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π 4
kB4
4σ hν
α= = constante = Ε =
15 (h c )3 c hν
exp −1
avec k B Τ
α = 7,56. 10-15 erg / cm3.deg4
σ = 5.67.10-5 erg / sec. cm2. deg4 = 5,67. 10-8 W. m-2. °K-4
« Selon Planck la matière c’est des vibrateurs : En = n h ν »
2°) En déduire la relation de proportionnalité entre la température
Τ de la radiation et le rayon ℜ de l’univers si ( ℜ& = C te ℜ& = Η o ℜ ) ?
h = 6,624.10-34 J.s. constante de Planck
Solution :
M = σ T4
On va avant justifier par la thermodynamique classique que :
U
u(Τ ) = = α Τ 4 Joseph Stefan
V
24/3/1835 – 7/1/1893
la densité d’énergie n’est fonction que de la température et
Slovénie (Autriche)
elle est proportionnelle à la 4ième puissance de la température
en effet on a :
U = uV ⇒ En = n h ν
Quanta &
dU = u dV car isotherme Corps noir
&
C v (Τ ) ≡
du Max Karl Ernst
dΤ Ludwig Planck
23/4/1853 – 4/10/1947
Allemand
Ecole Hassania des Travaux Publics 1 Zorkani Mohammed
Cosmologie & Physique du Rayonnement Thermique de l'univers
ZORKANI Mohammed Département d’HYDRAULIQUE
On a par définition : dQ = C v V dΤ + l dV
Effet Doppler
En isotherme on a alors :
dQ = VC v dΤ + l dV Source Observateur
ν = νo
dΤ = 0 isotherme v
u or ( dU = Τ dS − p dV ) ν = ν o (1 + v c )
dW = −p dV = − dV
3 ν = ν o (1 − v c )
dU = u dV v
u 4u Nébuleuse Spirale
⇒ u dV = l dV − dV ⇒ l =
3 3
or
dQ = C v V dΤ + l dV
alors
du 4
dQ = V dΤ + u dV
dΤ 3
On en déduit alors la variation d’entropie :
dQ V dΤ du 4 u
dS = = + dV
Τ Τ dΤ 3 Τ
Le 2ièm principe exprime que dS est une différentielle totale donc :
∂ V du ∂ 4 u 1 du 4 1 du 4 u
= ⇒ = − ⇒
Corps noir ∂V Τ dΤ ∂Τ 3 Τ Τ dΤ 3 Τ dΤ 3 Τ 2
du u du dΤ
=4 ⇒ =4 ⇒
dΤ Τ u Τ
loge u = 4 loge Τ + Cte1 ⇒
u = α Τ 4 c’est la relation proposée (vérifiée expérimentalement) cqfd (1)
∂L ∂M
Rappel : df = L dx + M dy est une différentielle totale si : =
∂y ∂x
1°) Le processus est par hypothèse adiabatique donc
Τ dS = dU + p dV
U
U ⇒ dQ = T dS = dU − dV
p= 3 V
3V
comme le processus est par hypothèse adiabatique ( dQ = 0 ) alors :
U
dU − dV = 0 ⇒
3V
dU 1 dV
− =0 ⇒
U 3 V
Vo
Τ = Τo 6 Univers
V
ℜ
Or par hypothèse :
4 dV dℜ da ℜo
V = π ℜ 3 soit : =3 =3
3
6
V ℜ a ?
& 1 UA = 150.10 Km
Vide de
6 180 ⋅ 3600 4
Km Vo = π ℜo
// 3 matières
= parsec ≡ 150 ⋅ 10
π 3
ℜo
alors Τ = Τo quand ( ℜ ) augmente (T) diminue (4)
ℜ
& = Η ×ℜ
v=ℜ Complément : loi de Hubble Effet Doppler voir Ch01 de PS p58
o
Loi de Hubble :
Pente du graphe : v = vitesse radiale = ℜ
& = Η ×ℜ
64 Km/sec/Mcp o
[Η ] = 1 temps = constante de Hubble = Η (t )
Ho est nommée
ℜ = distance inter – galaxies
Η ≈ 70,1 Km/s par Mpc ± 1,3 actuelle = Η (0 )
aussi taux
d’expansion o
−1
a& ℜ
& L’âge de l’univers = Η ≈ 13,73 . 109 années
( )
Ηt ≡ = 0
×1016 m
Le « parcec », unité de distance : 1pc = 3,26 années - lumières = 3,086×
Alors les galaxies situées à plus de 4 Gpc se déplacent plus vite que la lumière bizarre ? donc
Ce n’est pas les galaxies qui s’éloignent d’une de l’autre mais c’est l’espace qui est en expansion
ρc =
(
3 × 13,73 ⋅ 10 9 × 365 × 24 × 3600 )
−2
≈ 0,95 ⋅ 10 − 26 Kg m3 (15)
Isacc
Newton
8 × 3,14 × 6,674 ⋅10 −11 4/1/1643 au 31/3/1727
Il est commode de rapporter les densités cosmologiques à la densité
critique pour former des ( Ω ). Par exemple la densité totale moyenne ρ Τ
dévissée par ρc donne : Arno Penzias & Robert Wilson (1965)
ρ
Ω Τ ≡ Τ ≈ 1,1 (16)
ρc
Corps noir
La densité de matière visible est ainsi : T ≈2,725°K
ρ
r 1 Galaxie Ω vis ≡ vis ~ 0,003 (17)
ℜ1 r r ρc λ ≈ 7,35cm
Galaxie ℜ1 − ℜ 2 d ℜ r
r la loi de Hubble
1
= Η ℜ
o 1
( )
0 r r r Royonnement du fond cosmologique : RFC
d ℜ1 − ℜ 2
ℜ2
( )
2 dt r r
Galaxie r ⇒ = Η o ℜ1 − ℜ 2
d ℜ2 r dt
= Η oℜ 2
dt
toute galaxie peut être choisie comme centre de l’univers.
Les modèles évoquent l’existence de matière noire sous une forme qui
n’a eu que des interactions faibles depuis l’époque où Τ était de l’ordre
du ΜeV . Cette matière est désignée par «matière noire froide». Dans la
littérature anglaise elle est désignée par CDM «Cold Dark Matter» les
particules qui constituent cette matière noire froide sont nommées des
«wimps» (weakly interaction massive particules). Noire ↔ invisible
La densité actuelle de CDM est estimée être de l’ordre :
Plus de 96% de la matière de l’univers est invisible
ρ CDM ~ 0,3 (18) (noir) dont la structure est non atomique.
On pense que la matière noire constitue la majeure partie de la masse
des halos galactiques et des amas de galaxies. On estime que la masse
des wimps doit être comprise entre 10 GeV et 10 TeV (un autre candidat
constituant la matière noire sont «les trous noirs»).
W.m-2.sr-1.Hz-1 10 1 0,1 Longueur d’onde
10-17 (cm)
λ max. T # 0,2898 cm .0K
10-18
10-19
Corps noir
10-20 à 2,73°K
10-21 Fréquence
(GHz)
10-22
1 10 100 1000
Spectre observé, par satellites, du rayonnement cosmique
CBR (Cosmic Background Radiation) quanta
Rappel :
L’énergie quantifiée moyenne d’un photon est :
hν hν
Ε= (19) quand 〈〈 1 alors ( Ε = k Τ )
hν kΤ
exp − 1 Galaxie est un amas
kΤ d’étoiles, de gaz et de
matière noire
La densité d’énergie du corps noir est : loi de Planck
Structure spirale
du 1 dU 8 π h ν 3 1 d’une galaxie
uν = = = (20)
dν V dν c 3
hν Emiision
exp − 1
kΤ
Absorption
e-
ou bien noyau
du 1 dU 8πhc 1
uλ = = = (21)
dλ V d λ λ exp
5 hc e-
−1
kλT Matière atomique
Le maximum du spectre se trouve à : h ν ij = Ε i − Ε j
Transition : i → j
d uν ν k
= 0 ⇒ max ≈ 2,82 B position du maximum du spectre (22)
dν Τ h
Constante de Boltzmann :
kB = R/Na=(1,380 44 + 0,000 07) 10-16erg.deg-1
= (8,616 7 + 0,000 4 )10-5 eV.deg-1
Constante de Stefan - Bolzmann :
σ = (π2/60) (k4/ h 3 c2)
= 5,67. 10-8 W. m-2. °K-4
Constante de Planck :
ћ = h/2π = (1,054 43 + 0,000 04) 10-27erg.s = (6,054592 + 0,000008 )10-34 Js
soit
d uλ
= 0 ⇒ λ max. T = constante # 2898 µ .0K # 0,2898 cm .0K (23)
dλ
La découverte la plus surprenante est que l’univers semble être dominé
par une «énergie du vide» ou encore «constante cosmologique Λ» :
Λ c2 ρΛ 8 π G ρΛ Λ c2
ΩΛ = ~ 0,7 car Ω Λ ≡ = (24) ⇔ ρ Λ =
3 Η 2o ρc 3 Ηo 8πG
Par définition, l’énergie du vide est une énergie qui n’est pas associée à
des particules et qui n’est pas diluée dans l’expansion de l’univers. Cela
implique que la densité d’énergie du vide est indépendante du temps. La
valeur que donne Ω Λ ~ 0,7 est : ρ V (t ) ~ 3 ⋅ 10 9 eV m3 (25)
L’existence d’une énergie du vide donnée par l’expression précédente.
En système d’unités naturelles, une densité d’énergie a la dimension de
la 4ième puissance d’une masse. Par conséquent, à la densité d’énergie
Μ4
du vide on peut lui associée une échelle de Μ : ρ V ~ (26)
(h c )3
L’évolution de l’univers: Théorie du champ ds continuum espace-temps
Il est commode de paramétriser l’expansion de l’univers par une fonction
du temps a(t ) proportionnelle à la distance entre galaxies. Cette fonction
a(t ) est appelée « paramètre d’échelle » :
a(t ) ∝ distances intergalactiques (notée aussi par ℜ pour ℜadiale)
La loi de Hubble dit que la dérivée logarithmique de a(t ) est, à l’heure
actuelle (le présent : t = t o ), égale à Η o :
a&
= Η o où t o = aujourd’hui (27)
a t = to
Le nombre de galaxies par unité de volume n gal est proportionnel à une
(distance)3 . Par conséquent, si le nombre de galaxies ne change pas au
a (t ) = a o (28) où a o ≡ a(t o )
ngal (t )
La valeur actuelle du paramètre d’échelle a o , est constante arbitraire de
dimension d’une longueur , est malle connue. C’est pour cette raison on
utilise «le paramètre d’échelle réduit â(t ) » sans dimension :
a (t )
â(t ) ≡ (29)
ao
Cependant, dans certains calculs concernant des objets de grand
redshift, on a besoin du paramètre d’échelle dimensionné. On définit
alors ce paramètre a o en utilisant la distance de Hubble dΗ = Η o−1 :
Η o−1 dΗ
ao = = (30)
1− ΩΤ 1− ΩΤ
Notons que la distance ℜi (t ) entre nous et la galaxie i est ∝ a(t ) :
ℜ i (t ) = a(t ) ⋅ Χ i (31) P
r r Principe
= mp g M pesante = M inertielle
La distance ℜi entre nous 1 r r mp = mi
(galaxie 0) et la galaxie i est 2 ∑ Fext = mi Γ
donnée par ℜi = a(t)Xi où Xi
ℜ 1 = Χ 1a(t )
Pour comment déterminer la
ℜ 2 = Χ 2 a(t )
est indépendant du temps. température des planètes du
La quantité Xi est la système solaire on envoi le
coordonnée radiale Terre ℜ 3 = Χ 4 a (t ) lecteur à l’exercice N°12 de
«comobile» de la galaxie i . Galaxie 0 ma série de TD de physique
ℜ 3 = Χ 3 a(t ) 4 statistique
3
La constante de proportionnalité ( Χ i ) est indépendante du temps, on
l’appelle la coordonnée radiale «comobile» de la galaxie (i).
L’évolution temporelle des densités d’énergie dans l’univers s’exprime
simplement à partir du paramètre d’échelle. La densité ρ Μ (t ) associée à
des particules non – relativistes est proportionnelle au nombre volumique
de particules. Il en résulte alors que : ρ Μ = densité d’énergie de matière
3
a
ρ Μ (t ) = ρ Μ (t o ) o = ρ Μ (t o ) â − 3 (31)
a(t )
La gravitation et l’équation de Friedmann :
En absence de gravitation, la vitesse de récession des galaxies serait
constante., ce qui implique que ‘’ a && = 0 ’’. En présence des effets attractifs
de la gravitation, on s’attend à ce que l’expansion soit décélérée ( a && 〈 0 ).
On va déterminer (a && ) par la loi de Newton (matière non relativiste v 〈〈 c )
8 π G ρ a3 1
&a 2 = + cons tante (34)
3 a
où la quantité entre crochets est indépendante du temps.
Pour évaluer la quantité entre crochets on utilisera les valeurs actuelles
a& (t o ) = Η o ao et (8 π G ρ(t o ) 3 ) = Η o2 Ω Τ , on obtient :
Russe
8 π G ρ a2
a& 2 = + Η o2 ao2 (1 − Ω Τ ) (35)
3
En divisant (35) par ( a 2 ) on obtient l’équation de Friedmann :
2
a& 8 π Gρ Alexandre
− = Η 2o (1 − Ω Τ ) â − 2 (36) équation de Friedmann Friedmann
a 3 De 29/06/1888 à
Bien que (36) est applicable à un univers dominé par la matière non 16/09/1925
relativiste, cette équation de Friedmann est complètement générale pour
un univers homogène (Alexandre Friedmann est un mathématicien Russe).
L’équation (34) n’exprime que la conservation d’énergie :
T +U Εc + Εp 8 π G ρ a2
= = a& −
2
= ao2 Η o2 (1 − Ω Τ ) (37) où
mΧ 2 mΧ 2
2 2 3
1 &2 1
T = E c = énergie cinétique de la galaxie = m ℜ = m Χ 2a& 2
2 2
et
G m Μ (Χ ) 8 π G ρ a2 m Χ 2
U(Χ ) = Ep = énergie potentielle de la galaxie = − =−
Χ a(t ) 3 2
On voit que ( Ω Τ 〉 1) correspond à une énergie totale négative par galaxie
[alors que ( Ω Τ 〈 1 ) l’énergie totale ‘’ T + U ’’ est positive].
Pour déterminer la solution a(t ) de l’équation (36) de Friedmann on a
besoin de connaître l’expression explicite de ρ(t ) . Pour de la matière non
relativiste nous savons déjà, équation (31), que :
3 Η 3o − 3
ρ Μ (a ) = ρ Μ (a o ) â = Ω Μ
−3
â (38) matière non relativiste
8πG
Dans ce cas l’équation de Friedmann devient :
[ ]
2
a&
≡ Η (t ) = Η o Ω Μ â + (1 − Ω Τ ) â
−3 −2
2 2
(39) si ( Ω Τ ~ Ω Μ )
a
L’équation de Friedmann donne le taux d’expansion ( Η (t ) = a& a ) en
fonction de sa valeur actuelle Η o ; le coefficient de proportionnalité
dépend de Ω Τ , Ω Μ et du paramètre d’expansion réduit â .
Λ est constante puisque ( a && 〈 0 ) l’expansion actuelle sera suivie par une phase
cosmologique
de contraction qui s’achèvera ‘’peu être’’ par «un big crunch».
Le temps pour échanger des photons entre les deux galaxies est
( dt = dℜ c ) si bien que chaque observateur voit une température du
CBR qui décroît avec le temps selon :
dΤ
= −Η o dt
Τ
soit
Τ = Τo e − Η o (t − to ) ⇒
dΤ Τ
=− (43)
da a Pour la Dynamique du système solaire voir mon
où on a remplacé dans second membre cours d’Astronomie en physique statistique.
de (43) ‘’ Η o = a& a ’’ à t o . La solution de l’équation (43) est :
a Τ(t o )
Τ(t ) = Τ (t o ) o = (44)
a (t ) â
Il en résulte que l’univers était plus chaud qu’actuellement et que dans le
futur il sera plus froid.
Puisque la densité des photons est proportionnelle à Τ 4 , on a :
ρ ν = densité d’énergie des photons = ρ ν (a o ) â −4 (45)
On définit ainsi Ω ν (a(t )) = densité de photons à l’époque a(t ) = ρ ν ρc
n ν = (4,11 ± 0,02) ⋅ 10 8 m −3 & Ω ν (a o ) ≈ 5,06 ⋅ 10 −5 .
Remarque :
On s’attend à ce que l’énergie du vide, qui n’est pas diluée pendant
3 Η o2
l’expansion de l’univers, soit donnée par : ρ V = ρ V (a o ) = Ω Λ (46)
8πG
Si on ajoute à l’équation de Friedmann les termes sources d’énergie on
obtient l’équation de Friedmann améliorée : équation de champ
[ ]
2
a&
≡ Η (t ) = Η o Ω Μ â + Ω R â + Ω Λ + (1 − Ω Τ ) â
2 2 −3 −4 −2
(47)
a
où Ω Τ (densité Totale moyenne) est la somme des Ω respectifs, soit :
Ω Τ = Ω Μ + Ω R + Ω Λ (48)
• Ω Μ = densité de matière non relativiste
• ΩR = Ω ν (1 + 0,227 NνR (ao ) + L) = densité de matière Relativiste où
NνR (a ) = le nombre de neutrinos relativistes à l’époque a(t ) :
ρR = ρ ν (a o ) â −4 (1 + 0,227 NνR (a )) (49) densité de matière relativiste
• Ω Λ ~ 0,7 = densité de matière du vide définie par l’équation (24)
Ε(t o ) = Ε(t 1 ) 1
a Dans les spectres de beaucoup d’étoiles deux paires de raies
d’absorption prédiminent (raies K et H du sepectre de
a o potassium). Ces raies se situent vers la longueur d’onde de
c’est – à – dire 3950 Å dans un laboratoire sur terre. Dans la lumière
venant de l’espace on observe que ces raies ont une longeur
a
Ε o = Ε 1 1 (56) d’onde de 4470 Å. Soit un déplacement vers le rouge de :
ao ∆λ = 520 Å → ∆ν/ν = v/c = Ho ℛ/c car ν = c/λ où ℛ ~ Rayon de l’univers
Comme la longueur d’onde d’un photon est inversement proportionnelle
à son énergie équation (8), on obtient une formule pour le redshift :
Spectre visible
~ 0,4 µm ~ 0,8 µm
Dans tous les cas, l’univers commence par une époque de rayonnement
qui se termine à l’instant t eq et est suivie par l’époque de matière.
La fin de l’époque de matière dépend de ( Ω Τ ) et de ( Ω Λ ). Si ( Ω Τ 〉 1) et
( Ω Λ = 0 ), l’expansion atteint un maximum à :
ΩΜ
a max = a o pour ( Ω Τ 〉 1) et ( Ω Λ ~ 0 ) (58)
ΩΤ − 1
Dans ce cas, l’expansion est suivie d’une contraction et l’époque de
matière cesse avec apparition d’une nouvelle époque de rayonnement.
Si Ω Τ 〈 1 et Ω Λ ≥ 0 l’expansion se produit indéfiniment et l’époque de
matière est suivie par une époque de « courbure » lorsque l’équation de
Friedmann est dominée par (1 − Ω Τ ) , soit par l’époque du « vide » si
l’équation de Friedmann est dominée par Ω Λ . L’instant de fin de
l’époque de matière est noté t cΛ .
Pour Ω Τ 〈 1 et Ω Λ ~ 0 , l’époque de matière est suivie par l’époque de
courbure qui est caractérisée par une expansion libre :
ΩΤ
a 〉 a cΛ = a o & a ∝ t époque de courbure
1− ΩΤ
l’expansion est « libre » a ∝ t parce que la densité de matière n’est pas
suffisante pour décélérer l’univers.
Pour Ω Τ ~ 1 et Ω Λ 〉 1 l’époque de matière est suivie par l’époque du vide
qui se caractérise par une expansion exponentielle :
( )
13
Ω
â 〉 a cΛ = a o Μ & a(t ) ∝ exp Η o Ω Λ1 2 t époque du vide
ΩΛ
L’expansion a une dépendance du temps différentes dans les époques
de courbure et du vide (la formation de ces structures s’arrête à t cΛ .
Si les estimations Ω Μ ~ 0,3 et Ω Λ ~ 0,7 , sont correctes, la formation des
structures a cessé depuis â cΛ = (0,3 0,7 ) ~ 0,75 . Si ces nombres sont
13
[ ]
2
a&
≡ Η (t ) = Η o Ω Μ â + ΩR â + Ω Λ + (1 − Ω Τ ) â
2 2 −3 −4 −2
(47/)
a
donne le taux d’expansion dans le dénominateur. La dépendance du
temps des composantes de l’énergie est donnée par (38), (46) et (48).
Pendant l’époque de matière on obtient :
1
Ω Τ (a ) ~ Ω Μ (a ) ~ pour ( a eq 〈 a 〈 a cΛ ) (61)
1− ΩΤ
1+ â
ΩΜ
On voit que Ω Τ (a ) → 1 quand a → 0 . On peut le prévoir directement à
partir de l’équation de Friedmann (47/) puisque le terme de courbure
(1 − Ω Τ ) â −2 devient négligeable devant Ω Μ â −3 lorsque a → 0 .
Ecole Hassania des Travaux Publics 16 Zorkani Mohammed
Cosmologie & Physique du Rayonnement Thermique de l'univers
ZORKANI Mohammed Département d’HYDRAULIQUE
Inflation
ρ+3P<0
Confinement
3. dl = dx + dy
2 2 2
+
(xdx + ydy )
2
cette géométrie décrit
R2 − x 2 − y 2
également une sphère de rayon R : ds 2 = c 2 dt 2 − dl 2 &
R2 − y 2 R2 − x 2 xy
g xx = 2 , g xx = g xy = (69)
R − x2 − y2 R2 − x 2 − y 2 R2 − x 2 − y 2
4. ds 2 = c 2 dt 2 − dl 2 = c 2 dt 2 − dx 2 − dy 2 − dz 2 donne la
métrique ( gµν = +1,− 1,− 1,− 1) utilisée en Relativité Restreinte
(espace Minkowskien de dimension 4 « ds 2 est invariant
par les transformations de Lorentz associées aux
changement de repères Galilées» cette métrique décrit un
espace – temps plat donc sans gravitation (70).
5. Métrique de Robertson – Walker (pour sphère en expansion)
[ (
dl 2 = â 2 (t )R 2 dχ 2 + sin2 χ dθ2 + sin2 θ dφ2 )] (71)
[ (
x 2 + y 2 + z 2 + w 2 = R 2 & dl 2 = R 2 dχ 2 + sin2 χ dθ 2 + sin2 θ dφ 2 )]
ds2 = c 2dt 2 − dl2
6. Courbure spatiale : Métrique de Robertson – Walker
ds 2 = c 2 dt 2 − dl 2 = métrique en coordonnées sphériques où
Georges Lemaître dσ 2 2
Belge dl 2 = R 2 (t ) + σ 2
d Ω où dΩ = dθ + sin θ dφ
2 2 2 2
1 − k σ
2
17/7/1894 – 20/6/1966
Equations de FLRW sont : Friedmann, Lemâitre, Robertson & Walker
2
a& c2 Λ c2 8 π G
+ 2 2 − = ρ On a 2 équations
a a R 3 3 pour 3 inconnues ⇒
2
(72) nécessité d’une
&& a&
a c 2
8πG
2 + + 2 2 − Λc = − 2 P 2 équation d’état
a a a R c
r r
Interprétation Newtonienne : « gravitation : g = − ∇Φ et ∆Φ = 4πG ρ »
m
Soit une sphère homogène, de masse M et de rayon R, en expansion
GMm Principe d’équivalence : M
m &r& = − 2
r &
r& 4 πG Masse inertielle = Masse gravitationnelle
⇒ =− ρ limite non relativiste ( P 〈〈 ρ ) de FLRW
4π 3 r 3
M= r ρ r = Χ a(t ) → a && a = − 4πGρ 3 → P = ρc 2 3
3
Equation d’état obtenue par la mécanique non relativiste
2 1 + Ω Λ −1 Ω = 0,27
to = log Η o ≅ 13,9 ⋅ 10 9 ans pour Μ (91a)
3 ΩΛ ρ Ω = 0,73
Μ Λ
D’après les équations de FLRW à t o et les équations (52) et (84) le
paramètre d’accélération ( qo ) est donné par :
∑ ρi a(t ) qo 〈 0
Ω o = i Ηo
&a& 1
ρ
1
( )
c
qo = − = 1 + 3 w Ω où (91b) qo 〉 0
a Η2 to 2
o ∑ Pi
w = ∑ ρ
i
to t
i
i
t t/ R
1− β
z / O / / / / / / /
x ν /
= ν
O z (O , x , y , z , t ) x 1+ β
Système en mouvement
⊥ à la direction de propagation Effet Doppler relativiste
Effet Doppler transversal : ν = ν 1 − β
/ 2 1+ β
λ/ = λ longitudinal
1− β // à la direction de propagation
Ecole Hassania des Travaux Publics 25 Zorkani Mohammed
Cosmologie & Physique du Rayonnement Thermique de l'univers
ZORKANI Mohammed Les 2 hypothèses de la relativité restreinte Département d’HYDRAULIQUE
1°- La vitesse de la lumière, dans le vide, est la même dans les 2°- Toutes les lois de la nature sont les mêmes dans tous les SC,
SC, qui se peuvent uniformément l’un par rapport à l’autre.
rqui se meuvent uniformément l’un par rapport à l’autre.
Conséquences de la relativité restreinte : v = vitesse de translation de R /R /
r
1. Modification de la loi de composition des vitesses : v / mesurée/R/
v x/ + v
vx = 1 1
/ v
γ= = ≡ facteur de Lorentz
1+ vx 2 1 − β2 v
2
c 1−
c M
v2 r r Photon
vy 1− 2
/
Ε = hν = h ω & p = hk
vy = c transformation de vitesse en relativité restreinte (94)
v
1 + v x/ 2
c h h v2
λ= = 1− 2 ⇔ p = m v = h k
v 2 p m o v c
v z/ 1 − 2
vz = c Louis Victor De Broglie L. de Broglie (1923) : les corpuscules matériels, tout
v 15/8/1892 – 19/3/1987 comme les photons, peuvent avoir un aspect ondulatoire.
1 + v x/ 2 Français photon quitte étoile perd de l’énergie potentielle:
c
Ε hν v x = v /x + v
ν/ = ν (1 – G Me Re-1 c-2)
Qutité de mouvement du photon = p ≡ =
r r/ r c c v
v = v + v transformation galiléenne de vitesse → v y = v /y (95) ( 〈〈 1)
Si on égalise d’énergie propre gravitationnelle d’un cops à Mc2 :
c
v z = v z
/
GM /Ro ≡ Mc ⇒ Ro = longueur gravitationnelle = GM/c
2 2 2
Eclipse Solaire
Rayon
2. Contraction des longueurs et dilatation du temps : lumineux
Soit un photon de fréquence ν et d’énergie
v2 t/ ν situé à une hauteur L de la surface de la
rasant
l = l/ 1− & t= (96) hν
terre . Son énergie est :
c2 v2 Soleil
1− h ν ≅ hν + m g L ⇒
/
c2
3. Limite supérieure des vitesses :
ν ≈ ν 1+ gL c
/ 2
( ) ϕ ≈ 1,75//
ν/c2
m=hν
ϕ
c = célérité de la lumière = constante GMT Mesuré en
ν = ν1 +
/ 1917
4. Equivalence masse – énergie : E = m c 2
R c2
T
Ε o = mo c 2 (énergie au repos) (97) avec m = γ ⋅ mo = mo 1− v2 c2
mo c 2
5. Energie totale : Ε tot = γ ⋅ mo c 2 = & Ε c = Ε tot − mo c 2 (98)
1− v2 c2
Data du modèle cosmologique standard : w = P ρ c 2
p /x = γ (p x − β Ε c ), p /y = p y , p z/ = p z
Densité d’énergie Equation d’état
Ω énergie noire ≈ 0,7 w énergie noire ≈ −1
Ε = γ (Ε − p x c β )
/
Ωmatière noire ≈ 0,26 w matière noire ≈ 0
p x = γ p x + β Ε c , p y = p y , p z = p z Ωbaryons ≈ 0,04
/ / / /
w ≈0
( )
baryons
Ε=γ Ε /
+ p /x c β Ωradiation ≈ 10 − 6 w radiation ≈ 1 3
Transformation de la Qté de Mment et de l’énergie
Log(k B Τ )
Noyaux H+, Nucléons Quartzs
He++, e e+ e- leptons
Ne subissent pas
Atome H, He l’intéraction forte
Nucléosynthèse
≈ 200 MeV
Découplage ≈ 0,1 MeV
recombinaison Transition
quartz – hadrons
≈ 0,3 eV
Hadrons particules
qui ssubissent
l’intéraction forte
big bang
t t ≈ 3 ⋅ 10 ans 5 t ≈ 1 sec
t ≈ 10 sec −6
z z ≈ 1000 z ≈ 10 9
z ≈ 1011
Η = Η o (1+ z )
32
pour Einstein – de Sitter
hν
Si les photons sont suffisamment énergétiques, ils peuvent produire une
paire de particules et d’anti-particules, par exemple : Electron e − Photon
1 si i = j r r
symbole de Kronecker = δij = donc ( Τi j δki = Τk j & e j = δi j ei )
0 si i ≠ j
Τ11 Τ12 L Τ1n
[ ]
⇒ Τ 21 Τ 2 2 L Τ 2n
Τ = Τi j = en notation matricielle
M M O M
Τn Τ n L Τnn
1 2
r
les v i sont appelés composantes contravariantes du vecteur v sur la
r r r
base {ei } : v = v i ei
r
{ }
Soit une autre base ei/ de ΙΕ , on définie une base dans l’autre par :
r kr
e /j = A ji ei & ei = Bi ek/
r r r
Le vecteur ( v = v iei ) est défini par ces composante dans la base {ei } .
Son expression dans la nouvelle base ei/ sont : { }
r
r r kr r k r
( )
i Τr
v = v iei = v iBi ek/ ≡ v / k ek/ ⇒ [ v / k = v iBi ⇔ v / = B j v ]
{ } r
Les vecteurs de la nouvelle base ei/ se définissent sur l’ancienne {ei }
r
( )
par les nombres de la matrice A ji , les composantes contravariantes
r i
( ) ( )
i −1
v / k de v sur l’ancienne base se calcule par B j = A j . C’est pour
r
cela qu’on dit que les v i sont les composantes contravariantes de v .
Les composantes ( v i ) et ( v / i ) sontr différents. Ils représentent ainsi les
composantes d’un même vecteur v dans deux bases différentes.
Base duale : Le dual de E est l’espace vectotiel E* des formes linéaires sur E
{ } { }
r r r r
définissons une autre base e j ∗ = e j tel que ei ⋅ e j = δij
{}r
par définition ei est la base duale. Par convention, les vecteurs de la
r
base duale ont un indice en haut. Un vecteur ei de la base duale est
orthogonal à tous vecteurs de la base ordinaire d’indice différent et est
tel que son produit scalaire avec lui – même soit égal à 1. Il est facile de
{}
r
voir que la base duale ei est la base ordinaire {ei }.
r
Composantes
r covariantes d’un vecteur :
Soit v un vecteur de ΙΕ . Ses expressions sur la base ordinaire et sur la
r r r r
base duale sont respectivement : v = v iei & v = v iei
il faut noter que les nombres v i sont différents des v i car ce sont les
composantes d’un même vecteur sur deux bases différentes. Les v i sont
r
appelés les composantes covariantes de v :
r r r r
v ⋅ ek = v iei ⋅ ek = v iδki = v k composantes contravariantes de v
r r r r
v ⋅ ek = v iei ⋅ ek = v iδik = v k composantes covariantes de v
r
On voit que les composantes covariantesr d’un vecteur v sont les
produits scalaires du vecteur v avec les vecteursr de la base ordinaire.
De même, lesr composantes contravariantes de v sont les produits
scalaires de v avec les vecteur de la base duale. On peut écrire :
r r
(
r
)
r r r r r r
v = v iei = v iei = v ⋅ ei ei = (v ⋅ ei ) ei
formules de changement de base :
r r r r r
v = v iei = v iei = v / ie / i = v i/ e / i
On a :
r r
(
r
)
ir i r r r
( )
i r
v k/ = v ⋅ ek/ = v ⋅ A k ei = A k (v ⋅ ei ) = A k v i ⇔ v / = A k ⋅ v
i
r r
(
r
)
ir
(
i r r
) i r
v k = v ⋅ ek = v ⋅ Bk ei/ = Bk v ⋅ ei/ = Bk v i/ ⇔ v = Bk ⋅ v / ( )
i r
Remarque :r
Si la base {ei } est orthonormée, on trouve qu’elle est confondue avec la
{} r
base duale ei . On a donc :
r r
( ) ( )
i
v = v / c’est – à – dire que : A k = Bk = Ι
i
⇒
Géométrie différentielle
Tenseur métrique (on dit aussi tenseur fondamental)
Vecteur quadrivitesse & Tenseur énergie – impulsion
Soit ΙΕ un espace Euclidien. L’opérateur :
{ }
r r r r
g : X, Y ∈ ΙΕ × ΙΕ → X • Y ∈ ΙR où
r r
( X • Y ) est le produit scalaire des deux vecteurs. g est un tenseur de
second ordre. Ce tenseur est nommé tenseur métrique.
Dont les composantes de différentes variances sont :
⇒ ri r j rr
ij r r jri r i r
g = gije ⊗ e = g ei ⊗ e j = gi e ⊗ e j = g jei ⊗ e j
Calculons ces différentes composantes r r :
gij = e i ⋅ e j
r r
gij = e i ⋅ e j
r r
gi j = ei ⋅ e j = δ ij
r r
gi j = ei ⋅ e j = δ ij
( ) ( )
Notons que la matrice gij et la matrice gij sont symétriques car le
produit scalaire de deux vecteurs est symétrique.
⇒
Notons aussi que les composantes mixtes de G sont indépendantes des
r
vecteurs de la base {ei }.
r r ⇒ r
Soit un vecteur v et considérons le produit contracté w = g • v (qui est
un tenseur de premier ordre).
⇒
En utilisant les composantes mixtes de g , on calcule les composantes
r r
de w sur la base {ei } par :
w i = gi j v j = δij v j = v i (base orthonormée directe)
r r r
les vecteurs w et v ont les mêmes composantes sur la base {ei }, ils
sont donc égaux. Ainsi on a :
r ⇒ r
v = g • v dans ce cas le tenseur métrique est égal à l’identité
⇒
en utilisant les autres composantes de g , on obtient les formules de
changement de variance :
v i = gij v j
et
v i = gij v j
⇒
( )
Les composantes de gij du tenseur métrique G permettent donc de
calculer les composantes covariantes à partir de ces composantes
( )
contravariantes. Les composantes de gij font l’opération inverse.
Sous forme matricielle cela se traduit par :
[v i ] = [gij ][v j ]
[v ] = [g ][v ]
et
i ij
j
[ ] [ ]
donc les gij et gij sont inverses :
( )
⇒ r r r r −1
g = gij ei ⊗ e j = gij ei ⊗ e j
On pose :
[ ] ( )
r r ⇒
g = det gij = det gij ei ⊗ e j ièr
c’est le 1 invariant de g
et on a aussi :
[ ] r
( r
det gij = det gij ei ⊗ e j =
1
g
)
Le tenseur métrique, sert par définition, à calculer le produit scalaire de
deux vecteurs. Les différentes manières d’écrire un produit scalaire sont
r r r ⇒ r
X • Y = X • g • Y = gij X i Y j = gij X i Yj = X i Yi = X i Y i
Le tenseur d’orientation de ΙΕ 3 est un tenseur d’ordre 3: déterminant
{ } ( ) ( )
⇒ r r r r r r r r r
Ε : X, Y, Z ∈ ΙΕ × ΙΕ × ΙΕ → X, Y, Z = X • Y ∧ Z ∈ ΙR
ce n’est que le produit – mixte (le déterminant) des 3 vecteurs.
On définie alors : signature
⇒
εijk = composantes covariantes de Ε = er i • er j ∧ er k ( )
d’après les propriétés du produit – mixte :
⇒ r r r
pour déterminer ε il suffit de calculer = ε123 = e1 • (e 2 ∧ e 3 )
r r r
d’après la définition de la base duale (e 2 ∧ e 3 ) est colinéaire à e1. De
r
plus, la base {ei } étant directe, ils sont dans le même sens. Donc pour
r r
caractériser complètement (e 2 ∧ e 3 ) il suffit de calculer sont module :
r r 2 r r r r
e 2 ∧ e 3 = (e 2 ∧ e 3 ) • (e 2 ∧ e 3 )
r r r r
= [(e 2 ∧ e3 ) ∧ e 2 ] • e3
r r r r r r r
= [(e 2 • e 2 ) e3 − (e 2 • e 3 ) e 2 ] • e 3
r r r
= (g22 e 3 − g23 e 2 ) • e3
= (g22 g33 − g23 g23 )
donc
r
r r e1
e 2 ∧ e 3 = g22 g33 − g23 g23 r
e1 r 2
car g11 = e1
g22 g33 − g23 g23 r 1
= e
11
g
or on a :
(g ) = (g )
ij
ij
−1
et donc en particulier :
g22 g33 − g23 g32
g11 =
g
Il reste donc
r r
ε123 = g e1 • e1 ⇒
ε123 = g
on démontre qu’on a de même pour les composantes contravariantes :
ε123 = 1
g
On fait le choix d’un système de coordonnées, et on introduit une base
→
r ∂ OM →
naturelle : ei = = Μ , i ‘’base naturelle’’
∂ xi
Cette base naturelle varie en général avec le point Μ . Comment varie
cette base naturelle lorsque Μ varie ?
Pour les dérivées de la base naturelle on a :
r
r ∂ eα µ r
e α, β = β
= Γαβ e µ l’objet abstrait Γkij est nommé connexion
∂x
r µ r
d e α = Γαβ dx β eµ toute quantité qui verifie cette transformation est dite conexion afiine
r r
les nombres Γijk sont les composantes contravariantes de ∂ jei sur ek .
On appelle les ( Γijk ) coefficients de Christoffel. On démontre que :
Γijk = Γjik symétrie par rapport aux indices inférieurs (ce n’est pas un tenseur)
( ) r r
( )
r r r r
( ) (
d gij = d ei ⋅ e j = d (ei ) ⋅ e j + ei ⋅ d e j = Γiµβ gµj + Γjµβ giµ dx β )
⇒ ⇒ ⇒
rot t = rotationnel d’un tenseur ≡ grad t − grad t (sous barre signifie transposé)
→
Expression d’un déplacement dM :
∂ Xi
→ dX i = dx j
→ ∂ OM i r ∂ x j
dM = dx i
= dx e i → soit
∂x i
dXi = ∂ X dx
i
∂ xk
k
∂ X i ∂ Xi
dX dXi =
i
⋅ dx k ⋅ dx j = gkj ⋅ dx k ⋅ dx j = gij ⋅ dx i ⋅ dx j
∂ x j ∂ xk
∂ Xk ∂ X k
avec g =
ij
∂ xi ∂ x j
Le carré de cet élément est donc :
( )
→ → ⇒ r r r r −1
ds = dM • dM = gij dx dx
2 i j
où g ≡ gij ei ⊗ e j = gij ei ⊗ e j
⇒
C’est pour cette raison qu’on nome ‘’ g ’’ le tenseur métrique.
⇒ ⇒ ⇒ ⇒
⇒ ,i
⇒ ∂t ∂t ∂t ∂t
On généralise à un tenseur : t ,i = & t = → = gij
∂ xi ∂ xi ∂ xi ∂ xj
Remarque :
r
( r
) ( )
Si X Xo , Xi et Y Y o , Y i sont les coordonnées spatio – temporelle de
r r
deux événement ( X & Y sont considérer comme des quadrivecteurs. On
définie le produit scalaire de Minkowski de ces deux quadrivecteurs par :
r r
X • Y = X o Y o − Xi Y i où (l’exposant ‘’o’’ désigne le temps)
Par définition les quadrivecteurs vecteurs sont des objets mathématiques
tels que leur produit scalaire soit indépendant du référentiel d’inertie.
Cette condition permet de déterminer la loi de transformation des
quadrivecteurs quand on passe d’un référentiel à un autre : c’est la
transformation de Lorentz (car elle laisse le produit scalaire invariant).
De façon équivalente, on introduit un tenseur métrique gµν (dit tenseur
métrique de Minkowski) :
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Cosmologie & Physique du Rayonnement Thermique de l'univers
ZORKANI Mohammed Département d’HYDRAULIQUE
( )
r r
Si g X, Y = 0 le quadrivecteur est du genre lumière
gµν = diagonal (+ 1, − 1, − 1, − 1) (102)
1 2 3
avec r (rX° = c t , X = a x , X = a y et X = a z) ainsi
Si g (X, Y ) 〉 0 le quadrivecteur Xo 1 0 0 0 Y o
est du genre temps
r r r ⇒ r X1 0 − 1 0 0 Y1
X• Y = X• g • Y = 2• • Y2 Hermann
r r r r X
0 0 − 1 0
X • Y = Xo Y o − X κ • Y κ Minkowski
X 3 0 0 0 − 1 Y 3
Russe
22/7/1864 – 12/1/1909
On écrit aussi que : ‘’ℒe produit scalaire’’ A. Einstein est l’un de ces élèves
( )
r r r ⇒ r
g X, Y ≡ X • g • Y = gµν X µ Y ν = X ν Y ν avec ( X ν = gµν X µ ) (103)
les composantes Xµ sont, par convention, appelées les composantes
contravariantes du quadrivecteur et Xµ sont ceux covariantes.
r 2 r ⇒ r r
X = X • g • X = X ν X ν ≡ carré de la norme de Minkowski de X (104)
r
Si on écrit cette longueur de Minkowski pour un vecteur infinitésimal dX
r 2 r ⇒ r
dX ≡ ds 2 = dX • g • dX = gµν dX µ dX ν ⇒
( ) r
2
− d r 2 = gµν dX µ dX ν (105)
ds 2 = dX o
(
r r
)
r
Si un photon est émis à l’origine O t = 0, r = 0 et reçu au point Xµ alors
r 2
( )r
Xo = Xµ et ds 2 = X o − r 2 = Xµ X µ = 0 particule de masse nulle
Vecteur quadrivitesse :
r µ
( )
Voyons voir la ligne d’univers X X (τ ) d’une particule massive paramétrée
à l’aide de son temps propre τ (dans le repère local comobile) :
1
2 γ =
v
τ ≡ t = t 1− =
/ t
d’après (96) avec
1 − β 2 (106)
c γ v
β = c
r
On appelle quadrivitesse de la particule le quadrivecteur uµ (τ) tangent à
la ligne d’univers au point Ρ etr dont le temps
r propre est τ :
r d X µ (τ) d Xµ (t )
uµ (τ) = =γ (107)
dτ dt
r r
pendant dτ (temps propre) on a donc : d X µ (τ ) = uµ (τ ) dτ
r
( )
mais comme ( ds 2 = 0 ) pour photons : d r 2 = dτ 2 = Xµ X µ dτ 2 ⇒ u = 1
r
hν r hν r r
Ε = hω = hν ⇒ p = & p= u tel que u = vecteur unitaire = 1
c c
donc
r hν 1
pµ = r
c u
r
• Voyons voir le qudrivecteur accélération a µ :
r
r µ d uµ (τ ) r d c
a ≡ ⇒ aµ = donne
γ r d’après (108) →
dτ d τ v
d (γ c ) dγ
γ γc
rµ dt dt
a = r = r⇒
d (γ v ) dγ r dv
γ γ v + γ2
dt dt dt
2 3 2
a / = 1 − v ax
x c 2 3
v vx
1− 2 r
c v
vv v vy
a y 1 − 2x + a x 2 s
/ v
2
c c v = vitesse de R//R
y
a = 1 −
c 2 v vx
3 R
1− 2 R/
c
v vx v vz
a 1 − + a
v
2 z
c2
x
c2
a z/ = 1 − 2 3
c v vx
1− 2
c
v x = v r r
Quand : , c’est – à – dire que v et a sont parallèles, alors :
v y = v z = 0
ax d v
a x/ = =
2 3 2 dt v2
v
1−
2 1− 2
c c
Soit maintenant un volume ( ∆V ≡ ∆A ∆t ) de l’espace – temps (en m2s) à
r ⇒ r r
notre quadrivecteur p µ (109) on va lui associer un tenseur ( Τ = Τµν eµ e ν
tenseur énergie–impulsion) définie comme suit :
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r
( r r
) r
∆p µ ≡ Τ µν e µ e ν • n κ ∆V
( )
r r
si on prend n κ = 1, 0 on a alors
∆po Τ00 Τ01 Τ02 Τ 03 1 ∆p o = Τ00 ∆V
1
∆p1 Τ10 Τ11 Τ12 Τ13 0 ∆p = Τ10 ∆V
2 = 20 23 0
∆V ⇒ 2 donc
∆p Τ Τ 21
Τ 22
Τ ∆p = Τ 20
∆V
∆p 2 Τ30 Τ31 Τ32 Τ 33 0 ∆p 3 = Τ30 ∆V
Τ = densité d’énergie & Τ = densité d’impulsion suivant la direction (i)
00 i0
Τ =
i0 ∆pi
=
(
∆pi ∆t ) c’est une force par unité de surface
∆A ∆t ∆Α
Plus général :
∆Fi = Τ ij n j ∆Α (112)
r
qui est la iième composante de la force F exercée sur une surface de
r
normale n . A la limite non relativiste, les composantes Τi j ne sont autres
que les composantes du tenseur des pressions, familier en MDF. En
⇒
résumé le tenseur énergie – impulsion Τ est un tenseur symétrique :
Τµν = Τ νµ
La conservation de l’énergie – impulsion (matière) se traduit par :
⇒ r r r
div Τ ≡ ∂ ν Τ νµ e µ = Τµν,ν e µ = 0 ces conditions donnent les équations du
mouvement et en plus ⇒
⇒
∂ ν Τ µ ν = Τµν , ν = 0 c’est la trace de Τ (113) dit identité de Bianchi
la trace d’un tenseur (opérateur) est un invariant .
Un cas important d’un Fluide Parfait au repos :
Pour fluide non relativiste (classique) on a :
( ) r
Ταβ = ρc 2 + P uα uβ + P δ αβ où u = vitesse unitaire tel que δ αβuαuβ = 1
Dans ce cas le tenseur énergie – impulsion ne peut dépendre que de la
r
vitesse d’ensemble uµ du fluide, parce qu’il n’existe pas d’autre direction
disponible. Dans le référentiel où le fluide parfait est repos, on doit avoir :
ρc 2 0 0 0
( )
⇒ 0 P 0 0
donne
Ταβ = ρc 2 + P uα uβ + P δ αβ
→ Τ = (114) où
0 0 P 0
0 0 0 P
• ρ = la densité de matière
• Τi j = P δ i j
• P = la pression (force normale par unité de surface)
⇒
Si on écrit la forme la plus générale de Τ avec des coefficients A & B
Τµ ν = A uµ u ν + B δ µ ν
( )
r r
On obtient dans le référentiel au repos où uµ = 1, 0 :
Τ00 = A + B = ρc 2 & Τµ ν = −B δµ ν = P δ µν ⇒
( ) r
Τµ ν = ρc 2 + P uµu ν + P δµν (115) où uk = qudri–vitesse du fluide
Il est facile de vérifier que la loi de conservation associée au tenseur
⇒ r
énergie – impulsion ‘’ div Τ = 0 ’’ donne l’équation de conservation de la
masse et l’équation d’Euler valables à la limite de faible vitesse.
Selon Landau & Lifchitz (MDF page 708) on a :
αβ
Τ = 2
( )
ρc 2 + P uαuβ donne
+ P δ αβ → Τ =
ρc 2 + P
−P =
ρc 2 + P v 2 c 2
( )
00
c 1− v2 c2 u0 = c 1− v2 c2 1− v2 c2
Tenseur de courbure
A partir d’une connexion quelconque (par forcement une métrique) et
r
d’une base de coordonnées {ei } on définit le tenseur de torsion Θikl :
r r r
Θikl ei = ∂ k e l − ∂ l ek (116)
r r
et le tenseur de courbure : Riqkl : Riqkl ei = − [∂ k − ∂ l ] e q (117)
Si la connexion (la métrique) est symétrique, une manipulation d’indices
permet de calculer explicitement Riqkl : «notation : ∂µ ≡ ∂ / ∂xµ» ∂ ≡ ∂2
αβ
∂ x α∂ xβ
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où
1 kl
Γijk = Γjik =
2
(
g ∂ jgli + ∂ i glj − ∂ l gij (119) )
A partir du tenseur de courbure on construit le tenseur de Ricci Rij qui
est un tenseur symétrique :
Rij = R iqj
q
= R ji = ∂ j Γikk − ∂ k Γijk + Γlkj Γikl − Γlkk Γijl (120)
La courbure R = R ii qui est la trace du tenseur de Ricci. Le tenseur
symétrique est donné par :
1
Gij = R ij − R gij ayant une divergence nulle : ‘’ ∂ iGij = 0 ’’ (121)
2
En relativité générale la situation est la suivante :
Si on dispose d’une métrique gµν , à partir de laquelle on calcule la
connexion associée Γijk par l’équation (119), puis on calcule le tenseur
de courbure Riqkl par (118). Le schéma est donc le suivant :
métrique → connexion → courbure
Pour une variété M de dimension N (par exemple un plan réel à deux
dimension ΙR 2, le tore à deux dimension Τ 2 et la sphère S 2 sont trois
variétés de dimension deux) on démontre que le tenseur de courbure
possède dN composantes :
dN =
(
N2 N2 − 1 )
= nombre de composantes indépendantes et non N4
12
La trajectoire des photons dépend
r de la géométrie de l’espace – temps
η Γ
ΤP r Pour une variété M
Μ ξ Courbes C(t) et Γ(t), vecteur
vitesse en P & représentation
P géométrique du plan tangent TP
C
Vecteur local définissant le
(ξ, ηr ) au point P
r
plan tangent :
( )
rµ r
Quadrivitesse u = γ c, v
R = κΤµµ = κΤ
Ρ ∂1
ce qui nous permet d’écrire (122) sous la forme : ∂2 Varièté
1
R µν = κ Τµν + Τ gµν (123) tenseur de Ricci
2 Géodésique
sous cette forme on voit qu’en absence de matière ( Τµν = 0 ), le tenseur
de Ricci ‘’Rµν’’ et la courbure ‘’R’’ sont nuls.
Il reste à fixer la constante κ ? Approximation Newtonienne
Pour cala plaçons nous dans le cas d’un champ gravitationnel faible et
indépendant du temps et soit une situation où les vitesses des particules
contribuant à Τµν sont petites par rapport à c. Dans cette limite de la
mécanique classique ( Τ00 = ρc 2 ) où ρ est la densité de matière, alors
que toutes les autres composante du tenseur sont négligeables devant
Τ00 . Le tenseur énergie – impulsion (pour ce gaz parfait de particules
dont le centre de masse est au repos) est donné par :
ρc 2 0 0 0
⇒ 0 0 0 0
Τ = (124)
0 0 0 0
0 0 0 0
dont la trace est :
Τ00 = ρ c 2 (125)
Réécrivons maintenant l’équation (122) :
1
Gµν ≡ R µν − R gµν = κ Τµν c’est le Postula d’Einstein ( Gµν ∝ Τµν )
2
Si on contracte cette formule, on obtient alors :
1 1
R µν − R gµν δ νµ = κ Τµν δ νµ ⇒ R µµ − R δ µµ = κ Τµµ (126)
2 2
mais comme l’espace – temps est de dimension 4 : δ µµ = 4 on obtient
1
κ Τµµ = R µµ − R δ µµ = − R (127)
2
L’équation d’Einstein peut aussi s’écrire :
1
R µν = κ Τµν − gµν Τµµ (128)
2
Dans la limite Newtonienne on a : Τµµ = Τ00
Τ00 est le seul coefficient non nul et l’équation d’Einstein se réduit à :
1
R 00 = κ Τ00 − g00 Τ00
2
soit ( g00 = 1 dans un espace – temps sans matière) alors :
Ecole Hassania des Travaux Publics 41 Zorkani Mohammed
Cosmologie & Physique du Rayonnement Thermique de l'univers
ZORKANI Mohammed Département d’HYDRAULIQUE
1
R 00 =κ Τ00 avec Τ00 = ρ c 2 d’après (125)
2
Pour déterminer ( κ ) il suffit de calculer R 00 ?
D’après (120) on a :
Rij = R iqj
q
= R ji = ∂ j Γikk − ∂ k Γijk + Γlkj Γikl − Γlkk Γijl ⇒
R 00 = R 0qq0 = ∂ 0 Γ0kk − ∂ k Γ00
k
+ Γlk0 Γ0lk − Γlkk Γ00
l
∂ Γ0k,0 ∂ Γi,k0
= (P) − (P) + Γlk0 Γ0lk − Γlkk Γ00l
∂ xi ∂ x0
Les deux derniers termes d’ordre supérieurs peuvent être négligées et
d’autre part la dérivée par rapport au temps est nulle alors :
∂ Γ0k,0 On signale que le tenseur d’énergie – impulsion du
R 00 =
∂ xi c4
‘’vide’’ est donné par : Τµν = −
Vide
Λ gµν
8 π G
≡ gkl (∂ 0 gl0 + ∂ 0 gl0 − ∂ l g00 )
1
or d’après (119) on a : Γ00 k
2
1
R 00 = ∂ i gkl (∂ 0 gl0 + ∂ 0 gl0 − ∂ l g00 ) = − ηij ∂ i ∂ j g00
1
d’où
2 2
Comme en première approximation la métrique est diagonale alors seuls
les termes de la diagonale subsistent. En plus la dérivée par rapport au
temps (la première variable ∂ 0 ) est nulle, on aboutit ainsi à :
1 1 1 1
R 00 = − η11 ∂1∂1g00 − η22 ∂ 2 ∂ 2 g00 − η33 ∂ 3 ∂ 3 g00 = − ∇ 2 g00
2 2 2 2
qui d’après (125) on a alors : ∇ 2 g00 = − κ Τ00 = − κ ρ c 2 (126)
or pour un espace plat ‘’l’analyse dimensionnelle permet d’avoir’’ :
2Φ
g00 = 1 + 2 en présence de matière (127) ⇒
c Siméon Denis Poisson
− 2 ∇ (Φ ) = − κ Τ00 = − κ ρ c ⇒ ∇ (Φ ) = κ ρ c (128)
2 2 2 2 1 4 Français
c 2 21/7/1781 – 25/4/1840
or d’après l’équation de Poisson (champs de gravité faible «Newtonien») :
∆Φ = 4πG ρ attraction universelle de Newton (129)
On doit donc avoir d’après (128) & (129) :
1 8πG
κ ρ c 4 = 4πG ρ ⇒ κ = 4
(130) κ ≈ 2,07.10-43 Kg-1.m-1.s2
2 c
ainsi l’équation (122) s’écrit : en RG ‘’Relativité Générale’’
1 8πG c’est un système de 10 équations
Gµν = R µν − R gµν = Τµν cqfd (131) dans l’espace de dimension 4 car
2 c4 les tenseurs sont symétriques
c’est l’équation d’Einstein (100) sans constante cosmologique ( Λ ).
N.B. : Avec constante cosmologique on écrit que ( ∆Φ = 4 πG ρ − Λ Φ )
1
0 0
µν (
0 g = 1,−a 2,−a 2,−a 2 ) (
→ gµν = 1,−a − 2,−a − 2,−a − 2
inverse
)
0 − a
⇒ 2
0 0
g = : ds 2 = c 2 dt 2 − dx i dx I pour ( i = 1,2,3 ) (132)
0 0 −a 2
0
Les coordonnées sont :
2
0 0 0 −a ct, x , y et z
1
Métrique de Newton : ∆Φ = 4 π G ρ gravité classique ∆ = 4 π δ(r )
r
équation de Poisson générée par une masse statique (théorie statique de la gravitation)
2Φ r s
1 + 2 0 0 0 2Φ 2 g = − ∇ Φ
ds = 1 + 2 dt − dx dx
2 i i
⇒ c
−1 0 0 : c
g = 0 (133)
0 0 −1 0 2 Φ 1 ∂ 2 ∂Φ
g00 = 1 + c 2 ∆Φ(r ) = 2 r = 4 π G ρ(r )
0 0 0 − 1 r ∂ r ∂ r
Métrique de Robertson et Walker : Revoir page 21 coordonnées sphériques
Métrique d’un univers homogène et isotrope
k = +1 courbure positive
Κ (t ) ≡ courbure = 2
k
avec k = 0 courbure nulle (134) où
a (t ) k = −1 courbure négative
a(t ) = le facteur d’échelle qui fixe l’amplitude de la courbure.
La métrique est de la forme : ds 2 = c 2 dt 2 − dl 2 (135)
Quand ( k = 1) dl 2 est la métrique 3D de l’espace à courbure positive
analogue à une sphère plongée dans ΙR 3 , on introduit la coordonnée
auxiliaire w pour plongée l’espace 3D à courbure positive dans ΙR 4 :
x 2 + y 2 + z 2 + w 2 = a 2 (t ) (136)
14 4244 3
r 2
[ g ]⋅ [ g ] = Ι
⇒
µ µν ν µν
ds = dx µ dx = gµν g
2
dx ν dx ⇒ µν (141) ⇒
1
424 3
ds 2
[g ] = [g ]
µν
µν
−1 ⇒
[ ]
on pose : g = det g = det gιν
On démontre alors que :
1 0 0 0
0 − 1− k σ
2
0 0
2
[ ]
a
gµν = 1 (142)
0 0 − 0
a2σ2
0 1
0 0 − 2 2 2
a σ sin θ
Les connexions affines (symbole de Christoffel) sont déterminées par :
1
[
Γ σ µν = gσρ gµρ, ν + g νρ,µ − gµν ,ρ (119/)
2
]
Les connexions affines spatio – temporelles Γ i 00 sont toutes nulles.
On démontre que tout point qui se déplace dans l’univers de sorte que
ses coordonnées ( x i = σ , θ et ϕ ) soient constantes suit une ligne de
l’univers particulière telle que: s = longueur le long de la géodésique : xα = xα(s)
d2 x α α d xµ d x ν
+ Γ µν = 0 (143) équations géodésiques pour la métrique gµν
d s2 ds ds (123) est la généralisation de la chute libre d’une
particule dans le champ de pesanteur d2z/dt2 – g = 0
la géodésique est le chemin le plus court entre 2 points de l’espace courbe
Les géodésiques de l’espace euclidien sont les droites. Les géodésiques
de la sphère sont les grands cercles. Les méridiens ou les parallèles
sont des géodésiques sur terre.
&a&
R 00 = 3 ; R 0i = 0 (155a)
a
&&
a Κ
Rij = − 2 Η 2 + + 2 2 gij (155b) où
a a
Η = paramètre de Hubble (d’expansion de l’univers): Η (t ) ≡
1 da
(156)
a dt
3 – Contenu matériel :
Τ00 = ρ(t )
Τµν = [ρ(t ) + P]uiu j + Pgij ⇒ Τ0 j = 0 (157)
Τij = P gij (t, r )
4 – Equations de Friedmann :
2 Κ 8πG
Η + = ρ Κ 〉 0 : univers sphérique
a 2 3
avec Κ = 0 : espace euclidien (158)
&
a& 4 π G
=−
a (ρ + P) Κ 〈 0 : univers hyperbolique
3
conservation d’énergie impulsion → ρ& = − 3 Η 2 (ρ + P ) continuité
deux équations idépendantes donc il manque une équation d’état :
( P = w ρ ) où w = constante (159) alors :
w = 0 matière froide (pas d' agitation thermique )
ρ ∝ a − 3 (1+ w ) ↔ w = 1 3 radiation (160)
w = −1 énergie du vide
➢ Les équations géodésiques dans un espace riemannien :
Par le principe de variation : extremaliser, entre deux points A & B, le
ségment rimannien ds d’une courbe x i = x i (τ ) c’est – à – dire que le
chemin AB est paramètré par la variable τ . On écrit l’action :
τ2 τ2
B B d xi d x j
S = ∫ ds = ∫ gij dx dx = ∫
i j
gij dτ ≡ ∫ L dτ (161) tel que δS = 0
A A τ1 dτ dτ τ1
or
& i d xi d
δ x = δ =
δ xi ( )
Joseph Louis Lagrange dτ dτ Leonhard Paul Euler
alors Français Suisse
25/1/1736 – 10/4/1813
τ
( )
τ2 15/4/1707 – 18/9/1783
∂L d ∂ L 2 τ2 d ∂ L
∫ δ x dτ = i − ∫
i
dτ
&i dτ
τ1 ∂ x ∂ &
x τ τ 1
d τ ∂ &
x i
1
Les variations ( δ x ) étant nulles aux deux extriminés (car A & B fixes).
i
r 3
ρi =
gi
∫ Ε f (p ) d p (168)
(2 π )3 p i
r
p r 3
Pi =
gi
∫ f (p ) d p (169)
(2 π )3 3 Ε i
( ) = − ∑ µ d(n a )
d sa3 i i
3
(181)
da 3
i Τ da 3
Si par exemple on ne tient pas compte des deux premiers termes dans
l’équation (193) c’est – à – dire :
d ni donne alors
= −ni Γij →kl →
dt
t
ni (t ) = ni (0 ) exp −
τi
où
1
τi =
Γij → kl
τi = durée de vie moyenne des particules (i ) au cours de (ij → kl ) .
donc
2π
ν ij →kl = = fréquence de destruction des particules (i)
Γij →kl
en réalité ( Γkl →ij ) et ( Γij → kl ) sont des probabilités de «réaction» et de
«destruction» des particules (i).
Le terme d’expansion peut être combiné avec les termes de diffusion
( )
dans l’équation (193) en calculant d na 3 d t puis d na 3 d a 3 : ( )
−1
d ni a 3
dt
1 a&
=−
3a
(nk Γkl →ij − niΓij→kl ) (195)
−1
1 a&
(
= − nk nl σkl → ij v − nin j σij →kl v (196)
3a
)
l’équation (196) est la généralisation voulue de (186).
On va maintenant généraliser le théorème de Liouville (184) :
r
∂ Fi (pi , t ) a& r r
avant après
r ∂ Fi ∂ Fi
= pi ⋅ ∇ pFi (pi , t ) + − →
écrire
∂t a ∂ t collision ∂ t collision
r
∂ Fi (p i , t ) a& r r r
= p i ⋅ ∇ pFi (p i , t ) + C(k l → i j) − C(i j → k l ) (197)
∂t a
Le terme de collision ‘’ C(i j → k l ) ’’ s’obtient en sommant sur toutes les
façon de perdre une particule (i ) :
∂ 6 σij
r
( ) r 3
C(i j → k l ) = Fi (pi )∫ Fj p j d p j ∫ gk 3 v ij d3pk gl d3p l
∂ pk ∂ p l3 (198)
r r
× (1 m fk (pk )) (1 m fl (p l ))
les intégrales portent sur les impulsions des particules de type ( j), (k ) et
( l ) avec les facteurs ( g j ), ( gk ) et ( gl ).
r
Les facteurs (1 m fl (p l )) sont introduit pour respecter le principe de Pauli
(signe ‘’–‘’ pour les fermions) et (signe ‘’+’’ pour les bosons).
Le terme de collision C(k l → i j) est evidemment :
r r ∂ 6 σ (k l → i j)
C(k l → i j) = ∫ ( ) 3
( ) 3
Fk p k d pk Fl p l d p l v kl g j d3p j
3 3
∂ pi ∂ p j (199)
r
( r
( ))
× (1 m fi (pi )) 1 m f j p j
L’equation de Boltzmann se simplifie si on tient compte du fait qu’en
très bonne approximation les intéractions des particules respectent
l’invariance par renversement du sens du temps (c’est – à – dire si on
projette le film du processus de collision en sens inverse aurait l’air aussi réel).
Cela implique le produit de la section efficace par la vitesse d’une
réaction directe soit égal au même produit pour la réaction inverse :
∂ 6 σij (i j → k l ) ∂ 6 σ (k l → i j)
v ij = v kl (200)
∂ 3 pk ∂ 3p l ∂ 3p i ∂ 3p j
Dans cette approximation on peut combiner les deux termes de collision
pour aboutir
r à:
∂ Fi (pi , t ) a& r r r
= pi ⋅ ∇ pFi (pi , t )
∂t a
1 ∂ 6 σ ij (i j → k l )
+ 3 3 3
∫ g jd p jgk d pk gl d p l vij (201)
(2 π )3 ∂ 3pk ∂ 3p l
[ (
× fk fl 1 m fi ) (1 m f ) − f f (1 m f ) (1 m f )]
j i j k l
Il y a une équation de Boltzmann pour chaque espèce (i), chaque
équation contient un terme de collision pour chaque type de réaction
( i jk l L → λµν γ L ). L’équation de Boltzmann couplée à l’équation de
Friedmann forme un ensemble d’équations intégro-différentielles qui
déterminent l’évolution de l’Univers.
Comme l’équation de Boltzmann est complexe alors il n’existe pas de
solution analytique les équations sont intégrables numériquement. Mais
deux cas limites ont des solutions approximatives. La premiere est celle
en abscence de collisions ( Γ 〈〈 Η ) dans ce cas la solution de l’équation
de Boltzmann est donnée par (185) et (187).
La 2ième est celle pour laquelle existe un très grand nombre de collisions
pendant le temps de Hubble ( Γ 〉〉 Η ). On s’attend dans cette limite, en
1ière approximation, à ce qu’on peut négliger le terme en ( a& a ) dans
l’équation (201). Dans ce cas, une solution permanente ( ∂ ∂ t = 0 ) est
r r r r
telle que, pour chaque combinaison d’impulsions ( pi , p j , pk , p l ) qui
conserve l’impulsion et l’énegie, doit satisfaire :
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Cosmologie & Physique du Rayonnement Thermique de l'univers
ZORKANI Mohammed Département d’HYDRAULIQUE
(
fk fl 1 m fi ) (1 m f ) − f f (1 m f ) (1 m f )
j i j k l
c’est – à – dire que :
fk fl f fj
= i (202) Fermi Dirac
1 m fk 1 m fl 1 m fi 1 m f j 1901 - 1954 1902 - 1984
[ ]
2
a&
≡ Η (t ) = Η o Ω Μ â + ΩR â + Ω Λ + (1 − Ω Τ ) â
2 2 −3 −4 −2
(211)
a
a (t ) k = −1
k=0
ao
k = +1
to t
Bang Maintenant Crunch
Si Λ existe elle introduit une force répulsive (une sorte d’anti–gravité) qui pourrait accélérer l’expansion
r correspond à r r Ωm = ρm(to)/ρc ≈ 0,3 (matière)
r → r̂ = r (213)
r correspond à r r Ωr = ρr(to)/ρc ≈ 3.10-5 (radiation γ & ν)
p → p̂ = − i h ∇ (214) ΩK = - K/a(to) ρc ≈ 0 (courbure)
correspond à ∂ ΩΛ = ρΛ/ρc ≈ 0,7 (vide : énergie noire)
Ε → Εˆ = i h (215)
∂ t Le rayonnement gamma γ est un rayonnemenr éléctromagnétique : c’est des photons
de haute énergie (> 100eV) analogue aus rayons X qui sont produit par transition
l’équation (112) donne alors : electronique alors que γ sont produit par transition nucléaire.
∂ ψ
2
r r
− h2 = − h 2 c 2 ∆ψ (r , t ) + m2o c 4 ψ (r , t ) (216) équation Klein – Gordon
∂t 2
1
σ= σik σik
2
θ = θii (220)
1
ω= ωik ωik
2
En introduisant cette décomposition dans des équations d’Euler – Newton
on obtient alors :
d ρ
= −ρθ
d t
d θ
1
( )
= Λ − 4 πG ρ − θ 2 + 2 ω2 − σ 2 (221)
dt 3
d ωij
= − θ ωij + (σ ω)ij
2
d t 3
On introduit maintenant les 3 invariants (des invariants par rotation) du
gradient de vitesse :
Ι = v i,i
( 1
)
ΙΙ = v i,i v j, j − v i, j v j,i (222)
2
( )
ΙΙΙ = det v i, j
Ces 3 invariants peuvent alors être exprimés en fonction des invariants
cinémariques comme suit :
Ι=θ
1
ΙΙ = θ 2 + ω2 − σ 2 (223)
3
1 1
ΙΙΙ = θ3 + 2 θ σ 2 + ω2 + σij σ jk σki − σij ωij ω ji
9 3
alors on peut écrire La 1 et La 2ième équations du système (221) sous
ière
la forme suivante :
dρ
• = −ρΙ
dt
(224)
dθ 1 2
• = Λ − 4 πG ρ − Ι + 2 ΙΙ
dt 3
La première équation décrit la conservation de la masse et la deuxième
(dite équation de Raychaudhury)
r r décrit l’évolution du taux d’expansion.
Soit l’application ( f t : x o → x ) reliant la position des particules du fluide
r r r
à l’instant t = t o à la position x à l’instant t : x = f (x o , t ) . Les éléments de
volumes sont reliés par :
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γ ΙΙ = { (
1 r r r
2
) (
r r r
v ∇⋅v − v ⋅∇ v)} (226b)
r
( (
11 r r r r
) ( ) )
r r r r
([ (
r r r
) ( )] )
r r r r r
γ ΙΙΙ = ∇ ⋅ v ∇ ⋅ v − v ⋅ ∇ v v − v ∇ ⋅ v − v ⋅ ∇ v ⋅ ∇ v
3 2
N.B. :
En symètrie sphèrique on a :
r f 2 (r ) r
γ ΙΙ = er
r r r r
v (r ) ≡ γ Ι = f (r ) er →
alors
γ = f (r ) er
3
ΙΙΙ 3 r 2 r
Exemple de quadrivecteur : conservation de la charge électrique
Soit un système de N charges ponctuelles qa dont les trajectoires sont
r
définies par ra (t ) [a = 1, 2, 3,L, N] . Les densités de charge et de courant
sont respectivement données par :
r r r
ρ(r , t ) = ∑ qa δ 3 (r − ra (t ))
a
rr r (218)
3 r r
j (r , t ) = ∑ qa δ (r − ra (t ))
d ra
a dt
où
( ) ( )( )( )
r r
δ 3 X − Y = δ X1 − Y1 δ X 2 − Y 2 δ X 3 − Y 3
16 π G ~ 8πG
∆h00 = 4
Τ00 = 4
(Τ00 + Τii ) ≈ 8 π G Τ00 (228a)
c c c4
où
∂2 ∂2 ∂2
∆= + + (228b)
∂ x 2 ∂ y2 ∂ z 2
D’après Laplace & Poisson (Théorème de Gauss) le champ de la
théorie newtonienne de la gravitation est décrit par un potentiel Φ induit
par une densité de masse ρ tel que :
∆Φ = 4 π G ρ
définissons Φ comme :
c2 r → 2Φ Gm Μ
Φ= h00 & g = − grad Φ ⇔ h00 = 2
(229) U ≡ m Φ = −
2 c r
Puisque Φ varie comme (1 r = 1 x 2 + y 2 + z 2 ) il est de même pour
l’amplitude de l’onde gravitationnelle c’est – à – dire de ( h00 ).
alors (228) s’écrit :
4πG
∆Φ ≈ 2
Τ00
c
et
r c2 r
g=− ∇ h00
2
qui conduit par identification à :
4 πG Τ00
2
Τ00 = 4 π G ρ ⇒ ρ = 2
= densité de matière (230) ou Τ00 = ρ c 2
c c
ce choix de h00 et de ρ nous conduit à l’équation de Poisson.
• Relativité et Gravitation :
Soit deux observateurs A & B, qui ont en commun un paramètre temps t,
mais leur deux hologues mesurent un temps propre (τ) relié à (t ) par :
Φ
τ = t 1 + 2 avec [Φ ] = (L T ) = m2/s2 (231) où
2
c
Φ = potentiel gravitationnel.
Une masse (m) possède une énergie gravitationnelle (potentielle) :
U = Ε p = m Φ (232)
Si ( Φ / c 2 〈〈 1) alors on a :
Φ Φ Φ −Φ U −U
τB − τ A = ∆τ = t 1 + B2 − t 1 + A2 = t B 2 A = t B 2 A (233)
c c c mc
N.B. : Un pulsar est une étoile à neutrons en rotation rapide sur elle – même.
Ainsi pour étudier les étoiles à neutrons (grande densité de matière) on ne
peut plus utiliser l’approximation Newtonienne (attraction universelle)
comme pour le système solaire, on recoure dans ce cas aux équations
d’Einstein exactes tenant compte ainsi des mécanismes non linéaires.
Un point marériel doit suivre des géodésiques de l’espace – temps
courbe (143). Les rayons lumineux doivent aussi satisfaire à l’équation
des géodésiques (143). La seule différence avec les géodésiques
suivies par les particules matérielles est que le paramètre ‘’s’’ «la
longueur le long de la géodésique» de (243) ne peut plus être utilisé car une
r
géodésique de lumière doit satisfaire à la contrainte gµν (x ) dx µ dx ν = 0 ,
qui exprime que sa vitesse est égale à la célérité de la lumière c dans un
référentiel inertiel. En utilisant (143) on peut calculer la déflexion de la
lumière quand elle passe au voisinage d’une masse importante (comme
le soleil). Pour faire ce calcul, on doit connaître toutes les composantes
hµν mais pas uniquement la compsante h00 du champ gravitationnel.
Ce calcul n’était réalisé par Einstein qu’en 1915 après avoir obtenu sa
théorie de la relativité générale. En partant des équations d’Einstein
linéarisées (222) et en utilisant les simplifications ‘’non relativistes’’ :
( Τij 〈〈 Τ0i 〈〈 Τ00 ) (245a) & ( ∂ 0h 〈〈 ∂ i h : champ stationnaire) (245b)
or dans ce cas les composantes ( hij ), en terme du poteniel ‘’Φ’’, sont :
2Φ
hij = + δ ij (246a)
c2
et
2Φ
h00 = + (246b)
c2
En introduisant ces résultats dans l’équation de la géodésique (143) pour
le mouvement de la lumière on trouve, comme le fit Einstein en 1915,
que le solieil défléchie le rayon lumineux d’un angle ‘’ θ ’’ donné par :
4GΜ
θ= 2 (247) où
c b
Μ = masse du Soleil = 1,988 ⋅ 10 30 Kg
et
b = le paramètre d’impacte du rayon « = distance minimale du soleil ».
Etoile apparente Mirage Position apparente
de l’étoile
θ
b b
Μ
Ds = 2 R s
Soleil
vθ
Neptune
Pluton
Uranus
Soleil
Mercure
Vènus
vθ
Mars
Terre
Saturne
Jupiter
Il est donc observé que les étoiles d’une galaxie n’obeissent pas à la loi
d’attraction universelle de Newton : il existe alors quelle chose qui est
responsable de ce mécanisme «c’est ce qui est désigné par matière noire» :
Les galaxies ne peuvent exister et êtres stables sans matière noire ?
Si Newton ⇒ vθ(r)
G Μ (r )
vθ =
r
Masse du noyau
Trou
×107×Mʘ
7×
noir
massif
2
2 Vo Μ P Μ Pc
q= − (277)
h2 2 h
Dans la suite on considère ( Vo ≥ 0 ) c’est – à – dire des marches ou des
barrières de potentielle. Le 3ièm de (276) est analogue à un frottement
linéaire quand ( q 〈 0 ) et l’inverse quand ( q 〈 0 ).
La structure de l’équation (276) dépend du paramètre ‘’q’’. Définisons le
potentiel de la barrière de Planck (mur de Planck) par ( q = 0 ); l’équation
(277) donne alors :
h
V P = VPlanck = = 1,25 ⋅ 1018 GeV (278)
8 tP
Quand ( q 〈 0 ) c – à – d ( Vo 〈 VP ) l’équation de Klein Gordon modifiée
(273) et pour les conditions initiales de Cauchy :
∂ u(x, t )
u(x,0 ) = f (x ) et = g (x ) (279)
∂ t t =0
l’équation de Fokker – Planck (273) a pour solution :
f (x − c t ) + f (x + c t )
u(x, t ) =
2
+
1 x+c t
2 c x −c t
( 2 2
)
∫ g(ζ ) Ι o − q c t − (x − ζ ) dζ
2
(280)
(c −q t ) x +c t (
)
Ι1 − q c 2 t 2 − (x − ζ )
2
+ ∫ f (ζ ) dζ
2 x −c t c t − (x − ζ )
2 2 2
( )
x+c t
∫ g (ζ ) Jo q c t − (x − ζ ) dζ
1 2
+ 2 2
(281)
2 c x −c t
c q t ( ) x +c t
(
J1 q c 2 t 2 − (x − ζ )
2
)
− ∫ f (ζ ) dζ
2 x −c t c t − (x − ζ )
2 2 2
BIBLIOGRAPHIE
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