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TRANSFORMATEUR

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TABLE DES MATIERES

1 ) Transformateur parfait 2
1.1 ) Generalites 2
1.2 ) Règles de positionnement des courants positifs 2
1.3 ) Schéma equivalent 2
1.4 ) Rapport de transformation a vide 3
1.5 ) Impédance ramenée au primaire 3
1.6 ) Puissance apparente, active et réactive 3
1.7 ) Formule de Boucherot 4
2 ) Transformateur réel 4
2.1 ) Influence des pertes fer et de la réluctance 4
2.2 ) Mesure des pertes fer et des pertes magnétiques 5
2.3 ) Influence des fuites magnétiques 5
2.4 ) Inductances de Boucherot ( fuites ramenées au primaire et au secondaire ) 6
2.5 ) Coefficient de dispersion de Blondel ϑ 6
2.6 ) Coefficient de couplage k 6
2.7 ) Schéma structurel du transformateur réel 7
2.8 ) Effet de la mutuelle inductance 7
2.9 ) Modèle de Kapp 7
2.10 ) Rendement 8
2.11 ) Transformateur d’impulsions 8

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1 ) TRANSFORMATEUR PARFAIT

1.1 ) GENERALITES

Un transformateur est parfait si


Les fuites magnétiques sont nulles : Φ = constante dans tout le circuit magnétique.
Les pertes fer sont nulles : le circuit magnétique ne chauffe pas.
La réluctance du circuit magnétique est nulle : pas de consommation de force
électromagnétique par le circuit magnétique ( Rappel : N × I = ℜ × Φ ).

Schéma équivalent :

Remarque : On peut considérer que le transformateur


est constitué de deux enroulements formés
d’un seul enroulement coupé en deux.
Si le sens des enroulements n’est pas modifié,
les bobines réagissent identiquement.
Si le sens des enroulements est inversé,
les bobines ont des réactions opposées.

1.2 ) REGLES DE POSITIONNEMENT DES COURANTS POSITIFS

1 ) placer un flux ou une induction positive ( arbitraire )


2 ) placer les courants ( règle de la main droite ou du tire bouchon de Maxwell )
3 ) placer les tensions ( convention récepteur en entrée et générateur en sortie )

Dans les 2 cas, les courants rentrent par les points de repérage d’enroulement
Par principe, les flux s’ajoutent : N 1 × I 1 + N 2 × I 2 = ℜ1 × Φ 1 + ℜ 2 × Φ 2

1.3 ) SCHEMA EQUIVALENT

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1.4 ) RAPPORT DE TRANSFORMATION A VIDE


u1 = −e1 = + N 1 ×
dt e2 u N
⇒ mv = = 2v = 2
dφ e1 − u1 N 1
u 2 = +e2 = − N 2 ×
dt
mv = rapport de transformation à vide
u 2v U 2v
Remarque : mv = = en valeur efficace
u1 U1

I1
Pas de perte ⇒ P1 = P2 ⇒ U 1 × I1 = U 2 × I 2 ⇒ mv = en valeur efficace
I2
i1
Réluctance nulle ⇒ N 1 × i1 + N 2 × i2 = 0 ⇒ mv = − en valeur instantanée
i2

1.5 ) IMPEDANCE RAMENEE AU PRIMAIRE U2 = Zs × I2


I1
mv × U 1 = Z s ×
mv
U1 Z
Zp = = s2
I 1 mv
Zp = impédance
ramenée au primaire

1.6 ) PUISSANCE APPARENTE, ACTIVE ET REACTIVE

Puissance apparente ( Réellement consommée ) S = U × I en VA


Puissance active ( Effet Joule ) P = U × I × cos(ϕ ) en W
Puissance réactive ( Effet réactif ) Q = U × I × sin(ϕ ) en VAR
Facteur de puissance cos(ϕ )

S 2 = P2 + Q2

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1.7 ) FORMULE DE BOUCHEROT

φ est sinusoïdal de la forme φ = φ max × sin(ω × t ) ( pour une spire )



u1 = −e1 = + N 1 × ⇒ u1 = N 1 × ω × φ max × cos(ω × t ) = U 1 × 2 × cos(ω × t )
dt
ω U 1 = 4,44 × f × N 1 × φ max (φ pour 1 spire)
donc U 1 = × N 1 × φ max si f = 50Hz, alors
2 U 1 = 4,44 × f × N 1 × S × Bmax
Formule de Boucherot
U1 = valeur efficace
Remarque : L’induction maximale est constante indépendamment de I2.
Sa valeur dépend de U1.

2 ) TRANSFORMATEUR REEL

2.1 ) INFLUENCE DES PERTES FER ET DE LA RELUCTANCE

A vide, les pertes fer et la réluctance magnétique font que même si I2 = 0, alors I 1 ≠ 0 .
D’après la définition de la réluctance, à vide, N 1 × iv = ℜ × Φ
En charge, N 1 × i1 + N 2 × i2 = ℜ × Φ = N 1 × iv
N2
i1 + × i 2 = iv ⇒ i1 = iv − mv × i2
N1

iv est pratiquement en quadrature arrière


i '1 = m × i2 dépend de la charge
Si la charge est résistive, alors
I 1 = I v + (m × I 2 ) 2
2

Les pertes fer (effet Joule, échauffement du matériau magnétique) sont symbolisées par une
résistance Rf.
Les pertes magnétiques ( magnétisation de la bobine ) sont symbolisées par une inductance
Lm.

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2.2 ) MESURE DES PERTES FER ET DES PERTES MAGNETIQUES

Cette mesure se fait à vide de la façon suivante :

On considère que les pertes dues à l’enroulement


du primaire sont négligeables
Mesure de U, I et P.
Le courant Iv comporte deux composantes en
quadrature Ia (actif ) et Iréac (réactif ).
 P 
P = U 1 × I v × cos(ϕ ) ⇒ ϕ = Arc cos 
 U1 × I v 
I a = I v × cos(ϕ ) et I réac = I v × sin(ϕ )
U1 U Xm
Rf = et X m = 1 = Lm × ω ⇒ Lm =
Ia I réac 2 ×π

2.3 ) INFLUENCE DES FUITES MAGNETIQUES

Soit φ1 , le flux qui traverse une spire de L1 ( produit par L1 )


Soit φ12 , le flux qui traverse une spire de L2 ( à vide, produit par I1 dans L1 )
Si φ1 ≠ φ1 2 , il existe alors des fuites magnétiques.
Le flux de fuite par spire est φ f 1 = φ1 − φ1 2
Soit l1, l’inductance de fuite au primaire l1 × i1 = N 1 × φ f 1 = N 1 × φ1 − N 1 × φ1 2 (1)

Soit M, la mutuelle inductance. Elle est définie telle que M × I 1 = Φ 12 = N 2 × φ1 2 (2)

N1 × M N1
(1) et (2) ⇒ l1 × I 1 = L1 × I 1 − × I1 l1 = L1 − × M (3)
N2 N2

En alimentant par le secondaire, on obtient M × I 2 = Φ 21 = N 1 × φ 21


N
l 2 = L2 − 2 × M (4)
N1
(3) et (4) M = ( L1 − l1 ) × ( L2 − l 2 ) (5) M en Henry = mutuelle induction
= coefficient de Boucherot
Remarque : Si le circuit magnétique est sans fuite, alors
φ f 1 = φ f 2 = 0 car φ1 = φ1 2 et φ 2 = φ 21 donc l1 = l 2 = 0
donc M sans fuite = M max = L1 × L2

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2.4 ) INDUCTANCES DE BOUCHEROT ( FUITES RAMENEES AU PRIMAIRE ET AU
SECONDAIRE )

En réalité, l1 et l2 n’existent pas. On préfère mettre en place une inductance η1 qui correspond
aux fuites totales ramenées au primaire ou une inductance η 2 qui correspond aux fuites
totales ramenées au secondaire.
On suppose que l2 = 0 et que l1 représente toutes les fuites donc est η1 .
M2
(5) ⇒ M 2 = ( L1 − η1 ) × L2 ⇒ η1 = L1 − (6) en Henry
L2
fuites totales ramenées au primaire

M2
A l’inverse, η 2 = L2 − (7) en Henry
L1
fuites totales ramenées au secondaire

2.5 ) COEFFICIENT DE DISPERSION DE BLONDEL ϑ

Si le circuit est parfait, l1 = l 2 = 0 M = M max = L1 × L2


Si le circuit est réel, M < L1 × L2 donc M 2 < L1 × L2
L’écart entre L1 × L2 et M 2 caractérise les fuites.
L1 × L2 − M 2
Coefficient de dispersion de Blondel = ϑ = (8)
L1 × L2
Coefficient sans unité. Circuit parfait ϑ = 0 .
On remarque que η1 = ϑ × L1 et η 2 = ϑ × L2 (9)

2.6 ) COEFFICIENT DE COUPLAGE K

M
Il est défini tel que k = (10) 0≤k≤1 couplage lâche ou serré
L1 × L2
Si le circuit est parfait, le couplage est parfait ( k = 1 ) donc M = M max = L1 × L2
Remarques :
a ) On remarque que M = k × M max
M max − M 2 M max × (1 − k 2 )
2 2

b ) (8) et (10) ⇒ ϑ = 2
⇒ϑ = 2
ϑ = 1 − k 2 (11)
M max M max
L2
c ) Le rapport de transformation peut s’écrire m=k× (12)
L1
démonstration au § 2.8

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2.7 ) SCHEMA STRUCTUREL DU TRANSFORMATEUR REEL

2.8 ) EFFET DE LA MUTUELLE INDUCTANCE

di1 di Si le transformateur est à vide,


v1 = L1 × +M× 2 di v
dt dt
(13) v2 = M × 1 = M × 1
di2 di1 dt L1
v 2 = L2 × +M×
dt dt v M v
donc 2 = or m = 2 donc:
v1 L1 v1
M = m × L1 (11bis)
M k × L1 × L2
de plus, m= =
L1 L1
M L2
donc m = =k× (12)
L1 L1

2.9 ) MODELE DE KAPP

Il permet de déterminer la chute de tension en charge.

Rs et Xs sont les
impédances ramenées au
secondaire.
La chute de tension ne
dépend que d’elles et de
la charge.

Formule simplifiée : ∆v 2 = v 2 v − v 2 = Rs × I 2 × cos(ϕ 2 ) + X s × I 2 × sin(ϕ 2 ) (14)


ϕ 2 est le déphasage apporté par la charge du transformateur ( = 0 si Z = R ).
Pour appliquer la formule, il faut connaître les valeurs de Rs et X s .
Un mesure en court-circuit ( CC ) à U1 réduite ( 5% de U1N ) et à courant nominal I2N permet
cela. Le schéma de montage des appareils de mesure est le suivant :

I1CC

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D’après les résultats des mesures ( P1CC, U1CC et I1CC ), on calcule Rs , Xs et Zs .

m 2 × P1CC
P1CC = Rs × I 2CC
2
donc Rs = 2
I 1CC
U 2CC m × U 1CC m 2 × U 1CC
Zs = = donc Zs = (15)
I 2CC I 1CC I 1CC
m
Z s = R s + X s ⇒ X s = Z s − Rs X s = Z s − Rs
2 2 2 2 2 2 2 2
donc

2.10 ) RENDEMENT

Pu P2 P2 U 2 × I 2 × cos(ϕ 2 )
η= = = =
Pa P1 P2 + Pfer + PCu U 2 × I 2 × cos(ϕ 2 ) + Pfer + Rs × ( I 2 × cos(ϕ 2 )) 2

2.11 ) TRANSFORMATEUR D’IMPULSIONS

Il est constitué d’un tore de ferrite à deux enroulements.


IL faut éviter tous les phénomènes de saturation magnétique ( I L < I LS ).
Les constructeurs ne donnent pas I LS ( courant de saturation ) mais ils donnent V0 × t 0
mesuré à vide et l’inductance L p .
di L 1
v1 (t ) = L p ×
dt
⇒ i L (t ) =
Lp ∫ v (t ) × dt
1

or v1 (t ) = cste = V1 ⇒ i L (t ) = V1 × t

Si i L (t ) < i LS alors Φ varie donc ∃ V2 .


Si i L (t ) ≥ i LS alors Φ ne varie pas donc V2 = 0 .

V0 × t 0 représente la surface maximale d’une impulsion d’entrée de valeur V0 et de temps t 0 .

∞ ∞ di L V0 × t 0
V0 × t 0 = ∫ V0 × dt = ∫ Lp × × dt = L p × I LS ⇒ I LS =
0 0 dt Lp

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