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O ri gi ne de l'isla m et mentalité m u s u l m a ne.

Jusqu'à maintenant, les chercheurs étaient prisonniers des récits


arabes concernant l'origine du Coran et de l'islam.
Il est pourtant très facile de voir que Mahomet est un personnage
inventé, et que le Coran, d'un très bas niveau spirituel, a été écrit
sur plusieurs siècles, reprenant les versets sataniques de la Thora,
abandonnés par les Juifs dès le 5ème siècle.
Pour qu'un lecteur occidental comprenne les propos reproduits ici
de S a yed E l K a m n i (intellectuel égyptien), il faut savoir plusieurs
choses :
Certains ignorants veulent croire que les religions prônent toutes la
paix et la fraternité. Il n'en est rien.
L'islam a commencé au 5ème siècle, dans deux sectes hérétiques
juives. L'une de ces sectes juives donnera les adeptes de la sunna
(Mahomet), l'autre les chiites (Ali).
Il s'agissait, pour ces sectes judaïsantes, de convertir des soldats
pour reconquérir Jérusalem. Elles voulaient appliquer à la lettre la
Thora, esclavage, lapidations, assassinats, « peuple élu », etc. Les
propos les plus abjects de la Bible étaient pris au pied de la lettre.
Alors que la plupart des Juifs ont abandonné ces concepts, à
l'exception des extrémistes fondamentalistes, c'est une norme dans
la mentalité et l'inconscient collectif musulmans.
Ces sectes juives inventèrent ainsi que les convertis étaient les
descendants d'Ismaël (mot qui fut traduit par islam lors de la
traduction du Coran en arabe).
Plus tard, les rabbins juifs furent exterminés et remplacés par des
imams et des ayatollahs, pour la plupart adeptes de la cruauté.
Rappelons aussi des faits historiques certains : ni Médine ni La
Mecque n'existaient au temps de Mahomet, pas plus que la langue
arabe. La Mecque désignait un faubourg de Damas.
L'islam est, d'un point de vue historique, entièrement faux, car il a
été créé sur plusieurs siècles (comme les autres religions) en
assimilant différentes traditions. La différence, c'est que les

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guerriers faisaient rajouter au fur et à mesure dans le Coran les
versets qui les arrangeaient, pour justifier leurs crimes et leurs
vilénies.
L'islam propose comme modèles des gens extrêmement cruels et
des guerriers qui ne pensent qu'à piller et violer comme Mahomet.
Au départ ce mot Mahomet n'avait jamais été un prénom ; il
signifie le Loué, c'était à l'origine surnom de Moïse. Par la suite ce
nom, de principe, devint personnage incarné puis prophète.
C'est le cas de la création de la plupart des dieux, Mahomet étant
divinisé jusqu'à la caricature. Même Allah n'est qu'un jouet dans
ses mains, chargé d'absoudre ses crimes. Le mot « mahométan »
est plus juste que le mot musulman, puisque les musulmans
idolâtrent Mahomet.
Mahomet passait son temps à violer, piller, et tuer en se
réjouissant, et bafouer ses engagements.
Les propos attribués à Mahomet (hadiths) ont été rédigés pour la
plupart au 9ème siècle, bien après sa mort officielle. C'était un
business rentable. Ainsi il prononçait 70 hadiths par jour ! sans
compter le temps de faire la guerre, de violer et piller.
Citons aussi, comme exemple de croyants proposés aux
musulmans, Khaled Ibn El Walid, les califes Abou Bakr, Ali et
Omar, et tant d'autres personnages qu'on pourrait assimiler
aujourd'hui à Lénine, Trotsky, Staline, Mao Tsé Toung, Mougabe,
El Béchir, Amine Dada, les khmers rouges ou Hitler, ou plus loin,
Néron, Caligula et Gengis Khan.
Ainsi le musulman associe le viol, l'assassinat, le pillage,
l'esclavage, la lapidation et le parjure, à sa foi. Pour ses actes
criminels il se croit favorisé par son dieu. Et quand les choses vont
mal, c'est qu'il n'a pas assez fait de mal aux autres.
Bien sûr, tous les musulmans ne sont pas satanistes, loin de là.
Mais, en cas de crise, il leur est difficile d'échapper aux modèles
satanistes qu'on leur a proposés depuis l'enfance, et qu'ils vénèrent
dans les mosquées et chez eux.

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L'invention des « compagnons de Mahomet » date de 150 ans
après les faits.
Même le tombeau d'Ali a été découvert 150 ans après sa mort, par
un chien. Comment croire ces niaiseries ? Par la peur, la foi
aveugle, le renoncement à la pensée, et la haine dirigée contre
l'humanité.
Ce sont des techniques classiques de manipulation : on étouffe la
réflexion et la conscience en désignant des boucs émissaires. D'où
l'importance de croire n'importe quoi, même si ça défie le bon sens,
la réalité historique et évidemment la spiritualité.
Le racisme judéophobe et christianophobe, est omniprésent dans le
Coran (bouddhistes et hindouïstes sont épargnés, car les nombreux
rédacteurs du Coran en ignoraient l'existence).
D'autant que le Coran est empli d'erreurs historiques, de
superstitions (existence des djinns entre autres) et de blasphèmes
(Allah jure sans cesse, entre autres).
Cela provient de sa traduction lors de l'araméen en arabe.
L'orientation des mosquées vers La Mecque n'était toujours pas
terminée au 14ème siècle. Le Coran n'était toujours pas fixé au
20ème siècle.
Pour se rassurer, les musulmans appellent « versets sataniques »
des versets concernant l'adoration de déesses.
En réalité la Kaaba est un vieux culte syriaque dédié à la déessemère,
mélangé à des rituels du culte d'Apollon, et transformé en
culte phallique lors de l'invention de La Mecque.
D'un point de vue spirituel, tout le monde voit bien que les versets
sataniques sont les encouragements à la lapidation, aux viols, aux
mensonges, au racisme, au sexisme, aux pillages, à la répudiation,
à l'esclavage, à la polygamie, à la torture, aux castrations,
égorgements et démembrements clairement encouragés par le
Coran.
Le Coran reprend à son compte la prédestination, vieux fond
culturel mésopotamien, quand le destin des humains était écrit «

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sur des tablettes » au ciel.
De même, le voile musulman (burqua nijab) est une tradition des
prostituées depuis près de 7 000 ans.
Après l'invention de Mahomet, toutes les tribus voulurent se
rattacher à lui pour augmenter leur pouvoir. Ainsi on déclara une
femme par tribu « épouse de Mahomet ». D'où le fait qu'il fallait
cacher leur visage car tout était fictif.
De même la filiation fictive entre Ali, Abou Bakr et Mahomet.
Également, le visage de Mahomet était caché « conformément à la
tradition ». En effet, on ne pouvait l'identifier puisqu'il n'existait
pas. Ses origines évidemment sont emplies de contradictions, on le
décrit même comme le petit-fils d'une prostituée de Médine (ville
qui fut créée des décennies plus tard).
Il n'a jamais existé de « gouvernement de Médine » et aucun culte
à La Mecque.
De plus La Mecque, sans eau, ne pouvait pas abriter 10 000
personnes comme le prétendent les légendes musulmanes.
D'où l'impératif fait aux musulmans, de « croire », car s'ils se
posent des questions, ils verront qu'ils sont les jouets du diable.
Ainsi ils sont manipulés par la crainte superstitieuse, et aussi par la
vanité de se croire meilleurs. La foi aveugle est censée étouffer
leur conscience, pour les nourrir de leur égo et de leur ignorance.
Comment croire que celui qui achète et viole Aïcha, âgée de 8 ans,
soit un prophète ? Celui qui n'a qu'un désir : s'emparer des femmes
des autres, avoir des esclaves, et se vautrer dans la luxure, la
concupiscence et le sadisme ?
Pour cacher ces crimes, les musulmans se sont emparés du concept
de « peuple élu » des rabbins hérétiques créateurs de l'islam, pour
justifier tous les parjures et cupidités.
Ainsi le Coran est tombé du ciel, car il était écrit en arabe depuis la
création du monde... Alors qu'il s'agit d'une élaboration laborieuse
étalée sur de nombreux siècles (du 5ème siècle, lors des premières
conversations de guerriers au judaïsme hérétique, jusqu'au 20ème

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siècle).
Certains rituels sataniques aident aussi les musulmans à forger un
esprit de groupe : les émeutes haineuses au moindre prétexte,
l'assassinat public d'opposants ou de minorités (nombreux
exemples quotidiens dans les pays musulmans), les tortures
collectives (commissariats des pays musulmans, charia, talibans...),
la traite des femmes, l'esclavage, les viols collectifs, les attentats,
ou encore la lapidation.
Rappelons que c'est pour mettre fin aux kidnappings, à la traite des
Blanches et à l'esclavage que commença la conquête de l'Algérie.
Mais aujourd'hui l'Algérie, comme ses voisins, tourne le dos à
Dieu pour se soumettre aux Arabes et leur Satanallah. L'arabisation
c'est l'islamisation donc la satanisation de la société. On peut
constater aussi que les dirigeants des pays appliquant la charia sont
des satanistes assoiffés de sang, gens cruels, sans scrupules,
haineux et menteurs.
L'ensemble des 3150 versets sataniques et des milliers de hadiths
sataniques forme la « charia », lois élaborées par les plus mauvais
des hommes qui se mettent au service de Satan, qu'ils appellent
Allah.
On peut voir le parallèle avec certains groupes d'immigrés
satanistes en Europe, qui pratiquent les viols collectifs, les vols en
bande organisée, la ségrégation, le voile des prostituées, qui
brûlent voitures et forêts, et pratiquent même la lapidation des
chauffeurs de bus, des policiers et des pompiers.
Je ne peux qu'inviter toute personne intéressée à comprendre les
origines de l'islam et des monothéismes, à lire « Un Juif nommé
Mahomet ».
Un Juif nommé Mahomet, enquête sur les monothéismes : preuves
que Mahomet n'a jamais existé. Commandez-le ici
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Bernard RAQUIN.

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Écoutons maintenant Sayed El Kamni parler de l'islam, de
l'intérieur.
Ses propos sur les "frères musulmans" égyptiens peuvent éclairer
le lecteur sur leur mentalité et leurs objectifs.
L'isla m est-il la solution ? pa r S a yed E l K a m n i
Lors des conquêtes des Arabes au septième siècle sous la bannière
de l’islam, et dans l’intention de s'emparer des pays qui se
trouvaient au-delà de leurs frontières, ils sont parvenus à donner
une nouvelle signification à cette nouvelle forme d’hostilité.
À travers l’Histoire, toutes les guerres vécues par l’homme ont été
classées sous deux concepts : les guerres défensives et les guerres
offensives.
L’innovation que l’islam a pu produire dans ce domaine c’est un
mélange de ces deux concepts connus jusqu’alors, en un nouveau
style nommé «le djihad ».
La traduction littérale de ce mot, c’est l’appel à la vrai foie ; la
guerre sainte contre les infidèles.
Mais l’action du djihad se présente sous une forme de guerre
perpétuelle et hégémonique que rien ne peut arrêter. Ce djihad se
poursuivra tant qu’il ne restera sur la surface de la terre une seule
personne pas encore soumise à l’islam par sa conversion ou par le
payement du tribut au profit du pouvoir musulman qui le soumet.
Car le principe musulmano-djihadiste se base sur l’imposition de
trois choix envers les non-musulmans : « l’islam (la conversion), la
djizia (le payement d’un tribut) ou la guerre. »
La jurisprudence musulmane (fékh) désigne le djihad comme une
obligation au même titre que les autres arcanes de l’islam, la
prière, le jeûne, le pèlerinage, et l’aumône. Mais l’obligation du
djihad prend une autre forme connue sous le nom d’une obligation
religieuse solidaire.
L’obligation solidaire ne peut se réaliser que par des hommes
capables de s’engager dans une guerre ; en compensation de leurs

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dévouements, l’islam dédouane ceux qui ne peuvent pas combattre
mais ces derniers auront l’obligation de soutenir les combattants
par des moyens logistiques comme les finances, les armes ou
toutes autres méthodes possibles.
Si pour diverses raisons, ce djihad s'interrompt, tous les
musulmans vont se trouver dans une situation de faillir à cette
obligation, et ils auront mérité un châtiment divin qui peut se
déclarer sous une forme d’humiliation, d’impuissance et
d'avilissement. Suivant ce fondement, les musulmans
contemporains ont pu conclure que leur arrêt du djihad devrait être
la seule cause de leur état actuel de régression, d’impuissance et
d’avilissement.
En principe, une conquête qui se déroule en dehors d’une frontière
nationale est qualifiée par le mot invasion. Comme l’islam est
supposé être une religion non-violente et pacifiste, il a donc fallu
justifier leurs actions de conquêtes, en qualifiant de djihad la
guerre offensive et défensive.
Le djihad inscrit dans le Coran est un serment d’ordre divin ; le
musulman n’a pas d’autre choix que de se soumettre et que d’obéir
à toute décision divine.
En suivant cette logique, toute incursion militaire contre des
peuples pacifistes, considérée de nos jours comme un crime,
devient aux yeux des musulmans un acte légitime, et pour cause,
car le donneur d’ordre n’est qu'Allah, et Allah dans sa miséricorde
ne peut ordonner que pour le bien de ses fidèles, et même si ses
ordres nous apparaissent pour nous simples mortels, comme une
injustice.
Et d’un autre côté ces mêmes ordres, ne peuvent que consolider la
position de sa religion sur la terre, aussi en transformant les
personnes qui y résistent en scélérats, car en protégeant leurs
personnes, leur patrie et leurs biens, ils se mettent en travers de la
volonté d'Allah.
Suivant ce raisonnement, et jusqu’à nos jours, to utes les

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ag ressions cont re des no n m u s u l ma ns sont jugées
co m me u ne
so r te de d roit licite ; ce sont mê me des actions de
l’ord re de la bon ne oeu v re en soit.
Ces attaques sont même considérées comme la meilleure forme de
dévotion qui assurera une proximité du musulman à son dieu.
Grâce au djihad, le musulman perdra sa vie au moyen de l’arme
blanche, cette arme est considérée par eux ne pouvoir laisser
aucune éventualité à sauver une vie.
Cet aspect de risque de mort est appelé (Istich-had) (qui vient du
mot Chehada ou le témoignage). La chehada c'est la formule que
prononce un homme lors de sa conversion à l’islam, et c’est aussi
la formule qu’un musulman devra prononcer lors de sa mort) pour
la seule gloire d'Allah. Grâce ce témoignage, il rejoindra les
paradis célestes tel un jeune marié conduit par un cortège d'anges
vers les vierges du paradis.
Le progrès des outils de guerre aujourd’hui ont permis de pouvoir
y participer sans pour autant se faire tuer, ou limiter sensiblement
l’éventualité de provoquer sa propre mort ; et dans cette
éventualité, le musulman qui cherche à accomplir l’action du
djihad embaume l’histoire en utilisant deux arguments :
Le p re mie r, en sac ralisant les actes ter ro ristes co m m is
de nos jou rs.
Le second émane d’une ancienne croyance magique, l’homothétie.
Le musulman imite les pionniers de l’islam, alors il ira à la guerre
pour l’unique dessein de mourir dans le témoignage (Alchahada).
C’est une forme d’holocauste à Allah ; en réalisant ce geste il
obtiendra la satisfaction divine et une meilleure place au paradis.
En imitant donc les mêmes attitudes des pionniers de l’islam, il
crée la similitude des actes. Allah de son côté pourra attribuer aux
musulmans, aujourd’hui dans une position de faiblesse et de
déroute, les mêmes victoires sur leurs ennemis, comme il l’a fait
précédemment.

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Aussi, dans la réalisation de cette action du djihad islamique, on
éliminera toutes les chances de trouver dans la jurisprudence
musulmane, un seul ouvrage qui sera lié à l’idée d’une défense de
la nation. Le nationalisme dans l’islam n’est qu’une négation,
parce que la Nation du musulman est l’islam lui-même, et toute
l’étendue géographique de cette Nation est la Terre entière.
À ce propos, le Cheick Youssef Elkardaoui résume la position de
l’islam envers le nationalisme ainsi :
« N’est pas qualifiable de société musulmane toute société où la
question du nationalisme est favorisée par rapport à la fraternité
musulmane, et là où l’individu proclame sa nation en premier et
ensuite sa religion »
Dans un autre livre « Les traits caractéristiques de la société
musulmane que nous ambitionnons » Sayed El Kamni continue
avec ses mêmes propos en qualifiant le nationalisme comme une
sorte d'apostasie et d'idolâtrie.
Que la demeure de l’islam ne possède aucune limite géographique
précise, le résultat c’est que tous sentiments de loyauté envers
l’islam et les musulmans est la seule source qui pourra guider la
société, et ce sont ces mêmes sentiments de loyauté qui sauront
consolider les sens de la haine envers les adversaires de l’islam.
Dans un autre livre, « les frères musulmans » il écrit :
« Le Nationalisme est une invention faite par les pays colonialistes
pour le seul but de diviser les musulmans.
Dans le cas de l’Égypte, le monde arabe et musulman, ces pays
colonialistes ont encouragé les mouvements nationalistes afin de
remplacer la religion par la Nation, que la loyauté soit envers la
patrie et non envers Allah, que tous jurent au nom de leur patrie et
non de celui du nom d'Allah, et finalement mourir pour sa patrie et
non pas mourir pour la cause divine. »
Nous trouverons plusieurs chapitres expliquant la conception et la
justification du djihad à la place du Nationalisme, le djihad a été
toujours considéré, à travers l’Histoire, comme un genre d’hostilité

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perpétuelle contre les non-musulmans, afin de coloniser leurs pays
et les transformer en pays musulmans autant que cela leur est
possible.
Ces actes étaient nommés directement dans le Coran et dans les
traditions du prophète par le mot invasions d’une façon claire, sans
ambages ni ambiguïté.
Toutes les guerres n’étaient pour eux que des invasions, même les
attentats du 11 septembre l’étaient aussi ; et glorieusement réalisés
comme tel.
Une invasion est considérée comme un acte noble et saint, qui ne
peut qu’honorer celui qui le réalise et qui le fera monter en
considération dans les hauts grades de la noblesse céleste.
Nous pouvons les classer aux mêmes titres que les actes de
génocides commis par Moïse au Sinaï, les boucheries de Josué, ou
même les guerres sanglantes commises par David.
Toutes ces méthodes sont revues aujourd’hui comme étant des
crimes ou des génocides ; mais à ces époques, c'était considéré
comme des actes solennels, parce que les exécutants étaient des
prophètes qui avaient reçu des ordres directement du ciel.
La Bible a aussi relaté toutes ces histoires sans aucune gêne ni
embellissement.
Mais la différence entre la Bible et le Coran, c’est ce qui nous a été
raconté dans l’Ancien Testament, s’est métamorphosé avec le
temps, et est rentré dans l’ordre de l’histoire ancienne, il est même
considéré comme du folklore pour celui qui veut y croit encore.
Par contre du point de vue de l’islam, ces mêmes actes sont
considérés vivants, existants, et un sujet constamment à l’ordre du
jour.
Le métier de la guerre, en ces temps révolus, était un métier noble
et honnête chez les diverses nations de l’époque. Il donnait un
prestige et une richesse au guerrier aussi bien dans l’islam que
chez les autres nations.
L’islam a rajouté une nouvelle dimension à ce métier ; à sa

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noblesse et son honnêteté, il a rajouté la consécration.
Dans ce contexte, l’islam a autorisé le djihadiste à s’approprier les
biens de son adversaire, après lui avoir concédé son sang, ses biens
en argent, en immobiliers, les terres, même les femmes, les enfants
et les hommes pouvaient être vendus comme esclaves pour son
compte.
Ce métier de guerrier est devenu lucratif pour le musulman, et
grâce à ce métier, dans la société, il a été élevé au grade du héros,
un saint, avec une considération historique et un modèle pour
chaque musulman.
Un exemple typique qui personnalise ce genre de djihadiste, que
les musulmans glorifient.
Il s’agit du bourreau sanguinaire historique et qui n’a jamais eu son
égal « Khaled Ibn El Walid », le conquérant de la Mésopotamie,
celui qui se faisait un plaisir sadique de t uer po u r son seul
plaisi r. M a l g ré ça, aux yeux des m u s u l ma ns, il est
considéré co m me u n exem ple respectable.
Même Abou Bakr, le premier khalife des musulmans, l’avait décrit
comme « l’épée dégainée d'Allah. Il disait aussi de lui :
« Les génitrices seraient impuissantes d’enfanter un second Khaled ».
Aujourd’hui, Khaled Ibn El Walid est devenu pour les musulmans,
u n m o dèle do nt ils rêvent tous, afin qu’un sosie les reconduise
vers une nouvelle conquête du monde.
À cette époque révolue le slogan des armées islamiques
conquérantes était : « L’islam ou le tribut ou la guerre ».
C’est ce qu’imposaient Khaled Ibn El Walid, Amr Ibn El Äas et
tant d’autres chefs guerriers aux peuples conquis ; ce slogan
apparaît comme un appel à une nouvelle religion, mais la réalité
était tout autre.
Si le but réel des chefs des armées était une invitation solennelle à
rejoindre une nouvelle religion, ils auraient dû laisser aux vaincus
le temps nécessaire pour considérer cette nouvelle proposition.
Aussi, pour qu’ils apparaissent plus justes dans leurs démarches,

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ils auraient pu être escortés durant leurs invasions par des savants
religieux, afin que ces derniers puissent éclairer les gens sur le
contenu de cette religion qu’on invite à rejoindre, et cela, avant les
attaques.
Ils pouvaient aussi prendre le temps d’argumenter avec les
adversaires de diverses croyances pour prouver leur bonne foi. S'il
avaient dû se conduire de cette façon, ils auraient pu démontrer la
supériorité de l’islam par rapport aux autres religions, mais tout
cela n’a jamais été prévu ; et jamais cela ne s’est pas p ro d uit
u ne seule fois dans l’histoi re des conq uêtes
m u s u l m a nes.
Une réalité historique méconnue à propos de ces chefs de guerres
qui ont conduit la conquête de l’islam, et qui doit être dite. Avant
qu’ils deviennent chefs des armées de l’islam, ils occupaient les
mêmes postes dans les armées qui avaient lutté contre les
musulmans, mais lorsque le vent a tourné, et après que les
musulmans ont pu gagner du terrain, ils se sont empressés de se
convertir et ils ont rejoint les forces musulmanes victorieuses dans
la péninsule arabique.
Pourtant ces mêmes chefs d’armées en guidant les musulmans
durant leurs conquêtes, ne se sont jamais permis d’accorder un
temps de réflexion aux peuples conquis pour réfléchir à leurs
propositions. Au contraire, ils demandaient une réponse
immédiate. Il faut aussi dire que ces chefs guerriers étaient dans
l’incapacité de donner des réponses claires et précises aux
interrogations concernant ce qu’est véritablement l’islam.
Pour une simple raison, c’est que le Coran, le premier livre saint de
l’islam n’était pas encore assemblé en un seul recueil.
À cette époque, le musulman ordinaire ne pouvait apprendre par
coeur que quelques versets qui lui seraient utiles aux moments de la
prière.
D’autres part et par souci de préserver les connaisseurs du Coran
du danger, les pionniers de l’époque épargnés leurs vies en les

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gardant en sécurité à Yasreb, la capitale des musulmans ; ils ont
opté pour cette solution après avoir perdu plusieurs d’entre eux
durant la guerre des divisions et d’apostasies.
De mê me tou tes les t raditions d u p ro p hète n’étaient
pas enco re assemblées ni consig nées, ceci n’a p u être
réalisé q u’un siècle et de mi ap rès le début de l’isla m.
La ju ris p r u dence isla mi q ue n’existait pas no n p l us, et la
lang ue a rabe n’avait pas enco re p ris sa fo r me définiti ve
avec des règles claires qui pouvaient fédérer toute la société.
Un proverbe arabe dit que chaque Arabe a un fond de commerçant
; c’est une réalité historique bien connue, ils étaient considérés
comme les marchands de l’ancien monde après la rupture des voies
des commerces internationaux durant plusieurs siècles avant
l’islam ; c’était une des conséquences des guerres perses et
romaines. Il ne restait donc, comme terre neutre et pacifiste à
l’époque pour acheminer les biens par caravanes, que la parcelle
du désert arabique qu’aucune des deux puissances ne convoitait.
Dans le même registre commercial, le sens du djihad est devenu
comme une sorte de contrat marchand, un contrat entre Allah et les
Arabes.
Selon ses termes, les musulmans soumettent le monde entier à la
servitude d'Allah et en contrepartie, les Arabes obtiendront leurs
parts du butin sous forme pécuniaire, femmes, enfants, et la terre
des vaincus.
Toujours selon les termes de ce fameux contrat, Allah de son côté
leur cède sa part du butin, c’est cette même part que Dieu avait
ordonné de la brûler comme offrande dans l’Ancien Testament.
(Voir l’Exode, Nombres, Josué)
Mais selon ce nouveau contrat, Allah changea d’avis et il décida de
leur céder sa part, cela est dit clairement dans un des propos du
Prophète « Tous les butins nous sont concédés licitement, ce qui
n’avait jamais été permis avant nous. »
De son côté, le Coran a confirmé aussi l’acte de la cession divine

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de sa part du butin aux profits des musulmans, au lieu de la brûler :
« Disposez donc de tout ce qui vous est échu en tant que butin
licite et sain, et craignez Allah. »
Le terme sain ici ajoute une forme de bonté, et de la légitimité de
la source par laquelle ces butins sont arrivés jusqu’à eux.
C’est en résumé une sorte d’explication du terme djihad depuis son
apparition.
Ce même djihad apparaît de nos jours sous une autre formule que
les frères musulmans utilisent : « L'islam est la solution. »
En bref, ce slogan veut dire clairement que la science moderne qui
a pu réaliser le développement du monde actuel n’est pas une
solution pour sortir le monde musulman de son retard. Il veut dire
aussi, encourager la superstition, la résignation, la dépendance en
Allah seul, et non à l’utilisation du rationalisme.
Ce qui en résulte c’est que la démocratie est loin d’être la solution ;
l’esprit rationnel, la science, la capacité de l’homme, la
démocratie, les droits humains aucun d’entre eux ne le peut, l'islam
lui, oui, il le peut.
Un slogan qui refuse l’utilisation d’autres solutions à part celle
qu’il proclame, un slogan qui interdit de chercher à substituer aux
solutions divines d’autres choix humains.
Et ces solutions divines se fondent sur la dévotion du musulman
envers son dieu, par la prière, le jeûne, le pèlerinage et les
doléances, et c’est suffisant pour sauver le musulman et la nation
de l’islam.
Et dans ce domaine, la plus haute marche de la dévotion est
incontestablement le djihad, pour conquérir les terres des autres,
s’approprier leurs biens pour les ramener aux pays musulmans, et,
comme résultat, tous les problèmes des musulmans seront résolus.
Le nombre des voix, obtenues lors du dernier scrutin législatif en
Égypte en faveur des frères musulmans, fut élevé grâce à ce slogan
« L’islam est la solution » parce que ce slogan appartient à tous les
musulmans et non seulement aux frères musulmans.

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Et si le déroulement des scrutins en Égypte était honnête, ce slogan
balayerait toutes les autres devises des différents partis politiques.
Ce n’est pas grâce à l’organisation minutieuse du groupe des frères
musulmans, et qu’ils ont réussi à devenir une réalité existante dans
la rue égyptienne, et qu’ils sont parvenu à prouver leurs fortes
disciplines actives comme il est déclaré par des observateurs
politiques et des experts dans la matière, que les musulmans
égyptiens leurs donnent leurs voix.
La réalité est tout autre.
Un Égyptien moyen ressent au fond de lui-même l’humiliation, la
régression ,le dénuement et la défaite, et ils considèrent qu’il est
arrivé à cette situation à cause de ses écarts de la voie d’Allah. Il le
ressent d’autant plus grâce aux matraquages quotidiens des scheiks
médiatiques qui le lui rappellent dans leurs discours sur les ondes
des radios et des télévisions jour et nuit.
Il perçoit le groupe des frères musulmans comme un exemple de
piété et d'obligeance, ils sont les plus proches d'Allah. Si un jour,
ils leur arrivaient d’obtenir le pouvoir, Allah les soutiendrait avec
triomphe, ils sont les plus purs et les plus proches du dieu de
l’islam.
Ils sont barbus, pieux, ils jeûnent, ils se réunissent
consciencieusement pour effectuer les prières en bloc, leurs
femmes sont voilées intégralement, ils sont l’exemple
caractéristique des premiers compagnons du prophète soutenu par
Allah. Il les a soutenus durant leurs humiliations et leurs pauvretés
jusqu’aux moments où ils ont pu dominer le monde avec force et
gloire.
Quand la rue égyptienne accorde sa voix aux frères musulmans,
elle s’imagine la donner à un islam qui satisfera Allah, une sorte
de rachat. Les frères musulmans n’ont eu aucun mal à faire
fructifier en leurs faveurs ces sentiments simples et innés chez
l’homme de la rue, lors des dernières élections législatives. Leurs
banderoles clamaient, « en votant tu donneras ta voix à Allah »

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«Ni constitution, ni pactes nationaux, parole d'Allah et parole de
l’Envoyé ». (note de Bernard Raquin : l'Envoyé veut dire
Mahomet)

Un Égyptien moyen observe l’immense différence qui le sépare du


monde évolué, les pays développés des pays musulmans ; à son
niveau, il ne peut imaginer aucune alternative humaine pour
joindre les prédominants, à part l’intercession d'Allah pour sauver
sa nation choisie.
Il leur donne sa voix afin qu'Allah le venge contre les Juifs et les
Chrétiens (d’habitude aussi on concentre la haine ici sur Israël et
les États-Unis d’Amérique) qui l’ont humilié, lui et les autres
musulmans grâce à leur réussite imposante. Il intervient pour hisser
l’état des musulmans au plus haut niveau de la domination qui lui
est promise par le divin.
Tactiquement, les frères musulmans se présentent aux votants en se
qualifiant par « les musulmans », afin que les autres aient le
sentiment qu’ils ne le sont pas vraiment ; ils ne sont que des
coupables et des pécheurs indignes.
Ils leur déclarent aussi que s’ils arrivent au pouvoir, ils
gouverneront en utilisant la charia et que par son intermédiaire, ils
se réconcilieront avec Allah ; et sa bienfaisance reviendra sur les
musulmans, et ils deviendront les souverains du monde à nouveau.
Ce slogan porte en lui une autre signification, dans le sens où il
contient le terme solution, en conséquence, il doit être aussi le but
recherché, les frères musulmans dans ce cas précis se montrent
détachés de toute prospection du pouvoir, ils ne font qu’exécuter la
volonté d'Allah, ils ne désirent aucun gain ni butin.
Ils ne souhaitent le pouvoir et la gérance du pays que pour réaliser
le bien de l’islam et des musulmans, ils ne font que suivre à la
lettre le comportement pieux des compagnons du prophète, ces
mêmes compagnons qui proclamaient sans cesse « L'islam, ou le
tribut ou la guerre ».

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Et plus tard quand ils ont eu le pouvoir, ils ont tué, égorgé, volé et
violé.
Ce que les frères musulmans préparent en Égypte avec leurs
principes wahhabitses n’est que l’ère d’une nouvelle conquête
arabique, mais cette fois elle est cachée sous une forme saoudite.
Une conquête sans l’ancien slogan « l’islam, le tribut, ou la guerre
» mais avec le nouveau slogan « l’islam est la solution ». Celui-ci
leur permettra à conquérir un pays par l’intérieur et non par
l’extérieur.
Dans l’islam, il existe un principe qui se nomme « El tamkin »
littéralement « Consolidation, stabilisation, renforcement » mais
ici, il veut dire utiliser tous les moyens pour asseoir l’autorité. Et
comme leurs ancêtres ont réussi à fonder leurs pouvoirs partout en
mettant en avant des slogans attrayants comme « Les hommes sont
tous égaux telles les dents d’un peigne », « Il n’y a aucune
distinction entre un Arabe et un Persan », «Comment voulez-vous
asservir des humains libres de naissance », « Si une monture
trébuche en Irak, Dieu en demandera des comptes au Khalife du
Hedjaz », « La conversion à l’islam se fait avec la sagesse et les
bonnes paroles »
Aucun de ces slogans n’a jamais été pris en compte une seule fois
durant les conquêtes, au contraire, c’était plutôt tuerie, égorgement,
écorchement, brigandage, esclavage.
Les frères musulmans utilisent la même méthode et répètent les
mêmes paroles douces reprises à Montesquieu, Jean-Jacques
Rousseau et Voltaire. Ils nous parlent des libertés ainsi que les
droits de l’homme et du pouvoir consultatif qui est apparu avant la
démocratie, mais leur slogan « L'islam est la solution » chasse au
loin toutes leurs bonnes paroles.
Parce que la réalité de l’islam primaire et qu’ils désirent reprendre
à leur compte, ne connaît ni égalité ni liberté ni les droits de
l’homme ; ce ne sont que des idées contemporaines issues des
siècles récents.

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D’autant plus que toutes les méthodes de gouvernance appliquées
par les premiers musulmans ne comportaient aucune liberté, ni
égalité, ni même des droits. Elles ne se sont jamais inspirées par les
conceptions politiques et sociales qui existaient à leur époque et
même celle d’avant, par exemple à travers la constitution romaine
ou la démocratie de la Grèce antique.
Selon ce slogan, nous ne pouvons que concevoir la chose suivante ;
ni le rationalisme ni la pensée scientifique qui a pu produire les
notions modernes de notre époque comme les libertés, les droits, la
démocratie, aucune d’entre elles ne pourra prétendre à solutionner
les problèmes de nos sociétés.
Leur société possède selon eux une particularité spécifique par
rapport au reste de l’humanité ; et les problèmes de cette
particularité ne peuvent se résoudre que par le biais de l’islam. Et
cela doit commencer par une obéissance absolue au premier
dirigeant des frères musulmans quand ils seront au pouvoir.
Il est évident que la tyrannie exercée par les gouvernements
successifs depuis la révolution de juillet 1952 à nos jours n’a fait
qu’aplanir la voie pour que plus tard la rue égyptienne puisse
accepter facilement la tyrannie divine en votant pour les frères
musulmans. C’était une compensation plus digne par rapport à la
tyrannie gouvernementale.
Depuis l’air de Sadate, les gouvernements ont délaissé tous les
moyens éducatifs et médiatiques entre les mains de la pensée
religieuse extrémiste.
Afin que l’islam djihadiste reprenne ses pouvoirs dans la rue
égyptienne, ils ont mis aussi à son service des citoyens musulmans
fanatiques pour le but d’apeurer les sociétés occidentales libres ;
des sociétés qui ont déjà une phobie envers l’islam, et, devant cette
situation, les occidentaux sauront choisir entre un gouvernement
qui tyrannise et une rue qui terrorise anarchiquement.
La mutation de la rue égyptienne est devenue gravement fanatique
et la forme de la haine est devenue abjecte, cela s’est cristallisé par

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une multitude d’attentats contre les Coptes, qui sont considérés
comme les indigènes de cette nation, et qui représentent son
histoire et notre vraie origine.
Et durant toute cette période néfaste, les responsables de la
politique étrangère des États-Unis d’Amérique ne se sont pas
occupés de ce qui se développait dans les pays arabes, et ils ne se
sont pas interrogés sur la question des droits de l’homme dans ses
rues, tant que les soldats djihadistes faisaient le nécessaire pour
leur compte en Afghanistan.
Le pire, c’est que suite au retournement des djihadiste afghans,
contre l’occident et les États-Unis, la chef de la diplomatie
américaine a déclaré au Washington Post :
« Nous ne craignons pas l'arrivée des islamistes ou des fanatiques
au pouvoir, car le fanatisme est le résultat de l’absence des
mouvements politiques et sociaux. »
En rajoutant « il n’y aurait aucun mal à ce que les islamistes
arrivent au pouvoir, s’ils pratiquaient l’alternative des pouvoirs à
travers la démocratie. »
La démocratie pour les islamistes ne consiste qu’à prendre le
pouvoir par l’intermédiaire des urnes.
Ils n’ont jamais pris en compte les principes de la démocratie et ses
valeurs basiques avant d’utiliser les urnes. Il faudra avant tout,
assurer la pluralité des parties, le respect des droits de l’homme, la
transparence dans les affaires de l’état, les refus de l’inconditionnel
et finalement le refus du système de la pensée politique unique ou
le culte de la personne.
Mais toutes ces conditions du point de vue islamique ne sont que
du sacrilège.
L’exemple qui illustre clairement ce point de vue est l’attitude des
frères musulmans en Égypte, en Irak et à Kandahar.
Le plus anecdotique dans ce domaine, c’est l’accord du Congrès
Américain de donner la somme de 1.3 milliard de dollars consacrés
à des projets dont le but est de discipliner et réorienter les

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caractères des musulmans modérés.
Ce genre de raisonnement américain, à propos d’un islam modéré,
démontre une méconnaissance quant à l’histoire de l’islam y
compris les groupes musulmans d’hier et d’aujourd’hui.
Il est particulièrement connu que les courants modérés chez les
frères s’opposent au principe de la déclaration des droits de
l’homme, ils sont contre les libertés civiques, aussi ils sont contre
les droits politiques et civiques de la femme.
Contre les droits des citoyens coptes, suite à un résultat de
réinterprétations de quelques versets du Coran et les traditions du
prophète, et leur insistance sur la validité de ces interprétations aux
quatre coins de la terre et jusqu’à la fin des temps.
Parmi ces quelques interprétations se trouvent des barrières
tranchantes entre le croyant, c’est-à-dire entre le musulman et le
non-croyant, c’est-à-dire toute personne appartenant à d’autres
opinions religieuses, et en particulier le Juif et le Chrétien.
La position de l’islam est claire envers eux, il faudra les combattre
jusqu’à leur conversion ou leur soumission aux musulmans par
l’intermédiaire du payement du tribut, tout en les amoindrissant ou
en d’autre terme en étant serviles et humiliés. Le frontière est
tranchante entre le musulman et le non musulman. Il se rajoute
aussi le dogme l’allégeance et de l’absolution, un dogme propre à
l’islam et qui interdit d’aboutir à aucune modération ou du
centrisme.
« El takéya » ou la Crainte est un des autres principes de l’islam
(le musulman fait apparaître un comportement soumis craintif à
l’opposé de ce qu’il souhaite, jusqu’au moment où il réalise son
but avec une victoire sur ses ennemis).
Cette méthode est utilisée de nos jours par les différents groupes
islamiques. Ils usent des mots doux et des prêches charmants pour
satisfaire les modérés, ils proclament leur foi en la démocratie,
mais sur un fond de désir caché de vouloir l’application de la
charia, qui elle, est à l’opposé de la démocratie.

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Leur fin est de réaliser un état qui correspond à l’état des califes
orthodoxes. Un état salafiste (ancestral, doctrine primitive de
l’islam) et le fikh (la jurisprudence de l’islam) qui n’a jamais subi
un changement depuis son apparition. Et s’ils prétendent vouloir
améliorer la charia, et la jurisprudence, pourquoi ne l’ont ils pas
fait jusqu’à nos jours ? Attendent ils le pouvoir pour commencer à
le faire ? Pouvons nous leurs faire confiance ?
Différents groupes musulmans refusent de nos jours d’abolir l’idée
de l’esclavage. Il existe dans le Coran vingt-trois versets qui
approuvent cette idée, sans parler des traditions du prophète et la
jurisprudence dédiée à l’esclavagisme.
Aussi et de nos jours les mêmes groupes refusent d’annuler les
châtiments corporels, sa pratique est aussi basée sur des versets et
des traditions du prophète.
Dans le même registre, ils refusent d’avouer les génocides commis
par les conquérants musulmans, ils ne veulent pas non plus
présenter des excuses par rapport à ces génocides afin de montrer
leur changement d’attitude.
Encore de nos jours, ils refusent les droits de la femme, et sa
position égalitaire avec l’homme. Une femme ne peut recevoir que
moitié d’une part d’héritage par rapport à un homme, elle est
considérée comme une moitié d’un homme lors d’un témoignage
devant un juge.
Comme aussi l’a déclaré le prophète dans ses propos, les femmes
manquent de raison et de religion. Les frères musulmans déclarent
parfois qu’ils approuvent les droits de la femme, mais jamais ils
n’ont pu exprimer une idée quant à ce sujet essentiel ; et pour
cause, ils considèrent ces verdicts comme divines évidentes et
inchangeables.
Malgré leur participation à la vie politique du pays, ils restent
contre l’idée d’établir une assemblée législative, où l’homme peut
discuter des lois et des législations.
Allah est le seul législateur ; mais en se conduisant ainsi ils nous

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prouvent un principe qui leur est cher, el takéya (la Crainte) en se
proclamant pour la démocratie, sans pour autant reculer d’un iota
au sujet de la charria, l’antithèse de la démocratie.
Le dirigeant des frères musulmans en Égypte a déclaré à une revue
politique en 2005 ce qui suit :
« Nous croyons pleinement à la démocratie, grâce à laquelle nous
pouvons nous faire garantir un scrutin honnête, mais nous ne
croyons pas à la démocratie laïque et libérale, celle qui déclare que
le peuple est le fondement de toute législation, nous dirons NON.
L’avis du peuple est codifié par la charia, et c’est ce qui fait notre
différence, mais nous sommes absolument des démocrates. Et
n’oublions pas que la constitution égyptienne déclare que la charia
est la source principale pour légiférer...»
Les « frères musulmans » encouragent les urnes démocratiques,
mais refusent la législation de l’assemblée ou la législation
populaire. Ils veulent la démocratie qui leur permet d’arriver au
pouvoir, ensuite ils gouverneront au nom d’Allah, ils sont entrés à
l’assemblée afin de pouvoir la supprimer plus tard, ou à la limite
ressortir leur projet manqué il y a peu, d’appliquer la charia en
Égypte.
Lorsque le rédacteur de cet article ainsi que les Coptes ont
demandé la suppression du deuxième article de la Constitution, qui
précise que la législation en Égypte doit être inspirée de la charia
en septembre 2005, la réponse des guides suprêmes des frères
musulmans fut la suivante :
« Ce genre de demande touche des lignes rouges à ne pas
approcher. »
Son second a aussi continué : « Ces lignes rouges, nous ne
permettons à personne d’en approcher, car cela pourra faire
exploser une guerre civile en Égypte. ».
De son côté, l’avocat attitré du groupe des frères musulmans a
surenchéri :
«Ces demandes n’y seront jamais réalisées sauf sur nos corps, les

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détendeurs de ces idées proclament des bains de sang en Égypte.».
Aussi le Cheikh Kardaoui, qui représente pour eux la référence du
point de vue religieux, a déclaré au même sujet, sur la chaîne El
Jazzira : « Si le dessein du mot laïque… est la sécularité, nous la
refusons totalement. Car l’islam est la religion de l’existence pour
l’individu, la famille, la société, la communauté et l’état ....... nous
refusons toutes les situations où l’islam manque dans nos vies,
nous refusons même une simple coupure ou suppression de son
contenu, ce n’est le sort de personne d’effectuer une telle
démarche. Allah nous a révélé un islam qui est parfait, et ce qui est
parfait n'admet ni un rajout ni une réduction. »
Ce que les politiciens occidentaux n’assimilent pas, c’est que
toutes les demandes adressées aux frères musulmans pour un
engagement sur la voie démocratique, le bon droit ou la laïcité, ou
le principe d’alterner le pouvoir entre plusieurs partis politique, le
libre marché, la liberté religieuse, la liberté d’opinion, les droits de
la femme, la liberté économique, les droits des minorités, aucune
d’entre ces demandes n'est pour eux réalisable.
C’est du domaine de l’impossible, car toutes ces demandes
tombent sous le coup de la juridiction musulmane.
Les frères musulmans ne cèdent jamais devant une juridiction
musulmane, surtout celle-ci.
« La négation d’un fait certain et qui est un impératif
théologiquement. »
Le fait même de faire une demande concernant ces droits, font du
demandeur un renégat, il renie son islam et selon la lois il mérite
l’égorgement.
L’islam ne connaît pas les partis, il y a seulement un seul groupe
rescapé qui a la droit de gouverner.
Les autres groupes sont tous considérés comme renégats, pas de
liberté dans la foi c’est un blasphème qui mérite la mort, pas de
liberté de pensée envers les saintes dispositions, pas d’opération
bancaire c’est de l’usurpation, pas de droits pour les minorités à

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part l’abject pacte de la répréhension, pas de droits pour la femme,
pas d’égalité dans les droits d’héritage ni devant les juges, ceci est
un rejet des dispositions divines dans la jurisprudence.
Les frères qui se disent modérés sont déjà persuadés que la
laïques désirent la désintégration de l’islam. Les réformateurs
laïques désirent faire supprimer plusieurs chapitres de la
connaissance de l’islam, ils désirent un islam sans djihad, un islam
dont le mariage est sans divorce, une foi sans droit, un droit sans la
force, un Coran sans épée.
L’islam est un message qui comporte tous les besoins d’une vie à
partir de l’union d’appel, à l'assistance jusqu’à la construction d’un
état, il administre la vie de l’homme depuis sa naissance jusqu’au
moment de son trépas.
Nous trouvons que les groupes non modérés qui refusent la
démocratie dans leurs déclarations sont des groupes plus honnêtes
envers eux-mêmes, envers nous et envers le monde entier. Car
celui qui déclare son refus est tranquille et rend les autres aussi
tranquilles, on peut donc prendre position et lui répondre selon ses
propres déclarations.
Mais le plus gros problème de nos pays et le handicap majeur qui
nous trompe et qui trompe aussi l’Occident, c’est l’imposture des
frères musulmans ou les gouvernements hostiles qui gouvernent
actuellement. Ils déclarent adopter les systèmes démocratiques et
les droits, tout en les présentant avec des produits islamiques qui
nous conviennent.
Des produits qui portent en leur sein quatorze siècles de
monstruosités, avec des preuves et des significations périmées pour
notre époque ; elles étaient peut-être essentielles il y a quatorze
siècles ; tout en les falsifiant ou en les enrobant simplement de
sentences avec le principe de la Crainte.
Selon toutes ces données, le rédacteur de ce texte essaye de tirer
toutes les sonnettes d’alarmes, car si un courant islamique arrivait,
par malheur, au pouvoir en Égypte ou dans un autre pays

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musulman, les sonnettes d’alarmes devront aussi retentir dans
toutes les civilisations occidentales ; car les procédés sont clairs
mais ils sont tellement clairs qu’ils nous aveuglent.
Chez tous les groupes musulmans existent deux fondements sans
renonciations. Le premier : « l’islam est une religion universelle » ;
et le second : « l’islam est une religion et aussi un État ».
Et il résulte de ses deux fondements un seul principe : le monde
est dans l’obligation de devenir musulman.
Ce principe est le résultat consigné dans toute la jurisprudence, un
résultat qui émane du coeur de la législation musulmane ; qui le nie
devient apostat.
Mais les hommes politique musulmans utilisent dans leurs discours
les deux premiers fondamentaux sans proclamer le résultat.
Et comme le monde occidental ne raisonne pas de la manière
musulmane, il ne verra dans leurs discours aucun résultat certain :
le monde entier est l’État de l’islam, la religion universelle.
Tous les groupes musulmans qui s’opposent ouvertement ou
secrètement considèrent illicites les gouvernements du monde non
musulman, car ils se trouvent sur des terres destinées à l’islam, et
qu’ils gouvernent des peuples qui licitement sont une extension de
la nation musulmane ; mais ces peuples vivent encore dans le
monde obscur de l'apostasie sous la loi de l’homme qu’ils
appellent idolâtrie.
Grâce au djihad donc tout rentrera dans l’ordre, il maîtriseront le
monde, les terres et les peuples apostasiés.
Il n’y a aucune différence entre un gouvernement de frères
musulmans ou un gouvernement des talibans ; si l’un des deux
avoue que son État possède des frontières, ses pouvoirs et la
légitimité s’arrêteront à celle-ci ; car il aurait abandonné une base
essentielle de son islam, la mondialisation de sa relation et son
État.
À travers les siècles, le système des khalifes musulmans n’a jamais
accepté une frontière fixe à leur empire, ils n’ont jamais accepté

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non plus l’existence des autres États avec lesquels il peut y avoir
des relations diplomatiques.
Toute représentation diplomatique de leur part est un aveu de la
réelle existence d’un autre État légitime. Cette situation est
demeurée sans changement jusqu’à l’époque du sultan ottoman
Abdel Hamid, le dernier sultan des khalifats.
Celui-ci a été contraint, devant une mutation universelle qui s’est
imposée sur le système des khalifats, de définir une frontière à son
empire et de reconnaître les autres États.
Mais cette mutation n’a pas pu s’imposer sur les concepts et les
bases légitimes de l’islam, et qui servent de bases pour former les
groupes musulmans.
La reconnaissance actuelle envers les autres États n’est qu’un
mensonge autorisé en cas de besoin, selon le principe de la takeia
(takya), le principe de la non-reconnaissance envers les autres États
n’est qu’une bonne forme de l’islam pour un bon musulman.
(Note de Bernard Raquin. Takya : encouragement au mensonge
selon le verset coranique "Dissimulez ce que vous avez dans le
coeur", qui explique le double langage permanent islamique).
En conséquence, toutes sortes d’accord, de traité, de pacte ou
d’alliance passée avec les autres États, sont tous considérés contre
la charia, ils sont caducs et sans aucune obligation de respect, sauf
en cas de faiblesse temporaire de l’islam devant la force des autres.
C’est une question de la durée de temps qu'Allah alterne en
faiblesse et en force entre les peuples.
Bien sûr parmi ces traités, nous trouvons le traité de la paix avec
Israël, qui représente l’apostasie même qui a conduit à l’assassinat
de Sadate.
Si un gouvernement islamique voit le jour, il sera chargé licitement
d’ajuster le système mondial, d’éliminer les pays impies, afin
d’élargir les frontières de l’État musulman tel qu'Allah l'a dessiné,
la carte du monde.
Le mémorandum réglementaire du groupe des frères musulmans

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égyptien les désigne comme : « Une organisation islamique
universelle, qui s’efforce de répandre la religion d’Allah sur la
terre, de fonder l’État islamique qui imposera les lois de l’islam et
ses préceptes, et de former la nation d’une manière djihadiste.»
C’est ce que répète sans aucune confusion possible le guide des «
frères musulmans » dans son manifeste.
Textes de Sayed El Kamni, traduits de l'arabe.
Editions du Monde arabe, Münich.
Sayed el Kamni est un libre-penseur égyptien, né en 1947.
Menacé comme tous les penseurs dans les pays musulmans, il a fui
un pays dont la loi est inspirée de la charia, et s'est réfugié dans le
monde libre.

Extrait de « Un Juif nommé Mahomet », de Bernard Raquin


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