2. Vous.................. froid ? 3. Mes parents.............. une voiture neuve. 4. J'..................... peur du noir. 5. Bérengère............... un manteau rouge. 6. Nous........................ des doutes. 7................ -tu une règle ? 8. Nelson et Jean-Emmanuel................ une trotinette. 9. Elle.................. chaud. 10. Tu..................... un beau blouson. ÊTRE 1. Tu........... un bon judoka. 2. Vous........... de bons équipiers. 3. Qui .............. là ? 4. Mes amis............... inquiets. 5. Ma sœur............. absente. 6. Nous................. dans la cour. 7. Je................ certain de ta victoire. 8. Où................... tes parents ? 9. Alexandra................ en retard. 10. Vous................ si joyeux. POUVOIR 1. Vous................ venir. 2. Mon frère.................... le faire. 3. .................-tu te déplacer ? 4. Mes amis................ passer te voir. 5. Je ...................... chanter ? 6. Guillaume.................... sortir. 7. Nous...................... en parler. 8. Qui..................... venir ? 9. Paul et Jean...................... nager longtemps. 10. Tu..................... réussir cette épreuve. VOULOIR 1. Jean...................... un cadeau. 2. Vous ne......................... pas venir ? 3. ......................-tu un bonbon ? 4. Nous......................... aller au cinéma. 5. Mes parents ....................... se reposer. 6. Elle.................... un peu de salade. 7. Je...................... rester à la maison. 8. Ces enfants.................... sortir. 9. Quand......................... -vous partir ? 10. Jean...................... me téléphoner. PRENDRE 1. Je......................... encore du café. 2....................... -ils du poisson ? 3. Paul et moi...................... de la salade. 4. Hélène........................ ma règle. 5. Vous..................... un peu de thé ? 6. Mes amis........................... le train. 7. Où...................... -nous les cahiers ? 8. Tu........................ trop de frites. 9. Elle.......................... son manteau. 10. Que .....................-vous ? VENIR 1. Quand.................... -vous ? 2. Je .................. te voir. 3. Bob.................... près du tableau. 4. Mes parents..................... d'arriver. 5. Nous........................ de loin. 6. Que................... -tu faire ? 7. Elle.................. de temps en temps. 8. Jean et toi...................... souvent. 9. Les oiseaux..................... de s'envoler. 10. Je......................... de partir. TENIR 1. Que................... -ils dans leur main ? 2. Mon grand-père......................... la hache. 3. Tu............................. à cet objet ? 4. Nous......................... à venir. 5. Nelson............................ sa promesse. 6. Vous............................ la porte. 7. Mes sœurs............................ à te voir. 8. D'où ............................-elle cette information ? 9. Je........................... à vous remercier. 10. Nous....................... sa valise.
Le tourisme de nos jours
Pour ma part, j’ai résolu de ne plus jamais visiter les villes dans lesquelles je suis amené à passer.C’est le seul rempart que j’ai trouvé à l’indicible vulgarité du tourisme. La visite est une façon de réduire un lieu à sa dimension la plus anecdotique et ne permet pas de pénétrer son mystère, sa subtilité, sa part d’éternité. J’étais à Rome, il y a quelque temps (…). Devant le Forum est arrivé un car de touristes. Dès qu’ils sont entrés dans le champ du monument, ils l’ont pris en photo sans même attendre de descendre du véhicule, avec une frénésie, une rapidité d’exécution terrifiantes. Que craignaient-ils de manquer pour agir de la sorte ? Au fondement du tourisme, il y a la peur de passer à côté des choses essentielles, de ne pas rentabiliser son voyage. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’on se procure un guide dans lequel on trouve ce qu’il faut « impérativement » avoir vu. On enchaîne les monuments sans plus jamais rechercher l’émotion ; ce qui est répertorié dans le guide devient le seul, le misérable critère d’appréciation de la beauté. L’objectif devient presque d’additionner les photographies, lesquelles deviendront bientôt les dernières pièces à conviction d’une ambition microscopique, celle de dire :« J’ai fait Rome. » Dix photos. Et bientôt : « J’ai fait l’Italie. » Quinze photos. Ils me font penser à ceux qui lisent « tout Balzac ». Certaines personnes travaillent toute l’année pour s’offrir ce genre de malentendu. Le mieux serait sans doute de se laisser porter par un lieu, de se défaire de la peur de ne pas être au bon endroit. À Rome, je n’ai vu aucun des monuments jugés indispensables. J’ai pénétré cette ville dans une complète soumission au hasard. Des accidents insignifiants décidaient de mon chemin ; le vide d’une place, le silhouette d’une femme, le mystère d’une ruelle. C’est ainsi que je comptais capturer des fragments de la beauté romaine. Florian Zeller, Les amants du n’importe quoi, Flammarion, 2003