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N°04 ‫ور ا زا ر ا د راط ا‬ ‫ا‬

Département de Mathématiques ‫وا ثا‬ ‫وزارة ا م ا‬


Faculté des Sciences
Université Sétif 1

Par l'enseignant: F. Gherbi


1ère Année L.M.D – Maths-Info.

2017/2018 (Semestre 1)
1ère Année L.M.D – Maths-Info.
Matière : Algèbre 1

‫ ر ـ‬.‫ذ ׃ ف‬
Exercices corrigés

‫ا‬
Groupes, Sous-groupes et Homomorphismes de groupes.

Exercice nº 01:
Soit l'ensemble G = ]0,1[ ∪ ]1, + ∞[ = { x ∈ IR / x > 0 et x ≠ 1} muni d'une loi définie par :
∀ x, y ∈ G : x y = x ln y
(où ln désigne la fonction logarithmique népérienne).
1) Montrer que le couple ( G , ) forme un groupe commutatif (ou Abélien).
2) En posant H = ]1, + ∞[ , montrer que H est un sous-groupe du groupe ( G , ).

Exercice nº 02:
On munit IR d'une opération définie par ∀ x, y ∈ IR : x y = x + y + xy .
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1) Est-ce que ( IR, ) est un groupe ? Justifier.


2) Vérifier que ∀ x, y ∈ IR : x y = (1 + x)(1 + y ) − 1 .
3) Montrer que ( IR \ {- 1}, ) est un groupe abélien.

Exercice nº 03:
Soit une opération définie sur IR par ∀ x, y ∈ IR : x y= 5
x5 + y5 .
1) Montrer que ( IR, ) est un groupe commutatif.
2) Montrer que l'application f : ( IR, ) → ( IR, + ) définie par f ( x) = x 5 est un homomorphisme.

Exercice nº 04:
{ }
Montrer que H = z ∈ IR ∗ / ∃ a, b ∈ Q : z = a + 3 b est un sous-groupe du groupe ( IR ∗, .)

Exercice nº 05:
{ }
Montrer que H = z ∈ C/ / ∃ n ∈ IN ∗: z n = 1 est un sous-groupe du groupe (C/ ∗, .)
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Exercice nº 06:
Soit ( G , ) un groupe, et soit Z (G ) = { g ∈ G / g x = x g , ∀ x ∈ G } (est appelé: centre de G ).
Montrer que Z (G ) est un sous-groupe de G .

Exercice nº 07:
Soient G un groupe, H1 et H 2 deux sous-groupes de G .
1) Montrer que H1 ∩ H 2 est un sous-groupe de G .
2) Montrer que H1 ∪ H 2 est un sous-groupe de G ⇔ ( H1 ⊂ H 2 ou H 2 ⊂ H1 ).

Exercice nº 08:
Soit H un sous-groupe d'un groupe ( G , ), et soit ℜ une relation définie sur G par :
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∀ x, y ∈ G : xℜ y ⇔ x −1 y ∈ H (où x −1 désigne l'élément symétrique de x ).


1) Montrer que ℜ est une relation d'équivalence sur G .
2) Déterminer la classe d'équivalence de chaque élément x ∈ G .
3) Montrer que ∀ x, y, z ∈ G : xℜ y ⇒ ( z x) ℜ ( z y ) .

101
Exercice nº 09:
Soit G un groupe, et soit ℜ une relation définie sur G par :
∀ x, y ∈ G : xℜ y ⇔ ∃ a ∈ G / y = a x a −1 (où a −1 est l'élément symétrique de a ).
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1) Montrer que ℜ est une relation d'équivalence sur G .


2) Soit a ∈ G , et soit H un sous-groupe de G . Montrer que K = a H a −1 est un sous-groupe de G ;
{ }
où a H a −1 = a h a −1 / h ∈ H .

Exercice nº 10:
Soit ( G , ) un groupe vérifiant ∀ x ∈ G : x x = e (où e désigne l'élément neutre de G ).
1) Montrer que ∀ x ∈ G : x = x −1 (où x −1 est l'élément symétrique de x ).
2) Montrer que G est abélien.
3) Montrer que l'application f : G → G définie par f ( x) = x −1 est un endomorphisme.

Exercice nº 11:
Soient ( G , ) et ( G ′ , ) deux groupes, et soit f : G → G ′ un homomorphisme.
(On note e l'élément neutre de G et e′ l'élément neutre de G ′ ).
1) Montrer que le noyau Kerf = { x ∈ G / f ( x) = e′ } est un sous-groupe de ( G , ).
2) Montrer que l'image Im f = { f ( x) / x ∈ G } est un sous-groupe de ( G ′ , ).
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3) Montrer que : f est injective ⇔ Kerf = { e} .

Exercice nº 12:
Soient ( G , ) un groupe, a ∈ G et f a : G → G une application définie par ∀ x ∈ G : f a ( x) = a x a −1
(où a −1 désigne l'élément symétrique de a ).
1) Montrer que l'application f a est un automorphisme.
2) Montrer que ( f a ) = f a −1 (où ( f a ) est l'application réciproque de f a ).
−1 −1
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Corrigé type détaillé
Corrigés
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Exercice nº 01:
1) Montrons que ( G , ) est un groupe commutatif; en effet :
1 L'opération est une loi de composition interne sur G ; c'est-à-dire ∀ x, y ∈ G : x y ∈G .
En effet; soient x, y ∈ G , donc x > 0 et x ≠ 1 et y > 0 et y ≠ 1 . On peut écrire :
x y = x ln y = e ln( x ) = e ln y .lnx
ln y

Par suite : x y > 0 (car e t > 0 , ∀ t ∈ IR )


x y ≠ 1 (car x ≠ 1 et y ≠ 1 ⇔ ln x ≠ 0 et ln y ≠ 0 ⇔ ln y. ln x ≠ 0 ⇔ e ln y .ln x ≠ 1 )
D'où x y ∈ G .
2 L'opération est associative; c'est-à-dire ∀ x, y, z ∈ G : ( x y ) z = x ( y z ).
En effet; soient x, y, z ∈ G , donc x > 0 et x ≠ 1 et y > 0 et y ≠ 1 et z > 0 et z ≠ 1 .
On a : ( x y ) z = ( x ln y ) z = x ln y ( )
ln z
= x ln y .ln z
z ) = x ( y ln z ) = x ln (y ) = x ln z .ln y
ln z
x (y
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Comme ln y. ln z = ln z. ln y , alors on a l'égalité ( x y) z = x (y z ).


3 L'opération est commutative; c'est-à-dire ∀ x, y ∈ G : x y = y x .
En effet; soient x, y ∈ G , donc x > 0 et x ≠ 1 et y > 0 et y ≠ 1 . On a :
y = x ln y = e ln( x = e ln y .lnx
ln y
)
x
x = y ln x = e ln( y = e ln x.ln y
ln x
)
y
Comme ln y. ln x = ln x. ln y , alors on a l'égalité x y=y x.
4 L'élément neutre de G ; c'est-à-dire ∃ e ′ ∈ G , ∀ x ∈ G : x e ′ = e′ x = x .
(c'est-à-dire ∃ e ′ ∈ G , ∀ x ∈ G : x e ′ = x ; car est commutative).
En effet; soit x ∈ G , donc x > 0 et x ≠ 1 . Par suite on a :
x e ′ = x ⇔ x ln e′ = x ⇔ ln e′ = 1 ⇔ ln e′ = ln e ⇔ e′ = e ≈ 2,71 ∈ G .
D'où G admet l'élément neutre e ≈ 2,71 .
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5 Chaque élément de G admet un symétrique dans G ; i.e. ∀ x ∈ G , ∃ x ′ ∈ G : x x ′ = x ′ x = e .


(c'est-à-dire ∀ x ∈ G , ∃ x ′ ∈ G : x x ′ = e ; car est commutative).
En effet; soit x ∈ G , donc x > 0 et x ≠ 1 . Par suite on a :
1
x x ′ = e ⇔ x ln x′ = e ⇔ ln ( x ln x′ ) = ln e = 1 ⇔ ln x′. ln x = 1 ⇔ ln x′ = 1
ln x ⇔ x′ = e ln x
(car x ≠ 1 donc ln x ≠ 0 )
1
De plus, comme x′ = e , alors x ′ > 0 (claire) et aussi x′ ≠ 1 (car
ln x 1
ln x
≠ 0 ); d'où x ′ ∈ G .
1
Donc on a montré que chaque élément x ∈ G admet x′ = e ∈ G comme élément symétrique. ln x

Finalement, de 1, 2, 4 et 5 on a ( G , ) est un groupe; or 3 est vérifiée, donc ( G , ) est un groupe


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commutatif.
à l'aide de 3
2) Soit H = ]1, + ∞[ . Montrons que H est un sous-groupe du groupe ( G , ); en effet :
Il est clair qu'on a φ ≠ H ⊂ G .
On a ∀ x, y ∈ H : x y ∈ H (i.e. H est stable par rapport à la loi ); en effet :
Soient x, y ∈ H ; i.e. x > 1 et y > 1 . On a x y = x ln y = e ln( x = e ln y . lnx .
ln y
)

303
Par suite : x y > 1 (car x > 1 et y > 1 ⇒ ln x > 0 et ln y > 0 ⇒ ln y. ln x > 0 ⇒ e ln y .ln x > 1 ).
D'où x y ∈ H .
On a ∀ x ∈ H : x′ ∈ H (où x′ est l'élément symétrique de x ); en effet :
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1 1
Soit x ∈ H ; i.e. x > 1 . Comme x′ = e ln x , alors x′ > 1 (car x > 1 ⇒ ln x > 0 ⇒ 1
ln x > 0 ⇒ e ln x > 1 ).
D'où x′ ∈ H .
Finalement, de , et on a H est un sous-groupe du groupe ( G , ).

Exercice nº 02:
1) ( IR , ) est-il un groupe ? où définie par ∀ x, y ∈ IR : x y = x + y + xy .
1 L'opération est une loi de composition interne sur IR ? c'est-à-dire ∀ x, y ∈ IR : x y ∈ IR ?
Soient x, y ∈ IR ; donc x + y + x y ∈ IR , d'où x y ∈ IR .
Par suite est une loi de composition interne sur IR .
2 L'opération est associative ? c'est-à-dire ∀ x, y, z ∈ IR : ( x y) z = x (y z)?
Soient x, y, z ∈ IR ; on a :
(x y ) z = ( x + y + x y ) z = ( x + y + x y) + z + ( x + y + x y) z = x + y + x y + z + x z + y z + x y z .
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x ( y z ) = x ( y + z + y z ) = x + ( y + z + y z ) + x( y + z + y z ) = x + y + z + y z + x y + x z + x y z .
Comme l'addition "+" est commutative dans IR , alors on a ( x y) z = x (y z ).
Par suite est associative.
3 On remarque que est commutative; i.e. ∀ x, y ∈ IR : x y = y x ; en effet :
On a ∀ x, y ∈ IR : x y = x + y + x y = y + x + y x = y x ; d'où x y = y x .
4 IR admet-il l'élément neutre e par rapport à ? c'est-à-dire ∃ e ∈ IR / ∀ x ∈ IR : x e = e x = x?
C'est-à-dire ∃ e ∈ IR / ∀ x ∈ IR : x e = x ? (car est commutative).
Soit x ∈ IR ; on a donc x e = x ⇔ x + e + x e = x ⇔ e + x e = 0 ⇔ e(1 + x) = 0 ⇔ e = 0 ; où 0 ∈ IR .
Par suite ∀ x ∈ IR : x 0 = x .
car x ∈ IR est quelconque.
D'où l'élément neutre de IR (par rapport à ) est 0 .
5 Chaque élément x ∈ IR admet-il un symétrique x′ ∈ IR (par rapport à ) ?
C'est-à-dire que ∀ x ∈ IR, ∃ x′ ∈ IR : x x ′ = x ′ x = 0 ? (où 0 est l'élément neutre de IR ).
C'est-à-dire que ∀ x ∈ IR, ∃ x′ ∈ IR : x x ′ = 0 ? (car est commutative).
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−x
Soit x ∈ IR ; on a x x ′ = 0 ⇔ x + x′ + x x′ = 0 ⇔ x + x′(1 + x) = 0 ⇔ x′(1 + x) = − x ⇔ x′ = ⋅
1+ x
On remarque que l'élément −1 ∈ IR n'a pas de symétrique.
Puisque la condition 5 n'est pas vérifiée, alors ( IR , ) n'est pas un groupe.
2) En effet; on a ∀ x, y ∈ IR : (1 + x)(1 + y ) − 1 = 1 + y + x + x y − 1 = x + y + x y = x y.

3) Montrons que (IR \ {- 1}, ) est un groupe; en effet :


L'opération est interne sur IR \ {- 1}; i.e. ∀ x, y ∈ IR \ {- 1}: x y ∈ IR \ {- 1} :
En effet; soient x, y ∈ IR \ {- 1} . D'après (2) on a x y = (1 + x)(1 + y ) − 1 .
Mais x ≠ −1 et y ≠ −1 ⇔ 1 + x ≠ 0 et 1 + y ≠ 0
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⇔ (1 + x)(1 + y ) ≠ 0
⇔ (1 + x)(1 + y ) − 1 ≠ −1
⇔ x y ≠ −1 .
D'où x y ∈ IR \ {- 1}.

404
L'opération est associative; i.e. ∀ x, y, z ∈ IR \ {- 1}: ( x y) z = x (y z):
En effet; voir 2 de (1).
L'opération est commutative; c'est-à-dire ∀ x, y ∈ IR \ {- 1}: x y=y x:
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En effet; voir 3 de (1).


IR\ {-1} a l'élément neutre e par rapport à ; i.e. ∃e ∈ IR \ {-1} / ∀ x ∈ IR \ {-1}: x e = e x = x :
En effet; on a e = 0 (voir 4 de (1)).
Chaque élément x ∈ IR \ {- 1} admet un symétrique x′ ∈ IR \ {- 1} (par rapport à ); i.e.
∀ x ∈ IR \ {- 1}, ∃ x′ ∈ IR \ {- 1}: x x ′ = x ′ x = 0 :
−x −x
En effet; on a x′ = (voir 5 de (1)); où x′ ∈ IR \ {- 1} car = −1 ⇔ 0 = −1 (impossible).
1+ x 1+ x
Finalement, de , , et on a ( IR \ {- 1}, ) est un groupe; or est vérifiée, donc ( IR \ {- 1}, )
est abélien.
à l'aide de
Exercice nº 03:
1) Montrons que (IR, ) est un groupe commutatif; en effet :
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1 L'opération est une loi de composition interne sur IR ; i.e. ∀ x, y ∈ IR : x y ∈ IR :


Soient x, y ∈ IR . On a x 5 ∈ IR , y 5 ∈ IR ; donc x 5 + y 5 ∈ IR , d'où 5
x 5 + y 5 ∈ IR ; i.e. x y ∈ IR .
Par suite est une loi de composition interne sur IR .
2 L'opération est associative; i.e. ∀ x, y, z ∈ IR : ( x y) z = x (y z):
Soient x, y, z ∈ IR ; on a :

(x y ) z = ( 5 x5 + y5 ) z = 5 (
5
)
5
x5 + y5 + z 5 = 5 ( x5 + y 5 ) + z 5 = 5
x5 + y5 + z 5

x (y z ) = x ( 5 y 5 + z 5 ) = 5 x5 + ( 5
y5 + z5 )=
5
5
x5 + ( y 5 + z 5 ) = 5
x5 + y5 + z 5
D'où l'égalité ( x y ) z = x ( y z ).
Par suite est associative.
3 L'opération est commutative; i.e. ∀ x, y ∈ IR : x y=y x:
Soient x, y ∈ IR ; on a x y = 5
x5 + y 5 = 5
y 5 + x5 = y x , d'où l'égalité x y=y x.
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Par suite est commutative.


4 IR admet l'élément neutre e par rapport à ; i.e. ∃ e ∈ IR / ∀ x ∈ IR : x e = e x = x :
C'est-à-dire que ∃ e ∈ IR / ∀ x ∈ IR : x e = x (car est commutative).
Soit x ∈ IR ; on a x e=x⇔ 5
x 5 + e 5 = x ⇔ x 5 + e 5 = x 5 ⇔ e 5 = 0 ⇔ e = 0 ∈ IR .
(e = 0)
D'où IR admet e = 0 comme élément neutre.
5 Chaque x ∈ IR admet un symétrique x′ ∈ IR ; i.e. ∀ x ∈ IR, ∃ x′ ∈ IR : x x ′ = x ′ x = 0 .
C'est-à-dire que ∀ x ∈ IR, ∃ x′ ∈ IR : x x ′ = 0 (car est commutative).
Soit x ∈ IR ; on a :
x x′ = 0 ⇔ 5
x 5 + ( x′)5 = 0 ⇔ x 5 + ( x′)5 = 0 ⇔ ( x′) 5 = − x 5 ⇔ ( x′) 5 = (− x) 5 ⇔ x′ = − x
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De plus; comme − x ∈ IR , alors x′ = − x est l'élément symétrique de x .

Finalement, de 1, 2, 4 et 5 on a ( IR, ) est un groupe; or 3 est vérifiée, donc ( IR, ) est


commutatif.
à l'aide de 3

505
2) Montrons que l'application f : (IR, ) → ( IR, + ) définie par f ( x) = x 5 est un homomorphisme :
En effet; on a ∀ x, y ∈ IR : f ( x y ) = ( x y )5 = 5 x 5 + y 5 ( ) =x +y
5
5 5
= f ( x) + f ( y ) .
C'est-à-dire qu'on a ∀ x, y ∈ IR : f ( x y ) = f ( x) + f ( y ) .
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D'où f est un homomorphisme.

Exercice nº 04:
{ }
Montrons que H = z ∈ IR ∗ / ∃ a, b ∈ Q : z = a + 3 b est un sous-groupe de ( IR ∗, .) ; en effet :
On a H ⊂ IR ∗ (claire par définition de H ) et H ≠ φ (car 1 = 1 + 3 (0) ∈ H ).
On a ∀ z1 , z 2 ∈ H : z1. z 2 ∈ H (i.e. H est stable par rapport à la multiplication); car :
Soient z1 , z 2 ∈ H ; i.e. z1 , z 2 ∈ IR ∗ et il existe a1 , b1 , a2 , b2 ∈ Q tels que z1 = a1 + 3 b1 et z 2 = a2 + 3 b2 .
Par suite z1. z 2 ∈ IR ∗ et z1. z 2 = (a1 + 3 b1 )(a2 + 3 b2 ) = (a1 a2 + 3 b1 b2 ) + 3 (a1b2 + b1a2 ) .
C'est-à-dire que z1. z 2 ∈ IR ∗ et z1. z 2 = a + 3 b avec a = a1 a2 + 3 b1 b2 ∈ Q et b = a1b2 + b1a2 ∈ Q .
D'où z1. z 2 ∈ H .
1
On a ∀ z ∈ H : z −1 ∈ H (où z −1 = ; c'est le symétrique de z par rapport à la multiplication); car :
z
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Soit z ∈ H ; i.e. z ∈ IR et il existe a, b ∈ Q tels que z = a + 3 b .
1 1 1 ( a − 3 b)  a   −b 
Donc z −1 = ∈ IR ∗ et z −1 = = = =  2  + 3  2
2 
.
2 
z z a + 3 b (a − 3 b)(a + 3 b)  a − 3 b   a − 3b 
2
a a a
On a a − 3 b ≠ 0 ; car si a − 3 b = 0 , alors   = 3 ; i.e. = ± 3 Absurde, parce que ∈ Q .
2 2 2 2

b b b
a −b
Par suite z −1 ∈ IR ∗ et z −1 = c + 3 d avec c = 2 ∈ Q et d = 2 ∈Q .
a − 3b 2
a − 3b 2
D'où z −1 ∈ H .

Finalement, de , et on a H est un sous-groupe du groupe ( IR ∗, .)

Exercice nº 05:
{ }
Montrons que H = z ∈ C/ / ∃ n ∈ IN ∗: z n = 1 est un sous-groupe de (C/ ∗, .) ; en effet :
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On a H ⊂ C/ ∗ (car H ⊂ C/ et 0 ∉ H ) et H ≠ φ (car 1 ∈ C/ et 11 = 1 ; donc 1 ∈ H ).


On a ∀ z1 , z 2 ∈ H : z1. z 2 ∈ H (i.e. H est stable par rapport à la multiplication); car :
Soient z1 , z 2 ∈ H ; i.e. z1 , z 2 ∈ C/ et il existe n, m ∈ IN ∗ tels que z1 = 1 et z 2 = 1 .
n m

On a donc z1. z 2 ∈ C/ et ( z1. z 2 ) n m = ( z1 ) n m ( z 2 ) n m = ( z1 ) m ( z 2 ) n = (1) m (1) n = 1× 1 = 1 .


n m

C'est-à-dire que z1. z 2 ∈ C/ et il existe k = n m ∈ IN ∗ tel que ( z1. z 2 ) k = 1 .


D'où z1. z 2 ∈ H .
1
On a ∀ z ∈ H : z −1 ∈ H (où z −1 = ; c'est le symétrique de z par rapport à la multiplication); car :
z
Soit z ∈ H ; i.e. z ∈ C/ et il existe n ∈ IN ∗ tel que z n = 1 .
n
1 1 1 1
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Donc z −1 = ∈ C/ et ( z −1 ) n =   = n = = 1 .
z z z 1
C'est-à-dire que z ∈ C/ et il existe n ∈ IN ∗ tel que ( z −1 ) n = 1 .
−1

D'où z −1 ∈ H .

Finalement, de , et on a H est un sous-groupe du groupe (C/ ∗, .)

606
Exercice nº 06:
Montrons que Z (G ) = { g ∈ G / g x = x g , ∀ x ∈ G } est un sous-groupe du groupe ( G , ) :
On a Z (G ) ⊂ G (claire) et Z (G ) ≠ φ (car on sait que e x = x e , ∀ x ∈ G ; d'où e ∈ Z (G ) ).
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On a ∀ g1 , g 2 ∈ Z (G ) : g1 g 2 ∈ Z (G ) (i.e. Z (G ) est stable par rapport à la loi ); en effet :


Soient g1 , g 2 ∈ Z (G ) ; i.e. g1 x = x g1 , ∀ x ∈ G et g 2 x = x g 2 , ∀ x ∈ G .
On a ( g1 g 2 ) x = g1 ( g 2 x) = g1 ( x g 2 ) = ( g1 x) g 2 = ( x g1 ) g 2 = x ( g1 g 2 ) .
Par suite on a ( g1 g 2 ) x = x ( g1 g 2 ), ∀ x ∈ G .
D'où g1 g 2 ∈ Z (G ) .
On a ∀ g ∈ Z (G ) : g −1 ∈ Z (G ) (où g −1 est l'élément symétrique de g ); en effet :
Soit g ∈ Z (G ) ; i.e. g x = x g , ∀ x ∈ G , donc g x −1 = x −1 g , ∀ x ∈ G (car si x ∈ G , alors x −1 ∈ G ).
Par suite on a ( g x ) = ( x −1 g ) −1 , ∀ x ∈ G
−1 −1

⇒ ( x −1 ) −1 g −1 = g −1 ( x −1 ) −1 , ∀ x ∈ G
⇒ x g −1 = g −1 x , ∀ x ∈ G
D'où g −1 ∈ Z (G ) .
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Finalement, de , et on a Z (G ) est un sous-groupe du groupe ( G , ).

Exercice nº 07:
Soient G un groupe, H1 et H 2 deux sous-groupes de G .
1) Montrons que H1 ∩ H 2 est un sous-groupe de G ; en effet :
1 On a H1 ∩ H 2 ⊂ G ; car H1 ⊂ G et H 2 ⊂ G .
On a H1 ∩ H 2 ≠ φ ; car e ∈ H1 et e ∈ H 2 , donc e ∈ H1 ∩ H 2 (où e est l'élément neutre de G ).
2 Soient x, y ∈ H1 ∩ H 2 ; donc x, y ∈ H1 et x, y ∈ H 2 . On a :
Comme H1 est un sous-groupe de G , alors x y ∈ H1 .
Comme H 2 est un sous-groupe de G , alors x y ∈ H 2 .
D'où x y ∈ H1 ∩ H 2 .
On a montré donc que ∀ x, y ∈ H1 ∩ H 2 : x y ∈ H1 ∩ H 2 ; i.e. H1 ∩ H 2 est stable par rapport à
la loi interne de G .
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3 Soit x ∈ H1 ∩ H 2 ; donc x ∈ H1 et x ∈ H 2 . On a :
Comme H1 est un sous-groupe de G , alors x′ ∈ H1 .
Comme H 2 est un sous-groupe de G , alors x′ ∈ H 2 .
(où x′ est le symétrique de x par rapport à la loi interne de G ).
D'où x′ ∈ H1 ∩ H 2 .
On a montré donc que ∀ x ∈ H1 ∩ H 2 : x′ ∈ H1 ∩ H 2 .
Finalement, de 1, 2 et 3 on a H1 ∩ H 2 est un sous-groupe de G .

2) Montrons que : H1 ∪ H 2 est un sous-groupe de G ⇔ ( H1 ⊂ H 2 ou H 2 ⊂ H1 ); en effet :


( ⇒ ) : Supposons que H1 ∪ H 2 soit un sous-groupe de G , et montrons que H1 ⊂ H 2 ou H 2 ⊂ H1 .
On suppose donc que H1 ∪ H 2 soit un sous-groupe de G et H1 ⊄ H 2 , et montrons que H 2 ⊂ H1 .
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Soit x ∈ H 2 . Par hypothèse on a H1 ⊄ H 2 ; donc il existe x0 ∈ H1 tel que x0 ∉ H 2 .


Comme x ∈ H 2 et x0 ∈ H1 , alors x ∈ H1 ∪ H 2 et x0 ∈ H1 ∪ H 2 .
Maintenant, puisque H1 ∪ H 2 est un sous-groupe de G , alors x x0 ∈ H1 ∪ H 2 .
Par suite on a x x0 ∈ H1 ou x x0 ∈ H 2 .

707
Si x x0 ∈ H 2 ; et comme x −1 ∈ H 2 (car x ∈ H 2 ), alors x −1 ( x x0 ) ∈ H 2 ; i.e. ( x −1 x) x0 ∈ H 2 , d'où
x0 ∈ H 2 ; une contradiction car x0 ∉ H 2 .
−1 −1
Par conséquent on a x x0 ∈ H 1 ; et comme x0 ∈ H1 (car x0 ∈ H 1 ), alors ( x x0 ) x0 ∈ H1 ; i.e.
1ère Année L.M.D – Maths-Info.

−1
x ( x0 x0 ) ∈ H1 , d'où x ∈ H1 .
Finalement, on a montré que ∀ x : x ∈ H 2 ⇒ x ∈ H1 ; d'où H 2 ⊂ H1 .
( ⇐ ) : Supposons que H1 ⊂ H 2 ou H 2 ⊂ H1 , et montrons que H1 ∪ H 2 est un sous-groupe de G .
Si H1 ⊂ H 2 , alors H1 ∪ H 2 = H 2 est un sous-groupe de G .
Si H 2 ⊂ H1 , alors H1 ∪ H 2 = H1 est un sous-groupe de G .

Exercice nº 08:
On a ℜ est une relation définie sur le groupe ( G , ) par ∀ x, y ∈ G : xℜ y ⇔ x −1 y ∈H .
−1
(avec H est un sous-groupe de ( G , ); et x désigne l'élément symétrique de x ).
1) Montrons que ℜ est une relation d'équivalence sur G ; en effet :
ℜ est réflexive (i.e. ∀ x ∈ G : xℜ x ) :
On sait que ∀ x ∈ G : x −1 x = e (où e est l'élément neutre de G ).
Département de Mathématiques

Donc ∀ x ∈ G : x −1 x ∈ H ( e ∈ H ; car H est un sous-groupe de G ).


Par suite ∀ x ∈ G : xℜ x ; d'où ℜ est réflexive.
ℜ est symétrique (i.e. ∀ x, y ∈ G : xℜ y ⇒ yℜ x ) :
Soient x, y ∈ G . On a xℜ y ⇒ x −1 y ∈H (par définition)
⇒ ( x −1 y ) −1 ∈ H (car H est un sous-groupe de G )
⇒ y −1 −1 −1
(x ) ∈ H (car (a b) −1 = b −1 a −1 )
⇒ y −1 x ∈ H (car (a −1 ) −1 = a )
⇒ yℜ x (par définition)

On a donc ∀ x, y ∈ G : xℜ y ⇒ yℜ x ; d'où ℜ est symétrique.


ℜ est transitive (i.e. ∀ x, y, z ∈ G : xℜ y et y ℜ z ⇒ xℜ z ) :
Soient x, y, z ∈ G . On a xℜ y et yℜ z ⇒ x −1 y ∈ H et y −1 z ∈ H (par définition)
−1 −1
⇒ (x z ) ∈ H (car H est un sous-groupe de G )
Faculté des Sciences

y) ( y
−1 −1
⇒ x (y y ) z ∈H
−1
⇒ x e z ∈H
−1
⇒ x z ∈H
⇒ xℜ z

On a donc ∀ x, y, z ∈ G : xℜ y et y ℜ z ⇒ xℜ z ; d'où ℜ est transitive.

Finalement; on a ℜ est réflexive, symétrique et transitive, d'où ℜ est une relation d'équivalence
sur G .
2) On détermine la classe d'équivalence de chaque élément x ∈ G :
Soit x ∈ G . La classe d'équivalence de x est x = { y ∈ G / xℜ y }.
Université Sétif 1

On a x = { y ∈ G / xℜ y }
= {y ∈ G / x y ∈ H}
−1

= {y ∈ G / ∃h ∈ H : x y = h}
−1

= { y ∈ G / ∃ h ∈ H : x ( x −1 y ) = x h }

808
= { y ∈ G / ∃ h ∈ H : ( x x −1 ) y = x h }
= {y ∈ G / ∃h ∈ H : e y = x h}
= {y ∈ G / ∃h ∈ H : y = x h}
1ère Année L.M.D – Maths-Info.

= {x h / h∈ H}
D'où ∀ x ∈ G : x = { x h / h ∈ H } = x H .

3) Montrons que ∀ x, y, z ∈ G : xℜ y ⇒ ( z x)ℜ ( z y ) ; en effet :


Soient x, y, z ∈ G . On a xℜ y ⇒ x −1 y ∈ H (par définition)
−1
⇒ x e y∈H (car e est l'élément neutre de G )
−1 −1
⇒ x (z z) y ∈ H (car z −1 z = e )
⇒ ( x −1 z −1 ) ( z y ) ∈ H (car est associative)
⇒ ( z x) −1 ( z y ) ∈ H (car ( z x) −1 = x −1 z −1 )
⇒ ( z x) ℜ ( z y ) (par définition)

D'où ∀ x, y, z ∈ G : xℜ y ⇒ ( z x) ℜ ( z y) .
Département de Mathématiques

Exercice nº 09:
On a ℜ une relation définie sur le groupe G par :

on a l'omis seulement pour simplifier l'écriture.


Attention, la loi interne ici n'est pas la multiplication; mais
∀ x, y ∈ G : xℜ y ⇔ ∃ a ∈ G / y = a x a −1 (où a −1 désigne l'élément symétrique de a ).
1) Montrons que ℜ est une relation d'équivalence sur G ; en effet :
ℜ est réflexive (i.e. ∀ x ∈ G : x ℜ x ) :
Soit x ∈ G . On peut écrire x = e x e −1 ; où e est l'élément neutre de G , d'où xℜ x .
Par suite on a ∀ x ∈ G : x ℜ x ; d'où ℜ est réflexive.
ℜ est symétrique (i.e. ∀ x, y ∈ G : x ℜ y ⇒ y ℜ x ) :
Soient x, y ∈ G . On a : x ℜ y ⇒ ∃ a ∈ G / y = a x a −1
⇒ ∃ a ∈ G / y a = ( a x a −1 ) a
⇒ ∃ a ∈ G / y a = a x ( a −1 a )
⇒ ∃ a ∈G / y a = axe
⇒ ∃ a ∈G / y a = ax
Faculté des Sciences

⇒ ∃ a ∈ G / a −1 ( y a ) = a −1 (a x)
⇒ ∃ a ∈ G / a −1 y a = (a −1a ) x
⇒ ∃ a ∈ G / a −1 y a = e x
⇒ ∃ a ∈ G / a −1 y a = x
⇒ ∃ a ∈ G / x = a −1 y a
⇒ ∃ a ∈ G / x = a −1 y (a −1 ) −1 ; car (a −1 ) −1 = a
⇒ ∃ a −1 ∈ G / x = a −1 y (a −1 ) −1
⇒ ∃ b ∈ G / x = b y b −1 ; où b = a −1
⇒ y ℜx .
On a montré donc que ∀ x, y ∈ G : x ℜ y ⇒ y ℜ x ; d'où ℜ est symétrique.
Université Sétif 1

ℜ est transitive (i.e. ∀ x, y, z ∈ G : xℜ y et y ℜ z ⇒ xℜ z ) :


Soient x, y, z ∈ G . On a :
xℜy   ∃ a ∈ G / y = a x a −1 ...... (1)
 ⇔ 
y ℜz  −1
 ∃ b ∈ G / z = b y b ...... (2)
En remplaçant (1) dans (2) on obtient z = b(a x a −1 )b −1
909
⇒ z = (b a ) x (a −1 b −1 )
⇒ z = (b a ) x (b a ) −1 ; car (b a ) −1 = a −1 b −1
⇒ ∃ c = b a ∈ G / z = c x c −1
1ère Année L.M.D – Maths-Info.

⇒ xℜ z .
On a montré donc que ∀ x, y, z ∈ G : x ℜ y et y ℜ z ⇒ x ℜ z ; d'où ℜ est transitive.
Finalement, de , et on a ℜ est une relation d'équivalence sur G .
2) Soit a ∈ G et soit H un sous-groupe de G .
{ }
Montrons que K = a h a −1 / h ∈ H est un sous-groupe de G ; en effet :
1 On a K ⊂ G (claire) et K ≠ φ (car e = a e a −1 ; où e ∈ H , d'où e ∈ K ).

2 Soient x, y ∈ K ; donc il existe h1 , h2 ∈ H tels que x = a h1 a −1 et y = a h2 a −1 . On a :


x y = (a h1 a −1 )(a h2 a −1 ) = a h1 (a −1a ) h2 a −1 = a h1 e h2 a −1 = a (h1 h2 ) a −1 ; où h1 h2 ∈ H , d'où x y ∈ K .
On a montré donc que ∀ x, y ∈ K : x y ∈ K ; i.e. K est stable par rapport à la loi interne de G .
3 Soit x ∈ K ; donc il existe h ∈ H tel que x = a h a −1 . On a :
Département de Mathématiques

x −1 = (a h a −1 ) −1 = (a −1 ) −1 h −1 a −1 = a h −1 a −1 (car (a −1 ) −1 = a ).
Donc x −1 = a h −1a −1 avec h −1 ∈ H ; d'où x −1 ∈ K .
On a montré que ∀ x ∈ K : x −1 ∈ K (où x −1 est le symétrique de x ).
Finalement, de 1, 2 et 3 on a K est un sous-groupe de G .

Exercice nº 10:
Soit ( G , ) un groupe vérifiant ∀ x ∈ G : x x = e (où e désigne l'élément neutre de G ).
1) Montrons que ∀ x ∈ G : x = x −1 (où x −1 est l'élément symétrique de x ); en effet :
∀ x ∈ G : x x = e ⇔ x −1 ( x x ) = x −1 e ⇔ ( x −1 x ) x = x −1 ⇔ e x = x −1 ⇔ x = x −1 .
D'où ∀ x ∈ G : x = x −1 .

2) Montrons que G est abélien; i.e. ∀ x, y ∈ G : x y = y x ; en effet :


Soient x, y ∈ G . D'après (1) on a x = x −1 , y = y −1 et y x = ( y x ) −1 .
x ∈G
Faculté des Sciences

car: y
−1 −1 −1
Par suite on a : x y = x y = (y x) = y x.
résultat connu par hypothèse

D'où ∀ x, y ∈ G : x y = y x ; i.e. G est abélien.

3) Montrons que l'application f : G → G définie par f ( x) = x −1 est un endomorphisme; en effet :


Soient x, y ∈ G . On a f ( x y ) = ( x y ) −1 = x y = x −1 y −1 = f ( x) f ( y ) .
selon (1)

2ème méthode : On a f ( x y ) = ( x y ) −1 = y −1 x −1 = x −1 y −1 = f ( x) f ( y ) .
Université Sétif 1

résultat connu selon (2)

D'où ∀x, y ∈ G : f ( x y ) = f ( x) f ( y ) ; i.e. f est un homomorphisme; or f : G → G , donc f est un


endomorphisme.

10 10
Exercice nº 11:
1) Montrons que Kerf = { x ∈ G / f ( x) = e′ } est un sous-groupe du groupe ( G , ); en effet :
1 On a Kerf ⊂ G (claire) et K ≠ φ (car on sait que f (e) = e′ ; donc e ∈ Kerf ).
1ère Année L.M.D – Maths-Info.

2 Soient x1 , x2 ∈ Kerf ; donc x1 , x2 ∈ G tels que f ( x1 ) = e′ et f ( x2 ) = e′ .


Par suite on a x1 x2 ∈ G et f (x1 x2 ) = f ( x1 ) f ( x2 ) = e′ e′ = e′ .
C'est-à-dire que x1 x2 ∈ G et f (x1 x2 ) = e′ ; d'où x1 x2 ∈ Kerf .
On a montré donc que ∀ x1 , x2 ∈ Kerf : x1 x2 ∈ Kerf ; i.e. Kerf est stable par rapport à la loi .
3 Soit x ∈ Kerf ; donc x ∈ G tel que f ( x) = e′ .
Par suite on a x −1 ∈ G et f ( x −1 ) = ( f ( x) ) = (e′) −1 = e′ .
−1

C'est-à-dire que x −1 ∈ G et f ( x −1 ) = e′ ; d'où x −1 ∈ Kerf .


On a montré donc que ∀ x ∈ Kerf : x −1 ∈ Kerf .
Finalement, de 1, 2 et 3 on a Kerf est un sous-groupe de G .

2) Montrons que Im f = { f ( x) / x ∈ G } est un sous-groupe du groupe ( G′ , ); en effet :


On a Im f ⊂ G′ (claire) et Im f ≠ φ (car e′ = f (e) avec e ∈ G ; donc e′ ∈ Im f ).
Soient y1 , y2 ∈ Im f ; donc il existe x1 , x2 ∈ G tels que y1 = f ( x1 ) et y2 = f ( x2 ) .
Département de Mathématiques

Par suite on a y1 y2 = f ( x1 ) f ( x2 ) = f ( x1 x2 ) avec x1 x2 ∈ G .


C'est-à-dire que y1 y2 = f (x1 x2 ) avec x1 x2 ∈ G ; d'où y1 y2 ∈ Im f .
On a montré donc que ∀ y1 , y2 ∈ Im f : y1 y2 ∈ Im f ; i.e. Im f est stable par rapport à la loi .
Soit y ∈ Im f ; donc il existe x ∈ G tel que y = f ( x) .
Par suite on a y −1 = ( f ( x) ) = f ( x −1 ) avec x −1 ∈ G .
−1

C'est-à-dire qu'il existe x −1 ∈ G tel que y −1 = f ( x −1 ) ; d'où y −1 ∈ Im f .


On a montré donc que ∀ y ∈ Im f : y −1 ∈ Im f .
Finalement, de , et on a Im f est un sous-groupe de G′ .

3) Montrons que : f est injective ⇔ Kerf = { e} ; en effet :


( ⇒ ) : Supposons que f soit injective, et montrons que Kerf = { e} .
déf
En effet; on a ∀ x ∈ G : x ∈ Kerf ⇔ f ( x) = e′ ⇔ f ( x) = f (e) ⇔ x = e ⇔ x ∈ { e} .
Faculté des Sciences

e ′ = f (e)
D'où Kerf = { e} .
f est une application injective

( ⇐ ) : Supposons que Kerf = { e} , et montrons que f est injective.


En effet; soient x1 , x 2 ∈ G tels que f ( x1 ) = f ( x 2 ) et montrons que x1 = x2 .
On a f ( x1 ) = f ( x2 ) ⇒ f ( x1 ) ( f ( x2 ))−1 = e′
⇒ f ( x1 ) f ( x2−1 ) = e′
⇒ f (x1 x2−1 ) = e′ ; où x1 x2−1 ∈ G
⇒ x1 x2−1 ∈ Kerf
⇒ x1 x2−1 ∈ { e}
⇒ x1 x2−1 = e
Université Sétif 1

⇒ (x1 x2−1 ) x2 = e x2
⇒ x1 ( x2−1 x2 ) = x2
⇒ x1 e = x2
⇒ x1 = x2 .
Finalement, on a montré que ∀ x1 , x2 ∈ G : f ( x1 ) = f ( x2 ) ⇒ x1 = x2 ; d'où f est injective.
11 11
Exercice nº 12:
x a −1
Soient ( G , ) un groupe, a ∈ G et f a : G → G une application définie par ∀ x ∈ G : f a ( x) = a
1) Montrons que l'application f a est un automorphisme; i.e. endomorphisme bijective; en effet :
1ère Année L.M.D – Maths-Info.

f a est un homomorphisme :
On a ∀ x, y ∈ G : fa (x y) = a ( x y ) a −1 et f a (x) f a ( y ) = (a x a −1 ) (a y a −1 )
=a x (a −1 a ) y a −1
=a x e y a −1
=a x y a −1
=a ( x y ) a −1
D'où ∀ x, y ∈ G : f a ( x y ) = f a ( x) f a ( y ) ; i.e. f a est un homomorphisme.
f a est injective :
ère
1 Méthode:
On a ∀ x1 , x2 ∈ G : f a ( x1 ) = f a ( x2 ) ⇒ a x1 a −1 = a x2 a −1 (par définition)
⇒ a x1 = a x2 (car est compatible à droite)
Département de Mathématiques

⇒ x1 = x2 (car est compatible à gauche)


D'où ∀ x1 , x2 ∈ G : f ( x1 ) = f ( x2 ) ⇒ x1 = x2 ; i.e. f a est injective.
2ème Méthode:
On a Ker ( f a ) = { x ∈ G / f a ( x) = e }
= {x ∈G / a x a −1 = e }
= {x ∈G / a x a −1 = a a −1} (car a a −1 = e )
= {x ∈G / a x = a} (car est compatible à droite)
= {x ∈G / a x = a e} (car a e = a)
= {x ∈G / x = e} (car est compatible à gauche)
= { e}.
f a est surjective :
On a composé en même temps par a-1 à gauche et par a à droite.
−1
Soit y ∈ G . On a f a ( x) = y ⇔ a x a = y
Faculté des Sciences

⇔ a −1 (a x a −1 ) a = a −1 y a
−1 −1 −1
⇔ (a a ) x (a a) = a y a
⇔ e x e = a −1 y a (car a −1 a = e )
⇔ x = a −1 y a ∈G (car e x = x e = x )
D'où ∀ y ∈ G , ∃ x = a −1 y a ∈ G : y = f a ( x) ; i.e. f a est surjective.

2) Montrons que ( f a ) = f a −1 ; où ( f a ) est l'application réciproque de f a :


−1 −1

On vérifiera que f a o f a −1 = Id G et f a −1 o f a = Id G ; en effet, soit x ∈ G :

(
( f a o f a −1 )( x) = f a ( f a −1 ( x) ) = f a a −1 x (a −1 ) −1 ) = f a (a −1 x a ) = a (a −1 x a ) a −1
Université Sétif 1

= ( a a −1 ) x ( a a −1 )
=e x e
=x
= Id G (x) .
C'est-à-dire qu'on a ∀ x ∈ G : ( f a o f a −1 )( x) = Id G ( x) ; d'où f a o f a −1 = Id G .
12 12
( f a −1 o f a )( x) = f a −1 ( f a ( x) ) = f a −1 ( a x a −1 ) = a −1 (a x a −1 ) a
= ( a −1 a ) x ( a −1 a )
=e x e
1ère Année L.M.D – Maths-Info.

=x
= Id G (x) .
C'est-à-dire qu'on a ∀ x ∈ G : ( f a −1 o f a )( x) = Id G ( x) ; d'où f a −1 o f a = Id G .
Département de Mathématiques
Faculté des Sciences
Université Sétif 1

L'enseignant: F. Gherbi Fin


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