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2017/2018 (Semestre 1)
1ère Année L.M.D – Maths-Info.
Matière : Algèbre 1
ر ـ.ذ ׃ ف
Exercices corrigés
ا
Groupes, Sous-groupes et Homomorphismes de groupes.
Exercice nº 01:
Soit l'ensemble G = ]0,1[ ∪ ]1, + ∞[ = { x ∈ IR / x > 0 et x ≠ 1} muni d'une loi définie par :
∀ x, y ∈ G : x y = x ln y
(où ln désigne la fonction logarithmique népérienne).
1) Montrer que le couple ( G , ) forme un groupe commutatif (ou Abélien).
2) En posant H = ]1, + ∞[ , montrer que H est un sous-groupe du groupe ( G , ).
Exercice nº 02:
On munit IR d'une opération définie par ∀ x, y ∈ IR : x y = x + y + xy .
Département de Mathématiques
Exercice nº 03:
Soit une opération définie sur IR par ∀ x, y ∈ IR : x y= 5
x5 + y5 .
1) Montrer que ( IR, ) est un groupe commutatif.
2) Montrer que l'application f : ( IR, ) → ( IR, + ) définie par f ( x) = x 5 est un homomorphisme.
Exercice nº 04:
{ }
Montrer que H = z ∈ IR ∗ / ∃ a, b ∈ Q : z = a + 3 b est un sous-groupe du groupe ( IR ∗, .)
Exercice nº 05:
{ }
Montrer que H = z ∈ C/ / ∃ n ∈ IN ∗: z n = 1 est un sous-groupe du groupe (C/ ∗, .)
Faculté des Sciences
Exercice nº 06:
Soit ( G , ) un groupe, et soit Z (G ) = { g ∈ G / g x = x g , ∀ x ∈ G } (est appelé: centre de G ).
Montrer que Z (G ) est un sous-groupe de G .
Exercice nº 07:
Soient G un groupe, H1 et H 2 deux sous-groupes de G .
1) Montrer que H1 ∩ H 2 est un sous-groupe de G .
2) Montrer que H1 ∪ H 2 est un sous-groupe de G ⇔ ( H1 ⊂ H 2 ou H 2 ⊂ H1 ).
Exercice nº 08:
Soit H un sous-groupe d'un groupe ( G , ), et soit ℜ une relation définie sur G par :
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101
Exercice nº 09:
Soit G un groupe, et soit ℜ une relation définie sur G par :
∀ x, y ∈ G : xℜ y ⇔ ∃ a ∈ G / y = a x a −1 (où a −1 est l'élément symétrique de a ).
1ère Année L.M.D – Maths-Info.
Exercice nº 10:
Soit ( G , ) un groupe vérifiant ∀ x ∈ G : x x = e (où e désigne l'élément neutre de G ).
1) Montrer que ∀ x ∈ G : x = x −1 (où x −1 est l'élément symétrique de x ).
2) Montrer que G est abélien.
3) Montrer que l'application f : G → G définie par f ( x) = x −1 est un endomorphisme.
Exercice nº 11:
Soient ( G , ) et ( G ′ , ) deux groupes, et soit f : G → G ′ un homomorphisme.
(On note e l'élément neutre de G et e′ l'élément neutre de G ′ ).
1) Montrer que le noyau Kerf = { x ∈ G / f ( x) = e′ } est un sous-groupe de ( G , ).
2) Montrer que l'image Im f = { f ( x) / x ∈ G } est un sous-groupe de ( G ′ , ).
Département de Mathématiques
Exercice nº 12:
Soient ( G , ) un groupe, a ∈ G et f a : G → G une application définie par ∀ x ∈ G : f a ( x) = a x a −1
(où a −1 désigne l'élément symétrique de a ).
1) Montrer que l'application f a est un automorphisme.
2) Montrer que ( f a ) = f a −1 (où ( f a ) est l'application réciproque de f a ).
−1 −1
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Université Sétif 1
202
Corrigé type détaillé
Corrigés
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Exercice nº 01:
1) Montrons que ( G , ) est un groupe commutatif; en effet :
1 L'opération est une loi de composition interne sur G ; c'est-à-dire ∀ x, y ∈ G : x y ∈G .
En effet; soient x, y ∈ G , donc x > 0 et x ≠ 1 et y > 0 et y ≠ 1 . On peut écrire :
x y = x ln y = e ln( x ) = e ln y .lnx
ln y
commutatif.
à l'aide de 3
2) Soit H = ]1, + ∞[ . Montrons que H est un sous-groupe du groupe ( G , ); en effet :
Il est clair qu'on a φ ≠ H ⊂ G .
On a ∀ x, y ∈ H : x y ∈ H (i.e. H est stable par rapport à la loi ); en effet :
Soient x, y ∈ H ; i.e. x > 1 et y > 1 . On a x y = x ln y = e ln( x = e ln y . lnx .
ln y
)
303
Par suite : x y > 1 (car x > 1 et y > 1 ⇒ ln x > 0 et ln y > 0 ⇒ ln y. ln x > 0 ⇒ e ln y .ln x > 1 ).
D'où x y ∈ H .
On a ∀ x ∈ H : x′ ∈ H (où x′ est l'élément symétrique de x ); en effet :
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1 1
Soit x ∈ H ; i.e. x > 1 . Comme x′ = e ln x , alors x′ > 1 (car x > 1 ⇒ ln x > 0 ⇒ 1
ln x > 0 ⇒ e ln x > 1 ).
D'où x′ ∈ H .
Finalement, de , et on a H est un sous-groupe du groupe ( G , ).
Exercice nº 02:
1) ( IR , ) est-il un groupe ? où définie par ∀ x, y ∈ IR : x y = x + y + xy .
1 L'opération est une loi de composition interne sur IR ? c'est-à-dire ∀ x, y ∈ IR : x y ∈ IR ?
Soient x, y ∈ IR ; donc x + y + x y ∈ IR , d'où x y ∈ IR .
Par suite est une loi de composition interne sur IR .
2 L'opération est associative ? c'est-à-dire ∀ x, y, z ∈ IR : ( x y) z = x (y z)?
Soient x, y, z ∈ IR ; on a :
(x y ) z = ( x + y + x y ) z = ( x + y + x y) + z + ( x + y + x y) z = x + y + x y + z + x z + y z + x y z .
Département de Mathématiques
x ( y z ) = x ( y + z + y z ) = x + ( y + z + y z ) + x( y + z + y z ) = x + y + z + y z + x y + x z + x y z .
Comme l'addition "+" est commutative dans IR , alors on a ( x y) z = x (y z ).
Par suite est associative.
3 On remarque que est commutative; i.e. ∀ x, y ∈ IR : x y = y x ; en effet :
On a ∀ x, y ∈ IR : x y = x + y + x y = y + x + y x = y x ; d'où x y = y x .
4 IR admet-il l'élément neutre e par rapport à ? c'est-à-dire ∃ e ∈ IR / ∀ x ∈ IR : x e = e x = x?
C'est-à-dire ∃ e ∈ IR / ∀ x ∈ IR : x e = x ? (car est commutative).
Soit x ∈ IR ; on a donc x e = x ⇔ x + e + x e = x ⇔ e + x e = 0 ⇔ e(1 + x) = 0 ⇔ e = 0 ; où 0 ∈ IR .
Par suite ∀ x ∈ IR : x 0 = x .
car x ∈ IR est quelconque.
D'où l'élément neutre de IR (par rapport à ) est 0 .
5 Chaque élément x ∈ IR admet-il un symétrique x′ ∈ IR (par rapport à ) ?
C'est-à-dire que ∀ x ∈ IR, ∃ x′ ∈ IR : x x ′ = x ′ x = 0 ? (où 0 est l'élément neutre de IR ).
C'est-à-dire que ∀ x ∈ IR, ∃ x′ ∈ IR : x x ′ = 0 ? (car est commutative).
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−x
Soit x ∈ IR ; on a x x ′ = 0 ⇔ x + x′ + x x′ = 0 ⇔ x + x′(1 + x) = 0 ⇔ x′(1 + x) = − x ⇔ x′ = ⋅
1+ x
On remarque que l'élément −1 ∈ IR n'a pas de symétrique.
Puisque la condition 5 n'est pas vérifiée, alors ( IR , ) n'est pas un groupe.
2) En effet; on a ∀ x, y ∈ IR : (1 + x)(1 + y ) − 1 = 1 + y + x + x y − 1 = x + y + x y = x y.
⇔ (1 + x)(1 + y ) ≠ 0
⇔ (1 + x)(1 + y ) − 1 ≠ −1
⇔ x y ≠ −1 .
D'où x y ∈ IR \ {- 1}.
404
L'opération est associative; i.e. ∀ x, y, z ∈ IR \ {- 1}: ( x y) z = x (y z):
En effet; voir 2 de (1).
L'opération est commutative; c'est-à-dire ∀ x, y ∈ IR \ {- 1}: x y=y x:
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(x y ) z = ( 5 x5 + y5 ) z = 5 (
5
)
5
x5 + y5 + z 5 = 5 ( x5 + y 5 ) + z 5 = 5
x5 + y5 + z 5
x (y z ) = x ( 5 y 5 + z 5 ) = 5 x5 + ( 5
y5 + z5 )=
5
5
x5 + ( y 5 + z 5 ) = 5
x5 + y5 + z 5
D'où l'égalité ( x y ) z = x ( y z ).
Par suite est associative.
3 L'opération est commutative; i.e. ∀ x, y ∈ IR : x y=y x:
Soient x, y ∈ IR ; on a x y = 5
x5 + y 5 = 5
y 5 + x5 = y x , d'où l'égalité x y=y x.
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505
2) Montrons que l'application f : (IR, ) → ( IR, + ) définie par f ( x) = x 5 est un homomorphisme :
En effet; on a ∀ x, y ∈ IR : f ( x y ) = ( x y )5 = 5 x 5 + y 5 ( ) =x +y
5
5 5
= f ( x) + f ( y ) .
C'est-à-dire qu'on a ∀ x, y ∈ IR : f ( x y ) = f ( x) + f ( y ) .
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Exercice nº 04:
{ }
Montrons que H = z ∈ IR ∗ / ∃ a, b ∈ Q : z = a + 3 b est un sous-groupe de ( IR ∗, .) ; en effet :
On a H ⊂ IR ∗ (claire par définition de H ) et H ≠ φ (car 1 = 1 + 3 (0) ∈ H ).
On a ∀ z1 , z 2 ∈ H : z1. z 2 ∈ H (i.e. H est stable par rapport à la multiplication); car :
Soient z1 , z 2 ∈ H ; i.e. z1 , z 2 ∈ IR ∗ et il existe a1 , b1 , a2 , b2 ∈ Q tels que z1 = a1 + 3 b1 et z 2 = a2 + 3 b2 .
Par suite z1. z 2 ∈ IR ∗ et z1. z 2 = (a1 + 3 b1 )(a2 + 3 b2 ) = (a1 a2 + 3 b1 b2 ) + 3 (a1b2 + b1a2 ) .
C'est-à-dire que z1. z 2 ∈ IR ∗ et z1. z 2 = a + 3 b avec a = a1 a2 + 3 b1 b2 ∈ Q et b = a1b2 + b1a2 ∈ Q .
D'où z1. z 2 ∈ H .
1
On a ∀ z ∈ H : z −1 ∈ H (où z −1 = ; c'est le symétrique de z par rapport à la multiplication); car :
z
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∗
Soit z ∈ H ; i.e. z ∈ IR et il existe a, b ∈ Q tels que z = a + 3 b .
1 1 1 ( a − 3 b) a −b
Donc z −1 = ∈ IR ∗ et z −1 = = = = 2 + 3 2
2
.
2
z z a + 3 b (a − 3 b)(a + 3 b) a − 3 b a − 3b
2
a a a
On a a − 3 b ≠ 0 ; car si a − 3 b = 0 , alors = 3 ; i.e. = ± 3 Absurde, parce que ∈ Q .
2 2 2 2
b b b
a −b
Par suite z −1 ∈ IR ∗ et z −1 = c + 3 d avec c = 2 ∈ Q et d = 2 ∈Q .
a − 3b 2
a − 3b 2
D'où z −1 ∈ H .
Exercice nº 05:
{ }
Montrons que H = z ∈ C/ / ∃ n ∈ IN ∗: z n = 1 est un sous-groupe de (C/ ∗, .) ; en effet :
Faculté des Sciences
Donc z −1 = ∈ C/ et ( z −1 ) n = = n = = 1 .
z z z 1
C'est-à-dire que z ∈ C/ et il existe n ∈ IN ∗ tel que ( z −1 ) n = 1 .
−1
D'où z −1 ∈ H .
606
Exercice nº 06:
Montrons que Z (G ) = { g ∈ G / g x = x g , ∀ x ∈ G } est un sous-groupe du groupe ( G , ) :
On a Z (G ) ⊂ G (claire) et Z (G ) ≠ φ (car on sait que e x = x e , ∀ x ∈ G ; d'où e ∈ Z (G ) ).
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⇒ ( x −1 ) −1 g −1 = g −1 ( x −1 ) −1 , ∀ x ∈ G
⇒ x g −1 = g −1 x , ∀ x ∈ G
D'où g −1 ∈ Z (G ) .
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Exercice nº 07:
Soient G un groupe, H1 et H 2 deux sous-groupes de G .
1) Montrons que H1 ∩ H 2 est un sous-groupe de G ; en effet :
1 On a H1 ∩ H 2 ⊂ G ; car H1 ⊂ G et H 2 ⊂ G .
On a H1 ∩ H 2 ≠ φ ; car e ∈ H1 et e ∈ H 2 , donc e ∈ H1 ∩ H 2 (où e est l'élément neutre de G ).
2 Soient x, y ∈ H1 ∩ H 2 ; donc x, y ∈ H1 et x, y ∈ H 2 . On a :
Comme H1 est un sous-groupe de G , alors x y ∈ H1 .
Comme H 2 est un sous-groupe de G , alors x y ∈ H 2 .
D'où x y ∈ H1 ∩ H 2 .
On a montré donc que ∀ x, y ∈ H1 ∩ H 2 : x y ∈ H1 ∩ H 2 ; i.e. H1 ∩ H 2 est stable par rapport à
la loi interne de G .
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3 Soit x ∈ H1 ∩ H 2 ; donc x ∈ H1 et x ∈ H 2 . On a :
Comme H1 est un sous-groupe de G , alors x′ ∈ H1 .
Comme H 2 est un sous-groupe de G , alors x′ ∈ H 2 .
(où x′ est le symétrique de x par rapport à la loi interne de G ).
D'où x′ ∈ H1 ∩ H 2 .
On a montré donc que ∀ x ∈ H1 ∩ H 2 : x′ ∈ H1 ∩ H 2 .
Finalement, de 1, 2 et 3 on a H1 ∩ H 2 est un sous-groupe de G .
707
Si x x0 ∈ H 2 ; et comme x −1 ∈ H 2 (car x ∈ H 2 ), alors x −1 ( x x0 ) ∈ H 2 ; i.e. ( x −1 x) x0 ∈ H 2 , d'où
x0 ∈ H 2 ; une contradiction car x0 ∉ H 2 .
−1 −1
Par conséquent on a x x0 ∈ H 1 ; et comme x0 ∈ H1 (car x0 ∈ H 1 ), alors ( x x0 ) x0 ∈ H1 ; i.e.
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−1
x ( x0 x0 ) ∈ H1 , d'où x ∈ H1 .
Finalement, on a montré que ∀ x : x ∈ H 2 ⇒ x ∈ H1 ; d'où H 2 ⊂ H1 .
( ⇐ ) : Supposons que H1 ⊂ H 2 ou H 2 ⊂ H1 , et montrons que H1 ∪ H 2 est un sous-groupe de G .
Si H1 ⊂ H 2 , alors H1 ∪ H 2 = H 2 est un sous-groupe de G .
Si H 2 ⊂ H1 , alors H1 ∪ H 2 = H1 est un sous-groupe de G .
Exercice nº 08:
On a ℜ est une relation définie sur le groupe ( G , ) par ∀ x, y ∈ G : xℜ y ⇔ x −1 y ∈H .
−1
(avec H est un sous-groupe de ( G , ); et x désigne l'élément symétrique de x ).
1) Montrons que ℜ est une relation d'équivalence sur G ; en effet :
ℜ est réflexive (i.e. ∀ x ∈ G : xℜ x ) :
On sait que ∀ x ∈ G : x −1 x = e (où e est l'élément neutre de G ).
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y) ( y
−1 −1
⇒ x (y y ) z ∈H
−1
⇒ x e z ∈H
−1
⇒ x z ∈H
⇒ xℜ z
Finalement; on a ℜ est réflexive, symétrique et transitive, d'où ℜ est une relation d'équivalence
sur G .
2) On détermine la classe d'équivalence de chaque élément x ∈ G :
Soit x ∈ G . La classe d'équivalence de x est x = { y ∈ G / xℜ y }.
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On a x = { y ∈ G / xℜ y }
= {y ∈ G / x y ∈ H}
−1
= {y ∈ G / ∃h ∈ H : x y = h}
−1
= { y ∈ G / ∃ h ∈ H : x ( x −1 y ) = x h }
808
= { y ∈ G / ∃ h ∈ H : ( x x −1 ) y = x h }
= {y ∈ G / ∃h ∈ H : e y = x h}
= {y ∈ G / ∃h ∈ H : y = x h}
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= {x h / h∈ H}
D'où ∀ x ∈ G : x = { x h / h ∈ H } = x H .
D'où ∀ x, y, z ∈ G : xℜ y ⇒ ( z x) ℜ ( z y) .
Département de Mathématiques
Exercice nº 09:
On a ℜ une relation définie sur le groupe G par :
⇒ ∃ a ∈ G / a −1 ( y a ) = a −1 (a x)
⇒ ∃ a ∈ G / a −1 y a = (a −1a ) x
⇒ ∃ a ∈ G / a −1 y a = e x
⇒ ∃ a ∈ G / a −1 y a = x
⇒ ∃ a ∈ G / x = a −1 y a
⇒ ∃ a ∈ G / x = a −1 y (a −1 ) −1 ; car (a −1 ) −1 = a
⇒ ∃ a −1 ∈ G / x = a −1 y (a −1 ) −1
⇒ ∃ b ∈ G / x = b y b −1 ; où b = a −1
⇒ y ℜx .
On a montré donc que ∀ x, y ∈ G : x ℜ y ⇒ y ℜ x ; d'où ℜ est symétrique.
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⇒ xℜ z .
On a montré donc que ∀ x, y, z ∈ G : x ℜ y et y ℜ z ⇒ x ℜ z ; d'où ℜ est transitive.
Finalement, de , et on a ℜ est une relation d'équivalence sur G .
2) Soit a ∈ G et soit H un sous-groupe de G .
{ }
Montrons que K = a h a −1 / h ∈ H est un sous-groupe de G ; en effet :
1 On a K ⊂ G (claire) et K ≠ φ (car e = a e a −1 ; où e ∈ H , d'où e ∈ K ).
x −1 = (a h a −1 ) −1 = (a −1 ) −1 h −1 a −1 = a h −1 a −1 (car (a −1 ) −1 = a ).
Donc x −1 = a h −1a −1 avec h −1 ∈ H ; d'où x −1 ∈ K .
On a montré que ∀ x ∈ K : x −1 ∈ K (où x −1 est le symétrique de x ).
Finalement, de 1, 2 et 3 on a K est un sous-groupe de G .
Exercice nº 10:
Soit ( G , ) un groupe vérifiant ∀ x ∈ G : x x = e (où e désigne l'élément neutre de G ).
1) Montrons que ∀ x ∈ G : x = x −1 (où x −1 est l'élément symétrique de x ); en effet :
∀ x ∈ G : x x = e ⇔ x −1 ( x x ) = x −1 e ⇔ ( x −1 x ) x = x −1 ⇔ e x = x −1 ⇔ x = x −1 .
D'où ∀ x ∈ G : x = x −1 .
car: y
−1 −1 −1
Par suite on a : x y = x y = (y x) = y x.
résultat connu par hypothèse
2ème méthode : On a f ( x y ) = ( x y ) −1 = y −1 x −1 = x −1 y −1 = f ( x) f ( y ) .
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10 10
Exercice nº 11:
1) Montrons que Kerf = { x ∈ G / f ( x) = e′ } est un sous-groupe du groupe ( G , ); en effet :
1 On a Kerf ⊂ G (claire) et K ≠ φ (car on sait que f (e) = e′ ; donc e ∈ Kerf ).
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e ′ = f (e)
D'où Kerf = { e} .
f est une application injective
⇒ (x1 x2−1 ) x2 = e x2
⇒ x1 ( x2−1 x2 ) = x2
⇒ x1 e = x2
⇒ x1 = x2 .
Finalement, on a montré que ∀ x1 , x2 ∈ G : f ( x1 ) = f ( x2 ) ⇒ x1 = x2 ; d'où f est injective.
11 11
Exercice nº 12:
x a −1
Soient ( G , ) un groupe, a ∈ G et f a : G → G une application définie par ∀ x ∈ G : f a ( x) = a
1) Montrons que l'application f a est un automorphisme; i.e. endomorphisme bijective; en effet :
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f a est un homomorphisme :
On a ∀ x, y ∈ G : fa (x y) = a ( x y ) a −1 et f a (x) f a ( y ) = (a x a −1 ) (a y a −1 )
=a x (a −1 a ) y a −1
=a x e y a −1
=a x y a −1
=a ( x y ) a −1
D'où ∀ x, y ∈ G : f a ( x y ) = f a ( x) f a ( y ) ; i.e. f a est un homomorphisme.
f a est injective :
ère
1 Méthode:
On a ∀ x1 , x2 ∈ G : f a ( x1 ) = f a ( x2 ) ⇒ a x1 a −1 = a x2 a −1 (par définition)
⇒ a x1 = a x2 (car est compatible à droite)
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⇔ a −1 (a x a −1 ) a = a −1 y a
−1 −1 −1
⇔ (a a ) x (a a) = a y a
⇔ e x e = a −1 y a (car a −1 a = e )
⇔ x = a −1 y a ∈G (car e x = x e = x )
D'où ∀ y ∈ G , ∃ x = a −1 y a ∈ G : y = f a ( x) ; i.e. f a est surjective.
(
( f a o f a −1 )( x) = f a ( f a −1 ( x) ) = f a a −1 x (a −1 ) −1 ) = f a (a −1 x a ) = a (a −1 x a ) a −1
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= ( a a −1 ) x ( a a −1 )
=e x e
=x
= Id G (x) .
C'est-à-dire qu'on a ∀ x ∈ G : ( f a o f a −1 )( x) = Id G ( x) ; d'où f a o f a −1 = Id G .
12 12
( f a −1 o f a )( x) = f a −1 ( f a ( x) ) = f a −1 ( a x a −1 ) = a −1 (a x a −1 ) a
= ( a −1 a ) x ( a −1 a )
=e x e
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=x
= Id G (x) .
C'est-à-dire qu'on a ∀ x ∈ G : ( f a −1 o f a )( x) = Id G ( x) ; d'où f a −1 o f a = Id G .
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