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Οδυσσέας Γκιλής
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POUQUEVILLE. L’UNIVERS
HISTOIRE ET DESCRIPTION DE
TOUS LES PEUPLES GRÈCE 1861
Θεσσαλονίκη 2019
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Contents- Περιεχόμενα
Macédoine
Phlegra
Pallene
Potidee 25 αναφορές
RÉVOLTE DE POTIDÊE.
43» atiDt J.'C. Les Corinthiens, avertis que Périclès tirerait vengeance de
leurs succès, excitèrent les colonies d’Athènes établies dans la Macédoine
à se révolter. Ce projet fut éventé, et Anchestrate, gouverneur de Potidée,
commençait à faire démolir les fortifications de cette ville , quand les
habitants le prièrent de suspendre les travaux jusqu’au retour d’une
députation qu’ils allaient envoyer à Athènes , pour dissiper les soupçons
qu’on avait élevés contre leur fiaélité. La lé(tion partit; mais les habitants,
qui étaient depuis long-temps en négociation avec les ennemis d’Athènes
, profitant de l'éloignement de sa flotte , reçurent un secours de deux mille
hommes, commandés par le Corinthien Arist, général brave et
entreprenant.
Les Athéniens, informés delà defection de Potidée, expédièrent aussitôt
une flotte de quarante vaisseaux , avec des troupes de débarquement, sous
les ordres de Callias qui , à son arrivée en Macédoine , trouva Anchestrate
occupé au siège de Pydna. Il l’exhorta à réunir leurs forces , et à se porter
contre la ville , qu’on devait attaquer par terre et par mer. Ce plan fut adopté
; mais au lieu d’attendre l’ennemi derrière ses remparts, la garnison de
Potidée vint d’elle-méme présenter le combat. Le courace fut égal de part
et d’autre ; Callias périt dans le conflit , et Phormion qui lui succéda,
arrivant lavec de Nouvelles roupes, après avoir désolé la Chalcidique et la
Piérie , vint mettre le siège devant Potidée.
DELIBÉBA.TION DES CONFÉDÉBÉS. — Sur ces entrefaites ; les
Corinthiens et leurs alliés du Péloponèse, unis aux députés de quelques
états voisins , s’adressèrent u sénat de Sparte, don’t la longanimité était
l’ouvrage du roi Archidamos. Us s’exhalaient en récriminationscontre
l’injustice et la cruauté d’Athènes.Les Mégariens se plaignaient d’avoir été
exclus récemment des ports et des marchés de l’Attique , ce qui les privait
de choses nécessaires à la vie ; les habitants d’Égine répandirent des
larmes, en peignant la situation déplorable de leur patrie.
L’orateur de Corinthe s’étant levé, rappela les événements de Corcyre , le
siège de Potidée, le système oppressif d’Attiènes qui tendait à la
destruction de la liberté dans la Grèce. « Déjà, • s’écria-t-il , les Athéniens
ont sub-« jugué la moitié de la Hellade , leur • ambition menace l’autre
moitié.
• Sortez de votre léthargie, citoyens, « défendez vos alliés, envahissez l’At-
« tique , soutenez la gloire du Péloponèse , dont le dépôt vous a été 109
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n confié par vos aïeux et que vous devez « transmettre à votre postérité. »
Quelques Athéniens qui se trouvaient a Sparte ayant témoigné le désir
de piauler la cause de leur patrie, leur demande fut accueillie. Mais au
lieu de s’exprimer avec l’indignation de l’innocence, ils parlèrent avec
l’orgueil de la domination. Ils exaltèrent les mémorables exploits de leurs
ancêtres en rabaissant ceux des Spartiates.
Enfin , ils conclurent en déclarant que si on voulait s’opposer aux desseins
d’Athènes, elle saurait soutenir ses droits et conserver son empire avec la
même valeur qu’elle mit a le fonder.
Après ces discours, l’assemblée se sépara sans adopter aucune résolution.
Mais le lendemain, l’opinion dominante fïit que la paix était déjà violée
par l’arrogance et les usurpations d’Athènes, et qu’il ne convenait plus de
différer les hostilités. Vainement le roi Archidamos persista à conseiller
la paix et la modération ; vainement il demanda d’essayer la voie des
négociations; vainement il parla de la nécessité de se préparer à la guerre
avant de la déclarer, les suffrages furent entraînés par Sthénélaïdas , l’un
des éphores , qui termina les débats au milieu des acclamations du peuple.
I.a guerre fut déclarée. σελ. 108-109
Ces propositions furent éooptées par les Athéniens avec une rage mêlée
de terreur. La multitude, qui avait jusquelà admiré les grandes vues de
Périclès,
trembla au nord du précipice où il l’avait conduite. Le siège de Potidée
continuait, on allait avoir sur les bras une lie formidable; il fallait désormais
ewanger les fêtes et les plaisirs contre les fatigues et les dangers de
la guerre. L’idole du peuple cessa d’être honorée : Périclès fut accusé
d’avoir sacrifié l’intérêt de U patrie ur venger l’injure d’Aspasie, dont
famille avait été insultée par quelues jeunes débauchés de Mégare. Les
émagoues Diopéïte , Dracontide, l’attaquerent, et les tribunaux retentirent
d'accusations contre ses meilleurs amis.Σελ. 110
AFFAIRE DE PLATÉE.
Six mois après le combat de Potidée, les Thénains, alliés de Sparte,
entreprirent de détruire la magnanime républiijue de Platée, qui avait
conserve une fidélité inviolable à Athènes depuis la guerre médique. La
discorde régnait parmi les citoyens , et N?’iclide, chef de la faction
aristocratique, s’engagea à ouvrir les portes de la ville aux Thébains, à
condition qu’ils le mettraient en état de détruire la démocratie. Σελ. 111
Périclès avait maîtrisé les Athéniens avec franchise-, mais il n'en fut pas
de même de ses successeurs , qui , pour briguer les suffrages de la
multitude , commencèrent à gouverner d'après le bon plaisir d'un peuple
aussi inconstant que les Ilots de la mer.
Les Athéniens furent plongés dans la stupeur à la mort de Périclès.
Quelque temps après, Aspasie épousa un victimaire ou boucher d’Athenrs;
Potidée se rendit par capitulation ;
Platée éprouva le même sort, aprè. cinq années d’une longue et igoureiis.
résistance.Σελ. 116
xccusATiOH DK socRATB.
sur la dace. Les soldats lui supposèrent l’idée d’insulter a leur mollesse ;
mais il en aurait agi de même s’il n’avait pas eu de témoins. Au même
siège, pen dant une sortie de la garnison, il trouva Alcibiade couvert de
blessures, qu’il arracha des mains de l’ennemi, et quelque temps après il
lui fit décerner le prix de la bravoure qu’il méritait lui-même. Σελ. 153-4
Confédération olynthiennf. ,
383 AVANT J.-C. — Sur ces entrefaites , des ambassadeurs d’Acanthe et
d’Apollonie arrivèrent à Sparte pour demander des secours contre les
entreprises ambitieuses des Olynthiens.
On leur promit dix mille hommes, tires des contingents des différentes
villes alliées de Lacédémone. Le sénat, entrant dans des voies de fiscalité,
décréta : que si une ville ne pouvait fournir le nombre complet de soldats
qu’on lui demandait, elle paierait la solde d’une demi - drachme ( 35
centimes) par jour; et, en cas de retard, elle était condamnée à une aMende
huit fois plus forte que la première somme, c’est-à-dire à quatre
drachmes.
Eddamidas. — On envoya d’abord au secours d’Acanthe et d’Apollonie
deux mille hommes commandés par Eudamidas ,qui reçut la soumission
de Potidée, ville située sur l’istl de Pallène. Fier de ce succès ,l
commençait à ravager le territoire d’Olynthie ; mais s’etant aventuré , il fut
intercepté dans sa retraite, vaincu et tué avec perte de toute son armée.
Σελ. 166
Philippe , ayant assiégé et pris ces deux villes , s'empressa d’en faire la
remise à la ligue oiynthienne. Dans cette circonstance, il prit sous sa
protection la garnison athénienne de Potidée, qui s’était rendue prisonnière
de guerre. Bientôt après, il la renvoya sans rançon , en se plaignant de ce
que la nécessité de ses afiaires et son alliance avec Olynthe le forçaient de
contrecarrer les intérêts d’Athènes, itour laquelle il conservait, suivant
l’expression de Diodore, le respect le plus sincère.σελ. 204
Olynthe
ΕΥΡΕΤΗΡΙΟ