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Une came, par sa rotation, ou par sa translation, entraîne le suiveur dans les différentes positions
qu’il doit prendre. Son mouvement est composé de montées, de descentes et de périodes de repos.
Pour des vitesses assez faibles (inférieures à environ 300 tr/min), la forme des montées et des
descentes n’influe pas sur le bon fonctionnement, et ce qui est important, le plus souvent, c’est
l’exactitude de la géométrie de la course. Par contre, avec l’augmentation des vitesses de rotation et
aussi des inerties des parties en mouvement, la loi du mouvement pour effectuer la course a une grande
importance. Le point essentiel pour éviter des efforts, qui conduiraient notamment à des usures rapides
et à des vibrations, est de rendre l’impulsion (ou saut, c’est-à-dire la dérivée de l’accélération) la plus
faible possible. Il faut donc éviter les variations brusques d’accélération.
i=0 et
Compte tenu des accélérations et impulsions infinies en fin et début du cycle, ce type de loi ne peut
être utilisé que pour de très faibles vitesses de rotation (quelques tours par minute au maximum).
et à t = s=
soit: Déplacement s = t
Vitesse v = =4 t
Accélération a = 4
s, v, a
π
Accélération a = = cos π
π
Impulsion i= =− sin
s, v, a
π π
Impulsion i= = cos
s, v, a
Déplacement s = h [3 − 2( ) ]
Vitesse v=6 [( ) − ( ) ]
Accélération a=6 ²
[1 − 2 ( )]
Impulsion i = 12
Déplacement: s = h [10 − 15 +6 ]
Vitesse v = 30 [( ) − 2( ) + ( ) ]
Accélération a = 60 ²
[ − 3( ) + 2 ( ) ]
Impulsion i = 60 [1 − 6 − 6( ) ]
La loi polynomiale 3-4-5 est utilisée pour des vitesses élevées jusqu'a 3000 tr/min (dont une partie est
à vitesse constante).
Le rayon de courbure est une propriété mathématique d'une fonction. Peu importe la complexité de la
forme d'une courbe et le degré de la fonction qui la décrit, la courbe aura un rayon de courbure
instantané en chaque point. Ces rayons de courbure auront des centres instantanés (qui peuvent être à
l'infini). Le rayon de courbure de n'importe quelle fonction est lui-même une fonction qui peut être
calculée et tracée. Par exemple, le rayon de courbure d'une ligne droite est infini partout ; celle d'un
cercle est une valeur constante égale au rayon. Une parabole a un rayon de courbure en constante
évolution qui approche l'infini le long de l’asymptote de la parabole. Une courbe cubique aura des
rayons de courbure parfois positifs (convexes) et parfois négatifs (concave). Le rayon de courbure est
l'inverse de la courbure de la fonction.
Nous savons que si une courbe est décrite en coordonnées polaires r = 𝑓 (θ), le rayon de courbure est
défini comme suit :
f(θ) + (𝑓 ′ (𝜃))
ρ=
(f(θ) ) + 2(𝑓′(𝜃) ) − 𝑓(𝜃) ∗ 𝑓′′(𝜃)
[(r + s) + v ]
ρ=
(r + s) + 2v − (r + s)a
r est le rayon minimum de la came.
Le signe du rayon de courbure pour les cames effectuant une rotation est déterminé par le signe de
l’angle β (figure 1.21).
Le signe du rayon de courbure pour les cames effectuant une rotation est déterminé par le
signe de l’angle β (figure 1.21).
- Si cos𝛽 > 0, la came a un profil convexe.
- Si cos𝛽 < 0, la came a un profil concave.
Le signe du rayon de courbure pour les cames effectuant une translation est déterminé par la
position du centre de courbure A (Figure 6). Si ce point se trouve au-dessous du point B de la
trajectoire du suiveur, la came est convexe ; dans le cas contraire, la came est concave.
Le rayon de courbure est intéressant à connaître pour les raisons suivantes :
- Éviter le phénomène d’interférence au déplacement entre le suiveur et la came.
- Permettre le calcul des pressions de contact entre la came et le suiveur à partir
des efforts s’exerçant entre eux et, par suite déterminer les matériaux et les traitements à
utiliser.
Avec: si le signe est positif le profil est concave, et si le signe est négatif le profil est
convexe. Pour que la trajectoire du suiveur soit bien celle prévue, il faut : −ρ ≥ R , pour un
profil concave
Figure 8. Le résultat de l'utilisation d'un suiveur à galet plus grand que celui pour lequel la came a été
conçu.