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Chapitre 3
Rupture du contrat de travail
L’article 14 du code de travail qui prévoit : « le contrat de travail prend fin par les
causes suivantes :
• L’expiration de la durée pour les contrats à durée déterminée.
• L’accord des deux parties.
• La volonté de l’une des parties suite à une faute grave de l’autre partie.
• L’impossibilité d’exécution du travail pour force majeure
• Le décès du salarié.
• La résiliation du contrat par le juge.
• La force de la loi. »
Parmi ces causes, c’est la rupture par la volonté unilatérale de la part de l’employeur
qui pose des problèmes d’où il serait utile de définir le licenciement pour le
distinguer des autres modes de rupture du contrat de travail et d’en préciser le
régime juridique.
Cette pratique présente l’avantage de la flexibilité, elle vaut mieux qu’une rupture
unilatérale imposée d’où on y fait recours souvent en cas de difficultés économiques
de l’entreprise.
Le même article dans son deuxième alinéa ajoute que l’absence du salarié durant
cette période serait considérée comme durée de travail effectif donc elle serait
calculée dans l’ancienneté du salarié et elle ne peut pas entraîner une réduction des
rémunérations ou des primes.
Le salarié licencié sans délai de préavis a droit à une indemnité appelée « indemnité
de préavis » dont le montant correspond à un mois de salaire sauf dispositions plus
favorables des conventions collectives de travail.
2. La procédure peut être légale et spéciale si elle est prévue par la loi dans des
cas déterminés telles que les procédures exigées en cas de licenciement pour
motifs économiques et techniques (articles 21 et suivant) ou du licenciement d’un
salarié délégué du personnel ou représentant du personnel au sein de la commission
consultative (Article 166 ).
Par ailleurs l’article 14-3 du même code prévoit que le licenciement intervenu sans
respect des procédures légales, règlementaires ou conventionnelles est considéré
comme abusif même s’il est motivé par une cause réelle et sérieuse.
B- L’indemnité de préavis :
L’indemnité de préavis est donnée au salarié en cas de non respect de préavis sauf
en cas de faute grave ou de rupture par force majeure.
Cette indemnité est de un mois de salaire sauf dispositions plus favorables des
conventions collectives. C’est une indemnité qui ne se confond pas avec la
gratification de fin de service.
Il est à noter que par application de l’article 23 du code de travail, le salarié ne peut
pas renoncer à ces indemnités par une clause contractuelle.
L’action en justice pour obtenir les dommages et intérêt doit être présentée au greffe
du conseil de prud’hommes dans une année de la date de la rupture de la relation
de travail.
D- Le certificat de travail
Le salarié a droit d’obtenir un certificat de travail à la fin du contrat. Ce certificat doit
indiquer la date d’entrée et la date de sortie de l’entreprise, la nature de l’emploi
occupé par le salarié et la formule « est libre de tout engagement. »