Nous avons proposé à Sophia Chikirou, le 2 octobre 2018, de réaliser une interview sur

son parcours personnel, les activités de sa société lors des campagnes de la France
insoumise et son passage à la présidence du Media. Elle nous a fait parvenir la réponse
suivante le 9 octobre :

Monsieur,
J'ai le regret de ne pas pouvoir répondre favorablement à votre demande d'interview du 2
octobre 2018 pour les raisons ci-après exposées.
Votre dernier article du 22 février 2018, intitulé "Présidentielle 2017 : Mediascop, la très
rentable société de la dircom’ de Mélenchon", a démontré votre pratique approximative de
l'enquête journalistique et votre parti pris déshonnête qui n'a visé qu'à salir mon image et à
nuire au premier opposant dans notre pays.
Dans cet article, vous faites preuve d'une particulière mauvaise foi. Vous suggérez sans ne
jamais rien affirmer. Vous n'avez utilisé que des éléments à charge, sans même chercher à en
vérifier la véracité.
C'est notamment le cas quand vous évoquez "ces demandes de remboursement de billets de
train au nom de la sœur de Sophia Chikirou (elle a travaillé comme juriste pendant la
campagne). Le même jour, elle était censée être arrivée à Paris à 13h15, et repartie de
Marseille à 14h58". Or, sur ce point, une simple enquête de routine vous aurait permis
d'avoir le contexte de cette demande de remboursement :ma soeur avait simplement avancé
les frais de transport de trois prestataires pour un évènement à Paris. Soit. Ce n'est qu'un détail
parmi tant d'autres.
Bref, quoiqu'il en soit, concernant ce sujet, j'ai engagé une procédure judiciaire pour
dénonciation calomnieuse contre l'individu qui a servi de "source" à votre sujet.
En conséquence, vous comprendrez que je ne souhaite pas accorder d'interview lorsque la
confiance est rompue.
Sur le Média, il en va de même. Plusieurs procédure sont en cours : Mediascop a assigné Le
Média au Tribunal de commerce, et déposé deux plaintes en diffamation contre Libération et
contre Aude Lancelin. Je ne m'exprimerai pas davantage sur le sujet. J'ai confiance en la
justice bien qu'elle risque d'être impuissante face aux stratagèmes des dirigeants actuels du
Média visant à vider les caisses de la SDPLM pour empêcher le paiement de Mediascop.
Je vous laisse sur ces mots.
Vous en souhaitant bonne réception,
Cordialement.
Sophia Chikirou

Suite à ce mail, nous avons envoyé, le 11 octobre, une série de questions précises à
Sophia Chikirou sur les éléments que nous nous apprêtions à publier. A ce jour, elle ne
nous a pas répondu.