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  [  Chapitre II  : Composants optiques passifs  ]

Le développement rapides de la technologie à fibre optique est nécessite un


besoin croissant de composants optiques aux l’accès desquels le signal reste
optique sans changer de nature. Il existe différents types de composants Tous
ces composants appartiennent à deux catégories: les composants actifs à fibres
optiques et les composants passifs à fibres optiques.

Dans ce chapitre nous allons présenter d'une manière générale le


fonctionnement de quelque composant passif.
Le composant est dit passif si son fonctionnement est constant dans le temps,
et ne nécessite pas de signal (électrique ou optique ) de commande.
Un bon composant optique doit se caractériser par :
✔ Une faible perte en excès
✔ Une faible réflexion à chaque accès
✔ Un isolement élevé entre accès du même coté

1. Coupleurs

1.1. Définition 
Un coupleur est un dispositif passif reliant une ou plusieurs entrées à
une ou plusieurs sorties,il combine la lumière de différentes fibres
et Il réalise un partage ou un regroupement, constant dans le temps des
signaux optiques.

1.2. Types des coupleurs

Il existe différents types de coupleurs à fibre et les plus fréquemment utilisés en


optique présentent une entrée et deux sorties (structure «1 par 2», ou en «Y»), ou bien
deux entrées et deux sorties (structure «2 par 2», ou en «X»), ou bien n entrées et n
sorties (structure «n par n», ou étoile).

1.2.1. Coupleur en X  

Figure 13 : Coupleur en X
Dans les coupleurs en X (2 entrées, 2 sorties), chaque signal d’entrée est
devisé en deux jambes de sortie de sorte que chaque sortie est un mélange des
deux signaux A et B.

1.2.2. Coupleur en Y 

Figure 14 : Coupleur en Y

Le coupleur Y est également appelé coupleur de prise.


Ce type de coupleur divise simplement le signal en deux sorties. Le rapport de
répartition de puissance entre deux sorties peut être contrôlé avec précision,
par exemple 10/90%, 20/80%, 30/70%, 40/60% ou 50/50%.
Pour les télécommunications optiques, ce sont surtout les coupleurs en «Y» qui
sont utilisés.

1.2.3. Coupleur en T

Le coupleur en T fonctionne de la même manière que le coupleur en Y.

Figure 15 : Coupleur en T
coupleurs en T peuvent être en cascade pour connecter plusieurs terminaux sur un réseau.
Le rapport de séparation entre deux sorties doit être de 10/90% ou de 20/80% afin d'avoir
suffisamment de puissance pour le prochain terminal du lien.

Figure 16 :

1.2.4. Coupleur en étoile

Figure 17 : Coupleur en étoile

Les coupleurs en étoile ont plusieurs entrées et sorties sont utilisé pour
distribuer l’énergie sur un grand nombre de terminaux. Pour les réseaux de
plus de 3 ou 4 terminaux, l'utilisation d'un coupleur en étoile au lieu d'un
coupleur en cascade T a une perte plus faible. En effet, le coupleur en étoile
ne nécessite qu'un seul connecteur d'entrée et ne subit qu'une perte
supplémentaire. Plus le nombre de terminaux est important, plus les pertes
sont importantes.
   

application 

les avantages 
2. Multiplexeurs et Démultiplexeurs

multiplexeurs (MUX) permettent de transmettre sur un même canal un nombre


d’information très grande provenant de N canaux émetteur,C’est en fait un
coupleur N×1. Le démultiplexeur (DMUX) effectue l’opération inverse et donc
peut être assimilé à un coupleur 1×N.

Le concept de base du multiplexage est la transmission simultanée de


l’émission modulée de plusieurs sources opérant avec différentes longueurs
d’onde dans un même conducteur optique.
Un exemple de communication avec trois canaux est montré (figure). Pour
superposition et la séparation de plusieurs longueurs d’onde au commencement
et à l’extrémité de la liaison, on utilise un multiplexeur et un démultiplexeur.
Trois diodesL1,L2,L3envoient la lumière dans le multiplexeur. Dans le cas de la
figure 19a, la ligne est unidirectionnelle

2.1. Intérêt du multiplexage

La notion de multiplexage s'explique par le fait de vouloir toujours transmettre


plus d'information sur une fibre optique. Le principe général est simple à
comprendre : il consiste en fait à faire passer plusieurs informations sur un
seul support de transmission. A l'aide de ce principe simple, de larges
économies sont possibles grâce à la réduction des coûts d'installation et/ou
d'exploitation. (moins de câbles pour faire passer la même quantité
d'information).

2.2. Types de multiplexage 

Plusieurs types de multiplexage sont possibles, nous verrons dans cette partie
le multiplexage en temps d'une part, et le multiplexage en longueur d’onde
d'autre part.
2.2.1. Le multiplexage en longueur d'onde (WDM)

Le multiplexage en longueur d’onde consiste à mélanger plusieurs signaux


optiques sur une même fibre optique afin de multiplier la bande passante de
celle-ci. Les signaux sont portés par des longueurs d'ondes différentes, et
espacées assez largement afin de ne pas interférer les unes avec les autres.
Ce procédé nécessite l'utilisation de matériel spécifique, en entrée : un
multiplexeur; et en sortie : un démultiplexeur.

Figure 18 :

2.2.3. L’intérêt du WDM

L’intérêt premier du WDM est de permettre le transport de débits


d’informations très importants sur une même fibre, à destination de plusieurs
utilisateurs. l’apparition des amplificateurs à fibre dopée à l’Erbium (EDFA) a
permis l’amplification simultanée de l’ensemble des N canaux d’un multiplex,
sans distorsion du signal utile.
Envoyer N canaux dans une fibre optique plutôt que N fibres devenait un
avantage économique indiscutable.

2.2.1. Le multiplexage en temps (TDM)

Le multiplexage en temps consiste à découper la bande passante de la fibre


optique en unités de temps, que vont se partager les différentes
communications. Cela permet donc à un émetteur de transmettre plusieurs
canaux numériques élémentaires à faible débit sur un même support de
communication à plus haut débit.
Figure 19 :

3. Isolateur

3.1. Définition 
les isolateurs optiques jouent un rôle important dans le système de fibre
optique ,ils sont des dispositifs qui empêchent la propagation de la lumière
réfléchie par l'arrière et transmettent la lumière uniquement dans une
direction. Ils sont utilisés pour bloquer la transmission de la lumière vers le
laser.

Figure 20 : Symbole d'un isolateur optique


3.2. Construction d'isolateur optique

Figure 21 : Construction d’isolateur

L'isolateur à fibre optique comprend trois parties principales d'un polariseur


d'entrée, un rotateur de Faraday ( est généralement une tige faite d'un cristal
magnétique sous fort champ magnétique avec effet Faraday) et un polariseur
de sortie.
Seule une lumière polarisée linéairement peut traverser le polariseur d'entrée
dans le rotateur de Faraday.
La fonction du rotateur Faraday est de faire pivoter la lumière d'entrée d'un
certain angle avant d'atteindre le polariseur de sortie. Cela permet à la lumière
dans la direction avant de passer sans entrave.
Cependant, la lumière dans la direction inverse ne pourra pas passer l'isolateur
optique et sera réfléchie ou absorbée. Ces trois composants de l'isolateur
optique fonctionnent habilement ensemble et assurent la transmission normale
des signaux lumineux.

3.3. Fonctionnement de l'isolateur optique

Le fonctionnement de l'isolateur optique est basé sur l'effet Faraday qui a été
découvert par Michael Faraday en 1842. L'effet Faraday fait référence à un
phénomène de rotation du plan de la lumière polarisée en traversant le verre
(ou d'autres matériaux). Le sens de rotation dépend de la direction du champ
magnétique au lieu de la direction de la transmission de la lumière.
La non-réciprocité de l’effet implique qu’il ne s’annule pas sur un aller-retour
mais se cumule. Si l’on applique à un milieu de propagation un champ
magnétique statique parallèlement à la direction de propagation et que l’on
injecte une lumière polarisée linéairement à l’entrée du milieu alors la
polarisation subit une rotation d’un angle θ lors de sa propagation dans le
milieu sous l’effet du champ magnétique. L’angle θ est donné par l’équation :
θ = V e ⋅H ⋅d
avec

Ve : Constante de Verdet qui dépend du milieu

H : Amplitude du champ magnétique appliqué

d : Épaisseur du milieu

Selon différentes directions de la lumière, il existe deux types de modes de


fonctionnement. L'un est le mode avant et l'autre est le mode arrière.
Le mode direct permet à la lumière d'entrer dans le polariseur d'entrée et de
se polariser linéairement. Lorsque la lumière laser atteint le rotateur de
Faraday, la tige de rotation de Faraday tourne d'une polarisation de 45°.
Ainsi, la lumière quitte finalement le polariseur de sortie à une polarisation de
45°. Cependant, en mode arrière, la lumière pénètre d'abord dans le polariseur
de sortie avec une polarisation de 45°.
Ensuite, en passant à travers le rotateur de Faraday, il continue à tourner pour
un autre 45° dans la même direction. Ensuite, la lumière de polarisation à 90°
devient verticale par rapport au polariseur d'entrée et ne peut pas quitter
l'isolateur. En conséquence, la lumière sera réfléchie ou absorbée.
Figure 22 : Fonctionnement de l’isolateur optique

3.4. Types d'isolateur optique

Selon les caractéristiques de polarisation, l'isolateur optique peut être divisé en


un type indépendant de la polarisation et un type dépendant de la
polarisation.

3.4.1. L'isolateur dépendant de la polarisation ou isolateur de     
          Faraday

Le schéma de cet isolateur optique est représenté par la figure 12. Il utilise
deux polariseurs orienté à 45° l’un de l’autre et un rotateur Faraday dont
l’angle de rotation est de 45°.
Figure 23 : Schéma d’un isolateur optique dépendant de la polarisation

Prenons un signal de polarisation quelconque incident sur la gauche du


dispositif.
Après passage à travers le premier polariseur, le signal est polarisé
linéairement verticalement, c’est l’état 1 de la figure 12.
La polarisation subit ensuite une rotation de 45° ce qui lui permet d’être
orienté selon l’axe passant du polariseur de sortie, c’est l’état 2 de la figure
12.
Un signal a donc pu traverser le dispositif de la gauche vers la droite, c’est le
sens passant. Prenons maintenant un signal de polarisation quelconque incident
sur la droite du dispositif.
Ce signal est polarisé suivant l’axe passant du premier polariseur qu’il
rencontre, c’est l’état 2 de la figure 12. Sa polarisation subit ensuite une
rotation de 45° dans le même sens que précédemment, elle est donc orienté
horizontalement, c’est l’état 3 de la figure 12.
Cette polarisation se trouve ainsi intégralement bloquée par le polariseur
orienté verticalement.
Aucun signal n’a donc pu traverser le dispositif dans ce sens, c’est le sens
bloquant.
Les isolateurs dépendants de la polarisation sont généralement utilisés dans les
systèmes optiques à espace libre.
C'est parce que la polarisation de la source est généralement maintenue par le
système. Dans les systèmes à fibres optiques, la direction de polarisation est
généralement dispersée dans des systèmes sans maintien de polarisation.
D'où l'angle de polarisation conduira à une perte.

3.4.2. L'isolateur indépendant de la polarisation

L’isolateur indépendant de la polarisation est constitué de trois parties, un coin


biréfringent d'entrée, un rotateur de Faraday et un coin biréfringent de sortie.
Figure 24 :

La lumière traversant en sens direct le système est divisée par la cale


biréfringente en une composante verticale (0°) et une composante horizontale
(90°), respectivement appelées rayon ordinaire (noté o) et rayon extraordinaire
(noté e). Le rotateur de Faraday fait tourner chacun des deux rayons d'un
angle de 45°. Le rayon o est alors à +45° et le e à -45°. Le cristal biréfringent
de sortie recombine les deux composantes.

D'autre part, la lumière entrant en sens inverse dans l'isolateur est séparée en
deux composantes, une ordinaire à 45° et une extraordinaire à -45°. Le
rotateur de Faraday les fait tourner d'un angle de 45°, ce qui a pour effet de
les incliner à 90° pour la composant ordinaire et 0° pour l'extraordinaire. Au
lieu d'être recombinés à la sortie de la seconde cale biréfringente, les deux
rayons divergent.

En général, des collimateurs sont utilisés à chaque extrémité de l'isolateur. En


sens direct, le faisceau est divisé, recombiné, puis focalisé sur le collimateur
de sortie. Dans le sens contraire, les rayons divergent et il n'y a donc pas de
focalisation.
La figure 3 illustre la propagation de la lumière au travers d'un isolateur
indépendant de la polarisation. Le passage en sens direct correspond au schéma
du haut, le passage en sens inverse est représenté par celui du bas.

Les polarisateurs indépendants de la polarisation ne sont en général pas à


maintien de polarisation. Ils introduisent un déphasage qui dépend à la fois de
la longueur d'onde et de la température, ce qui conduit à une dépolarisation
du signal.

3.5. Avantages et Applications

Les isolateurs à fibres optiques comportent plusieurs avantages tel que une
Basse perte d'insertion, une Isolation élevée et une Haute stabilité et fiabilité.
ils sont utilisés dans de nombreuses applications optiques dans des
environnements industriels et de laboratoire. Ils peuvent servir à protéger les
sources laser ou amplificateurs de la lumière réfléchie.

4. circulateurs

4.1. Définition
Le circulateur à fibre optique (CIR) est un appareil non-réciproque qui redirige
la lumière de port en port de manière séquentiel dans seulement une seule
direction. Il dirige un signal rentrant du port 1 vers le port 2 ainsi qu'un
signal séparé du port 2 vers le port 3.
Il présente une excellente isolation optique, un bas passage de seuil, une basse
perte d'insertion, une perte de retour élevée et une perte dépendant de la
polarisation minimisée.
Figure 25 : Circulateur optique

4.2. Fonctionnement

➢ Du port 1 vers le port 3:

Le faisceau incident rencontre le premier cristal biréfringent et se sépare en


deux composantes, l'une ordinaire, l'autre extraordinaire, mais parallèles entre
elles. Le passage dans le rotateur de Faraday couplé à la lame demi-onde a
pour effet de faire tourner la polarisation d'un angle de 90° dans le sens
horaire. La composante qui était ordinaire devient extraordinaire et
réciproquement. Le passage dans le second cristal biréfringent permet la
recombinaison des deux faisceaux en sortie du circulateur.

➢ Du port 3 vers le port 2:

La lumière venant du port 3 vient heurter un premier cristal biréfringent qui


sépare le faisceau en deux faisceaux polarisés respectivement ordinaire et
extraordinaire. La succession de la lame demi-onde et du rotateur de Faraday
vient doubler l'écartement entre les deux faisceaux. Ceci est rendu possible
dans un sens de propagation (et pas l'autre) car le rotateur de Faraday n'est
pas réciproque. Le faisceau polarisé ordinaire vient heurter le cube séparateur
de polarisation tandis que le faisceau extraordinaire vient simplement se
réfléchir contre un prisme.

4.3. Avantages  du circulateur optique
• Basse perte d'insertion
• Isolation élevée
• Bas PDL
• Perte de retour élevée
• Bas passage de seuil
• Dimension et design compacts
• Stabilisée et fiabilité élevées

4.5. Applications pour notre CIR
• Réseaux DWDM
• Compensation de dispersion de la fibre optique
• Amplificateur de fibre optique
• OTDR
• Système de transmission optique bi-directionnel
5. Capteurs FBG (réseau à fibre de Bragg)

5.1. Définition

FBG (réseau de Bragg Fibre) est un composant optique passif et discret à un


endroit spécifique dans une fibre optique qui réfléchit la lumière d'une
longueur d'onde spécifique et est présent dans le noyau d'un guide d'onde de
fibre optique. Lorsqu’on transmet une lumière à large spectre via un FBG.
Ce dernier reflète une longueur d’onde spécifique appelée longueur d’onde de
Bragg qui est donnée par la relation suivante :

λb =2 nɅ
Avec :
λb : la longueur de Bragg
n : l’indice de réfraction effectif du cœur de la fibre
Ʌ : le pas du réseau.

Figure 26 : Représentation d’un réseau de Bragg sur fibre

5.2. Fonctionnement

En tant que structure résonnante, la fibre à réseau de Bragg agira comme un


miroir sélectif de la longueur d’onde ; c’est un filtre à bande étroite. Cela
signifie que si la lumière d’une source à bande large parcourt la fibre optique,
seule la lumière sur une largeur spectrale très étroite, centrée sur la longueur
d’onde du réseau de Bragg sera reflétée. La lumière restante poursuivra son
chemin le long de la fibre jusqu’au prochain réseau de Bragg sans avoir perdu
de son pouvoir (fig. 2).
La longueur d’onde du réseau de Bragg est essentiellement définie par la
période de la microstructure et de l’indice de réfraction du noyau.
Le réseau de Bragg est une structure symétrique, ainsi il reflétera toujours la
lumière selon la longueur d’onde peu importe d’où provient la lumière.

Figure 27 : A gauche en haut : spectre de la lumière injectée.


En haut à droite : spectre de la lumière transmise.
Au centre : FBG avec symbolisées la transmission la réflexion de la
lumière.
En bas à gauche : spectre de la lumière reflétée.

➢ Acteur pour la contrainte

Un réseau de Bragg possède des caractéristiques uniques pour travailler


comme capteur. Par exemple, quand la fibre est étirée ou comprimée, la FBG
mesurera la contrainte. Cela est possible puisque la déformation de la fibre
optique amène un changement de la période de la microstructure et par
conséquent aussi de la longueur d’onde (fig. 28).
Figure 28 :

➢ Acteur pour la température

La sensibilité à la température est également une caractéristique intrinsèque


du réseau de Bragg. Dans ce cas, le facteur principal du changement de la
longueur d’onde du réseau est la variation de l’indice de réfraction de la silice,
induite par l’effet thermo-optique (fig. 29). Il y a également une contribution de
la dilatation thermique, qui change la période de la microstructure. Cet effet
est, cependant, marginale car le coefficient de dilatation thermique de la silice
est faible.
Figure 29 :

➢ Multiplexage

Un des principaux avantages de cette technologie est sa possibilité intrinsèque


de multiplexage. En fait, des centaines de réseaux de Bragg peuvent être
inscrits sur une simple fibre optique, qui peuvent être étroitement rapprochés
de plusieurs millimètres jusqu’à quelques kilomètres (figure 30).

Figure 30 :
Les FBG sont de plus en plus utilisés dans les applications de détection et
bénéficient d'une large acceptation et utilisation. En raison de leur petite taille,
de leur nature passive, de leur immunité aux interférences électromagnétiques
et de leur capacité à mesurer directement les paramètres physiques tels que la
température et la déformation, les capteurs FBG deviennent une technologie de
détection grand public.

6. Atténuateurs 
6.1. Définition 

Les atténuateurs optiques sont des composants optiques passifs qu'il est souvent
nécessaire d'utiliser sur les lignes de transmission optiques pour réduire la
puissance optique incidente sur les photodétecteurs. Ils sont utilisés dans les
applications où le signal optique est trop fort et doit être réduit.
Par exemple,(a) dans un système de fibre optique à longueurs d'onde
multiples, vous devez égaliser la puissance du canal optique afin que tous les
canaux aient des niveaux de puissance similaires. Cela signifie réduire les
puissances des canaux plus forts pour correspondre aux canaux de faible
puissance.

Figure 31 :
Un autre exemple (b) est lorsque la puissance optique reçue est si forte qu'elle
sature le récepteur, vous avez besoin d'un atténuateur pour réduire la
puissance afin que le récepteur puisse détecter le signal correctement.

6.2. Types d'atténuateurs à fibre optique

L'atténuateur optique prend un certain nombre de formes différentes. Ils sont


généralement regroupés en tant qu'atténuateur optique fixe et atténuateur
variable optique.

6.2.1. L'atténuateur optique  fixe

Comme son nom l'indique clairement, est conçu pour avoir un niveau
d'atténuation inchangé, exprimé en dB, tel que 1dB, 5dB, 10dB, etc

6.2.2. Atténuateur variable optique

Un atténuateur variable optique ou un atténuateur optique variable utilise


généralement un filtre à densité neutre variable. Il a l'avantage d'être stable,
insensible aux longueurs d'onde, insensible aux modes et offrant une large
plage dynamique. L'atténuateur optique variable est généralement utilisé pour
les tests et les mesures,
Le niveau d'atténuation des atténuateurs variables peut être ajusté, par exemple
de 0,5 dB à 20 dB, voire 50 dB. Certains atténuateurs variables ont une
résolution très fine, par exemple 0.1 dB, voire 0.01 dB.

6.3. Applications 

Les applications types des atténuateurs optiques sont les suivantes:


• garantir la linéarité de fonctionnement des récepteurs optiques en évitant
les surcharges de puissance optique.
• compenser la puissance optique dissipée dans les branches des réseaux
optiques Passifs.
• effectuer des mesures sur un système de télécommunication optique.

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