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C i J Ç ' U t t f
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Une autre école, qui suit Menéndez Pelayo (4), considère cette
œuvre comme caractéristique de Gonzalo Martínez de Medina par
son ton et son contenu.
C'est à cette opinion que se range Azaceta faisant remarquer
lui aussi, comme Menéndez Pelayo, la place qu’occupe cette
poésie :
« Hacemos nuestro este ultimo argumento que encadena el
poema con ios precedentes de dicho autor y lo reforzamos con
la consideración del lugar que ocupa en el códice, en el que es
constante el intento üe agrupar las obras del mismo autor. » (5)
Toutefois, donc, Azaceta est incomplet dans sa note à ce dit,
quand il indique les attributions envisagées jusqu’à présent du dit
en question, puisqu'il omet de parler de la troisième attribution
qui a été faite. M. Foulché-Delbosc se range à cette hypothèse
puisque dans son Cancionero Castellano del siglo XV, il publie
ce dit en l’attribuant à Juan de Mena (6). Il se base très certai
nement pour attribuer cette œuvre à Juan de Mena sur l’édition
de ce dit, faite à Madrid en 1876 par quelqu’un qui garde l’ano
nymat puisqu’il ne signe que de ses initiales : J.M.O. de T. Cette
édition a pour titre : « Dezir que fizo Juan de Mena sobre la
justiçia e pleytos e de la grant vanidad deste mundo. » Sacado
de un códice contenporáneo escrito por F. Martínez de Burgos
(7).J.M.O. de T. expose ses arguments en faveur de cette attri
bution dans le prologue de son édition. A cause de l’importance
de ce prologue et de ce qui est écrit à propos de l’attribution de
Floranes, il est nécessaire de le reproduire ici in extenso :
« Entre los apéndices con que el señor Francisco Rico ilustró
las « Memorias Históricas de la vida y acciones del rey don Alonso