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Οδυσσέας Γκιλής
Επιμέλεια

POUQUEVILLE. L’UNIVERS
HISTOIRE ET DESCRIPTION DE
TOUS LES PEUPLES GRÈCE 1861

Αποσπάσματα από το έργο του M. POUQUEVILLE

Θεσσαλονίκη 2019
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Contents- Περιεχόμενα

POUQUEVILLE. Αποσπάσματα από το έργο του M. POUQUEVILLE L’UNIVERS HISTOIRE ET


DESCRIPTION DE TOUS LES PEUPLES GRÈCE PAR M. POÜQUEVILLE MΕMBΕΕ DE
...αναφέρεται σε Potidee-Cassandria- Chalcidioue 1861.......................................................... 2
Macédoine ................................................................................................................................ 2
Phlegra ....................................................................................................................................... 3
Pallene ....................................................................................................................................... 4
Potidee 25 αναφορές ................................................................................................................ 4
Olynthe .................................................................................................................................... 13
ΕΥΡΕΤΗΡΙΟ ............................................................................................................................... 17

POUQUEVILLE. Αποσπάσματα από το έργο του M. POUQUEVILLE


L’UNIVERS HISTOIRE ET DESCRIPTION DE TOUS LES PEUPLES GRÈCE PAR M.
POÜQUEVILLE MΕMBΕΕ DE ...αναφέρεται σε Potidee-Cassandria-
Chalcidioue 1861

GRÈCE. PAR M. POUQUEVILLE MEMBRE DE L’INSTITUT


(ACADÉMIE DES SCRIPTIONS ET BELBES-LEimES ) EN CONSUL
GAL DE FRANCE AU LETANT paris’ FIRMIN DIDOT FRÈRES, FILS
ET C“, ÉDITEURS IMPRIMEURS DE l’institut DF. FRANCE ROE
JACOB, M DCCC LXI=1861

Macédoine

RÈGNE D’ALEXANORE, 336- 3i3 aT. J.-C. MACÉDOINE.

La Macédoine renfermait, suivant Pline, 150 peuples différents; P. Mêla


ajoute qu’elle comptait autant de villes. Les Taulantiens , nation illyrique
3

, qui habitaient au bord de l’Adriatique, possédaient Épidamne et


Apollonie. Les Élymiotes avaient pour villes principals Élyniée et Byllis;
cette dernière était bâtie sur le fleuve, qui prend sa source dans le Pinde.
Les provinces qui venaient ensuite étaient l’Orestide, l’Éordée, la
Dassarétie,
la Pénestie, la Lychnitide et l’Éinathie. Cette dernière constituait la
Macédoine primitive, elle s’étendait depuis les sources de l’Axios
Jusqu’au golfe Thermaïque ; sa capitale fut Édesse, lieu de sépulture de ses
rois, jusqu’à Philippe, père d’Alexandre :
ses places principales étaient Europe et Berrhée. Au S.-E. de l’Émathie, on
entrait dans la Piérie, pays consacré aux Muses. Ses villes étaient - Pydna
, primitivement appelée Kitron, Phylace et Dion, où l’on dit qu’Alexandre
eut une vision qui lui promettait l’empire de la Perse. Au nord de l’Émathie,
on trouvait la Mygdonie, qui renfermait Antigonie, Leté et Terpyle.
A l'orient de la Mygdonie , était située l’Amphaxitide avec les villes de
Thessalonique , anciennement appellee Thermé, restaurée par une soeur
d’Alexandre-le-Grand , Stagyre , illustre par la naissance d’Hipparque et
d’Aristote , dont le savoir est demeuré sans égal. Au S.-E. de cette contrée
on pénétrait dans la Chalcidique , où l’on comptait Angée, Singos et
Acanthe.
Près de là commençait la Paraxide, pays entrecoupé de golfes, près
desquels florissaient Pallène , anciennement Phlégra, Potidée, colonie de
Corinthe, Torone, voisine d’OIynthe, patrie du philosophe Callisthène ,
disciple et petit - neveu d’Aristote. Les Bisaltes occupaient une petite
contrfe sur les rives du Strymon, avec les places d’Europie, Ossa et
Callitéra. Au N.-O. de ces peuples était située l’Édonie, qui possédait
Amphipolis, colonie d’Athenes, Scotuse et Berga: près de là existait
Philippes, autrefois Crénides. Toujours au N.-O., on trouvait la Pélagonie,
avec sa capitale Stobi. A l’occident de la Pélagonie, était rorbélie avec les
villes dOrma et de Gariscos; vers les.-O., la contrée de loria et la ville de
loron ; plus à l’occident, le territoire des Almopieiis avec Europos,
Albanopolis et Apsale, bâtie près du fleuve Apsos-

Phlegra

RÈGNE D’ALEXANDRE, 336- 3i3 aT. J.-C. MACÉDOINE. A l'orient

de la Mygdonie , était située l’Amphaxitide avec les villes de


Thessalonique , anciennement appellee Thermé, restaurée par une soeur
d’Alexandre-le-Grand , Stagyre , illustre par la naissance d’Hipparque et
d’Aristote , dont le savoir est demeuré sans égal. Au S.-E. de cette contrée
on pénétrait dans la Chalcidique , où l’on comptait Angée, Singos et
Acanthe. Près de là commençait la Paraxide,
4

pays entrecoupé de golfes, près desquels florissaient Pallène ,


anciennement Phlégra, Potidée, colonie de Corinthe, Torone, voisine
d’OIynthe, patrie du philosophe Callisthène , disciple et petit - neveu
d’Aristote. Les Bisaltes occupaient une petite contrfe sur les rives du
Strymon, avec les places d’Europie, Ossa et Callitéra. Au N.-O. de ces
peuples était située l’Édonie, qui possédait Amphipolis, colonie d’Athenes,
Scotuse et Berga: près de là existait Philippes, autrefois Crénides. Toujours
au N.-O., on trouvait la Pélagonie, avec sa capitale Stobi. A l’occident de
la Pélagonie…

Pallene

TRÊVE, 4a3 «Tant J.-C.


Athènes trouva dans la jalousie des magistrats de Sparte un moyen lus
efficace que ses armes pour comattre Brasidas. L’orgueil de l’aristocratie
était humilié de la gloire d’une expédition à laquelle elle n’avuit aucune
part: la délivrance des nobles faits prisonniers à Spliactérie excitait toute
sa sollicitude; on convint, en conséquence, d’une trêve d’un an, qui
commença pendant l’été de la neuvième année de la guerre du Péloponèse.
Brasidas , qui ne_ s’attendait pas à Une pareille convention , venait de
recevoir la soumission de Scioné et de… Mende, places importantes
situées dans la presqu’île de Pallène. La première se rendit avant qu’il
connut la suspension d’armes; mais il en était informé lorsqu’il reçut |a
capitulation de U dernière de ces villes.sel. 123

Sücces HONTEüx DE Charès. —


Les possessions d’OIyntbe étaient conquises l’une après l’autre par les
généraux de Philippe, sans que Charès montrât aucune sollicitude pour les
défendre. Cependant , forcé de satisfaire la rapacité de sa troupe, il lit une
descente sur la côte fertile de Pallène. Il rencontra le bataillon des 800
mimons du roi , <x>mmandés par Andéos, sur lequel il remporta une
victoire qui ne servit qu’à fournir une ample matière de plaisanteries aux
poètes comiques. Fier de ce succès ignominieux , Charès revint triompher
a Athènes, non avec les dépouilles des vaincus , mais en étalant une σελ.
215

Potidee 25 αναφορές

Les côtes de la Thrace et de la Macédoine étaient pareillement couvertes


5

de colonies grecques. Celles qui étaient sorties d’Athènes et de Corinthe


possédaient Sestos, Cardia , Égos Potamos , Maronée; Abdère avait été
fondée par les habitants de Téos. Amphipolis , Chalcis , Olwthe et Potidée,
sur la côte de Macédoine, étaient des villes beaucoup plus considérables.
Σελ. 28

RÉVOLTE DE POTIDÊE.
43» atiDt J.'C. Les Corinthiens, avertis que Périclès tirerait vengeance de
leurs succès, excitèrent les colonies d’Athènes établies dans la Macédoine
à se révolter. Ce projet fut éventé, et Anchestrate, gouverneur de Potidée,
commençait à faire démolir les fortifications de cette ville , quand les
habitants le prièrent de suspendre les travaux jusqu’au retour d’une
députation qu’ils allaient envoyer à Athènes , pour dissiper les soupçons
qu’on avait élevés contre leur fiaélité. La lé(tion partit; mais les habitants,
qui étaient depuis long-temps en négociation avec les ennemis d’Athènes
, profitant de l'éloignement de sa flotte , reçurent un secours de deux mille
hommes, commandés par le Corinthien Arist, général brave et
entreprenant.
Les Athéniens, informés delà defection de Potidée, expédièrent aussitôt
une flotte de quarante vaisseaux , avec des troupes de débarquement, sous
les ordres de Callias qui , à son arrivée en Macédoine , trouva Anchestrate
occupé au siège de Pydna. Il l’exhorta à réunir leurs forces , et à se porter
contre la ville , qu’on devait attaquer par terre et par mer. Ce plan fut adopté
; mais au lieu d’attendre l’ennemi derrière ses remparts, la garnison de
Potidée vint d’elle-méme présenter le combat. Le courace fut égal de part
et d’autre ; Callias périt dans le conflit , et Phormion qui lui succéda,
arrivant lavec de Nouvelles roupes, après avoir désolé la Chalcidique et la
Piérie , vint mettre le siège devant Potidée.
DELIBÉBA.TION DES CONFÉDÉBÉS. — Sur ces entrefaites ; les
Corinthiens et leurs alliés du Péloponèse, unis aux députés de quelques
états voisins , s’adressèrent u sénat de Sparte, don’t la longanimité était
l’ouvrage du roi Archidamos. Us s’exhalaient en récriminationscontre
l’injustice et la cruauté d’Athènes.Les Mégariens se plaignaient d’avoir été
exclus récemment des ports et des marchés de l’Attique , ce qui les privait
de choses nécessaires à la vie ; les habitants d’Égine répandirent des
larmes, en peignant la situation déplorable de leur patrie.
L’orateur de Corinthe s’étant levé, rappela les événements de Corcyre , le
siège de Potidée, le système oppressif d’Attiènes qui tendait à la
destruction de la liberté dans la Grèce. « Déjà, • s’écria-t-il , les Athéniens
ont sub-« jugué la moitié de la Hellade , leur • ambition menace l’autre
moitié.
• Sortez de votre léthargie, citoyens, « défendez vos alliés, envahissez l’At-
« tique , soutenez la gloire du Péloponèse , dont le dépôt vous a été 109
6

n confié par vos aïeux et que vous devez « transmettre à votre postérité. »
Quelques Athéniens qui se trouvaient a Sparte ayant témoigné le désir
de piauler la cause de leur patrie, leur demande fut accueillie. Mais au
lieu de s’exprimer avec l’indignation de l’innocence, ils parlèrent avec
l’orgueil de la domination. Ils exaltèrent les mémorables exploits de leurs
ancêtres en rabaissant ceux des Spartiates.
Enfin , ils conclurent en déclarant que si on voulait s’opposer aux desseins
d’Athènes, elle saurait soutenir ses droits et conserver son empire avec la
même valeur qu’elle mit a le fonder.
Après ces discours, l’assemblée se sépara sans adopter aucune résolution.
Mais le lendemain, l’opinion dominante fïit que la paix était déjà violée
par l’arrogance et les usurpations d’Athènes, et qu’il ne convenait plus de
différer les hostilités. Vainement le roi Archidamos persista à conseiller
la paix et la modération ; vainement il demanda d’essayer la voie des
négociations; vainement il parla de la nécessité de se préparer à la guerre
avant de la déclarer, les suffrages furent entraînés par Sthénélaïdas , l’un
des éphores , qui termina les débats au milieu des acclamations du peuple.
I.a guerre fut déclarée. σελ. 108-109

Les représentants des alliés de Lacédémone s’étant réunis dans la


principale ville de la confédération, les Corinthiens, qui connaissaient la
détresse de Potidée, insistèrent pour opérer une diversion du côté de
l’Attique.
Ils faisaient observer que l’armee des confédérés était forte de plus de
.soixante mille hommes; qu’elle surpassait de beaucoup celle des ennemis
, sur qui elle avait des avantages bien plus importants que ceux du nombre
, puisqu’die était entièrement nationale , tandis que celle des Athéniens
se composait de mercenaires. Si on avait besoin de subsides , nul doute que
les alliés ne Iw donnassent avec plus d’empressement que des tributaires
mécontents n’en pueraient à Athènes pour servir à river leurs cliaînes. Si
ces secours se trouvaient insuffisants, les temples de Delpiies et d’ülvmpie
Mffsrmaient des trésors qui ne'pmuiiéelK jamais être mieux employmv’à
détendre la cause saerée te la justice et de la liberté. Σελ. 110

AMBASSADE DES PELOPONÉSIËNS A ATENES.


i£«s oonfédérés envoyèrent i net diverses prppoeitions d’amommodement,
persuadés qu’elles seraient rejetées : mais au fond ils voulaient gagMr du
temps A diaque mission, car il y en eut plusieurs, ils élevaient de nouveilm
prétentions. Us demandaient aux Atbéniens de lever le siege de Potidée, la
révocation du décret porté contre Mégare, d’évacuer Lgine, enfin de
déclarer l’indépendauce de leurs colonies.
7

Ces propositions furent éooptées par les Athéniens avec une rage mêlée
de terreur. La multitude, qui avait jusquelà admiré les grandes vues de
Périclès,
trembla au nord du précipice où il l’avait conduite. Le siège de Potidée
continuait, on allait avoir sur les bras une lie formidable; il fallait désormais
ewanger les fêtes et les plaisirs contre les fatigues et les dangers de
la guerre. L’idole du peuple cessa d’être honorée : Périclès fut accusé
d’avoir sacrifié l’intérêt de U patrie ur venger l’injure d’Aspasie, dont
famille avait été insultée par quelues jeunes débauchés de Mégare. Les
émagoues Diopéïte , Dracontide, l’attaquerent, et les tribunaux retentirent
d'accusations contre ses meilleurs amis.Σελ. 110

AFFAIRE DE PLATÉE.
Six mois après le combat de Potidée, les Thénains, alliés de Sparte,
entreprirent de détruire la magnanime républiijue de Platée, qui avait
conserve une fidélité inviolable à Athènes depuis la guerre médique. La
discorde régnait parmi les citoyens , et N?’iclide, chef de la faction
aristocratique, s’engagea à ouvrir les portes de la ville aux Thébains, à
condition qu’ils le mettraient en état de détruire la démocratie. Σελ. 111

Une autre expédition des Athéniens en Macédoine échoua complètement.


Agnon avait embarqué quatre mille hommes qui devaient coopérer avec
Phormion au siège de Potidée. Il perdit. dans l’espace de six semaines,
mille cinquante hommes par la peste, et il eut le malheur d’infecter l’armée
de cette horrible contagion. Σελ. 115

Périclès avait maîtrisé les Athéniens avec franchise-, mais il n'en fut pas
de même de ses successeurs , qui , pour briguer les suffrages de la
multitude , commencèrent à gouverner d'après le bon plaisir d'un peuple
aussi inconstant que les Ilots de la mer.
Les Athéniens furent plongés dans la stupeur à la mort de Périclès.
Quelque temps après, Aspasie épousa un victimaire ou boucher d’Athenrs;
Potidée se rendit par capitulation ;
Platée éprouva le même sort, aprè. cinq années d’une longue et igoureiis.
résistance.Σελ. 116

xccusATiOH DK socRATB.

Socrate lit plusieurs campagnes: dans toutes il donna l’exemple de la


valeur et de l'obéissance. Au siège de Potidée , où le froid retenait les
troupes sous la tente , on le vit sortir de la sienne, et marcher pieds nus
8

sur la dace. Les soldats lui supposèrent l’idée d’insulter a leur mollesse ;
mais il en aurait agi de même s’il n’avait pas eu de témoins. Au même
siège, pen dant une sortie de la garnison, il trouva Alcibiade couvert de
blessures, qu’il arracha des mains de l’ennemi, et quelque temps après il
lui fit décerner le prix de la bravoure qu’il méritait lui-même. Σελ. 153-4

Oui, citoyens. Je me suis senti X appelé à instruire les hommes et X non à


les corrompre ; j’ai cru eu « avoir reçu la mission du ciel mémi. X J’ai
gardé, au péril de mes Jours,
« les postes où nos généraux me pla-X cèrent à Amphipohs , à Potidée , à
X Délion ; je dois garder avec plus de X courage celui que les dieux m’ont
X assigné au milieu de vous , et je ne X pourrais l’abandonner sans
désobéir X a leurs ordres et sans m’avilir' à vos « yeux.
X J’irai plus loin : si vous preniez X aujourd’hui le parti de m’absoudre,
X à condition de garder le silence, je « vous dirais : O mes juges , je vous
X aime et vous honore sans doute, X mais je dois obéir à Dieu plutôt X
qu’à vous; tant que je respirerai, X je ne cesserai d’élever ma voix X
comme par le passé , et d’agir à X ma manière accoutumée. Σελ. 154

Confédération olynthiennf. ,
383 AVANT J.-C. — Sur ces entrefaites , des ambassadeurs d’Acanthe et
d’Apollonie arrivèrent à Sparte pour demander des secours contre les
entreprises ambitieuses des Olynthiens.
On leur promit dix mille hommes, tires des contingents des différentes
villes alliées de Lacédémone. Le sénat, entrant dans des voies de fiscalité,
décréta : que si une ville ne pouvait fournir le nombre complet de soldats
qu’on lui demandait, elle paierait la solde d’une demi - drachme ( 35
centimes) par jour; et, en cas de retard, elle était condamnée à une aMende
huit fois plus forte que la première somme, c’est-à-dire à quatre
drachmes.
Eddamidas. — On envoya d’abord au secours d’Acanthe et d’Apollonie
deux mille hommes commandés par Eudamidas ,qui reçut la soumission
de Potidée, ville située sur l’istl de Pallène. Fier de ce succès ,l
commençait à ravager le territoire d’Olynthie ; mais s’etant aventuré , il fut
intercepté dans sa retraite, vaincu et tué avec perte de toute son armée.
Σελ. 166

Commencement des qoehelees AVEC Athènes.—


Les premières rivalités des Macédoniens avec Athènes se manifestèrent
sous le règne de Perdiccas II, qui occupa le trône de454 à 418 (avant J.-
C.); Athènes soutintcontrcce prince , Philippe, son frère. Alors eut lieu,
comme on l’a dit ailleurs, la révolte do Potidée (432 av. J.-C.) , qui se
rendit aux Athéniens en 431 av. J.-C.
9

Pordiocas eut une politique si adroite dans la guerre du Peloponèse qui


éclata alors , qu'il parvint à tromper les Athéniens , tandis qu’il détournait
l’attaque de Sitalcès , par le marriage qu’il lit de sa sceur avec Seuthès,
l’héritier de ce souverain (42!) avant J.-C.) Son alliance avec Sparte (424
avant J.-C.) fut extrêmement désavantageuse aux Athéniens, par 1a perte
d’Amphipolis que ürasidas leur enleva, comme on l’a fait connaître
précédemment. Néanmoins, Pcrdiccas aima mieux faire la paix avec
Athènes (428 avant J.-C.) que de se mettre entièrement à la merci de ses
nouveaux σελ. 199

Ijcs députés avaient à peine eu le temps de rendre compte à leurs


citiicitoyens de ce qui s’était passé à Atliènés,que des ambassadeurs de
Philippe demandèrent audience au sénat dV)-iynthe. Ce prince artiiioieux
affectait de partager Taffront que les deputes de la ligue avaient reçu de la
part des Athéniens; Il leur témoignait eii inêinc temps sa surprise de ce
qu’ils avaient brigué la protection d’une république orgueilleuse, tandis
qu’ils pouvaient trouver en lui un allié charmé d'entrer dans leur
confédération. Il leur offrait de les mettre immédiatement en possession
d’Anthéraos et de leur donner, dès qu’il en aurait fait in conquête,
Pydna et Potidée, qu’il préférait voir entre leurs mains , plutôt que sous la
domination atJténieuue. Σελ. 203

Philippe , ayant assiégé et pris ces deux villes , s'empressa d’en faire la
remise à la ligue oiynthienne. Dans cette circonstance, il prit sous sa
protection la garnison athénienne de Potidée, qui s’était rendue prisonnière
de guerre. Bientôt après, il la renvoya sans rançon , en se plaignant de ce
que la nécessité de ses afiaires et son alliance avec Olynthe le forçaient de
contrecarrer les intérêts d’Athènes, itour laquelle il conservait, suivant
l’expression de Diodore, le respect le plus sincère.σελ. 204

Depuis long-temps ces réflexions avaient rendu Démosthène


populaire,lorsqu’il monta à la tribune, à peine âgé de trente ans, pour
défendre la cause sacrée de la patrie. « Votre pre« mier devoir. Athéniens,
est de ne M pas désespérer. Non ; quoique envi<t ronnés de périls , les
mêmes circon« stances gui ont causé vos malheurs « doivent fournir le
motif de vos es-
« pérances. De quoi s’agit-il?... Votre
« négligence, et non le pouvoir de
« l’ennemi, a plongé l’état dans le
« désordre; réparez vos erreurs, et
* vos affaires rentreront dans leur as-
< siette naturelle. En considérant la
« faiblesse de la république dépouillée
10

« de ses colonies , et la puissance de


« Philippe qui s’est accrue à nos dé-
« pens, vous vous imaginez que cê
« prince est un ennemi redoutable.
<• Réfléchissez donc. Athéniens, qu’il
« fut un temps où nous possédions
« Pydna, Potidée, Méthone, et une « partie de la Piérie , que les nations
« voisines , maintenant soumises à la
c Macédoine, étaient alors indépea-
« dantes , et préféraient notre alliance
« à toute autre... Si, dans l'enfance
« de sa fortune , Philippe eût raisonné
« aussi timidement ie nous raison-
« nons aujourd’hui, s’il eût dit :
B Oserai-je attaquer, sans alliés, les
< Athéniens , dont les garnisons corn-
« mandent mes frontières? il ne se
B serait pas engagé dans ces entre-
B prises qui ont aé couronnées d’un
B succès si brillant , et il n’aurait pas
B élevé son royaume à ce haut degré
B de puissance où il est parvenu. 0
B Athéniens , Philippe sait que les vil-
B les et les forteresses sont le prix de
B la valeur , qu’elles reviennent de
B droit au vainqueur, et que lespos-
« sessions de l’indolent appartiennent
B à celui qui est le plus fort. Guidé
« par ces principes appuyés par mu
B armée, Philippe a tout subjuguée!
« il gouverne en maître, retenant plu-
B sieurs états par droit de conquête et
« d’autres sous le titre d’alliés j caries
« alliés ne manquent jamais aux puis-
« sances qui ne se manquent pas à elles-
B mêmes...σελ. 212

«Appellerai-je, comme on le « fait, le roi de Macedoine parjure, « perfide,


sans prouver mes asser« lions Ce serait le langage de l’in-
« iure. C’est par ses actions qu’il feut
« le juger; méchant et cruel par ca-
« ractère , les artifices auxquels il doit
« sa grandeur sont épuisés , et sa ruine
11

« est prochaine. Quant à moi, Athé-


« niens, je ne le craindrais pas, mais
« je Fad mirerais, s’il s’était élevé par
« des moyens nobles et généreux.
« Examinons sa conduite. Il a séduit
« notre simplicité par la promesse de
« nous remettre Amphipolis; il a sur-
« pris l’amitié des Olynthiens par le
« don trompeur de Potidée ; il a asservi
« les Thessaliens, sous le prétexte spé-
« deux de les délivrer de leurs tyrans. « Lorsqu’un homme s’agrandit par
la « perfluie, ne prenant conseil que de
« son intérêt, le moindre choc ren-
« verse l’édifice chaneelantdeson pou-
« voir. Non, Athéniens, Il n’est pas
« possible de fonder un empire dura-
« nie sur le mensonge et le parjure !
« Cet empire peut prospérer' un mo-
« ment, mais le temps découvre sa
« ftiWesse. » σελ. 215

Tboisième oltnthienne. — Réduits à cette position, les Olynthiens


s’adressèrent pour la troisième fois aux Athéniens. Eschine, qui devint S
us tard la créature de Philippe , se stingua par son zèle et par son
patriotisme.
Démosthène, toujours admirable, agité de mouvements convulsifs,
exhorte, conjure, prie, supplie ses compatriotes d’envoyer à Olynthe
une armée composée de citoyens.
• Avez-vous , s’écria-t-il , jamais fait
« attention à la rapidité des progrès
« de Philippe? Il commence par pren-
« dre Amphipolis , ensuite Pvdna
• Potidée et Méthone ; de la il fond
« sur la Thessalie, se rend maître de
• Phérès, de Pagase et de Magnésie.
• Tournant vers la Tlirace, il en par-
* court les provinces, en partage les
< royaumes, et s’assied sur des tro-
« pbées de sceptres et de couronnes.
« Je passe sous silence son expédition
« contre les Péoniens , les Illyriens
« et les Épirotes , car , dans quel lieu
« n’a-il pas porté son ambition? Mais
12

« pourquoi cette longue énumération?


X Est-il Quelqu’un assez aveugle dans
« l’assemblée pour ne pas voir que les
X malheurs des Olynthiens sont les
X précurseurs des nôtres ? La conjonc-
« ture présente vous appelle aux ar-
X mes! Saisissez ce dernier témoignage
X de la protection des dieux , car les
X dons du ciel ne sont avantageux qu’à
X ceux qui savent en profiter. »
L’éloquence de Démosthène, les raisons victorieuses qu’il fit valoir,
l’emportèrent. On envoya une ambassade dans le Péloponèse pour soulever
les habitants contre le roi de Macédoine.
On décréta de marcher au secours des Olynthiens avec une armée
nationale ; mais avant que cette resolution pût être exécutée , Olynthe
avait succombé sous les efforts du roi Philippe de Macédoine.
Prise d’Oeynthe , 848 avant J .-C. — Philippe, qui n’avait pu former
la circonvallation d’Olynthe, s’était aperçu qu’Apollonide, commandant
de la cavalerie ennemie , retardait et pouvait faire échouer son entreprise.
Les émissaires qu’il entretenait dans la ville furent oiargés de semer contre
cet officier des bruits perfides qu’ils répandirent parmi la populace. Accusé
de trahison, A σελ. 217

RÈGNE D’ALEXANORE, 336- 3i3 aT. J.-C. MACÉDOINE.


La Macédoine renfermait, suivant Pline, 150 peuples différents; P. Mêla
ajoute qu’elle comptait autant de villes.
Les Taulantiens , nation illyrique , qui habitaient au bord de l’Adriatique,
possédaient Épidamne et Apollonie.
Les Élymiotes avaient pour villes principals Élyniée et Byllis; cette
dernière était bâtie sur le fleuve , qui prend sa source dans le Pinde.
Les provinces qui venaient ensuite étaient l’Orestide, l’Éordée, la
Dassarétie, la Pénestie, la Lychnitide et l’Éinathie. Cette dernière
constituait la Macédoine primitive, elle s’étendait depuis les sources de
l’Axios Jusqu’au golfe Thermaïque; sa capitale fut Édesse, lieu de
sépulture de ses rois,
jusqu’à Philippe, père d’Alexandre : ses places principales étaient Europe
et Berrhée. Au S.-E. de l’Émathie,
on entrait dans la Piérie, pays consacré aux Muses. Ses villes étaient
- Pydna , primitivement appelée Kitron,
Phylace et Dion, où l’on dit qu’Alexandre eut une vision qui lui
promettait l’empire de la Perse. Au nord de l’Émathie,
on trouvait la Mygdonie, qui renfermait Antigonie, Leté et Terpyle.
A l'orient de la Mygdonie , était située l’Amphaxitide avec les villes de
13

Thessalonique , anciennement appellee Thermé, restaurée par une soeur


d’Alexandre-le-Grand , Stagyre , illustre par la naissance d’Hipparque et
d’Aristote , dont le savoir est demeuré sans égal. Au S.-E. de cette
contrée on pénétrait dans la Chalcidique , où
l’on comptait Angée, Singos et Acanthe.
Près de là commençait la Paraxide, pays entrecoupé de golfes, près
desquels florissaient Pallène , anciennement Phlégra, Potidée, colonie de
Corinthe, Torone, voisine d’OIynthe,patrie du philosophe Callisthène ,
disciple et petit - neveu d’Aristote. Les Bisaltes occupaient une petite
contrfe sur les rives du Strymon, avec les places d’Europie, Ossa et
Callitéra. Au N.-O. de ces peuples était située l’Édonie, qui possédait
Amphipolis, colonie d’Athenes, Scotuse et Berga:
près de là existait Philippes, autrefois Crénides. Toujours au N.-O., on
trouvait la Pélagonie, avec sa capitale Stobi. A l’occident de la Pélagonie
,était rorbélie avec les villes d Orma et de Gariscos; vers leS.-O., la
contrée de loria et la ville de loron; plus à l’occident, le territoire des
Almopieiis avec Europos, Albanopolis et Apsale, bâtie près du fleuve
Apsos-σελ. 240

Olynthe

Première olynthiewne. — Démosthène , se levant contre cette proposition


, s’écria : « Les dieux ,ô Athé« niens , ont manifesté en plusieurs
« occasions la faveur particulière • qu’ils accordaient à notre pays, mais
« elle ne s’est jamais montrée avec « plus d’éclat e dans la conjoncture
• présente. » priant ensuite des ennemis de Philippe,qui regardaienttoute
transaction impossible avec lui , il déclara que ce serait se manquer à
soiméme de négliger l’alliance des Olynthiens.
«Appellerai-je, comme on le « fait, le roi de Macedoine parjure,
« perfide, sans prouver mes asser« lions Ce serait le langage de l’in-
« iure. C’est par ses actions qu’il feut« le juger; méchant et cruel par ca-
« ractère , les artifices auxquels il doit « sa grandeur sont épuisés , et sa
ruine « est prochaine. Quant à moi, Athé« niens, je ne le craindrais pas,
mais
« je Fad mirerais, s’il s’était élevé par
« des moyens nobles et généreux.
« Examinons sa conduite. Il a séduit
« notre simplicité par la promesse de
« nous remettre Amphipolis; il a sur-
« pris l’amitié des Olynthiens par le
« don trompeur de Potidée ; il a asservi
« les Thessaliens, sous le prétexte spé-
14

« deux de les délivrer de leurs tyrans.


La conclusion de Démosthène fut qu’on devait secourir promptement et
vigoureusement Olynthe, et envoyer une ambassade aux Thessaliens
pour
enflammer leur inimitié contre Philippe.
« Mais prenez garde, Athéniens , que votre ardeur ne s’exhale « en décrets
inutiles. Payez d’abord « vos contributions ; préparez-vous à • marcher en
personne; montrez-vous
« avec énergie : vous verrez alors à
« quoi tient la fidélité des alliés de
« Philippe, et vous connaîtrez sa fai-
« blesse réelle. »
La peinture des vices de Philippe , celle des désordres et de l’immoralité
de sa cour, déterminèrent l’assemblée do peuple à décréter qu’on secourrait
Olynthe ; mais on prit un de ces partis moyens qui sont toujours le
signe de là décadence d’un état. I.e peuple, convaincu que le salut
d’OIynthe était uni à celui de l’Attiqiie, mais ne voulant nas s’arrach.r à
ses plaisirs, décida (l’envoyer Charès au secours des alliés , avec une flotte
et deux mille soldats mercenaires. Σελ.215

La multitude , éblouie de la pompe de son général entouré de débauchés


devenus ses captifs, donnant des festins, des banquets, des choeurs de
musique, ne parlait e d’envahir la Macédoine, et de châtier l’insolence
de Philippe , lorsqu’une seconde ambassade des Olynthiens arriva à
Athènes.
Leur ville était assiégée, après avoir perdu Staqi're, patrie d’Aristote
, Myciberna , Torone , et plusieurs villes gagnées par les présents de
Philippe : ce qui lui avait fait dire qu’il ne regarderait aucune place
comme imprenable, pourvu qu’on y pût faire entrer un mulet chargé
d’argent. Consternés de tant de pertes , les Olynthiens avaient tenté fa
voie des négociations.
Philippe leur avait réponuu : « qu’il O fallait , ou qu'ils abandonnassent
« Olynthe, ou qu'ü abandonnât la « Macédoine. » Enfin ils venaient
d’étre battus dans une sortie.
Seconde ulynthienne. — Le moment critique était arrivé; Démosthène
proclama cette triste verité avec réserve : les Athéniens, dit-il, taient obligés
de remplir leurs engagements envers Olvnthe , ou à se voir bientôt réduits
à défendre le territoire de l’Attique. Il rappela les occasions qu’on avait
perdues de repousser un ennemi qu’on ne pouvait caractériser par des noms
trop odieux ; et comme des invectives, ajouta-t-il, ne so ox des raisons, il
proposa de nommer une commission, chargée de reviser certaines lois
relatives aux fonds destines aux théâtres et au service militaire , afin que la
paie du soldat cessât d’étre absorbée en dépenses frivoles, et qu’on ne pût
15

soustraire à l’action de la Justice les lâches qui refusaient de coopérer à la


défense de la patrie.
Démosthène, ayant insisté sur ce sujet délicat et dangereux , crut percevoir
quelques signes de mécontentement.
Modifiant adroitement son discours, il poursuivit : « Je ne m’ex-
« prime pas dans l’intention d’offenser
« personne, je ne fais que vous rap-
« peler des maximes qui étaient celles
> d’Aristide, de Nicias, de Périclès
« et du général dont je porte le nom.
« Quelques orateurs mielleux peuvent
« vous flatter. Pour moi , Athéniens
,
« je dois vous le dire , notre force est
a énervée, notre gloire ternie, le pu-
« blic dans l’indigence, et les ora-
« teurs, qui vous trompent, gorgés
« de richesses...
« O mes compatriotes, vos ancé-
« très ont tenu, pendant soixante-
« cinq ans, l’empire de la Grèce. Ils
« déposèrent au-delà de dix mille ta-
« lents dans l’acropole ; ils contin-
K rent le roi de Macédoine ; ils érigè-
« rent des trophées, et furent les seuls
« peuples cites dans l’histoire, que
O leurs actions élevèrent au-dessus de
X l’envie. Grands dans la guerre, ad-
X mirables dans l’administration, on
X ne surpassera jamais les édifices pu-
X blics qu’ils construisirent, les tem-
X plesqu’ilsdécorèrent,lesdonsqu’ils
X offrirent aux immortels. Modérés
« dans la vie privée, ils ne s’occupaient
X qu’à enrichir la patrie. En esi-il de
X même aujourd’hui sous les lâches
X ministres qui nous gouvernent ?
X Vovez notre délaissement. Les La-
« céoémoniens sans force; les Thébains
X puisés; nous, dépouillés, nous avons
X dépensé quinze cents talents sans en
X retirer aucun fruit. Hélas ! nous
X avons perdu alliances, provinces,
16

X richesses. Ainsi , si quelque orateur


« prétend que ce n’est pas de nos fautes
X que dérive la granaeur du roi de
X Macédoine, quil se lève, et qu’il en
X dise la véritable cause. Σελ 216

Tboisième oltnthienne. — Réduits à cette position, les Olynthiens


s’adressèrent pour la troisième fois aux Athéniens. Eschine, qui devint S
us tard la créature de Philippe , se stingua par son zèle et par son
patriotisme.
Démosthène, toujours admirable, agité de mouvements convulsifs,
exhorte, conjure, prie, supplie ses compatriotes d’envoyer à Olynthe
une armée composée de citoyens.
• Avez-vous , s’écria-t-il , jamais fait
« attention à la rapidité des progrès
« de Philippe? Il commence par pren-
« dre Amphipolis , ensuite Pvdna
• Potidée et Méthone ; de la il fond
« sur la Thessalie, se rend maître de
• Phérès, de Pagase et de Magnésie.
• Tournant vers la Tlirace, il en par-
* court les provinces, en partage les
< royaumes, et s’assied sur des tro-
« pbées de sceptres et de couronnes.
« Je passe sous silence son expédition
« contre les Péoniens , les Illyriens
« et les Épirotes , car , dans quel lieu
« n’a-il pas porté son ambition? Mais
« pourquoi cette longue énumération?
X Est-il Quelqu’un assez aveugle dans
« l’assemblée pour ne pas voir que les
X malheurs des Olynthiens sont les
X précurseurs des nôtres ? La conjonc-
« ture présente vous appelle aux ar-
X mes! Saisissez ce dernier témoignage
X de la protection des dieux , car les
X dons du ciel ne sont avantageux qu’à
X ceux qui savent en profiter. »
L’éloquence de Démosthène, les raisons victorieuses qu’il fit valoir,
l’emportèrent. On envoya une ambassade dans le Péloponèse pour soulever
les habitants contre le roi de Macédoine.
On décréta de marcher au secours des Olynthiens avec une armée
nationale ; mais avant que cette resolution pût être exécutée , Olynthe
17

avait succombé sous les efforts du roi Philippe de Macédoine.


Prise d’Oeynthe , 848 avant J .-C. — Philippe, qui n’avait pu former
la circonvallation d’Olyntne, s’était aperçu qu’Apollonide, commandant
de la cavalerie ennemie , retardait et pouvait faire échouer son entreprise.
Les émissaires qu’il entretenait dans la ville furent oiargés de semer
contre cet officier des bruits perfides qu’ils répandirent parmi la
populace. Accusé de trahison, Apollonide fut condamné au bannissement,
et le commandement de la cavalerie fut donné à Lasthènes et à
Euthycrates , qui avaient vendu leur patrie à Philippe. Olynthe ne
tarda pas à se rendre à discrétion. Le roi de Macédoine y fit son entrée en
triomphe , ordonna d’en démolir les remparts, les édifices publics, et
emmena les habitants en esclavage. Lasthènes , Euthycrates et leurs
complices partagèrent la destinée des Olynthiens :
on dit même que Philippe livra ces deux scélérats aux soldats macédoniens,
qui les égorgèrent presque sous ses yeux.La. conquête d’Olyuthe mit
Philippe σελ. 217

ΕΥΡΕΤΗΡΙΟ

Acanthe, 3, 8, 13 Olynthiens, 8, 11, 12, 13, 14, 16, 17


Alcibiade, 8 Pallène, 3, 4, 8, 13
Apollonie, 3, 8, 12 Perdiccas, 8
Aristote, 3, 4, 13, 14 Périclès, 5, 7, 15
Athéniens, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 14, 15, 16 Philippe, 3, 4, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 16,
Chalcidique, 3, 5, 13 17
Corinthe, 3, 4, 5, 13 Phlégra, 3, 4, 13
Corinthiens, 5, 6 Potidée, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 13, 16
Démosthène, 9, 11, 12, 13, 14, 15, 16 Scioné, 4
Macédoine, 2, 3, 4, 5, 7, 10, 12, 14, 15, Stagyre, 3, 13
16, 17 Thermaïque, 3, 12
MACÉDOINE, 2, 3, 12 Thermé, 3, 13
Mygdonie, 3, 12 Thessalonique, 3, 13
OIynthe, 3, 4, 13, 14 Torone, 3, 4, 13, 14

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