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MODULE N°1
THEORIE DES SIGNAUX
TENSION ELECTRIQUE
TENSION ELECTRIQUE CONTINUE
Représentation et écriture
volt n. m. (de symbole V) servant à mesurer la différence de potentiel entre deux points d’un
conducteur transportant un courant de 1 ampère lorsque la puissance dissipée entre ces points
est égale à 1 watt.
Volta (Alessandro, comte) (Côme, 1745 - id., 1827), physicien italien. Parmi ses découvertes
en électricité, on compte notamment la pile qui porte son nom (1800).
La tension électrique est une grandeur algébrique. Elle se représente par une flèche.
Exemple : A B
UAB = UA - UB
Notion de référence
Le potentiel d’un point n’est pas mesurable, c’est un nombre qui dépend du point choisi
comme potentiel 0V ou potentiel de référence.
Dans un circuit, le potentiel 0V est appelé « masse ». Il est souvent repéré par : ┴
- brancher le multimètre (entre les bornes COM et V DC) aux bornes du circuit sur lequel la
tension est mesurée.
- lire directement le résultat de la mesure en veillant à disposer d’un maximum de chiffres
significatifs.
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Prénom Module N°1 sur la théorie des signaux et leurs supports.
1. PREAMBULE
Une différence de potentiels (un signal électrique) est dit variable lorsque sa valeur
dépend du temps, contrairement à un courant continu.
Une tension variable peut être unidirectionnel ou bidirectionnel :
- unidirectionnel s’il circule toujours dans le même sens ;
- bidirectionnel sinon.
-
U
U
0 t (s)
0 t (s)
U(V)
0 t (s)
une période
2.1. PERIODE
Un signal périodique est donc, par définition, la répétition d’un signal variable de
durée finie. Cette durée est appelée période du signal, on la note T (majuscule). L’unité de
mesure de la période est la seconde (en abrégé : s, minuscule), il est primordial de maîtriser
ses sous-multiples : ms (milliseconde), µs (microseconde) et ns (nanoseconde).
Pour mesurer une période on utilise un oscilloscope
2.2. FREQUENCE
Représente le nombre de périodes qui composent le signal pendant une seconde. On la
note f (minuscule). On faisait anciennement état de cycles/seconde. L’unité de mesure de la
fréquence est le Hertz (en abrégé : Hz, H majuscule, z minuscule), ses multiples : le kHz
(kiloHertz), le MHz (mégahertz), le GHz (gigahertz).
Pour mesurer une fréquence on utilise un fréquencemètre ou un oscilloscope (calcul de
fréquence à partir de la période).
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La fréquence est l’inverse de la période, on a :
T=1/f et f=1/T
Exemple : l’énergie électrique est distribuée en France aux particuliers sous la forme
d’une différence de potentiels sinusoïdale alternative de 230 V efficaces à la fréquence de 50
Hz. Le signal périodique correspondant à donc 50 périodes par seconde et une période T de
1/50 s soit 0,02 s ou 20 ms.
3. TENSIONS SINUSOÏDALES
3.1. VALEUR INSTANTANEE
Pour une tension sinusoïdale alternative, la valeur instantanée se calcule avec la
formule suivante :
U = Û sin (ωt + ϕ)
La valeur efficace d’une tension sinusoïdale alternatif se calcule comme suit : U=Umax/√2
48 V+ sonnerie telecom.DSN
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3.6. EXEMPLE DE REPRESENTATION GRAPHIQUE
U
(V)
4
10 5 10 15 20 25 30 35 40 t
(ms)
-1
-2
4. SIGNAUX RECTANGULAIRES
Ils sont très utilisés en électronique numérique (logique câblée ou programmée).
Une tension rectangulaire peut être décomposée en plusieurs tensions sinusoïdales.
decomposition signal carré.DSN
4.1. UN EXEMPLE DE TENSION RECTANGULAIRE
U (V)
TH est, sur une période T, la durée pendant laquelle U est maximale (le H vient de high).
TL est, toujours par rapport à une période, la durée pendant laquelle U est minimale (le L vient
de low).
D’après le chronogramme, TH = TL, il s’agit d’un signal « carré ».
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LE COURANT ELECTRIQUE
LE COURANT ELECTRIQUE
Ampère n. m. ELECTR Unité d’intensité des courants électriques (symbole A).
Ampère (André Marie) (Lyon, 1775 - Marseille, 1836), physicien et mathématicien français.
Particulièrement précoce (il composa à treize ans un traité sur les sections coniques), il fut
inspecteur général de l’Université, membre de l’Institut, professeur au Collège de France. Il
étudia l’action des courants électriques sur les aimants et l’action mutuelle des courants,
créant ainsi l’électrodynamique et ouvrant la voie à de nombreuses inventions.
sens conventionnel du
cou rant élect rique
A B
Q
charge électrique (Coulomb : C)
I intensité (Ampère : A)
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∆t durée du passage (seconde : s)
Exemples : La charge électrique élémentaire est e = 1.6 x 10-19 C. La valeur absolue de la
charge électrique totale débitée par une petite pile «bâton» pendant la durée de son
fonctionnement est de l’ordre de 1 kC.
Ordres de grandeur
Foudre 25 kA à 200 kA Démarreur d’automobile 200 A
Electrolyse de l’aluminium 100 kA Plaques de cuisson 2 A à 20 A
100 mA à 700
Alternateur de centrale 5 kA Lampe à incandescence
mA
Motrice de train 500 A Montre à quartz 1 µA à 2 µA
R1
I E S
A
A B
Bien souvent il n’est pas très pratique de couper un circuit électrique pour mesurer un
courant c’est pour cela que l’on utilise :
-soit une pince ampèremètrique
-Soit on calcule le courant à partir d’une mesure de la tension aux bornes d’une
résistance (U=RI loi d’Ohm).
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RESISTANCE
ohm n. m. Unité de résistance, de symbole ; résistance d’un conducteur que traverse un
courant de 1 ampère lorsqu’une différence de potentiel de 1 volt est appliquée à ses extrémités.
Ohm (Georg Simon) (Erlangen, 1787 - Munich, 1854), physicien allemand. Ses travaux sur
les courants électriques font de lui le fondateur de l’électrocinétique. Loi d’Ohm (énoncée en
1826): la différence de potentiel U aux extrémités d’une résistance R est égale au produit de
cette résistance et de l’intensité I du courant qui la traverse (U=RI).
A R1 R2 C
I B
UAC
Ces 2 composants sont traversés par la même intensité de courant I .
R2
I2
UAB
Ces 2 composants sont associés en dérivation car ils ont les mêmes bornes A et B.
LOI D’HOM
U=R*I
I
A M
UAM
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Si une tension sinusoïdale alternative est appliquée sur un conducteur on ne parle plus de
résistance mais d’impédance(Z).L’impédance varie avec la fréquence.
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Câble asymétrique :
Le câble asymétrique se caractérise par une paire de deux conducteurs de nature différente.
– Câble coaxial.
• Bande de base : Base band
– 50 ohm – transmissions numériques – quelques kms
– Ex : Ethernet câble jaune – bus - prises vampires - 10base5 (500 m)
• Large bande : Broadband (LAN, MAN, WAN)
– 75 ohm – transmissions analogiques – 100 kms
– Plusieurs bandes de fréquences ? Plusieurs flux
– Ex : câble télévision
• Bons débits (Gbits/s) et distances, bonne immunité
• Problème : cher
– Equipements - encombrement (Ø = 1 cm)– difficulté de la pose
• N’est plus utilisé pour le LAN informatique
• Utilisé dans le réseau câble des villes
– Connexion ordinateur : Carte 10BaseT – Modem – Câble (TV)
– Câble twinaxial
– deux conducteurs centraux entourés d'une gaine isolante
– un conducteur externe concentrique (tresse).
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2. Caractéristiques
– impédance, – paradiaphonie,
– vitesse de propagation, – rapport signal/bruit
– affaiblissement,
4. VITESSE DE PROPAGATION
• Elle est du même type de grandeur que la vitesse de la lumière, 3 10**8 m/s.
• C'est une caractéristique d'un câble
• Elle est appelée NVP (vitesse nominale de propagation)
NOMINAL VELOCITY OF PROPAGATION
– Pour des câbles 120 ohms : 77% de la vitesse de la lumière
– Pour des câbles 100 ohms : 69% de la vitesse de la lumière
5. AFFAIBLISSEMENT
• Proportionnel à la distance parcourue
• Augmente avec la fréquence
En pourcentage A(%) = Pr/Pe , en pratique on l'exprime comme étant la différence entre Pr et
Pe
A (dB) = | Pr(dB) - Pe(dB) |
Pr : puissance reçue
Pe : puissance émise
• Donné en dB/km ou en dB/100 m
Plus la valeur mesurée est petite, meilleur est le lien.
Exemple : si A = 7dB/100m à 10 MHz alors Pr = 20% de Pe
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Courbe ci-contre :
Evolution de
l'impédance
caractéristique d'une
ligne téléphonique en
fonction de la
fréquence.
Définition :
La distorsion d’affaiblissement à une fréquence donnée est égale à l’écart entre
l’équivalent mesuré à cette fréquence et l’équivalent à 800 Hz. La distorsion d’affaiblissement
est aussi parfois aussi appelée
“Distorsion d’amplitude”.
Le bruit :
Dans sa propagation sur une ligne de transmission le signal est perturbé par l’addition de
processus aléatoires appelés bruit. L’importance de ces signaux parasites se mesure d’une
façon relative vis à vis du niveau du signal, le plus souvent par le rapport signal/bruit.
On distingue deux types de bruit : Np (dB)
Le bruit blanc :
C’est un bruit dont la puissance est uniformément répartie
dans le temps et dans tous les domaines de fréquences.
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Le bruit impulsif :
Np (dB)
A la différence du bruit blanc, le bruit impulsif est un bruit
dont la puissance moyenne est faible mais se trouve concentrée
dans des intervalles de temps brefs où elle atteint des valeurs
très élevées.
Microcoupures :
Ce sont des interruptions brèves de la transmission qui se traduisent par la perte de quelques
éléments binaires dans le récepteur. Leur durée maximum est de l’ordre de quelques
millisecondes. Leur fréquence (2 à 3 par heure au maximum) ne justifie pas de précautions
particulières.
2. Diaphonie
Lorsque deux lignes sont voisines (ex: deux lignes dans un même câble), une influence
mutuelle s'exerce entre elles essentiellement par :
• Couplage magnétique dû au champ magnétique d'une ligne sur l'autre par mutuelle
inductance.
• Couplage capacitif dû à la présence de capacités entre les conducteurs des deux
lignes.
• La ligne perturbatrice et la ligne perturbée dont les deux extrémités sont terminées par
la même impédance Z.
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3. La bande passante :
La bande passante d’un support de transmission est une plage de fréquence pour
laquelle l’affaiblissement subi par le signal est inférieur à 3 dB.
Gain (dB)
Une ligne peut être considérée comme un filtre passe bande. La bande passante d’un
filtre, c’est-à-dire la plage de fréquence où son gain est non nul est généralement très
étendue. Cependant le gain s’atténue assez rapidement et peut être considéré comme nul au-
delà d’une certaine fréquence. Dans la pratique on utilise couramment la notion de largeur de
bande à -3 dB ou bande passante à -3 dB.
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4. Les modems ADSL
Caractéristiques générales.
Chaque client est raccordé à un central en point à point par l'intermédiaire d'une paire
de fils de cuivre. Cette paire de cuivre est destinée a faire passer une boucle de courant qui
sera modulée en amplitude par le signal vocal, en mode analogique.
Le signal vocal s'accommode d'une bande passante assez faible. En gros, de 400 Hz à
4 KHz. Les modems RTC vont déployer des trésors d'ingéniosité pour arriver à passer des
débits théoriques allant jusqu'à 56 Kbps dans un canal aussi étroit.
Cependant, il est envisageable de faire voyager sur ce fil des signaux d'une fréquence
supérieure. Jusqu'où peut-on aller ? Toute la question est là. Ca dépend de beaucoup de
paramètres :
Quoi qu'il en soit, on arrivera toujours à monter plus haut que 4 KHz. L'idée est
d'exploiter cette réserve pour y passer un signal modulé, qui ne se mélangera pas avec la
bande téléphonique.
DSL en général.
Digital Subscriber Line. Disons que c'est un ensemble de moyens normalisés pour
transporter de l'information numérique sur une ligne téléphonique "classique". ADSL (le A
voulant dire "Assimetric"), n'est qu'un sous ensemble de DSL. Pour être tout à fait précis,
l'enjeu est de transporter le maximum de densité d'informations numériques sur la boucle
locale, jusqu'au point d'entrée du réseau ATM, sans toucher au système téléphonique en place.
Les diverses technologies DSL ne fonctionnent pas toutes de la façon qui va être décrite par la
suite. Nous ne nous intéresserons ici qu'au cas particulier de l'ADSL.
La technologie ADSL utilise un système de modulation appelé DMT (Discrete Multi Tone qui
divise le signal en 256 sous-canaux). Disons que le principe consiste à construire des canaux
de 4 KHz de large, placés les uns à côté des autres, jusqu'au bout de la bande passante de la
paire de cuivre. La technologie annonce 1,1MHz pour une ligne ne dépassant pas 5,5 Km de
long (ce qui fait fort peu, les lignes ne se tirant pas en ligne droite). Le problème principal est
que la paire de cuivre utilisée pour construire la boucle locale n'a absolument pas été prévue
pour monter en fréquence et qu'elle introduit une forte atténuation du signal en fonction de sa
longueur.
Le premier canal est utilisé par la téléphonie analogique. Appelé POTS (Plain Old Telephone
Service), il constitue l'usage "normal" de la ligne téléphonique.
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Une sorte de "no man's land" est réservée entre 4 KHz et 20 KHz, de manière à pouvoir
facilement isoler le POTS de tout ce qui va se passer au dessus. Le fameux "splitter", filtre à
placer sur chaque prise téléphonique, est là pour séparer les deux services.
Entre 20 KHz et 200 KHz, on trouve les canaux qui serviront à l'émission des données.
Entre 200 KHz et 1,1 MHz, nous avons les canaux réservés à la réception des données.
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Exercices :
ZR
Equipement
Ze Zs
Ampli terminal Quadripôle passif
Equivalent Z2
A une ligne
De
Transmission
RTC
Chaque abonné du réseau téléphonique est relié à un commutateur par une paire de
conducteurs en cuivre.
Ces paires sont généralement réalisées sur la base de quartes, chaque quarte représente
l'assemblage de 4 fils torsadés
PC : point de concentration
SR : Sous répartiteur
CL : Commutateur local
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Les conducteurs sont généralement en cuivre de diamètre : 0.4mm, 0.5mm, 0.6mm et 0.8mm.
Câble d’abonné
Ce réseau comprend l’ensemble des liaisons qui relient les installations d’abonnés au central
de rattachement.
Exercices d’application :
France Télécom doit vérifier le niveau de tension et de puissance sur le poste 4 à 100 KHz.
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b) L’interface est un répéteur qui amplifie le signal de + 20 dB, chaque sous répartiteur
atténue le signal de 0,75 dB. Calculez l’affaiblissement de la ligne à 100 KHz.
Remarque :
Le circuit est fermé sous 600 Ω.
Niveau de tension en dBv = 20 log V, P = V2/Z.
4. Les fréquences de la voie sont comprises entre 300 Hz et 3400Hz, le RTC doit donc
admettre une bande passante de :
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