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CHAPITRE I : Méthode des mobilités

dans laquelle il est visible que la puissance peut se décomposer en quatre parties différentes.
Si l’on considère les deux premiers termes, ils correspondent à la partie de la puissance
transmise par l’intermédiaire du degré de liberté de translation et les deux derniers à la
partie de la puissance transmise par l’intermédiaire du degré de liberté de rotation.
Lorsque les mobilités croisées sont nulles, c’est à dire lorsque les degrés de liberté sont
découplés, la puissance injectée s’écrit :
F η 2 F η∗
Q = |η|2 |ZRS | YR + |α|2 |ZRS
M α 2 M α∗
| YR (I.11)

et l’on peut donc déterminer les parties de la puissance transmise correspondant à chaque
degré de liberté.
Une expression analogue s’obtient lorsque l’interface comporte deux points de contact
au lieu de deux degrés de liberté au même point, en remplaçant les degrés de liberté cor-
respondants dans l’expression de la puissance transmise.

Pour un nombre quelconque de degrés de liberté, la relation générale (I.8) donnant la


puissance transmise peut également s’exprimer comme (voir l’Annexe A.1) :
ip∗ pm∗ mj j
Q = vLi∗ ZRS YR ZRS vL 1 < i, p, m, j < Nddl (I.12)

où l’on adopte la convention d’Einstein pour la sommation des indices répétés et où Nddl est
le nombre de degrés de liberté du système.

Cas général
Lorsque ce calcul est réalisé avec plusieurs degrés de liberté et plusieurs points de con-
tact, les mobilités sont des matrices de dimensions Nddl × Npdc . L’expression des mobilités
se met alors sous la forme d’une matrice carrée dont les composantes sont des sous-matrices
carrées relatives, par exemple, à un transfert entre deux points de contact. Dans ce cas, les
termes des sous matrices décrivent le comportement de la Source ou du Récepteur selon un
ddl ou un couplage entre deux ddl. De même, la vitesse libre est un vecteur de Nddl × Npdc
composantes disposées dans le même ordre.
Dès lors que toutes les sous-matrices Y nn sont disposées de la même façon, les expres-
sions (I.8) et (I.12) restent valides [68].

I.1.5 Cas particuliers


L’observation des relations (I.2) et (I.1) permet d’identifier deux cas particuliers.

Lorsque le Récepteur est beaucoup plus mobile que la Source, i.e. |YR | >> |YS |, la re-
lation (I.1) se simplifie :
YR YR
vc = vL ' vL = vL (I.13)
YS + YR YR
et la Source est dite “de vitesse". Le Récepteur n’influençant que très peu la Source, ce
dernier est soumis à une vitesse proche de celle qui existerait sans sa présence.

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