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RESUME

Maple associe le moteur de calcul mathématique le plus


puissant du monde à une interface qui facilite grandement
l’analyse, l’exploration, la visualisation et la résolution de
problèmes mathématiques. Avec Maple, vous n’êtes pas
obligé de choisir entre la puissance mathématique et
l’ergonomie, ce qui en fait l’outil idéal pour l’enseignement
et la recherche.

MAPLE
Les commandes de base du Maple
Sommaire

Introduction………………………………………………………………………..2

Traitement de Données……………………………………………………….3

Constantes………………………………………………………………….3

Arithmétique………………………………………………………………3

Variables…………………………………………………………………....4

Nominalisation ou définition d’objets………………………………….5

Créer une définition ……………………………………………………5

Fait apparaître une définition ……………………………………..5

Sauvegarder / Lire……………………………………………………….6

Fonctions / Expressions……………………………………………….6,7

Les Manipulations………………………………………………………………..7

Représentation graphique.......................................................8

Résolution des équations …………………………………………………….9

Intégration, Dérivée, Limite………………………………………………….10

Calcul d’intégral …………………………………………………………..10

Dérivée, limite……………………………………………………………..11

Les ensembles………………………………………………………………………12
1
Introduction

M
aple est un logiciel informatique qui permet d’interpréter
des fonctions et des expressions Mathématiques, il est
inventé en 1980, et édité maintenant par la société
canadienne Maple soft jusqu’à présent la dernière version est la version
de l’année précédente 2018.
On peut dire que Maple est un langage Remarque :
Maple n’utilise pas un
symbolique, ce qui veut dire que les opérations langage extérieur
qu’on peut faire par des nombres réelles peuvent comme (python,
java,…) par contre il
être réalisées aussi par des symboles mais avec utilise son propre

une différence de priorité, par Exemple : l’opération


langage qui ressemble
fortement à (Pascal, et
X+Y est préférable par Maple mieux que l’opération Fortran)

1+2.
Maple permet son utilisateur de faire plusieurs études
compliquées pour son cerveau à l’aide d’un seul clique de sa main
(l’intégration, la dérivée, la représentation graphique, ainsi de suite, …)
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I. TRAITEMENT DES DONNEES Les Remarques

1) Pour Maple ¼ et 0.25 ne


1. Constantes : sont pas pareils chacun
de ces deux constantes
Maple est capable d’identifier la pluparts des types des a sa signification.
constantes 2) On peut écrire Pi quand
peut aussi la symbolisé
- Les entiers : 3 ;5 ;6 ;…..
π
- Les fractions : 1/5 ; 1/6 ; 22/7 ;….
- Décimal : 2.015 ; 5.639 ;…
- Symbol : π ; ∞ ; ≥ ; ….

Exemple :
(SIN(P I)^2 + COS(P I)^2) ∗ P I; # D’ABORD LE CALCUL NUMERIQUE

EVALF(%) ; # ENSUITE L’ EVALUATION NUMERIQUE

2. L’arithmétique :

Comme tout le monde sache les opérations arithmétiques sont :

- L’addition
- Soustraction
- Multiplication …

Pour Maple :

- L’opérateur d’addition : +
- L’opérateur de la soustraction : -
- L’opérateur de la Division : /
- L’opérateur de la multiplication : *
- L’opérateur de l’exponentiation (la puissance) : ^
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2.1. Problème :

La priorité des opérations :

Exemple :
5+2*4

La mémoire de Maple ne le permet pas de détecter la première opération de la dernière.

2.2. Solution :

C’est mieux d’intégrer les parenthèses au niveau de la rédaction donc la forme sera :

(5+2)*4 ou 5+(2*4)

3. Les variables

Un variable dans l’informatique est une adresse dans laquelle est stocké dans une
mémoire de l’ordinateur mais au niveau mathématique une variable est une grandeur dont la valeur est
(provisoirement) indéterminée, mais sur laquelle est effectuée une combinaison d'opérations avec soit
des constantes, soit d'autres variables.

Exemple :

XY ; xY ; X1 sont des noms de variables Maple.

Si l’on affecte à une variable une valeur, la valeur est dite assignée.
Si elle n’est associée à aucune valeur, la variable est dite non assignée.

Var est une variable assignée, dont la valeur est 12


> var = 12;

La variable a et la variable indicée x(a) sont non assignées :

a; x(a)
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II. LA NOMINALISATION OU DEFINITION DES OBJETS

La partie suivante est concernant les principales opérations définies sur Maple : création,
rappel, sauvegarde et lecture.
1. Créer une définition :

Pour que Maple puisse identifier les fonctions et les symboles, il faudra les définir à l’aide
de cette méthode :

Un nom := une valeur;

Un nom := une valeur

Exemple
AlaaFraction := (2 ∗ x^4 + 5)/(8 ∗ x - 22);

AlaaFraction := (2 ∗ x4 + 5)/(8 ∗ x - 22)

2. Fait apparaitre une définition

Au niveau de cette étape, il faut utiliser la commande ‘’Print’’ afin de faire afficher la
définition voulue.

Exemple
Print(AlaaFraction) :

2 ∗ 𝑥4 + 5
8 ∗ 𝑥 − 22
5
3. Sauvegarder/Lire la fonction Save/Read

Afin d’éviter le problème de répéter à chaque fois les définitions, Maple offre à ses utilisateurs
la possibilité de sauvegarder l’expression (les matrices, les polynômes, les Fractions,…) et de la réécrire
en utilisant la méthode suivante :
Prenons

A ;=x-> x^3

A=x^3

Save(A, «Cube.mpl »)

Read( « Cube.mpl »)

4. Fonctions et expressions

Prenons par Exemple, le cas de la fonction cosinus, en Mathématique, on dira souvent la fonction
cos(x).
Au niveau du Maple, cos(x) est une expression et c’est le symbole cos qui représente
la fonction cosinus.

Pour mieux comprendre, voilà l’Exemple suivant :


Le cosinus :=X->cos(X^2-2)

Le cosinus :=X->cos(X2-2)

4.1. Définir les Fonctions

Maple donne deux mécanismes pour définir une fonction quelconque, les méthodes sont :

o La notation fléchée : ‘’− >’’


o L’opérateur unapply

4.1.1. Notation fléchée

C’est certainement la façon la plus simple, elle fait appeler à la méthode traditionnelle au niveau
des mathématiques manuscrites.
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Exemple
Définition de la tangente carrée

Tangentecarre := x− > tan(x^2);

Tangentecarre := x− > tan (x2)

Un fois définie, elle acceptera divers types d’arguments

Tangentecarre(5);

Tan(25)

4.1.2. Avec unapply :

La fonction ‘’unapply’’ permet de détecter la variable sans passer par l’étape de


déclaration de la variable. Par exemple :
Tangentecarre := unapply (tan(x^2); x);

Tangentecarre := x− > tan(x2)

III. LES MANIPULATIONS

La manipulation est le fait de trouver à une fonction une autre fonction équivalente à celle du départ.

On utilise la factorisation, le développement, ainsi


de suite…
Remarque
Exemple
Expand signifie le terme français
développer et factor signifie la
factorisation.
f :=(a+b)^2 % signifie « afficher l’expression
expand(f) ; dernière »
a2+2ab+b2
factor(%) ; %% signifie afficher l’expression avant
(a+b)2 dernière
%% ;
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a2+2ab+b2
Evaluation des expressions

L’évaluation des expressions est une sorte de manipulation qui sert à remplacer un variable par
une constante et d’afficher les résultats.

Exemple : Remarque
Subs(x=1 ;2x+9) « Sqrt » signifie d’une manière générale la
11 racine carré d’un nombre
subs(x = 0, y = 1, x + 5 y - sqrt(5));
5-√𝟓
IV. REPRESENTATION GRAPHIQUE

L’un des avantages préférés par l’utilisateur du Maple, est la possibilité de donner un graphique
représente n’importe quelle fonction avec une représentation 2D ou 3D (au niveau de la recherche on
va traiter seulement le cas des deux dimensions).

Dans la même fenêtre, grâce à la commande ‘’plot’’ vous pouvez dessiner le graff, la courbe,
etc. Sans risquer de perdre les données.
1. Graphe d’une expression/fonction
1.1 sous forme d’expression À ne pas oublier :
Poly1 := 9 x − 5 x^3 − 8 x^4 − 5 x^5 ; Une expression ne veut pas dire une fonction

plot(Poly1, x = 5..15);

1.2 sous forme d’une fonction

h := x− > 50 + 97 x − 35 x^3 − 37 x^4 − 55 x^5 ;

plot(h, 5..15);

Remarquez qu’il y a une différence entre le premier ‘’plot’’ et le deuxième, en cas du deuxième on
n’écrit pas la variable par contre la première c’est obligé d’écrire la variable au niveau de la
commande ‘’plot’’ afin d’être identifié par Maple
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1.3 Courbe Paramétré
Maple permet aussi de représenter des courbes définies paramétriquement, c’est-à-dire
dont les composantes x et y dépendent toutes deux d’un même paramètre.

Voici une représentation paramétrique d’un cercle.

plot([cos(t), sin(t), t = 0..2 ∗ Pi]);

1.4 La possibilité de faire plusieurs représentations


Comme on sait la comparaison au niveau des mathématiques fondamentales et au niveau
des courbes, Maple permet aux utilisateurs à créer plusieurs courbes sur un seul repère
à l’aide de la méthode citée dans l’exemple suivant :

plot({sin; log}; 1..5);


plot([x, x^2, x^3, x^4, x^5, x^6], x = 0..1);
plot({[sin(t), t^2, t = 1..5]; [sin(t); t^3; t = 1..5]});

V. RESOLUTION DES EQUATIONS


L’une des activités les plus utilisées au niveau de la science appliquée plus précisément la
résolution des équations, soit les équations
spécialisées (l’équation différentielle, etc.) ou les Solve et fsolve
Solve
équations usuelles (équation avec un inconnu)
Utilise des méthodes algébriques
Maple donne à son utilisateur la possibilité de
Cherche à produire des solutions exactes
résoudre ces équations à l’aide d’une seule clique du Fsolve
doigt à l’aide de la commande ‘’solve’’ et ‘’fsolve’’. Utilise des méthodes numériques
(La commande ‘’fsolve’’ n’est pas traité au du Produit des solutions généralement approximatives
document)

1. Les Equations
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En cas des équations, la commande ‘’solve’’ permet à l’utilisateur de les résoudre
algébriquement, à condition que l’équation doit être polynomial de degrés ne dépasse pas 4
(quatre).

Exemple
Polytest :=5x^4+3x^2+8x^+36
Pour la résoudre il faut suivre les étapes suivantes :
- Bouton droit
- Solve
- Sélectionner la façon de résolution soit
 Solve
 Solve generally
 Solve for variable
 …etc.
2. Systèmes d’équations

On demande à solve de résoudre par rapport à certaines variables rassemblées dans


Une structure d’ensemble.

Solve({equa1; equa2; · · · ; equan};{var1; var2; · · · ; varn});

Exemple :
Résolvons le petit système suivant :
systeme := {3 x + 2 y == 7; x + y == 3};
solexacte := solve(système, {x, y});

VI. INTEGRATION , DERIVEE, LIMITE :

Maple connaît pas mal de choses sur le "calcul différentiel et intégral". Il sait dériver à peu près
n’importe quoi. Pour ce qui concerne l’intégration, il peut procéder de deux façons différentes, à
savoir : Symboliquement et numériquement.
- La première façon, symbolique, mène à des résultats exacts, mais elle ne
marche pas tout le temps.
- La manière numérique donne presque toujours un résultat, mais approximatif
la plupart du temps.

1. Calcul d’intégral
1.1. Intégral symbolique :
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Comme c’est déjà mentionné, l’intégral peut être calculé à l’aide de deux façons,
à savoir numérique aussi que symbolique, en utilisant la même instruction qui est
‘’int ‘’:

int(sin(x) − x; x);
−cos(x) – (1/2)x² ;
1.2. Intégrale numérique

Elle s’applique dans les cas des intégrales définies, c’est-à-dire avec des bornes
d’intégration.
Pour intégrer numériquement, il suffit de faire précéder la commande ‘’int’’ de
la commande ‘’evalf ‘’.

evalf(int(1/(2 ∗ Sqrt(x)), x = 1..2));

0.414213562

2. La Dérivée

Le logiciel Maple peut dériver n’importe quel genre de fonction ou d’expression, à savoir que la
commande qui dérive les fonctions n’est pas la même que celle qui dérive les expressions :
2.1. Diff dérive les expressions

Diff(sin(x), x);
cos(x)
2.2. D Dérive une fonction

D(sin);
cos
3. Les limites

Maple peut déterminer n’importe quelle limite à condition d’être déjà calculable, c’est-à-dire, elle
peut être calculée en utilisant tout simplement la commande ‘’limit’’

Exemple
1
Calculons la limite bien connue lim
𝑛→∞ 𝑛
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Limit(1/n, n=+infinity)
Autre exemple
Limit(1/n, left) Left veut dire « 0- »
−∞ Right veut dire « 0+ »
Limit(1/n, right)
+∞

VII. LES ENSEMBLES


Pour bâtir un ensemble : prendre une séquence et l’entourer de {}.

petitensemble := {a; b; {c}};

Pour avoir l’union d’un ensemble avec un autre il


faut suivre la méthode suivante :
‘’Le nom du 1er union le nom du 2ème’’

En définitive, le monde Maple permet vise à faciliter la


tâche du travail mathématique pour les ingénieurs, les
professeurs, etc. Afin d’économiser le temps et de le
profiter dans autres choses.
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