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ZORKANI Mohammed Science de l’Univers Département d’HYDRAULIQUE

Principe cosmologique : l’espace est homogène et isotrope


2
Théorie du Big Bang de l’Univers E = m c
Expansion de l’univers & Cosmologie (c - à – d théorie du monde)
Exercice : physique statistique quantique (Rayonnement thermique)
L’énergie initialement confinée dans une toute petite partie de l’espace,
s’étend de façon adiabatique en gardant une forme sphérique.
En utilisant les relations :
Τ dS = dU + p dV
ainsi que le résultat suivant qui reste valable pour les photons (quanta) :
U u
p = pression de radiation (voir Ch03 PS page17) = ≡
3V 3
1°) Déterminer la relation de proportionnalité entre l’énergie
interne et le volume pour un gaz de photons soumis à un
processus quasi statique de sorte qu’il n’y a pas d’échange de
chaleur avec l’extérieur ?
On signale qu’on sait que : Loi de Stefan
U
u(Τ ) = = α Τ 4 = densité d’énergie du corps noir
V
où Energie moyenne d’un photon

π 4
kB4
4σ hν
α= = constante = Ε =
15 (h c )3 c  hν 
exp −1
avec  k B Τ 
α = 7,56. 10-15 erg / cm3.deg4
σ = 5.67.10-5 erg / sec. cm2. deg4 = 5,67. 10-8 W. m-2. °K-4
« Selon Planck la matière c’est des vibrateurs : En = n h ν »
2°) En déduire la relation de proportionnalité entre la température
Τ de la radiation et le rayon ℜ de l’univers si ( ℜ& = C te ℜ& = Η o ℜ ) ?
h = 6,624.10-34 J.s. constante de Planck
Solution :
M = σ T4
On va avant justifier par la thermodynamique classique que :
U
u(Τ ) = = α Τ 4 Joseph Stefan
V
24/3/1835 – 7/1/1893
la densité d’énergie n’est fonction que de la température et
Slovénie (Autriche)
elle est proportionnelle à la 4ième puissance de la température
en effet on a :
U = uV ⇒ En = n h ν
Quanta &
dU = u dV car isotherme Corps noir
&
C v (Τ ) ≡
du Max Karl Ernst
dΤ Ludwig Planck
23/4/1853 – 4/10/1947
Allemand
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On a par définition : dQ = C v V dΤ + l dV
Effet Doppler
En isotherme on a alors :
dQ = VC v dΤ + l dV  Source Observateur
ν = νo
dΤ = 0 isotherme  v

u  or ( dU = Τ dS − p dV ) ν = ν o (1 + v c )
dW = −p dV = − dV 
3  ν = ν o (1 − v c )
dU = u dV  v
u 4u Nébuleuse Spirale
⇒ u dV = l dV − dV ⇒ l =
3 3
or
dQ = C v V dΤ + l dV
alors
du 4
dQ = V dΤ + u dV
dΤ 3
On en déduit alors la variation d’entropie :
dQ V dΤ du 4 u
dS = = + dV
Τ Τ dΤ 3 Τ
Le 2ièm principe exprime que dS est une différentielle totale donc :
∂  V du  ∂  4 u  1 du 4 1 du 4 u
 =   ⇒ = − ⇒
Corps noir ∂V  Τ dΤ  ∂Τ  3 Τ  Τ dΤ 3 Τ dΤ 3 Τ 2
du u du dΤ
=4 ⇒ =4 ⇒
dΤ Τ u Τ
loge u = 4 loge Τ + Cte1 ⇒
u = α Τ 4 c’est la relation proposée (vérifiée expérimentalement) cqfd (1)
∂L ∂M
Rappel : df = L dx + M dy est une différentielle totale si : =
∂y ∂x
1°) Le processus est par hypothèse adiabatique donc
Τ dS = dU + p dV 
 U
U  ⇒ dQ = T dS = dU − dV
p=  3 V
3V 
comme le processus est par hypothèse adiabatique ( dQ = 0 ) alors :

U
dU − dV = 0 ⇒
3V
dU 1 dV
− =0 ⇒
U 3 V

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loge U = loge 3 V + Cte2 ⇒ U = Cte3 ⋅ 3 V (2)


2°) Or on a à l’équilibre thermique :
u(Τ ) =
U
v 1= Η o ℜ1 v 2 = Η oℜ2 = a Τ4 ⇒
V
Galaxie 1
Terre Galaxie 2 U = a Τ4 ⋅ V ⇒
a Τ 4 ⋅ V = Cte3 ⋅ 3 V ⇒ Edwin Hubble
ℜ1
ℜ2 1
−1 −
2 20/11/1889 au 28/09/1953
Astronome Américain
Τ =
4
Cte4 ⋅ V 3 = Cte4 ⋅ V 3 ⇒
En 1929 Hubbele déclara
1 que les vitesses radiales

Τ= Cte4 ⋅ V 6 quand V augmente T diminue (3) des galaxies sont
proportionnelles à leur
Si ( Τ = Τo ) pour ( V = Vo ) correspondant à ( ℜ = ℜo ) alors : distance.

Vo
Τ = Τo 6 Univers
V

Or par hypothèse :
4 dV dℜ da ℜo
V = π ℜ 3 soit : =3 =3
3
6
V ℜ a ?
& 1 UA = 150.10 Km
Vide de
6  180 ⋅ 3600  4
 Km Vo = π ℜo
// 3 matières
= parsec ≡ 150 ⋅ 10 
 π  3
ℜo
alors Τ = Τo quand ( ℜ ) augmente (T) diminue (4)

& = Η ×ℜ
v=ℜ Complément : loi de Hubble Effet Doppler voir Ch01 de PS p58
o
Loi de Hubble :
Pente du graphe : v = vitesse radiale = ℜ
& = Η ×ℜ
64 Km/sec/Mcp o
[Η ] = 1 temps = constante de Hubble = Η (t )
Ho est nommée
ℜ = distance inter – galaxies
Η ≈ 70,1 Km/s par Mpc ± 1,3 actuelle = Η (0 )
aussi taux
d’expansion o

−1
a& ℜ
& L’âge de l’univers = Η ≈ 13,73 . 109 années
( )
Ηt ≡ = 0

a ℜ On mesure la vitesse radiale par effet Doppler


24
1 Mpc = 3,086 . 10 cm (décalage vers le rouge). Ce décalage spectral (z)
ℜ est donné par : 1 + z = λobservé / λémis

Température moyenne du cosmos =Tν ≈ 2,724°K

×1016 m
Le « parcec », unité de distance : 1pc = 3,26 années - lumières = 3,086×
Alors les galaxies situées à plus de 4 Gpc se déplacent plus vite que la lumière bizarre ? donc
Ce n’est pas les galaxies qui s’éloignent d’une de l’autre mais c’est l’espace qui est en expansion

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L’univers rayonne comme un corps noir a la température de 2,725°K :


étoile
c’est ce qu’on nomme le rayonnement du fond cosmologique (RFC).
La luminosité d’un corps noir (une étoile par exemple) est :
L = π D 2 σ Τem
4
(5) loi de Stefan & le flux mesurable = φ = L 4πℜ 2 où

• Τem = Τs = température d’émission en surface du corps noir
• σ = la constante de Stefan – Boltzmann terre
D
• D = le diamètre physique du corps émetteur Sphère de
pour un décalage spectral ( z ) la température observée est : diamètre
Τem Τ D
Τobs = = surface (6) ℜ
(1 + z ) (1 + z ) φ
∆θ ∆θ = 2
Le flux lumineux reçu, sous l’ouverture angulaire ‘’ ∆θ ’’, est : σ Τs4
L D
F≡ = ∆θ 2
σ Τ 4
obs (7) avec ∆ θ ≡ Récepteur
4πℜ 2 ℜ télescopique

♣ A l’énergie E d’un photon on peut associer :


CBR est un
• Une fréquence ν
rayonnement
• Une température T
non isotrope
• Une longueur d’onde λ (~ 400 photons/cm3)
• Une masse m Tν = 2,724°K Carte du RFC rayonnement radio
Par les relations suivantes :
Rayonnement du Fond Cosmologique
Ε = h ν = k Τ = λ− 1h c = m c 2 (8) CBR (Cosmic Background Radiation)
c = vitesse de la lumière = (2,997 930 + 0,000 003) 105 km/s
Variation de la température de l’univers
et de la dimension de l’univers avec le temps
On a établit que : L’univers est en expansion
ℜo dΤ Τ dℜ en ce sens que la distance
Τ = Τo ⇒ = − o ℜ o ℜ −3 2 entre les galaxies augmente
ℜ dt 2 dt au cours du temps.
On va supposer que la loi de Hubble (1929) est utilisable :
ℜ& = d ℜ = Η (t ) ℜ ≈ Η ℜ où Η = constante de Hubble à l’instant présent
dt
o o
( )
ℜ(t ) = ℜ(t o ) exp ∫ Η (t ) dt
t
to Loi de Hubble :
Η o (t − t o )
⇒ ℜ=ℜ e o expansion exponentielle (9) Deux objets distants de ℜ
s’éloignent à la vitesse
• t = le temps écoulé depuis le Big Bang ℜ/dt proportionnelle à ℜ
dℜ
• τ = t Η = Η o−1 ≈ 13,73 . 109 années (c’est une constante de temps)
dΤ Τ Τ ℜo Η Η
alors = − o Η ℜ o ℜ −3 2 ℜ = − o Η =− Τ≈− oΤ ⇒
dt 2 2 ℜ 2 2
Remarque :
Η (t − t o ) Ho = (2,4 ± 0,1) × 10-18 s-1 H(t) ne varie notablement qu’à
− o l’échelle cosmologique
Τ = Τo 2
( )
e refroidissement exponentielle (10)
ℜ(t ) = ℜ(t o ) exp ∫tt Η (t ) dt
o
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La densité moyenne des matières de l’univers est trop faible :


ρ ≈ 10 −26 Kg m3 (11)
τ = t Η = Η o−1 ≈ 13,73 ⋅ 10 9 années = ’’temps de Hubble’’ : c’est l’ordre du
temps écoulé depuis l’instant où «les lois de la physique qui nous sont
connues sont applicables» car avant la densité de matière était élevée et
la température très basse. Durant ce temps la lumière peut parcourir une
distance dite ‘’distance de Hubble’’ : ℜ Η = c × t Η
On s’attend donc à ce qu’il ait un horizon à cette distance. Au – delà de
cette distance les objets célestes nous sont invisibles car la lumière n’a
pas eu le temps de parvenir à la terre : Pour des échelles nettement inférieures
La « masse visible » par galaxie est : à ℜH on peut considérer que
ℜ vis ~ 10 kpc (12) l’espace – temps est plat donc galiléen

Μ vis ~ 8 ⋅ 1010 M soleil où Μ soleil = masse solaire = 1,988 ⋅ 10 30 Kg


et ρ vis ~ 4 ⋅ 10 8 Msoleil ⋅ Mcp −3 (13)
A partir de Η o et de la constante gravitationnelle de Newton G on peut
former une grandeur ayant la dimension d’une masse (ou d’énergie) par
unité de volume dite «densité critique» :
3 Η 2o
ρc = = densité critique (14) où
8πG
G = constante de Newton (gravitation) = 6,67428 ⋅ 10 −11m3Kg−1s −2

ρc =
(
3 × 13,73 ⋅ 10 9 × 365 × 24 × 3600 )
−2
≈ 0,95 ⋅ 10 − 26 Kg m3 (15)
Isacc
Newton
8 × 3,14 × 6,674 ⋅10 −11 4/1/1643 au 31/3/1727
Il est commode de rapporter les densités cosmologiques à la densité
critique pour former des ( Ω ). Par exemple la densité totale moyenne ρ Τ
dévissée par ρc donne : Arno Penzias & Robert Wilson (1965)
ρ
Ω Τ ≡ Τ ≈ 1,1 (16)
ρc
Corps noir
La densité de matière visible est ainsi : T ≈2,725°K
ρ
r 1 Galaxie Ω vis ≡ vis ~ 0,003 (17)
ℜ1 r r ρc λ ≈ 7,35cm
Galaxie ℜ1 − ℜ 2 d ℜ r
r  la loi de Hubble
1
= Η ℜ
o 1 
( )
0 r r r Royonnement du fond cosmologique : RFC
d ℜ1 − ℜ 2
ℜ2
( )
2 dt  r r
Galaxie r  ⇒ = Η o ℜ1 − ℜ 2
d ℜ2 r dt
= Η oℜ 2 
dt 

toute galaxie peut être choisie comme centre de l’univers.

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Deux types de particules sont inventées et associée à la matière noire : wimps (intéraction faible) et axions (intéraction fortes)

Les modèles évoquent l’existence de matière noire sous une forme qui
n’a eu que des interactions faibles depuis l’époque où Τ était de l’ordre
du ΜeV . Cette matière est désignée par «matière noire froide». Dans la
littérature anglaise elle est désignée par CDM «Cold Dark Matter» les
particules qui constituent cette matière noire froide sont nommées des
«wimps» (weakly interaction massive particules). Noire ↔ invisible
La densité actuelle de CDM est estimée être de l’ordre :
Plus de 96% de la matière de l’univers est invisible
ρ CDM ~ 0,3 (18) (noir) dont la structure est non atomique.
On pense que la matière noire constitue la majeure partie de la masse
des halos galactiques et des amas de galaxies. On estime que la masse
des wimps doit être comprise entre 10 GeV et 10 TeV (un autre candidat
constituant la matière noire sont «les trous noirs»).
W.m-2.sr-1.Hz-1 10 1 0,1 Longueur d’onde
10-17 (cm)
λ max. T # 0,2898 cm .0K
10-18

10-19
Corps noir
10-20 à 2,73°K
10-21 Fréquence
(GHz)
10-22
1 10 100 1000
Spectre observé, par satellites, du rayonnement cosmique
CBR (Cosmic Background Radiation) quanta
Rappel :
L’énergie quantifiée moyenne d’un photon est :
hν hν
Ε= (19) quand 〈〈 1 alors ( Ε = k Τ )
 hν  kΤ
exp  − 1 Galaxie est un amas
kΤ d’étoiles, de gaz et de
matière noire
La densité d’énergie du corps noir est : loi de Planck
Structure spirale
du 1 dU 8 π h ν 3 1 d’une galaxie
uν = = = (20)
dν V dν c 3
hν  Emiision
exp  − 1
 kΤ 
Absorption
e-
ou bien noyau
du 1 dU 8πhc 1
uλ = = = (21)
dλ V d λ λ exp
5  hc  e-
 −1
 kλT  Matière atomique
Le maximum du spectre se trouve à : h ν ij = Ε i − Ε j
Transition : i → j

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d uν ν k
= 0 ⇒ max ≈ 2,82 B position du maximum du spectre (22)
dν Τ h
Constante de Boltzmann :
kB = R/Na=(1,380 44 + 0,000 07) 10-16erg.deg-1
= (8,616 7 + 0,000 4 )10-5 eV.deg-1
Constante de Stefan - Bolzmann :
σ = (π2/60) (k4/ h 3 c2)
= 5,67. 10-8 W. m-2. °K-4
Constante de Planck :
ћ = h/2π = (1,054 43 + 0,000 04) 10-27erg.s = (6,054592 + 0,000008 )10-34 Js
soit
d uλ
= 0 ⇒ λ max. T = constante # 2898 µ .0K # 0,2898 cm .0K (23)

La découverte la plus surprenante est que l’univers semble être dominé
par une «énergie du vide» ou encore «constante cosmologique Λ» :
Λ c2 ρΛ 8 π G ρΛ Λ c2
ΩΛ = ~ 0,7 car Ω Λ ≡ = (24) ⇔ ρ Λ =
3 Η 2o ρc 3 Ηo 8πG
Par définition, l’énergie du vide est une énergie qui n’est pas associée à
des particules et qui n’est pas diluée dans l’expansion de l’univers. Cela
implique que la densité d’énergie du vide est indépendante du temps. La
valeur que donne Ω Λ ~ 0,7 est : ρ V (t ) ~ 3 ⋅ 10 9 eV m3 (25)
L’existence d’une énergie du vide donnée par l’expression précédente.
En système d’unités naturelles, une densité d’énergie a la dimension de
la 4ième puissance d’une masse. Par conséquent, à la densité d’énergie
Μ4
du vide on peut lui associée une échelle de Μ : ρ V ~ (26)
(h c )3
L’évolution de l’univers: Théorie du champ ds continuum espace-temps
Il est commode de paramétriser l’expansion de l’univers par une fonction
du temps a(t ) proportionnelle à la distance entre galaxies. Cette fonction
a(t ) est appelée « paramètre d’échelle » :
a(t ) ∝ distances intergalactiques (notée aussi par ℜ pour ℜadiale)
La loi de Hubble dit que la dérivée logarithmique de a(t ) est, à l’heure
actuelle (le présent : t = t o ), égale à Η o :
 a& 
  = Η o où t o = aujourd’hui (27)
 a  t = to
Le nombre de galaxies par unité de volume n gal est proportionnel à une
(distance)3 . Par conséquent, si le nombre de galaxies ne change pas au

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cours du temps, la définition précédente a(t ) ∝ ℜ peut être remplacée


par l’expression suivante :
 ngal (t o ) 
13

a (t ) = a o   (28) où a o ≡ a(t o )
 ngal (t ) 
 
La valeur actuelle du paramètre d’échelle a o , est constante arbitraire de
dimension d’une longueur , est malle connue. C’est pour cette raison on
utilise «le paramètre d’échelle réduit â(t ) » sans dimension :
a (t )
â(t ) ≡ (29)
ao
Cependant, dans certains calculs concernant des objets de grand
redshift, on a besoin du paramètre d’échelle dimensionné. On définit
alors ce paramètre a o en utilisant la distance de Hubble dΗ = Η o−1 :
Η o−1 dΗ
ao = = (30)
1− ΩΤ 1− ΩΤ
Notons que la distance ℜi (t ) entre nous et la galaxie i est ∝ a(t ) :
ℜ i (t ) = a(t ) ⋅ Χ i (31) P
r r Principe
= mp g M pesante = M inertielle
La distance ℜi entre nous 1 r r mp = mi
(galaxie 0) et la galaxie i est 2 ∑ Fext = mi Γ
donnée par ℜi = a(t)Xi où Xi
ℜ 1 = Χ 1a(t )
Pour comment déterminer la
ℜ 2 = Χ 2 a(t )
est indépendant du temps. température des planètes du
La quantité Xi est la système solaire on envoi le
coordonnée radiale Terre ℜ 3 = Χ 4 a (t ) lecteur à l’exercice N°12 de
«comobile» de la galaxie i . Galaxie 0 ma série de TD de physique
ℜ 3 = Χ 3 a(t ) 4 statistique
3
La constante de proportionnalité ( Χ i ) est indépendante du temps, on
l’appelle la coordonnée radiale «comobile» de la galaxie (i).
L’évolution temporelle des densités d’énergie dans l’univers s’exprime
simplement à partir du paramètre d’échelle. La densité ρ Μ (t ) associée à
des particules non – relativistes est proportionnelle au nombre volumique
de particules. Il en résulte alors que : ρ Μ = densité d’énergie de matière
3
 a 
ρ Μ (t ) = ρ Μ (t o )  o  = ρ Μ (t o ) â − 3 (31)
 a(t ) 
La gravitation et l’équation de Friedmann :
En absence de gravitation, la vitesse de récession des galaxies serait
constante., ce qui implique que ‘’ a && = 0 ’’. En présence des effets attractifs
de la gravitation, on s’attend à ce que l’expansion soit décélérée ( a && 〈 0 ).
On va déterminer (a && ) par la loi de Newton (matière non relativiste v 〈〈 c )

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« en réalité pour formuler ce problème il faut faire appel à la théorie de la


relativité générale pour obtenir l’équation d’évolution de ‘’a && ’’ » Gravitation
: :
Soit la situation de la figure suivante : Μ
Principe d’équivalence : r Φ (r ) = −G
v = Χ a& r
Masseinerte = Massepesante r G Μ (Χ ) m m mΜ
F = r = Χa φ (r ) = U = − G
Une galaxie de m
est placée dans un
[Χ a(t )]2 r
1
de densité
Centre de r T = Ε = m [Χ a& ]2
uniforme ρ à une c
2
( )
l’univers
distance X a(t) du M Χ a t G m Μ (Χ )
centre de l’univers U = Ε p = −
Symétrie sphérique Χa
ρ = constante
4 π (Χ a )3
M(X) est la masse

totale contenue dans la r
g = − grad Φ Μ (Χ ) = ρ
sphère de rayon X a(t) 3
r r →
Représentation Newtonienne de l’expansion de l’univers F = m g = − grad φ

Le théorème de Gauss suggère que la galaxie de masse m subit une


force dirigée vers l’origine de l’univers et proportionnelle à la masse
totale M contenue dans la sphère de l’univers de rayon < X a(t) autour de
l’origine de l’univers sphérique : ∆(1 r ) = −4 π δ(r ) r S = 4πr 2
Théorème de Gauss & champ de gravitation g r
r r r
div g = − 4 π G ρ ⇒ ∫∫S g ⋅ dS = − 4 π G ∫∫∫ϑ ρ dτ = − 4 π G Μ in Μ in
r ϑ
divg = − ∆Φ ⇒ ∆Φ = 4 π G ρ équation d’Helmoltz
r
Utilisant ( F = m ℜ && = m Χ a
&& ) on trouve la décélération de l’univers
&&
a 4 π Gρ
est : =− (32) pour ( ρ ~ ρ Μ dans le cas non relativiste)
a 3 Gauss Allemant
Multipliant et divisant le membre de droite de cette équation par Η o2 on 1777 – 1855
trouve la valeur actuelle de l’accélération : ρ dite densité de matière froide
a &&  2 ΩΤ ρ 8 πGρ
 a  = − Η o si ρ ~ ρ Μ (33) car Ω Τ ≡ = selon (14)
to 2 ρ c 3 Η 2
o
[Dans la généralisation relativiste de cette équation le terme Ω Τ 2 est
remplacé par ( Ω Μ 2 − Ω Λ ) voir équation (50)]. Le temps caractéristique
pour qu’il se produit un changement notable de la vitesse de récession
est (a
&& a& )−1 qui vaut aujourd’hui ( 2 t Η Ω Μ ) si l’univers est dominé par la
matière non relativiste.
On trouve la solution de (32) en tenant compte de ce que, pour un
univers dominé par de la matière non relativiste, ρa 3 est indépendante
du temps. Dans ce cas on vérifie aisément que la solution est :

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 8 π G ρ a3  1
&a 2 =   + cons tante (34)
 3  a
où la quantité entre crochets est indépendante du temps.
Pour évaluer la quantité entre crochets on utilisera les valeurs actuelles
a& (t o ) = Η o ao et (8 π G ρ(t o ) 3 ) = Η o2 Ω Τ , on obtient :
Russe

8 π G ρ a2
a& 2 = + Η o2 ao2 (1 − Ω Τ ) (35)
3
En divisant (35) par ( a 2 ) on obtient l’équation de Friedmann :
2
 a&  8 π Gρ Alexandre
  − = Η 2o (1 − Ω Τ ) â − 2 (36) équation de Friedmann Friedmann
a 3 De 29/06/1888 à
Bien que (36) est applicable à un univers dominé par la matière non 16/09/1925
relativiste, cette équation de Friedmann est complètement générale pour
un univers homogène (Alexandre Friedmann est un mathématicien Russe).
L’équation (34) n’exprime que la conservation d’énergie :
T +U Εc + Εp 8 π G ρ a2
= = a& −
2
= ao2 Η o2 (1 − Ω Τ ) (37) où
mΧ 2 mΧ 2
2 2 3
1 &2 1
T = E c = énergie cinétique de la galaxie = m ℜ = m Χ 2a& 2
2 2
et
G m Μ (Χ ) 8 π G ρ a2 m Χ 2
U(Χ ) = Ep = énergie potentielle de la galaxie = − =−
Χ a(t ) 3 2
On voit que ( Ω Τ 〉 1) correspond à une énergie totale négative par galaxie
[alors que ( Ω Τ 〈 1 ) l’énergie totale ‘’ T + U ’’ est positive].
Pour déterminer la solution a(t ) de l’équation (36) de Friedmann on a
besoin de connaître l’expression explicite de ρ(t ) . Pour de la matière non
relativiste nous savons déjà, équation (31), que :
3 Η 3o − 3
ρ Μ (a ) = ρ Μ (a o ) â = Ω Μ
−3
â (38) matière non relativiste
8πG
Dans ce cas l’équation de Friedmann devient :

[ ]
2
 a& 
  ≡ Η (t ) = Η o Ω Μ â + (1 − Ω Τ ) â
−3 −2
2 2
(39) si ( Ω Τ ~ Ω Μ )
a
L’équation de Friedmann donne le taux d’expansion ( Η (t ) = a& a ) en
fonction de sa valeur actuelle Η o ; le coefficient de proportionnalité
dépend de Ω Τ , Ω Μ et du paramètre d’expansion réduit â .

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Univers ouverts et fermés :


La solution de l’équation de Friedmann (39) pour un univers homogène
dominé par de la matière dépend de Ω Τ ~ Ω Μ . La figure suivante montre
trois exemples avec Ω Τ = Ω Μ ainsi que le modèle actuellement préféré
qui est ( Ω Μ = 0,3 et Ω Τ = 0,7 ) :
a(t ) 3,5 Accélération
ΩM = ΩT = 1
ao 3 Un univers homogène
ΩM = 0,3 et isotrope est un
2,5
ΩT = 0,7 ΩM = ΩT = 0 espace qui est
2 respectivement
invariable par
1,5 translation et par
ΩM = ΩT = 2 rotation →
1 ρ = Cte et P = Cte
0,5 (t − t o ) Evolution future
Big bang Big crunch de l’univers

0
-1 0 1 2 3 4 5 6
Le paramètre d’échelle a(t) pour quatre combinaisons de (ΩM , ΩT)

Deux classes peuvent être distinguer pour ( Ω Τ = Ω Μ ) suivant leur


comportement aux au bout des temps longs :
1°) '' Ω Τ = Ω Μ '' ≤ 1 dans ce cas l’équation (39) montre que a&
Courbure = - 1/R2 < 0
est positif quelque soit â . Ce fait n’est pas surprenant car
Hyperboles l’énergie newtonienne est positive pour ( Ω Τ 〈 1). Un univers
homogène avec Ω Τ 〈 1 est appelé univers «ouvert» la ‘’la
courbure spatiale est négative la géométrie associée est
a(t ) Λ > 0 hyperbolique’’ . On possède deux expressions simples de
Λ = 0 a(t ) dans deux cas. Pour un univers « vide » Ω = Ω
Τ Μ =0
a(t ) ∝ t le premier terme de droite de l’équation (39) est nul, on
t trouve alors que : Λ est constante cosmologique (donc ΩΛ = 0)
t
a(t ) = a o − 1 quand ( Ω Τ = Ω Μ = 0 ) (40) univers de Milne (avec Λ = 0)
Ηo
l’âge de l’univers (le temps écoulé entre a = 0 et a = a o ) est
a(t ) le temps de Hubble t Η = Η o−1 .
Pour un «univers critique» ( Ω Τ = 1) le second terme de
a(t ) ∝ t 2 3
t droite de l’équation (39) est nul, on trouve alors que :
23 Géométrie euclidienne
 t 
Plan a (t ) = a o 
 
−1 
quand (Ω Τ ~ Ω Μ = 1) (41)
 2 3 Η o  Géométrie plane
Courbure = 0
A petite échelle la géométrie est, en excelente approximation, euclidienne

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dans ce cas l’âge de l’univers est 2/3 du temps de Hubble.


Cet âge est inférieur à celui du cas Ω Τ = 0 car la gravitation
a décéléré l’expansion.
Par conséquent, l’expansion était plus rapide dans le passé
qu’elle est maintenant.
a(t ) 2°) '' Ω Τ = Ω Μ '' 〉 1 le cas ( Ω Τ 〉 1) est appelé univers «fermé»
Λ > Λcrit ‘’la courbure spatiale est positive la géométrie associée est
Gauss
Λ=0 t sphérique ’’. pour ( Ω Τ = Ω Μ 〉 1 ) l’expansion s’arrête ( & = 0 ) α+β +γ > 180°
a
quand ( a = amax ) : Théorème de Pythagore est non Courbure
valable dans un univers courbe
ΩΜ est
a max = a o (42) quand ( Ω Τ = Ω Μ 〉 1 )
2
1/R
Sphéroïde ΩΤ − 1 positive

Λ est constante puisque ( a && 〈 0 ) l’expansion actuelle sera suivie par une phase
cosmologique
de contraction qui s’achèvera ‘’peu être’’ par «un big crunch».

a(t ) ΩM = 0 (vert) univers vide ρΜ


â(t ) ≡ ΩM = 1 (noir) : plat ΩΜ ≡
ao ΩM = 2 (rouge) avec (Λ =cte cosmologique = 0) ρc
ΩM = 0,3 et ΩT = 0,7 (magenta) ρΤ
modèle stationnaire avec ΩM = 1 (bleu) ΩΤ ≡
ρc
Maintenant
Ω CDM ~ 0,3
Λ≠ 0
ΩT > 1 ρ Μ = densité d’énergie
Fermé de Matière
ΩM = 1 ΩM = 2 ρ Τ = densité moyenne
(sphérique)
ΩM = 0,3 d’énergie Totale
ΩM = 1
ΩM = 0 Now Temps en
Giga – Années

a(t) pour cinq modèles d’évolution de l’univers


Evolution de la température :
Lorsque l’univers se dilate, sa densité d’énergie de matière ( ρ Μ ) non
relativiste diminue comme ρ Μ ∝ a −3 (dilution des particules : n ∝ a −3 ).
Soit deux galaxies distantes de dℜ , si l’univers est homogène alors des
observateurs dans chacune des galaxies voient la même distribution de
photons du CBR (Cosmic Background Radiation). Les photons sont
déplacés vers le rouge par le même facteur ( dΕ Ε = − Η o dℜ c ) car le
redshift facteur est (1 − Η o dℜ c ) .
Un univers isotrope et homogène signifie que la densité d’énergie ρ et la
pression P sont uniformes ; c’est – à – dire que :
ρ = ρ 0 = Constante & P = P0 = Constante

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Le temps pour échanger des photons entre les deux galaxies est
( dt = dℜ c ) si bien que chaque observateur voit une température du
CBR qui décroît avec le temps selon :

= −Η o dt
Τ
soit
Τ = Τo e − Η o (t − to ) ⇒
dΤ Τ
=− (43)
da a Pour la Dynamique du système solaire voir mon
où on a remplacé dans second membre cours d’Astronomie en physique statistique.
de (43) ‘’ Η o = a& a ’’ à t o . La solution de l’équation (43) est :
a Τ(t o )
Τ(t ) = Τ (t o ) o = (44)
a (t ) â
Il en résulte que l’univers était plus chaud qu’actuellement et que dans le
futur il sera plus froid.
Puisque la densité des photons est proportionnelle à Τ 4 , on a :
ρ ν = densité d’énergie des photons = ρ ν (a o ) â −4 (45)
On définit ainsi Ω ν (a(t )) = densité de photons à l’époque a(t ) = ρ ν ρc
n ν = (4,11 ± 0,02) ⋅ 10 8 m −3 & Ω ν (a o ) ≈ 5,06 ⋅ 10 −5 .

Remarque :
On s’attend à ce que l’énergie du vide, qui n’est pas diluée pendant
3 Η o2
l’expansion de l’univers, soit donnée par : ρ V = ρ V (a o ) = Ω Λ (46)
8πG
Si on ajoute à l’équation de Friedmann les termes sources d’énergie on
obtient l’équation de Friedmann améliorée : équation de champ

[ ]
2
 a& 
  ≡ Η (t ) = Η o Ω Μ â + Ω R â + Ω Λ + (1 − Ω Τ ) â
2 2 −3 −4 −2
(47)
a
où Ω Τ (densité Totale moyenne) est la somme des Ω respectifs, soit :
Ω Τ = Ω Μ + Ω R + Ω Λ (48)
• Ω Μ = densité de matière non relativiste
• ΩR = Ω ν (1 + 0,227 NνR (ao ) + L) = densité de matière Relativiste où
NνR (a ) = le nombre de neutrinos relativistes à l’époque a(t ) :
ρR = ρ ν (a o ) â −4 (1 + 0,227 NνR (a )) (49) densité de matière relativiste
• Ω Λ ~ 0,7 = densité de matière du vide définie par l’équation (24)

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L’effet des quatre termes dans l’équation (47) apparaît clairement si on


[ ]
la multiplie par a 2 : a& 2 = Η o2 a o2 Ω Μ â −1 + ΩR â − 2 + Ω Λ â 2 + (1 − Ω Τ ) (50)
On voit que l’effet de la matière est de décélérer l’univers :
( a& → ∞ ) quand ( â → 0 )
D’un autre côté l’existence d’une énergie du vide positive a pour effet
d’accélérer l’expansion : ( a& → ∞ ) quand ( â → ∞ ) si ( Ω Λ 〉 0 )
Cette observation se confirme si on différencie (48) :
Ω 
&& = − Η 2o a 2o  Μ â − 2 + Ω R â − 3 − Ω Λ â  (51)
a
 2 
Il est utile de définir le «paramètre de décélération» qo :
 aa&&  Ω
qo = −  2  = Μ − Ω Λ (52) où on a négligé ( ΩR 〈〈 Ω Μ )
 a&  2
A partir des équations (49) et (50) on peut donner un développement de
Taylor de a(t ) valable pour [ (t − t o ) 〈〈 t Η ≡ Η o−1] :
 t − t o qo  t − t o 
2 
a (t ) = a o 1 +
 −   + L (53)
 tΗ 
2  tΗ   
 
Puisque la densité de la matière non relativiste (38) est proportionnelle à
a-3 alors que celle de la matière relativiste (49) est proportionnelle à a-4 ;
la matière relativiste doit donc dominée quand a → 0 . L’époque où les
densités de matière relativiste et non relativiste, désignée par teq , étaient
égales est donné par :
0,85 ⋅ 10 −4
( )
â eq = â t eq =
1,68 Ω ν
ΩΜ
~
ΩΜ
(54)

ce qui donne une température : 1 eV = 1,60217653 10-19 J


Τeq = 2,8 Ω Μ en eV (électron – Volt) (55)
Soit un photon d’énergie Ε1 émis à l’instant t1 par une galaxie lointaine
et détecté sur Terre à l’instant t o . L’énergie du photon est : Bleu Rouge

Ε(t o ) = Ε(t 1 ) 1
a Dans les spectres de beaucoup d’étoiles deux paires de raies
d’absorption prédiminent (raies K et H du sepectre de
a o potassium). Ces raies se situent vers la longueur d’onde de
c’est – à – dire 3950 Å dans un laboratoire sur terre. Dans la lumière
venant de l’espace on observe que ces raies ont une longeur
a
Ε o = Ε 1 1 (56) d’onde de 4470 Å. Soit un déplacement vers le rouge de :
ao ∆λ = 520 Å → ∆ν/ν = v/c = Ho ℛ/c car ν = c/λ où ℛ ~ Rayon de l’univers
Comme la longueur d’onde d’un photon est inversement proportionnelle
à son énergie équation (8), on obtient une formule pour le redshift :

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Le redshift est en corrélation directe Enoncé par Doppler en 1842
Effet Doppler – Fizeau Redshift = z ≡ ∆λ/λ = v/c > 1
avec le facteur d’échelle a(t)
λ ν a hc
z + 1 ≡ o = 1 = o (57) ( v = Η o ℜ = c z ) car Ε = h ν = Autrichien
λ 1 ν o a1 λ
Cette formule exprime que la longueur d’onde d’un photon se
transforme par le même facteur d’échelle que l’univers lui même.

Rayonnement Christian Andreas Doppler


cosmique 29/2/1803 – 17/3/1853

Spectre visible
~ 0,4 µm ~ 0,8 µm
Dans tous les cas, l’univers commence par une époque de rayonnement
qui se termine à l’instant t eq et est suivie par l’époque de matière.
La fin de l’époque de matière dépend de ( Ω Τ ) et de ( Ω Λ ). Si ( Ω Τ 〉 1) et
( Ω Λ = 0 ), l’expansion atteint un maximum à :
ΩΜ
a max = a o pour ( Ω Τ 〉 1) et ( Ω Λ ~ 0 ) (58)
ΩΤ − 1
Dans ce cas, l’expansion est suivie d’une contraction et l’époque de
matière cesse avec apparition d’une nouvelle époque de rayonnement.
Si Ω Τ 〈 1 et Ω Λ ≥ 0 l’expansion se produit indéfiniment et l’époque de
matière est suivie par une époque de « courbure » lorsque l’équation de
Friedmann est dominée par (1 − Ω Τ ) , soit par l’époque du « vide » si
l’équation de Friedmann est dominée par Ω Λ . L’instant de fin de
l’époque de matière est noté t cΛ .
Pour Ω Τ 〈 1 et Ω Λ ~ 0 , l’époque de matière est suivie par l’époque de
courbure qui est caractérisée par une expansion libre :
ΩΤ
a 〉 a cΛ = a o & a ∝ t époque de courbure
1− ΩΤ
l’expansion est « libre » a ∝ t parce que la densité de matière n’est pas
suffisante pour décélérer l’univers.
Pour Ω Τ ~ 1 et Ω Λ 〉 1 l’époque de matière est suivie par l’époque du vide
qui se caractérise par une expansion exponentielle :

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( )
13
Ω 
â 〉 a cΛ = a o  Μ  & a(t ) ∝ exp Η o Ω Λ1 2 t époque du vide
 ΩΛ 
L’expansion a une dépendance du temps différentes dans les époques
de courbure et du vide (la formation de ces structures s’arrête à t cΛ .
Si les estimations Ω Μ ~ 0,3 et Ω Λ ~ 0,7 , sont correctes, la formation des
structures a cessé depuis â cΛ = (0,3 0,7 ) ~ 0,75 . Si ces nombres sont
13

erronés et que Ω Μ ~ 0,3 et Ω Λ = 0 alors la formation des structures a


cessé depuis un certain temps â cΛ = (0,3 0,7 ) ~ 0,42 .
Epoque a(t ) ∝ distances intergalactiques
Rayonnement â 〈 â eq = 1,68 Ω ν Ω Μ
& a (t ) ∝ t 1 2
−4
= 0,85 ⋅ 10 ΩΜ
Matière a eq 〈 a 〈 â cΛ & a (t ) ∝ t 2 3
Courbure a 〉 â cΛ = Ω Μ (1 − Ω Τ ) & a (t ) ∝ t
a 〉 â cΛ = (Ω Μ Ω Λ )1 3
Vide
(si Ω Τ = 1, Ω Λ 〉 0 )
(
& a(t ) ∝ exp Η o Ω Λ1 2 t )
Evolution des Ω et la formation des structures :
Les Ω sont définis à partir des valeurs actuelles des densités et du taux
d’expansion de l’univers :
ρi (t o )
Ωi ≡ où i = Τ, Μ , R, Λ L (59) «densités relatives»
3 Η 2o 8 π G
Cette définition peut être généralisée pour donner Ω fonction du temps
ρ i (t )
Ω i (t ) ≡ où i = Τ, Μ , R, Λ L (60)
3 (a& a )2 8 π G
L’équation de champ de Friedmann améliorée (47) :

[ ]
2
 a& 
  ≡ Η (t ) = Η o Ω Μ â + ΩR â + Ω Λ + (1 − Ω Τ ) â
2 2 −3 −4 −2
(47/)
a
donne le taux d’expansion dans le dénominateur. La dépendance du
temps des composantes de l’énergie est donnée par (38), (46) et (48).
Pendant l’époque de matière on obtient :
1
Ω Τ (a ) ~ Ω Μ (a ) ~ pour ( a eq 〈 a 〈 a cΛ ) (61)
1− ΩΤ
1+ â
ΩΜ
On voit que Ω Τ (a ) → 1 quand a → 0 . On peut le prévoir directement à
partir de l’équation de Friedmann (47/) puisque le terme de courbure
(1 − Ω Τ ) â −2 devient négligeable devant Ω Μ â −3 lorsque a → 0 .
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La finesse avec laquelle Ω Τ était proche de l’unité dans le passé est


impressionnante. Au début de l’époque de matière, â eq ~ 10 −4 , Ω Τ (a )
était à 10 −4 [pour des valeurs raisonnables de (1 − Ω Τ ) Ω Μ ].
Pendant l’époque de rayonnement, ( Ω Τ ) continue d’être proche de
l’unité pour ( a → 0 ), soit :
1 − Ω Τ (a o ) 2
ΩΤ ≅ 1− â pour ( a 〈 a eq ) (62)
Ω R (a o )
A l’époque de la nucléosynthèse, â ~ 10 −19 , Ω Τ était à 10 −14 .
Le fait que Ω Τ → 1 quand a → 0 est une conséquence toute simple de la
conservation de l’énergie Newtonienne (37), qui est équivalente à :
U
ΩΤ =
Ε−U

l’énergie = Ε = constante = Ε c + Ε p = Τ + U (63)
Comme ( U → ∞ ) quand ( a → 0 ) nécessite que ( Ω Τ → 1).
Ce qui est étonnant est que Ω Τ (a ) ait été suffisamment proche de un
pour pouvoir le demeurer pendant une période de durée ~ t Η ~ 1010 ans .
(
Log ρ eV m3 )
125
Radiation 1 eV = 1,60217653 10-19 J
100
ρR
75
Nucléosynthèse
50
Matière
ρM Egalité matière
radiation
25 formation des états
Recombinaison liés puis
0 formation d’atomes
Aujourd’hui
-25
25 20 15 10 5 0 -5 -10 LogΤ (eV )
Densité d’énergie du rayonnement ρR et de matière ρM en fonction de la température T

Le scénario d’évolution standard :


Dans le modèle cosmologique standard on a vu que l’univers traverse
une succession d’époques lorsqu’il est dominé successivement par le
rayonnement, par la matière non relativiste, puis soit par la
courbure, soit par l’énergie du vide. La dépendance des densités
d’énergie de la température est montrée sur la figure au – dessus.

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Dans le tableau suivant sont énumérés quelques événements de


formations de divers structures à fur et à mesure du refroidissement de
l’univers : t dec = moment du découplage rayonnement – matière
Quelques événements clés du passé (to , trec et teq) dépendent
de (ΩM ; ΩΛ) égale ici à (0,3 ; 0,7)
t Τ (eV ) événement
t ~ 1,5 ⋅ 1010 ans 2,349 ⋅ 10 −4
o
aujourd’hui (to instant présent)
~ 10 9 ans ~ 10 −3 formations des premières structures avec
réionisation atomique par les photons
t dec ~ 5 ⋅ 10 5 ans 0,26 « recombinaison » (formation d’atomes)
tdec découplage l’Univers devient transparent (émission du CBR)
rayonnement matière
t eq ~ 5 ⋅ 10 4 ans 0,8 teq égalité matière – rayonnement
3 minutes 6 ⋅ 10 4 nucléosynthèse (formation de noyaux)
1 seconde 10 6 e + + e − → ν ν (positon + électron → photon)
4 ⋅ 10 −6 s ~ 4 ⋅ 10 8 Transition de phase QCD
(formation hadrons à partir de quarks)
〈 4 ⋅ 10 −6 s 〉 10 9 baryogénèse (neutrons & protons)
? Inflation ( ρ + 3 P 〈 0 )
(génération des fluctuations de densité)

Inflation
ρ+3P<0
Confinement

Transition Nucléosynthèse Recombinaison

Un espace homogène et isotrope est un espace à courbure Κ constante.


Sa métrique est alors donne par un facteur d’échelle a(t). La métrique de
l’espace – temps est de la forme (Friedmann, Lemâitre, Robertson, Walker) :
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C’est quand K = 1 on a un volume fini V = 2 π a
3
K distingue un univers :
plat (K = 0), ouvert (K = -1) et fermé (K = 1)
 dr2  2 2
d s = −d t + a (t ) 
2 2 2  + r dΩ où dΩ 2 = d θ 2 + sin2 θ d φ2 ( Κ = 0, ± 1)
2
 1− Κ r 
r et a(t) sont coordonnée radiale sans dimension et facteur d’échelle de
dimension une longueur. Les équations d’Einstein sont les suivantes :
2
 a&  8πG Λ Κ
  = ρ+ − 2
a 3 3 a
(64) où
4πG
(ρ + 3 P) + Λ
&a&
=−
a 3 3
• ρ = la densité d’énergie Albert Einstein
• P = la pression dans l’univers 14/3/1879 au 18/4/1955 Physicien
Allemant puis Américain
• Κ = la courbure d’espace (constante)
Pour ( Λ ) négligeable et dans un univers a contenu matériel ‘’normal’’ tel
que ( ρ + 3 P 〉 0 ) l’expansion de l’univers est décélérée.
La période d’expansion avec ( ρ + 3 P 〈 0 ) est dite période inflationniste.
Note sur Géométries courbes et métriques :
On fait appel à une métrique gµν pour décrire la géométrie d’un espace,
éventuellement; courbe : métrique g est une forme bilinéaire symétrique
ds 2 = gµν dx µ dx ν (65) c’est une somme (convention d’Einstein)
où ds , dx µ et dx ν sont des déplacements infinitésimaux sur la surface
⇒ r r
g = gµν e µ e ν (66)
Exemples de métrique :
1. dl 2 = dx 2 + dy 2 + dz 2 = longueur d’un élément (c’est une
géométrie Euclidienne) « plane » de dimension 3 :
ds 2 = c 2 dt 2 − dl 2 & g xx = g yy = gzz = 1 (67)
( )
2. dl 2 = R 2 dθ 2 + sin2 θ dφ 2 = longueur d’un élément (c’est une
géométrie sphérique de rayon R) : coordonnées sphériques
ds 2 = c 2 dt 2 − dl 2 & gθθ = R 2 , gφφ = R 2 sin2 θ (68)

3. dl = dx + dy
2 2 2
+
(xdx + ydy )
2
cette géométrie décrit
R2 − x 2 − y 2
également une sphère de rayon R : ds 2 = c 2 dt 2 − dl 2 &
R2 − y 2 R2 − x 2 xy
g xx = 2 , g xx = g xy = (69)
R − x2 − y2 R2 − x 2 − y 2 R2 − x 2 − y 2

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4. ds 2 = c 2 dt 2 − dl 2 = c 2 dt 2 − dx 2 − dy 2 − dz 2 donne la
métrique ( gµν = +1,− 1,− 1,− 1) utilisée en Relativité Restreinte
(espace Minkowskien de dimension 4 « ds 2 est invariant
par les transformations de Lorentz associées aux
changement de repères Galilées» cette métrique décrit un
espace – temps plat donc sans gravitation (70).
5. Métrique de Robertson – Walker (pour sphère en expansion)
[ (
dl 2 = â 2 (t )R 2 dχ 2 + sin2 χ dθ2 + sin2 θ dφ2 )] (71)

où â(t ) = le facteur d’échelle = a a o


x = R sin χ sin θ sin φ
y = R sin χ sin θ cos φ χ ∈ [0, π [

sphère plongée dans 4D  avec θ ∈ [0, π [
z = R sin χ cos θ
 φ ∈ [0,2 π [
w = R cos χ

[ (
x 2 + y 2 + z 2 + w 2 = R 2 & dl 2 = R 2 dχ 2 + sin2 χ dθ 2 + sin2 θ dφ 2 )]
ds2 = c 2dt 2 − dl2
6. Courbure spatiale : Métrique de Robertson – Walker
ds 2 = c 2 dt 2 − dl 2 = métrique en coordonnées sphériques où
Georges Lemaître  dσ 2 2
Belge dl 2 = R 2 (t )  + σ 2
d Ω  où dΩ = dθ + sin θ dφ
2 2 2 2

1 − k σ
2
17/7/1894 – 20/6/1966

Equations de FLRW sont : Friedmann, Lemâitre, Robertson & Walker
2
 a&  c2 Λ c2 8 π G
  + 2 2 − = ρ On a 2 équations
a a R 3 3 pour 3 inconnues ⇒
2
(72) nécessité d’une
&&  a& 
a c 2
8πG
2 +   + 2 2 − Λc = − 2 P 2 équation d’état
a a a R c
r r
Interprétation Newtonienne : « gravitation : g = − ∇Φ et ∆Φ = 4πG ρ »
m
Soit une sphère homogène, de masse M et de rayon R, en expansion
GMm  Principe d’équivalence : M
m &r& = − 2 
r  &
r& 4 πG Masse inertielle = Masse gravitationnelle
 ⇒ =− ρ limite non relativiste ( P 〈〈 ρ ) de FLRW
4π 3 r 3
M= r ρ  r = Χ a(t ) → a && a = − 4πGρ 3 → P = ρc 2 3
3 
Equation d’état obtenue par la mécanique non relativiste

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Les équations d’Einstein pour la métrique de Robertson et Walker :


Pour un univers homogène et isotrope « principe cosmologique »
dont la courbure (qui pourra être positive, négative ou nulle) on définit :
k = +1 courbure positive
k 
Κ (t ) ≡ 2 où k = 0 courbure nulle (73)
a (t ) k = −1 courbure négative

La métrique de l’espace – temps est : ds 2 = c 2 dt 2 − dl 2 (74)
où dl 2 = la métrique de l’espace 3D ordinaire éventuellement courbe.
Quand (k ) est positif, espace à courbure positif, par analogie avec une
sphère plongée en 3, on introduit une coordonnée supplémentaire w
pour plonger la sphère dans un espace 4D à courbure positif :
x 2 + y 2 + z 2 + w 2 = a 2 (t ) (75a)
14 4244 3
r 2

Qu’on généralise pour une valeur de (k ) quelconque :


a 2 (t )
x +y +z +w =
2 2 2 2
(75b)
k
Par cette métrique on démontrera (page 42) les équations d’Einstein :
a& 2 c2
• 3 2 + 3 k 2 − c2 Λ = 8 π G ρ k = +1 courbure positive
a a 
(76)où k = 0 courbure nulle
&& a& 2
a c2 8 π GP k = −1 courbure négative
• − 2 − 2 − k 2 + c2Λ = 
a a a c2
La constante cosmologique ( Λ ) était introduite par Einstein pour contre
balancer les effets attractifs quand ( Κ = 1) [« − c 2 Λ » est répulsive] donc
le résultat est que le système (64) possède une solution statique Η = 0 :
 2 8πG 1
( )
C’est pour compenser la propriété
 Η = ρ Μ + ρ Λ − indésirable de l’expansion de
3 a2 l’univers qu’Einstein avait introduit
 (77) avec la constante cosmologique qui donne
&
a
 =−& 8 π G
 a (ρ Μ − 2ρ Λ ) à l’espace une courbure intrinsèque.
3 Elle caractérise l’espace d’un
univers vide.
Λc 2
ρΛ ≡ = densité d’énergie noire (ou du vide : invisible)
8πG
Le système (77) admet la solution statique ( a& = 0 & a && = 0 ), soit :
1
a∝ & ρ M = 2 ρ Λ l’attraction gravitationnelle est balancée par Λ (77b)
Λ
Perturbation de la solution statique : la solution d’Einstein (77b) est instable
On voit que si ρ Μ = (2 + ε ) ρ Λ avec ( ε 〉 0 ) l’univers est en contraction car
&& 〈 0 (77)] et ε continuera à augmenter jusqu’à ce que la matière domine
[a

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ZORKANI Mohammed Département d’HYDRAULIQUE

complètement. L’inverse se produire dans le cas où ( ε 〈 0 ) l’univers est


alors en expansion de plus en plus vite diluant ainsi ρ Μ .
Dans le cas d’un univers dominé par le rayonnement on a :
ρ(t ) c 2
P= donc les effets de pression ne sont plus négligeables
3
Les équations (76) peuvent s’écrire encore sous la forme :
1 2 4 1
a& − π G a 2 ∑ ρi = − k c 2
2 3 2 a& ℜ &
(78) & Η (t ) ≡ =
i

4πG  3 Pi  a ℜ
&& = −
a a ∑  ρi + 2 
3 i  c 
l’univers est donc constitué de 3 composantes :
PΜ = 0

 1
‘’ ∑ ρi = ρ Μ + ρR + ρ Λ ’’ dont chacun a son équation d’état : PR = ρR c 2 (79)
i  3
PΛ = −ρ Λ c 2
On démontre que le système (77) vérifie l’équation de continuité :
  P  a& 
∑ ρ& i + 3  ρi + 2i   = 0 (80a)
i   c  a
&
Λ c2
ρΛ = constante cosmologique pour 70% de l’énergie (énergie noire)
8 πG
96% de matière est invisible (noire) et non atomique.
On pose souvent : Il faut plus de matière dans l’univers pour avoir plus de gravité
ρ = ∑ ρi et P = ∑ Pi afin de maintenir l’équilibre entre galaxies si non éffondrement
i i
alors l’équation de conservation de la masse (80a) s’écrit :
 P  ℜ& a&
ρ& = − 3 Η (t )  ρ + 2  (80b) car Η (t ) = = (80c)
 c  ℜ a
• A propos du Redshift :
d t = a(t )
dr
t o + ∆t o
to 1− Κ r 2
∆t o ∆t1
= to
dt r1
dt
a(t o ) a(t1 ) ∫ = ∫
t 1 a(t ) 0 1− Κ r 2
t1 + ∆t1
t1
r1 r z > 0 pour un univers
en expansion
a(t o ) v a& Η o a
ν emise = ν reçue ≡ (1 + z ) ν reçue avec z = = ~ (81)
a(t 1 ) c c c
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Pour des sources proches de nous sur terre : ( t o − t1 ) infiniment petit


a& (t o )
a(t1 ) ~ a(t o ) + a& (t o )(t1 − t o ) = a(t o ) [1 + Η o (t1 − t o )] car Η o ≡
a(t o )
c
or λ =cΤ = ⇒
ν
λ reçue = (1 + z ) λ emise avec z > 0 pour univers en expansion (82)
En plus on a :
h
Τ = température = ν ⇒
kB
Τémise
Τreçue = (83)
1+ z
On ne dispose que de 2 équations pour 3 inconnues, on se donne alors
une équation d’état : Si cette équation d’état est donnée par
P
( 2 ~ w ρ ) où w = constante (sans dimension) (84) (analogue à un fluide)
c
alors on trouve immédiatement, d’après les équations (80b & 80c), que
a&  P a&
ρ& = − 3  ρ + 2  = − 3 ρ (1 + w ) ⇒
a c  a

= − 3 (1 + w ) ⇒ ρ ~ a − 3 (1+ w ) (85a)
da
ρ a
On peut alors écrire que :
− 3 (1+ w )
 a (t ) 
ρ(t ) = ρ(t o )   = ρ(t o ) (1 + z ) 3 (1+ w ) (85b)
 a (t )
o 
Voici 3 exemples importants :
Matière froide (non relativiste ) : w = 0 → ρ ~ a − 3 :P = 0

Matière relativiste (Radiation) : w = 1 3 → ρ ~ a
−4
: P = ρ c2 3
Constante cos molog ique (énergie du vide ) : w = −1 → ρ = Cte
 : P = −ρ c 2
N.B. : Solution de l’équation de Friedmann (72) pour ( Λ = 0 )
12
8πG c2 8 πG  3  c
Η (t ) =
2
ρ − 2 2 ≈ Η o2 = ρc ⇔ R =   (86)
3 â R 3  8 π G  ρ − ρc
avec cette solution on voit que c’est la comparaison de ρ à ρc qui
détermine la géométrie de l’espace : On nomera R rayon d’Einstein = RE
 〈 1 géométrie hyperboliq ue (ouverte ) : RE = imaginaire
ρ 
→  = 1 géométrie plane : RE = ∞
ρc  〉 1 géométrie sphérique (fermée ) → R = réel
 E

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On va résoudre l’équation de continuité (80b) : matière non relativiste


 P
ρ& = − 3 Η (t )  ρ + 2  avec ( P = 0 ) ⇒
 c 
 a&  dρ da
ρ& = − 3 ρ   ⇒ = −3 ⇒ ( ρ ∝ a −3 ) expansion
a ρ a
L’équation de Friedmann (86) permet de déterminer a(t ) dans ce cas :
2 −3 −3
 1 da  8 πG 8πG  a  a

  = ρ= ρo   = Η o2  avec ( ρ = ρo : a = a o ) ⇒
 a d t  3 3  ao  a
 o
12 23
a  d a   
  = Η o ⇒ a(t ) = a o 1 + Η o (t − t o )
3
  (87)
a
 o d t a
 o  2 
l’expansion se poursuit, dans ce cas, indéfiniment avec a(t ) ∝ t 2 3 .
Densité critique et future de l’univers :
L’intégration de l’équation de Friedmann donne la solution paramétrique
a Ωo
 = (1 − cos θ)
ao 2 (Ω o − 1) ρ 8 πG ρo
 où Ω o = o = (88)
t = Η −1(θ − sin θ) Ω o ρ c 3 Η 2
o
2 (Ω o − 1)
o
 3 2

le facteur d’échelle croît jusqu’à un maximum (42 & 58) pour ( θ = π 2 ) :
Ωo π Ωo
amax = ao au temps ‘’ t max = Η o−1 ’’ (89)
2 (Ω o − 1) 2 2 (Ω o − 1)3 2
puis chute vers 0 (effondrement de l’univers) au temps t = 2 t max .
Age de l’univers :
Durée par définition mesurée depuis le big – bang : a(t = 0 ) = 0
ao ao
da = ∫ a& −1(t, a,L) da ≡ âge de l’univers
dt
to = ∫
0 da 0
Par exemple, pour le modèle Einstein–Willem de Sitter, on a de (87) :
C’est le cas de la matière non relativiste à densité critique
23
 3 
a(t ) = ao 1 + Η o (t − t o ) qui pour a(t = 0 ) = 0 ⇒ 1 − Η o t o = 0 ⇒
3
 2  2
2
t o = Η o−1 = 9,3 ⋅ 10 9 ans pour Η o = 70 Km s Mcp (90)
3
mais les mesures de l’âge des plus veilles étoiles, indiquent que :
t o ≈ 14 − 16 ⋅ 10 9 ans
En présence de l’énergie noire ( ρ Λ constante dans le temps) :

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2  1 + Ω Λ  −1 Ω = 0,27
to = log   Η o ≅ 13,9 ⋅ 10 9 ans pour  Μ (91a)
3 ΩΛ  ρ  Ω = 0,73
 Μ   Λ
D’après les équations de FLRW à t o et les équations (52) et (84) le
paramètre d’accélération ( qo ) est donné par :
 ∑ ρi a(t ) qo 〈 0
Ω o = i Ηo
&a& 1  
 ρ
1
( )
c
qo = −  = 1 + 3 w Ω où  (91b) qo 〉 0
a Η2  to 2
o ∑ Pi

w = ∑ ρ
i
to t
 i
i

Pour Einstein – de Sitter (matière non relativiste : Ω o = 1) :


1
( w = 0 : P = 0 & ρ ~ a −3 ) → qo = l’expansion est décélérée
2

A propos du Principe de la Relativité Restreinte : quelques idées


«Les lois physiques sont les mêmes dans tous les systèmes de coordonnées en
mouvement rectiligne uniforme les uns par rapport aux autres». 1905
La vitesse de la lumière est un invariant.
On abandonne alors la notion d’espace et de temps absolus → on
repère les événements par 4 coordonnées (c t, x, y, z) :
La transformation des composantes d’un événement dans un référentiel
galiléen R à un autre R/ se fait par la Transformation de Lorentz :
 x/   γ 0 0 − βγ   x  v
      β=
 y/   0 1 0 0  y  c
 /  0 =  z  avec (92) où
0 1 0 1
z
      γ=
 ct /   − βγ 0 0 γ   ct  1 − β2
  
v = la vitesse relative du référentiel R/ par rapport à R. Hendrik Antoon
Lorentz
On munit l’espace – temps de la métrique euclidienne (67) : Physicient Allemand
ds 2 = c 2 dt 2 − dl 2 = c 2 dt 2 − dx 2 − dy 2 − dz 2 (93) 18/7/1853 – 4/2/1928

Cette longueur ( ds ) est invariante par la transformation de Lorentz.


y y/  v /x 
(O, x, y, z, t) r /  /  Vitesse de
Système au repos r v =  v y  déplacement
v Vitesse de R /R /
 /  d’un objet par
R /  v z  rapport à R
/

t t/ R
1− β
z / O / / / / / / /
x ν /
= ν
O z (O , x , y , z , t ) x 1+ β
Système en mouvement
⊥ à la direction de propagation Effet Doppler relativiste
Effet Doppler transversal : ν = ν 1 − β
/ 2 1+ β
λ/ = λ longitudinal
1− β // à la direction de propagation
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Cosmologie & Physique du Rayonnement Thermique de l'univers
ZORKANI Mohammed Les 2 hypothèses de la relativité restreinte Département d’HYDRAULIQUE
1°- La vitesse de la lumière, dans le vide, est la même dans les 2°- Toutes les lois de la nature sont les mêmes dans tous les SC,
SC, qui se peuvent uniformément l’un par rapport à l’autre.
rqui se meuvent uniformément l’un par rapport à l’autre.
Conséquences de la relativité restreinte : v = vitesse de translation de R /R /
r
1. Modification de la loi de composition des vitesses : v / mesurée/R/
v x/ + v
vx = 1 1
/ v
γ= = ≡ facteur de Lorentz
1+ vx 2 1 − β2 v
2
c 1−  
c M
v2 r r Photon
vy 1− 2
/
Ε = hν = h ω & p = hk
vy = c transformation de vitesse en relativité restreinte (94)
v
1 + v x/ 2
c h h v2
λ= = 1− 2 ⇔ p = m v = h k
v 2 p m o v c
v z/ 1 − 2
vz = c Louis Victor De Broglie L. de Broglie (1923) : les corpuscules matériels, tout
v 15/8/1892 – 19/3/1987 comme les photons, peuvent avoir un aspect ondulatoire.
1 + v x/ 2 Français photon quitte étoile perd de l’énergie potentielle:
c
Ε hν v x = v /x + v
ν/ = ν (1 – G Me Re-1 c-2)
Qutité de mouvement du photon = p ≡ =
r r/ r c c  v
v = v + v transformation galiléenne de vitesse → v y = v /y (95) ( 〈〈 1)
Si on égalise d’énergie propre gravitationnelle d’un cops à Mc2 : 
c
v z = v z
/
GM /Ro ≡ Mc ⇒ Ro = longueur gravitationnelle = GM/c
2 2 2
Eclipse Solaire
Rayon
2. Contraction des longueurs et dilatation du temps : lumineux
Soit un photon de fréquence ν et d’énergie
v2 t/ ν situé à une hauteur L de la surface de la
rasant
l = l/ 1− & t= (96) hν
terre . Son énergie est :
c2 v2 Soleil
1− h ν ≅ hν + m g L ⇒
/

c2
3. Limite supérieure des vitesses :
ν ≈ ν 1+ gL c
/ 2
( ) ϕ ≈ 1,75//
ν/c2
m=hν

ϕ
c = célérité de la lumière = constante  GMT  Mesuré en
ν = ν1 + 
/ 1917
4. Equivalence masse – énergie : E = m c 2
 R c2 
 T 
Ε o = mo c 2 (énergie au repos) (97) avec m = γ ⋅ mo = mo 1− v2 c2
mo c 2
5. Energie totale : Ε tot = γ ⋅ mo c 2 = & Ε c = Ε tot − mo c 2 (98)
1− v2 c2
Data du modèle cosmologique standard : w = P ρ c 2
p /x = γ (p x − β Ε c ), p /y = p y , p z/ = p z
Densité d’énergie Equation d’état
Ω énergie noire ≈ 0,7 w énergie noire ≈ −1
Ε = γ (Ε − p x c β )
/
Ωmatière noire ≈ 0,26 w matière noire ≈ 0
p x = γ p x + β Ε c , p y = p y , p z = p z Ωbaryons ≈ 0,04
/ / / /
w ≈0
( )
baryons
Ε=γ Ε /
+ p /x c β Ωradiation ≈ 10 − 6 w radiation ≈ 1 3
Transformation de la Qté de Mment et de l’énergie

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Barrière de Planck Big Rip
« les connaissances actuelles sont non applicables »
Echelle de t ≤ 10-43 s Energie noire
Extrapolation constante
l’univers a(t) ‘’inflation’’
pas de qo < 0
• Relativité Générale théorie
Quantique ? encore
Accélération a& 〉 0
• Théorie des cordes ? qo > 0
ou bien autre … ? Décélération
9
t o ≈ 13,9 ⋅ 10 ans Présent Big Crunch
temps
Big
Bang ≈ 10 sec -43
Future de l’univers

Log(k B Τ )
Noyaux H+, Nucléons Quartzs
He++, e e+ e- leptons
Ne subissent pas
Atome H, He l’intéraction forte
Nucléosynthèse
≈ 200 MeV
Découplage ≈ 0,1 MeV
recombinaison Transition
quartz – hadrons
≈ 0,3 eV
Hadrons particules
qui ssubissent
l’intéraction forte
big bang
t t ≈ 3 ⋅ 10 ans 5 t ≈ 1 sec
t ≈ 10 sec −6

z z ≈ 1000 z ≈ 10 9
z ≈ 1011
Η = Η o (1+ z )
32
pour Einstein – de Sitter

Si les photons sont suffisamment énergétiques, ils peuvent produire une
paire de particules et d’anti-particules, par exemple : Electron e − Photon

ν + ν → e + + e − … également e + + e − → 2 ν Proton Collision


Photon
+
Postulat de la relativité générale 1915 e hν
c – à – d la théorie relativiste restreinte de la gravitation
C’est une généralisation de la relativité restreinte à tous les référentiels,
Le rayonnement γ c’est
même accélérés (énoncé en 1915) : des photons de haute
Tous les corps, quelque soit leur état de mouvement sont énergie > 100eV
équivalents pour la description des lois de la nature. (voir ch03 P. Statistique)
Par conséquence les propriétés de l’espace sont déterminées par son
contenu physique (déformation de l’espace – temps par la matière) :
La présence de matière modifie
la géométrie de l’espace-temps
La gravitation
n’est qu’une
courbure de
l’espace-temps

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En relativité restreinte l’espace – temps est décrit par la métrique (87)


alors qu’en relativité générale l’espace – temps n’est plus euclidien mais
il garde sa propriété canonique qui caractérise l’espace de Rieman (67) :
ds 2 = gµν dx µ dx ν (99) où
gµν = le tenseur métrique (qui caractérise la géométrie de l’espace mais
aussi, d’après le principe de relativité générale, la distribution de masse
donc le champ de gravitation) :
 g00 g01 g02 g03 
 

 g10 g11 g12 g13  → 2
g =  ds = gµν dx µ dx ν = élément de l’espace – temps
g g21 g22 g23 ←
 20 
g g g g 
 30 31 32 33 
Le choix des coordonnées et du tenseur métrique va dépendre du
contenu de l’espace en matière et de ses symétries, via l’équation
d’Einstein : On présentera plusCourbure
bas lescalaire
formalisme théorique
Cte cosmologique Tenseur matière
1 8 πG
Tenseur d’Einstein Gµν = R µν − R gµν − Λ gµν = Τµν (100)
2 c4 Les propriètés de
Tenseur de Ricci Energie noire
Géométrie Masse l’espace – temps dépend
courbe de son contenu
Gµν = tenseur d’Einstein Tenseur métrique de
signature (+, -, -, -)
énergie

Τµν = tenseur énergie – impulsion (c’est tenseur symétrique a divergence nulle)


R µν = tenseur de Ricci avec R ≡ R µµ = gµν ⋅ R µν = courbure Rµν est symètrique :
un référentiel uniformément accéléré est équivalent Rµν = Rνµ
localement à un champ gravitationnel.
 Τ00 Τ01 Τ02 ΤO3 
⇒ r r
  div d Τ = Τ e
µν,ν µ = 0

 Τ10 Τ11 Τ12 Τ13  r r
Τ =  = Τµν e µ ⊗ e ν où ⇒ r r
Τ Τ21 Τ22 Τ23 div g Τ = Τ e
µν,µ ν = 0
 20 
Τ 
 30 Τ31 Τ32 Τ33  Matrice des flux d’énergie-impulsion. Sa diagonale
Τ00 est la densité d’énergie correspond à la pression et les autres à l’effet
tangentiel (viscosité) par analogie avec la MDF
Τ10 , Τ20 et Τ30 sont les densités flux d’mpulsion
Τ01 , Τ02 et Τ03 sont les densités flux d’énergie (formalise théorique présenté p36)
Einstein savait que le tenseur ‘’ Gµν = R µν − 1 2 gµν ⋅ R ’’ vérifie :
⇒ r r ⇒
div G = Gµν,ν e µ = 0 car G est symétrique
ce qui la conduit à postuler que : Postula d’Einstein identité de Bianchi
1 te 8 πG ⇒ r r
Gµν = R µν − gµν ⋅ R = C ⋅ Τµν = 4 ⋅ Τµν car div Τ = Τµν,ν e µ = 0
2 c
exprimant que l’énergie et la matière se conservent.

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C’est pour balancer la propriété indésirable d’univers toujours en


expansion qu’Einstein avait introduit la constante cosmologique ( Λ ) :
1 8 πG ( Λ) c 4Λ
Gµν = R µν − gµν ⋅ R − Λ gµν = 4 ⋅ Τµν car Τµν ≡ gµν = ρ Λ c 2 gµν
2 c 8 πG
Remarquer que (Λ) joue le même rôle que la courbure ‘’R’’.
Voici, par exemple, une métrique pour un espace homogène et isotrope :
dite Métrique de Friedmann – Robertson – Walker
 dr 2
ds 2 = c 2 dt 2 − â 2  + r 2
d(θ 2
+ sin 2
θ d φ)2 
 (101) où
1 − Κ r
2

1 da 1 dℜ
â = facteur d' échelle = = = Η (t ) ≈ Η o ≈ 70 Km/ s/Mcp
a dt ℜ dt
Κ = +1 courbure positive (géométrie sphérique )

Κ = 0 courbure nulle (univers plat : géométrie euclidienne )
Κ = −1 courbure négative (univers ouvert, inf ini, géométrie hyperboliq ue )

• En géométrie euclidienne : ds 2 = dx 2 + dy 2 + dz 2
• En relativité restreinte ( )
: ds 2 = c dt 2 − dx 2 − dy 2 − dz 2
• En géométrie riemannienne : ds 2 = gij dx i dx j (i = 1, 4 & j = 1, 4 )
r r r r
« gij = tenseur métrique ≡ ei ⋅ e j & gij ≡ ei ⋅ e j » & «pour la lumière : ds 2 = 0 »
Rappel d’Analyse Tensoriel
(voir avant mon cours d’analyse tensorielle : Les tenseurs cartésiens)
r r r
vecteur sur la base quelconque {ei } = v = v i ei ( i = 1,2,L n )
∂f
différentielle = df = d x i = f,i dx i
∂x i

1 si i = j r r
symbole de Kronecker = δij =  donc ( Τi j δki = Τk j & e j = δi j ei )
0 si i ≠ j
 Τ11 Τ12 L Τ1n 

[ ]
⇒  Τ 21 Τ 2 2 L Τ 2n 
Τ = Τi j =   en notation matricielle
 M M O M 
 Τn Τ n L Τnn 
 1 2
r
les v i sont appelés composantes contravariantes du vecteur v sur la
r r r
base {ei } : v = v i ei
r
{ }
Soit une autre base ei/ de ΙΕ , on définie une base dans l’autre par :
r kr
e /j = A ji ei & ei = Bi ek/

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(A ) est la matrice de passage de {er } à {er } et (B ) de {er } à {er }.


j
i
i
/
i j
i /
i i
On a donc :
r
( ) ( )
i
e /j = A jiBik ek/ ⇒ [ A jiBik = δkj ↔ B j = A j ]
i −1

r r r
Le vecteur ( v = v iei ) est défini par ces composante dans la base {ei } .
Son expression dans la nouvelle base ei/ sont : { }
r
r r kr r k r
( )
i Τr
v = v iei = v iBi ek/ ≡ v / k ek/ ⇒ [ v / k = v iBi ⇔ v / = B j v ]
{ } r
Les vecteurs de la nouvelle base ei/ se définissent sur l’ancienne {ei }
r

( )
par les nombres de la matrice A ji , les composantes contravariantes
r i
( ) ( )
i −1
v / k de v sur l’ancienne base se calcule par B j = A j . C’est pour
r
cela qu’on dit que les v i sont les composantes contravariantes de v .
Les composantes ( v i ) et ( v / i ) sontr différents. Ils représentent ainsi les
composantes d’un même vecteur v dans deux bases différentes.
Base duale : Le dual de E est l’espace vectotiel E* des formes linéaires sur E
{ } { }
r r r r
définissons une autre base e j ∗ = e j tel que ei ⋅ e j = δij
{}r
par définition ei est la base duale. Par convention, les vecteurs de la
r
base duale ont un indice en haut. Un vecteur ei de la base duale est
orthogonal à tous vecteurs de la base ordinaire d’indice différent et est
tel que son produit scalaire avec lui – même soit égal à 1. Il est facile de
{}
r
voir que la base duale ei est la base ordinaire {ei }.
r

Composantes
r covariantes d’un vecteur :
Soit v un vecteur de ΙΕ . Ses expressions sur la base ordinaire et sur la
r r r r
base duale sont respectivement : v = v iei & v = v iei
il faut noter que les nombres v i sont différents des v i car ce sont les
composantes d’un même vecteur sur deux bases différentes. Les v i sont
r
appelés les composantes covariantes de v :
r r r r
v ⋅ ek = v iei ⋅ ek = v iδki = v k composantes contravariantes de v
r r r r
v ⋅ ek = v iei ⋅ ek = v iδik = v k composantes covariantes de v
r
On voit que les composantes covariantesr d’un vecteur v sont les
produits scalaires du vecteur v avec les vecteursr de la base ordinaire.
De même, lesr composantes contravariantes de v sont les produits
scalaires de v avec les vecteur de la base duale. On peut écrire :
r r
(
r
)
r r r r r r
v = v iei = v iei = v ⋅ ei ei = (v ⋅ ei ) ei
formules de changement de base :

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r r r r r
v = v iei = v iei = v / ie / i = v i/ e / i
On a :
r r
(
r
)
ir i r r r
( )
i r
v k/ = v ⋅ ek/ = v ⋅ A k ei = A k (v ⋅ ei ) = A k v i ⇔ v / = A k ⋅ v
i

r r
(
r
)
ir
(
i r r
) i r
v k = v ⋅ ek = v ⋅ Bk ei/ = Bk v ⋅ ei/ = Bk v i/ ⇔ v = Bk ⋅ v / ( )
i r

Remarque :r
Si la base {ei } est orthonormée, on trouve qu’elle est confondue avec la
{} r
base duale ei . On a donc :
r r
( ) ( )
i
v = v / c’est – à – dire que : A k = Bk = Ι
i

Géométrie différentielle
Tenseur métrique (on dit aussi tenseur fondamental)
Vecteur quadrivitesse & Tenseur énergie – impulsion
Soit ΙΕ un espace Euclidien. L’opérateur :
{ }
r r r r
g : X, Y ∈ ΙΕ × ΙΕ → X • Y ∈ ΙR où
r r
( X • Y ) est le produit scalaire des deux vecteurs. g est un tenseur de
second ordre. Ce tenseur est nommé tenseur métrique.
Dont les composantes de différentes variances sont :
⇒ ri r j rr
ij r r jri r i r
g = gije ⊗ e = g ei ⊗ e j = gi e ⊗ e j = g jei ⊗ e j
Calculons ces différentes composantes r r :
gij = e i ⋅ e j
r r
gij = e i ⋅ e j
r r
gi j = ei ⋅ e j = δ ij
r r
gi j = ei ⋅ e j = δ ij
( ) ( )
Notons que la matrice gij et la matrice gij sont symétriques car le
produit scalaire de deux vecteurs est symétrique.

Notons aussi que les composantes mixtes de G sont indépendantes des
r
vecteurs de la base {ei }.
r r ⇒ r
Soit un vecteur v et considérons le produit contracté w = g • v (qui est
un tenseur de premier ordre).

En utilisant les composantes mixtes de g , on calcule les composantes
r r
de w sur la base {ei } par :
w i = gi j v j = δij v j = v i (base orthonormée directe)

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r r r
les vecteurs w et v ont les mêmes composantes sur la base {ei }, ils
sont donc égaux. Ainsi on a :
r ⇒ r
v = g • v dans ce cas le tenseur métrique est égal à l’identité

en utilisant les autres composantes de g , on obtient les formules de
changement de variance :
v i = gij v j
et
v i = gij v j

( )
Les composantes de gij du tenseur métrique G permettent donc de
calculer les composantes covariantes à partir de ces composantes
( )
contravariantes. Les composantes de gij font l’opération inverse.
Sous forme matricielle cela se traduit par :
[v i ] = [gij ][v j ]
[v ] = [g ][v ]
et
i ij
j

[ ] [ ]
donc les gij et gij sont inverses :

( )
⇒ r r r r −1
g = gij ei ⊗ e j = gij ei ⊗ e j
On pose :
[ ] ( )
r r ⇒
g = det gij = det gij ei ⊗ e j ièr
c’est le 1 invariant de g
et on a aussi :

[ ] r
( r
det gij = det gij ei ⊗ e j =
1
g
)
Le tenseur métrique, sert par définition, à calculer le produit scalaire de
deux vecteurs. Les différentes manières d’écrire un produit scalaire sont
r r r ⇒ r
X • Y = X • g • Y = gij X i Y j = gij X i Yj = X i Yi = X i Y i
Le tenseur d’orientation de ΙΕ 3 est un tenseur d’ordre 3: déterminant

{ } ( ) ( )
⇒ r r r r r r r r r
Ε : X, Y, Z ∈ ΙΕ × ΙΕ × ΙΕ → X, Y, Z = X • Y ∧ Z ∈ ΙR
ce n’est que le produit – mixte (le déterminant) des 3 vecteurs.
On définie alors : signature

εijk = composantes covariantes de Ε = er i • er j ∧ er k ( )
d’après les propriétés du produit – mixte :

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⇒ r r r
pour déterminer ε il suffit de calculer = ε123 = e1 • (e 2 ∧ e 3 )
r r r
d’après la définition de la base duale (e 2 ∧ e 3 ) est colinéaire à e1. De
r
plus, la base {ei } étant directe, ils sont dans le même sens. Donc pour
r r
caractériser complètement (e 2 ∧ e 3 ) il suffit de calculer sont module :
r r 2 r r r r
e 2 ∧ e 3 = (e 2 ∧ e 3 ) • (e 2 ∧ e 3 )
r r r r
= [(e 2 ∧ e3 ) ∧ e 2 ] • e3
r r r r r r r
= [(e 2 • e 2 ) e3 − (e 2 • e 3 ) e 2 ] • e 3
r r r
= (g22 e 3 − g23 e 2 ) • e3
= (g22 g33 − g23 g23 )
donc
r
r r e1
e 2 ∧ e 3 = g22 g33 − g23 g23 r
e1 r 2
car g11 = e1
g22 g33 − g23 g23 r 1
= e
11
g
or on a :
(g ) = (g )
ij
ij
−1

et donc en particulier :
g22 g33 − g23 g32
g11 =
g
Il reste donc
r r
ε123 = g e1 • e1 ⇒
ε123 = g
on démontre qu’on a de même pour les composantes contravariantes :
ε123 = 1
g
On fait le choix d’un système de coordonnées, et on introduit une base

r ∂ OM →
naturelle : ei = = Μ , i ‘’base naturelle’’
∂ xi
Cette base naturelle varie en général avec le point Μ . Comment varie
cette base naturelle lorsque Μ varie ?
Pour les dérivées de la base naturelle on a :
r
r ∂ eα µ r
e α, β = β
= Γαβ e µ l’objet abstrait Γkij est nommé connexion
∂x

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r µ r
d e α = Γαβ dx β eµ toute quantité qui verifie cette transformation est dite conexion afiine
r r
les nombres Γijk sont les composantes contravariantes de ∂ jei sur ek .
On appelle les ( Γijk ) coefficients de Christoffel. On démontre que :
Γijk = Γjik symétrie par rapport aux indices inférieurs (ce n’est pas un tenseur)
( ) r r
( )
r r r r
( ) (
d gij = d ei ⋅ e j = d (ei ) ⋅ e j + ei ⋅ d e j = Γiµβ gµj + Γjµβ giµ dx β )
⇒ ⇒ ⇒
rot t = rotationnel d’un tenseur ≡ grad t − grad t (sous barre signifie transposé)

Expression d’un déplacement dM :
 ∂ Xi
→  dX i = dx j
→ ∂ OM i r  ∂ x j
dM = dx i
= dx e i →  soit
∂x i
dXi = ∂ X dx
i

 ∂ xk
k

∂ X i ∂ Xi
dX dXi =
i
⋅ dx k ⋅ dx j = gkj ⋅ dx k ⋅ dx j = gij ⋅ dx i ⋅ dx j
∂ x j ∂ xk
∂ Xk ∂ X k
avec g =
ij
∂ xi ∂ x j
Le carré de cet élément est donc :
( )
→ → ⇒ r r r r −1
ds = dM • dM = gij dx dx
2 i j
où g ≡ gij ei ⊗ e j = gij ei ⊗ e j

C’est pour cette raison qu’on nome ‘’ g ’’ le tenseur métrique.
⇒ ⇒ ⇒ ⇒
⇒ ,i
⇒ ∂t ∂t ∂t ∂t
On généralise à un tenseur : t ,i = & t = → = gij
∂ xi ∂ xi ∂ xi ∂ xj
Remarque :
r
( r
) ( )
Si X Xo , Xi et Y Y o , Y i sont les coordonnées spatio – temporelle de
r r
deux événement ( X & Y sont considérer comme des quadrivecteurs. On
définie le produit scalaire de Minkowski de ces deux quadrivecteurs par :
r r
X • Y = X o Y o − Xi Y i où (l’exposant ‘’o’’ désigne le temps)
Par définition les quadrivecteurs vecteurs sont des objets mathématiques
tels que leur produit scalaire soit indépendant du référentiel d’inertie.
Cette condition permet de déterminer la loi de transformation des
quadrivecteurs quand on passe d’un référentiel à un autre : c’est la
transformation de Lorentz (car elle laisse le produit scalaire invariant).
De façon équivalente, on introduit un tenseur métrique gµν (dit tenseur
métrique de Minkowski) :
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( )
r r
Si g X, Y = 0 le quadrivecteur est du genre lumière
gµν = diagonal (+ 1, − 1, − 1, − 1) (102)
1 2 3
avec r (rX° = c t , X = a x , X = a y et X = a z) ainsi
Si g (X, Y ) 〉 0 le quadrivecteur  Xo   1 0 0 0   Y o 
est du genre temps      
r r r ⇒ r  X1   0 − 1 0 0   Y1 
X• Y = X• g • Y =  2•  •  Y2  Hermann
r r r r X
   0 0 − 1 0
X • Y = Xo Y o − X κ • Y κ    Minkowski
 X 3   0 0 0 − 1  Y 3 
      Russe
22/7/1864 – 12/1/1909
On écrit aussi que : ‘’ℒe produit scalaire’’ A. Einstein est l’un de ces élèves

( )
r r r ⇒ r
g X, Y ≡ X • g • Y = gµν X µ Y ν = X ν Y ν avec ( X ν = gµν X µ ) (103)
les composantes Xµ sont, par convention, appelées les composantes
contravariantes du quadrivecteur et Xµ sont ceux covariantes.
r 2 r ⇒ r r
X = X • g • X = X ν X ν ≡ carré de la norme de Minkowski de X (104)
r
Si on écrit cette longueur de Minkowski pour un vecteur infinitésimal dX
r 2 r ⇒ r
dX ≡ ds 2 = dX • g • dX = gµν dX µ dX ν ⇒

( ) r
2
− d r 2 = gµν dX µ dX ν (105)
ds 2 = dX o
(
r r
)
r
Si un photon est émis à l’origine O t = 0, r = 0 et reçu au point Xµ alors
r 2
( )r
Xo = Xµ et ds 2 = X o − r 2 = Xµ X µ = 0 particule de masse nulle
Vecteur quadrivitesse :
r µ
( )
Voyons voir la ligne d’univers X X (τ ) d’une particule massive paramétrée
à l’aide de son temps propre τ (dans le repère local comobile) :
 1
2  γ =
v
τ ≡ t = t 1−   =
/ t
d’après (96) avec 
 1 − β 2 (106)
c γ  v
β = c
r
On appelle quadrivitesse de la particule le quadrivecteur uµ (τ) tangent à
la ligne d’univers au point Ρ etr dont le temps
r propre est τ :
r d X µ (τ) d Xµ (t )
uµ (τ) = =γ (107)
dτ dt
r r
pendant dτ (temps propre) on a donc : d X µ (τ ) = uµ (τ ) dτ
r
( )
mais comme ( ds 2 = 0 ) pour photons : d r 2 = dτ 2 = Xµ X µ dτ 2 ⇒ u = 1
r

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donc le vecteur quadrivitesse est un vecteur unitaire. Il est intéressant r de


donner l’expression de la quadrivitesse en fonction de la vitesse v dans
un référentiel d’inertie :
r r  γ U1 
dX o
dt dr dr dt  2  r
Uo = = = γc & = = γU  = γ v
dτ dτ dτ dt dτ  3 
γU 
 
r c 
soit uµ (τ ) = γ  r  = vecteur quadrivitesse (108)
v
La quadrivitesse d’une particule libre dans un référentiel d’inertie
obéit à l’expression dynamique suivante (car pas de forces) :
r
d uµ (τ) r
Navier – Stokes
r non relativiste
r r ⇒ r
=0 (ρ
r
v ) + ∇ ⋅ (ρ
r r
v ⊗ v ) = − ∇ P + ∇ ⋅ τ + ρf
dτ t
r
ρ + ∇ ⋅ (ρv ) = 0
r
τ est appelé ‘’paramètre affine de la trajectoire’’. t
Tenseur énergie – impulsion : hydrodynamique relativiste
r
En multipliant la quadrivitesse uµ d’une particule massive par sa masse
r
(mo) on obtient le vecteur quadri–impulsion p µ , formé de l’énergie
(composante temps: E = ћ ∂t) et de l’impulsion (composante espace: px = ћ ∂x) :
rµ r µ  po   c   mo γ c   Ε c   1 r 
p = mou ≡  r  = mo γ  r  =  r  =  r  =  Ε , p (109)
p
   v   m o γ v   p  c 
nommé aussi quadrivecteur énergie –impulsion
Remarquons qu’on a la relation importante :
r
r p 2
v = c (110) relation entre la vitesse d’une particule et sa quantité de mouvement
Ε
Pour des faibles vitesses ( v 〈〈 c ) on peut faire un développement limité
en ( v c ) sachant que ( mo γ c = Ε c ⇒ Ε = mo γ c 2 = m c 2 car m = γ mo ) :
r r
p2 r r mo v r
Ε = moc + 2
+L & p = mv = = mo v + L (111)
2 mo 2
v h hc
En relativité l’énergie E d’une particule de masse mo 1−   λ= =
au repos n’est plus p2/2mo mais : E = (p2c2+mo2c4)1/2 c p Ε 2 − m 2c 4 o
Ε o = moc 2 = l’énergie propre de la particule (mo ≡ masse de la particule au repos).
Ε c = énergie cinétique = (m − mo ) c 2 = (γ − 1) mo c 2
On a pour le module du vecteur quadri – impulsion : Ε 2 − p 2c 2 = Ε / 2 − p / 2c 2
r µ 2  Ε 2 r 2
p =   − p = mo2c 2 ou bien Ε 2 − p 2c 2 = mo2c 4 = constante (111a)
c
N.B. : application à un photon (le photon a : mo = 0 ⇒ Ε = p c ) :
Dans le cas du photon on a

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hν r hν r r
Ε = hω = hν ⇒ p = & p= u tel que u = vecteur unitaire = 1
c c
donc
r hν  1
pµ =  r 
c  u
r
• Voyons voir le qudrivecteur accélération a µ :
r
r µ d uµ (τ ) r d   c 
a ≡ ⇒ aµ = donne
 γ  r  d’après (108)   →
dτ d τ   v 
 d (γ c )   dγ 
γ   γc 
rµ  dt   dt 
a = r = r⇒
d (γ v ) dγ r dv
γ  γ v + γ2 
 dt   dt dt 

  2 3 2
a / =  1 − v ax

 x  c 2   3
 v vx 
 1− 2  r
  c  v
  vv  v vy
 a y  1 − 2x  + a x 2 s
 /  v  
2
c  c v = vitesse de R//R
 y 
a = 1 −
  c 2   v vx 
3 R
 1− 2  R/
 c 

  v vx  v vz
 a  1 −  + a
 v 
2 z
c2 
x
c2
a z/ =  1 − 2   3
  c   v vx 
 1− 2 
  c 
v x = v r r
Quand :  , c’est – à – dire que v et a sont parallèles, alors :
v y = v z = 0
 
 
ax d v 
a x/ = =  
 2 3 2 dt  v2 
v
1−


2   1− 2 
 c   c 
Soit maintenant un volume ( ∆V ≡ ∆A ∆t ) de l’espace – temps (en m2s) à
r ⇒ r r
notre quadrivecteur p µ (109) on va lui associer un tenseur ( Τ = Τµν eµ e ν
tenseur énergie–impulsion) définie comme suit :
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r
( r r
) r
∆p µ ≡ Τ µν e µ e ν • n κ ∆V
( )
r r
si on prend n κ = 1, 0 on a alors
 ∆po   Τ00 Τ01 Τ02 Τ 03  1  ∆p o = Τ00 ∆V
      1
 ∆p1   Τ10 Τ11 Τ12 Τ13  0   ∆p = Τ10 ∆V
 2  =  20 23  0 
∆V ⇒  2 donc
 ∆p   Τ Τ 21
Τ 22
Τ    ∆p = Τ 20
∆V
 ∆p 2   Τ30 Τ31 Τ32 Τ 33  0  ∆p 3 = Τ30 ∆V
     
Τ = densité d’énergie & Τ = densité d’impulsion suivant la direction (i)
00 i0

Il faut maintenant interpréter Τoi et Τij : z



soit une surface ‘’de genre temps’’ orthogonale à n (0 ,1, 0 , 0 ) ∆A
r

∆p µ = Τµx ∆t ∆y ∆z = Τµx ∆t ∆Α ⇒ x
µ
y
∆p
Τµx = = le flux de la composante p µ à travers ∆Α
∆t ∆Α
En particulier :
∆p0
Τ =
0x
= le flux d’énergie à travers ∆Α dans la direction (x)
∆t ∆Α
Mai, en raison de la conservation locale de l’énergie – impulsion :
(flux d’énergie) × ∆Α ∆t = (densité d’énergie) × vx ∆Α ∆t
= (densité d’impulsion)x × ∆Α ∆t
p xc 2
où on a utilisé que : v = x
(110). Divisant par ( ∆Α ∆t ) on obtient :
Ε
Τ0 x = Τ x0
D’autre part :

Τ =
i0 ∆pi
=
(
∆pi ∆t ) c’est une force par unité de surface
∆A ∆t ∆Α
Plus général :
∆Fi = Τ ij n j ∆Α (112)
r
qui est la iième composante de la force F exercée sur une surface de
r
normale n . A la limite non relativiste, les composantes Τi j ne sont autres
que les composantes du tenseur des pressions, familier en MDF. En

résumé le tenseur énergie – impulsion Τ est un tenseur symétrique :
Τµν = Τ νµ
La conservation de l’énergie – impulsion (matière) se traduit par :
⇒ r r r
div Τ ≡ ∂ ν Τ νµ e µ = Τµν,ν e µ = 0 ces conditions donnent les équations du
mouvement et en plus ⇒

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∂ ν Τ µ ν = Τµν , ν = 0 c’est la trace de Τ (113) dit identité de Bianchi
la trace d’un tenseur (opérateur) est un invariant .
Un cas important d’un Fluide Parfait au repos :
Pour fluide non relativiste (classique) on a :
( ) r
Ταβ = ρc 2 + P uα uβ + P δ αβ où u = vitesse unitaire tel que δ αβuαuβ = 1
Dans ce cas le tenseur énergie – impulsion ne peut dépendre que de la
r
vitesse d’ensemble uµ du fluide, parce qu’il n’existe pas d’autre direction
disponible. Dans le référentiel où le fluide parfait est repos, on doit avoir :
 ρc 2 0 0 0 
 
( )
⇒  0 P 0 0 
donne
Ταβ = ρc 2 + P uα uβ + P δ αβ  
→ Τ =   (114) où
 0 0 P 0 
 0 0 0 P
 
• ρ = la densité de matière
• Τi j = P δ i j
• P = la pression (force normale par unité de surface)

Si on écrit la forme la plus générale de Τ avec des coefficients A & B
Τµ ν = A uµ u ν + B δ µ ν
( )
r r
On obtient dans le référentiel au repos où uµ = 1, 0 :
Τ00 = A + B = ρc 2 & Τµ ν = −B δµ ν = P δ µν ⇒
( ) r
Τµ ν = ρc 2 + P uµu ν + P δµν (115) où uk = qudri–vitesse du fluide
Il est facile de vérifier que la loi de conservation associée au tenseur
⇒ r
énergie – impulsion ‘’ div Τ = 0 ’’ donne l’équation de conservation de la
masse et l’équation d’Euler valables à la limite de faible vitesse.
Selon Landau & Lifchitz (MDF page 708) on a :
αβ
Τ = 2
( )
ρc 2 + P uαuβ donne
+ P δ αβ   → Τ =
ρc 2 + P
−P =
ρc 2 + P v 2 c 2
( )
00
c 1− v2 c2 u0 = c 1− v2 c2 1− v2 c2
Tenseur de courbure
A partir d’une connexion quelconque (par forcement une métrique) et
r
d’une base de coordonnées {ei } on définit le tenseur de torsion Θikl :
r r r
Θikl ei = ∂ k e l − ∂ l ek (116)
r r
et le tenseur de courbure : Riqkl : Riqkl ei = − [∂ k − ∂ l ] e q (117)
Si la connexion (la métrique) est symétrique, une manipulation d’indices
permet de calculer explicitement Riqkl : «notation : ∂µ ≡ ∂ / ∂xµ» ∂ ≡ ∂2
αβ
∂ x α∂ xβ
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Riqkl = −∂ k Γqi l + ∂ l Γqk


i
− Γpk
i
Γqpl + Γpi l Γqk
p
(118)


1 kl
Γijk = Γjik =
2
(
g ∂ jgli + ∂ i glj − ∂ l gij (119) )
A partir du tenseur de courbure on construit le tenseur de Ricci Rij qui
est un tenseur symétrique :
Rij = R iqj
q
= R ji = ∂ j Γikk − ∂ k Γijk + Γlkj Γikl − Γlkk Γijl (120)
La courbure R = R ii qui est la trace du tenseur de Ricci. Le tenseur
symétrique est donné par :
1
Gij = R ij − R gij ayant une divergence nulle : ‘’ ∂ iGij = 0 ’’ (121)
2
En relativité générale la situation est la suivante :
Si on dispose d’une métrique gµν , à partir de laquelle on calcule la
connexion associée Γijk par l’équation (119), puis on calcule le tenseur
de courbure Riqkl par (118). Le schéma est donc le suivant :
métrique → connexion → courbure
Pour une variété M de dimension N (par exemple un plan réel à deux
dimension ΙR 2, le tore à deux dimension Τ 2 et la sphère S 2 sont trois
variétés de dimension deux) on démontre que le tenseur de courbure
possède dN composantes :

dN =
(
N2 N2 − 1 )
= nombre de composantes indépendantes et non N4
12
La trajectoire des photons dépend
r de la géométrie de l’espace – temps
η Γ
ΤP r Pour une variété M
Μ ξ Courbes C(t) et Γ(t), vecteur
vitesse en P & représentation
P géométrique du plan tangent TP
C
Vecteur local définissant le
(ξ, ηr ) au point P
r
plan tangent :

Le principe qui sous-entend l’équation d’Einstein consiste à écrire une


relation entre la géométrie et l’énergie – impulsion.
L’équation la plus simple possible est la suivante :
1
Gµν ≡ R µν − R gµν = κ Τµν (122) Postula d’Einstein où
2
κ = constante de proportionnalité à déterminer.
En prenant la trace de (122) on obtient la courbure sous la forme :

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( )
rµ r
Quadrivitesse u = γ c, v
R = κΤµµ = κΤ
Ρ ∂1
ce qui nous permet d’écrire (122) sous la forme : ∂2 Varièté
 1 
R µν = κ  Τµν + Τ gµν  (123) tenseur de Ricci
 2  Géodésique
sous cette forme on voit qu’en absence de matière ( Τµν = 0 ), le tenseur
de Ricci ‘’Rµν’’ et la courbure ‘’R’’ sont nuls.
Il reste à fixer la constante κ ? Approximation Newtonienne
Pour cala plaçons nous dans le cas d’un champ gravitationnel faible et
indépendant du temps et soit une situation où les vitesses des particules
contribuant à Τµν sont petites par rapport à c. Dans cette limite de la
mécanique classique ( Τ00 = ρc 2 ) où ρ est la densité de matière, alors
que toutes les autres composante du tenseur sont négligeables devant
Τ00 . Le tenseur énergie – impulsion (pour ce gaz parfait de particules
dont le centre de masse est au repos) est donné par :
 ρc 2 0 0 0 
 
⇒  0 0 0 0
Τ =  (124)
 0 0 0 0 
 0 0 0 0
 
dont la trace est :
Τ00 = ρ c 2 (125)
Réécrivons maintenant l’équation (122) :
1
Gµν ≡ R µν − R gµν = κ Τµν c’est le Postula d’Einstein ( Gµν ∝ Τµν )
2
Si on contracte cette formule, on obtient alors :
 1  1
 R µν − R gµν  δ νµ = κ Τµν δ νµ ⇒ R µµ − R δ µµ = κ Τµµ (126)
 2  2
mais comme l’espace – temps est de dimension 4 : δ µµ = 4 on obtient
1
κ Τµµ = R µµ − R δ µµ = − R (127)
2
L’équation d’Einstein peut aussi s’écrire :
 1 
R µν = κ  Τµν − gµν Τµµ  (128)
 2 
Dans la limite Newtonienne on a : Τµµ = Τ00
Τ00 est le seul coefficient non nul et l’équation d’Einstein se réduit à :
 1 
R 00 = κ  Τ00 − g00 Τ00 
 2 
soit ( g00 = 1 dans un espace – temps sans matière) alors :
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1
R 00 =κ Τ00 avec Τ00 = ρ c 2 d’après (125)
2
Pour déterminer ( κ ) il suffit de calculer R 00 ?
D’après (120) on a :
Rij = R iqj
q
= R ji = ∂ j Γikk − ∂ k Γijk + Γlkj Γikl − Γlkk Γijl ⇒
R 00 = R 0qq0 = ∂ 0 Γ0kk − ∂ k Γ00
k
+ Γlk0 Γ0lk − Γlkk Γ00
l

∂ Γ0k,0 ∂ Γi,k0
= (P) − (P) + Γlk0 Γ0lk − Γlkk Γ00l
∂ xi ∂ x0
Les deux derniers termes d’ordre supérieurs peuvent être négligées et
d’autre part la dérivée par rapport au temps est nulle alors :
∂ Γ0k,0 On signale que le tenseur d’énergie – impulsion du
R 00 =
∂ xi c4
‘’vide’’ est donné par : Τµν = −
Vide
Λ gµν
8 π G
≡ gkl (∂ 0 gl0 + ∂ 0 gl0 − ∂ l g00 )
1
or d’après (119) on a : Γ00 k
2
1 
R 00 = ∂ i  gkl (∂ 0 gl0 + ∂ 0 gl0 − ∂ l g00 ) = − ηij ∂ i ∂ j g00
1
d’où
2  2
Comme en première approximation la métrique est diagonale alors seuls
les termes de la diagonale subsistent. En plus la dérivée par rapport au
temps (la première variable ∂ 0 ) est nulle, on aboutit ainsi à :
1 1 1 1
R 00 = − η11 ∂1∂1g00 − η22 ∂ 2 ∂ 2 g00 − η33 ∂ 3 ∂ 3 g00 = − ∇ 2 g00
2 2 2 2
qui d’après (125) on a alors : ∇ 2 g00 = − κ Τ00 = − κ ρ c 2 (126)
or pour un espace plat ‘’l’analyse dimensionnelle permet d’avoir’’ :

g00 = 1 + 2 en présence de matière (127) ⇒
c Siméon Denis Poisson
− 2 ∇ (Φ ) = − κ Τ00 = − κ ρ c ⇒ ∇ (Φ ) = κ ρ c (128)
2 2 2 2 1 4 Français
c 2 21/7/1781 – 25/4/1840
or d’après l’équation de Poisson (champs de gravité faible «Newtonien») :
∆Φ = 4πG ρ attraction universelle de Newton (129)
On doit donc avoir d’après (128) & (129) :
1 8πG
κ ρ c 4 = 4πG ρ ⇒ κ = 4
(130) κ  ≈ 2,07.10-43 Kg-1.m-1.s2
2 c
ainsi l’équation (122) s’écrit : en RG ‘’Relativité Générale’’
1 8πG c’est un système de 10 équations
Gµν = R µν − R gµν = Τµν cqfd (131) dans l’espace de dimension 4 car
2 c4 les tenseurs sont symétriques
c’est l’équation d’Einstein (100) sans constante cosmologique ( Λ ).
N.B. : Avec constante cosmologique on écrit que ( ∆Φ = 4 πG ρ − Λ Φ )

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Voici quelques métriques


( )
Métrique de Minkowski : ds 2 = d(ct ) − a 2 dx 2 + dy 2 + dz 2 espace plat
2

1

0 0
 µν (
0  g = 1,−a 2,−a 2,−a 2  ) (
→ gµν = 1,−a − 2,−a − 2,−a − 2
inverse
)
0 − a
⇒ 2
0 0 
g =  : ds 2 = c 2 dt 2 − dx i dx I pour ( i = 1,2,3 ) (132)
0 0 −a 2
0
  Les coordonnées sont :
2
0 0 0 −a  ct, x , y et z
 1
Métrique de Newton : ∆Φ = 4 π G ρ gravité classique ∆   = 4 π δ(r )
r 
équation de Poisson générée par une masse statique (théorie statique de la gravitation)
 2Φ  r s
1 + 2 0 0 0   2Φ  2 g = − ∇ Φ
 ds = 1 + 2  dt − dx dx
2 i i
⇒  c
−1 0 0  :  c 
g = 0 (133)
 0 0 −1 0  2 Φ 1 ∂  2 ∂Φ
  g00 = 1 + c 2 ∆Φ(r ) = 2  r  = 4 π G ρ(r )
 0 0 0 − 1  r ∂ r  ∂ r 
Métrique de Robertson et Walker : Revoir page 21 coordonnées sphériques
Métrique d’un univers homogène et isotrope
k = +1 courbure positive

Κ (t ) ≡ courbure = 2
k
avec k = 0 courbure nulle (134) où
a (t ) k = −1 courbure négative

a(t ) = le facteur d’échelle qui fixe l’amplitude de la courbure.
La métrique est de la forme : ds 2 = c 2 dt 2 − dl 2 (135)
Quand ( k = 1) dl 2 est la métrique 3D de l’espace à courbure positive
analogue à une sphère plongée dans ΙR 3 , on introduit la coordonnée
auxiliaire w pour plongée l’espace 3D à courbure positive dans ΙR 4 :
x 2 + y 2 + z 2 + w 2 = a 2 (t ) (136)
14 4244 3
r 2

qu’on généralise pour une valeur quelconque de (k ) par :


a 2 (t )
x +y +z +w =
2 2 2 2
(137)
k
On démontre que : (r dr ) = (w dw ) à un instant donné (138)
2 2

La métrique est alors :


 dσ 2 2
ds = c dt − a (t ) 
2 2 2 2
+ σ 2
d Ω  avec dΩ 2 = d θ 2 + sin2 θ d ϕ 2 (139)

 1− k σ
2

[On note souvent ds = dτ = temps propre de la particule dans champ de
pesanteur (analogue à un abscisse curviligne en mathématique)].

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Donc l’équation (139) prend la forme suivante :


a2
ds 2 = d(ct ) d(ct ) − dσ dσ − a 2 σ 2 d θdθ − a 2 σ 2 sin2 θ d ϕ dϕ
1− k σ 2
r
Les coordonnées sont x µ = (ct, σ, θ, ϕ) , le tenseur métrique est :
1 0 0 0 
 a 2 
0 − 0 0 
ds = gµν dx µ dx ν ⇒ gµν = 
2
[ ] 1− k σ 2
 (140)
0 0 −a σ
2 2
0 
 
0 − a σ sin θ 
2 2 2 
 0 0
comme ( dx µ = gµν dx ν et dx µ = gµν dx ν ) on peut écrire alors que

[ g ]⋅ [ g ] = Ι

µ µν ν µν
ds = dx µ dx = gµν g
2
dx ν dx ⇒ µν (141) ⇒
1
424 3
ds 2

[g ] = [g ]
µν
µν
−1 ⇒
[ ]
on pose : g = det  g  = det gιν
 
On démontre alors que :
1 0 0 0 
 
0 − 1− k σ
2
0 0 
 2

[ ]
a
gµν =  1  (142)
 0 0 − 0 
 a2σ2 
0 1 
 0 0 − 2 2 2 
 a σ sin θ 
Les connexions affines (symbole de Christoffel) sont déterminées par :
1
[
Γ σ µν = gσρ gµρ, ν + g νρ,µ − gµν ,ρ (119/)
2
]
Les connexions affines spatio – temporelles Γ i 00 sont toutes nulles.
On démontre que tout point qui se déplace dans l’univers de sorte que
ses coordonnées ( x i = σ , θ et ϕ ) soient constantes suit une ligne de
l’univers particulière telle que: s = longueur le long de la géodésique : xα = xα(s)
d2 x α α d xµ d x ν
+ Γ µν = 0 (143) équations géodésiques pour la métrique gµν
d s2 ds ds (123) est la généralisation de la chute libre d’une
particule dans le champ de pesanteur d2z/dt2 – g = 0
la géodésique est le chemin le plus court entre 2 points de l’espace courbe
Les géodésiques de l’espace euclidien sont les droites. Les géodésiques
de la sphère sont les grands cercles. Les méridiens ou les parallèles
sont des géodésiques sur terre.

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Pour démonter les équations de Friedmann qui régissent la dynamique


de l’univers en utilisant la métrique Robertson et Walker on partira du
tenseur énergie – impulsion du fluide cosmique : fluide parfait
 P  r r
Τµν =  ρ + 2  v µ v ν − P gµν (115/) où ( v µ = v µ eµ = quadrivitesse)
 c 
ainsi que de la métrique de Robertson et Walker pour écrire les
équations d’Einstein.
Les composantes du tenseur métrique sont alors :
g00 = g00 = 1
1 a2
g11 = =−
⇒ g11 1 − k σ2
r r
g = gµν eµ e ν  
donne
→ 1 (144)
g22 = = − a2σ2
g22
1
g33 = 33
= − a 2 σ 2 sin2 θ
g
r
N.B. : Dans le référentiel comobile on a : v µ = (c , 0, 0, 0 ) (145)
Tenseur de Riemann : R α βγδ ≡ Γ α βγ ,δ − Γ α βδ , γ + Γ σ βγ Γ α σδ − Γ σ βδ Γ α σγ
Le tenseur de Riemann vérifie les symétries suivantes
R α βγδ = −R α βδγ
R α [βγδ ] ≡ R α βγδ + R α γδβ + R α δβγ = 0
• Les connexions affines se déduisent de gµν : Γ k ij défini en page 34
1 élève de Gauss
Γ101 = Γ110 = g Γ110 = g11g11,0
11
2
1  1 − k σ 2   2 a a& 
= − −  (146)
2 (
a 2   c 1 − kσ 2  )
a& Georg Friedrich
= Bernhard Riemann
ac 1826 – 1866
Allemand
• La composante du tenseur de Riemann R1010 (118 & 119) est
R1010 = −Γ101,0 − Γ110 Γ101
 a& 2 && 
a a& 2 &&
a (147)

= 2 2 −  − = −
 a c a c 2  a 2c 2 a c2
• et les autres composantes sont :
&&
a
R 2 020 = R 3 030 = − 2
& R 0 000 = 0 (148)
ac
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Tenseur de Ricci Rβγ : défini par (120) «résulte de la contraction de Rαβγδ»


Rβγ = R α βγα = gλα R λβγα contracté ici sur le 1ier et le dernier indice
alors que si on effectue la contraction sur le 1ier et 3ièm indice on obtient :
R βγ = R α βαγ = gλγ R λβγα soit R µν = ∂ α Γµν α α
− ∂ ν Γµα α β
+ Γβα α β
Γµν − Γβν Γµα
On en déduit alors les composantes ‘’00’’ du tenseur de Ricci :
3a&&
R 00 = R 0 000 + R1010 + R 2 020 + R 3 030 = − (149)
a c2
Le scalaire de Ricci ( R = R γ γ = gβγ R βγ = Scalaire de courbure) est
µν 6S &&
aa a& 2
R = g R µν = − avec S = k + 2 + 2 (150)
a2 c c
Les composantes 00 & 11 du tenseur d’Einstein (121) sont finalement :
3 a& 2 3k
G00 = 2 2 + 2
a c a
1
Gij = R ij − R gij (121 )   / donne
→ 2aa&& a& 2 (151)
2 k+ 2
+ 2
G11 = − c c
1− k σ 2

ainsi les composantes des équations d’Einstein (100) correspondantes


à (00 )  → (µ = 0 & ν = 0 ) et (11) 
c −à −d
→ (µ = 1 & ν = 1) sont alors
c −à −d

1 8 πG 
Gµν = R µν − R gµν − Λ gµν = − 4
Τµν 
2 c 
 (100 ) ⇒
/
 P  
Τµν =  ρ + 2  v µ v ν − P gµν
c  
 
 a& 2 c2
3 + 3 k 2 − c2Λ = 8 π G ρ
 a 2
a
 (152) cqfd c’est le système (76)
− 2 − &
a& a& 2
c 2
8 π G P
 2
− k 2 + c2Λ =
a a a c2
• ♣ Equations de Friedmann :
1 – La métrique :
 dr 2
ds 2 = −dt 2 + a(t )  + r 2
d Ω  (153) où Κ = courbure
1 − Κ r 2

2 – Contenu géométrique :
1
Gµν = R µν − R gµν (154)
2
avec les symétries :

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&a&
R 00 = 3 ; R 0i = 0 (155a)
a
 &&
a Κ 
Rij = − 2 Η 2 + + 2 2  gij (155b) où
 a a 
Η = paramètre de Hubble (d’expansion de l’univers): Η (t ) ≡
1 da
(156)
a dt
3 – Contenu matériel :
Τ00 = ρ(t )

Τµν = [ρ(t ) + P]uiu j + Pgij ⇒ Τ0 j = 0 (157)

Τij = P gij (t, r )
4 – Equations de Friedmann :
 2 Κ 8πG
 Η + = ρ Κ 〉 0 : univers sphérique
a 2 3 
 avec Κ = 0 : espace euclidien (158)
&
a& 4 π G
 =−
 a (ρ + P) Κ 〈 0 : univers hyperbolique

3
conservation d’énergie impulsion → ρ& = − 3 Η 2 (ρ + P ) continuité
deux équations idépendantes donc il manque une équation d’état :
( P = w ρ ) où w = constante (159) alors :
w = 0 matière froide (pas d' agitation thermique )

ρ ∝ a − 3 (1+ w ) ↔ w = 1 3 radiation (160)
w = −1 énergie du vide

➢ Les équations géodésiques dans un espace riemannien :
Par le principe de variation : extremaliser, entre deux points A & B, le
ségment rimannien ds d’une courbe x i = x i (τ ) c’est – à – dire que le
chemin AB est paramètré par la variable τ . On écrit l’action :
τ2 τ2
B B d xi d x j
S = ∫ ds = ∫ gij dx dx = ∫
i j
gij dτ ≡ ∫ L dτ (161) tel que δS = 0
A A τ1 dτ dτ τ1

ℒ = L = L(x i , x& i , τ ) = le lagrangien ≡ Ε c − Ε p


Les équations du mouvement sont donc obtenues à partir des équations
d’Euler – Lagrange de la mécanique analytique : B
r
d  ∂L  ∂L u = 1
 − = 0 pour ( i = 1, 2, 3 ) (162)
dτ  ∂ x& i  ∂ x i → r
en effet :
A d Μ = ds u
τ2 τ2  
∂L ∂L
δS = δ ∫ L dτ = ∫  i δ x i + δ & i  dτ
x 
τ1 τ1  ∂ x ∂ x& i 
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or
& i  d xi  d
δ x = δ =
 δ xi ( )
Joseph Louis Lagrange  dτ  dτ Leonhard Paul Euler
alors Français Suisse
25/1/1736 – 10/4/1813
τ
( )
τ2 15/4/1707 – 18/9/1783
∂L d  ∂ L  2 τ2 d ∂ L
∫ δ x dτ =  i  − ∫
i

&i dτ
τ1 ∂ x  ∂ &
x τ τ 1
d τ ∂ &
x i
1

Les variations ( δ x ) étant nulles aux deux extriminés (car A & B fixes).
i

Alors le 1ier terme du second membre est nul. On obtient ainsi :


τ2 
d ∂L ∂L  i

∫  −  δ x dτ = 0 ∀ δ x i (τ ) ⇒
& i ∂ x i 
τ1  d τ ∂ x
d ∂L ∂L
− = 0 ∀ i cqfd équation (162) de Lagrange
d τ ∂ x& i ∂ x i
la trajectoire d’une particule dépend de la géométrie
On obtient par conséquent : de l’espace – temps
les équations différentielles des géodésiques
‘’géodésique est le chemin le plus court entre deux points de l’espace courbe’’
d2 x i i dx dx
j k
1 il  ∂ g j l ∂ gk l ∂ g jk 
+ Γ jk = 0 où Γ i
jk = g  + − l 
 (163)
d τ2 dτ dτ 2  ∂ x k
∂ x j
∂ x 
( dτ ) peut être choisi égale à ( ds ) ou bien ( dλ ) (coordonnée curviligne).
¸ Distribution à l’équilibre des particules :
La distribution dans l’espace des phases de chaque espèce de particule
Le nombre dNi de particules qui se
i = γ , e − ,… etc trouvent dans l ‘élément ∆3p∆3r de
3 3
sera définie (dNi = nombre de particules dans d r d p) par : l’espace de phase s’appelle le nombre
d’occupation de la cellule de phase
r r
Fi (r , p, t ) = 3 3 (164) où d r d p = hypervolume = dx dy dz dp x dp y dp z
d Ni 3 3
d rd p
qu’on normalise souvent par le nombre d’états quantiques ( gi ) pour la
rendre sans dimension : ‘’Heisenberg → ∆pi ⋅ ∆qi = h & ∆Ε ⋅ ∆τ = h ’’
r r r r
rr Fi (r , p, t ) Fi (r , p, t ) ∆τ est la durée de vie de
fi (r , p, t ) ≡
dNi
= = (165) où l’atome au niveau E
 d3 r d3 p   gi  gi
gi    3
 h
3 
  h  (2 π h )3 Werner Karl Heisenberg
5/12/1901 – 1/2/1976

fi = distribution probabiliste des particules de l’espèce (i) x px – px x = i ħ

gi = nombre de cellules par domaine de l’espace de phase (voir Ch02)


∆ px ∆ x ≈ h
la normalisation est tel que fi = 1 coorespond à la densité maximale ∆E ∆t ≈ h
dans l’espace des phases permise par le principe Allemand
Wolfgang Ernst
d’excusion de Pauli pour un fermion Fi = gi /(2πh )3 . Pauli
(les facteurs h , c et k B ne sont pas explicites) 25/04/1900 – 15/12/1958
Deux fermions ne peuvent occuper le même état quantique. Autrichien
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Les distributions thermiques à l’équilibre sont :


r
fi (pi ) =
1
(166) où (‘’ + ’’ pour ons & ‘’ – ’’ pour bosons)
 Ep − µ i 
exp   ± 1 dΕ = Τ dS − P dV + µ dN ∂Ε
Τ µ =  
   ∂ N S, V
où Τ = température et µ i = potentiel chimique Nombre de particules
Le nombre volumique ( ni ), la densité d’énergie ( ρi ) et la pression
partielle ( Pi ) sont déterminés par ( fi ) comme suit :
r 3
ni =
gi
∫ f (p )d p (167)
(2 π )3 i

r 3
ρi =
gi
∫ Ε f (p ) d p (168)
(2 π )3 p i
r
p r 3
Pi =
gi
∫ f (p ) d p (169)
(2 π )3 3 Ε i

A l’équilibre thermique la densité d’entropie ( s) est donnée par :


ρ+P−µ n
s(Τ, µ ) = (170)
Τ
Le tableau suivant donne les fonctions thermodynamiques :
Fonction Limite relativiste Limite diluée non – relativiste
( m 〈〈 Τ & µ 〈〈 Τ ) ( m 〉〉 Τ & m − µ 〉〉 Τ )
n(Τ, µ )  1,2   mΤ 
32 µ −m
g ⋅  2  ⋅ Τ3 g ⋅   ⋅ e Τ
 π  2 π
 
ρ(Τ, µ )  π2  4  3Τ
g ⋅  ⋅Τ m + ⋅n
30   2 
 
n(Τ, µ ) ρ Τ ⋅n
3
n(Τ, µ )  2 π2  3  5Τ 
g ⋅  ⋅Τ m + − µ ⋅ n
45   2 
 
Τ
où g = le nombre d’état
La densité d’entropie, aujourd’hui, est dominé par les photons et les
neutrinos. Aux températures élevées, elle était dominée par des
particules en équilibre thermique avec ( m 〈〈 Τ ). En supposant que une
température unique ( Τ ) et des potentiels chimiques nuls, la densité
d’entropie est donnée par :
 2 π2  3
s(Τ ) = g s (Τ ) ⋅  ⋅Τ
 (171)
 45 
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où le nombre d’état gs (Τ ) est obtenu par la somme pour toutes les


particules relativistes :
gs (Τ ) ~ ∑ giℵ (Τ − mi ) + (7 8 ) ∑ giℵ (Τ − mi ) (172) où
bosons fermions
ℵ = la fonction de Heaviside
A basse température, le nombre d’état pour les photons et neutrinos est
gs (Τγ 〈〈 m e ) = 2 + 6 × (7 8 ) (Τν Τγ )3 = 3,91 (173)
Pendant l’époque du reyonnement, la densité d’énergie est dominée par
des espèces relativistes. Pour ( Τ 〉 1MeV ) pour une température unique
la densité d’énergie est :
 π2  4
ρ(Τ ) = gΕ (Τ ) ⋅   ⋅ Τ avec gΕ (Τ ) = gs (Τ ) pour ( Τ 〉〉 m e ) (174)
30 
 
pour ( Τ 〈 m e ) la différence de température entre les photons et les
neutrinos modifie gΕ (Τ ) de telle façon que gΕ (Τ ) ≠ gs (Τ) :
gΕ (Τγ 〈〈 m e ) = 2 + 6 × (7 8 ) (Τν Τγ )4 = 3,36 (175)
L’importance de la densité d’entropie s(Τ, µ ) , vient du fait que si l’univers
est en équilibre thermique, son expansion est en bonne approximation
adiabatique. La conservation locale d’énergie donne :
( )
d ρ a 3 = − P da 3 (176)
Pour un volume comobile (région Χ 〈 Χ1〈〈 1), cette équation équivaut à :
dΕ = −P dV (177) où
V = volume de la sphère & Ε = l’énergie contenue dans cette sphère.
L’entropie S dans le volume comobile vérifie la relation fondamentale :
dΕ + PdV − ∑ µ i dNi
dS = i
(178) où
Τ
Ni = le nombre de particules de l’espèce (i ) dans ce volume
Ainsi nos équation (176) devient :
( ) ( )
d ρ a 3 + Pda 3 − ∑ µ i d nia 3
( )
d sa3 =
Τ
i
(179)
Les deux 1iers termes n’annulent mutuellement alors on obtient :
( )
d ρ a3 + Pda 3 = 0 ‘’continuité’’ (180)
en effet (180) donne :
dρ da
+3 = 0 si (P = w ρ comme en 85a & 160) ⇒
P+ρ a

⇒ ρ = a − 3 ( w + 1) cqfd (160/)
da 1
=−
a 3 (w + 1) ρ
Par conséquent on a d’après (179) :
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( ) = − ∑ µ d(n a )
d sa3 i i
3
(181)
da 3
i Τ da 3

En supposant les potentiels chimiques négligeables (c’est – à – dire que


les asymétries particules – antiparticules sont négligeables) alors
( )
d sa3
=0 ⇒
3
da
 2 π2  3 3
( ) ( )
s Τ ⋅ a = gs Τ ⋅ 
3  ⋅ Τ ⋅ a = constante après utilisant de (171) ⇒

 45 
g s (Τ ) ⋅ Τ 3 ⋅ a 3 = constante (182)
pour le domaine de température où gs (Τ ) est constant, (182) donne :
1
Τ∝ c’est – à – dire que ( Τ ) diminue quand (a ) augmente (183)
a (t )
ce n’est que l’équation (44) établit antérieurement.
¸ Equation de Boltzmann : sans collisions (c – à – d sans forces)
En absence de collisions, les particules se déplacent librement dans
l’espace des phases suivant l’équation de Liouville. Pour des particules
d’espèce (i ) de masse nulle l’équation de Liouville (incompressibilité) est :
Pour le théorème de Liouville voir Ch17 circulation routière
∂ Fi r r ∂ Fi a& r r
= − v ⋅ ∇ pFi (continuité)  
→
donne
= p ⋅ ∇ pFi ⇒
∂t ∂t a
∂ Fi r r Théorème de Liouville :
DFi
a = p ⋅ ∇ pFi (184) Le fluide de phase est =0
∂a incompressible Dt
De fait, on peut montrer que cette équation s’applique aussi
r
aux particules massives ( v = p m ). Sa solution générale est :
r r a  r r
F (p, a ) = F  p
24/3/1809
, a o  (185) & p = h k 08/9/1882
 ao  Joseph Liouville
ce qui signifie que les distributions en impulsion sont Français
déplacéesvers le rouge pendant l’expansion par un facteur ( a o a ).
L’évolution du nombre ( ni ) de particules de type (i ) par unité de volume,
en l’abscence de collisions, s’obtient en intégrant (184) selon (167) :
d ni (t ) a& d ni a 3
= − 3 ni ⇒ = 0 (186)
dt a dt
(185) exprime la conservation du nombre de particules (ce qui suppose
qu’il n’y a pas d’intéraction), dont la solution est :
3
a 
nia = constante =
3
( )
ni a o a 3o ⇒ ni = ni (a o )  o  (187)
a 

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Comme on s’y attend «le nombre volumique de particules décroît en 1/a3»


En présence de collisions les particules se déplacent non seulement
librement et contiûment dans l’éspace des phases, mais aussi de façon
discrêtes par collisions. On cherche une généralisation des équations
(184) et (186) qui tiennent compte des intéractions élastiques et
inélastique. Pour simplifier, considérons les intéractions du type :
i + j → k + l (188) où
(i ), ( j), (k ) et ( l ) désignent des espèces de particules. S = k logeW
On va écrire en premier symboliquement (184) sous la forme Ludwing Boltzmann
d ni a& 20/2/1844 – 5/9/1906
= −3 ni −c(i j → k l ) + c(k l → i j) (189) Autrichien
dt a élève de stéfan
où les deux termes ajoutés tiennent compte de la perte et du gain des
particules (i) dans les intéractions. On s’attend à ce que ces deux termes
soient proportionnels aux densités en particules dans l’état initial :
c(i j → kl ) ≡ γ kl → ij nk nl (190a)
et
c(kl → i j) ≡ γ ij → kl nin j (190b)
Les constantes de proportionnalité ( γ ) ont la dimension d’un volume
divisé par un temps «un débit volumique» qu’on interprète comme des
«sections efficaces moyennes multipliées par la vitesse relative» (ou
encore taux d’intéraction par paire) :
γ kl → ij = σ kl → ij vkl (191a)
et
γ ij → kl = σ ij → kl v ij (191b)
Les particules sont au repos ils ne peuvent entrer en collision.
Il est utile de définir le taux d’intéraction par particule (i) :
Γij → kl ≡ n j σ ij → kl v (192)
on remarque que Γij → kl ≠ Γji →kl . Ce qui dû simplement au fait que le
taux d’intéraction par particule (i ) est proportionnel au nombre de
particules ( j) et vice versa.
L’équation (189) devient alors :
d ni a&
= −3 ni +nk Γkl →ij − ni Γij → kl (193)
dt a
a&
= −3 ni + nk nl σkl →ij v − ni n j σij →kl v (194)
a
Les trois termes de cette équation décrivent les 3 mécanismes qui
changent ( ni ) : Le 1ier décrit l’expansion de l’univers, le 2ièm décrit la
réaction des particules et le 3ièm la destruction des particules (i ).

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Si par exemple on ne tient pas compte des deux premiers termes dans
l’équation (193) c’est – à – dire :
d ni donne alors
= −ni Γij →kl    →
dt
 t
ni (t ) = ni (0 ) exp  − 
 τi 

1
τi =
Γij → kl
τi = durée de vie moyenne des particules (i ) au cours de (ij → kl ) .
donc

ν ij →kl = = fréquence de destruction des particules (i)
Γij →kl
en réalité ( Γkl →ij ) et ( Γij → kl ) sont des probabilités de «réaction» et de
«destruction» des particules (i).
Le terme d’expansion peut être combiné avec les termes de diffusion
( )
dans l’équation (193) en calculant d na 3 d t puis d na 3 d a 3 : ( )
−1
d ni a 3
dt
1  a& 
=−  
3a
(nk Γkl →ij − niΓij→kl ) (195)
−1
1  a& 
(
= −   nk nl σkl → ij v − nin j σij →kl v (196)
3a
)
l’équation (196) est la généralisation voulue de (186).
On va maintenant généraliser le théorème de Liouville (184) :
r
∂ Fi (pi , t ) a& r r
avant après
r  ∂ Fi   ∂ Fi 
= pi ⋅ ∇ pFi (pi , t ) +   −    →
écrire
∂t a  ∂ t collision  ∂ t  collision
r
∂ Fi (p i , t ) a& r r r
= p i ⋅ ∇ pFi (p i , t ) + C(k l → i j) − C(i j → k l ) (197)
∂t a
Le terme de collision ‘’ C(i j → k l ) ’’ s’obtient en sommant sur toutes les
façon de perdre une particule (i ) :
∂ 6 σij
r
( ) r 3
C(i j → k l ) = Fi (pi )∫ Fj p j d p j ∫ gk 3 v ij d3pk gl d3p l
∂ pk ∂ p l3 (198)
r r
× (1 m fk (pk )) (1 m fl (p l ))
les intégrales portent sur les impulsions des particules de type ( j), (k ) et
( l ) avec les facteurs ( g j ), ( gk ) et ( gl ).

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r
Les facteurs (1 m fl (p l )) sont introduit pour respecter le principe de Pauli
(signe ‘’–‘’ pour les fermions) et (signe ‘’+’’ pour les bosons).
Le terme de collision C(k l → i j) est evidemment :
r r ∂ 6 σ (k l → i j)
C(k l → i j) = ∫ ( ) 3
( ) 3
Fk p k d pk Fl p l d p l v kl g j d3p j
3 3
∂ pi ∂ p j (199)
r
( r
( ))
× (1 m fi (pi )) 1 m f j p j
L’equation de Boltzmann se simplifie si on tient compte du fait qu’en
très bonne approximation les intéractions des particules respectent
l’invariance par renversement du sens du temps (c’est – à – dire si on
projette le film du processus de collision en sens inverse aurait l’air aussi réel).
Cela implique le produit de la section efficace par la vitesse d’une
réaction directe soit égal au même produit pour la réaction inverse :
∂ 6 σij (i j → k l ) ∂ 6 σ (k l → i j)
v ij = v kl (200)
∂ 3 pk ∂ 3p l ∂ 3p i ∂ 3p j
Dans cette approximation on peut combiner les deux termes de collision
pour aboutir
r à:
∂ Fi (pi , t ) a& r r r
= pi ⋅ ∇ pFi (pi , t )
∂t a
1 ∂ 6 σ ij (i j → k l )
+ 3 3 3
∫ g jd p jgk d pk gl d p l vij (201)
(2 π )3 ∂ 3pk ∂ 3p l
[ (
× fk fl 1 m fi ) (1 m f ) − f f (1 m f ) (1 m f )]
j i j k l
Il y a une équation de Boltzmann pour chaque espèce (i), chaque
équation contient un terme de collision pour chaque type de réaction
( i jk l L → λµν γ L ). L’équation de Boltzmann couplée à l’équation de
Friedmann forme un ensemble d’équations intégro-différentielles qui
déterminent l’évolution de l’Univers.
Comme l’équation de Boltzmann est complexe alors il n’existe pas de
solution analytique les équations sont intégrables numériquement. Mais
deux cas limites ont des solutions approximatives. La premiere est celle
en abscence de collisions ( Γ 〈〈 Η ) dans ce cas la solution de l’équation
de Boltzmann est donnée par (185) et (187).
La 2ième est celle pour laquelle existe un très grand nombre de collisions
pendant le temps de Hubble ( Γ 〉〉 Η ). On s’attend dans cette limite, en
1ière approximation, à ce qu’on peut négliger le terme en ( a& a ) dans
l’équation (201). Dans ce cas, une solution permanente ( ∂ ∂ t = 0 ) est
r r r r
telle que, pour chaque combinaison d’impulsions ( pi , p j , pk , p l ) qui
conserve l’impulsion et l’énegie, doit satisfaire :
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(
fk fl 1 m fi ) (1 m f ) − f f (1 m f ) (1 m f )
j i j k l
c’est – à – dire que :
fk fl f fj
= i (202) Fermi Dirac
1 m fk 1 m fl 1 m fi 1 m f j 1901 - 1954 1902 - 1984

cette condition est satisfaite si pour chaque espèce on a :


fi  Εp − µ i 
= exp   (203)
1 m fi  kBΤ 
avec Bose Einstein
( µ i + µ j = µ k + µ l ) (204) 1894 - 1974 1879 - 1955
L’équation (203) exprime que la distribution à l’équilibre thermique ne
peut être que celle de Fermi – Dirac ou celle de Bose – Einstein :
r
fi (pi ) =
1
«revoir Ch02 de mon cours physique Statistique»
 Εp − µ i 
 ± 1 (205) Bosons : spine 0 , 1 , 2 , 3 , … etc (comme le photon)
exp  Fermions : spine 1/2 , 3/2 , 5/2, … etc (comme l’électron)
 kBΤ 
où + ( – ) correspond aux fermions (bosons).
Dans la plupart des applications en cosmologie de l’univers primordial : il
est nécessaire d’intégrer numériquement l’équation (196) de Boltzmann en
même temps que l’équation (36) de Friedmann de l’univers primordial :
a& 8 πGρ
= 2
(206a) (valable pour Κ = 0 : univers plat)
a 3c
Si on tient compte de la courbure ‘’k’’ (205a) est remplacée par (76) :
2 K = 0 univers plat
 a&  2 k 8πG
  +c 2
= ρ (206b) K > 0 univers fermé
a a 3 K < 0 unvers ouvert
De même si on y introduit la constante cosmologique l’équation (205b)
est écrite comme suit :
2
 a&  2 k 2 Λ 8πG
  +c − c = ρ (206c)
a a2 3 3
en plus de l’une des équations (206a, 206b ou bien 206c) on doit
résoudre également l’équation de conservation de l’énergie :
(
d ρ a3 )
=− 2
P
(207) ⇒
3
da c
dρ 3 P P
= −  ρ + 2  avec 2 ≡ w ρ
da a c  c

∂P
P = la pression dans l’univers & ≡ c 2 (compression)
∂ρ

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• G = constante de Newton = 6,67428 ⋅ 10 −11m3Kg−1s −2


• a = facteur d’échelle (en m) k=-1
• c = célérité de la lumière (en m/s)
• k a 2 = courbure spatiale (en m-2)
• k sans dimensions
Si on introduit la densité critique ( ρc ) et le paramètre de densité ( Ω ) :
ρ
Ω≡ (208)
ρc
alors l’équation (206b) précédente peut s’écrire sous la forme :
k c2 3 Η2
1 + 2 2 = Ω (209) car ρc ≡
a Η 8πG
ou bien l’équation (206c), tenant compte de l’énergie noire, donne :
k c2 Λ c2
1+ 2 2 − = Ω (210) où Λ ≥ 0 ⇒
a Η 3 Η2
k = +1 courbure positive
k Η 2  Λ c 2  
Κ (t ) = 2 = 2 Ω − 1+ 2
où k = 0 courbure nulle
a (t ) c  3Η  k = −1 courbure négative

Pour représenter mieux la physique de l’univers il est préférable de
résoudre l’équation (47) de Friedmann améliorée proposée en page 13 :

[ ]
2
 a& 
  ≡ Η (t ) = Η o Ω Μ â + ΩR â + Ω Λ + (1 − Ω Τ ) â
2 2 −3 −4 −2
(211)
 
a
a (t ) k = −1
k=0
ao
k = +1

to t
Bang Maintenant Crunch

Mécanique quantique relativiste :


On va quantifier l’équation (111a) à fin d’obtenir l’équation qui décrit les
particules de la physique microscopique se déplaçant à grande vitesse
r
Ε 2 − p 2 c 2 = m2o c 4 = constante (212)
On signale (voir mon cours d’initiation à la mécanique quantique non
relativiste de Schrödinger et Heisenberg) qu’en représentarion <r> on a :

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Si Λ existe elle introduit une force répulsive (une sorte d’anti–gravité) qui pourrait accélérer l’expansion
r correspond à r r Ωm = ρm(to)/ρc ≈ 0,3 (matière)
r    → r̂ = r (213)
r correspond à r r Ωr = ρr(to)/ρc ≈ 3.10-5 (radiation γ & ν)
p    → p̂ = − i h ∇ (214) ΩK = - K/a(to) ρc ≈ 0 (courbure)
correspond à ∂ ΩΛ = ρΛ/ρc ≈ 0,7 (vide : énergie noire)
Ε    → Εˆ = i h (215)
∂ t Le rayonnement gamma γ est un rayonnemenr éléctromagnétique : c’est des photons
de haute énergie (> 100eV) analogue aus rayons X qui sont produit par transition
l’équation (112) donne alors : electronique alors que γ sont produit par transition nucléaire.
∂ ψ
2
r r
− h2 = − h 2 c 2 ∆ψ (r , t ) + m2o c 4 ψ (r , t ) (216) équation Klein – Gordon
∂t 2

Cette équation qui gouverne l’infiniment petit (subatomique) relativiste de


spine entier (comme le photon de spin nul) mais non les électrons.
On peut écrire (216) sous la forme suivante : particule libre
mo2c 2
(□ + 2 ) ψ (x, y, z, t ) = 0 (216a) où
h Erwin Rudolf Josef
1 ∂2 Alexander Schrödinger
□ = l’opérateur d’Alembertien ≡ 2 2 − ∆ 12/8/1887 – 4/1/1961
Klein – Gordon c ∂t Autrichien
Notons que (216) est une équation de type onde (propagative).
On rappele que l’équation de Schrödinger non relativiste est :
1 correspond
ℋ = Ε = E c + Ep = m v 2 + V = Hamiltonien   →
2
∂ψ h 2
r r Relaxation du système
ih =− ( ) ( )
∆ψ + V r , t ψ r , t (217) c’est une équation de diffusion
∂t 2 mo Quand une particule (de masse m) subit l’action d’un potentiel
V(r,t) sa fonction d’onde Ψ (r,t) obeit à l’équation de Schrödinger
Remarque : A propos du commutateur
Notons que
[x̂ , p̂ x ] ≡ x̂ p̂ x − p̂ x x̂ = i h Ιˆ ⇒
h  ∂ ψ ∂ (x ψ ) 
x −  = ih ψ ∀ψ
i  ∂ x ∂ x 
Remarques :
• L’équation (212) possède deux solutions :
r r Ε 〉 0 Matière
Ε 2 − p 2c 2 = mo2c 4  donne
→ Ε = ± c 2p 2 + mo2c 4 
Ε 〈 0 Antimatière
ainsi l’énergie Ε ∈ ] – ∞ , + ∞ [ «matière + antimatière = énergie»
• L’équation (110) nous permet de calculer la vitesse de groupe
(paquet d’ondes) en effet : l’antimatière est invisible pour l’homme
r r
r ∂ ω ∂ Ε c 2p r
v = vitesse du paquet d’onde ≡ r = r = car Ε = h ω & p = h k
∂k ∂p Ε
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Toute particule a une antiparticule de même masse


mais de charge et de spin opposés. On désigne par
leptons particules qui ne subissent pas d’intéraction
forte (nucléaire) et par hadrons les partcicules qui
subissent l’intéraction forte.
• Solution de l’équation de Klein – Gordon 1D homogène :
∂ 2ψ 2 ∂ ψ
2
mo2c 4
=c − 2 ψ
∂ t2 ∂ x2 h
a pour solution, en termes de la fonction de Green, dans l’interval fini
( 0 ≤ x ≤ l ) pour les conditions initiales
∂ψ
« ψ = f (x ) à t = 0 » & « = g (x ) à t = 0 »  soit
→
∂t
∂ l l
ψ (x, t ) = ∫ f (ξ ) G(x, ξ, t ) d ξ + ∫ g(ξ ) G(x, ξ, t ) dξ
∂t0 0

Modèle Cosmologique Newtonienne :


Application d’une approche de Mécanique Des Fluides
( )
Soit un fluide (poussière) de densité ρ x i , t en chute libre par rapport à
( )
r
un référenciel à la vitesse v x i , t . Si ce fluide ne subbit que l’accélération
r
de la pesanteur g . Ce fluide est régi par les équations d’Euler – Newton :
r
d v r
 dt = g
r r r r r
∇ ∧ g = 0 ⇒ g = −∇Φ d ∂ r r
r r où ≡ + v ⋅ ∇ (218)
∇ ⋅ g = Λ − 4 π G ρ dt ∂ t
d ρ r r
 = −ρ ∇ ⋅ v
 d t
Souvent on introduit une décomposition cinématique de la vitesse en
partie symètrique et en partie antisymètrique :
(
1
2
) 1
( )
v i, j = v i, j + v j,i + v i, j − v j,i ≡ θij + ωij
2
σij partie symètrique a trace nulle
appelée tenseur de cisaillement.
(219) ωij partie anisymètrique appelée
1
= θ δij + σij + ωij tenseur de vorticité.
3
On définit le taux de cissaillement σ , le taux d’expansion θ , et le taux de
vorticité ω comme suit :

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1
σ= σik σik
2
θ = θii (220)
1
ω= ωik ωik
2
En introduisant cette décomposition dans des équations d’Euler – Newton
on obtient alors :
d ρ
 = −ρθ
 d t
 d θ

1
( )
= Λ − 4 πG ρ − θ 2 + 2 ω2 − σ 2 (221)
 dt 3
 d ωij
= − θ ωij + (σ ω)ij
2

 d t 3
On introduit maintenant les 3 invariants (des invariants par rotation) du
gradient de vitesse :
Ι = v i,i


( 1
)
ΙΙ = v i,i v j, j − v i, j v j,i (222)
2

( )
ΙΙΙ = det v i, j
Ces 3 invariants peuvent alors être exprimés en fonction des invariants
cinémariques comme suit :
Ι=θ
1
ΙΙ = θ 2 + ω2 − σ 2 (223)
3
1  1 
ΙΙΙ = θ3 + 2 θ  σ 2 + ω2  + σij σ jk σki − σij ωij ω ji
9  3 
alors on peut écrire La 1 et La 2ième équations du système (221) sous
ière

la forme suivante :

• = −ρΙ
dt
(224)
dθ 1 2
• = Λ − 4 πG ρ − Ι + 2 ΙΙ
dt 3
La première équation décrit la conservation de la masse et la deuxième
(dite équation de Raychaudhury)
r r décrit l’évolution du taux d’expansion.
Soit l’application ( f t : x o → x ) reliant la position des particules du fluide
r r r
à l’instant t = t o à la position x à l’instant t : x = f (x o , t ) . Les éléments de
volumes sont reliés par :
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dτ = volume infinitésimal comobile = J ⋅ dτo où


∂ fi
J = Jacobien ≡
∂ x ok
On démontre facilement qu’on a :
dJ
= Jθ (225)
dt
avec
⇒ r r r
θ ≡ trace θ = θii = v i,i = ∇ ⋅ v ≡ div v
On remarque que les trois invariants scalaires peuvent s’écrire sous la
forme d’une divergence, en effet on a :
r r
Ι = ∇ ⋅ γΙ
r r
ΙΙ = ∇ ⋅ γ ΙΙ (226a)
r r
ΙΙΙ = ∇ ⋅ γ ΙΙΙ
avec
r r
γΙ = v

γ ΙΙ = { (
1 r r r
2
) (
r r r
v ∇⋅v − v ⋅∇ v)} (226b)

r
( (
11 r r r r
) ( ) )
r r r r
([ (
r r r
) ( )] )
r r r r r
γ ΙΙΙ =  ∇ ⋅ v ∇ ⋅ v − v ⋅ ∇ v v − v ∇ ⋅ v − v ⋅ ∇ v ⋅ ∇ v 
3 2 

N.B. :
En symètrie sphèrique on a :
r f 2 (r ) r
γ ΙΙ = er
r r r  r
v (r ) ≡ γ Ι = f (r ) er → 
alors

γ = f (r ) er
3

 ΙΙΙ 3 r 2 r
Exemple de quadrivecteur : conservation de la charge électrique
Soit un système de N charges ponctuelles qa dont les trajectoires sont
r
définies par ra (t ) [a = 1, 2, 3,L, N] . Les densités de charge et de courant
sont respectivement données par :
r r r
ρ(r , t ) = ∑ qa δ 3 (r − ra (t ))
a
rr r (218)
3 r r
j (r , t ) = ∑ qa δ (r − ra (t ))
d ra
a dt

( ) ( )( )( )
r r
δ 3 X − Y = δ X1 − Y1 δ X 2 − Y 2 δ X 3 − Y 3

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ZORKANI Mohammed Département d’HYDRAULIQUE

On définit alors un quadrivecteur comme suit :


rµ r ρ
j (r , t ) ≡  r  (219)
 j

Ce quadrivecteur j vérifie l’équation de continuité (à démontrer), en
effet nous savons que « la charge se conserve » :
r
= 0 où Q = charge totale ≡ ∫∫∫ ρ(r , t ) d ϑ ⇔
DQ
Dt
∂ρ r ∂ρ r r
+ div j = + ∇ ⋅ j = 0 (220a) ⇔ ∂ µ jµ = 0 (220b)
∂t ∂t
On peut, par exemple, démontrer l’équation de continuité en appliquant
le théorème de transport de Reynolds.
Ondes gravitationnelles :
Dans le cadre de l’approximation des champs gravitationnelles faibles, la
métrique de l’espace – temps diffère peu de celle de Minkowski ηµν :
⇒ ⇒ ⇒ Pour la detection des ondes de gravité les
g = η + h  →
donne
projets LIGO aux USA et VIRGO en Europe
gµν = ηµν + hµν où ( hµν 〈〈 ηµν ) (221) utilisent l’intérféromère de Michelson.

Si on développe les équations d’Einstein au 1ier ordre en hµν , on trouve


des solutions hµν qui ont des propriètés analogues à celles des ondes
électromagnétiques de la théorie de Maxwell : c’est des superpositions
d’ondes planes voyageant à la vitesse c de la lumière (graviton).
Les ondes gravitationnelles sont très Ondes de déformation de la
difficiles à détecter car leur amplitude géométrie de l’espace – temps.
est inversement proportionnelle à la
distance parcourue depuis leur source
jusqu’à la terre. Des détecteurs, basés
sur l’utilisation d’interféromètres à Source
lasers pour mesurer les distances Distribution de la masse – énergie
avec précision, sont actuellement en qui change au cours du temps
construction : LIGO (USA), VIRGO
(Italie/France), GEO (Allemagne/Grande-
Bretagne), et TAMA (Japon). Onde gravitationnelle est
ηµν = ( – 1, + 1, + 1, + 1) Minkowski une onde de courbure
On sait que la courbure de l’espace dépend de la répartition de la masse
qui s’y trouve, le déplacement de corps massifs modifie cette courbure.
La propagation de ces déformations (oscillation d’espace – temps) se fait
par l’intermédiaire d’onde gravitationnelles qui se propagent à la célérité
de la lumière (le quanta de cette onde est le graviton : c’est un boson de
masse nulle au repos, de spine 2 et de charge electrique nulle).
le graviton est le quanta de l’onde de gravité

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On a dans cette limite des champs faibles (limite newtonienne) :


à fin de comprendre les conséquences physiques des équations (131)
d’Einstein :
1 8πG
Gµν = R µν − R gµν = 4
Τµν (131/)
2 c
On considéte le cas de champs gravitationnels faibles, c’est – à – dire le
cas (221), soit :
⇒ ⇒ ⇒
g=η+h → gµν = ηµν + hµν où ( hµν 〈〈 ηµν ) (221/)
Un calcul simple, à partir des équations (119) et (120), nous conduit à la
forme explicite suivante des équations d’Einstein (où on a négligé les
termes d’odre h2 et hT) :
□ hµν − ∂ µ ∂ α hαν − ∂ ν ∂ α hαµ + ∂ µνhαα = − 16 π4G Τ~µν (222) où
c
□ = opérateur des ondes donné par :
µν µν ∂2 ∂2 ∂2 1 ∂2
□ = η ∂ µν = η ∂ µ ∂ ν = ∆ − ∂ 0 = 2 + 2 + 2 − 2 2 (223)
2
∂x ∂y ∂z c ∂t
et ( ηµν ) est l’inverse de la métrique ( ηµν ) : ηµν = ηµν c’est – à – dire :
− η00 = η11 = η22 = η33 = +1 (224)
Par exemple
∂ α hα νh αα = ηαβ ∂ αhβν (225)
et
h αα = ηαβ hαβ = − h00 + h11 + h22 + h33 (226a)
⇒
h = trace h  ≈ 10 − 21 (226b)
 
Le terme ‘’source’’ Τ~ , dans l’espace – temps de dimension 4, désigne
µν
la combinaison suivante :
~ 1
Τµ ν ≡ Τ µν − Ταα ηµν (227)
2
On retrouve la théorie newtonienne de la gravitation comme cas limite
de la théorie einsteinienne en supposant non seulement que le champ
gravitationnel est une faiblement déformable dans l’espace – temps de
Minkowski ( hµν 〈〈 ηµν ), mais également que le champ ( hµν ) est lentement
variable ( ∂ 0hµν 〈〈 ∂ ihµν ) ainsi que sa source ( Τµν ) est supposée non
relativiste ( Τij 〈〈 Τ0i 〈〈 Τ00 ). Sous ces conditions l’équation (222) conduit à
une équation pour la composante purement temporelle, h00 du champ
espace – temps du type équation de Poisson :

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16 π G ~ 8πG
∆h00 = 4
Τ00 = 4
(Τ00 + Τii ) ≈ 8 π G Τ00 (228a)
c c c4

∂2 ∂2 ∂2
∆= + + (228b)
∂ x 2 ∂ y2 ∂ z 2
D’après Laplace & Poisson (Théorème de Gauss) le champ de la
théorie newtonienne de la gravitation est décrit par un potentiel Φ induit
par une densité de masse ρ tel que :
∆Φ = 4 π G ρ
définissons Φ comme :
c2 r → 2Φ Gm Μ
Φ= h00 & g = − grad Φ ⇔ h00 = 2
(229) U ≡ m Φ = −
2 c r
Puisque Φ varie comme (1 r = 1 x 2 + y 2 + z 2 ) il est de même pour
l’amplitude de l’onde gravitationnelle c’est – à – dire de ( h00 ).
alors (228) s’écrit :
4πG
∆Φ ≈ 2
Τ00
c
et
r c2 r
g=− ∇ h00
2
qui conduit par identification à :
4 πG Τ00
2
Τ00 = 4 π G ρ ⇒ ρ = 2
= densité de matière (230) ou Τ00 = ρ c 2
c c
ce choix de h00 et de ρ nous conduit à l’équation de Poisson.

• Relativité et Gravitation :
Soit deux observateurs A & B, qui ont en commun un paramètre temps t,
mais leur deux hologues mesurent un temps propre (τ) relié à (t ) par :
 Φ 
τ = t  1 + 2  avec [Φ ] = (L T ) = m2/s2 (231) où
2
 c 
Φ = potentiel gravitationnel.
Une masse (m) possède une énergie gravitationnelle (potentielle) :
U = Ε p = m Φ (232)
Si ( Φ / c 2 〈〈 1) alors on a :
 Φ   Φ  Φ −Φ U −U
τB − τ A = ∆τ = t 1 + B2  − t 1 + A2  = t B 2 A = t B 2 A (233)
 c   c  c mc

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Le fonctionnement des deux horloges est affecté par la gravitation ,Selon


Einstein ce phénomène resulte de la géométrie ( ds 2 = gµν dx µ dx ν ), la
distance pseude – euclidienne entre deux événements séparés par dt
quand ( Φ / c 2 〈〈 1) peut s’écrire :
r r
 2 Φ (r )  2 2  2 Φ (r )  r 2
ds =  1 +
2
 c dt −  1 −  d r (235) Géomètrie Newtonienne
 c2   c2 
Ainsi la déflexion des photons dans des champs gravitationnels est
donnée, en temps propre ( τ ), par :
r r
2 2 2 Φ(r )   2 Φ (r )  r 2 µ ν
dτ = c dt 1 +
2
 −  1 −  d r = ηµν dx dx (236) où
 c2   c2 
r r
Φ (r ) = potentiel gravitationnel à la position ( r ) de l’horloge & ( x 0 = ct ).
c’est – à – dire qu’on a quand ( Φ / c 2 〈〈 1 ↔ faible gravitation) :

g00 ~ η00 = 1 + 2
c
r
2 Φ (r )
g11 = g22 = g33 ~ ηµ = ν = −1 + (237) car gµν = ηµν + hµν
c2
g µ ≠ ν ~ ηµ ≠ ν = 0 M Attraction m
Cette métrique (237) donne la géodésique : r
r mM r
d2 r r r r F=G 2 u
= −∇ Φ (r ) ≡ g (238) & ∆Φ = 4 π G ρ r
d t2
r r
Lorsque deux événements se passent au même point ( d r = 0 ) on dit que
l’intervalle séparant ces deux événements est un intervalle ∆τ de temps
propre : ( ds 2 = dτ 2 ) alors la relation entre ces deux paramètres est :
r 12 r
 2 Φ (r )   Φ (r ) 
∆τ = ∆t ⋅ 1 +  ≅ ∆t ⋅ 1 +  (239)
 c2   c2 
Remarque : faible gravitation
Le tenseur métrique de la géométrie de l’espace – temps newtonien
(c’est – à – dire de l’espace – temps pseudo – euclidien) peut également
s’écrire, pour « i = 1,2,3 : x1 = x, x2 = y, x3 = z & x0 = ct » sous la forme :
 2U 
ds 2 = 1 − 2
d (ct ) d(ct ) − dx i dx i ⇒
 mc 
 1 − 2U mc 2 0 0 0 

 0 −1 0 0 
gµν =   (240)
 0 0 − 1 0 
 0 0 0 − 1 
 

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car (223) donne Φ = Ep m = U m ; ou bien écrire gµν sous la forme :


 1 − h00 0 0 0 
 
 0 −1 0 0 
gµν =  = métrique en faible gravitation (241)
0 0 −1 0 
 
 0 0 0 − 1 
car selon les équations (229) et (232) on a :
2Φ 2U
h00 = =
c2 m c2
on peut distance spseudo – euclidienne (235) s’éctitt alors :
( )
ds 2 = (1 − h00 ) c 2 dt 2 − dx 2 + dy 2 + dz 2 (242)
Une conséquence importante est le décalage de fréquence dû à un
champ de gravitation, en effet r si une raie spectrale de fréquence propre
( ) r
locale ν 0 émise en un point ro où le potentiel est Φ ro et observée en
r r
un point r où le potentiel est Φ (r ) , donné par :
r
g 00 (r )
ν
ν0
=
( )
g 00 r o
[
1 r
( )]
r ≈ 1 + 2 Φ (r ) − Φ r o
r
(243)
c
r
Dans le cas où le point d’émission ‘’ r o ’’ est dans un puits de potentiel
r
gravitationnel plus profond que le point d’observation ‘’ r ’’ «c’est–à–dire
r
( )
r
que : Φ (r ) 〈 Φ r o » d’après (243) : ν 〈 ν 0 donc un décalage en fréquence
vers le rouge ‘’ce résultat était prévu par Einstein en 1907 et il n’était
vérifié expérimentalement qu’en 1960’’.

Champs gravitationnels forts : hµν ~ 1


Trous noirs (lentille gravitationnelle)
Pour de la matière très condensée notre approche précédente n’est plus
valable (par exemple pour une étoile à neutrons la densité peut dépasser
1014 g/cm3) ce qui donne à une déformation de la métrique de Minkowski
proche de l’étoile. Au centre d’une galaxie on trouve un trou noir. On signale
que :
2GΜ
h00 ~ hii ~ 2 (244) où
c R
R = rayon du corps émetteur

Μ = masse du corps émetteur
Si R est petit et M importante alors h00 n’est plus petit, en effet :
h00 ~ 10-9 pour la terre
h00 ~ 10-6 pour le soleil
h00 ~ 0,4 pour une étoile à neutrons type hµν ≡ gµν - ηµν ~ 2GM/c2R

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N.B. : Un pulsar est une étoile à neutrons en rotation rapide sur elle – même.
Ainsi pour étudier les étoiles à neutrons (grande densité de matière) on ne
peut plus utiliser l’approximation Newtonienne (attraction universelle)
comme pour le système solaire, on recoure dans ce cas aux équations
d’Einstein exactes tenant compte ainsi des mécanismes non linéaires.
Un point marériel doit suivre des géodésiques de l’espace – temps
courbe (143). Les rayons lumineux doivent aussi satisfaire à l’équation
des géodésiques (143). La seule différence avec les géodésiques
suivies par les particules matérielles est que le paramètre ‘’s’’ «la
longueur le long de la géodésique» de (243) ne peut plus être utilisé car une
r
géodésique de lumière doit satisfaire à la contrainte gµν (x ) dx µ dx ν = 0 ,
qui exprime que sa vitesse est égale à la célérité de la lumière c dans un
référentiel inertiel. En utilisant (143) on peut calculer la déflexion de la
lumière quand elle passe au voisinage d’une masse importante (comme
le soleil). Pour faire ce calcul, on doit connaître toutes les composantes
hµν mais pas uniquement la compsante h00 du champ gravitationnel.
Ce calcul n’était réalisé par Einstein qu’en 1915 après avoir obtenu sa
théorie de la relativité générale. En partant des équations d’Einstein
linéarisées (222) et en utilisant les simplifications ‘’non relativistes’’ :
( Τij 〈〈 Τ0i 〈〈 Τ00 ) (245a) & ( ∂ 0h 〈〈 ∂ i h : champ stationnaire) (245b)
or dans ce cas les composantes ( hij ), en terme du poteniel ‘’Φ’’, sont :

hij = + δ ij (246a)
c2
et

h00 = + (246b)
c2
En introduisant ces résultats dans l’équation de la géodésique (143) pour
le mouvement de la lumière on trouve, comme le fit Einstein en 1915,
que le solieil défléchie le rayon lumineux d’un angle ‘’ θ ’’ donné par :
4GΜ
θ= 2 (247) où
c b
Μ = masse du Soleil = 1,988 ⋅ 10 30 Kg
et
b = le paramètre d’impacte du rayon « = distance minimale du soleil ».
Etoile apparente Mirage Position apparente
de l’étoile
θ
b b
Μ
Ds = 2 R s
Soleil

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La masse Μ joue alors le rôle d’une lentille gravitationnelle convergente.


N.B. : pour la variation de g avec l’altitude & la latitude voir Annexe P.S. pp33
Pour incidente rasante on a :
b = R s = le rayon du soleil ≈ 696000Km alors (247) ⇒
4GΜ R
θras = 2 = 4 Sc (248) où
c Rs Rs

≡ R Sc = rayon de Schwarzchild
c2
(248) était vérifiée par Eddington pour l’éclipse du soleil de 1919 :
θras ≈ 1,75 //
Rappel :
1// = 1 seconde d’arc ≡ 1/3600° & 1 / = 1minute d’arc ≡ 1/60°
Data :
• vitesse de la lumière dans le vide : c = (2,997 930 ± 0,000 003) 105 km/s
• accélération normale de la pesanteur : g = 9,806 65 m/s2
• distance terre - Soleil : dTS = 1,495 10 8 km
• distance terre - Lune : dTL =3 ,844 10 5km
• masse de la terre = MT = 5,109 1031 Kg
• le soleil est vue de la terre sous un angle apparent : α ≈ 30 /
• rayon de la terre : – rayon équatorial = RTE = 6,378 388 103 km
– rayon polaire = RTP = 6,356 911 103 km
Terre Soleil
RS
α α R α
tg  = S ≈ ⇒
dTS  2  dTS 2
α dTS
π ⋅ 30 RS ≈
α = 30 / = ≈ 8,727 ⋅ 10 − 3 rd 2
180 ⋅ 60
Mʘ = MS = masse du soleil = 1,988930 1030 Kg
Ce qui donne un rayon du soleil :
RS ≈ 6,5234 108 Km = 652340 Km et si (α = 32//) → RS = 6,95 108 Km
Avant Einstein l’espace – temps (théorie de la ralativité générale) était
considéré avoir une structure rigide, donnée à priori, et qui n’était pas
influencée par le contenu matériel de l’univers. Après Einstein, une
distribution de matière (c’est – à – dire de masse – énergie) qui change au
cours du temps va non seulement déformer la chrono – géométrie de
l’espace – temps dans son voisinage immédiat mais cette déformation
va se propager dans toutes les directions sous forme d’ondes de gravité
dont les oscillations reflétent les variations tempotelles de la distribution
de matière. Dans le cas le plus simple d’ondes gravitationnelles très

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faibles et loin de leurs sources matérielle. Le géométrie de cet espace-


temps peut être décrite pas la métrique gµν(x) ≡ ηµν + hµν(x) où hµν<< 1. Au
premier ordre en h et loin de la source (c’est – à – dire dans un domaine
où Tµν(x) = 0), la perturbation de la géométrie, hµν(x) satisfait obtenue en
ramplaçant dans l’équation (222) le second membre par zéro ( Τ ~ ≡ 0) :
µν

□ hµν − ∂ µ ∂ α hαν − ∂ ν ∂ α hαµ + ∂ µνhαα = 0 & (249) où


∂2 ∂2 ∂2 1 ∂2
□ = + + − 2 = l’opérateur d’Alembertien
∂ x2 ∂ y2 ∂ z2 c ∂ t2
On démontre qu’on peut simplifier (249) par un choix de coordonnées.
Dans un système de coordonnées dit TT « Transverse & sans Trace » les
seules composantes non nulles d’une onde gravitationnelle sont les
composantes spatiales hijΤΤ (i, j = 1, 2, 3) c – à – d : h00
ΤΤ
= 0 = h0ΤΤi (250)
Les termes (250) satisfont à : □ hijΤΤ = 0 , ∂ jhijΤΤ = 0 et h ΤΤ
jj = 0 (251)
La premiere équation de (251) montre que les ondes gravitationnelles se
propagent, comme les ondes electromagnétiques, à la célérité c. Si on
considère pour simplifier une onde monochromatique plane :
( )
r r r
hijΤΤ = ζ ij exp i k ⋅ r − i ω t + c ⋅ c ⋅ avec ω = c k (252) où
‘’ c ⋅ c ⋅ ’’ signifie complexe conjugué.
La deuxième équation de (251) montre que le tenseur ( ζ ij ), qui mesure
la polarisation de l’onde gravitationnelle plane, n’a de composantes non
nulles que dans le plan perpendiculaire à la direction de propagation de
l’onde de gravité :
ζ ij k j = 0 (253)
Enfin, la troisième équation de (252) montre que le tenseur ( ζ ij ) est un
tenseur de trace nulle :

trace ζ = ζ jj = 0 (254)
Celà veut dire que si une onde gravitationnelle se propage dans la
direction z, sa polarisation sera décrite par une matrice (2 × 2) :
 ζ xx ζ xy 
 
 ζ yx ζ yy  = tenseur symètrique à trace nulle (255)
 
Une telle matrice de polarisation ne contient donc que 2 composantes
complexes indépendantes :
⇒ ζ+ ζ× 
ζ + ≡ ζ xx = −ζ yy & → ζ =   (256)
 ζ× − ζ + 

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Pour une source lentement variable ( v c 〈〈 1) on démontre, comme en


electromagétisme, que le rayonnement gravitationnel dominant est
donné par une expression de la forme :
ΤΤ
∂2  
hijΤΤ (r, n, t ) ≅ 4 2 Ι ij  t − r  = Amplitude d’onde de gravité (257) où
2G
c r ∂ t   c 
r = la distance au centre de masse de la source.
Τ 00 (x, t )  i j 1 2 ij  3
Ι ij (t ) = ∫ 2
ΤΤ
 x x − x δ  d x (258) c – à – d : ‘’ hij ~ &Ι&ij ’’
c  3 
Ι ij = le moment quadripolaire de la distribution de masse – énergie
et le surfixe (TT) désigne une opération de projection algébrique du
tenseur quadripolaire ( Ι ij ) (c’est une matrice d’odre 3 × 3) qui ne retient
que la partie orthogonale à la direction de propagation locale de l’onde
( ni ≡ x i r ) et de trace nulle (donc Ι ijΤΤ est localement une matrice 2 × 2
symètrique sans trace du même type que ζ ij ). La formule (257) été
obtenue en 1918 par Einstein et n’est que la première approximation
d’un développement limité en ( v c ) où v désigne une vitesse interne
caractéristique de la source. Le principe de tous les détecteurs d’onde
de gravitationnelle d’amplitude hijΤΤ induit, lors de son passage, un
changement de la distance (L ) entre deux corps :
δ L ~ h ⋅ L ⇔ δ L L ≈ h (259) Au centre galatique
donc l’ordre de grandeur selon (257) est : existe une forte
densité (trou noir)
−23 r ≥ 600 millions d ' années lumières
h ≤ 10 pour 
f = signaux de fréquence ≈ quelques ''100 Hz''
Il est observé une diminution de la période orbitale en relativité générale,
par rapport à la loi newtonienne habituelle d’attraction universelle entre
deux corps : F = G m A mB rAB 2
. La relativité générale prédit une loi de
force plus compliquée, qui peut se développer en ( v c ) sous la forme :
m m  v2 v 4 v5 v6 v7 
FEinstein = G A2 B  1 + 2 + 4 + 5 + 6 + 7 + L (260)
rAB  c c c c c 
La variation de la période orbitale P, en relativité générale, est donnée
par l’expression suivante :
73 2 37 4
1+ e + e 52
dP 192 π 24 96  G M n  m AmB
=−  3 
(261) où
dt 5 (1− e )
2 72  c  M 2

P = période orbitale, e = c a = exentricité , n = 2π P et M = m A + mB .

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On démontre, pour l’attraction universelle de Newton (voir mon cours


d’Astronomie), qu’on a :
a3 G ⋅ M
= (262) où
P2 4 ⋅ π 2
a = longueur du demi – grand axe de l’ellipse.
c = distance entre le centre de l’éllipse et le foyer.
(262) est dite la troixième loi de Kepler.
Johannes Kepler (1571 – 1630)
mB m A mB
µ = masse réduite =
a mA m A + mB
Foyer
b c

❖ PREMIERE LOI DE KEPLER :


La trajectoire décrit par une planète du système solaire est une
ellipse dont le centre du soleil est le foyer.
❖ DEUXIEME LOI DE KEPLER :
La vitesse aérolaire est une constante pour chaque planète.
❖ TROISIEME LOI DE KEPLER :
Le cube de la longueur du demi–axe et le carré de la période sont
proportionnel, la constante de proportionnalité étant identique pour
toutes les planètes. Enoncée en 1618 – 1621 sous la forme :
2 3
 P1  a 
  =  1  (263)
 P2   a2 


Neptune
Pluton

Uranus

Soleil
Mercure

Vènus

Mars
Terre
Saturne
Jupiter

La vitesse de déplacement du système solaire


par rapport au CBR (cosmic background
radiation) est de 625Km/s et la vitesse de la
terre par rapport au soleil est de 30Km/s.

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Si on trace la vitesse des planètes du système solaire en fonction de leur


distance du soleil on obtient la courbe indicative suivante :
v θ = Vitesse de rotation d’une planète du système solaire
Courbe de rotation du Voir mon cours d’astronomie
Plus
en
système solaire dθ
s’éloigne P = cons tante des aires = r 2 ⇒
du Etude système dt
soleil solaire
r (ω r ) = r ⋅ v θ = Cte = P ⇒ v θ = (264)
la force P
s’affaiblie r
Terre Distance ‘’r’’ de la planète du soleil
Mercure Pluton
Par conséquent les planètes du système solaire obeissent à la loi
d’attraction universelle de Newton. Mais quand on s’intèresse à la
vitesse de rotation des étoiles d’une galaxie donnée autour de son
centre, il est constaté que cette vitesse varie comme suit :
vθ = Vitesse de rotation d’étoiles du centre de la galaxie
Constante « Vitesse de rotation des étoiles : vθ = Cte »

Etude galactique Courbe de rotation des


v θ = G M(r ) r étoiles d’une galaxie
Newton : autour de son centre
vθ = P/r système solaire
Distance d’éloiles du centre de la galaxie
Centre de la galaxie

Il est donc observé que les étoiles d’une galaxie n’obeissent pas à la loi
d’attraction universelle de Newton : il existe alors quelle chose qui est
responsable de ce mécanisme «c’est ce qui est désigné par matière noire» :
Les galaxies ne peuvent exister et êtres stables sans matière noire ?
Si Newton ⇒ vθ(r)
G Μ (r )
vθ =
r

Vitesse de rotation des étoiles en fonction de la distance au centre de la galaxie d’Andromède


(échelle hozironal est en minute d’arc et donne la taille angulaire des objets) selon Hartle

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Si Μ (r ) est la masse totale contenue à l’intérieure de l’orbite d’une étoile


à la distance r du centre galactique, alors selon Newton on a :
G Μ (r ) v 2θ Μ (r )
Γθ = = ⇒ v θ = G (265) mais comment varie M(r) ?
r2 r r
En fait on trouve que : ‘’ v θ ~ constante ’’ ce qui indique la présence
d’une matière importante non visible (matière sombre Λ c–à–d cachée) :
En coordonnées cylindriques (polaires : ∂ /∂ z ≡ 0) on a à résoudre
1 ∂  ∂Φ 1 ∂ 2Φ Λ c2
∆Φ(r, θ) = r + 2 = 4 π G [ ρM (r, θ) − 2 ρ Λ ] où ρ Λ ≡
r ∂ r  ∂ r  r ∂ θ2 8πG
où Φ est, mécanique classique, le potentiel de gravitations soit :
∂ 2Φ 1 ∂ Φ 1 ∂ 2Φ
∆Φ(r , θ ) = ∇ 2 Φ = + + = 4 π G [ ρ M (r , θ ) − 2 ρ Λ ] (266)
∂ r2 r ∂ r r 2 ∂ θ2
Masse ≈ (2 – 4)×
×1011×Mʘ plein d’ètoiles

Masse du noyau
Trou
×107×Mʘ

noir
massif

la galaxie d’Andromède Vitesse radiale ~ 301 Km/s

La galaxie d’Andromède a une structure spirale et c’est la plus proche de


nous, on éstime sa distance entre 2,4 et 2,9 millions d’années – lumière.
Le rayon de la galaxie d’Andrmède est d’environ 105 années-lumière.
Le système solaire est une composante de la voie lactée d’Andromède.
Remarque : on nomme le quanta de temps le chronon
Les divers modèles physiques (Relativité Générale d’Einstein et Modèle
cosmologique de Fridmann…) présentaient précédemment ne sont plus
applicables pour des temps (t ≤ 10 – 43 seconde) : il est alors cherché de
développer un « super » modèle théorique (par exemple la théorie de la
Relativité Générale Quantique, la théorie des cordes ou … ) :
a(t) Barrière de Planck : C’est une frontière inférieure du monde physique
actuellement connu

Il y manque t ≤ 10 – 43s ℏ = 1,05457 10-34 J.s.


une théorie Eisenberg : ∆p ∆x ~ ℏ h = 6,62606 10-34 J.s.
c = 2,997 930 105 km/s
unificatrice ∆E ∆ t ~ ℏ G = 6,67428 10-11 m3Kg-1s-2
? Big Bang to ≈ 13,9 × 109 années
Temps ‘‘t’’
t ≈ 10
– 43
t=0 s Aujourd'hui
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Avec les 3 constantes de la physique ‘’h, G et c’’ on peut, par l’analyse


dimensionnelle, définir un temps quantique « mur quantique » :
hG
t Planck = temps de Planck = 5
≈ 9 ⋅ 10 −42 seconde (267)
c
On définit également une longueur de Planck : l Planck ≡ c t Planck
hG
l Planck = longueur de Planck = 3
≈ 1,62 ⋅ 10 −33 centimètre (268)
c
On définit aussi une masse de Planck :
hc
Μ Planck = masse de Planck ≡ ≈ 2,176 ⋅ 10 −8 Kg (269)
G
Cette masse de Planck est celle pour laquelle le rayon de Schwarzchild
est égale à la longueur de Planck.
Température de Planck :
Μ Pc 2 1 h
ΤPlanck = = c 5 ≈ 1,415 ⋅ 10 32 °K
kB kB G
Energie de Planck :
ch
Ε Planck = c 2 ≈ 1,956 ⋅ 10 9 J
G
Densité de Planck :
Μ c5
ρPlanck = 3Planck = 2
≈ 5,1⋅ 10 96 Kg m3
l Planck hG
Force de Planck :
Ε Planck c4
ΕPlanck = FPlanck l Planck ⇒ FPlanck = = ≈ 1,210 ⋅ 10 44 N
l Planck G
Puissance de Planck :
Ε Planck c5
ΡPlanck = = ≈ 3,629 ⋅ 10 52 W
t Planck G
Pression de Planck :
F
pPlanck = Planck 2
≈ 4,635 ⋅ 10113 Pa
l Planck
Notez que l’énergie mise en jeu est énorme pour une grande densité
ainsi qu’une immense pression … etc.
Au – dessous de ces échelles de temps tPlanck et de longueur ℓPlanck nos
connaissances actuelles en physique, selon le principe d’incertitude
d’Eisenberg, ne sont plus applicables : pour cela il faut une nouvelle
théorie physique d’un point de vue conceptuelle et mathématique.
Unité temporelle : attoseconde ≡ 10-18 seconde noté as
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La hauteur de la barrière de Planck (du mur quantique) est définie par :


h 1 h c5
VPlanck ≡ = ≈ 1,25 ⋅ 1018 GeV (270) où
8 t Planck 16 π G
1eV (électron – volt) = 1,60217653 10 Joule & 1Giga ≡ 1G = 109 .
-19

A l’échelle de temps (as) de Planck, un trou noir de masse de Planck MP


se forme spontanément. Par l’intermédiaire de radiation de Hawking le
trou noir se transforme en énergie « évaporation du trou noir » (désigné
par gaz de Planck) c–à–d que l’univers à 10-43 seconde d’age était rempli
de gaz de Planck, c’est un gaz de particules massives toutes de masse
égale à celle de Planck MP. On va décrire les propriétés thermiques de
ce gaz, dans un champs potentiel ‘’V’’ et pour (t < tP), par l’équation de
Klein Gordon thermique relativiste (216) généralisée :
r r
∂ 2 Τ (r , t ) Μ P ∂ Τ (r , t ) 2 V Μ P r r
tP + + Τ (r , t ) = ∆Τ (r , t ) (271)
∂t 2 h ∂ t h 2

Le terme en dérivée première dans le temps est un terme représentant le


phénomène de relaxation physique de l’univers : ‘’V = l’énergie potentielle’’.
Pour un univers uniforme il est suffisant d’étudier un modèle 1D ; dans la
suite on ne va considérer un potentiel constant : V = Vo . Dans ce cas 1D
l’équation quantique de Klein Gordon s’écrit :
1 ∂ 2 Τ Μ P ∂ Τ 2 Vo Μ P ∂ 2Τ
+ + Τ= (272) Haute énergie & petite échelle
c2 ∂ t 2 h ∂t h2 ∂ x2
obtenue après avoir utilisé l’équation (269).
Comme ( c ≠ ∞ ) on ne peut pas alors négliger la dérivée seconde dans le
temps et ontenir l’équation de Fokker – Planck (diffusion dans Vo) :
Μ P ∂ Τ 2 Vo Μ P ∂ 2Τ
+ Τ= (273) équation de Fokker – Planck
h ∂t h2 ∂ x2
qui dans le cas de diffusion libre s’écrit :
∂Τ h ∂ 2Τ
= (274)
∂t ΜP ∂ x2
On n’a de chance de modéliser les conditions initiales du Big Bang qu’en
retenant la dérivée seconde dans le temps, car la dérivée seconde dans
le temps transporte en mémoire l’état initiale (effet de propagation) depuit
l’instant initial ( t = 0 ). Cherchons une solution de (272) sous la forme :
 t 
Τ(x, t ) = u(x, t ) exp −  (275)
 2 tP 
En reportant (275) dans (272) on obtient :
1 ∂ 2u ∂ 2u
− + q u = 0 (276) où
c2 ∂ t 2 ∂ x2

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2
2 Vo Μ P  Μ Pc 
q= −   (277)
h2  2 h 
Dans la suite on considère ( Vo ≥ 0 ) c’est – à – dire des marches ou des
barrières de potentielle. Le 3ièm de (276) est analogue à un frottement
linéaire quand ( q 〈 0 ) et l’inverse quand ( q 〈 0 ).
La structure de l’équation (276) dépend du paramètre ‘’q’’. Définisons le
potentiel de la barrière de Planck (mur de Planck) par ( q = 0 ); l’équation
(277) donne alors :
h
V P = VPlanck = = 1,25 ⋅ 1018 GeV (278)
8 tP
Quand ( q 〈 0 ) c – à – d ( Vo 〈 VP ) l’équation de Klein Gordon modifiée
(273) et pour les conditions initiales de Cauchy :
∂ u(x, t )
u(x,0 ) = f (x ) et = g (x ) (279)
∂ t t =0
l’équation de Fokker – Planck (273) a pour solution :
f (x − c t ) + f (x + c t )
u(x, t ) =
2

+
1 x+c t
2 c x −c t 
( 2 2
)
∫ g(ζ ) Ι o  − q c t − (x − ζ )  dζ
 2 

(280)

(c −q t ) x +c t (

)
Ι1  − q c 2 t 2 − (x − ζ ) 
2

+ ∫ f (ζ ) dζ
2 x −c t c t − (x − ζ )
2 2 2

où Ι o & Ι1 sont les fonctions de Bessel modifiées respectivement d’odre


zéro et de premier ordre.
Quand ( q 〉 0 ) c – à – d ( Vo 〉 VP ) (276) se réduit à l’équation de Klein
Gordon thermique dont la solution pour les conditions initiales (279) est :
f (x − c t ) + f (x + c t )
u(x, t ) =
2

( )
x+c t
∫ g (ζ ) Jo  q c t − (x − ζ )  dζ
1  2 
+ 2 2
(281)
2 c x −c t  

c q t ( ) x +c t

(
J1  q c 2 t 2 − (x − ζ ) 
2

)
− ∫ f (ζ ) dζ
2 x −c t c t − (x − ζ )
2 2 2

Ces deux solutions (280) & (281) représentent la distorsion de l’onde


thermique par une barière ou une marche de potentielle Vo. Ces deux

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équations décrivent donc les domaines de dépendance et d’influence de


l’équation thermique relativiste de Klein Gordon.
Remarques :
• La vitesse de déplacement du système solaire par rapport au CBR
(cosmic background radiation) est de 625Km/s et la vitesse de la terre
par rapport au soleil est de 30Km/s : c ≈ 2,997930 105 km/s
δν δΤ v
h ν ~ k BΤ ⇒ = = β ≡ ~ 2 ⋅ 10 − 3 (mesuré par COBE 1992) (282)
ν Τ c
• Le temps de relaxation quantique électronique est donné par :
h m = masse de l' electron
τ= où  (283)
m α 2c 2 α = cons tan te de la structure fine = 1 137
pour l’electron ‘’ τ ≈ 100 as‘’; pour des temps plus petit que τ l’équation
d’évolution change de structure d’une équation différentielle parabolique
en une équation hyperbolique. On signale que l’équation de Schödinger
est de type parabolique. Ainsi pour ( ∆t 〈 τ ) on doit utiliser, à l’échelle
attoseconde, une modélisation mathématique hyperbolique pour décrire
le mécanisme du transport, qui nous a conduit à une équation quantique
hyperbolique (au lieu de l’équation de Chrödinger). Pour 1D l’équation
de diffusion hyperbolique est de la forme :
∂ 2Τ ∂ Τ ∂ 2Τ h h
τ + =D (284) où τ = & D=
∂t 2 ∂t ∂x 2
ma c 2 2 m
La célérité υ, d’une onde thermique de pulsation angulaire ω , est :
2h m mω
υ= − τ ω2 + 1 + τ 2 ω2 (285)
m 2h 2h
En admettant que ( τ = h m a 2c 2 ) l’équation (285) peut s’écrire :
2h m h ω2 mω h 2 ω2
υ= − + 1+ (286)
m 2 h m c2α2 2 h m2 c 4 α 4

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