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L'analyse du jeu des Échecs[modifier | modifier le code]

L'édition originale de L'Analyse.

En 1749, Philidor publie « L'Analyze des Échecs » à l'âge de 22 ans, un des premiers traités
d'échecs en langue française et un classique du genre. L'ouvrage sera édité une centaine de fois
et traduit rapidement dans de nombreuses langues : anglais (Analysis of the Game of Chess,
1790), allemand, espagnol (Análisis del juego de ajedrez, 1827), russe, yiddish, etc.

Cet ouvrage est le seul témoignage des conceptions échiquéennes de Philidor, les parties qu'il a
jouées à l'apogée de sa carrière n'ont pas été conservées4. Ne rencontrant jamais d'adversaires
de son niveau, il pouvait battre les plus forts joueurs de son temps avec un handicap d'un pion et
du trait5.

Le terme d'« Analyse » marque d'entrée la rupture avec les conceptions antérieures. Alors que le
jeu reposait essentiellement sur des qualités d'intuition et d'imagination, Philidor l'élève au statut
de science et constitue un système rationnel dont il fournit le premier les lois essentielles. Il
insiste sur l'importance des pions, et notamment des chaînes de pions. Richard Réti qualifie
Philidor de « grand philosophe des échecs, trop en avance sur son temps pour être compris »6.
a b c d e f g h

8 8

7 7

6 6

5 5

4 4

3 3

2 2

1 1
a b c d e f g h

La défense Philidor.

On lui doit aussi la fameuse maxime « Les pions sont l'âme des échecs » et la « position de
Philidor », très importante pour la fin de partie Tour et pion contre Tour.
Son analyse de la fin de partie Tour et Fou contre Tour fait encore autorité. Dans son ouvrage
L'Analyse du Jeu des échecs, il étudie l'ouverture qui porte son nom (la défense Philidor) : 1. e4
e5 2. Cf3 d6.

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