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technique de l’acheteur public qui utilise, à cet effet, le personnel et le matériel de l’entreprise
titulaire du marché.
Elles ne constituent, le plus souvent, qu’une fraction peu importante des travaux ou de
fournitures de biens ou de services objet du marché.
Lorsque l’ensemble d’un ouvrage est exécuté en régie, seules la fourniture des
approvisionnements, l’acquisition ou la location de matériel nécessaire à l’exécution de
l’ouvrage donnent lieu à la passation d’un ou plusieurs marchés particuliers.
Le dossier opération contenant les plans et schéma de l’opération à réaliser avec valorisation
sera communiqué au CCL concerné.
A la fin des travaux les plans de recollement seront remis au bureau de dessin et au service
GIS pour mise à jour.
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ANNEXE LES RESEAUX HYBRIDE Fibre-Cuivre (HFC)
Les réseaux câblés ont été créés pour la distribution télévisuelle. Dans leur
réalisation ancienne, la télévision analogique y était diffusée sans voie de retour. La
technique numérique a imposé le renouvellement de cette architecture de façon à
permettre l’interactivité et à offrir quatre services simultanés : le téléphone, l’accès
à Internet, la distribution télévisuelle en haute définition, tout en conservant, sur des
fréquences particulières, la distribution classique en télévision et radio analogiques.
Cette nouvelle architecture a donné naissance à une technique de distribution qui
combine la fibre optique et le coaxial déjà posé (d’où le nom de réseau hybride fibre
coaxial, HFC).
1 - Distribution HFC
Elle utilise une architecture en étoile faite de petits câbles coaxiaux qui desservent des
poches d’abonnés dont le nombre est compris entre 500 et 2 700. Le centre de cette étoile
effectue la conversion des signaux optiques en signaux numériques et réciproquement. Il
diffuse grâce à des modems câble les services en provenance des fournisseurs de services
et collecte les informations de gestion à l’aide d’une paire de fibres optiques. Cette
structure permet de réhabiliter les anciens réseaux de diffusion télévisuelle analogique et
de les ouvrir à la nouvelle gamme de services interactifs numériques.
Les câbles coaxiaux de distribution constituent un type de réseau Ethernet, des bandes de
fréquences spécifiques étant allouées à chacun des sens de transmission et pour des
services bien définis, selon les principes de modulation décrits dans les normes. La norme
des modems-câble a été établie sous le sigle DOCSIS (Data Over Cable Service Interface
Specification), et rédigée par le centre de recherche et de développement d’un groupe
d’industriels d’Amérique du nord et du sud, appelé "Cable Television Laboratories" (ou
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CableLabs), avec l’aide du MCNS (Multimedia Cable Network System). DOCSIS
attribue les débits copartagés montants et descendants disponibles sur les coaxiaux selon
les services et les signalisations nécessaires. De tels réseaux diffusent des programmes
télévisuels analogiques, des programmes de radiodiffusion en modulation de fréquence
ainsi que des applications interactives (télévision numérique à péage ou par abonnement,
téléphonie publique, accès à Internet, etc.). La technique des réseaux câblés est très
diffusée en Amérique du Nord et les normes propriétaires y ont été très nombreuses
jusqu’ici. En Europe du Nord, un certain nombre de réseaux câblés ont été édifiés, dont
celui de "Numéricable" en France.
2 - Les normes
Trois normes DOCSIS ont été définies. La version 1.0 n’a pas eu le bonheur de faire
l’unanimité sur des réseaux très hétérogènes. La version 1.1 en plein essor a vu naître le
développement de la version 2.0 et la version 3.0 est enfin disponible. Sur une largeur de
bande de 6 MHz, les flux montants de 320 kbit/s à 10 Mbit/s et les flux descendants à 27
ou 36 Mbit/s sont modulés en 16, 64, et 256 QAM et en QPSK. La norme EuroDocsis,
adaptée aux exigences de la télévision européenne DVB, utilisant des canaux à 8 MHz,
répond aux besoins de la clientèle. La version 3.0 devrait encore évoluer.
3 – La problématique de DOCSIS
La qualité de service est fonction de trois éléments : la capacité du réseau à délivrer les
services, la qualité du signal à la prise qui dépend du cumul des dégradations subies par le
signal (bruits, distorsions, désadaptations) et de l’influence des perturbations extérieures
et enfin de la disponibilité du service. Cette dernière est liée à la qualité des protocoles
utilisés, à la fiabilité des équipements de transport ou au traitement du signal à travers la
chaîne de transmission (notamment entre la tête de réseau et la prise d’abonné) et à la
qualité de la maintenance, liée à la redondance et à la stratégie de sécurisation. La mise en
oeuvre de chacun des services ouverts sur les réseaux HFC suppose la détermination du
débit et des ressources nécessaires. Cinq variables doivent être considérées à ce sujet :
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4 - Les atouts des modems câble DOCSIS
DOCSIS définit et gère plusieurs catégories de services :
voix en temps réel et service vocal avec détection d’activité ;
service de données ordinaire (best effort) ;
service de données avec garantie de débit ou de valeur minimum de gigue, etc.
services multimédias en MPEG ;
service de polling en temps réel ;
vidéoconférence et services de jeux en réseau ;
multi diffusion ;
mécanismes d’authentification par X.509, 3DES et clé publique à 1024 bits, etc.
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La norme ancienne DOCSIS 1.1 (Data Over Cable Service Interface Specification)
développée par le consortium CableLabs, permet des débits théoriques de 38 Mbit/s dans
le sens descendant et de 9 Mbit/s dans le sens montant. La récente norme DOCSIS 3.0
porte ces valeurs jusqu’à 160 Mbit/s en débit descendant et 120 Mbit/s en débit montant,
grâce à l’agrégation de quatre câbles (channel bonding) et au recours à une modulation
d’amplitude en quadrature de type 256-QAM. Cette norme DOCSIS 3.0 est compatible
avec la norme IPv6 et peut offrir une sécurité renforcée avec le protocole AES (Advanced
Encryption Standard). Le ralliement de CableLabs (Cable Television Laboratories) à la
norme DVB-MHP, initialisée à l’origine par les Européens, bien que tardif, semble tout à
fait opportun.
SP-SECv3.0 Sécurité
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II / ELABORATION DU JOURNAL DE CHANTIER
Dès l’ouverture de chantier l’entreprise adjudicataire du marché doit mettre à la
disposition du chantier un journal de chantier sur lequel doit être indiqué journalière
ment toute les suggestions, toute anomalie constatée, toute défaillance relevée. De
même on doit indiquer sur ce journal tout type de matériel consommé et la constitution
de l’équipe opérant sur ce chantier.
Toutefois le surveillant de chantier doit mentionner sur ce journal l’avancement des
travaux par article tout en indiquant le métré journalier de chaque article. De ce fait le
journal de chantier est une référence pour le suivi et le contrôle du chantier.
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