Sommaire

Introduction général

Chapitre 1 : Contexte Générale

Introduction

1. Etat de l’art
1.1. Aperçu de l’architecture existante
1.2. Audit de l’existant
1.3. Identification des besoins et Motivation

2. Conception de la solution cible

2.1 Exhibition du projet
2.2 Les stratégies de la migration VoIP
2.3 Description du travail à mettre en œuvre
2.4 Description des différentes tâches à réaliser
2.5 Impact

Conclusion

Chapitre2 : Etude théorique de la mise en position d’un serveur VoIP sécurisé

Introduction

Conclusion

Chapitre 3 : Implémentation de la solution convergente VoIP

Introduction

Conclusion

Chapitre 4 : Management du réseau client

Introduction

Conclusion
Introduction general

Le service internet est une tendance cruciale du 21eme siècle. Grâce à sa nature, sa
structure et son utilisation qui ont évolué au cours du temps, nous pouvons affirmer que cette
évolution a également extrêmement modifié nos pratiques intellectuelles, sociales et
commerciales. Ces dernières années, les réseaux informatiques ont vécu plusieurs évolutions
au fur et à mesure de l’apparition de nouveaux besoins. Ainsi, après X.25, ATM, IP et
finalement MPLS qui ont modifié profondément le monde des télécommunications, nous
entrons ainsi dans une nouvelle ère dans la toile marquée par la naissance de nouvelles
applications et de nouvelles visions de transmission de l’information en générale. Ces
technologies ont ouvert de nouvelles perspectives concrétisées par l’ajout et le
développement de nouvelles fonctionnalités.

Néanmoins l’évolution de système des télécommunications, de nouveaux défis se

manifestent. En effet, le flux d'information en perpétuelle expansion, cette augmentation a
provoqué une immense consommation de la bande passante, par conséquent des services
requérant des besoins en termes de débit, sécurité et qualité de service. D'autre part, il existe
différents réseaux par type de service (voix, données, vidéo, etc.). L'évolution de ces
différents réseaux a augmenté la complexité et le coût de l'administration d'un tel
environnement. Donc besoin d'une restructuration qui rend le fonctionnement de
l’infrastructure réseaux efficace et concurrentiel.

Le point de départ était ATM. Cependant, cette infrastructure transporte des cellules de taille
fixe ce qui oblige les paquets à être segmentés, transportés et enfin réassemblés. On est arrivé
à un point critique coûteux dans la construction des cartes de réassemblage à la vitesse des
liens. De ce fait, la dite architecture ne peut plus être la solution pour les cœurs des réseaux IP
à haut débit. La migration vers la technologie IP a permis d'établir une solution moins chère
et évolutive, unique pour tous les services offerts, qui supporte différentes classes de trafic.
Toutefois, l’architecture IP souffre des problèmes de qualité de service qui sont dus à la perte
des paquets, le délai et la gigue.

C’est dans ce contexte que MPLS s’est imposé comme une technologie prometteuse
apportant le remède aux lacunes d’IP. Ses particularités de commutation des labels, des
chemins virtuels à prêter aux utilisateurs et surtout ainsi les mécanismes de déploiement des
nouveaux services i.e. gestion de la qualité de service, ingénierie de trafic, etc... Les rende
populaire et demandée par tout client. MPLS est une architecture de connectivité garantissant
les contraintes de disponibilité, de l’évolutivité vers le très haut débit et surtout de la
convergence data-voix.

Nous nous intéressons à l'utilisation de MPLS dans l'établissement des réseaux privés
virtuels «VPN». Cette technologie présente un intérêt spécifique pour les clients à travers des
avantages clés tels que la réduction des frais d'acquisition des liens privés, Les sites distants
peuvent être connectés par l'utilisation d'un réseau virtuel à travers un réseau publique.

TRANSTU : Société des transports de Tunis, comme plusieurs grandes entreprises dans le
monde entier, possède divers sites éparpiller sur le territoire de fonction, cherche à instaurer
une interconnexion intelligente et bien monté qui mettre en relation ses personnels,
équipements en termes de sécurité, continuité et efficacité.

C’est dans ce cadre que s’inscrira notre projet, mise en place d’un serveur VoIP basée sur
MPLS, permettant de forger un lien de communication sécurisé via Astérisk entre le siège de
la société et ses différents sites à travers une Backbone MPLS guidé par une plateforme de
monitoring.
Pour se faire nous allons présenter et étudier l’intégration d’un serveur sécurisé dédié VoIP
via Asterisk dont nous métrerons l’accent sur l’implémentation d’une solution respectant les
principes de l’architecture réseau convergente MPLS. Ce sera le contexte de notre projet dont
le titre est « mise en place d’un serveur VoIP sécurisé Astérisk basé sur MPLS »

Le présent rapport s’articule en quatre chapitres :

Un premier chapitre intitulé « contexte générale » présente une description et audit des
techniques de communication existant de la société d’accueil suivi d’une conception d’une
solution approprié à ses besoins.

On s’est intéressé dans le deuxième chapitre intitulé «Etude théorique de la mise en

position d’un serveur VoIP sécurisé » de présenter les avantages de la solution choisie et de
définir son principe et les mécanismes de son fonctionnement.

Le troisième chapitre portant le tire « Implémentation de la solution convergente VoIP »

met l’accent sur l’exécution technique de l’ensemble des procédures suggérer précédemment
dans notre étude théorique et mise en place de la solution convergente VoIP au sein du réseau
de notre hôte.

Et enfin un quatrième chapitre intitulé « Management du réseau client » dont on a

implémenté une solution de supervision et monitoring pour mesurer de performance de
réseau client.
Chapitre 1 : Contexte Générale

Introduction

1. Etat de l’art
1.1. Aperçu de l’architecture existante
1.2. Audit de l’existant
1.3. Identification des besoins et Motivation

2. Conception de la solution cible

2.1 Présentation de la technologie IP/MPLS
2.2 Exhibition du projet
2.3 Description du travail à mettre en œuvre
2.4 Description des différentes tâches à réaliser
2.5 Impact

Conclusion

Chapitre 1 : Contexte Générale

Introduction

Ce premier chapitre est une mise en contexte du projet, accompagnée d’un audit de
l’existant permettant de distinguer les problèmes existants. Cet audit nous mènera à une
synthèse des besoins et des objectifs souhaités. Finalement, nous aboutissons à un choix de la
solution cible et ses apports fructueux pour la société d’accueil.
1. Etat de l’art
1.1. Aperçu de l’architecture existante

Le Réseau Téléphonique Commuté Public, abrégé sous RTC soit PSTN en traduction
anglaise, est le réseau historique des téléphones fixes utilisé dans la vie depuis l’aube des
communications qui nous donne accès à des multiples fonctions. En effet, outre le fait de
pouvoir téléphoner, le RTC nous permet d'utiliser de multiples services tel que la
transmission et réception de fax, l'utilisation d'un minitel, accéder à Internet etc...
La boucle locale modélise l’ensemble des moyens mis en œuvre par l’opérateur pour
raccorder le site client à son cœur de réseau : Nœud de Raccordement Abonné (NRA). Cette
infrastructure téléphonique a une organisation hiérarchique à trois niveaux.

 Le branchement : Permet de relier le site du client au point de concentration. Ce

dernier effectue la jonction entre la partie branchement et la partie distribution.
 La distribution : Se situe entre le point de concentration et le sous-répartiteur, qui est
un équipement passif, centralise les câbles en provenance des points de concentration
et écoule le trafic vers le répartiteur.
 Le Transport : Les câbles provenant des sous répartiteurs aboutissent au nœud de
raccordement abonné (NRA) dans lequel se trouvent le répartiteur et des équipements
Telecom raccordés à son cœur de réseau (réseau d’accès). IL permet de relier
physiquement les lignes d’abonnés aux unités de raccordements abonnés (URA).

.
Figure 1.1 : La boucle locale
 Ainsi le réseau conformément à son niveau de concentration est structuré et hiérarchisée
en 4 classes, selon deux types de commutateurs : les commutateurs d’abonnés et les
commutateurs de transit.

Les commutateurs d'abonnés

 Le commutateur local (CL) assure le rattachement de client dans le nœud de

raccordement abonné, servent comme concentrateur de de lignes.
 Le commutateur à autonomie d’acheminement (CAA) l’étage le plus bas de la
hiérarchie constituant le réseau de desserte, capable d’analyser les signaux de
numérotation qu’il reçoit et de choisir un circuit sortant pour acheminer un appel vers
sa destination. Les abonnés y sont reliés par l’intermédiaire d’un nœud de
raccordement d’abonné.

Les commutateurs de transit

 Le commutateur transit secondaire (CTS) assure le brassage et le transit du trafic de

tous les CAA qui lui sont rattachés.
 Le commutateur transit primaire (CTP) est au sommet de la hiérarchie nationale reliés
entre eux deux à deux. Ils assurer la commutation des liaisons longues distances.
 Le commutateur de transit international principal (CTIP) assure le trafic international.

Figure 1.2 : Architecture de commutation téléphonique

Par conséquent nous démontons deux grandes parties dans ce réseau :

 Le réseau capillaire, c'est le raccordement depuis chez l'abonné à un point d'entrée du

réseau i.e. Réseau d’accès. Cette partie du réseau est analogique d’où le signal est
pollué à chaque manipulation.

 Le réseau de connexion, effectue pour sa part le transport des communications entre

les nœuds de transit (commutateurs). Cette portion du réseau est actuellement
numérique. D’où la qualité du signal est préservée.

Sur cette base, de l’infrastructure indiquer ci-avant, notre société d’accueil comporte une
structure téléphonique répartie comme l’illustre la figure 1.3 ci-dessous afin d’établir
l’intercommunication entre ses huit sites y parmi le siège centrale de direction.

Figure 1.3 : Architecture réseau pour l’interconnexion des huit sites TRANSTU
1.2. Audit de l’existant

À l’essor de notre analyse nous avons dévoilé les carences de l'architecture subsistante en
regard des besoins que notre société d'accueil aspire à subvenir. Bien que le réseau RTC ait
conduit par un dimensionnement pour avoir une meilleure rentabilité en transmission et
rivalise à la rigueur le rythme ascendant du trafic, il reste freiné par la topologie déployé :

Infrastructure Coût e service

Acheminnement
Supervision et
intelligent et
Administration
reroutage

Infrastructure

Dans notre lecture autour de l’infrastructure RTC on a constaté une vérité bien-fondé; que
le débit d’une liaison téléphonique analogique ne jamais dépassera 9600 bit/s dû à la faiblesse
de la bande passante [400 Hz – 3400 Hz]. En Plus qu’une seule liaison établie entre les sites
TRANSTU et le sous répartiteur peut allant à centaines des mètres, d’autant c’est une liaison
analogique qui mène un rapport signal/bruit à l’ordre de 40 dB d’où l’atténuation très sévère.

Du fait, le nombre de liaisons entre l'URA et le réseau de connexion est inférieur au

nombre d'abonnés raccordés à l'URA pour quelques sites comme Jean Jaures et Charguia
provoquant des perturbations même une fois que la commutation du circuit est établie comme
la transmissions erronées et de ce fait limitant encore le débit, ou forçant purement et
simplement un des commutateurs à raccrocher.

Un certain d’autre nombre de désagréments peuvent apparaître en cours de

communication.

 Électromagnétisme : L'orage ou un défaut d'antiparasitage sur un moteur passant dans

les environs produisent des crépitements sur la ligne.
  Intermodulation : Le groupement/dégroupement des lignes, ainsi les fils analogiques
qui se longent sur une grande distance sont les motifs auxquels deux conversations se
surimposent.
 Sécurité : Les lignes téléphoniques sont malheureusement assez accessibles aux
personnes mal intentionnées, comme on le sait depuis l'affaire des écoutes
téléphoniques.

Cout de service

Nous admettons que le service téléphonique livré par l’opérateur engendre des frais à la
charge de notre hôte. Et malgré des contrats de convention signée par l’entreprise TRANSTU
et l’opérateur fournisseur de service, ces charges sont encore énormes suite à l’utilisation
exhaustive par le personnel pour garder le service de l’entreprise sur les rails. D’une autre
part d’autres frais supplémentaires sont facturé pour l’acquisition du service internet.

Acheminement intelligent et reroutage

Le plan d’acheminement dans le réseau RTC est permanent pour sa section client jusqu'au
le central ; voir figure 1.1 ; dans la mesure où les modifications nécessitent l'intervention
manuelle sur place de l'opérateur fournisseur de services soit pour la maintenance soit pour
la mise à jour.

D’une autre manière ce système d’acheminement est statique de sorte qu’il n’a aucun
potentiel pour basculer sporadiquement suivant l’état de réseau.

La structure d'acheminement RTC, comme illustré dans la figure 1.2, permet aux
faisceaux directs la commutation horizontale lorsque le trafic à écouler le justifie, cependant
en cas de leurs inaccessibilités un trafic de débordement est créé produisant une congestion
de ressources à l'étage supérieure.
Supervision et Administration

Le réseau RTC est une propriété de l’opérateur fournisseur de service et à lui uniquement
les pouvoirs pour l’administrer et le superviser. Autrement dit chaque besoin par l’entreprise
d’appliquer des stratégies personnalisées implique la demande chez l’opérateur, ainsi en plus
une négociation des nouveaux termes contractuels. De plus, aucune autorité n’est accordée à
l’entreprise provoquant un manque de visibilité sur le trafic téléphonique circulant entre ses
sites pour surveiller, analyser et réagir rapidement. Par le fait, TRANSTU se trouve
explicitement classer dans le même côté de la barricade qu’un simple consommateur de
service.

Au fil de ce projet, notre entreprise découvrira les enjeux et les intérêts d’une solution de
supervision :

 Surveillance des liens

 Mesure de la charge dans les réseaux
 Appréhension des incidents et des pannes
 Historique du trafic et traçage de flux

Aussi d’une administration maîtrisée :

 Gestion personnalisé
 Sauvegarde et déploiement automatisés des configurations
 Optimisation des performances

1.3. Identification des besoins et motivation

Suite à l’état actuel de réseau RTC au sein de la TRANSTU nous avons tiré des besoins
qui s’adaptent aux nouvelles technologies, ces technologies doivent assurer alors les critères
suivants :

Technologie tout IP : L’implication de la communication téléphonie avec intranet et

internet dans une seule infrastructure réseau.
Passage à l’échelle : La faculté que l’architecture classique souffre des problèmes de
disponibilité de service et latence, exige un système à pouvoir de redimensionnement.
Extensibilité : l’ajout postérieur des nouveaux sites sans impact sur l’infrastructure.
 Sécurité : Le trafic téléphonique comme l’intranet et data est transmis entre les sites
distants comme étant dans un seul réseau local.
Management et Monitoring : L’administration de réseau téléphonique est
localement indépendamment de l’operateur.
Qualité de service (QoS) : intégrer sa propre stratégie de qualité de service suivant
des règles de priorité appliquées selon l’importance d’un trafic par rapport à d’autres
Réduction des coûts : Minimiser les coûts engendrés par des services déployés dans
deux réseaux séparés.

2. Conception de la solution cible

2.1. Exhibition du projet

Pour répondre aux besoins que nous avons évoqués précédemment, nous proposons
l’implémentation d’une solution Voix sur IP, qui permet d’une part de transporter des appels
téléphoniques sur un réseau de données IP, que ce soit par le biais d'Internet ou de réseau
interne privé. D’autre part d'exploiter des applications de communications unifiées
sophistiquées susceptibles de modifier la façon dont notre hôte gère ses activités
professionnelles.

2.2. Les stratégies de migration VoIP

La VoIP permet de transmettre des communications vocales au travers de réseaux régis par le
protocole IP. À l’instar du transfert de données, Elle se repose sur la technique de
commutation par paquet pour segmenter les données vocales et les encapsuler en paquets
étiquetés par des entêtes IP de sorte qu’elles peuvent être acheminées entre les nœuds réseaux
différemment, et reroutées en temps réel suivant l’état des liens afin de préserver l’appel
téléphonique.

Suite au comportement de flux téléphonique de la TRANSTU, Nous avons scruté deux

scénarios entrent en scène :
Un trafic entre les personnels de la société soit intersites soit intrasites, dans tous ces cas, les
paquets ne font que parcourir le réseau local de la société. Ceci caractérise le phénomène de
ToIP : téléphonie sur IP.
Un trafic vers l’externe, où les paquets vont quitter la boucle privée vers un interlocuteur
distinct c’est là que la ToIP devient de la VoIP : voix sur IP. Et c’est là que le second
scénario de réseau entre en scène.
Donc, nous avons trois solutions envisageables pour permettre le passage en ToIP.

L'élément central de la téléphonie sur IP en entreprise est le PBX. Aujourd’hui, on a deux

schémas téléphoniques (PABX vs IP PBX) qui se distinguent dans leurs façons d’administrer
les parcs téléphoniques.

Il est possible d'adapter un PABX: commutateur privé installé physiquement dans les
locaux et connecté sur le réseau local via une passerelle IP, ce qui ouvre le système
téléphonique analogique de l'entreprise au moyennant des adaptateurs IP aux applications
de ToIP. C'est le choix d'une évolution progressive.

Figure 1.4 : Situation intermédiaire Gateway IP sur PABX

Dans un système PABX, l’ajouter de nouvelles lignes téléphoniques sera contrainte de faire
appel à une société spécialisée pour réaliser le branchement. Une intervention qui se chiffre
200dt pour chaque nouveau poste téléphonique, De plus, les ajouts excessive peut également
rendre obsolète l’équipement de manière à être forcé de faire l’acquisition d’autre PABX
d’une plus grande capacité, ce qui représente une dépense supplémentaire non négligeable.

Il est également possible d’adopter le IPBX : logiciel de commutation téléphonique

hébergé sur un serveur d’application, impliquant le remplacement des terminaux
téléphoniques analogiques classiques par des téléphones IP. C'est le choix de la rupture et
renouvellement complet des infrastructures.

Figure 1.5 : Situation IP PBX equipement ToIP sur LAN

Dans une configuration IPBX, la mise à jour se fait en toute autonomie. Depuis une interface
informatique, associer une ligne à un poste téléphonique. Ensuite il suffit de connecter ce
dernier au réseau local, puis de l’attribuer une adresse, pour rajouter une ligne au parc
téléphonique. Une opération qui se fait sans intervention de sociétés spécialisées, ce qui se
traduit par une économie significative, par rapport à un système PABX.
Toutefois la solution IPBX décline sur deux marchés :

 Une gamme privative payante

 Une gamme diffusée sous licence GNU GPL

Enfin, il est possible d'externaliser les fonctions de téléphonie vers un IP Centrex, La solution
permet en effet de déléguer à un prestataire la gestion complète du service et des
infrastructures téléphoniques ; Le service est géré de bout en bout par le fournisseur de
solution de VoIP, et aucun investissement n'est nécessaire. Cependant le prestataire impose
les fonctionnalités en des package dont certaines sont inutiles. Cela peut donc être moins
flexible en fonction de nos propres besoins.

Figure 1.6 : Situation IP Centrex déployé chez un prestataire

Ces stratégies permettent la société tout à gagner d’une architecture ToIP pour les
communications interne que ce soient l’allocation dynamique de la bande passante est
optimisée pour tous les services ou les frais de téléphone d’un opérateur classique sont
réduits, voire supprimés. Toutefois les appels distants à des réseaux extérieurs peuvent être
aboutis si l’opérateur prend en charge les terminaisons téléphoniques, c’est la VoIP, pour y
faire, absolument à chaque besoin son protocole.

Les protocoles de signalisation

Dans le modèle OSI, la signalisation téléphonique correspond à une fonctionnalité de

niveau 7 (couche applicatif). Elle n'est donc jamais assurée par des entités réseau de routage
pur, comme les Routeurs ou Switch. Des entités dédiées sont exploitées à ces fins : il s'agit de
serveurs au niveau du cœur du réseau et des terminaux en bordure de réseau au niveau de
l'utilisateur.

Les protocoles signalétiques, ont la charge de régir les communications : Initier la

communication en localisant l’appelé d'abord, puis de faire sonner son poste afin de lui
signaler l'appel. Avertir l’appelant par une tonalité particulière lorsque la sonnerie d'appel
retentit dans le terminal appelé. En cas d’absence, déclencher la redirection d’appel vers la
messagerie téléphonique et signaliser à l'appelant que l'appelé n'est pas disponible et que sa
messagerie est opérationnelle.
Les protocoles de transport, quant à eux, transportent l'information sur un réseau IP. Ce type
de protocoles est spécifique à la voix sur IP et aux applications nécessitant le transit de
l'information en temps réel comme par exemple, la vidéo conférence.
Ces deux parties de transfert sont liées : ce n'est que lorsque l'appelé a répondu à l'appel que
commence le transfert d'information brutes, c'est-à-dire le transport de la voix, qui doit être
fidèlement retransmise d'un correspondant à l'autre. La signalisation n'est que l'étape
préalable qui a mis en place la connexion entre les différents intervenants pour permettre la
communication.

On peut grossièrement identifier le concept de signalisation par certains acteurs réputés se

lançant dans l'aventure VoIP comme le protocole le plus ancien : H323 et le nouveau
protocole arrivé : SIP. Nous résumons notre étude comparatif dans un tableau, ci-après,
récapitule toutes les aspects de communication pour les deux conquérant.
 H.323
Apérçu  Standardisé par l’UIT et conçu pour les
communications multimédia
(visioconférence en synchronisation
labial des flux vidéo, audio, data).
Codage des  Les messages sont codés en format
messages binaire compact permettant un inter
échange rapide entre les nœuds
Complexité de  Il entraine un plus de complexité de
service sorte que chaque version doit tenir
compte des anciennes versions pour
continuer à fonctionner.
Media  Plusieurs éléments interviennent dans
transport la communication : Gateway,
Gatekeeper et UCM
Interopérabili  H.323V7 permet le dialogue entre
té avec équipement situés derrières des
firewall et NAT/FW en conjonction avec un
protocole NAT
GateKeeper résidant dans le réseau.
Codec  H.323 ne reconnaît que les Codecs
normalisé ou propriétaires.
capacité de  Lente, voir figure 1.7, vu qu’il est basé
négociation sur une l’approche traditionnelle du
réseau à commutation de circuits, lui
permet une structure rigide pour
l’adressage et le mapping des
destinataires
Fiabilité et  Mission de control et management de
QOS la bande passante assuré par les
GateKeepers, qui fournissent ainsi les
informations de routage.
Termes de  Chiffrement : H.235 intègre SRTP, TLS,
SIP
 Standardisé par l’IETF et conçu pour
les communications vocale puis il a
été élargi pour inclure la vidéo,
messagerie instantané, partage
d’applications, la présence et
d’autres
 Les messages sont codés en format
texte ASCII inspiré de HTTP.
Toutefois, ils ne sont pas adaptés au
réseau à faible bande passante.
 Complexité simple vu que SIP est un
protocole horizontal, d’où il ne
requiert pas de comptabilité
descendante.
 Utilise Session Description Protocol
pour l’Etablir une session de
communication entre deux points en
s’appuyant via un serveur proxy
 SIPv2.0 a mené des efforts pour
définir des implémentations
interopérables à ses fonctionnalités
NAT et FireWall.
 Structure de multimédia riche et
vaguement extensible pour
n'importe quel codec.
 Rapide, voir figure 1.8, vu qu’il est
inspiré sur une approche similaire au
protocole http, lui accorder une
agilité et flexibilité marquante au
niveau de localisation du point
destinataire via les SIP URL
 SIP est un protocole indépendant de
la couche transport. Il peut aussi
bien s'utiliser avec TCP qu'UDP. Or
que les informations de routage sont
à la charge des serveurs d’appel.
 Chiffrement : Via SSL, PGP, S /
 sécurité IPSec. MIME, IPSec et divers autres
moyens.
 Authentification : H.235 permet
d’enregistrer et authentifier les points  Authentification : Via le protocole
terminaux via les GateKeepers HTTP (Digest et Basic), SSL, PGP, S /
MIME, et divers autres moyens.
Apte pour «2 Way
Authentification »

Mécanismes
d’appel

Figure 1.7 : Etablissement de lien Figure 1.8 : Etablissement de lien

communiquant entre deux hôtes sous communiquant entre deux hôtes
H.323 sous SIP

2.3. Description du travail à mettre en œuvre

Sur le moyen et long terme, nous affirme qu’il revient moins cher d’opter pour un standard
PABX/IPBX et de gérer sa téléphonie en interne, notamment si la location d’un Centrex
auprès d’un prestataire est assez coûteuse. Sur les caractéristiques assez mentionné, nous
qualifions qu’un réseau IPBX de technologie particulièrement flexible, extensible et évolutif,
par rapport à un système PABX rigide.

Ainsi comme nous avons pu le juger, le protocole H.323 semble brider avec le lancement du
projet NGN, et montre certaines limites, c’est pourquoi la plupart des opérateurs quittent
peu à peu H.323 et, quant à nous sur la même ligne, tendons à intégrer le protocole SIP pour
qu'il prenne en considération l'évolution complexe de la téléphonie sur internet.
Typologie des offres

Les offres de type VPN /VoIP, c'est-à-dire de transport de voix sur un réseau privé
virtuel (et dons sécurisé), s'adressent généralement aux grands comptes éclatés
géographiquement entre plusieurs sites, au niveau national et international. Munis
d'équipements ToIP (soit de téléphones IP, d'un serveur d'appel IP et d'un serveur
d'application), les sites sont en mesure de communiquer vocalement entre eux au tarif local,
quel que soit leur éloignement, MPLS fédère tous les postes de travail de la société, y
compris les sites itinérants, en un seul réseau local convergé pour la communication dont la
maintenance peut être centralisée.

Présentation de la technologie IP/MPLS

Dans les réseaux informatiques et les télécommunications, Multi Protocol Label

Switching (MPLS) est un mécanisme de transport de données basé sur la commutation
d'étiquettes ou "labels", qui sont insérés à l'entrée du réseau MPLS et retirés à sa sortie.

À l'origine, cette insertion s'opère entre la couche de liaison de données (niveau 2) et la

couche réseau (niveau 3) afin de transporter des protocoles comme IP.

Ce protocole a évolué pour fournir un service unifié de transport de données pour les clients
en utilisant une technique de commutation de paquets. MPLS peut être utilisé pour
transporter pratiquement tout type de trafic, par exemple la voix ou des paquets IPv4, IPv6 et
même des trames Ethernet ou ATM.

Nous sélectons MPLS comme Backbone réseau entre les huit sites TRANSTU puisqu’elle
permet d'acheminer sur une unique infrastructure différente types de trafic tout en respectant
les contraintes de fonctionnement associées.

Conserver l’infrastructure existante

Ajouter de nouveaux services non supportés par la technologie existante IP

Le protocole IP possède donc pour les réseaux des limites, la technologie MPLS lève ces
limites :

Apporte l'intelligence du routage avec les performances de la commutation

Etendre le réseau local
Supporte les VPN
Supporte la QOS
Gestion efficace de la bande passante
 Figure 1.9 : Réseau local étendu avec technologie MPLS

2.4. Description des tâches a réalisé

( A rédiger après élaboration chapitre 2 )

Mais grosso modo va contenir les étapes de mise en place de projet
pas a pas !!!!

2.5. Impact
Les téléphones VoIP peuvent aider l’entreprise au-delà de ce que peut offrir les
téléphones professionnels ordinaires. L'un des principaux avantages de la Voix sur IP est sa
capacité à réduire les coûts, puisque les appels téléphoniques passent par le réseau de données
plutôt que par le réseau de l'opérateur de téléphonie.

 La téléphonie sur IP englobe la suite complète de services VoIP, parmi lesquels :

 L'interconnexion de téléphones VoIP pour les communications
 Des services associés tels que la facturation et les plans de composition sérialisée
 Des fonctionnalités de base telles que les conférences, le transfert et la mise en garde.

 La technologie de communications sur IP inclue des applications métier qui

procurent des fonctionnalités améliorent la collaboration et accroissent la
productivité telles que :
 Messagerie unifiée
 Centres de contact intégrés
 Conférences multimédias avec voix, données et vidéo

 Les communications unifiées étendent les communications sur IP en exploitant des

technologies telles que le protocole SIP, ainsi que des solutions de mobilité, en vue
d'unifier et de simplifier toutes les formes de communications, quels que soient
l'emplacement géographique, l'heure ou le périphérique.

 Supervision et Administration simplifié

Grâce aux communications convergées sur IP, les données et la voix s’unifie sur la même
infrastructure IP d’où la gestion et la maintenance du réseau deviennent plus rentables.
L’équipe réseau de l’entreprise est n’ont plus accaparée par deux réseau séparées.

Grâce à la conception qui éradique le réseau IP par duplications et redondances, les tâches
majeures d’installation, déplacements, ajouts et modifications qui exigeaient autrefois des
ressources très complexes et fort onéreuses n’exigent désormais plus aucune intervention
humaine. Les administrateurs de réseau disposent des applications plus directes
fournissent un accès en temps réel, transparent, à toutes les informations nécessaires à la
supervision du réseau VoIP.
 Qualité de service des téléphones VoIP
La plupart des entreprises utilisent des téléphones VoIP sur leurs propres réseaux privés
gérés, car les réseaux privés procurent une sécurité et une qualité de service supérieures.
Un système téléphonique VoIP sur un réseau privé permet en outre de mieux contrôler la
qualité du signal vocal, qui est ainsi aussi élevée, voire plus, que la qualité fournie par un
système téléphonique traditionnel.

Conclusion

Ce chapitre est une étude préalable dont nous avons mis en évidence les faiblesses de
l’architecture déployée dans « TRANSTU », notre société d’accueil. Sous cette lumière nous
avons extrait les enjeux stratégiques qui répondent à nos besoins fixés en concordance avec la
migration technologique visé par TRANSTU.

Beaucoup de concurrence sur le marché entre les différents outils qui permettent les
communications VoIP et chacun d'eux présente des avantages et des inconvénients inhérents
à leurs conceptions. En partant de ces données, une étude comparative nous a amené à cadrer
notre travail pour le choix de la solution ainsi ajuster l'ensemble des outils à mettre en place.
Nous développons dans le chapitre suivant les détails de notre exploration technique réalisée.