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La Lanterne (Paris.

1877)

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France


La Lanterne (Paris. 1877). 1877/12/20.

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FEUILLETON DU 20 DÉCEMBRE Intérieurement, dans sa situation critique, repoussaient, que vous tendez un piège aussi eux une moitié de gaillards qui ne valent pas
la généreuse dame remerciait le ciel, qui lui abominable et aussi lâche? cher et une autre moitié qui ne vaut rien du
avait inspiré l'idée de venir à la place de sa — Oh! les autres. c'est-à-dire madame la tout, étant des repris de justice, obligea

MSM il RIII
LA 5 petite-fille.
ruelle, tout cela ne la
est déjà assez malade, sans compter l'embar- cos
conseillère, j'ai toujours le temps et le moyen
tranquille, dit Ba- de la rattraper et de lui faire chanter un
— Laissez cette enfantregarde
Patience !
rsa et la charge de ceci, fit-il, en désignant porte, son tour viendra
l'innocent qui,par bonheur, continuait son - — Mais ma fille enfin, mais
long somme. Vous à dire ?
! !
pas, et elle petit air avec accompagnement de mona-
!. patience diable m'em-
- moi.- qu'avez-
-
d'aller montrer leur nez tous les quinze
jours au bureau de la sûreté; — on appelle
cela être en surveillance.
Je suis en surveillance.
La dernière fois que j'ai été au bagne, !o
juge qui présidait les assises était monsieur
Dampier.
Il fit deux enjambées, retira le papier dé- — Ça, c'est une autre histoire, et c'est pré- —Ah ! c'est pour cela.,fit la vieille dame.
posé sous le traversin, revint se coller contre cisément par vous que je devais commencer,
la porte, développa les deux pièces d'argent, en douceur, d'ailleurs, si, comme vous en — Laissez-moi terminer, je vous en prie ;
PREMIÈRE PARTIS

LA FAMILLE DU MAGISTRAT
:
sa pipe, dans son gilet, et reprit - Terminons
— Dix francs!. Vous comprenez bien, voulez ! Je vous ai donné
!
les glissa avec un rire dégaigneux à côté de avez l'air, vous êtes une femme intelligente.
c'est de l'argent que vous
ce que j'avais sur
les paroles, ça ne tue personne.
M. Dampier était donc président, et, com.
me j'étais fautif, je ne lui aurais pas trop
gardé rancune si la peine avait été honnête
ma petite dame,qu'on ne peut pas vous pas- moiet sivous comptez réaliser à mes dé- et modérée; mais sous prétexte qu'il y avait
pens une escroquerie, je vous préviens qu'à
IV
lie Prix de la rallçola.
ser ça pour ce prix-là.
Mais vous êtes un misérable
— Diable ! ! moins de m'assassiner, vous en subirez la
m'emporte, je le sais bien Mais peine.
des circonstances aggravantes pour outrages,
aux mœurs et des blessures ayant occasionné
la mort, blessures que les médecins n'a-
(Suite)

parlons d'affaires.
— Que prétendez-vous ? - Oui, vous êtes dans la justice, c'est con-
nu. Mais tout ça c'est des mots inutiles. Moi
vaient pas découvertes avant qu'il vînt à
s'en mêler, et patati et patata, il a si bien
Mme Dampier était une femme supérieure, — Dame ! votre demoiselle s'étant présen- je ne suis pas bavard, je suis un homme entortillé les jurés, dans son résumé, que
mais c'était une femme, et une femme âgée. tée pour servir de protectrice au petit, il me franc et sincère. j'ai attrapé le maximum.
A la cynique déclaration du bandit, elle
pâlit, et cependant elle se redressa avec ré-
solution et portant sur lui un regard plus in-
-
parait juste que vous soyez généreuse pour
lui et pour sa famille. ;
Vous voulez savoir pourquoi je m'adresse
àvous je vais vous le narrer.
— Sa famille,c'est vous et votrefille, vo- CeJe suis ce qu'on appelle un mauvais sujet.
C'est toujours désagréable et ça vous laisse
:
à un homme un mauvais souvenir. Aussi je
Cétait
digné qu'effrayé :
;
donc un guet-apens? dit-elle et
vous en êtes complice, mademoiselle?ajouta-
tre complice. n'est pas ma faute, le bon Dieu m'a fait
;
— Des mots, tout ça. parlons affaires, je comme ça tout ce qu'on a essayé pour me
ne sors pas de là. corriger m'a empiré.
m'étais dit si jamais je repince lé président,
ça lui coûtera plus cher quà
on dit chez nous.
la foire, comme
n'a rien à voir dans
t-elle pour la malade, qui, décidément, avait — Me direz-vous, du moins, pourquoi c'est Je suis censément ouvrier sur le port. Or, — Mais le président
pris pour tactique ne ne plus parler ni lais- a
précisément àlapersonne qui vous témoi- savez-vous, ma petite dame, de quoi se com- ce complot, il me semble.
ser voir son visage. ?
gné de l'intérêt, quand toutes les autres vous posent les gens de ce métier-là Il ya parmi - Il vous semblemal, vous en auriez déjà
raI de la Seine jusqu'au 31 décembre, projet * pour recueillir la succession de M. de Royer,
de laCour des comptes.
adopté hier par la Chambre des députés.
Le Sénat s'est alors réuni dans ses bu- :
Il n'y a donc, pour le moment, qu'une premier président
* *

chose à faire attendre les actes du cabinet.


constater ses fautes et avoir patience.
Ce sont MM. Christophle et Calmon.
Le premier est appuyé par M. de Marcère.

'
reaux.
A la reprise de la séance, M. Pouyer-Quer- ---- ?? On dit que M. Jouvenel des Ursins, nom-
tier est venu, comme président de la com-
mission des finances, lire le rapport sur le mé préfet du Cher par M. Bardy de Fourtou,
projet de loi du. gouvernement accepté par la Informations et qui a été promu officier de la Légion
d'honneur à l'occasion du voyage du maré-
Chambre.
Tout en concluant au vote des douzièmes
et du crédit decinq cent millions, il a, en
Au Sénat
Le centre gauche du Sénat s'est réuni une préfecture
-
chal à Bourges, ferait agir pour être mainte-
nu préfet, sinon à Bourges,au moins dans
équivalente. Il serait appuyé
terminant, exprimé le regret que chaque an- pour procéder au renouvellement de son par sénateur un ministre, parent de sa femme, et par Aujourd'hui les frères actionnent la ville en
née le budget arrivât trop tard au Sénat.
A qui lafaute? a-t-on répondu à gauche.
bureau.
; ; un
M. Calmon a été nommé président MM. tionnels..
de la catégorie des constitu-
Nous publions ce bruit sous toutes réser-
»
payement de la « rétribution scolaire qui, d'a-
près eux, doit s'ajouter au traitement fixe déter.
Mais cela ne faisait point encore l'affaire
de la droite, qui voulait sa petite manifesta-
Feray et Bernard, vice-présidents MM. Hu-
guet et Dauphin, secrétaires; M. Dauphinot, ves, tant il nous
questeur,
paraît exorbitant. Nous ne
croyons pas qu'il se trouve un ministre
réclamationà
miné par la loi. Ils font"remonter la date de leur
l'époque où laville a établi la
gratuité dans ses écoles,c'est-à-dire à une vingt-
tion.
M. Lucien Brun est venu déclarer que, si M. Bertauld, président sortant, a prononcé pour soutenir un préfet de cette trempe. Nous taine d'années, et ils présentent ainsi une note
appèlons aux quatre députés républicains
lui et ses amis votaient le projet, c'était tout un discours dont la réunion a décidé la pu- en du Cher qui ont eu à subir la pression et les à payer de plusieurs millions. !
blication. Cette réclamation a peu de chances d'&boutir.
simplement pour protester contre la politi- M. le général Riffault, qui avait siégé jus- violences de ce fonctionnaire selon le cœur Si la rétribution scolaire entre dans le traite-
à
que qui consiste < faire une arme du refus qu'à ce jour au groupe constitutionnel, a de- de M. de Fourtou.
du budget ». mandé à faire partie du centre gauche. ment des instituteurs dans les communes où les
écoles sont payantès, ce n'est que pour former,
« Il y a des droits supérieurs aux majori- La réunion 1a admis immédiatement, et il Là commission du budget a nommé M"
a été introduit et accueilli avec une satisfac- Boysset, rapporteur, en remplacement de avec le traitement fixe de 200 francs, un traite-
tés, »s'est-il écrié.
M. Tolain lui a répliqué :
« Quels sont les droits supérieurs au suf-
tion générale.
Sur la proposition du comte Rampon, la
M. Bardoux. ment total dont lé-minimum a été expressément
déterminépar la loi. Il en est de même dans les
frage universel? » réunion a voté des remerciements pour la On à distribué aujourd'hui le rapport fait écoles gratuites, où la rétribution scolaire est
manière dont M. Bertauld a présidé le par M. Guyot (Rhône), sur le budget du mi- remplacée par une redevance calculée à raison
M. Laboulaye est alors monté à la tribune nistère de l'agriculture et du commerce.
et a répondu à l'orateur de la droite que groupe pendant la crise. du nombre des élèves présents. Quel que soit le
Enfin M. Bertauld et le comte Rampon ont produit de cette ressource éventuelle et varia-
c'étaitbien inutile de soulever cet incident, été déclarés membres du bureau en qualité
et" qu'en résumé, le droit dela majorité de la d'anciens présidents. ble, le traitement total ne peut être inférieur à
L'Offiéiel enregistre la nomination de M. Gigot
Chambreétait indéniable. au postede préfet de police, et celle deM. Voi- un certain minimum, mais-rien ne dit qu'il doit
un a ensuite voté, le projet de -.
loi, sans M. de Crisenoy, ancien préfet de Séine-et- sin comme conseiller à la cour de cassation. être supérieur.

!
-
même s'arrêter au rapport de M. Pouyer- Oise, est décidément nommé directeur des Il publie aussi un décret convoquant les con- Or, les budgets de la ville de Paris, depuis
Quertier, qui demandait que ce fût le conseil affaires communales et départementales au seils d'arrondissement pour le 19 décembre. plus de vingt ans, établissent que les frères ont
d'Etat qui répartit le prédit de cinq cent
millions démandé parle gouvernement.
EnûjL, le Sénat a voté encore la proroga-
M.Durangel.
-
ministère de l'intérieur, en remplacement Je

On annonce que M. Henry Aron est nom-


femwfés>poTîToirs du conseil général de la mé rédacteur
en chef des journaux officiels.
LA GXJBRRB toujours reçu un traitement plus élevé que le
minimum légal. Le calçul de la. rétribution sco-

,
laire n'a donc rien à faire ici, et nous pensons
que le ministre de l'intérieur aussi bien que
Sfiàne,1,-fctMi.de Marcèreest venu lire le dé- Les espérances de paix et de médiation ont dis- celuide l'instructioii-pliblique donneront raison
{%ôèretfclôturant session parlementaire paru. au conseil,municipal.
nourrl8Tîi La commission d'enquête du Sénat, dont Aujourd'hui on connaît les ambitions de la Russie, et La conclusion de cette affaire, c'est qu'il est
la majorité est réactionnaire, trouvant que on sait qu'elle ne s'arrêtera qu'après avoir conquis Cons- grand tempsque l'instruction soit non-seulement
les dépositions qu'elle entend sont par trop tanticople.
défavorables au i6 mai, vient de décider Tel est du moins le langage desjournaux russes les obligatoire, mais encore et avant tout Itàqv*
"I8OU5ï. dem. Cartes qu'elle ne reprendrait ses séances qu'après plus modérés.
Quant à la Turqàie, c'est en vain qu'elle fait appel à la
la prorogation.. diplomatie européenne. Aucune tentative de médiation
ne'pëut aboutirsan's le concours de l'Allemagne, et M. de ECHOS
'jgOaîjlâfh-moisfâe février 1879—• cst-à- A la Chambre. Bismark laisse en ce moment le champ libre à l'allié de
l'empereur Guillaume.

-
~M~ pendant quatorze ou quinze mois en-
core nous aprona pour dessous des cartes
le Sécak
;
Les deux questions à l'ordre du jour sont
toujours la nomination des sous-secrétaires
d'Etat et le mouvement préfectoral. ;
On n'a aujourd'hui aucunenouvelle sérieuse du théâtre
des hostilités on sait seulement que, contrairement
Aujourd'hui, parmi la réaction, la consigna
aux bruits qui ont couru, Osman-Pacha n'est pas est de respecter sympathique le maréchal. « Une attitude

r
C'est aux: constitutionnelsdu Sénat que
mm devons nos premières déceptions la
DWTiTnation deM. Savary comme sous-secré-
tf"Etat à la jùstice, et la nomination
: On dit que le conseil des ministres s'ar-
:
rêterait à la combinaison suivante pour les
sous-secrétaires d'Etat MM. Lepère à l'in-
térieur, Cochery aux finances, Girard au
commerce, Casimir Périer à l'instruction pu-
mort.
Sophia paraît très compromise, et toute la résis-
tance desTurcs
drinople.
devra
respectueuse et
se concentrer autour d'An- fense. La crainte desprocès est
cement de la
En Asie, lebombardement d'Erzerum n'est pas encore ler M. de Macsagesse Mahon :«
est recomman-
dée sur toute la ligne, du Gaulois à la Dé-
le commen-:
de ces organes. Appe-
maréchal de table
de M. Albert Qigot à la préfecture depo- blique. commencé. d'hôte leur semblerait audacieux à l'heure
'*. Quant à M.Savary, on sait qu'il est défini-
»
qu'il est. DeBroglie n'est plus là pour leur
* .
**
dous prétexte qu'ils ont « sauvé la France»
en refusant de voter une seconde dissolution du
vement nommé à la justice.
:
Il y aurait ainsi cinq députés un de l'u-
nion républicaine, deux de la gauche,et deux
centre gauche.
LES FRÈRES DES ÉCOLES
: DE PARIS
remettre leurs péchés et leurs moisdepri-
son. On va revenir au temps où M. de Cas-
sagnac trouvaitM. de Magenta trçp grand
pour le Panthéon.
— qu'ils auraient volontiers votée n'était la Eh parbleu ! c'est votre faute aussi ce qui
frayeur qu'elle leur inspirait messieurs Le conseil des ministres s'est réuni hier Une question assez grave est en ce moment est arrivé;c'est pour ne pas se'cogner que io

les constitutionnels s'imposent au ministère, soir
parl'intermédiaire de M. Dùfaure. au ministère de la justice, pourexami- soumise par le supérieur des frères des écoles maréchal s'est baissé,

*
Et il n'est pas encore bien sûr qu'ils aient ner le mouvement préfectoral que lui a sou- de Pans au ministre de l'intérieur et au minis- X
renoncé, malgré le cri général d'indignation mis M. de Marcère.
On ne le connaît pas encore; mais il doit,
tre de l'instruction publique. M. Tripier, préfet de l'Oise, demeure à son
dé-
:
qui s'est élevé dans la Chambre, à exiger le dit-on,
maintien des préfets orléanistes les plus com- tures. porter sur quatre-vingt-trois préfec-
L'institut des frères se.pourvoit
libération récente du conseil
contre
municipal de
la
Paris,
poste. On ne le renvoie pas planter ses choux.

,
Il doit en effet en avoir encore les ayant, lui
promis MM. TriDier, Delorme, Lizot, etc.

*#
La gauche, sage et prudente, n'est point
Tripier.
:
Les trois préfets du 16 mai qui seraient
conservés seraient MM.Perthuis, Lerois et
Parmi les nouveaux fonctionnaires nom-
qui réduit au minimum déterminé par la loi, malin, ménagés, au contraire de ses camara-
les traitements des maîtres adjoints congréga- desqui les ont donnés à dévorer à la chèvre
nisteschargés de classes dans les écoles de la de Broglie..
ville et ne justifiant pas de la possession du , X
f

en humeur d'attaquer et de renverser le mi- més, on cite MM. Paul CAmbon, à Lille; Tir-

dence.
Mais, du moins, les hommes de gauche
;
nistère sur de semblables griefs, on le sait mau, à Lyon; Tenaille-Saligny, à Toulouse;
et peut-être calcule-t-on- sur cette pru- Massicault, à Limoges Cohn, à Albi.
Le conseil des ministres s'est réuni de
brevet dé capacité. En prenant cette mesure, le On se rappelle l'âpfeté avec laquelle les
conseil municipal n'a voultf faire autre chose Tracy, les Doncieux, les Beaumanoir se sont
qu'encourager les instituteurs congréganistes rués sur les préfectures. Ils s'y sont abattus,
suppléants à se munir d'un' titre, que la loi et.leurs pareils sur les autres places, commet
sur le pauvre.monde.
ont pris la résolution de se tenir à l'écart. nouveau matin, n'exige pas à la vérité, mais que possèdent, à la misère

cabinet;
pération active. deux fois
Le cabinet restera donc exclusivement fréquentespar
mais cette fois à l'Elysée
Ils ne refuseront pas encore leur confiance au et sous laceprésidencedu maréchal. Le con-
mais ils lui refusent déjà leur coo- seil ne se réunira d'ailleurs à l'Elysée que
semaine; les réunions les plus
Paris, tous les instituteurs laïques suppléants et parler
qui est une des meilleures garanties, sinon la pressent
meilleure, du mérite des maîtres et de la supé-
deux
Il estrisible donc d'entendre leurs journaux

On
en ce moment de la curée à laquelle se
sait
les républicains.
bien que clest le leur seulement
centre gauche. "': auront lieu place Vendôme
entre riorité de l'enseignement primaire, condi- qui est le
gouvernement des curées.
les ministres seuls. tions que Paris a bien le droit de réclamer. Ce x
La responsabilité restera donc tout entière
f
!
plusieurs fois exprimé par le
au centre gauche. Deux candidats se trouvent en présence
vœu avait été
succès.
con- Cela leur va bien deparler de curée 8u*
--
seil municipal mais sans

toujours
jugé,enmelaissantfinir, mais vous causez
S'était
Mme ^amPter
vous causez — Si vous croyez que
non! ! ah, mais
c'est drôle que svil le tolérait, c'est qu'il ne contrariait
pointsescalculs.
- ily
ter les galanteries dumiuscadin en question,
quand j'ai su que ça nous rapprochait de vo-
rassise, pour repren-
dredesforces; elle se sentait
en proie à une
La voilà à dix-sept
lesbras, merci!
ans, avec ce paquet sur Vous me direz, reprit-il,qu
à a de ma
faute là-dedans; que c'était moi, quand je -
tre chère famille.
?.s'écria effroiMme
anxiété croisante, trop justifiée par l'atti-
tude de ce bandit, par son langage dont l'im-
pudenceprésagit quelque scélératessepro-
et
En achevant ces mots, il enveloppa l'en-
fant d'un mauvais regard.
La charitable visiteuse n'avait jamaiseu,
mesuis aperçu des allures du muscadin, à
lui administrerune correction qui leguérît
de l'envie de remontermon escalier.. C'était
Emmanuel
Dampier éclairée soudain.
de ma fille, lepapa du
avec
;
petite dame l'amanl
— Vous l'avez dit, ma môme,
c'est M. Em-
fonde, par l'impassibilité d'appeler ou d'at-
tirer de l'aide dans ce coupe-gorge. durant sa longue carrière, l'idée d'une abjec-
tion si profonde. Les indigents, les men-
élémentaireet j'avoue que la tentation men
est venueplus d'une fuis. franchement,
manuel, le fils de mon président, de M.
Pierre Dampier, si dur pour ce qu'il appelait
Lerôleneutre, où Adèle Baruelle se can-

çat.
à trois.
à
tonnait ajoutait l'horreur de ce tête-à-tête
cat" Voici donc l'affaire, reprit l'ancien for-
diants, les prisonniers mômesqu'elle passait
une partie de sa vie à soulager; ne ressem
blaient pas à cet odieux bandit et conser-
vai nt encore le respect pour sa main chari-
- Je nen ai-rien fait,et,
fond, je ne m'en repens pas, parce que jeme
flatte que nous n'y perdrons rien.
!
Ah!cela vousétonne kfit-il,prenant pour
au
!
mes outrages à la pudeur.
— 0 mon Dieu contrarie,
— Ça vous
mon Dieu !.
je le comprends,
d'autant que c'est un garçon très gentil, et

1.
table. de-la surprise l'expressionde dégoût ame- qu'un soir que je le tenais, — dame, entre
Les termes sauvages dans lesquelsBa-" née surles traits de la vénérable femme quatre zVeux comme nous voilà, il m'a sign
ruelle parlait de l'enfantdé sa fille etla du- par cette absence de tout sens moral. un bout d'écrit avec engagement d'épouser
reté de ce regard qui revenait sans cesse sur
'innocent faisaient naître d'affreuses appré-
hensions.
Je ne m'en repêms pas,, appuya Baruelle,
parce que c'est vous qûi remplacerez notre
bailleur defonds. ;
la petite, en réparation du tort fait à SOD
honneur, aussitôt qu'il en serait libre.
— C'est infâme mais cet engagement esl

dit
— Mais, objectaMme Dampier, il y aurait
moyen de placer cetenfant dans unemaison
- Moi
Vous-même, ma petite dame, et j'ose le
nul, Emmanuel est mineur!
Nous savons tout cela. N'empêche que pal
d'assistance. dire, vous accomplirez cetacte de;générosité

ce même papier il n'ait reconnu l'enfâjitqui
Ici enfin,Adèle Baruelle fit un mouvement,
ces paroles venaient de toucher l'unedes
raresfibres qui parussent subsister dans cette
nature abâtardie;elle prit son enfant entre
plus que par-contrainte. «
par conscience, et de bonne volonté, bien
Mme Dampier, malgréses efforts pour con-
allait venir comme provenant de ses œuvres.
— Vous avez doncvoulu l'aasa^gingr,jpoui
lui extorquer m pareil écrit ?
serversaprésence d'espritet'imposer à ce
â
mis de me le i
ses bras, et se retourna du côté de la ruelle,
en le tenant étroitement pressé.
— Jeveux le garder ! dit-elle;on m'a pro-
laisser
L'homme haussa lesépaulesavec un dé?
dam cynique; il était évident qu'il IÏè-se
misérable par la d;ignité son attitude, sen-
tait sa tête prèsd'éclater.
Elle affermit de nouveau sa voix etlui
Expliquez-vous, enfin!
.:..
-
;
Oui, je crois que c'est le moment..
\el '1 :"
OÇTAVE FÉRÉ.

souciait guère de ce faible élan maternel, et Eh bien donc, j'aiexcusé la petite d'accep-
sades,

des évêques 1
:
'e ministère précédent, il y avait des d'Har- pelés à nommer leurs jurys. Pourquoi traiterait-
îourt partout duc d'Harcourt ambassadeur on moins
Berne; vicomted'Harcourt, le plus re*- les
àaaiuant
de la famille, au secrétariat de la mêmes?
présidence; des d'Harcourt plein les ambas- quels
plein les armoires,

M. Ramiro Puente
à reine Isabelle
:,
X
écrit,
de Bourbon
voilà

, du
ce qu'on

cabinet
?

?
bien les manufacturiers que les artis-
Londres, comte d'Harcourt, ambassadeur tes Quelle administration saura mieux choisir
hommes aptes à juger que les exposants eux-
N'est-il pas juste d'assurer toutes les
garanties possibles à nos manufacturiers, aux-
on impose de grands efforts et de grands
a frais C'est un progrès, un réel progrès, que de
vu jusqu'ici. c'est-à-dire que ce n'étaient supprimer l'action administrative lorsqu'elle n'est
olus des curées, c'étaient, pardieul au moins pas indispensable.

de
Les soussignés, exposants français à l'Exposi-
tion de 1878. ont l'honneur de vous demander
que les membres français du jury des récompen-
ses de cette Exposition soient, au moins en
qu on l'a grande partie, nommés à l'élection par les expo-
outragé d'une façon sanglante et odieuse- sants eux-mêmes,, comme cela a lieu pour la sec-
{nent calomnié; qu'il défère la calomnie aux tion des beaux-arts.
tribunaux et se réservé de répondre ensuite cette
l'honneur.
A la bonne heure, morbleu !
y
De son côté.don Raimundo Guell Borbon,
marquis de Valcarlos,déclare l'attendre de-
vant les tribunaux
lui lui conviendra
et
t.
C'est un défi à pied, à cheval, en voiture,
t l'arme blanche, à l'arme de toutes les cou-
;
.eurs la galerie attend avec impatience que
e combat commence.
.:
Ils espèrent que vous voudrez bien admettre

——
manière de procéder, qui, en garantissant
1 l'outrage comme il convient à un homme des juges indépendants
et d'une compétence as-
surée, mettrait le jury à l'abri des critiques et
des réclamations.
Agréez, etc.
Nous espérons que M. Tesserenc de Bort
sur c tout autre terrain fera droit à une demande aussi juste.

PARIS ——————————
Ce n'a été qu'avec la 'plus grandepeine qu'on
a pu le conduiredans une maison de santé.
Voici un homme qui a eu de la chanee.
Dans la matinée d'hier matin, au n- 14 de la conscrit
rue Mouffetard, un jeune garçon de vingt-trois

puits, où l'eau mesure plusieurs mètres


fondeur.
de
Remonté à la surface, il est parvenu à s'y
pro-

maintenir et à attirer, par ses cris, les voisins,


qui ont prévenu aussitôt les pompiers du poste
de la rue Thoùin.

ayant amorti sa chute.


le
Ceux-ci ont pu opérer sauvetage. Maillard
n'avait ni contusions ni blessures, son corps
n'ayant pas touché les parois du puits et l'eau

Un individu qu'on a su plus tard se nommer


Louis G., âgé de 45 ans, cocher, a été trouvé
étendu sans vie dans le fossé extérieur des forti-
fications, bastion national, quartier de la Cha-
pelle. Une corde de moyenne dimension était
L'état
Lyon.

:
phonse :
TRIBUNAUX
TRIBUNAL CORRECTIONNEL
(10* chambre.)
Mademoiselle Eliia.
!
,
caporal Jules Jat, du même régiment, qui est le
fils du receveur des octrois de la ville de Châlon,
ont été frappés, sur la ligne de Paria-Lyon-Mé"
diterranée, de plusieurs coups de couteau par utl
qu'ils étaient chargés de conduire ài
du sergent, frappé à la tête, est presque.'
ans, nommé Maillard, qui essayait, a l'aide d'une désespéré, il a dû s'arrêter à l'hôpital de Beau-

>*
griffe, de retirer un seau d'un puits, a été en- ne. Quant au caporal Jat, qui a été 'frappé de
traîné par son propre poids et est tombé d'une de deux coups près la gorge, il a pu se faire
hauteur de trrote-deux mètres au fond de ce transporter chez ses parents, à Chàlon. On s»
l'espoir de le sauver.

Un joli trio Elisa, la Crescelles et AL


Elisa, inscrite sur les livres de la
police: la Crescelles, qui va y figurer demain,.
et Alphonse, dont le nom désigne suffisaw",
ment la profession.
Le i6 octobre dernier, M. Amédée Dillati,
rencontre Elisa et l'emmène chez lui. Dillatl
>

-
X fortement serrée autour de son cou. est un < Bamatabois galant qui, tous les
M. Emmanuel d'Harcourt ne va pas dans Avis aux réservistes, récalcitrants. L'une des extrémités de cette corde était en- trimestres, prélève sur le montant des loyers'
te Midi, comme on avait dit, se reposer de
".8 fatigues.On avait d'abôrd désigné Can-
nes comme le lieu qu'il avait choisi. Cannes,
-
M. G., l'un des leurs, vient d'être condamné
-
à six mois de prison, ni plus ni moins, —pour
intraction à la loi sur le recrutement de l'armée.
roulée autour de l'index de la main gauche.
M.Etienne,commissaire de police, s'est
rendu sur les lieux, et il lui a paru, jusqu'à plus
qu'il touche — il a pignons sur rue, le pau..
vre homme! — une somme destinée à a sa..
crifier aux grâces. »Ce.jour-là, le bourgeois
Au moment où le maréchal se soumet, cela amples informations, que la mort était le résul- eut la main malheureuse. A peine obtenait-il
lût paru une épigramme. On l'a détourné de tat d'un suicide. de sa conquête un doux aveu, qu'un coup
e choix; il ira en Angleterrej dans la capi-
tale. Mais qu'on se mène ensuite.
Dimanche, à la société d'Alsace-Lorraine, 57,
boulevard Magenta, on a distribué des cartes à Le corps en effet ne porte aucune trace devio- ébranle la porte. Elisa ouvre, Alphonse entre
Il ne pourra puiser la que des leçons de dix-neuf cents familles pour lafête annuelle qui lence. L'état du sol n'indique pas qu'il y ait eu comme un ouragan, le poing levé, la menace
aura lieu au théâtre du Châtelet, le 25 décembre. lutte. On pense que cet individu s'est précipité à la bouche, suivi de la Crescelles qui doit
acrndie. Nedit-on pas en effet: du haut des fortifications en même temps qu'il servir de témoin au dos réclamant son
Perfide comme Londres ! tirait fortement sur la corde serrée autour de épouse !1 On se bouscule, Dillat chasse cette
X La société de géographie tiendra sa seconde son cou, afin d'opérer la strangulation. canaille et descend un instant. Il remonta eti
Il paraît que l'Elysée va voir un drôle de assemblée générale aujourd'hui, mercredi, à huit Dans les poches du cadavre était unecarte de trouveles gredins dévalisant ses armoiresvet
heures, hôtel de la société d'Encouragement, 44, visite qu'un sous-officier a reconnu avoir été par son porte-monnaie.
monde. M.Menier,simple chocolatier, sera Alors, raconte Dillat, je saisis Alphonse au j
rue de Rennes. lui remise au défunt, il y a deux mois, dans un
cssidu aux soirées du maréchal. Les gens
ie la haute seront tout à fait stupéfiés. C'est
de Cassagnac '*qui l'affirme; il y aura
aussi M.Raspail qui tapera sur le ventre de
Les élections pour le renouvellement partiel du
tribunal de commerce de la Seine auront lieu le
cabaret.
Le corps a été transporté à la Morgue pour
l'autopsie médico-légale.
volée soignée ;
collet; je prends un bâton et lui fiche un^
quant à la petite Crescelles 4
je lui fais dégringoler l'escalier, avec un'
de M. de Mac Mahon.,
samedi 22 décembre. coup de pied quelque part, et puis je l'ai'
Le scrutin sera ouvert au palais du tribunal envoyée dinguer contre la balustrade qui se'
Les ambassadeursétrangers, surpris par ces de commerce de neuf heures à quatre heu- On ignore généralement lestravaux gigantes- trouvait en face de la porte. Je vous pro.'
visages inconnus, demanderont un jour au duc res. ques qui ont été entrepris pour capter les eaux mets qu'alors elle ne chantait plus.
de Magenta :< Quel est donc, maréchal, ce Voici la liste des candidats proposés par les de la Vanne, lesquelles viennent se déverser dans M. le président. — Ainsi, on vous a volé?,
glorieux mati16 à la jambe de, bois, qui marche Le témoin. — Oh ! ouI. Environ sept ou
avec vous bras dessus, bras dessous ? c'est sans
; :
électeurs membres du tribunal de commerce ; l'immense bassin situé sur le plateau de Mon-
doute un des nobles,débris de votre vieille ar-
mée ?*
Et le maréchal, quelque peu gêné, répondra
< Mais non, c'est un simple pharmacien de mes
amis, etil s'appelle Benjamin Raspail. »
:
cices;
;
Sept juges pour deux ans MM. J. Bouillet,
(confections), ancien juge Cogniet ancien cour-
tier de commerce Deshayes (plumes et fleurs),
Bourgeois (produits chimiques), juges en exer-
Stopin (chapellerie, équipements militai-
souris. Cette eau de source, claire et limpide, ar-
rive alimenter la population parisienne après un
parcours de 173,000 mètres.
Actuellement, l'aqueduc de la Vanne traverse
85 souterrains d'une longueur de 41,900 mètres,
huit pièces de 20 francs.
M. le président. — Mais aussi chacun a e®
son châtiment.
Le témoin. — Non ! Ah ! non.
M. le président. — Comment f non.
Ah 1 mais,au fait, le président ne va pas
; res), Truchy (passementerie), Couvreur (verre- 48 viaducs à arcades d'une longueur de 16,500 mè- Le témoin. — Non. Ah: non. Pas Elisa.
être content son grand-père,on l'a rappelé, rie), juges suppléants en exercice. M. le président. — C'est juste, vous l'avez
était un simple chirurgien. S'il fit fortune, ;
Deux juges pour un an MM. Chambron (bois
tres et 15 syphons d'une longueur de 21,500 mè-
ménagée.
-
X
tres; l'un de ces syphons n'a pas moins de 40 mè-
on sait que ce futgrâce à la générosité d'un à ouvrer), Simon Auvray (bières et spiritueux) tres de flèche. Le témoin. Vous comprenez, je ne pou*<
de ses clients. Sans cette occasion, peut-être
que le maréchallui-même serait un pauvre
diable de médecin ou un simple officier de
juges suppléants en exercice.
Onze juges suppléants pour deux ans MM. :
Poussielgue (librairie religieuse), Billard (librai-
rie de droit), Hervieu (métaux), Gaudineau (ap-
Le pont jeté sur la vallée de l'Yonne a 142 ar-
ches.
—————————— —————————— +
vais pas par décence, mon président, par
respect pour moi-même, je ne pouvaispas.
Le tribunal condamne Elisa et Alphonse -
ganté. M. de Cassagnac n'a pas eu là la chacun à trois mois de prison, et la fille
plume heureuse! pareils à gaz), Naud (banquier), Petit (fabricant DEPARTEMENTS Crescelles à deux mois dela même peine.
-
On cite un jQ!i mot du plus spirituel des
;
de bougies), Fortier-Beaulieu (tanneur), juges
suppléants en exercice Chevalier (fabricant de
briques), Vallet (tissus écrus), Jumelle (cuirs CAUSERIE FINANCIÈRE
droitiers, jadis de la gauche et toujours prêt
à virer.
—Allons, bon ! a-t-il dit, en apprenant la
vernis), Guillotin (entrepreneur de travaux
blics). rpu- Bhône. - Onparle à
beaucoup, L'jon,
en
moment, d'un triste accident qui vient d'arriver
ce
Trois juges suppléants pour un an: MM. au cours d'une opération chirurgicale, et qui La Bourse est excellente, ce qui prouve, une
volte-face du maréchal, il va me forcer de Grus (éditeur de musique), Labbé (tissus nou- montre avec quelles précautions infinies les mé- fois de plus-que la crise politique s'est dénouée
trahir encore une fois. veautés). Terrillon (draperie). decins doiventpratiquer l'anesthésie, c'est-à-dire suivant ses désirs. J'avoue, cependant, que la
S. - l'insensibilisation de leur client. hausse de nos rentes m'étonne. Je croyais, sinon
Une jeune personne de dix-huit ans, qu'on dit à un mouvement rétrograde accentué, tout art
remarquablement belle, fille de riches commer- moins à un arrêt avec tendance à la baisse. Il
———————— Asixheures trente-cinq du soir, le nommé çants, appartenant au haut commerce de notre
EXPOSITION UNIVERSELLEDE 1878 F. me sembaitque la reprise des affaires et la con-
(Etienne), âgé decinquante-troiâ ans, né
dans laCharente-Inférieure, charron à Ivry, a
ville, devait subir une opération.
Cette opération assez grave nécessita l'éthéri- fiance renaissant devaient engager ies capitaux à
se porter sur les valeurs industrielles, et de pré-
été conduit au poste de la rue des Rentiers; sous sation. Au moment où le médecin approchait un
fer rouge,lesvapeurs d'éther s'enflammèrent, férence seconder le commerce.
Une pétition a été remise hier, par un
groupe nombreux" de grands industriels, au
l'inculpation de tentative demeurtre.
communiquant le feu au sac rempli d'éther placé
sur la bouche et le nez de la jeune fille pour
;
Je me suis trompé jusqu'à un certain point. La
baisse ne s'est pas faite sur nos rentes mais, en,

:
ministre de l'agriculture et du commerce.

de1878.
plushaute importance celle de l'organisa-
tion du jury desrécompenses à l'Exposition
@
Le maréchal, qui
Cette pétition soulève une question de la recevoir le conseil dereçoit tant de conseils, a failli
s'enfroquer.
Hier, les agents ont arrêté un jeune homme de
vingt-trois ans, Alphonse L., qui paraissait
l'endormir. En une seconde, tout le visage flam-
bait. Le médecin parvint, en se brûlant griève-

;
ment, à éteindre la flamme.
La jeune fille survivra, mais elle sera horrible-
ment défigurée le nez n'existe plus et l'os de la
même temps qu'elles conservaient leurs haut&
cours, la cote enregistrait une hausse
sur la plupart des bonnes valeurs du
marquée
marché.
Ainsi le Gaz a fait1,350 fr., et il.reste à 1,335.
C'est un prix excessif, en admettant mê-r
me qu'il donne 65 fr. pour l'exercice courant,
dans un violent état d'agitation et voulait à toute mâchoire supérieure est à nn. puisque cette valeur serait capitalisée à 5 0/0,
La questiondu mode de nomination du jury force pénétrer dans le palais de l'Elysée pour Inutile de dépeindre le désespoir des parents; impôt à déduire. Les Voitures de Paris sont à
des récompenses à l'Exposition de 1878, dit cette supplier le maréchal de se faire trappiste. il n'est comparable qu'à celui du médecin lui- 488 fr. 75 et menacent de monter encore; on au

:::1180
pétition, sera tranchés, nous devons le penser, Il a été bientôtréclamé par sonpère, qui a même, auteur involontaire de l'accident. rait tort d'acheter à ce prix. Les actions du Suez
le
par nouveau ministère, dans le sens du pro- qu'il était atteint d'aliénation à752Cr. 50 ne sont pas un placement rémunéra*
grès et de la liberté, c'est-à-dire que, sous un fait connaître JHaûne-«t-Loire. — Jeudi dernier, vers dix teur. Quant au Mobilier espagnol, il faut être
mode ou sous un autre, les exposants seront ap- mentale. heures du soir, un sergent du 8° de ligne et le

FEUILLETON DU20DÉCEMBRE jour-là, vous m'auriez épargné bien des re-


mords. Eperdu, je me relevai, je franchis un
escalier, des chambres et, tout à coup, j'aper-
— Aucun, madame ; tout ce que je me rap-
pelle, c'est que j'étais dans une petitem
où je jouais avec un petit enfant et u n grand
t Un cri lui répondit, et Jeanne courant à."
lui fentoura de ses deux bras couvrant son'
front pâli de baisers et de larmes.
XjÎES çus une jeune fille, un ange. Elle le porta presque jusqu'au lit de Ker.
MMRSI M — Qui n'a fait que reconnaîtreun service
que vous lui aviez rendu, s'écria vivement
Andrée, dont le beau visage se colora d'une
chien.
— Pataud ? demanda tout à coup Peau-
d'Ane tremblant d'émotion.
— Oui, je crois, fit Pierrot regardant le
vignac, tandis que Marcel poussait Peau-
d'Ane dans les bras de Louise suffoquée.
Pendant un moment ce fut un concert de
vive rougeur. jeune homme avec étonnement. baisers et de sanglots.
— Et, reprit Jeanne, vous venez de nous en Les regards des deux enfants se croisèrent Epipode pleurait comme une fontainei

-
3RAND ROMAN HISTORIQUE rendre un qui efface tous les tortsque vous et, poussés par un mouvement instinctif, ils Quant au sergent, il se donnait des coups d<
-
croyez avoir. se rapprochèrent l'un de l'autre. poing sur la tête, et faisait tous ses effortf

FH3A.XJ T3'AN"ES -
DEUXIÈMEPARTIS Mais, demanda Kervignac, comment Marcel, au comble d'une émotiouqu'il es- pour retenir deux grosses larmes qui, suÏoi

-
avez-vous quitté ce Guerno dont vous m'avez sayait vainement de maîtriser, dévorait du vant le sillon de ses joues, se perdirent daa<
si heureusement délivré? regard ces jeunes figures. sa moustache grise.
— Comment, fit Louise avec impétuosité, Les deux femmes se tenaient anxieuses par Les premières effusions passées, Marcel
.- c'est encore lui? la main;Kerlinac aidé d'AndréeVêtait sou- expliqua comment, lejour meme, il avait st
VI — Toujours cet homme, répéta Jeanne avec levé sur son lit de douleur. par Remy que Peau.dAne était un des deu,
I<ÇlTautours4e
(Suite.)
laMort
Andréeécoutaitavec une.attention extraor-
dinaire. ',',",.
— Unjour, jusque-làj'avàis refusé de pren-
-
un frisson.
— Il y a peu de jours, continua Pierrot,
le chef était parti pour je ne sais quelle ex-
pédition.
Oh ! je sais bien laquelle, moi, murmu-
ra Marcel. enfermé
Remy lui-même, sentant qu'un événement
allait se produire, tortillait ses moustaches
avec frénésie.
Ce fut Peau-d'Ane qui, le premier, rompit
ce silence.
— Il y avait, dit-il, rassemblant ses sou-
enfants perdus dans cette fatale nuit, ei
comment l'intuition maternelle de Jeanne d<
Kervignac avait dénoué l'inextricable situat
tion qui naissait de la. difficulté même d<
reconnaître l'identité des deux jeunes genli
Andrée, toute à la joie d'avoir retrouvé uij
dre part aux expéditions de là bande, me o
traita de lâche, on me grisa et, moitiéde gré, — J'étais dans une cave, parce que
je refusais toujours de marcher, je parvins à
venirs, un jardin derrière la maison, puis,
devant, une cour.
frère, né se lassait pas d'embrasser Peau*
d'Ane.
moitié de force, on me fitentrerdans votre m'échapper par une lucarne et je fus rejoint Eh bien, fit Kervignac, eh bien, Andréa
;
— Puis, ajouta Pierrot, saisissant le bras
maison. J'en fus puai du reste,car au mo-
je un par mon camarade. C'est alors que nous fû- de Peau-d'Ane, une femme en bonnet qui

tu n'embrasses pas-aussi ton cousin?
j
ment où j'y pénétrais», reçus
feu qui me fit tomber aù bas d'un esca.
lier. -
1. — Pauvre garçon ! dit Kervignacattentif,
je ne savais pas tirer sur un enfant.
:
coup de messecourus mourant-de faim et de fatigue,
parcejeune militairç, fit-il, en se tournant
vers Peau-d'Ane, et, depuis ce temps, ouus
avons vécu dans son régiment.
—Mais, reprit Jeanne, vous n'avez laucun
nous donnait. à. manger.
- Je m'en rappelle une autre, bien belle,
reprit Peau-d'Ane, qui m'embrassait.
—.Oui, c'est vrai, fit Pierrot, qui tourna
ses regardsyers Jeanne. Elle vous ressem-
La jeune fille, en rougissant beaucoup
tendit son front à Pierrot qui, tremblant^îujtf
donna le premier baiser d'amour.
FIN DE LA. DEUXIÈME PARTIE
—Ah! monsieur, si vous m'aviez tuéce souvenir de votre première enfance. blait. {Asuivre^
DÉCEMBRE
LETRAVAIL SPECTACLES DU MERCREDI 19
LA
joueurforcené et vouloir faire le jeu de M.Pe-
reirepour l'acheter à 6t5fr. Les primes dont
10fr. coûtent 680 fr.; l'écart entre le ferme et les
primes indique des cours faits pour tromper
les acheteurs de ces dernières. On le verra bien
La chambre syndicale des taiiréùrs et scieurs
de pierre se réunira le jeudi 20 courant, à huit
heures du soir, salle et rue Pétrelle, 24.
8
7 3/4
1. optllA-L'Africaine
FBAîfCAis—Hernani
ITALIENS- Relâche
REFORME
: 8.
—-
t/2 ODEON-Bonhomme Misère
en liquidation. Ordre du jour 7 OP&RA-cOMIQUB-Lalla-Roukb
Le 5 0/0 est ferme à 108 40; question de posi-
tion de place; le 3 0/0 est faible à 73 20, parce Appel
-
adhésion.
Lecture des procès-verbaux.
7 1/2 XH.jlybiqub—PauletVirginie
7 3,4 GnlNASE- Grandes demoiselles,
Mariages FINANCIÈRE
qu'on avait exagéré le mouvement ascentionnel. 8 »1» vadde^ills— LeClub
La démission du ministère Depretis a arrêté la
hausse de l'Italien. Pour ceux qui sont au cou-
Correspondances et rapports.
Renouvellement du conseil et desîÔCèVeurs. 7 1,2
8
variétés— Cigale
MRTB-SAINT-MAATCT—Le Bnssu
7 i/2 BouFFRS-PARiaiBNS-LEtoMe
JOURNAL financier
rant desaffaires italiennes, il est évident que les — Paraissant le Dimanche
cartes commencent à s'embrouiller en Italie.
8 1/2 FOLEa-MAMAftouBS-Lea Clocoelde CortuTlll* ,,;r,
;
:M. Depretis, quoique chargé de reconstituer le
ministëre,n'est pas solide la qu^tion du chemin
COURRIER DES THÉATRES * 8
J. RENAISSA-ici-La
./,
Tzigane
ëü-¡.riÙtT-Rotbomago
th. historique -Centième d'Hamlet Ce journal est de tous le plus complet,
le mieux renseigné, le plus indépendant;
;
7
de fer le renversera avant peu. Tout cela est
causeque le 50/0 italien reste à 73 55. Nous mettons ci-dessous, en regard l'une de l'autre, la
8
8
L/. ambigu- Cause célèbre
3*théatrk-francais—LAmour„et rAarrgireenntt l il doone chaque semaine seize pages de
La faiblesse des valeurs ottomanes est indé-
liiable. Peut-être serait-ce le moment de spéculer
sur ces fonds. La Turquie vaincue, ses vainqueurs
devront prendre à leur charge la dette publique.
l
Casede onclelom
Bird
:
distribution ancienne et la distribution nouvelle de la
(ancienne)
MM. Chilly JMM.
(nouvelle)
P. Ménier
8
7
712
8
8
ATHÉNÉE—COUCOU
clunt—MystèresdeParte
J.
CHATEAtJ-D
KENUS-PW,
SAU-Nuitsde Seine
9-Menus plaisirs
DliLASSEHENTS-COMIQtJES.—
Poule et VviieeUuX
che-
la texte et de tableaux il tient ses lecteurs
au courant de tous les faits financiers,
discute toutes les affaires; il publie tou-
tes les listes de tirages et donne les
On la réduira; soit, mais elle ne pourralpas être
réduite de plus des 4/5; dans cette hypothèse, la
flarris
Georges
Halley
Brésil
Dumaine
Paulin Ménier
Taillade
Paul Deshayei
Libert
2 Merlesblancs. Jeune Muscaaina
mise.
8» PORTESAINT-DENIS—Pailled'avoine.
8 el.BJl:A¡¡xABcllAls-LaPditepologne
oandc)lfo
xuCvMh
cours de toutes les valeurs. -
guide indispensable à
rente 5 0/0 vaudrait 15.fr.; et elle est. àmauvaises.
9 20. Tom Machanette Machanette 71/4 grand théâtreparis.*!»—L[es ,,.'
,• C'est un
Les nouvelles d'Egypte sont très Bengali Laurent Volet folies-marignt.— Relâche. tout les porteurs de titres. C'est le
Le non-payement du coupon intercalaire, qui de- Philémon
Elisa Mme Guyon
Yolet Gobin
Mme Taillandiera 71/2 ELDORADO-Toui lessoirs défénseur des intérêts des petite
vait être payé le 15 courant, a jeté dans le désar- Cette pièce passera à l'Ambigu vers le 5 janvier. contre les grands.
roi les acheteurs de valeurs égyptiennes. vendredi
J'engage mes lecteurs à se tenir loin des obli- prochain,enl'honneur du 238* anni-
versaire de la naissance de Racine : LaRéforme financière donne en
gations au Crédit foncier russe,; il y a un mouve-
ment factice sur ces titres.- On fera bien de re-
garder du côté du Crédit foncier, il me semble
Au Théâtre-Français, Esther, tes Plaideun, et un à-
propos en vers, Parthénice, dans lequelMlle Sarah Ber.
uhardt jouera le rôleùe Racine à vingt ans.
PRIME GRATUITE

;
quelahausse pointe à l'horizon. A l'Odéon. représentation à prix réduits, Iphigénieen
On me demande, de bien des côtés, ce que je
Aulide, les Plaideurs et le Procès de Racine, comédie à- 8 J. CIRQUE FERNANDO—TOUS 163SOiM
IUTING-Chausséed'Antin à tous les abonnés d'un an, un volume
propos en un acte, de M. Pierre Giffard.
pense des actions Cail et Cie. Je crains fort que
le cours de 520 ne soit pas de longue durée. ",,- Une mauvaise nouvelle :
Le directeur du Grand-Théâtre-Parisien de la rue de
FRASCATI — Bal tous les
8 1/2VALENTINo-Bal
t
sou-s. Vendredi. COllcért.
BOUDIN- 'Prestidigitation. - .-
ES. Tous
de 300 pages, intitulé:
En résumé, les cours d'aujourd'hui me sem- Lyon, M. Laurençon, vient, paraît-il, de prendre la fuite 8 t/2
KERMESSEDESCBA.MPs-tL TSÉ les JOURB.grande LA
HAUTE BANQUE
ITOBXP.T
blent, en général, un peu exagérés; je ne vou-
drais pas être acheteur après le 25/décembre, banqueroute
de sa maîtresse. Il serait poursuivi pour
en compagniefrauduleuse 1 fête. -
Bal d'enfants. Concert.
JARDIND'ACCLIMATION-Concert:jeudi
- net Dimanches
• car la hausse étant
faite pour aide* à la fixa-
-- C'est jeudi soir que sera définitivement tranchée

:
tion des cours d'inventaire de portefeuille des

-
la question intéressante du Théâtre-Lyrique. La com- ET LES
institutions de crédit, la réaction isera naturelle, mission des théâtresse réunit, à ceteffet, chez le nouveau RÉVOLUTIONS
forcée même, une fois cette fixation faite. ministre, M. Bardoux. Chez tous les Libraires
LE BONHOMME RICHARD. Le directeur dn Théâtre-Italien apporte tous ses
par Auguste CHIRAC
P.S. — Le bonhomme Richard reçoit de nom- soins à la reprise d'Aïda, de Verdi, qui aura lieu samedi.
VIENT DE PARAITRE

:
auxquelles il peut toujours Mme Maria Durand a été engagée pour chanter Aida; Cet ouvrage en est e sa 4e édition.
breuses lettres ne pas

-
les rôles de cette œuvre seront interprétés par Mmes
répondre. Il prie ceux de ses lecteurs qui lui de- Durand et Sanz, MM. NouvelliPandolfini, deReszkéet lN-8°

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Théâtre-Historique.
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En présence de ce résultat, le Théâtre-Historique
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PETITES NOUVELLES n'hésite pasà annoncer qu'à l'occasion des fêtes de Noël,
il donnera,dimanche prochain 23 décembre, la Centième
d'Bamlet en matinée.
Les abonnements sont reçus
PARISI dans les bureaux du
:
journal,
A Laffitte.
X*mfnistère de l'intérieur Tient d'inviter les maires à ,,--.- Mme Théo, que la direction du théâtre des
Bouffes a laissé partir,est à Rouen, où elle va chanter 35 ueche?M.
ALVON,
Jèsigner aux préfets les habitants de leurs communes Ballay, libraire,34,rue
Pomme d'api. Ne quittons pas la ville de Rouen sans
qui paraîtront aigne3 de concourir en 1878 pour le prix
Monthyon.
— L'examen des tableaux de recensement de la classe
1877 etle tirage au sort commenceront le 28 janvier pro-
chain. Les autres opérations de la classe seront fixées
constater le grand succès qu'y obtient en ce moment
M; Lureau,dans le rôle de Marignan de la Cigale, créé
à Paris parDupuis.
"- MINUIT. Succès au Grand-Concert-Parisienavec
la revue de M. A. Lemonnier, Voyez par-ci, voyez
^urop0 en A
Tupin.
MARSEILLE, chez MM. Vayson, et Man.
Adin
BCÎRDEAUi,
^Lll^EfcItiez
14, rue d'Albertas.
libraires,chez M.Graby,14,rue.
des Piliers-de-Tutelle.
MmeV*Renaudin,Hbraire.
ultérieurement.
— MM. les docteurs Hayem, médecin de la direction
des nourrices, Rigal, Audhui, Duguet, Gérin-Rose et
par-là. Demain des détails.
sCAPm. Henri ROCHEFOR
PAR
T AuHAVkE,chezMmeVeuveFournie^
A
NIMES, chez M. Chambourdon" libraire,
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dHeilly, médecins du bureaucentral, sont nommés mé-
decins de l'hôpital Méoilmontant. - A
6, boulevard de l'Esplanade.
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DON POUR UNE OU DEUX PERSONNES
Avec ce billet on ne paiera qu'un franc aux stalles
d'orchestre, fauteuils de 2* galerie. 1 fr. 50 aux f50 livraisons à,lOO. li-
Alexandre,
Chambrets.
braÍl.'e 8 rue des M. H. Blanc, libraIre,
TOULON.

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fauteuils d'orchestre, de 1re galerie, —1'" loges de chez
côté et baignoires.— Location 50centimes enplus. Dépôt à Paris chez JEANMAIRE, libraire
A les Théâtre.
lace du autresvillestchez les princi-
Dans
LEURS ELÈvEs 32, ajjK des BONS-bnïants. Si ABRiSeLLES,
libraireg.
chez M. Sardou, libraire,

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Le21 décembre 1876, l'abbé Beaujard, vicaire du Gros-
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Caillou Paris, attire des petites filles de huit et dix BANDIGESàLApi's"URS,légère, chezM. Léonce Pictet, 9, rue
ans, pour leur donner une instruction. chrétienne. 11.1 Le Gérant PAUL GENAY
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La cour d'Assises de la Seine condamnait quelques
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de la Lanterne I
ancien viee-président dei cercles catholiques et du curé m.-p*.COMBE,R.N.-D.-de-Nazaretli,38,rans.
5, rue Coq-Héron. Env. c.
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LesAnnonces, Réclames et aits divers sont reçus dansles Bureaux du Jornal,


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BOURSE DE PARIS (Mardi 18 Décembre)
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