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Voilà
!
Notre
cinquième
semaine
de
cours
ensemble
s’achève.
Je
vous
propose
de
faire
le
point
sur
ce
qui
est
essentiel
à
retenir
à
propos
des
tissus
musculaires.
Nous
avons
vu
que
ces
tissus
sont
toujours
formés
de
cellules
allongées
appelées
aussi
fibres
musculaires
et
qu’il
s’agit
de
tissus
largement
vascularisés.
Evidemment
il
existe
des
critères
morphologiques
essentiels
pour
différencier
les
trois
types
de
tissus
musculaires.
Sylvie,
pourrais-‐tu
nous
les
rappeler
?
Bien
sûr
!
Sur
une
coupe
longitudinale
dans
le
tissu,
plusieurs
éléments
permettent
de
distinguer
un
tissu
musculaire
d’un
autre.
Référons-‐nous
à
l’illustration
des
trois
muscles
et
identifions
ensemble
les
critères
de
diagnostic
histologiques
pertinents
:
Le
premier
critère
est
la
présence
d’une
striation
transversale,
distinguant
les
muscles
striés
du
muscle
lisse.
Comme deuxième critère, on peut observer plusieurs particularités concernant les noyaux :
Le
nombre
de
noyaux
visibles
:
en
effet,
le
muscle
strié
squelettique
contient
des
fibres
plurinucléées,
on
trouve
un
à
deux
noyaux
dans
les
fibres
musculaires
striées
cardiaques
et
les
fibres
musculaires
lisses
sont
mononucléées
;
Rappelons
aussi
la
position
de
ces
noyaux
:
en
périphérie
pour
le
muscle
strié
squelettique,
centrale
pour
les
deux
autres
types
de
muscles
;
De
plus,
les
noyaux
peuvent
être
entourés
d’un
cône
sarcoplasmique
comme
on
l’observe
dans
le
muscle
strié
cardiaque
;
Enfin,
la
forme
des
noyaux,
généralement
ovoïde,
peut
prendre
un
aspect
en
tire-‐bouchon
dans
le
muscle
lisse.
Un
troisième
critère
est
la
présence
de
stries
scalariformes
qui
permet
d’identifier
le
muscle
strié
cardiaque.
Le
dernier
critère
de
diagnostic
est
l’organisation
des
fibres
les
unes
par
rapport
aux
autre
qui
peuvent
prendre
un
aspect
longiligne
et
contigu
pour
le
muscle
strié
squelettique
ou
en
réseau
pour
le
muscle
strié
cardiaque
ou
bien
encore
avec
une
disposition
des
cellules
en
quinconce
pour
le
muscle
lisse.
2
Premièrement
la
taille
des
sections
dans
les
fibres
musculaires.
Si
elle
est
uniforme
il
s’agira
du
muscle
strié
squelettique
;
Il
faudra
également
vérifier
la
position
et
le
nombre
de
noyaux
visibles
qui
sont
des
éléments
distinctifs
en
coupe
transversale
comme
nous
venons
de
le
mentionner
en
coupe
longitudinale.
Merci
pour
ce
récapitulatif
!
Nous
avons
maintenant
toutes
les
clés
en
main
pour
reconnaître
et
différencier
les
tissus
musculaires
!
Il
est
temps
pour
nous
de
vous
donner
rendez-‐vous
pour
notre
dernière
semaine
de
cours
qui
portera
sur
l’observation
du
tissu
nerveux.
A
la
semaine
prochaine
!
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