodologie
Bruno LIONEL-MARIE
Responsable national du développement de la Ram,
1® organisme conventionné du Régime social des indépendants
‘OPE : Comment les artisans-commercants percoivent-ils la
couverture maladie obligatoire dont bénéficient les salariés
(por rapport & leur propre situation) ? Que vous inspire cette
Perception ?
Bruno LIONEL-MARIE : Les solatiés ont une perception globaie
de leur protection sociale, tant en ce qui conceme la partie
obligatoire que la partie complémentaire. ls bénéficient
‘obligatorement d'un contrat complémentaite santé sousert
par leur employeur et, souvent, d'un contrat prévoyance en
cas damét de travail invalidté et décés. AUS il est frequent
dentendie que les solaiés bénéficient d'une meileure couver-
ture que les indépendant, alors que la couverture de base est
‘quasiment identique en ce qui conceme la maladie tant en
prestations en espéces au'en nature. Aussi le chef d'entreprise
‘estime fs souvent qu'lla une couverture d'un niveau inférieut
‘OPE : Quels sont les principaux services qu'attendent les entre-
preneurs de proximilé de la part de Vorganisme conventionné
‘qui rembourse leurs frais de santé obligatoke ? Ces alfentes
‘ous semblent-elles correspondre & de viales priorités 7
Bruno IONEL-MARIE : A travers ces chiffres, on constate que
les chets d'entreprise recherchent, avant toutes choses, des
services leur permettant de simpler et de facilter la gestion
‘quotidienne de leur assurance maladie. travers, essentiel
lement, la possibilté d'échanger avec leur organisme
conventionné que ce soit par téléphone, en face & face, ou
‘au ravers de services en igne. Pour répondire & ces attentes,
la Ram propose depuis de nombreuses années un accvell
éléphonique du lundi au vendredi de 8h & 19h et également
le samedi matin de 8h30 6 12h, A la Ram, le chef d'entreprise
bénéficie de consells en échangeant avec un téléconseller.
En paralléle, i est proposé aux assurés, via un compte en ligne,
d'accéder & leurs informations personnelles, de visualser leurs
remboursements, de faire des demandes (attestations, carte
Vitale, carte européenne d'assurance maladie, changement
de RIB... et de suivre leurs demandes en cours.
Partenariat
Co-éaiteut: FCGA 2,100 Meixonoe 75017 PARS -wwwfegatk / BCE- <0, avenue Pare Mendés France - 75201 PARS Cacox 13- RCS Pare N* 479 455 042
‘wow banquepopuloke» Directeur de a publication: vos ARNON + Diecteur de redaction: Fiéderic CHENOT » Rédactlon en che: Nose: NEGROUCHE
*Maquete: Ve design + Impression: IMPRIMERIEJULEN + Crédl photos: Nossor NEGROUCHE RAM » rage 28054 oxomolares» Péodietérimestiola
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