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d’un micro-ordinateur
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Support de Formation TAI003 Identifier et caractériser les sous-ensemble d’un micro-
ordinateur
1 PRINCIPE GÉNÉRAL......................................................................................4
1.1 Introduction à la notion d'ordinateur....................................................................4
1.2 Présentation de l'ordinateur................................................................................4
1.3 Types d’ordinateurs............................................................................................. 4
3 CONSTITUTION DE L’ORDINATEUR.............................................................8
5 LA CARTE SON.............................................................................................16
5.1 Introduction à la carte son.................................................................................16
5.2 Les connecteurs de la carte son........................................................................16
6 LA CARTE RESEAU......................................................................................18
6.1 Qu'est-ce qu'une carte réseau ?........................................................................18
6.2 Quel est le rôle de la carte réseau ?.................................................................18
6.2.1 La préparation des données....................................................................19
6.2.2 Le rôle d'identificateur.............................................................................19
6.2.3 Les autres fonctions de la carte réseau...................................................19
6.2.4 Envoi et contrôle des données................................................................19
6.2.5 Paramètres de configuration de la carte.................................................20
6.3 Cartes réseau Ethernet.....................................................................................20
6.4 Cartes réseau Wi-Fi..........................................................................................21
7 LA CARTE GRAPHIQUE...............................................................................23
7.1 Présentation de la carte graphique...................................................................23
7.1.1 GPU......................................................................................................... 23
7.1.2 Mémoire vidéo......................................................................................... 23
7.1.3 RAMDAC.................................................................................................24
7.1.4 BIOS Vidéo.............................................................................................. 24
7.1.5 Interface.................................................................................................. 24
7.1.6 Connectique............................................................................................24
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1 PRINCIPE GÉNÉRAL
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COMMUNICATION
locale : câble, réseau,...
à distance : minitel, fax,...
ENTREE SORTIE
clavier écran
souris UNITE CENTRALE imprimante
scanner
lecteur optique
MEMOIRE AUXILIAIRE
magnétique : disquette, disque, bande
optique : CD-ROM
UNITE CENTRALE
MEMOIRE CENTRALE (RAM-ROM)
PROCESSEUR
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3 CONSTITUTION DE L’ORDINATEUR
Un ordinateur est un ensemble de composants électroniques modulaires, c'est-à-
dire des composants pouvant être remplacés par d'autres composants ayant
éventuellement des caractéristiques différentes. Ces composants sont architecturés
autour d'une carte principale comportant de nombreux circuits intégrés (soudés sur la
carte) et un grand nombre de connecteurs; cette carte est appelée carte mère (en
anglais « mainboard » ou « motherboard », parfois abrégé en « mobo »).
La carte mère est logée dans un boîtier, comportant des emplacements pour les
périphériques de stockage sur la face avant, ainsi que des boutons permettant de
contrôler la mise sous tension de l'ordinateur et un certain nombre de voyants
permettant de vérifier l'état de marche de l'appareil et l'activité des disques durs. Sur la
face arrière le boîtier propose des ouvertures en vis-à-vis des cartes d'extension et des
interfaces d'entrée-sortie connectées sur la carte mère. Enfin le boîtier héberge une
alimentation, chargée de fournir un courant électrique stable à l'ensemble des éléments
constitutifs de l'ordinateur.
Cet élément constitue le cœur de l’ordinateur, c'est sur cette carte que sont
connectés ou soudés l'ensemble des éléments essentiels de l'ordinateur.
Il existe plusieurs façons de caractériser une carte mère, notamment selon les
caractéristiques suivantes :
Le facteur d’encombrement,
le chipset,
le type de support de processeur,
les connecteurs d’entrée-sortie.
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Elle contient des éléments embarqués (intégrés à la carte) :
Le chipset, circuit qui contrôle la majorité des ressources (interface de
bus du processeur, mémoire cache et mémoire vive, slots d'extension,...)
L'horloge
La pile du CMOS ou batterie d’accumulateurs
Le CMOS
Le BIOS
Le bus système ou Front Side Bus (FSB)
Processeur (posé sur un support ou réceptacle souvent appelé socket qui
le relie au reste du micro-ordinateur)
Mémoire (RAM, ROM, cache processeur, CMOS de configuration avec
sa pile)
Différents contrôleurs (DMA, interruptions, bus,...)
Différentes interfaces (ports parallèle, série et souris, interface clavier,
haut parleur,...)
Contrôleur son et vidéo (dans certains cas)
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4.2 LE CHIPSET
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Le chipset (traduisez jeu de composants) est constitué généralement de deux
circuits électroniques chargés de coordonner les échanges de données entre les divers
composants de l'ordinateur (processeur, mémoire; ...). Dans la mesure où le chipset
est intégré à la carte mère, il est important de choisir une carte mère embarquant un
chipset récent afin de garantir à votre PC un maximum de chance de pouvoir évoluer.
Certains chipsets intègrent parfois une puce graphique ou une puce
audio ce qui signifie qu’il n’est pas nécessaire d’installer une carte
graphique ou audio. Il est toutefois toujours possible de désactiver ces
composants intégrés à la carte mère par une intervention dans le « setup
du bios » et d’installer des cartes d’extension aux caractéristiques plus
adéquates.
L'horloge temps réel (parfois notée RTC, ou real time clock) est un circuit
chargé de la synchronisation des signaux du système. Elle est constituée d'un cristal
qui, en vibrant, donne des impulsions (appelés tops d'horloge) afin de cadencer le
système. On appelle fréquence de l'horloge (exprimée en Mhz ou en Ghz) le nombre
de vibrations du cristal par seconde, c'est-à-dire le nombre de tops d'horloge émis par
seconde. Plus la fréquence est élevée, plus il y a de tops d'horloge et donc plus le
système pourra traiter d'informations.
Lorsque vous mettez votre ordinateur hors tension, l'alimentation cesse de
fournir du courant à la carte mère. Or, lorsque vous le rebranchez, votre système
d'exploitation est toujours à l'heure bien que l'unité centrale n'était plus alimentée
pendant un certain temps.
En réalité même lorsque votre PC est débranché ou qu'une panne d'électricité
intervient, un circuit électronique appelé CMOS (Complementary Metal-Oxyde
Semiconductor, parfois appelé BIOS CMOS) conserve certaines informations sur le
système, y compris l'heure et la date système. Le CMOS est continuellement alimenté
par une pile (au format pile bouton) située également sur la carte-mère. Ainsi, les
informations sur le matériel installé dans l'ordinateur (comme par exemple le nombre
de pistes, de secteurs de chaque disque dur) sont conservées dans le CMOS. Dans la
mesure où le CMOS est une mémoire lente, certains systèmes recopient parfois le
contenu du CMOS dans la RAM (mémoire rapide), le terme de memory shadow est
utilisé pour décrire ce processus de copie en mémoire vive.
Le "complémentary metal-oxyde semiconductor", est une technologie de
fabrication de transistors, précédée de bien d'autres, comme la TTL ("Transistor-
transistor-logique"), ou la TTLS (TTL Schottky) (plus rapide), ...
Avant le CMOS, il y avait également le NMOS (canal négatif) et le PMOS (canal
positif). Le CMOS, qui a permis de mettre des canaux complémentaires sur une même
puce, a ainsi été une grande avancée. Par rapport à la TTL ou TTLS, le CMOS est
beaucoup moins rapide, mais a le grand avantage de consommer infiniment moins
d'énergie, d'où son emploi dans les horloges d'ordinateurs, qui sont alimentées par des
piles. Ainsi le terme de CMOS est parfois utilisé abusivement pour désigner l'horloge
des ordinateurs
Ainsi, si vous constatez que votre PC a tendance à oublier l'heure, ou que
l'horloge prend du retard, pensez à en changer la pile !
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4.4 LE BIOS
4.5 LE PROCESSEUR
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socket : il s'agit d'un connecteur carré possédant un grand nombre de petits
connecteurs sur lequel le processeur vient directement s'enficher
Dans la mesure où le processeur chauffe, il est nécessaire d'en dissiper la chaleur
pour éviter que ses circuits ne fondent. C'est la raison pour laquelle il est
généralement surmonté d'un dissipateur thermique, un matériau ayant une bonne
conduction thermique, chargé d'augmenter la surface d'échange thermique du
microprocesseur. Le dissipateur thermique comporte une base en contact avec le
processeur et des ailettes afin d'augmenter la surface d'échange thermique. Un
ventilateur accompagne généralement le dissipateur pour améliorer la circulation de
l'air autour du dissipateur et améliorer l'échange de chaleur. C'est le ventilateur du
boîtier qui est chargé d'extraire l'air chaud du boîtier et permettre à l'air frais
provenant de l'extérieur d'y entrer.
La mémoire vive (RAM pour Random Access Memory) permet de stocker des
informations pendant tout le temps de fonctionnement de l'ordinateur, son contenu est
par contre détruit dès lors que l'ordinateur est éteint ou redémarré, contrairement à
une mémoire de masse comme le disque dur qui garde les informations même lorsqu'il
est hors tension.
Pourquoi alors se servir de mémoire alors que les disques durs sont moins
chers?
Car elle est extrêmement rapide comparé aux périphériques de stockage de type
disque dur (de l'ordre de quelques dizaines de nanosecondes: environ 70 pour la
DRAM, 60 pour la RAM EDO, et 10 pour la SDRAM).
Les connecteurs d'extension (en anglais slots) sont des réceptacles dans lesquels
il est possible d'enficher des cartes d'extension, c'est-à-dire des cartes offrant de
nouvelles fonctionnalités ou de meilleures performances à l'ordinateur. Il existe
plusieurs sortes de connecteurs :
connecteur ISA (Industry Standard Architecture) : permettant de
connecter des cartes ISA, les plus lentes fonctionnant en 16-bit
connecteur VLB (Vesa Local Bus): Bus servant autrefois à connecter
des cartes graphiques
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5 LA CARTE SON
La carte son (en anglais audio card ou sound card) est l'élément de l'ordinateur
permettant de gérer les entrées-sorties sonores de l'ordinateur.
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6 LA CARTE RESEAU
Une carte réseau sert d'interface physique entre l'ordinateur et le câble. Elle
prépare pour le câble réseau les données émises par l'ordinateur, les transfère vers un
autre ordinateur et contrôle le flux de données entre l'ordinateur et le câble. Elle
traduit aussi les données venant du câble et les traduit en octets afin que l'Unité
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Centrale de l'ordinateur les comprenne. Ainsi une carte réseau est une carte
d'extension s'insérant dans un connecteur d'extensions (slot).
6.2.1 La préparation des données
La carte traduit les données et indique son adresse au reste du réseau afin de
pouvoir être distinguée des autres cartes du réseau.
Adresses MAC : définies par l'IEEE (Institute of Electrical and Electronics
Engineer) qui attribue des plages d'adresses à chaque fabriquant de cartes
réseau.
Elles sont inscrites sur les puces des cartes : procédure appelée « Gravure de
l'adresse sur la carte ». Par conséquent, chaque carte a une adresse MAC
UNIQUE sur le réseau.
6.2.3 Les autres fonctions de la carte réseau
Avant que la carte émettrice envoie les données, elle dialogue électroniquement
avec la carte réceptrice pour s'accorder sur les points suivants :
Taille maximale des groupes de données à envoyer
Volume de données à envoyer avant confirmation
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Intervalles de temps entre les transmissions partielles de données
Délai d'attente avant envoi de la confirmation
Quantité que chaque carte peut contenir avant débordement
Vitesse de transmission des données
Si une carte plus récente, donc plus perfectionnée, communique avec une carte
plus lente, elles doivent trouver une vitesse de transmission commune. Certaines
cartes ont des circuits leur permettant de s'adapter au débit d'une carte plus lente. Il y
a donc acceptation et ajustement des paramètres propres à chacune des deux cartes
avant émission et réception des données.
La plupart des cartes réseau destinées au grand public sont des cartes Ethernet.
Elles utilisent comme support de communication des paires torsadées (8 fils en
cuivre), disposant à chaque extrémité de prises RJ45. Les trois standards Ethernet
(norme 802.3) les plus courants correspondent aux trois débits les plus fréquemment
rencontrés :
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Les réseaux sans fil Wi-Fi (Wireless Fidelity) ou WLAN (Wireless Local Area
Network) fonctionnent sur les mêmes principes que les réseaux Ethernet filaires. Une
carte réseau Wi-Fi doit être installée sur chaque ordinateur du réseau sans fil. Cette
carte peut être directement incluse dans la carte mère (cas de nombreux portables),
mais peut également se trouver sous la forme d'une carte PCI ou d'une clé USB. Une
antenne, parfois intégrée dans la carte, permet l'envoi et la réception des signaux. Il
est possible de relier deux machines directement par Wi-Fi (on parle alors
d'architecture ad hoc). Comme en Ethernet filaire, pour relier plus de deux machines,
on utilise généralement un matériel spécifique, appelé routeur Wi-Fi (ou point
d'accès). Ce dernier dispose d'une à trois antennes afin d'optimiser l'envoi et la
réception des signaux. En outre, il possède au moins un port RJ45 afin de pouvoir le
relier à un réseau Ethernet filaire (généralement compatible 100Base-TX). On parle
alors d'architecture de type infrastructure. Plusieurs normes Wi-Fi ont été mises en
oeuvre afin d'augmenter progressivement la portée et la vitesse des échanges :
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MIMO d'une façon propriétaire, plus ou moins éloignée de la norme 802.11n
finale.
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7 LA CARTE GRAPHIQUE
La carte graphique (en anglais graphic adapter), parfois appelée carte vidéo
ou accélérateur graphique, est l'élément de l'ordinateur chargé de convertir les
données numériques à afficher en données graphiques exploitables par un périphérique
d'affichage. Le rôle de la carte graphique était initialement l'envoi de pixels graphique
à un écran, ainsi qu'un ensemble de manipulation graphiques simples :
7.1.1 GPU
Un processeur graphique (appelé GPU, pour Graphical Processing Unit),
constituant le coeur de la carte graphique et chargé de traiter les images en fonction
de la résolution et de la profondeur de codage sélectionnée. Le GPU est ainsi un
processeur spécialisé possédant des instructions évoluées de traitement de l'image,
notamment de la 3D. En raison de la température que peut atteindre le processeur
graphique, il est parfois surmonté d'un radiateur et d'un ventilateur.
7.1.3 RAMDAC
Le RAMDAC (random access memory digital-analog converter) permet de
convertir les images numériques stockées dans le frame buffer en signaux analogiques
à envoyer au moniteur. La fréquence du RAMDAC détermine les taux de
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rafraîchissement (nombre d'images par seconde, exprimé en Hertz - Hz) que la carte
graphique peut supporter.
7.1.5 Interface
L'interface : Il s'agit du type de bus utilisé pour connecter la carte graphique à
la carte mère. Le bus AGP est ainsi spécialement prévu pour accepter des débits
important de données, nécessaire pour l'affichage de séquences vidéo ou 3D. Le bus
PCI Express possède de meilleures performances que le bus AGP et est amené à le
remplacer.
7.1.6 Connectique
7.1.6.1 VGA
L'interface VGA standard : Les cartes graphiques sont la plupart du temps
équipées d'un connecteur VGA 15 broches (Mini Sub-D, composé de 3 séries de 5
broches), généralement de couleur bleue, permettant notamment la connexion d'un
moniteur.
7.1.6.2 DVI
L'interface DVI (Digital Video Interface), présente sur certaines cartes
graphiques, permet d'envoyer, aux écrans le supportant, des données numériques.
Ceci permet d'éviter des conversions numérique-analogique, puis analogique
numériques, inutiles.
7.1.6.3 S-Vidéo
L'interface S-Vidéo : De plus en plus de cartes sont équipée d'une prise S-Video
permettant d'afficher sur une télévision, c'est la raison pour laquelle elle est souvent
appelée prise télé (notée « TV-out »).
7.1.6.4 HDMI
L'interface HDMI (High-Definition Multimedia Interface) rassemble sur un
même connecteur à la fois les signaux vidéo et audio. Ceux-ci sont transmis
numériquement et peuvent être cryptés (protection du contenu contre la copie). Elle
permet d'interconnecter une source audio/vidéo - tel qu'un lecteur HD DVD ou Blu-
ray, un ordinateur, une console de jeu ou un téléviseur HD. Elle vise donc à remplacer
les câbles Péritel, coaxiaux, S-Video, et supporte aussi bien la vidéo standard que la
haute définition. Elle se base sur l'interface DVI qu'elle étend largement. Il existe en
effet plusieurs versions de la norme HDMI (1.0, 1.1, 1.2, 1.3...) en fonction des
besoins et possibilités de l'appareil à connecter. La version 1.3 permet ainsi de
connecter des appareils de très haute définition (3 840 x 2 400), jusqu'à 8 voix audio
peuvent être utilisées.
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8 LE PROCESSEUR
L
e processeur (CPU) est le cerveau de l'ordinateur, c'est lui qui coordonne le reste des
éléments, il se charge des calculs, bref il exécute les instructions qui ont été
programmées. Toutes ces opérations permettent de manipuler des informations
numériques, c'est-à-dire des informations codées sous forme binaire. Pour réaliser ces
traitements, les microprocesseurs utilisent de "petits interrupteurs" utilisant l'effet
transistor découvert en 1947 par John Barden et Walter Brittan qui reçurent le prix
Nobel l'année suivante pour cette découverte. Il existe plusieurs millions de ces
transistors sur un seul processeur !
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Finesse de
Nombre de Fréquence Largeur
Date Nom gravure MIPS
transistors de l'horloge des données
(µm)
4 bits/4 bits
1971 4004 2 300 108 kHz 0,06
bus
8 bits/8 bits
1974 8080 6 000 6 2 MHz 0,64
bus
16 bits/8 bits
1979 8088 29 000 3 5 MHz 0,33
bus
32 bits/32 bits
1985 80386 275 000 1,5 16 à 40 MHz 5
bus
32 bits/32 bits
1989 80486 1 200 000 1 16 à 100 MHz 20
bus
32 bits/64 bits
1993 Pentium 3 100 000 0,8 à 0,28 60 à 233 MHz 100
bus
32 bits/64 bits
1997 Pentium II 7 500 000 0,35 à 0,25 233 à 450 MHz 300
bus
32 bits/64 bits
1999 Pentium III 9 500 000 0,25 à 0,13 450 à 1 400 MHz 510
bus
32 bits/64 bits
2000 Pentium 4 42 000 000 0,18 à 0,065 1,3 à 3,8 GHz 1 700
bus
64 bits/64 bits
2006 Core 2™ Duo 291 000 000 0,065 2,4 GHz (E6600) 22 000
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64 bits/64 bits
2007 Core 2™ Quad 2*291 000 000 0,065 3 GHz (Q6850) 2*22 000 (?)
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Le microprocesseur Zilog Z80 a été largement utilisé dans les années 1980 dans
la conception des premiers micro-ordinateurs personnels 8 bits comme le Radio Shack
TRS-80, les Sinclair ZX80, ZX81, ZX Spectrum, les Apple II grâce à une carte fille,
le standard MSX, les Amstrad CPC et plus tard dans les systèmes embarqués.
La famille 6800 de la compagnie Motorola.
La famille 68000 (aussi appelée m68k) de Motorola animait les anciens
Macintosh, les Megadrive, les Atari ST et les Commodore Amiga. Leurs dérivés
(Dragonball, ColdFire) sont toujours utilisés dans des systèmes embarqués.
Parmi les familles moins connues du grand public :
La famille Sparc anime la plus grande partie des serveurs et stations de travail
de Sun Microsystems, bien que de plus en plus de nouveaux produits soient réalisés à
base de x86.
La famille PA-RISC de HP et VLSI Technology, anime les anciens serveurs et
stations de travail de HP, remplacée aujourd'hui par la famille IA-64
La famille IA-64 de HP et Intel, apporte l'architecture 64 bits aux serveurs et
stations de travail de HP
La famille MIPS anime les stations de travail de Silicon Graphics, des consoles
de jeux comme les PSone, les Nintendo 64 et des systèmes embarqués, ainsi que des
routeurs Cisco. C'est la première famille à proposer une architecture 64 bits avec le
R4000 en 1991. Les processeurs du fondeur chinois Loongson, sont une nouvelle
génération basées sur les technologies du MIPS, utilisés dans des supercalculateurs et
des ordinateurs de faible consommation.
Le microprocesseur APS3 spécialement conçu pour les systèmes embarqués.
La famille ARM est de nos jours utilisée uniquement dans les systèmes
embarqués, dont de nombreux PDAs et Smartphones, elle a précédemment été utilisée
par Acorn pour ses Archimedes et RiscPC.
La famille DEC Alpha animait les ordinateurs DEC, repris par Compaq puis par
HP qui l'a définitivement arrêtée.
Les éléments principaux d'un microprocesseur sont:
Une horloge qui rythme le processeur. Entre deux tops d'horloge le
processeur effectue une action.Ainsi plus l'horloge a une fréquence
élevée, plus le processeur effectue d'instructions par seconde (l'unité
retenue pour caractériser le nombre d'instructions traitées par unité de
temps est généralement le MIPS, Millions d'instruction par seconde).
Par exemple un ordinateur ayant une fréquence de 100 Mhz effectue 100
000 000 d'instructions par seconde
Une unité de gestion des bus qui gère les flux d'informations entrant et
sortant
Une unité d'instruction qui lit les données arrivant, les décode puis les
envoie à l'unité d'exécution.
Une unité d'exécution qui accomplit les tâches que lui a donné l'unité
d'instruction.
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Support de Formation TAI003 Identifier et caractériser les sous-ensemble d’un micro-
ordinateur
8.2 LE PARALLÉLISME
8.3 LE PIPELINING
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TAI003 Identifier et caractériser les sous-ensemble d’un micro-ordinateur Support de formation
type x86, c'est-à-dire les processeurs fabriqués par Intel, AMD, Cyrix, ...
Les processeurs basés sur l'architecture CISC peuvent traiter des instructions
complexes, qui sont directement câblées sur leurs circuits électroniques, c'est-à-dire
que certaines instructions difficiles à créer à partir des instructions de base sont
directement imprimées sur le silicium de la puce afin de gagner en rapidité d'exécution
sur ces commandes. L'inconvénient de ce type d'architecture provient justement du
fait que des fonctions supplémentaires sont imprimées sur le silicium, d'où un coût
élevé.
D'autre part, les instructions sont de longueurs variables et peuvent parfois
prendre plus d'un cycle d'horloge ce qui les rend lentes à l'exécution étant donné qu'un
processeur basé sur l'architecture CISC ne peut traiter qu'une instruction à la fois!
Comme on l'a dit précédemment, le jeu d'instructions mis en oeuvre sur les
processeurs Intel est de type CISC. Aussi, cette partie va largement différer de celle
consacrée aux processeurs RISC dont on rappelle ici les principales caractéristiques à
titre de comparaison :
instructions de taille constante alignées en mémoire ;
faible nombre de formats d'instructions ;
grand nombre de registres ;
architecture load/store.
On peut également rappeler que le concept RISC privilégie des opérations << simples
>>. Le faible nombre de formats d'instructions permet un décodage rapide et une
anticipation au niveau de la lecture des opérandes.
Les processeurs Intel assurent tous une totale compatibilité binaire. Aussi, l'étude du
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jeu d'instructions se fera à travers celui du dernier processeur Intel, le Pentium, qui
constitue un sur-ensemble des jeux d'instructions.
Les processeurs Intel reconnaissent les types fondamentaux suivants : octets, mots,
double-mot et quadruple-mot (64 bits). Les processeurs rangent les données selon un
format little-endian, l'octet de poids faible est donc rangé à l'adresse la plus basse.
Comme l'ensemble des processeurs, les modes d'adressage courants (absolu, indirect,
basé, indexé) sont réalisés en une seule instruction. Les processeurs Intel disposent
d'un mode d'adressage supplémentaire, l'adressage basé indexé.
Le mode de calcul de l'adresse est déterminé dans l'octet suivant immédiatement le
code opération. En plus du segment adressé qui peut être défini de façon explicite par
le préfixe de l'instruction ou bien de façon implicite en utilisant, par défaut, le contenu
du registre de segment adéquat, quatre éléments servent au calcul de l'adresse :
un déplacement ;
un registre de base ;
un registre d'index ;
un facteur d'échelle qui permet de multiplier par 2, 4 ou 8 le contenu du
registre d'index.
La taille des instructions n'étant pas fixe, toutes les composantes utiles au calcul de
l'adresse peuvent être présentes dans la même instruction, ce qui a pour effet d'obtenir
l'adressage basé indexé : base + (index * facteur d'échelle) + constante. Intel
annonce que ce mode d'adressage est particulièrement efficace pour adresser des
tableaux à deux dimensions d'éléments de 2, 4 ou 8 octets. Il permet, à priori, au
programmeur d'adresser de façon explicite un tableau à deux.
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TAI003 Identifier et caractériser les sous-ensemble d’un micro-ordinateur Support de formation
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Support de Formation TAI003 Identifier et caractériser les sous-ensemble d’un micro-
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d'exécution de la boucle. Toutes ces instructions décrémentent la valeur de ce registre
jusqu'à une valeur nulle. À noter également la présence d'instructions d'interruptions
logicielles. On citera à titre indicatif l'instruction Bound qui compare la valeur d'un
registre par rapport à une borne inférieure et supérieure et déclenche une exception si
la valeur n'appartient pas à l'intervalle déterminé. Cette instruction est particulièrement
utile, par exemple, pour vérifier l'index d'un tableau.
9.1.1.3 Les opérations sur les chaînes de caractères.
Ces instructions manipulent de larges structures de données en mémoire. Elles sont
obtenues à partir d'instructions spécifiques (exécutées une seule fois) auxquelles on
ajoute des préfixes (par exemple le préfixe repeat). Elles incluent :
des déplacements de chaînes ;
des comparaisons et des manipulations (par exemple soustraction entre deux
éléments d'une chaîne) ;
des opérations de lecture et d'écriture.
Après l'exécution d'une de ces instructions les pointeurs << source >> et <<
destination >> désignent directement le prochain élément de la chaîne
(l'incrémentation ou la décrémentation est automatique en fonction du nombre
d'octets de chaque élément). Les registres source et destination utilisés sont
respectivement les registres ESI et EDI.
9.1.1.4 Les instructions pour les langages structurés.
C'est le type même d'instructions qui caractérisent les architectures CISC. Elles
fournissent un support matériel de fonctions utilisées dans les langages structurés.
Elles sont implémentées pour améliorer l'exécution des appels de procédures et leurs
retours. Par exemple, l'instruction ENTER range dans la pile toutes les informations
qu'il est nécessaire de conserver avant l'exécution d'une procédure. Cette instruction a
deux opérandes. Le premier spécifie le nombre d'octets à réserver dans la pile, le
second indique le niveau lexical (de 0 à 31) de la procédure. Ce niveau indique la
profondeur de la procédure dans la hiérarchie du programme. Par exemple, la
procédure main d'un langage C opère au niveau le plus haut, c'est à dire << niveau 1
>>. L'appel à une procédure est effectué au niveau suivant(<< niveau 2 >>). Une
procédure de niveau 2 peut accéder aux variables du programme principal qui sont à
des endroits spécifiés par le compilateur. Une procédure qui appelle une autre
procédure d'un niveau lexical plus bas donne à la procédure appelée l'accès à ses
variables. L'instruction ENTER fournit cet accès par le biais d'un pointeur sur la pile
de la procédure appelante. Une procédure qui appelle une autre procédure du même
niveau lexical ne fournit pas l'accès à ses variables. Dans ce cas, l'instruction ENTER
ne fournit l'accès qu'aux variables des procédures de plus haut niveau lexical.
L'instruction LEAVE est l'instruction duale de la précédente.
9.1.1.5 Les instructions flottantes.
Le banc de registres flottants est implémenté sous forme de pile. Le jeu d'instructions
flottant du Pentium est différent du jeu d'instructions entier. Le format interne des
flottants est de 80 bits. Les instructions de transfert de données de la mémoire vers le
banc de registres effectuent la conversion de format et le transfert en une seule
instruction. Toutes les instructions flottantes doivent avoir un de leurs opérandes situé
sur le sommet de la pile (l'autre étant soit en mémoire, soit dans la pile). Ceci
constitue un important goulot d'étranglement qu'essaye de compenser l'instruction
FXCH (Floating-point register exchange) qui permet l'échange du contenu du
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sommet de la pile avec l'un des autres éléments. Un des défauts du jeu d'instructions
du Pentium concerne les branchements conditionnés par le résultat d'une opération
flottante. En effet, contrairement à la plupart des microprocesseurs de sa génération,
le Pentium oblige à transférer le registre d'état flottant dans un registre entier avant de
pouvoir l'utiliser pour conditionner un saut. Ainsi, pour réaliser un saut conditionné
par le résultat d'une opération flottante, quatre instructions sont nécessaires :
une opération flottante qui positionne les codes conditions ;
une instruction de transfert du contenu du registre d'état de l'unité flottante
vers le registre entier AX ;
une instruction de transfert vers le registre EFLAGS des codes conditions ;
et enfin une instruction de saut conditionnel relative à ce code condition.
Les opérations de calcul sur les flottants peuvent être divisées en deux catégories. La
première comporte toutes les instructions dites << simples >> qui correspondent aux
instructions flottantes arithmétiques d'un microprocesseur RISC (addition,
multiplication, division, racine carrée...). La deuxième catégorie d'instructions
arithmétiques est composée d'instructions dites << transcendantales >> qui réalisent
les fonctions trigonométriques, logarithmiques ou hyperboliques. En outre, afin
d'améliorer le support de codes numériques, il existe quelques instructions permettant
de charger dans la pile les constantes les plus usuelles dans les calculs logarithmiques
ou trigonométriques. Enfin, l'instruction WAIT peut être utilisée pour synchroniser les
instructions flottantes. Elle permet une gestion précise des exceptions.
9.1.1.6 Conclusion.
Cette étude du jeu d'instructions xxx86 n'est pas exhaustive. Elle permet cependant de
prendre conscience des caractéristiques d'un jeu d'instructions CISC. En plus des
instructions présentes dans tout processeur (RISC et CISC), le jeu d'instructions
CISC introduit une certaine richesse à travers :
la présence de préfixes qui permettent de décliner une instruction selon
plusieurs variantes ;
l'implémentation de plusieurs instructions << élaborées >> qui constituent
directement une mise en oeuvre des fonctions présentes dans les langages
structurés.
Alors que les instructions des processeurs traditionnels traitent un nombre (un
scalaire) à la fois, les instructions des processeurs vectoriels peuvent travailler sur des
vecteurs. Exemples : les machines Cray.
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ordinateur
9.4 CISC OU RISC
Ce problème est lié à un autre, celui de la dissipation thermique et donc souvent des
ventilateurs, sources de nuisances sonores. Le refroidissement liquide peut être utilisé.
L'utilisation d'une pâte thermique assure une meilleure conduction de la chaleur du
processeur vers le radiateur.
Si l'échauffement ne pose pas de problème majeur pour des applications type
ordinateur de bureau, il en pose pour toutes les applications portables. Il est
techniquement facile d'alimenter et de refroidir un ordinateur fixe. Pour les
applications portables, ce sont deux problèmes délicats. Le téléphone portable,
l'ordinateur portable, l'appareil photo numérique, le PDA, le baladeur MP3 ont une
batterie qu'il s'agit de ménager pour que l'appareil portable ait une meilleure
autonomie.
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10 LES MULTIPROCESSEURS
Un ordinateur multiprocesseur est doté de plusieurs processeurs, il est donc
doté d'une architecture parallèle. Alors qu'un ordinateur monoprocesseur ne compte
qu'un seul processeur, un ordinateur multiprocesseur en compte au moins deux. Dans
un tel cas, l'ordinateur pourra plus précisément être qualifié de « bi-processeur ».
10.1 BUT
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fréquence de calcul vaudra toujours 2,8 GHz (chaque cœur du processeur aura la
même fréquence que les autres cœurs car la fréquence de calcul est propre au
processeur et non pas à chaque cœur), seule la puissance du processeur (exprimée en
FLO/s ou FLOPS) sera multiplié par le nombre de cœurs. Par exemple si un
processeur monocœur cadencé à 1 GHz et ayant une puissance de 10GFlops est
remplacé par un processeur dual-core (à 2 cœurs) cadencé à 1 GHz et dont la
puissance de chaque cœur vaut 10 GFlops alors la puissance total du processeur dual-
core vaudra 10GFlops + 10GFlops = 20 GFlops.
Associé à la technique de l'hyperthreading, cette technologie est en plein essor. Sun
Microsystems étudie en 2008 la construction de multicœurs en trois dimensions, c’est-
à-dire avec une zone de recouvrement des deux cœurs (donc superposés) permettant
de mettre en place des canaux de communication entre eux. Ces architectures ne sont
intéressantes que pour les programmes qui se prêtent simultanément aux deux
techniques précitées (multicœurs et hyperthreading).
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11 LES BUS
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Support de Formation TAI003 Identifier et caractériser les sous-ensemble d’un micro-
ordinateur
le bus processeur permet au processeur de communiquer avec la
mémoire cache externe (beaucoup plus rapide que la RAM) et avec le
chipset (jeu de composants). Dans la mesure où ce bus véhicule les
données directement traitées par le processeur, il se doit d'être
extrêmement rapide.
le bus mémoire permet au processeur de communiquer avec la mémoire
centrale du système (RAM). Ainsi, étant donné qu'une communication
est nécessaire entre le bus mémoire et le bus processeur, et que ces deux
bus fonctionnent à des vitesses différentes (le bus mémoire est plus lent
que le bus processeur), un contrôleur de bus est nécessaire pour
permettre à ces deux bus de communiquer. On parle généralement de
pont (en anglais bridge) pour désigner l'élément d'interconnexion entre
deux bus.
Il est intéressant de noter que, pour communiquer, ces deux bus ont
besoin d'avoir la même largeur. Cela explique pourquoi les barrettes de
mémoire vive doivent parfois être appariées sur certains systèmes (par
exemple sur un Pentium, dont la largeur du bus processeur est de 64
bits, il est nécessaire d'installer des barrettes de mémoire 32 bits par
paire).
le bus d'entrée/sortie permet aux divers composants de la carte-mère
de communiquer entre eux mais il permet surtout l'ajout de nouveaux
composants périphériques grâce aux connecteurs d'extension (appelés
slots) connectés sur le bus d'entrées-sorties.
Le premier bus AGP (Accelerated Graphics Port) est sorti en même temps que
le Pentium II en Mai 1997, sur des chipsets à base de "Slot One". Puis ils sont apparus
sur des supports à base de Super 7.
Il sert à la connexion de cartes vidéo. Son avantage est de pouvoir partager la
mémoire vive centrale pour stocker des textures, ainsi les cartes utilisant ce support
ont besoin de moins de mémoire, donc elles sont moins chères.
Le bus AGP est cadencé à 66 Mhz (soit deux fois plus que le bus PCI), ce qui
lui offre une bande passante de 528 Mo/s (132 Mo/s pour le bus PCI), donc de
meilleures performances, notamment pour l'affichage de scènes 3D compliquées.
Le bus AGP a suivi des évolutions (AGP 1X 2X) si bien que l'on peut
aujourd'hui trouver les cartes graphiques aussi bien en version PCI ou en AGP
Avec l'apparition du bus AGP 4X, la bande passante passera à 1Go/s. Cette
norme utilisera une fois de plus un nouveau type de support, si bien que les cartes
existantes seront incompatibles avec cette norme.
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Le bus PCI Express se décline en plusieurs versions, 1X, 2X, 4X, 8X, 12X, 16X et 32X,
permettant d'obtenir des débits compris entre 250 Mo/s et 8 Go/s, soit près de 4 fois le débit
maximal des ports AGP 8X. Ainsi, avec un coût de fabrication similaire à celui du port AGP, le
bus PCI Express est amené à le remplacer progressivement.
Les connecteurs PCI Express sont incompatibles avec les anciens connecteurs PCI et
possèdent des tailles variables et une plus faible consommation électrique. Une des
caractéristiques intéressantes du bus PCI Express est la possibilité de brancher ou
débrancher des composants à chaud, c'est-à-dire sans éteindre ou redémarrer la
machine. Les connecteurs PCI Express sont reconnaissables grâce à leur petite taille
et leur couleur anthracite :
Le connecteur PCI Express 1X possède 36 connecteurs et est destiné à un
usage d'entrées-sorties à haut débit :
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11.8.1 Caractéristiques techniques
Les périphériques PCMCIA sont au format carte de crédit (54 mm par 85 mm)
et possèdent un connecteur de 68 broches.
Il existe trois types de facteur de forme (form factor) correspondant à trois épaisseurs
standard :
Les cartes de type I sont généralement utilisées pour des cartes d'extension de
mémoire. Les cartes de type II servent habituellement pour des périphériques de
communication (modem, carte réseau, carte réseau sans fil) et de petits disques durs.
Enfin les cartes de type III, beaucoup plus épaisses, sont en général réservées à des
périphériques embarquant des éléments mécaniques (disques dur de grosse capacité).
11.8.2 CardBus
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A l'origine les ports série permettait uniquement d'envoyer des données, mais
pas d'en recevoir, c'est pourquoi des ports bidirectionnels ont été mis au point (ceux
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qui équipent les ordinateurs actuels le sont); les ports séries bidirectionnels ont donc
besoin de deux fils pour effectuer la communication.
La communication série se fait de façon asynchrone, cela signifie qu'aucun
signal de synchronisation (appelé horloge) n'est nécessaire: les données peuvent être
envoyées à intervalle de temps arbitraire. En contrepartie, le périphérique doit être
capable de distinguer les caractères (un caractère a une longueur de 8 bits) parmi la
suite de bits qui lui est envoyée.
C'est la raison pour laquelle dans ce type de transmission, chaque caractère est
précédé d'un bit de début (appelé bit START) et d'un bit de fin (bit STOP). Ces bits de
contrôle, nécessaires pour une transmission série, occupent 20% de la bande passante
(pour 8 bits envoyés, 2 servent à assurer la réception).
Les ports série sont généralement intégrés à la carte mère, c'est pourquoi des
connecteurs présents à l'arrière du boîtier, et reliés à la carte mère par un nappe de fils
ou soudes directement, permettent de connecter un élément extérieur. Les
connecteurs séries possèdent généralement 9 ou 25 broches et se présentent sous la
forme suivante (respectivement connecteurs DB9 et DB25):
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lui ajoutant un support Plug and Play, c'est-à-dire la possibilité pour l'ordinateur de
reconnaître les périphériques branchés
Les ports parallèles sont, comme les ports série, intégrés à la carte-mère. Les
connecteurs DB25 permettent de connecter un élément extérieur (une imprimante par
exemple).
LPT1 378H 7
LPT2 278H 5
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IEEE 1394a
IEEE 1394b
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13 LA MÉMOIRE VIVE
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Support de Formation TAI003 Identifier et caractériser les sous-ensemble d’un micro-
ordinateur
Etant donné que les condensateurs se déchargent, il faut constamment les
recharger (le terme exact est rafraîchir) à un intervalle de temps régulier appelé cycle
de rafraîchissement (d'une durée d'environ 15 nanosecondes (ns) pour une mémoire
DRAM).
Chaque condensateur est couplé à un transistor (de type MOS) permettant de
"récupérer" ou de modifier l'état du condensateur. Ces transistors sont rangés sous
forme de tableau (matrice), c'est-à-dire que l'on accède à une "case mémoire" (aussi
appelée point mémoire) par une ligne et une colonne.
Chaque point mémoire est donc caractérisé par une adresse, correspondant à un
numéro de ligne et un numéro de colonne. Or cet accès n'est pas instantané et
s'effectue pendant un délai appelé temps de latence. Par conséquent l'accès à une
donnée en mémoire dure un temps égal au temps de cycle auquel il faut ajouter le
temps de latence.
Ainsi, pour une mémoire de type DRAM, le temps d'accès est de 60
nanosecondes (35ns de délai de cycle et 25ns de temps de latence). Sur un ordinateur,
le temps de cycle correspond à l'inverse de la fréquence de l'horloge, par exemple
pour un ordinateur cadencé à 200Mhz, le temps de cycle est de 5ns (1/(200.10 6)).
Par conséquent un ordinateur ayant une fréquence élevée et utilisant des
mémoires dont le temps d'accès est beaucoup plus long que le temps de cycle du
processeur doit effectuer des cycles d'attente (en anglais wait state) pour accéder à la
mémoire. Dans le cas d'un ordinateur cadencé à 200Mhz utilisant des mémoires de
types DRAM (dont le temps d'accès est de 60ns), il y a 11 cycles d'attente pour un
cycle de transfert. Les performances de l'ordinateur sont d'autant diminuées qu'il y a
de cycles d'attentes, il est donc conseillé d'utiliser des mémoires plus rapides.
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Les barrettes avec bit de parité permettent de s'assurer que les données
contenues dans la mémoire sont bien celles que l'on désire. Pour ce faire, un des bits
de chaque octet stocké en mémoire sert à conserver la somme des bits de données.
Le bit de parité vaut 0 lorsque la somme des bits de données est impaire et 1 dans le
cas contraire.
De cette façon les barrettes avec bit de parité permettent de vérifier l'intégrité
des données mais ne permettent pas de corriger les erreurs. De plus pour 8 Mo de
mémoire, seulement 7 serviront à stocker des données, dans la mesure où le dernier
mégaoctet conservera les bits de parité.
Les barrettes de mémoire ECC (Error Correction Coding) sont des mémoires
possédant plusieurs bits dédiés à la correction d'erreur (on les appelle ainsi bits de
contrôle). Ces barrettes, utilisées principalement dans les serveurs, permettent de
détecter les erreurs et de les corriger.
o
o Les barrettes SIMM à 72 connecteurs (dont les dimensions sont
108x25mm) sont des mémoires capables de gérer 32 bits de
données simultanés. Ces mémoires équipent des PC allant du
386DX aux premiers pentiums. Sur ces derniers le processeur
travaille avec un bus de données d'une largeur de 64 bits, c'est la
raison pour laquelle il faut absolument équiper ces ordinateurs de
deux barrettes SIMM. Il n'est pas possible d'installer des
barrettes 30 broches sur des emplacements à 72 connecteurs
dans la mesure où un détrompeur (encoche au centre des
connecteurs) en empêche l'enfichage.
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ordinateur
o
les barrettes au format DIMM (Dual Inline Memory Module) sont des
mémoires 64 bits, ce qui explique pourquoi il n'est pas nécessaire de les
apparier. Les barrettes DIMM possèdent des puces de mémoire de part
et d'autre du circuit imprimé et ont également 84 connecteurs de chaque
côté, ce qui les dote d'un total de 168 broches. En plus de leurs
dimensions plus grandes que les barrettes SIMM (130x25mm) ces
barrettes possèdent un second détrompeur pour éviter la confusion.
A noter que les connecteurs DIMM ont été améliorés afin de permettre une
insertion facile des barrettes grâce à des leviers situés de part et d'autre du
connecteur.
13.7 DRAM PM
La DRAM (Dynamic RAM, RAM dynamique). Il s'agit d'une mémoire dont les
transistors sont rangés dans une matrice selon des lignes et des colonnes. Un
transistor, couplé à un condensateur donne l'information d'un bit. 1 octet comprenant
8 bits, une barrette de mémoire DRAM de 256 Mo contiendra donc 256000000*8
bits soit 2 048 000 000 (256000000*8) transistors. Ce sont des mémoires dont le
temps d'accès est de 60ns.
D'autre part, les accès mémoire se font généralement sur des données rangées
consécutivement en mémoire. Ainsi le mode d'accès en rafale (burst mode) permet
d'accéder aux trois données consécutives à la première sans temps de latence
supplémentaire. Dans ce mode en rafales, le temps d'accès à la première donnée est
égale au temps de cycle auquel il faut ajouter le temps de latence, et le temps d'accès
aux trois autres données est uniquement égal aux temps de cycle, on note donc sous la
forme X-Y-Y-Y les quatre temps d'accès, par exemple la notation 5-3-3-3 indique une
mémoire pour laquelle 5 cycles d'horloge sont nécessaires pour accéder à la première
donnée et 3 pour les suivantes.
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La DRAM EDO (Extended Data Out, soit Sortie des données amélioré parfois
également appelé "hyper-page") est apparue en 1995. La technique utilisée avec ce
type de mémoire consiste à adresser la colonne suivante pendant la lecture des
données d'une colonne. Cela crée un chevauchement des accès permettant de gagner
du temps sur chaque cycle. Le temps d'accès à la mémoire EDO est donc d'environ 50
à 60 nanosecondes pour une fréquence de fonctionnement allant de 33 à 66 Mhz.
Ainsi, la RAM EDO, lorsqu'elle est utilisée en mode rafale permet d'obtenir des
cycles de la forme 5-2-2-2, soit un gain de 4 cycles sur l'accès à 4 données. Dans la
mesure où la mémoire EDO n'acceptait pas des fréquences supérieures à 66 Mhz, elle
a disparu au bénéfice de la SDRAM.
13.10 SDRAM
13.11 DDR-SDRAM
La DDR-SDRAM (Double Data Rate SDRAM) est une mémoire basée sur la
technologie SDRAM, permettant de doubler le taux de transfert de la SDRAM à
fréquence égale. La lecture ou l'écriture de données en mémoire est réalisé sur la base
d'une horloge. Les mémoires DRAM standard utilisent une méthode appelée SDR
(Single Data Rate) consistant à lire ou à écrire une donnée à chaque front montant. La
DDR permet de doubler la fréquence des lectures/écritures, avec une horloge
cadencée à la même fréquence, en envoyant les données à chaque front montant, ainsi
qu'à chaque front descendant. Les mémoires DDR possèdent généralement une
appellation commerciale du type PCXXXX où «XXXX» représente le débit en Mo/s.
13.13 DDR2-SDRAM
La mémoire DDR2 (ou DDR-II) permet d'atteindre des débits deux fois plus
élevés que la DDR à fréquence externe égale. On parle de QDR (Quadruple Data
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Rate ou quad-pumped) pour désigner la méthode de lecture et d'écriture utilisée. La
mémoire DDR2 utilise en effet deux canaux séparés pour la lecture et pour l'écriture,
si bien qu'elle est capable d'envoyer ou de recevoir deux fois plus de données que la
DDR. La DDR2 possède également un plus grand nombre de connecteurs que la
DDR classique (240 pour la DDR2 contre 184 pour la DDR).
13.14 DDR3-SDRAM
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ROM sont parfois copiées en RAM au démarrage, on parle alors de shadowing (en
français cela pourrait se traduire par ombrage, mais on parle généralement de
mémoire fantôme).
Les ROM ont petit à petit évolué de mémoires mortes figées à des mémoires
programmables, puis reprogrammables.
14.2.1 ROM
Les premières ROM étaient fabriquées à l'aide d'un procédé inscrivant
directement les données binaires dans une plaque de silicium grâce à un masque. Ce
procédé est maintenant obsolète.
14.2.2 PROM
Les PROM (Programmable Read Only Memory) ont été mises au point à la fin
des années 70 par la firme Texas Instruments. Ces mémoires sont des puces
constituées de milliers de fusibles pouvant être "grillés" grâce à un appareil appelé
programmateur de ROM, envoyant une forte tension (12V) dans certains fusibles.
Ainsi, les fusibles grillés correspondent à des 0, les autres à des 1.
14.2.3 EPROM
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15.1 NVRAM
15.4 MRAM
15.5 NRAM
15.6 PRAM
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16 LA MÉMOIRE FLASH
La mémoire flash est une mémoire de masse à semi-conducteurs ré-inscriptible,
c'est-à-dire une mémoire possédant les caractéristiques d'une mémoire vive mais dont
les données ne disparaissent pas lors d'une mise hors tension. Ainsi, la mémoire flash
stocke les bits de données dans des cellules de mémoire, mais les données sont
conservées en mémoire lorsque l'alimentation électrique est coupée. Sa vitesse élevée,
sa durée de vie et sa faible consommation (qui est même nulle au repos) la rendent
très utile pour de nombreuses applications : appareils photo numériques, téléphones
cellulaires, imprimantes, assistants personnels (PDA), ordinateurs portables ou
dispositifs de lecture et d'enregistrement sonore comme les baladeurs numériques, clés
USB. De plus, ce type de mémoire ne possède pas d'éléments mécaniques, ce qui lui
confère une grande résistance aux chocs.
16.1 TECHNOLOGIE
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17 LA MÉMOIRE CACHE
Une mémoire cache ou antémémoire est, en informatique, une mémoire qui
enregistre temporairement des copies de données provenant d'une autre source de
donnée comme les mémoires, afin de diminuer le temps d'accès (en lecture ou en
écriture) d'un matériel informatique (en général, un processeur) à ces données. La
mémoire cache est plus rapide et plus proche du matériel informatique qui demande la
donnée, mais plus petite que la mémoire pour laquelle elle sert d'intermédiaire. Des
mécanismes mettant en œuvre des mémoires caches peuvent être implémentés entre
tous producteurs et consommateurs de données fonctionnant de façon asynchrone,
c'est notamment le cas entre le processeur et la mémoire vive, mais aussi par exemple
entre cette même mémoire et les réseaux informatiques ou les disques durs.
Les données mises en cache peuvent être par exemple un programme, un bloc
d'image à traiter, etc. La mémoire source des données peut être par exemple un disque
dur, la mémoire centrale, etc.
La mémoire cache est souvent très coûteuse car afin d'être la plus rapide
possible, les concepteurs d'architecture informatique choisissent des technologies haut
de gamme. Les plus connues des mémoires caches sont celles dont le fonctionnement
est associé à celui des microprocesseurs. En effet, la taille et la performance de ces
caches, qui peuvent être externes ou internes, peuvent très fortement influencer la
vitesse de traitement des programmes. Dans le cas des caches internes, la place
utilisée par les transistors dans le wafer conditionne le coût de fabrication des
processeurs. Dans ce dernier cas, la mémoire cache est particulièrement utile si
l'algorithme à exécuter implique des accès répétitifs à de petites zones de mémoires
(un bout de programme qui se répète, un travail sur une sous-partie d'un fichier son,
etc.) ou si le processeur est capable de prédire ses besoins futurs en données pour
remplir la mémoire cache en parallèle d'un calcul, de sorte qu'elle contiendra au
moment venu une copie locale des données à accès beaucoup plus rapide.
17.1 DÉNOMINATION
Mémoire cache est la même expression que celle utilisée en anglais, à savoir
cache memory, cette appellation vient elle-même de mémoire cachée, principe inventé
à Grenoble dans les années 1960. L'Académie française propose plutôt le terme
antémémoire. La différence entre mémoire cache et mémoire tampon réside dans le
fait que la mémoire cache duplique l'information, tandis que le tampon exprime plutôt
l'idée d'une salle d'attente, sans impliquer nécessairement une duplication. Le cache
buffer (tampon de cache) du disque ou disk cache (cache de disque) est à la fois un
tampon où transite l'information et une mémoire cache qui recopie sous forme
électronique les données stockées dans le disque sous forme magnétique.
17.2 FONCTIONNEMENT
Le cache contient une copie des données originelles lorsqu'elles sont coûteuses
(en termes de temps d'accès) à récupérer ou à calculer par rapport au temps d'accès
au cache. Une fois les données stockées dans le cache, l'utilisation future de ces
données peut être réalisée en accédant à la copie en cache plutôt qu'en récupérant ou
recalculant les données, ce qui abaisse le temps d'accès moyen.
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Le processus fonctionne ainsi :
1. l'élément demandeur (microprocesseur) demande une information ;
2. le cache vérifie s'il possède cette information. S'il la possède, il la retransmet à
l'élément demandeur – on parle alors de succès de cache (cache hit en
anglais). S'il ne la possède pas, il la demande à l'élément fournisseur (mémoire
principale par exemple) – on parle alors de défaut de cache (cache miss);
3. l'élément fournisseur traite la demande et renvoie la réponse au cache ;
4. le cache la stocke pour utilisation ultérieure et la retransmet à l'élément
demandeur au besoin.
Si les mémoires cache permettent d'accroître les performances, c'est en partie
grâce à deux principes qui ont été découverts suite à des études sur le comportement
des programmes informatiques :
1. le principe de localité spatiale qui indique que l'accès à une donnée située à
une adresse X va probablement être suivi d'un accès à une zone très proche de
X. C'est évidemment vrai dans le cas d'instructions exécutées en séquence.
2. le principe de localité temporelle qui indique que l'accès à une zone mémoire
à un instant donné a de fortes chances de se reproduire dans la suite immédiate
du programme. C'est évidemment vrai dans le cas des boucles de quelques
instructions seulement.
Concernant le calcul matriciel, le cache introduit en revanche de fortes
dissymétries selon qu'on accède la matrice par lignes ou par colonnes, dissymétries
d'autant plus importantes que la matrice est de grande taille. Un rapport du CNUCE 1
mentionne un écart de performances d'un facteur 8 à 10 pour des matrices dont la plus
petite dimension est 50.
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Elle est très rapide, mais aussi très chère. Il s'agit souvent de SRAM.
Différents
niveaux de mémoire d'un microprocesseur
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19 LE BIOS
19.2 LE POST
Nb
Résolution du
de Signification
problème
bips
Enficher
correctement
Refresh failure les modules
1
(erreur lors du rafraichissement de la mémoire) de mémoire
vive ou les
changer
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Enficher
correctement
Parity Error les modules
2
(erreur de parité) de mémoire
vive ou les
changer
Enficher
correctement
Base 64K RAM failure les modules
3
(erreur dans les 64 premiers Ko de la mémoire vive) de mémoire
vive ou les
changer
La carte-
mère doit
System timer not operational
4 être envoyée
(erreur lors du rafraichissement)
en
maintenance
La carte-
mère doit
Processor Error
5 être envoyée
(erreur du processeur)
en
maintenance
Le clavier
n'est pas
connecté
correctement
Gate A20 failure
6 ou bien son
(erreur de la porte A20)
connecteur
est mal
enfiché sur la
carte-mère
La carte-
mère doit
Processor exception interrupt error
7 être envoyée
(erreur d'interruption du processeur)
en
maintenance
La carte
vidéo ou ses
modules de
Display memory read/write failure
8 mémoire sont
(erreur de lecture/écriture sur la mémoire vidéo)
mal enfichés
ou bien sont
avariés
La puce du
ROM checksum error
9 BIOS doit
(erreur de la somme de contrôle de la mémoire morte)
être changée
La carte-
CMOS shutdown register read/write error mère doit
10 (erreur de lecture/écriture lors de l'enregistrement dans le être envoyée
CMOS) en
maintenance
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ordinateur
vive ou les
changer
Nb
Résolution du
de Signification
problème
bips
Enficher
correctement
1-3- DRAM Refresh error les modules
1-1 (erreur lors du rafraichissement de la mémoire) de mémoire
vive ou les
changer
Enficher
correctement
1-2- ROM checksum error les modules
2-3 (erreur de la somme de contrôle de la mémoire morte) de mémoire
vive ou les
changer
Enficher
1-3- Keyboard Controller Error correctement
1-3 (erreur du contrôleur de clavier) le clavier ou
le changer
Enficher
correctement
1-3- RAM error les modules
4-1 (erreur dans la mémoire) de mémoire
vive ou les
changer
Enficher
correctement
1-3- RAM error les modules
4-3 (erreur dans la mémoire) de mémoire
vive ou les
changer
Enficher
correctement
1-4- RAM error les modules
1-1 (erreur dans la mémoire) de mémoire
vive ou les
changer
Pour le BIOS Award, seules les erreurs relatives à la vidéo font l'objet de
signaux sonores, les autres erreurs sont envoyées sous forme de codes POST et sont
affichées à l'écran.
Ainsi un long bip, suivi de deux bips courts indique une erreur due aux
périphériques vidéo (carte graphique). Dans ce cas il est nécessaire d'essayer
d'enficher correctement la carte vidéo voire d'en changer. Tout autre bip indique une
erreur due à la mémoire.
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Support de Formation TAI003 Identifier et caractériser les sous-ensemble d’un micro-
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Si l'ordinateur démarre et que l'accès au setup du BIOS est possible, celui-ci
offre généralement la possibilité de rétablir les paramètres par défaut. Sur les BIOS de
type PhoenixBIOS, l'appui sur la touche F9 permet de rétablir les paramètres par
défaut du constructeur. Sur les BIOS de type AwardBIOS l'appui sur la touche F5
rétablit les paramètres précédents, l'appui sur F6 rétablit les valeurs par défaut du
BIOS Award, enfin la touche F7 permet de rétablir les paramètres par défaut fournis
par le constructeur de la carte mère.
Si l'accès au BIOS est impossible par la procédure standard, la plupart des
cartes mères sont dotées d'un cavalier (jumper) souvent baptisé « clear cmos » sur la
carte mère permettant de rétablir les valeurs par défaut. Il suffit de changer la position
du cavalier, et de le laisser maintenu dans cette nouvelle position pendant une dizaine
de secondes.
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20 LE SETUP
Le bios est le programme de base qui permet le dialogue entre les couches
logicielles plus hautes (le système d’exploitation par exemple) et le matériel ; il
comporte des options permettant de paramétrer la machine (choix de matériel et mode
de fonctionnement de celui-ci ainsi que comportement de la machine dans diverses
situations….) ces options sont réglées en exécutant le programme « setup ».
Ce type de programme n'est apparu qu'à partir de la génération des AT. Dans la
précédente, celle des XT, les différents périphériques étaient signalés au système
d'exploitation grâce à des petits interrupteurs DIP, implantés sur la carte mère.
Dans ce chapitre, nous allons définir un SETUP normal et fournir des détails sur
son utilisation. Nous ne traiterons pas des SETUP avancés qui demandent des
connaissances très approfondies des différents jeux de puces des ordinateurs.
Le SETUP détaillé ici est un SETUP standard. Il permet de fournir la date et
l'heure, le nombre et le type de lecteurs de disquettes et de disques durs, de donner
des informations sur la taille et la distribution de la mémoire, sur le coprocesseur et
enfin sur l'électronique graphique.
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Nota : Les nouveaux lecteurs de disquettes 2,88 Mo disposent de leur propre BIOS et
sont adressés directement par l'intermédiaire de leur gestionnaire précédemment activé
dans le CONFIG.SYS.
Pour spécifier le type de disque dur (nombre de têtes, nombre cylindres ...), le
SETUP dresse une liste de 49 (0 à 48) types de disques durs. Il suffit de choisir le
type correspondant, Les 2 derniers types peuvent être définis par l'utilisateur, vous
pourrez également laisser le Bios reconnaître lui-même le périphérique avec le
paramètre « AUTO ».
La première solution nécessite de connaître le type du disque dur. Si ce n'est pas
le cas, il existe 3 possibilités pour le découvrir.
ouvrir l'appareil et chercher les indications sur le disque si elles existent,
utiliser un programme spécial (exemple Seagate Disk Manager) qui est
en mesure de déterminer le type de disque dur,
appeler le revendeur ou le fabricant du disque dur
20.4 MÉMOIRE
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TAI003 Identifier et caractériser les sous-ensemble d’un micro-ordinateur Support de formation
C'est le réglage qui nous intéresse, en premier lieu, car il permet de reconfigurer
l'ordinateur surtout après une coupure d'alimentation de la RAM CMOS Après avoir
sélectionné cette option, la page d'écran suivante apparaît :
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Les modifications se font par les touches <Pgup> et <Pgdown> après s'être
positionné sur l'option désirée.
La sortie se fait par <ESC>.
Ce sont les valeurs par défaut du BIOS qui sont enregistrées dans la RAM
CMOS si cette option est sélectionnée.
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20.12 CHANGE PASSWORD
Cette option est utilisée notamment pour le formatage du disque dur. Il convient
donc de l'employer avec précaution. Son menu se présente ainsi :
20.14 WRITE TO CMOS AND EXIT - DO NOT WRITE TO CMOS AND EXIT
Dans le premier cas, les informations sont inscrites dans la RAM CMOS et dans
le deuxième, il n'y a pas de modification de son contenu, la sortie est immédiate.
En principe, tous les Setup ont une sortie sans prendre en compte les
modifications effectuées.
Si ce n'est pas le cas, et que vous ne voulez pas enregistrer celles que vous avez
réalisées, il faut éteindre l'ordinateur tant que vous êtes dans le Setup. Cela ne
présente aucun danger pour l'appareil.
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