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GRANDS DEBATS POLITIQUES ET SOCIAUX

Droit = stable, censé ê indépendant des aléas sociaux + politiques MAIS pas définitive nn plus avec
variations constantes entre droit et idées. Opinion publique qui met pression pour création de projet
de loi ? Définition de viol ? Egalité H/F (effets des législations sur IRL qui ont été basées sur
conceptualisation du rôle de H/F) ? IVG ? Grandes questions de l’époque.

DEBAT PUBLIC

Liens entre droit et débats politiques (écologie pol., laïcité, égalité H/F…), effets réciproques. LE DROIT
INSTITUTIONNALISE LE DEBAT PUB. = ex : Grand Débat National institué par le droit ! (organisé dans
mairies, citoyens remplissent des « cahiers de doléances »)  remise en question ttes les questions
qui occupent société ? ou nb limités ? discussion de suj. déjà lois/ votés par Parl ? // org. du débat
(distribution de parole, pouv. des citoyens ?) par COMMISSION NATIONALE DU DEBAT PUBLIC est
œuvre de loi de 1995.

Remarques :

- débat public est tjrs médiatisé car obj : chose publique + concerne ts citoyens.
- se mettre d’accord sur un sujet + procédure.
- débat se tient en-dehors du Parl. Débat public // débat parl. = pas délibération institutionnalisé.
Sujet + procédure + lieu prévus. Parl = lien encadré par droit avec délibération + vote pour
expression des désaccords (ceux des dptés + citoyens).

Débat public pas 100% pris en charge par institutions. Chef de l’Etat.

Bernard Manin (politiste des gov. représentatifs) potentiel démocratique de lib. d’expr + manifestation
des op. pub.

Débats publiques et ses spécificités du débat parl. :

CONTXT : rég. de démo rép.  distinction représentants/ représentés. Représentants ont 1 mandat +
représentés donnent ce mandat aux réps. Manin dit que débat public survit malgré
institutionnalisation du débat par débat parl. car REPRESENTATION ≠ SUBSTITUTION. Prise en charge
des opinions + mise à jour des opinions du Parl  monopole d’initiative + d’institution MAIS IRL
représentants élus ne sont « pas les seuls acteurs du jeu pol. » = existence de rép+ débat parl NE FAIT
PAS DISPARAITRE LE PPLE COMME SUJET DE DISCUSSION + DELIBERATION.  discussion pub (s’attache
à chose pub.) n’est pas 100% confiée aux rép.

1. Conditions juridiques : garanti de droit (liberté d’opinion + manifestation des op. Art. 10 + Art.
11 de DDHC liberté de communication des op.) permet déb. pub.
2. Autonomie de la discussion : société civile pas simple moyen pour asseoir déc. prises à Ass. =
déb. pub. est autonome pol. par rapport à discu. dans Ass.
3. Fonction : contre-poids + remise en cause des voix concurrentes bien que tjrs légitimes bien
qu’expression des réps déjà fondé dans le vote. PAS DEMAGOGIE NI DICTATURE. Pple peut
rappeler aux rép que ne sont pas le pple avec manifestation spontanée et indépendante du
gouv.

Grands déb. pol. et sociaux : ens. des enjeux qui font obj. d’1 désaccord et dont discussion ≠ monopole
des ass. institutionnalisées. Aller-retours csts entre les 2.

Pour Tocqueville, liberté de presse = évidence, condition essentielle si démocratie = souv. nationale.
1. Conditions dans lesquelles tenue d’un débat pub. a effectivement des csq vertueuse

Echange des opinions soutient vitalité de vie démo lorsque : autonomie du déb pub + besoin de déb
pub pour déb parl. Pas de débat sans médiation. Débat = vertueux dans démo si a effet modérateur
(informatif) + correcteur (normatif). Nécessité d’intermédiaires + cond.

Les 2 sens de l’opinion publique

1. L’opinion publique du plus grand nombre

Op pub du + grd nb = op de populace = préjugés (précède jugement, pas de délibération, pas de


modération/ révision du POV)  saisie par SONDAGE. Op pas construite/ politique. Grande force =
sanction des comportements privés. Espace public = lieu où s’éprouve + perfectionne op pub. Poids
numérique + appréhension de sa sentence.

2. Le tribunal de l’opinion

Jugement si op = crédible, soutenu… Révélateur de qualité de décision. Trib. de l’op fiable pour juger
arg qui lui sont soumis ? Séparation de l’opinion publique avec pouv + vertu de la publicité

LA FORMATION D’UN ESPACE PUBLIQUE

1. Le rôle des imprimés

Débat doit ê institué + médiatisé  historiquement, imprimés avec critique royale (sur fiscalité MAIS
aussi, institution de l’espace pub. par circulation des imprimés  cible PERSONNE du roi/ pouvoir,
d’après Arlette Phage avec émergence du débat pub au 18e s.).

2. La séparation avec le pouvoir

Espace autonome par rapport au souverain = séparation entre op. publique et pouvoir  devenir op
pub face à laquelle souv doit se justifier. Dév. + diversification de presse avec parole sous contrôle de
souv. Sép qd discussion de chose pub (actions, lois…) PAS sous monopole du pouvoir = force de
contestation = forcer le pouv à se justifier = op pub qui se constitue par imprimés, lieux géo permet
d’acquérir force politique en le contraignant à se justifier face à l’op pub. Possibilité même que op
pub peut POTENTIELLEMENT remettre en question décisions = pouv de contrainte à l’exo du pouv
(RISQUE). Publicité = contribue à op pub = modifie exo du pouv = moyen de pression autre que
manifestation de rappel que rép ≠ pple.

Effets du déb pub sur exo du pouv ? E convaincu que confrontation des arg = fait avancer dans
jugement qu’a sur question (Lumières). Force du trib de l’op pub = contrainte de justification = facteur
de progression pour idées. Pas juste pour rendre ses comptes, véritable potentiel de progression =
EXIGENCE DE PUBLICITE (condition à le tenue d’un débat pub) des opinions + décisions. Obligation du
pouv à se justifier pck exposé à critique = anticiper critiques MAIS aussi vertus épistémiques = faire
progresser contenu des idées qd exposés à critique.

Kant, Vers la paix perpétuelle ∞ guerre, Chef d’Etat obligé de rendre sa délcaration de guerre + MOTIFS
de cette déclaration  obligé de transformer justification à sa déclaration de guerre pour que soit
acceptable auprès du pple = acceptable/ compréhensible/ raisonnable pour qqun qui n’est pas lui/
auteur de déc. Opinion publique = échange d’arguments dans espace institué contraint pouv. à tester/
réviser/ TRANSFORMER raisons pour que paraisse raisonnable.

Publicité = caractéristique du droit. Possibilité d’utiliser comme strat. de communication pour


conquérir opinion avec transparence.
L’usage public de la raison

Pourquoi demeurons-nous dans état de tutelle intellectuelle minoritaire alors que ts dotés de faculté
de raisonner = paresse, préférence de suivre instructions plutôt que de confectionner/ raisonner seul.
Lumières : public s’éclaire lui-même si lui en laisse liberté = inévitable. Exo du débat contradictoire =
idées sortent grandies qd confrontées publiquement. Nécessité du consensus lors du débat public ∞
fonctionnement de société. Philo pol AVANT Kant : différenciation entre privé et public = libre en privé
tant que ne trouble pas ordre public/ discours officiel. Usage public de la raison = libre pour inciter ê à
sortir d’état de minorité en s’abstrayant de sa fonction/ rôle (détache de son rôle). Protection juridique
de liberté permet émancipation ind. du public.

Les vertus d’un débat public libre

John Stuart Mill, De la liberté. Défense de discussion libre. Main libre. Marché des idées et liberté
d’expr (lib ind) se justifie même si op fausse car confrontation entre op fausses et vraies font triompher
la vérité ! Vérité = perfectible grâce à lib d’expr. Vérité = faillible. « époque de foi mais terrifiée de
scepticisme. » Débat pub garanti qualité des déc. démocratiques. Idéal de délibération = justifier
qualité supérieure des déc prises dans procédure démocratique. Pk débat est-il mieux qd public ?
Vitalité du déb pub nourrit souveraineté du pple. Libre-marché des idées permet au pple d’ê exposer
aux faits + opinion = le + informé poss pour qu’expr = libre. Déb pub = rôle central.

Idéal délibératif (Kant avec publicité du débat) + idéal marché des idées qui nourrirait souv du pple
(Mill)

Idéaux survivent-ils ? Rôle des imprimés dans constit de l’espace pub peut-il jouer rôle dans contxt de
média de masse.

3. Quelques problèmes anciens et contemporains

Le public, un spectateur paresseux

Lippmann, Le public fantôme : pas intéressé, neutre, créatif, passif. Spectateur qui REAGIT, n’AGIT pas.
Idéalisation du public : ens de pers. qui ne s’intéresse pas. Compétence + intérêt + timing du public
remis en cause.

De la société de l’information à la société de la communication

Rosnay, L’Expansion : média de masse (démocratisation des média). Info doit ê transmise à lecteur/
auditeur à travers média. Média de masse = s’adapter à public + en + grd. Finance des média repose
sur publicité (pas sens publique) = limite car média doit augmenter son public = aplanir termes du
débat pub = parler au + grd nb = ê le + consensuel poss = sortir de routine pour attirer attention AU
DETRIMENT DE L’INFO + PT DE DESACCORD. Nécessité de transmission d’info + rester consensuel =
sensationnel + morbide = fait divers. MAIS solution : société de communication = transmission de l’info
HORIZONTAL. Pas juste 1 source d’infos. Tt le monde est producteur + consommateur de l’info grâce
à nouvelles techno = création de réseau d’info (internautes…). INTERNET = salvateur ? Pas vrmt avec
bulle de filtrage = effet polarisant = qu’en communication avec ceux qui pensent comme nous sur
réseaux subjectifs et non-transparent ≠ société de communication = illusoire.

PARTIEL : 1H sur texte sur sujet avec opinion = dégager principaux arguments.
EGALITE ET DISCRIMINATION

I. L’exemple de la politique de recrutement par les université américaines

Discrimination positive.

Critères pour recrutement pour futurs bacheliers de Harvard en + des résultats aca : perso pos. +
capacité à susciter sympathie + largement respecté + gentillesse + courage… Harvard donne moins
bonnes notes à Asian American. Procès contre l’université d’Harvard. A demande d’assos, docs. du
recrutement + attribution des notes que soient pub = observe tendance récurrente dans notation de
asian americans. Edouard Blum défend minorité/ gr. spécifique = candidats asian american se
présentant à Harvard en attaquant pol. de recrutement.

ARGUMENT DES PLAIGNANTS : quotas pour non-blancs. AA censé ê 43% si regarde juste notes MAIS
IRL 19%. Blum semble protéger gr. particulier MAIS arg. qu’il utilise pas fondé sur spécificité du gr.
MAIS sur PRINCIPE D’EGALITE DES CHANCES = « Ceux qui ont des capacités et des talents semblables
devraient avoir des chances semblables dans la vie. », Théorie de Justice (Rawls). % réel vs. % théorique.
Mêmes talents = même succès.

ARGUMENT DES DEFENDEURS : plaignants assimilent discrimination pos. et quotas. Blum =


conservateur défenseur de civil rights contre quotas = utiliserait cause des asian americans pour
remettre en cause pol. de diversité.

Principe d’égalité des chances vs. déterminisme sociaux/ historique = égalité des chances =
nécessiterait action positive compense activement inégalité structurelles. Appartenance à gr.
désavantagés ayant subi discrimination permet d’ê mieux représentés ds société.

Dans tentative d’égalité de minorités = défavoriser d’autres groupes.

Crainte historique d’invasion d’étudiants juifs dans 20s. Prés. d’Harvard d’époque instaure quotas pour
fixer nb d’étudiants juifs par promo. Profs. libéraux rajoute en plus critères de sélection pour équilibrer
répartition des pop. au sein de communauté étudiante. Politique de diversité des critères menée au
nom d’égalité des chances (perso, origine géo…).

Diversification des critères de sélection : promouvoir diversité OU crainte d’oppression réelle ou


imaginaire de minorité.

Pratique encadrée par droit aux USA :

Regents of the University of California v. Bakke (1978) = interdiction de quotas = réserver place pour
pers. de gr. déterminés. Ens. de recrutement ne pas ê fondé sur race ou origine géo bien que puisse
affecter en partie. PAS COMPENSER INEGALITE MAIS DE PROMOUVOIR DIVERSITE COMME SOURCE
DE RICHESSE !

Grutter v. Bollinger (2003) = blanche engage discrimination raciale avec pol. de recrutement. Pour juger,
rédaction d’essai personnel pourquoi étudiant contribue à diversité d’uni si admis (pas pour 1 critère
ou gr. particulier). Pas compensation/ rétablissement d’égalité pour gr. victimes d’ancienne
discrimination. Masse critique min. en-dessous de laquelle, pas réelle. Cour suprême distingue
promouvoir promo aca diversifiée/ encourager diversité en raison de richesse vs. > enrouler 1 nb
particulier de pers. minoritaires juste pour avoir équilibre racial inconstitutionnel = compenser
inégalité.
II. Egalités et discriminations, une analyse des notions

A. Trois types d’égalité


a. L’égalité formelle

Thomas Nagel, « L’égalité » (doc. p. 2) : Pas de barrière légale qui bloque accès à positions sociales, au
vote, à justice, à richesse…  égalité des chances.

b. L’égalité des chances et hiérarchie sociale

A talent égal, accès à succès égal. Tous facteurs ne relevant pas de capacités/ talent, RESTE ?

c. L’égalité démocratique

Patrick Savidan, « L’égalité des chances est un Graal conceptuel » (doc. p. 11) : égalité des chances
suffisent pour justice sociale ? Rawls libéral qui défend ég. des chances. Désir de réussir et de cultiver
talents n’est pas subjectif = facteur arbitraire = aussi déterminé par conditions soc., culturel !

Distinction entre ég. des chances vs. démo. Comment compenser inégalités persistantes ? Vie n’est
pas course. Origines sociales et ethniques ont incidence sur chances offertes + DESIR DE SAISIR ces
chances  doivent intéresser justice. Entorse au strict principe d’égalité ?

Constitution des USA Amendement Section 1

Fond. constit de l’égalité en FR : seule justification de l’inégalité = différence de vertus + talents. Art 1
+ 6 de DDHC + Art. 2 Constit 1958. Libres et égaux MAIS occupent pos. sociales diff. avec égalité
proportionnelle = pas même richesse, pos. sociale, accès aux mêmes emplois MAIS diff. sociales
reflètent diff. de vertus + talents.

Trois définitions de la discrimination positive

 technique de quota
 obj. pol. d’intégration des pers. issues d’immigration, immigrés, musulmans, femmes ou
handicapés (promotion pos.)
 règle d’application sélective, voire différenciée (traiter différemment ceux qui sont différents)

Obstacles à la désignation d’un groupe de bénéficiaires en France

Trois critiques classiques contre l’affirmative action

 Effets pervers l‘affirmative action :


o recruter des incompétents
o stigmatiser bénéficiaires de l’action : discrimination positive.
o engraisser bénéficiaires
o exacerber tensions entres minorités et entre min et maj.
o aggraver symptôme du « sanglot de l’homme blanc » = pas dépasser culpabilité de
colonialisme.
 contre obj. de coercition initial.
 Discriminations racistes ou sexistes surestimées
 Déni des questions sociales (stratégie de locomotive) = création d’élite au sein des gr. min.

discrimination positive = vise gr. dissuadés dû à passé, pol. reconduit vers équilibre.
Distinction entre affirmative action et célébration œcuménique de la diversité

Discriminations positives conçues au nom de la diversité ont pour fonction 1ère de ne surtt rien changer
aux mécanismes de reproduction des inégalités sociales.

Critiques valables mais que si célébration folklorique de diversité. Actions déf par démarche
volontariste. Cible gr + volontariste + pas illusion que solution vienne sans recherche active.

Liberté dignité

1. L’exemple de la pénalisation de la prostitution

Prohibitionnisme : appliquer règles interdisant prostit par pénalisation acteurs de l’exo  assos =
antiprohibitionnistes. Conformité de loi à prostit. Loi 13 avril 2016 : pénalisation des clients (solliciter,
accepter, obtenir relations sexuelles).

A. Les arguments des associations requérante

 Méconnaissance du droit au respect de vie privée + droit à l’autonomie perso + lib. sexuelle :

Tte assos a pour but liberté d’après Art. 2 + Art. 4 DDHC 1789 (DN). Droit à vie privée d’Art. 2

 Méconnaissance de liberté d’entreprendre + liberté contractuelle :

Prostit = légal en FR ! MAIS pénalisation des clients porterait atteinte à lib. d’entreprendre (découle de
principe à val. constit. par Cons cons 1982 = droit d’exercer act. éco dans dom. que l’on veut).

 Csq sur isolement + clandestinité des pers. prost, risques accrus de violences des clients, cond.
d’hygiène portant atteinte à droit à protection de santé :

Pénalisation des clients affecte cond. de travail des prostituées. Vs. 2 1er arg font réf à libertés (que
sauvegarde d’ordre pub ne peut légitimement restreindre), 3e arg = fait état des dommages/ csq qui
résultent d’appli de loi. Oblige activité dans lieux inaccessibles pour assos + rapport de forces
défavorables aux prostit = manque de protection dans rapport.

REPONSE DE CONS CONS :

Dans déc. QPC du 1er fév. 2019, Cons cons  conciliation entre exo des lib. (sexuelle, d’entreprendre)
+ sauv. de l’ordre public  obj. de valeur constit auquel participe sauv. de dignité comme composante
de l’ordre publique = respectée. Cons cons dit que législateur de loi de pénalisation veut mettre fin à
PROXENETISME, pas à prostitution = act. d’asservissement + contrainte = justification d’atteinte portée
aux lib. Dignité de forme humaine contre asservissement du proxénétisme justifie atteinte portée à lib.
sexuelle + d’entreprendre = TENSION entre liberté et dignité !

 Sauvegarde de dignité (= lutte contre les formes d’asservissement et act. crim. fondées sur
contrainte) justifie atteinte à libertés ?

Traite des ê humains + Asservissement + Act. criminelle = esclavage/ contraire à lib. = contraire à
dignité  déf. négative : ce qui doit ê sauver de menaces de traite/ exploitation/ asservissement.

Déf juridique de dignité humaine : composante de l’ordre pub = justifie atteinte portée à lib.
CRITIQUES :

1. Hypocrisie de déc en pénalisant des clients + autorisation de prostit.


2. Reproche au Cons cons de qualifier d’exploitation d’act librement consentie.

Critiques se réfèrent à volonté de prostitués méprisées dans qualification de travail consenti de


contrainte.

3. IRL, poss de lutter contre réseau de proxénétisme sans mettre fin à act. elle-même.

Dignité réduite à désigner tt ce qui n’est pas consenti ALORS que bcp de professions peuvent
difficilement ê résultat de choix. Variation dans terme de « dignité » déf juridique et déf du débat pub.
Virginie Despentes dit qu’indépendamment du contxt, échange service sexuel contre $ = atteinte à
dignité de F. Dit qu’opposition fragile théoriquement entre dignité et choix.

Opposition entre dignité (tt ce qui est choisi) vs. pas choisi. Act. vs. conditions d’act ?

N’est pas indigne tt ce qui n’est pas consenti.

SI tt act prof non consenti = indigne, tt est indigne. Plasticité de concept de dignité pour défendre à la
fois prohibition de prostitution + hypocrisie de cette prohibition. Prostitution = vivre sa sexualité ?

Qu’est-ce que la dignité ? = contrainte ou dim. constitutive de pers ? Notion de dignité = valeur
juridique ?

2. Formation et définition des notions

Ordre public = police administrative. Mesures préventives (restriction d’âge…) = justification par
sauvegarde d’ordre pub = 1. sûreté 2. sécurité 3. salubrité. Ordre matériel + extérieur (à la pensée/
conscience). Juste rétablir ordre matériel. Ne poursuit pas ordre moral dans idées (Hauriou).

B. La sauvegarde de la « dignité humaine » permise par la pénalisation


C. La dignité de la prostitution au cœur d’un débat

Slide 33. Se prévaloir d’art. 8 de CEDH (liberté sexuelle). Seule réf. à dignité humaine = fond des droits
de l’Homme peut prévenir contre risque d’utiliser DH pour justifier leur violation = HYPOCRITE. Droit à
la dignité humaine = fondement de ts les autres droits = protection contre risque d’utiliser 1 droit (à
vie privée = liberté sexuelle) pour justifier violation d’1 autre droit. Pas de violation de droit à un
traitement humain ne peut ê justifié par autre droit. Autonomie perso déduite d’Art. 8  pas de limite
que dans fait qu’activité doit ê CONSENTIE. 😊

2. Le rôle de la dignité humaine

Même si victime consentante, doit ê protégée de pratiques qui portent atteinte à dignité humaine.
Dignité humaine = prévient de tous considérer comme 1 DH. Ts désirs = sous forme légale.

Déf de dignité comme rempart à la perversion des DH.

Appelle à traitement humains de EH. Empêcher usage perverti des DH pour justifier pour violer autres
droits.
RATTRAPER

Séance 7 : ECOLOGIE ET POLITIQUE

Affaire du siècle : recours déposé dvt Trib admin 14 mars 2019 par Greenpeace, Fondation pour la
nature de l’Homme, Oxfam, Notre affaire à tous…  pour engager resp étatique FR pour écologie au
nom d’intérêt général = rép de soc civ. Respecter engagements climatiques + protège « vie/ territoire/
droits ».

Demande rédigée par assos. Affaire très médiatisée. Action en justice = ex de mvmt militant qui utilise
droit admin comme instrument pour faire entendre revendications. Pétition avec 2M de signatures =
succès médiatique.

Argumentaire des assos débute avec constat = effets du climate change  pers n’est épargné de ses
effets (montées des eaux, fonte des glaces, météo extrême, disparition d’espèces, pollution, €
d’électricité/ gaz, inégalité d’effets = touche les + vulnérables).

Accuse Etat + pouv éco (acteurs pub + privés) de passer outre de dangers. Pck court terme (réélection,
résultats éco) prime sur long terme. Idée gén : Etat accusé d’inaction, pas écouter revendications de
soc.  ∞ droit = action en justice. Quels fond jur pour attaquer E en justice ? Pk inaction accusé et non
actions ? Droit admin = resp de E dû à préjudice causé par son inaction et non action. Lien entre inaction
et préj.

Pb du cours : impératif écolo s’impose avec telle force, urgence qu’il en vient à se soustraire aux proc
classiques ?

Confier au juge admin (JA) contrôle des pol pub ! Assos disent qu’inaction d’Etat = préj  doit ê
condamné à verser D&I à elles. Inaction = indigne des pol pub qu’E devrait mener. JA doit EVALUER
POL PUB alors que pas son rôle  brouille frontière jur et pol au nom d’urgence climatique = utilise
moyens exceptionnels (recours en justice + campagne de comm imp) pour rappeler E à ses oblig =
réorienter pol de transports…

> To what extent impératif écologique peut justifier de se soustraire aux procédures de décision pol ?
= court circuiter instit pour urgence.

1. L’affaire du siècle : le droit et la protection de l’environnement

A. Etablir les faits

Faits basés sur rapports d’experts (GIEC) pour constater csq sur env. du réchauffement clim (RC) : +
1000 morts + 2Milliards € perdu dû au RC = existence de préj. Risque d’emballement avec +1,5°C avec
effets irréversibles pour milieux sociaux + naturels déjà constatables. Seul sol = réduire émission de
gaz à effet de serre de 45% vs. 2010. Lien entre émission de gaz avec RC = dommages (sanitaire,
agricole, env.…).

Stratégies d’assos :

(1) Rappeler oblig d’Etat avec obj chiffrés imposés par DInter, DEU, DInterne = FR ne respecte pas
obj que s’est fixé dans doc non-contraignants (Accord de Paris) + doc contraignants
(Règlements de l’UE) = contrainte jur. CONTRÔLE DE LEGALITE D’E.
(2) Rappeler oblig gén dont assos jugent impératives correspondant à « conscience juridique
reconnaît comme 1 cause prioritaire »  apparition d’idée de préj = violation de conscience
jur. OBLIG GEN QUI QD PAS REMPLIES = cause préj dont E resp = doit ê condamné.

(1) Contrôle de légalité de FR

B. Les obligations de l’Etat

CONTROLE DE LEGALITE DE FR :

Accord de Paris (niveau international) : s’engagent à contenir ↗ de temp moyenne. MAIS pas jurid
contraignant = pas de sanction DONC arg des assos = faible car réf à norme PAS jurid contraignante.
MAIS accord pas ss valeur = engagement symb qui renforce règlement de l’UE.

Règlement d’UE : réduc d’émission de gaz à effet de serre chiffré jurid contraignante lié au PIB de 2021
à 2030. Plus E = riche, plus produit gaz à effet de serre (lié à croissance).

Loi Grenelle 1 + loi de 2015 pour transition NRJétique.

OBLIGATIONS ASSUMEES :

Oblig tirés de Charte de l’Environnement (2004 = valeur constit). Art. 5 = principe de précaution. Diff
du préj écolo = prendre en compte préj FUTURS = réalisation incertaine MAIS probable = pk il faut
prendre précaution bien que dommage pas encore causé.

Charte d’env prescrit devoir qui passe par loi  env relève de loi. PR de précaution s’impose aux auto
pub dans leur dom d’attrib. Assos se fonde sur Charte d’env à valeur constit + définir actions par
intermédiaire de loi. Assos condamne E pour INACTION = pas fondé sur dispositions directes de Charte
MAIS délimite oblig gén assez inscrite dans conscience jur. Permet de déf CARENCE FAUTIVE = relation
de causalité entre INACTION et préj constatés. Diff du recours jur.

C. Les précédents

Arg pas infondés en se basant sur précédents en droit admin (DA) dans Affaire du sang contaminé = JA
a caractérisé lien de causalité entre préj et inaction étatique. Infection SIDA due à transfusion sanguine
qui dépend d’agence pub = lien avec Etat. Seulement en 1985, oblig d’utiliser technique pour inactiver
VIH pour éviter contamination par transfusion sanguine = Etat a attendu = FAUTE. AVANT 1985
circulaire, resp étatique pour carence dans pouv de contrôle + police sanitaire. Resp étatique engagée
d’après CE (+ haute jurid admin).

CE juge qu’E fautif dû à inaction pck dès qu’admin informé de risque = a devoir d’arrêter prod
dangereux. CE dit que si connaissance scientifique suffisamment établie (même si tjrs % d’incertitude)
 qu’app qd même à auto admin d’interdire SANS ATTENDRE sans certitude circulation de prod
dangereux en 1983 = 2 ans d’inaction. MAIS est-ce qu’affaire analogue avec RC ?

MAIS resp diffuse = pas que FR qui cause effets du RC. Ne pas ê parvenu de prévenir préj. Circulaire
dans Affaire du Sang contaminé = presque sûr que préj serait évité alors que pour cause climatique,
même si respecte obj, effets néfastes RC pourraient qd même avoir lieu.

Victoire d’Urgenda (ONG) vs. NETH Trib du district de la Haye : NETH condamné + doit prendre mesures
en + des engagements UE. ONG gagne jud contre E. Fond jur dans Art. de ConvEDH : NETH violerait Art.
2 (droit à la vie) + Art. 8 (droit au respect de la vie privée et familiale)  manque de vigilance/
prévoyance d’Etat. Effets du RC sur jouissance des DH = intérêts protégés par droit.
Cour de NETH affirme qu’intérêts protégés d’Art. 2 + 8 inclus env. Gouv a oblig par ACTION + OMISSION
 oblig de prendre mesures pos = agir et concrète pour prévenir future violation des intérêts. Danger
présumé existant.

Diff d’imputer préj env à E alors que pas seul resp. MAIS La Haye = pas pck Etat seul resp de dommage
env. que doit ê remis en cause MAIS remis en cause pck est resp de PROTECTION DES DROITS + prévenir
atteinte aux intérêts protégés par droit.

Cour de NETH rejette arg que pas seul resp = pas devoir de prévenir dommage env MAIS devoir d’oblig
pos de protéger vie privée + domicile = tte act qui pourraient menacer = E doit prendre mesures de
précautions  déc. = déplacer resp. causale vers resp. de protéger droits contre menaces. Art. 8 :
protéger intérêt qu’à avoir domicile QD intérêt est soumis à menace réelle + imminente que RC
représente.

Pas pck incertitude que ne doit pas ê vigilance.

Constat d’assos = Parl/ gouv n’agissent pas.

2. La protection de l’environnement doit-elle être soustraire aux choix politiques ?

Est-ce qu’urgence écolo oblige à imposer question par d’autres voies que celle de démo rép = ECHEC
de démo rép à relayer préoccupation ALORS qu’est impératif ? Par engagement militant, associatif,
société civile = action de justice…  REMISE EN CAUSE DE DEMO REP ?

A. L’impératif écologique (Dominique Bourg)

Bourg : insuffisance de démo rép. Faits dépassent prévisions et créent « effet rebond » = emballement.
Sol à pb causés par technique PAS par technique (action humaine pour arrêter act. hum) MAIS par
restructuration de modes de prod + mobilité. Pb pas juste pollution MAIS aussi intensification des flux
= diversité des risques qui affecte SOCIETE HUM, pas juste nature (pas de séparation entre 2 env) 
risque géopol avec ↗↗ migration climatique. Insuffisance d’instit = insuffisance STRUCTURELLE pour
faire face à risques de RC = prévenir dommages sanitaires, géopol…

Mandat sur durée limitée = rép veulent ê réélus sur bilan de leur mandat = bilan à court terme  sys.
du mandat sur lequel repose démo rép pck alternance pol. + pouv de sanction pol sur rép = démo rép
incapable de prendre en charge défi climatique qui se règle par sacrifices des enjeux court-termes au
profit d’enjeux long-termes. Rép n’ont pas d’intérêt à œuvre.

Démo rép contenue dans limite territoriale ALORS que RC = défi climatique échelle planétaire  pas
intérêt de manière isolé = sacrifice économique, pol… ALORS que continuerait à subir csq d’inaction
des autres E. Démo rép repose aux citoyens ALORS que défi climatique échappe à expérience
immédiate quotidienne  proj écologique dont enjeux inaccessibles aux citoyens ordinaires diff à
mettre en place = rép ne s’intéressent donc pas à question.

Crise écolo = IRREVERSIBLE  justification de démo rép. Effet rebond. Ne peut confier mise en exo
de pol env à des instances rép pck ne rép pas ceux qui sont concernés cash par effet d’emballement.
Alternance pol.  ne peut compter sur alternance pol pour justifier proc. rép. Oubli de rép pers. du
FUTUR pck compte sur alternance pol. Démo rép limitée à rép de générations actuelles. Choix de
today ne prend pas en compte de csq de dmn = faille de démo rép.

Sol : compléter instit. Aca de science  « Aca du futur » composé d’experts éclairant gouv sur dim.
scientifique pour contribuer au débat pub. Simple avis consultatif MAIS IMP. Nveau Sén = ass popu
faisant lien entre Aca de futur et lois + véto si incompatible avec écolo.  critiqué avec éco pol.
B. Une dérive antidémocratique ?

Luc Ferry : critique d’éco pol profonde = tendance à vouloir imposer impératif éco en dépit de ce qui
émerge des proc de choix démo. Ancien Ministre de l’Ed. Discours écolo a effets pervers = citoyens pas
capable de porter au pouv écolo  + grande place aux experts dans vie pol = orienter pol pub. REMET
EN CAUSE DEMO contre expertocratie. Contre pluralisme + instit démo. Risque de gouv auto pck crise
tellement imp pour primer sur proc démo classique. Susciter peur chez citoyens qui les ferait renoncer
au droit de désigner rép = justifier entorse à démo. Tendance pol en seul discours auto par 1 gouv qui
s’impose par la peur (catastrophisme). Vision romantique de rapports entre H et Nature = rétrograde
= revenir en arrière (défaire modernité…). Démo rép inapte donc doit ê plus participative, plus démo =
aspect délibératif pck rép pas assez rép. MAIS citoyens seraient incompétent = retiré droit. CRITIQUE
D’ECOLO POL

C. L’écologie est nécessairement politique (Catherine Larrère)

Faux procès dû incompréhension de ce qu’est écolo pol. Pas science vs. écologie IRL. Ecolo est pol par
nature. Ecolo pas juste préservation de nature de nuisance humaine (= protection env). Ecolo pol pas
sép de nature (env) et soc. hum (pol) MAIS à repenser interactions entre H qui engage nature (rapports
de prod, échanges = interactions sociales). QUESTION N’EST PAS SCIENTIFIQUE MAIS REPENSER
RELATIONS H. Ecologie N’EST PAS DISCOURS SCIENTIFIQUE MAIS POLITIQUE  écologie n’est pas
discours scientifique donc pas tendance pol de mettre scientifiques au pouv. Ecolo pol = proj de
modification de rapports sociaux + avec Nature. Ne pas réduire écologie à discours scientifique.

Capitalisme. Expériences pas juste privées MAIS aussi moyen d’expérimenter démo.

Ecolo pol = proj pol qui ne peut passer par démo rép MAIS par expériences autonomes. Par effet de
contamination, participation à expérience démo… ?

Idée que démo vient d’expérience = Mathieu Potte-Bonneville. Certains critique idée que pol passerait
par réforme des cptments ind. Se contenter de réforme vie ind au lieu de vie communauté par politique.
MAIS désaccord = acte pol. Inefficacité des conduites ind (goutte d’eau dans la mer) = pas d’effet MAIS
Potte-Bonneville dit qu’a valeur d’exemple. Comportement de consommateur = capitalisme incorpore
encore plus de domaines = victime de nouvelle campagne marketing.

LIEN ENTRE PARTIE 1 ET 2 DU COURS. Action en justice (Affaire du siècle) = dernier recours pour faire
entendre revendications qui ne passent pas sous démo rép. Droit comme outil d’engagement
militant MAIS + accuse instit de faiblesse. Donner plein effet à cause = impératif écologique impose
à reconnaître limite de démo.
SEANCE 8 : Transparence et secret

Ere numérique  quest. des données personnelles = pétrole du 21e s. protection des données/
encadrement de récolte et distrib des données ? Cadre jur + philo de transparence.

1. Du droit à la vie privée à la tyrannie de la transparence

A. Le scandale Cambridge Analytica (CA) et la protection de la vie privée

Données FB transmises par CA à campagne Trump (likes, consommation… + préoccupations = déduire


orientation pol). Propose « univers » = gr. de pers. susceptibles d’avoir orientation pol. comm. à qui
peut envoyer msg pub pol. ciblés. Cibler pub = efficacité ↗ + gain éco ↗. Collection des donnés (loisirs,
partages, recherches internet…) = établir corrélation habitudes/ goûts/ orient pol.

CA a accès à données de 86M utilisateurs FB  utilisation de données perso pour fins commerciales +
POL. + données = + déduction d’électeurs potentiels facile.

Martin Untersinger : fuite de données ≠ menace à protection de vie privée  continue à utiliser
Internet. Désaffection du droit à vie privée alors que protection jur ↗. Indiff. ? = renonce à intimité ?
protéger vie privée ?

B. La définition de la vie privée

Instruments principaux de protec de vie privée :

 Art. 8 CEDH : « Tte pers a drt au respect de sa vie privée et familiale, de son domicile et de se
correspondance ».
 Loi du 17 juillet 1970  Art. 9 CC : « Chacun a drt au respect de sa vie privée ».

Pas 1 déf de « vie privée ». Drt à vie privée = drt individuel = partie de vie protégée d’espace pub.

3 dimensions principales de protect de vie privée en drt FR :

 Inviolabilité du domicile
 Libre choix de vie privée = peut vivre comme veut sans ingérence d’E.
 Secret de vie privée = drt à ce que certaines choses PAS révéler pub (le + imp) + s’opposer aux
publications qui s’opposent à intimité de vie priv. (vs. LIB D’EXPR, aussi lib. constit) + protect
de stockage de certaines données.

MAIS lib peut ê restreinte pour maintien d’ordre pub.

« The Right to Privacy », 1890, Warren et Brandeis : fondement jur du drt dans protec de pers + protec
des bi1 de pers + besoins ds nouveau contxt.

 Protect de pers

Recours si interférence physique avec vie (lib = abs. d’entraves)  drt à jouir de sa vie.

 Protect des bi1 de pers/ de propriété

Recours contre intrusion (drt de propriété = protection des terres et bétails)  protect des biens
immatériels (pensées, création, correspondance…).

Protection d’intimité  pouv mener vie tranquille + garder auto sur ce que produit.
Drt à vie privée = « drt à ê laissé tranquille/ en paix » (right to be left alone).

 Besoins dans un contexte nouveau

Commérage, intrusion de presse, facilitation/ instantanéité de partager infos, évol. des mœurs =
intérêt à vie privée de personnalités pub…  besoin de défendre vie privée comme mode de vie = se
retirer/ cacher alors que publicité ↗. Détresse morale dû intrusion pub justifie drt à vie privée.

Diffamation = atteinte à honneur  doit ê sanctionnée.

C. La tyrannie de la transparence

Paradoxe : affirmation de drt à vie privée pdt fin 20e s. vs. époque de transparence fondée sur « si n’a
ri1 à se reprocher, ri1 à cacher » pdt 2000s (« culte à transparence ») = pression de transparence pour
qu’ait comportement respectable = contrôle sociale. Doute d’opacité. PAS OPPOSER MAIS 2 tendances
observables.

2. La question des données personnelles

A. La récolte des données

Modèles éco d’Internet reposent sur exploitation sys. des données (perso) des internautes.
Consommateurs = produits. Données de profil (nom, âge, sexe…) + comportementales + techniques +
stockées sur smartphone + provenant d’autres services ou ent. + géolocalisation.

Pas données volontairement fournies à plateformes = récoltées + traitées (= déductions intéressantes


pour acheteurs de données)  utilisées = force éco.

Economie de big data. Groupe a caractéristiques + FB capable d’envoyer pub ciblée. Traitement de
données + précieux qd repose sur grd nb de données (pck + sûres) !

B. Les problèmes soulevés par l’économie des données

Plateformes numériques TRES renseignées. Utilisateurs pas conscients de qtités de données que
fournissent. Utilisation + revente de données = opaques. Données svt volées pdt « piratages »
informatiques. Utilisés pour service de renseignement étatiques.

C. L’encadrement par le droit

Utilisation de données  pb concernant protect de vie privée. Au nom de protect de vie privée
(données perso) que drt encadre usages faits des données perso ? Distinction entre 2 grds dangers
principaux + commercialisation des infos recueillis sur net.

Loi 6 janvier 1978 = « loi informatique et libertés » encadre traitement info des données personnels +
réaffirmer drt à vie priv. Drt à vie priv protéger par bcp de dispositions de DInterne + loi 1978 = drt de
connaître + contester infos utilisées/ stockées dans traitement des données. Données perso =
collectées de manière loyale pour fins explicites. Commission Nationale de l’Informatique et des
Libertés (CNIL) = veille à respect de loi 1978 + pouv règlementaire.

Plateformes obligées de déclarer à CNIL traitement automatisé des données pour que soit conforme à
loi normative. Certaines données ne peuvent ê collectées. Loi fixe CONSENTEMENT pour utilisation de
donn. perso. pour buts explicits.

Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD).


Infos livrées consciemment OU inconsciemment. Principe de libre circulation des données.
CONSENTEMENT.

 Renforcement de l'obligation de recueillir le consentement de l'utilisateur pour tout


traitement de ses données personnelles et de l'informer clairement de la finalité de cette
collecte. Internalisation du respect des règles  ent. qui se soumettent aux cond.
 Renforcement des pouvoirs de sanction des agences nationales (CNIL), à qui est donné le droit
d'infliger des amendes de plusieurs millions d'euros (4 % du CA).
 Possibilité pour des associations de lancer des actions collectives.
 Obligation des entreprises de permettre la portabilité des données d'une plateforme à une
autre (mails par exemple).

Internalisation du respect des règles  ent. qui se soumettent aux cond.

Accord Safe Harbour  Privacy Shield (2016) : auto-certification pour ent établies USA reconnu par
Commission europ. pour offrir protection adéquate aux données personnel transférées par entité
europ vers ent établies aux USA.

3. L’économie des données, une affaire privée ou publique ?

Eco entière repose sur ress. bien que s’acharne sur firmes = tt le monde est resp. Disparition de vie
privée/ intimité. Usage de données perso SANS valeur dans singularité (mes données seules pas utiles)
 tjrs question d’INTIMITE, vie privée ? + destinataire a intérêt particulier à connaître. Indifférent pas
pck renonce à vie intime MAIS pck pas NOTRE intimité qui intéresse MAIS données perso agrégées aux
données perso des autres ! Simple SOCIOTYPE. DRT DES DONNES ≠ PB D’INTIMITE MAIS DE LIBERTE
COLLECTIVE ! Doit adapter rép jur.

 ciblé par pub PERSONNALISEES = opinions pol affectées par elles = choix pol VICIE. Usage
de données  lib. collective de porter qqun au pouv à partir de choix libre & éclairé par
diversité de sources…

A. L’approche patrimoniale (Gaspard Koenig)

Renforcer protect des données perso avec CONSENTEMENT = arnaque pck pas d’alternative pour accès
au service. Fondement du droit des données sur consent ind alors que si connaissait vrais usages,
consentement imposs. Effets de bulle d’info (proposé choses semblables à celles qu’aime déjà).
Données = propriété  approche patrimoniale des données. Proprio de ma pers. + de mes bi1 =
données  devrait tirer bénéf.

B. L’approche personnaliste (Judith Rochfeld)

Données pas biens MAIS émanation de pers. = protection de pers. Approche matérialiste/ patrimoniale
limitée. Données = propriétés à vendre comme le veut MAIS modèle éco de plateformes = pas donnée
personnelle brute qui a valeur MAIS que donnée agrégée transformée = cibler msg pub/ pol. D’OU
VIENT VALEUR ? QUI LUI LA DONNE ? Ne peut vendre au € de donnée brute. A qui revient propriété
PUISQUE détenteur de donnée brute ≠ valeur  approche personnaliste : données = émanation d’ind
= besoin de protect jur. 3 propositions : transparence d’info sur usages + drt à portabilité des données
+ actions en just. collect. (grpment de consommateurs). Drt à protection des données perso =
REGULATION DES DONNEES pour protéger vie privée.

C. Une négociation collective (Antonio Casilli)


Drt à vie privée = garantie jur d’ê laissé tranquille. Données = nouvelle monnaie. Consentement =
paiement de service. Pas drt ind MAIS faisceau de drt = ens. de drt concernant ind + plateforme +
autres ind + Etat + géants d’internet. Ne pas penser comme bilatérale relation entre internaute et
plateforme. Menace vient d’usage des données qui met en péril vie intime. PAS QUESTION SUR
PROTECTION DE DONNEES PERSO D’INTRUSION MAIS ACCES ECO = précieux et valorisé. Pas approche
ind. contre usage données non-consenti MAIS négociations collectives des drts des travailleurs de la
donnée = ts les gens qui travaillent pour donner valeur à données = « travail du clic » (digital labour)
déductif… PAS VIE PRIV EN JEU MAIS CREATION DE VALEUR INESTIMABLE AU SERVICE DE PUISSANCE
ECO REPOSANT SUR TRAVAIL NON-RENUMERE (likes, apprentissage automatisé de reconnaissance
d’info nécessaire à monétisation des données perso) = changement de paradigme.

LIRE TXT 1 D’ANTONIO

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