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Chapitre I [PRINCIPES GENERAUX]

I.1 Principe du radar

 Définition du radar
RADAR est un acronyme de RAdio Detection And Ranging qui signifie « Détection et Télémétrie
Radioélectriques»
Un radar est un système qui utilise la propriété des ondes électromagnétiques de se réfléchir (en tota-
lité ou partiellement) sur tout obstacle, permettant ainsi de détecter des objets (cibles) qui sont situés à
l’intérieur de son volume de couverture pour en extraire des informations comme la position, la vi-
tesse, la forme.

Schéma de propagation du signal radar

 Cible
Au sens large du terme, une cible (target en Anglais) est tout objet qui interfère avec l’onde émise
et réfléchit une partie de l’énergie vers le radar.
On fait la distinction entre une cible qui est l’objet qu’on veut détecter et le « clutter » qui repré-
sente les objets non désirées (réflexions de la mer, de la terre, pluie, oiseaux, insectes, météorites,...)
qui interceptent aussi l’énergie et la renvoient.

I.2 Classification des radars

Selon l'information recherchée, les radars possèdent différentes technologies. Différentes classifica-
tions sont utilisées en fonction de certains critères:

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o Selon le type de cibles

Primaires: le signal reçu est le résultat de la réflexion de l’onde émise par le radar sur un objet.
Secondaires: système d’identification des cibles où on émet un signal codé pour recevoir des ré-
ponses.

o Selon la position relative de l’émetteur eu du récepteur


- Monostatiques : émission et réception sur une antenne unique.
- Multistatiques : deux antennes ou plus émettrices et réceptrices séparées par une certaine dis-
tance.

o Selon l’objectif:
- De veille ou de surveillance (à balayage) : le radar explore en continu la zone de couverture
- De poursuite: en continu ou en discontinu (track while scan)
- Multifonction : réalise les deux fonctions de surveillance et de poursuite

o Selon le type de signal


- A onde continue
- A impulsions

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 Radars à impulsion
Ces radars émettent un signal formé d’impulsions de durée très brève de haute fréquence et de
grande puissance. Après l’émission d’une impulsion, suit un temps d’écoute plus ou moins long du-
rant lequel les échos éventuels son reçus, avant qu'une nouvelle impulsion ne soit émise. La direc-
tion, la distance et parfois la taille ou l'altitude de la cible peuvent être déterminées à partir du trai-
tement des échos de retour.

 Radar à onde continue non modulée


Le radar émet de façon continue un signal d’amplitude et de fréquences constantes. Ce type de radar
est utilisé pour mesurer des vitesses (par exemple, dans le contrôle de la circulation routière) par utili-
sation de l’effet Doppler.

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I.3 Principe de fonctionnement d’un radar à impulsions


I.3.1 Composition d’un radar
Il ressort du paragraphe précédent que le radar est un instrument capable de fournir à l’utilisateur les
informations suivantes :
Il ressort du paragraphe précédent que le radar est un instrument capable de fournir à l’utilisateur les
informations suivantes :
– existence d’un corps étranger dans l’atmosphère (avion, bateau, obstacle naturel, etc.) ;
– position de ce corps étranger.
Ces deux informations peuvent être complétées, suivant le cas, par d’autres portant sur la vitesse,
l’étendue, voire la nature du corps détecté par le radar. Le diagramme fonctionnel type d’un
radar est donné à figure. Examinons les principaux éléments d’un tel radar.

 Antenne

C’est l’élément le plus visible du radar, et également le plus connu du profane. Son rôle est de concen-
trer l’énergie émise par le radar dans un angle solide déterminé. Celui-ci est défini par la nature de
l’antenne utilisée. La direction vers laquelle il est dirigé est également liée à l’antenne. Une action
(mécanique ou électronique) sur cette antenne permettra de modifier cette direction et, donc, de pro-
voquer une exploration du domaine entourant le radar

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L’antenne peut être double afin de permettre indépendamment les fonctions d’émission et de récep-
tion. Dans ce cas, il est nécessaire que les deux aériens élémentaires soient orientés à chaque instant
dans la même direction. Ils doivent donc être solidaires entre eux, ou synchronisés. En outre, leur in-
terférence radioélectrique
doit être la plus faible possible afin qu’au moment de l’émission, le signal émis (qui est de très grande
puissance) ne vienne pas perturber le fonctionnement du récepteur.
L’ensemble des raisons qui précèdent viennent augmenter le prix de l’antenne double. Aussi chaque
fois que cela est techniquement possible, on lui préfère la solution de l’aérien unique, utilisé
à l’émission et à la réception, associé à un duplexeur.

 Duplexeur
C’est un aiguilleur électronique qui permet, d’une part au signal émis d’être dirigé vers l’antenne avec
une perte minimale tout en isolant convenablement le récepteur, d’autre part au signal reçu d’être diri-
gé en totalité vers le récepteur, sans dérivation vers l’émetteur et toujours avec une perte minimale.
La complexité des duplexeurs dépend du niveau de puissance du signal émis (de quelques kW à 20
MW). Elle est liée à la limitation des fuites vers le récepteur (qui ne peut supporter sans détérioration
des signaux supérieurs à 100 mW environ).

 Emetteur
L’émetteur se compose de deux parties principales :
– l’étage de puissance dans lequel est engendré, ou amplifié, le signal émis ;
– le modulateur qui fournit à l’étage de puissance l’énergie électrique et les signaux de commande.
Étage de puissance
Sa partie active est le tube d’émission dans lequel est engendrée l’impulsion hyperfréquence à la
fréquence et à la puissance désirées. Il peut être du type oscillateur de puissance, le tube utilisé est
alors un magnétron, une triode oscillatoire ou tout autre tube oscillateur. C’est avec le magnétron que
les plus hauts niveaux de
puissance sont obtenus.
La chaîne d’amplification est un autre type d’étage de puissance, dans lequel le signal est amplifié par
étapes successives, d’un niveau de l’ordre du watt à la puissance finale de sortie qui varie selon le tube
utilisé et la longueur d’onde.
Les tubes d’amplification radar sont :
– les klystrons ;
– les tubes à ondes progressives (TOP) ;
– les tubes à champs croisés ;
(Pour les niveaux de puissance élevés.)

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– amplificateurs à état solide (diodes, transistors) aux basses puissances, ou pour la fourniture de «
modules » de puissance. Cet étage comprend, en outre, des dispositifs annexes :
– refroidissement d’alimentation ;
– circuits de mise en route et de contrôle...
Son rendement global est de l’ordre de 10 à 30 %.
Modulateur
Le modulateur fournit la puissance nécessaire à la partie active de l’émetteur. Il permet de stocker
l’énergie pendant les périodes séparant deux émissions successives, et de la restituer pendant le temps
(très bref) de l’émission radar.
Les puissances crête délivrées par le modulateur sont très importantes (3 MW par exemple, pour une
puissance crête émise de 1 MW). Il y correspond des courants de plusieurs dizaines d’ampères sous
des tensions de plusieurs dizaines de milliers de Volts La qualité des signaux délivrés par le modula-
teur doit être contrôlée pour permettre d’éviter des effets parasites sur le signal émis.

 Récepteur

C’est l’élément le plus délicat, et souvent le plus complexe du radar. Il assure l’amplification, le fil-
trage et le traitement du signal radar.
Sa sensibilité doit être très grande (jusqu’à Watts). Il amplifie les signaux dans de très grandes
proportions ( à ) et doit le faire sans déformation du signal. Le récepteur doit, en outre, effec-
tuer le filtrage du signal et tous autres traitements adaptés à l’information à obtenir (par exemple vi-
tesse, position
angulaire...).
Sa réalisation doit être particulièrement soignée pour réduire au minimum toute distorsion involontaire
du signal traité et réduire les perturbations dues au bruit qui accompagne le signal radar.
Après traitement, le signal est amplifié par un amplificateur vidéofréquence (en abrégé ampli-vidéo)
qui l’amène au niveau désiré pour son exploitation (quelques volts).
Informations de pointé angulaire
■ Dans les antennes classiques, la position angulaire du faisceau est liée à la position mécanique de
l’antenne. Celle-ci doit donc être recopiée et transmise au système d’exploitation des informations.
■ Dans les antennes à balayage mécanique, les systèmes de recopie utilisés peuvent être du type
analogique (selsyns), ou numérique (codeurs).
■ Dans les antennes à balayage électronique, cette information est engendrée, et transmise, par le
calculateur « pointeur » d’antenne.
Liaison duplexeur antenne
Cette liaison doit permettre le passage des signaux hyperfréquences pour diverses positions de
l’aérien. Elle comporte des conduits hyperfréquence (coaxial et guide d’onde) et des éléments plus
complexes permettant le mouvement de l’aérien (joint tournant).

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Au niveau de l’aérien, elle peut se terminer par des circuits hyperfréquences divers (diviseur de puis-
sance, coupleurs, circulateurs, déphaseurs, etc.).
I.3.2 Mesure de distance

La distance est calculée à partir du temps de transit (aller et retour) d'une brève impulsion radioé-
lectrique émise et de sa vitesse de propagation c. La distance de l'écho (calculée par le radar) est la
distance en ligne droite entre l'antenne du radar et la cible.

Le temps t mesuré par le radar est le temps nécessaire à l'impulsion pour aller de l'antenne à la cible,
puis de la cible vers l'antenne après réflexion. Chaque impulsion revenant au radar a parcouru deux
fois la distance radar-cible. La formule permettant de calculer cette distance est donc la suivante:

Avec C la célérité de la lumière C ≈ 3* m/s

Exemple : à  t  1  s correspond une distance de 150m

Tr : période de répétition des impulsions, l’inverse f r =1/Tr (PRFen anglais) est la fréquence de
répétition.

: durée des impulsions.

Le signal émis est caractérisé par la puissance crête P C de l’impulsion, son énergie E et la puis-

sance moyenne Pm . On a les relations:

E P c .Pm .Tr

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Le rapport /Tr est le facteur de forme (duty cycle) du générateur qui traduit le temps de travail sur
le temps de repos du tube. Il est généralement de l’ordre de 0,001 pour les magnétrons.

Puissance crête et puissance moyenne

I.3.3 Mesure de la direction


L'angle, entre la direction du nord et celle de la cible (azimut), est déterminé grâce à la directivité
de l'antenne. La directivité est la capacité de l'antenne à concentrer l'énergie rayonnée dans une direc-
tion particulière. En mesurant la direction dans laquelle est pointée l'antenne à l'instant où elle reçoit
un écho, on peut déterminer non seulement l'azimut mais aussi le site de la cible (donc son altitude).
La précision de la mesure de ces angles dépend de la directivité de l'antenne. Pour une fréquence
émise donnée (ou une longueur d'onde définie), la directivité d'une l'antenne est fonction de ses di-
mensions propres.

mesure de la direction

I.4 Radar à onde continue


I.4.1 Organisation
Le radar émet de façon continue un signal d’amplitude et de fréquences constantes. Ce type de radar
est utilisé pour mesurer des vitesses (par exemple, dans le contrôle de la circulation routière) par utili-
sation de l’effet Doppler. Ce type de radar ne permet pas la mesure de la distance.

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I.4.2 Mesure de la vitesse radiale


Les radars utilisent la fréquence Doppler pour extraire l’information sur la vitesse radiale des cibles.
Le phénomène Doppler décrit la variation (positive ou négative) de la fréquence réfléchie provoquée
par le mouvement de la cible par rapport à la fréquence émise.

L’écart de fréquence entre la fréquence réfléchie et la fréquence émise est appelé fréquence Doppler

fd . Elle est reliée à la vitesse radiale vr par la relation:

Schéma bloc d’un radar a onde continue

 Démonstration

Soit un mobile situé à l’instant origine à une distance R0 du radar et s’en rapprochant à la vitesse ra-
diale vr . Le temps de trajet de l’onde est :

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Le retard

Si le signal émis est de la forme s e (t) = ,le signal reçue sera de la forme :

( ) * ( )+ { ( ) }

signal identique au signal emise retardé de

L’écart entre la fréquence reçue et la fréquence émise est donc :

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I.5 Performances des radars

I.5.1 Temps d'éclairement et nombre de coups au but


Le temps Te pendant lequel le faisceau radar passe sur la cible est appelé temps d'éclairement. Le
temps d'éclairement dépend principalement de :

 la largeur du lobe d’antenne


 la vitesse de rotation de l'aérien

La valeur du nombre de coups au but (hits) n traduit le nombre d'impulsions reçues pour une cible
donnée à chaque balayage d'antenne. Le nombre de coups au but représente, par exemple pour un ra-
dar de veille avec une antenne rotative dans le plan horizontal, le nombre d'impulsions réfléchies par
une cible unique à chaque

tour d'antenne. Le nombre n de coups au but s’écrit : n=Te / Tr, soit :

I.5.2 Ambiguïté en distance et vitesse


Les formes d’ondes usuelles sont formées de trains d’impulsions récurrentes de période Tr
(fréquence de

récurrence f r =1/Tr) : dans ces conditions, tout écho localisé en t0 et fd produira, en sortie du
récepteur, un

ensemble de pics de corrélations situés t0 +kTr , f d +k'f r d’où une ambiguïté sur la localisation en
distance et vitesse.

 Ambigüité en distance
L'horloge du radar est remise à zéro à chaque fois qu'une nouvelle impulsion est émise, et ce afin
de s'assurer que la mesure de distance s'effectue bien à partir de la dernière impulsion. Les échos reçus
dans un délai supérieur à la période de répétition des impulsions Tr génèrent des erreurs de calcul de la
distance (échos de nième balayage); on parle alors d’ambiguïté en distance

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Un écho de second balayage a la distance réelle de 400 km

Les échos revenant au radar au-delà de Tr se traduisent par une ambiguïté distance (erreur de visualisa-

tion) alors que ceux qui reviennent dans un délai inférieur à Tr sont affichés à la distance correcte (non

ambiguë). La distance maximum sans ambiguïté pour un radar donné est déterminée par la formule:


 Ambigüité en vitesse
L'ambiguïté de la fréquence Doppler exprime la possibilité d'attribuer différentes valeurs de la vitesse radiale
vr radial à une fréquence donnée Doppler fd . C'est le résultat du caractère périodique du spectre Doppler dans
des radars à impulsions. Le maximum de la fréquence non ambiguë Doppler est :

La vitesse radiale maximale non ambigüe est alors

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I.5.3 Résolutions des radars


La résolution (ou pouvoir de séparation) d'un radar est sa capacité à distinguer deux cibles très proches l'une
de l'autre, en azimut, en distance ou en vitesse. Les radars de contrôle d’armes, qui demandent une grande pré-
cision, doivent être capables de distinguer des cibles espacées de quelques mètres. Les radars de veille, généra-
lement moins précis, ne peuvent faire de distinction qu’entre des cibles espacées de quelques centaines de
mètres.
La résolution d’un radar de surveillance est divisée en deux parties : la résolution en distance et la résolution
angulaire (en azimut).

 Résolution en distance
La résolution en distance R est la capacité d'un système radar à distinguer deux ou plusieurs cibles situées
dans la même direction mais à des distances différentes. La qualité de la résolution dépend de la largeur de
bande f de l’impulsion émise.

∫ | ( )|
avec et S(f) est le spectre du signal s (t)
| ( )|

Dans le cas particulier des impulsions non modulées d’où

Un pic cible A et B non résolues

Deux pics cible A et B résolues

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 Résolution angulaire
La résolution angulaire est l'écart angulaire minimum qui permet au radar de distinguer deux cibles iden-
tiques se présentant à la même distance. La résolution angulaire d'un radar est déterminée par la largeur de son
lobe d'antenne, elle-même définie d'après son angle à -3dB (largeur du lobe à mi-puissance). Les points du
diagramme de rayonnement de l'antenne qui reçoivent la moitié de la puissance émise (c'est à dire la largeur du
lobe à -3dB) sont considérés comme les limites du lobe lorsque l'on calcule la résolution angulaire; deux cibles
identiques, à la même distance, sont de fait vues par un radar à des azimuts ou des sites différents lorsqu’elles
sont espacées angulairement d'une valeur supérieure à la largeur du lobe à -3dB.
La résolution angulaire en azimut ou site rapportée à une distance R entre deux cibles peut être calculée par la
formule suivante:

Résolution angulaire

( ) ( )

( ) ( )

 Cellule de résolution
Les résolutions en distance et angulaire conduisent à la notion de cellule de résolution: il est impossible de
distinguer l’une de l’autre deux cibles se trouvant à l'intérieur d'une même cellule de résolution.
On considère généralement que le volume de la cellule est fixé par les angles d'ouverture en azimut et en site
du lobe d'antenne et par la résolution en distance AR.

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 Résolution en vitesse
C’est la vitesse minimale séparant deux cibles de même amplitude situées à la même distance pouvant être
séparées. Cette résolution est liée à la durée Tm de la mesure.

 Résolution en fréquence

 Résolution en vitesse

1.5.4 Précisions des mesures


La mesure de l’instant d’arrivée des impulsions est d’autant plus précise que le rapport signal sur bruit S/N
est élevé. La précision des mesures est inversement proportionnelle au rapport signal sur bruit :
Les différentes précisions sont données par les formules de Woodward :

Distance (m)
√ ⁄

Vitesse (m/s)
√ ⁄

Angle (m)
√ ⁄

 Valeurs typiques des erreurs


100 m (en distance) 0,35° (en azimut) 0,15° (en élévation)

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I.6 Types de radars


I.6.1 Radar panoramique
Le radar panoramique (de veille, de surveillance ou primaire) est le plus répandu et le plus représentatif des
systèmes radars. Il assure une exploration totale de l’espace par une rotation continue de son antenne autour
d’un axe vertical

On a alors intérêt à utiliser un faisceau étroit dans le plan de gisement de manière à obtenir un pouvoir sépa-
rateur angulaire convenable. Cela est possible si les aériens sont de grande dimension horizontale, par exemple:

L’exploration de l’espace est effectuée de manière régulière; les vitesses de rotation d’antenne sont de l’ordre
de 6 tr/min pour les radars à grande portée, 12 à 20 tr/min pour les radars de moyenne portée, jusqu’à 60 tr/min
pour les radars de courte portée.

I.6.2 Radars volumétriques


Dans certains cas, il a été jugé préférable d’utiliser des radars donnant simultanément la distance, le site et
l’azimut des aéronefs, de tels radars sont dits radars 3D ou radars volumétriques.

Deux procédés principaux sont utilisés pour aboutir à cette performance.

 Radars à faisceaux étagés


Dans cette version, le faisceau radar est découpé en site en un certain nombre de faisceaux élémentaires, qui
reçoivent chacun une partie de l’énergie.

 Double balayage de l’espace


Dans cette version un (ou un groupe de) faisceau directif en site et gisement est animé d’un balayage secto-
riel en site et continu en gisement. Les diverses tranches d’espace sont ainsi explorées successivement.

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