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SLAVUJ

Ko ustri let ptica kada se pomame


sva sedanja se moja rue na me,
rue se kroz mog srca lide uto,
mog srca to gleda u svoje svinuto
deblo u bljesku vode svih aljenja
koja tu blizu tekud tuno jenja,
rue se, a onda, gle, graja rava,
koju vlaan lahor dolazed stiava,
u stablu se eto polako smiruje
i vie nita nigde da se uje,
nita osim glasa to Odsutnost slavi,
nita osim glasa to se enjiv javi
u ptice to mi je Prva Ljubav bila
i kojoj je pesma ko i onda mila,
a u mesecu alostiva sjaja
to se bledolik i svean pomalja,
letnja nod teka, snudena i mlaka,
prepuna mira i tamnog mraka,
njie na azuru to ga vetrid tae
to stablo to drhti i pticu to plae.

LE ROSSIGNOL

Comme un vol criard d'oiseaux en moi,


Tous mes souvenirs s'abattent sur moi,
S'abattent parmi le feuillage jaune
De mon coeur mirant son tronc pli d'aune
Au tain violet de l'eau des Regrets
Qui mlancoliquement coule auprs,
S'abattent, et puis la rumeur mauvaise
Qu'une brise moite en montant apaise,
S'teint par degrs dans l'arbre, si bien
Qu'au bout d'un instant on n'entend plus rien,
Plus rien que la voix clbrant l'Absente,
Plus rien que la voix - si languissante! -
De l'oiseau que fut mon Premier Amour,
Et qui chante encore comme au premier jour;
Et dans la splendeur triste d'une lune
Se levant blafarde et solennelle, une
Nuit mlancolique et lourde d't,
Pleine de silence et d'obscurit,
Berce sur l'azur qu'un vent doux effleure
L'arbre qui frissonne et l'oiseau qui pleure.

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