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TRAN TAM TINH

LA CASA DEI CERVI


A HERCULANUM

GIORGIO BRETSCHNEIDER EDITORE


1988
ar c haeo l o g i c a - 74

Fel. qvinq. d.d.


ISSN 0391-9293
ISBN 88-7689-014-9

PRINTED IN ITALY

COPYRIGHT © 1988 by GIORGIO BRETSCHNEIDER EDITORE


ROMA Vía Crescenzio, 43
AVANT-PROPOS

II y a un demi-siécle, préfa^ant son livre sur la Casa di Menandro


á Pompéi, A. Maiuri fit une trés bella réflexion: « Troppe volte noi stu-
diosi dalla vita antica, o, come non sempre banavolmanta ci si chiama, noi
archeologi, dimantichiamo o, meglio, riteniamo di dovar dimenticare, l'uma-
nitá dalle cose che siamo chiamati a far rivivere ». Pour parlar comme
des autaurs de la « naw archaology », l'archéologue risqua d'oublier « Tlndlen
darriéra l'artafact». En réalité, c'ast la réve da tout archéologue da décou-
vrir, dans at au-dalá das artefacts, non saulemant la matériau, la forme at
las fonctions des objats, mais aussi la culture das personnas qui las ont
fabriqués, las ont utilisés. C'ast la réva da découvrir, á travers rarchitecture,
le décor et les mobiliers d'une habitation, l'identité de son propriétaire, son
moda de vie, parfois les vicissitudes d'une existence.
Ce réve, compagnon normal de la curiosité scientifique, se heurte sou-
vent á la réalité archéologique. La documantation foumie par les fouilles,
méme dans des circonstances privilégiées comme celias de Pompéi et d'Her-
culanum est en général incompléte, les témoignagas diracts ou indiracts
sur la propriétaire font souvant défaut, la cadra da sa vie culturelle et so-
ciale ne s'aper^oit — dans las mailleurs des cas — qu'á travers les brumes
d'une connaissance analogique. Pourtant c'ast une gageure pour le cher-
cheur, gageure pleine de risques et de plaisir, car si « le style c est 1 homme »,
qui est l'analyste assez compétant pour prétendre da comprendre et le
style de l'homme et l'homme lui-méme derriére son style ? Parallélement,
on pourrait direi « montre-moi ta maison et je te dirai qui tu es ». Mais
la maison de notra homme était inhabitée depuis 19 siécles et on la connait
seulement par son nom poétiquei la maison des Cerfs.
Etudiant cette maison, nous n'avons pas eu les mémes conditions
que A. Sogliano ou A. Maiuri quand ils suivaient jour aprés jour le dégage-
ment respectif de la casa del Vettii et de la casa di Menandro qui n'avaient
pas été violéas par d'autres personnes. Mettant ensamble das résultats des
découvertes de 1748-1749 et ceux des fouilles de 1930-1931, nous pouvons
asquisser le dessin assez complet d une résidance assez ^ modame», et
imaginer Tambiance oü vivait un homme aisé, possédant un certain goút,
une cartaine culture.

VII
Dans une publication récente qui constitue le Suppiémcnt 2 des
Cronache Ercolanesi de 1983, plusieurs auteurs ont essayé, par des niétho-
des diíférentes mais convergentes, de recréer le milieu intellectuel et socio-
logique oü vivait le propriétaire de la fameuse et somptueuse villa del pa-
piri d'Herculanum. D'autres savants, dans une perspective parallélc, cher-
chent á mettre en lumiére les concordances intellectuelles et artistiques PRINCIPALES ABREVIATIONS
des Anciens á travers les poésies et les oeuvres d'art décoratif.
Ces tentatives m'encouragent dans l'étude de la Casa del cervi. Scs
vestiges archéologiques nous permettent-ils de découvrir l'homme qui a fait
AA = Archaeotogischer Anzeiger.
construiré cette maison, l'a meublée et peut-étre l'habita - lui ou sa famille -
jusqu'á la catastrophe inattendue du 24 aoút 79 ? Adam = J. P. Adam, La construction romaine. Matériaux et
techniqiies, París, 1984.
Dans cette recherche, je dois beaucoup au professeur Alfonso De Fran-
ciscis qui, dans les années 70, m'a permis non seulement d'entreprendre Alcubierre = Roque Joachin de Alcubierre, Noticias de ¡as Atajas
ce travail, mais aussi de faire des sondages sous le niveau de 79 (sondages antiguas que se han descubierto en las Escavaciones
de Resina, y otras, en las diez y ocho anos, que han
dont la publication est en préparation). Son encouragement et son aide corrido desde 22 de Octubre de 1738 en que se em
m'accompagnent toujours dans mes recherches campaniennes. pezaron hasta 22 de Octubre de 1756 que se van con
J'ai rencontré cette générosité non moins égale chez ses successeurs tinuando (manuscrit á la Soprintendenza alie anti
et collégues notamment chez Mmes G. Cerulli Irelli, Enrica Pozzi, MM. Fau chitá di Napoli).
sto Zevi, Giuseppe Maggi et B. Conticello qui m'ont accordé beaucoup Allrogen-Bedbl, CrErc = A. Allrogen-Bedel, « Der Hausherr der " Casa dei
de facilités tant au Musée de Naples qu'á Herculanum. cervi" in Herculaneum », Cronache Ercolanese 5,1975,
A Herculanum, M. Femando Balzano était toujours prét á me rendre 99-103.

service. Mme Eva Nardella a fait pour moi des dessins d'architecture et Allrogen-Bedbl, Masken = A. Allrogen-Bedel, Maskendarstellungen in der ró-
d'artefacts. misch-campanischen Wandmalerei, Münich 1974.
A Rome, le Deutsches Archaeologisches Institut et l'Ecole Fran^aise Architecture = J. M. PÉROUSE DE Montclos, Principes d'analyse scien-
sont toujours aimablement accueillants et me permettent de me resourcer tifique. Vocabulaire de VArchitecture, París 1972.
dans leur riche bibliothéque. = A. Barbet, Im peinture múrale romaine. Les styles
A. Barbet, PMR
La Soprintendenza alie Antichitá de Naples et l'Institut Archéologique décoratifs pompéiens, París 1985.
Allemand de Rome m'ont permis de reproduire des photographies.
Bastet-db Vos = F. L. Bastbt-M. de Vos, Proposta per una classifica-
Le National Geographic Society m'a permis de reproduire le dessin zione del terzo stile pompeiano, Gravenhagen, 1979.
de la reconstitution d'Herculanum, effectué par Louis S. Glanzman.
Catalogo = A. A. Bayardi, Catalogo degli antichi monumenti dis-
Le Conseil de Recherches en Sciences Humaines du Cañada m'a accordé sotterrati nella discoperta cittá di Ercolano per or-
des subventions pour mes recherches en Italie. dine delta Maestá di Cario, Naples 1755.
Dans la recherche sur le terrain comme á l'Université, ma collégue le
Cerulli Irelli, CdAM = G. Cerulli Irelli, Casa delVatrio a mosaico (Pifia
professeur Marie-Odile Jentel et plusieurs de mes étudiants de l'Université re antiche d'Italia, sez. UL Herculanum I) Rome
Laval m'ont réconforté de leur collaboration. Mme M. O. Jentel a en outre 1971.
relu en entier le manuscrit et l'a enrichi de nombreuses et judicieuses = J. M. Croisille, Les natures mortes campaniennes
Croisille, Natures mortes
observations. (Coll Latomus 76), Bruxelles 1965.
A Rome, enfin, l'éditeur Giorgio Bretschneider a bien accueilli ma = Cronache ercolanesi. Bollettino del Centro intema-
proposition de publier ce travail dans sa collection « Archaeologica ». CrErc
zionaíe per lo studio dei papiri ercolanesi, Naples.
Que tous acceptent ici mes remerciements sincéres.
CrPomp = Cronache Pompeiane. Rivisía delVAssociazione inter-
nazionale « Amici di Pompei».

IX

VIII
RSGR = S. Reinach, Répertoire de la statuaire grecque et
Crypíoporíiques = Les crypíoporíiques dans Varchitccturc rumaine romaine, París 1913-1931.
{Colloques internationaux du CNRS, n. 545), París
1973. Rl'GGIEaU = M. Rugciero, Storia degli scavi di Ercolano, Naples
1885.
ECO = Enciclopedia dell'aríe aníica classica ed oriéntale,
I-VII, Rome. ScHEFOLD, Peinture pomp. = K. ScHEFOLD, La peinture pompéienne (Coll. Lato-
mus 108), Bruxelles 1972.
Grimal, Jardins romains = P. Grimal, Les jardins romains, París 1%9'.
SclIOHOLD. VP = K. SCHEFOLD, Vergessenes Pompeji, Bem 1962.
Helbig = W. Helbig. Wandgemdlde der vom Vesuv verschüt-
íeíen Stadte Campaniens, Leipzig 1868. Spinazzola, Arti dec. = V. Spinazzola, Le Arti decorative in Pompei e nel
Museo nazionale di Napoli, Naples 1928.
ICCD = Istítuto Céntrale per íl Catalogo e la Documenta-
zíonc, Pitíure e pavimeníi di Pompei, I, Rome 1981.

Laurentine = Instítut Frangaís d'Archítecture, La ¡Murentine et


l'inveníion de la villa romaine, París 1982.

Lugli, Técnica = G. Lugli, Técnica edilizia romana, Rome 1958.

Maiuri, Ercolano V. I. = A. Maiuri, Ercolano, col. « Visioni líaliche », Rome-


Novara-Paris 1932.

Maiuri, Ercolano = A. Maiuri, Ercolano. I nuovi Scavi, Rome 1958.

Maiuri, Ultima jase = A. Maiuri, L'ultima fase edilizia di Pompei (Cam-


pania Romana II), Rome 1942.

Mau, Wandmalerei = A. Mau, Geschichte der decoraíiven Wandmalerei in


Pompeji, Berlín 1882.

MededRom = Mededelingen van het Nederlandsche Historisch


Insíiíuuí íe Rome.

Neue Forsch. = Neue Forschungen in Pompeji und den anderen von


Vesuvausbruch 79 n. Chr. verschüíteíen Síddíen,
Recklinghausen 1975.

PAH = Pompeianarum Aníiquiíaíum Historia (quam ex Cod.


Mss et a schedis diiimisque quae in publlcis aut
privatis bibliothecis servantur, nimc primum col-
ligit indicibusque instruxit Jos. Fiorelli), I-III, Na-
ples 1860-1864.

Pd'E = Le pitíure d'Ercolano e contorni incise con qualche


spiegazioni, Naples, 1979.
Pompei 1919 = Pompei 1979, Naples 1979.

Pompei AD 79 = J. Ward-Perkins, a. Claridge, J. Hermann, Pompei


AD 79, Boston 1978.

Pompei 1748-1780 = Pompei 1748-1980. I tempi della documentazione,


Rome 1981.

RB
= Roux-Barré, Herculanum et Pompéi, París, 1875-1877.
RPGR = S. Reinach, Répertoire des peintures grecques et
romaines, París 1922.
XI
INTRODUCTION

HISTORIQUE DES FOUILLES

1. La fouille des Bourhorts


Excepté dans le cas de l'exploration et de la cueillette des objets d'art
au théátre ct á Tintérieur de la villa del papiri, il est presque impossible de
suivre les « cavamonti » dans leurs pérégrinations souterraines á Hercu-
lanum dans la premiére moitié du xviii® siécle. Les « Noticias » rédigées
assez soigneusement, presque une fois par semaine, d'aprés les critéres
« scientifiques » de Tépoque, et signées de Roque Joachin de Alcubierre
le 22 octobre 1756'nous permettent de connaitre les résultats de « récoltes »
d'oeuvres d'art, mais non Templacement oü ees objets avaient été retrouvés.
La technique des « cavamonti » était de creuser des timnels (cunicoli)
dans la boue volcanique pétrifiée qui recouvrait la ville antique, presque
á l'avcuglette, en longeant souvent les murs ou en les pergant de temps á
autre fconsciemment ou inconsciemment). Suivant ees couloirs étroits,
et éclairés sculcment par des lampes á huile, ees « mineurs » archéologues
ramassaient des objets en métal, en marbre, en terre cuite ou détachaient
des pcintures murales, des mosaíques, des dallages á'opus sectile qui
méritaient d'étre appréciés par le Roi. La technique d'excavation se falsait
verticalement par des puits (50 puits de 1739 á 1759) et horizontalement
par ees « cunícoli» A cause des difficultés d'orientation et du manque

1) Don Roque Joachin de Alcubierre, Noticias de las Alajas antiguas que se han
descubierto en las Escavaciones de Resina, y otras, en las diez y ocho anos, que han corri
do desde 22 Octubre de 1738 en que se empezaron, hasta 22 de Octubre de 1756 que se van
continuando, Manuscrit conservé dans les archives de la Soprintendenza alie antichitá
di Napoli. Voir aussi M. Ruggiero, Síoria degli scavi di Ercolano ricomposta su docu-
menti siiperstiti, Napoli 1885.
2) Cf. L. DU Bois, Lettres sur l'ltalie et ses Musées, Napoli 1874, 359; A. F. Gori,
Symbolae Utterariae I, II. Collectanea antiquitatum Herculanensium, Firenze 1751, I, 20;
M. Ruggiero, XIII: « Fu questo delle grotte un dure e disgraziato lavoro, ed a fatica si
immaginerebbe in qual modo si sia potuto disegnare, levar piante, staccar pitture, statue,

1
dequipements professionnels, ¡1 arrivait souvcnt que ees füuillcurs en el dans l'cspacc, avcc beaucoup de chances de succés, les premiéres ex-
contournant les murs ou Ies blocs domiciliaires rencontraienl les anciens plorations de la Casa del cervi*'.
tunnels remblayés aprés leur precédent passage ^ II semble que les fouilleurs d'Alcubierre, aprés avoir exploré la Casa
Les rapports de ees travaux nous décevraicnt immanquablemeni surtout dell'atrio a trtosaico, s' introduisirent dans la Casa dei cervi en praliquant Fig. 9.10,15
si nous voulions identifier topographiquement les monuments fouillés ou un large passage dans le mur mitoyen c'est-á-dire le mur Ouest du bras
vérifíer la provenance exacte^ des objets par rapport aux maisons mises occidental du ci'yptoportique de cette derniére maison (passage laissé tel
au jour dans les fouilles de dégagement plus recentes. Pourtant, la com- qiiel par Maiuri en 1930). Ce fut probablement vers le début daoüt 1748.
paraison des tableaux détachés du mur et de ceux qui ont été laissés En effet, en comparant les médaillons détachés le 6 aoút 1748 (MN inv.
- heureusement non détruits ^ - nous permcttent de localiser dans le temps
9129) avec les autres encore in sitii"^, on se rendra compte que le travail
était encore intense dans le triclinium de la Casa delí atrio a mosaico.
Ce méme jour, on a ramené á la lumiére un tableau détaché du crypto- Fig. 99
mosaici e tirarli fuori per luoghi tanto intricati, tanto angustí, umidi c .scnza luce, ollrc portique de notre maison et représentant deux Amours sur un char tiré
a pericolo per i lavoranti ». par deux dauphins®. Trois jours plus tard, le rapport dit qu'une autre Fig. 100
L'entreprise employait en moyenne une cinquantaine d'ouvricrs, y comprís les escla
ves d'Algérie et de Tunisie.
peinture de mémes dimensions que la précédente a été découverte. elle
3) Jusqu'au 25 octobre 1766, avant que Francesco la Vega n'ait re?u le plan de la représente un Amour poursuivant deux cervidés. Des peintures mises
ville dessiné par le colonel Bardet, souvent des ouvriers, s'avangant á tátons, creusant au jour le 13 aoüt, une partie provenait de la Casa delVatno a mosaico,
ici et lá, toumaient en rond longtemps dans un méme édifice (Ruggiero, XIII). La Vega l'autre de la Casa dei cenñ. De petits tableaux apportés par les « cava-
écrit dans son rapport que ees plans aidaient beaucoup rorlentation des fouilleurs: monti » le 17 aoüt, le 24 aoüt et le 7 septembre sont soit des tableaux
« Puo giovare questa planta moltissimo nel caso che si voglia altra volta scavare in encadrés de dimensions presque identiques qui ont été détachés des
Ercolano, perché non si retomerebbe a cavare nelli stessi siti come pur troppo é
accaduto per lo avanti per mancanza di simili piante » (Ruggiero, 481, rapport du bras Ouest, Nord et Est du cryptoportique, soit des fragments carrés
25/10/1766). décorés chacun d'un animal, chévre, cerf, griffon, cheval, oise^, etc...
Ces « incidents » arrivérent plusieurs fois surtout á partir de 1754, si Ton en croit en somme d'animaux qui s'intégraient dans un décor du quatri me sty e
les rapports de fouilles. Le 5-V-1754, J. de Alcubierre constata que ses ouvriers ren-
contraient des « grottes anciennes » et qu'il existait entre les grottes plusieurs murs
et locaux non explorés (Ruggiero, 154). « On rencontre des anciennes grottes », notent de jeter par terre les peintures non récupérées par le service des antiquités ou de
les rapports 5-VIIM755 (Ruggiero, 173), des 7, 17, 31 aoút, 14 septembre de la méme les détruire en les martelant avec des pioches (Cf.
année (Ruggiero, 174, 174). Dans un des rapports (du 7-VIIM755), il est souligné: ra/«m Historia. I ,139: Relazione 20-1-1759; I, 112: Relazione
«lo que muchas vezes sucede». Le 19 juin 1756, J. de Alcubierre dit au Roi qu'il Relaz.ione 20-VM761: « fare gcttare a ten-a quelle V'' rlüo LdIZ
a trouvé des grottes antíques, Sa Majesté lui répondit qu'il ne devait pas s étonner, gono nei reali scavi»; méme ordre á Pompei: «per ordme di
car d'aprés une inscription trouvée dans le royaume, plusieurs Romains avaient été le
r pitture
. che
. da. .luí. SI. stimavano
.. ^ inutili venivano TTmnouT con
vpnivano destrutte, rumpendosi pahi Ji
piccioni
, . . ní»ln7Íone 25-1-1764, cf. FlORELLI, FAH 11, IW).
envoyés de Rome, aprés l'éruption du Vésuve, pour faire des excavations et pour le toniche su cui esse stavano dipinte », Reiazio i^o npintnre<;
découvrir des trésors enterrés dans ces parages (Ruggiero, 193). Cette mesure cynique et sauvuge a été prise sous prét«te pemtures
4) Dans un travail publié en 1968, María Pia Rossignani essaie de faire la liste tl'Hcrculaitum et de Pompéi ne fussent récupérées par les pays
des peintures détachées d'HercuIanum et de Pompéi et en étudie le probléme de 6) Sur quelques essais d'identification des pemtures Provenant ^
restauration á cette époque («Saggio sui restauri settecenteschi ai dipinti di Ercolano et conservées au musée de Naples, cf. Maiuri, Ercolano, 30^ ® ¿3
e Pompei », Contributi dell'Istituto di archeologia delVUniversitá cattoUca. I, 1968, 7-134). dars,e„u,„en ir, der romische campaniscHen Wandmaterer.
On y volt la grande diffículté de déterminer la provenance exacte, surtout en ce qui Id .Der Hausherr der "Casa dei cervi" in Herculaneum», CrErc 5, 1975, 99-103.
concerne Herculanum. A. Allrogen-Bedel fait actuellement un travail de «détective 7) Comparer par esemple ces trois médaillons représentant respecttvement ^
archéologique» qui a porté d'excellents fruits, cf. «Herkunft und ursprunglicher vieux satvr' une ménade et un jeune satyre avec les autres
Dekorationzusammenhang einiger in Essen ausgestellter Fragmente von Wandmalerei», G. CHttJLLi IRELU, Le mure delta Casa detVAtr,o a Mosmco. MdP. Herculanum I,
Nene Forsch 115-122, fig. 96-101. Id., «Das sogenannte Forum von Herculaneum und
die borbonischen Grabungen von 1739 », CrErc 4, 1974, 97-109; Id., «Documente des 8) Par un concours inattendu de circonstances, j'ai eu l'occaston de publie^ U y
18. Jahrhunderts zur Topographie von Herculaneum », CrErc 13, 1983, 139-158; Id., « n a quelques années parmi les peintures antiques du Louvre, deux tableaux qtu fureiit
frammento di dipinto », CrErc 13, 1983, Suppl. 2, 65-68. ^ les premiers détachés de la Casa dei cervi et qui furent offerts plus tard par Frangís
5) II est intéressant d'utiliser comme « preuve négative » la découverte par Maiu ler, roi de Naples, b la France, cf. Tran tam Tinh, Catalogue des pemtures romatnes
de plusieurs peintures en bon état dans la Casa del cervi pour savoir que cette ^aison et campaniennes au Musée du Louvre, París 1975, 54-56, no
a été fouillée avant 1759, date oü l'ordre fut donné, et depuis mamtes fois réitéré.
tres typique des cryptoportiques Ouest el Esl ele notre maison el dont Eníin. il parait que peu de temps aprcs, en été 1749, les fouilleurs
certains, actucllcmcnt in sita, ont cchappc á ees cherclieurs de trvsí>rs. ont « dii adieu » a la Casa dci ccrvi" pour concentrer leur travail dans
C'est aussi grácc a cettc liste de trouvailles, qu\)n pourrait penser que uíi poiiit plus riche en oeuvres d'art: le théñtre.
ees fouilleurs, entrant par la bréclie pratiquée dans le nuir Ouest. ont
creusé un ou deux tunncis Ic long du cauloir Ouest. dans la ilirection II. Scavi niiovi
Sud-Nord. Sur le chemin, lis ont détaché des petits tableaux ivpresentant
abondamment les activités des Amuurs, et des fragmcnts de déeor du iv Aprés prés de deux siéclos, la Casa dci ccrvi revint définitivement á
style sur fond rouge. Vcrs le milieu de septembre, on enregislra la décou- 1.1 luinlérc dans les nouvcllcs fouillos du xx' siécle. En effet, c'est ít partir Fig. 3, 4
verte de petils paysages ct á la fin du mois, des fragments de déeor archi- de 1927 que A. Maiuri cnlropi-it le travail de dógagoment systématique,
tonique qui devaient provenir des portiques Nord et Sud. Aii debut d'octo- quoique parliel, de la cité traversée, deux siéclcs plus lót, de long en large
bre, ils étaient deja dans la chambre XXFX dont ils détachérent plusieurs par des aiiiicoU'-. Au xviiP siécle, ce travail aurait scandalisé méme les
tableaux de natures mortcs ^ En lisant le compte rcndu de ringénieur savants comme Winckelmann" qui le jugcaient inutile et trop coCiteux.
Alcubierre, on a l'impression que ees fouilleurs étaicnl, pendant rete ct
l'automne 1748. dans la frénésie de la moisson de pcinturcs dont une 11) lin 1759 aprés avoir découvert le .Templo della M.vler Deum. (le vcstibule
grande partic dcvait provenir de la Ccisci dci cerví. Pourtant, il cst témerairc de la p.de.stre), les f.unlleurs „n, crcu.sé un tunnel longeai.t les murs vers la mer
de penser que toutes les equipes des fouilleurs fusscnt conccntrecs dans (RrcRautn. 252 el 254), F.n 1760, ils devaient se trouver en face de la Casa de, ccrn.
dans ce coin. Le détachement de petits tableaux d'Amours ct de nature n'aprés le larporl, les touilleurs ont creusé des tunncis 4 drote ct it gauche _pom
morte s'acheva en novembrc 1748, et Ies rcchcrchcs passaient a la fin de entre,- dans los maisons. Ils ont t,-ouvé, entre antrcs, une salle da Uc de "losaiqu^
hlanches (R,a,„:i,o, 321 sq.). II cst difficile de savoir s, ees fou.lleurs ont exploré
l'année par une pcriode « stérile ». d'aiitres locaux de la Casa dci ccnñ. ^
Dans la premiére moitié de 1749, vraiscmblablcmcnt une equipe crcu- Les fouillenrs de 1930 ont icncontré notamment nn long tunnel
sait encore des cimicoli a I'intérieur de cctte maison'". Pendant cctte pé- porMqne, nn passant du tablinum (VII) au triclinium (X X) un
riode, d'importantes trouvailles ont été consignécs dans les Noticias d Alcu- més ÜU
ptLS In \tsiiniiic.
vestihnle un aut.c
aut.L trave.sant le mur séparant la Casa
C.scaliers de, cerv,
cxtéricur.s dansdecelajardín.
Cosa
dfUa stoffa, plusieurs tunnol.s dan.s le jardín so ,.,„.r.vrp des centiines
bierr¡ sans qu'on puisse leur attribuer une provcnance exacte. telle la D-ailleurs dans les rapports de 1748, les ouvrics ont ramene .4 la
découverte d'une peinture rcprésentanf Harpocratc accompagnc du serpcnt de dalles de mn,b,e polvchromc, par ex. le 9-VIII-17«:
avec l'inscription genivs hvtvs r.ocr montis (2I-XII-1748), celle d'un grand de piedra de Casería;
■ ,
ciento. y veyn.e triangules de la
Jo 14.TX-1748- « candidad
LTs ll Z
de diveisas piedras de pa
bas-relief représentant Dionysos entoiirc de son thiasc (20-III- 1749), ou triángulos de piedra negra», ou le 14 IX ^
vimenfo en alias, parte de africano, cepolazo muv buenos y
celle des tableaux de marbre peint, joyaux du Musée national de Naples • v .amblen candidad de piedras de pavimento de
(24-V-I749) etc ... II semble qu'au mois de juin de cctte annéc, on travaillait I o.soo
son la inaior parte de jaspe, atiicano, ^nlnbaslro plusieurs
oriental, de pa.iuo amigue, ue
salles de notre maison,
dans la salle Vil. On y détacha. le 20-VM749, probablemcnt des murs Est. roso >4. II n'cst pas sans interct de icmarquc q ' disparu.
Ouest et Nord, cinq fragments de peinture représentant chacun un masque Ies plaquettes de marbre d'opus sectde au o plusieurs
de théátre dans un naiskos. La localisation est facilitée par la comparaison
12) Sur les fouillc.s ct la ?,T.fogresU degli Scavi ad Erct.
articlcs dans les journaux .,9^1 898.902- ID. Ercolano {Visioni Italiche)
avec celle 5/7n qui décore le socle d'un panncau architectural du mur laño mus,rapice i,aUa„a 53, ^^^^'afo » Fmpori-nn, 1938, 135-140.
Est oü nous pouvons distinguer un masque du méme type (voir in^ra Rome 1932; In., » Vccch, -r,no., sc.su Winckelmann au
p. 44). 13) II cst intercssant de re ^ conception arcliéologique
comle de Brühl pour nncux comp.cndr ^ ^
du xviif siécle et celle de nos rormeroient ce souhait de penser que
9) Le mérite d'avoir identifié la localisation de ees peintures appartient á A. Allrogen- couvcrte de la ville cntiérc, je pnc cci. q verroit guére
Bedeí 7anTrarticle cité ci-dessus de Cronache Ercolanesi 5, 1975, 10.-103 et fig. la Ies maisons, ayant étc écrasccs par e P®' ^
que les quatre murallles. D'aillcu.-s comme n
, I de murs
,
page 102; cf. aussi Id., Neue Forsch. 115. «i„cio,.rc
10) En 1930, les fouilleurs, en dégageant par le haut, ont découver P ■ qui se sont trouvés charges et déhabrées tandis que les plus
cunicoti sillonnant la maison, notamment le long des parois du la plu.o, on et mienx conserx.ées. Je laisse A penser I'excés
la fauces. le tablinum, autour du jardin et dans les ccci du quart.er Sud Max™ • communcs paroitroient plus enticres entrepris de faire sauter
Ercolano. 314). Sur les cunicoU rencontrés partout ailleurs, cf. Maiuri, Ercotano 20-21, de dcpensc dans laquelle on se seroit engagé si Ion eui
fig. 23-26: Id. Ercolano {Visioni Italiche), Rome 1932, 8-9, fig. á ees pages.

6ro?/Er/^Q.
Coúteux, il l'était, car pour atteindre la ville antiquc, il fallait défonccr Avant 1976, une grande partie du mobilier trouvé dans la maison y
une épaisseur de boue volcanique pétrifice de 20 mcitres en moyennc. était conscrvcc, les statues sur des socios, les petits objets {instrumentum
Inutile, il ne Test nullement, car gráce á ce dégagement, nous pouvons domesticum) dans les vitrines. Malheureusement la vague de vols d'anti-
de nos jours visiter, presque dans l'état dans lequel ellos ont cté laissécs, quités a obligó la Direction á les retirer, et á les conserver dans les re
plusieurs maisons d'Herculanum, dont la Casa dei cervi. serves du Musée.
Gráce á ramabilité de notre confrére G. Maggi, nous avons pu con
sultor le Joumal des travaux, ce qui nous pcrmet de suivre le déroulcmcnt
de I'opération de dégagement qui s'effectuait, comme dans la plupart
des fouilles archéologiques, de haut en bas mais avec la méthode lypique
d'Herculanum qui exigeait souvent l'arrét du dégagemcntt vertical pour
reconstituer le bas des murs enlevés jadis par les « cavamonti ». Comme
en 1748, les ouvriers entraient dans Taire de la Casa dei cervi en s'avangant
á partir de la « casa no 8 » (baptisée plus tard Casa dell'atrio a mosaico).
Le travail dura un an, á partir du printemps 1930. Les « ambienti » désignés
avec des chiffres arabes furent d'abord considérés comme appartenant á
la casa 8. Peu á peu les fouilleurs se rendirent compte de la différence
entre ees deux maisons et á partir du 3 janvier 1931, la « casa attigua a
Fig. 8, 9, 10 quella no 8 » devenait «la casa no 1 sul III Cardine ». Vers la fin de
septembre 1931, la maison fut dégagée dans son ensemble et restaurée
en grande partie. Elle porte désormais le nom de Casa dei cervi (la maison
des cerfs) á cause de deux groupes de cerfs en marbre qui la rendenl
célébre. C'est dans le domaine de la consolidatíon et de la restauration
que les ouvriers de Maiuri ont fait un travail magnifique, digne d'éloges.
Des fragments d'enduits peints ont été recueillis puis reconstitués
Fig. 5, 6, 7 dans leur ensemble décoratif; des murs ont été restaurés seulement
pour maintenir la solidité de Tédifice et reproduire fidélement Tétat
originel; les poutres et solives - qui n'étaient pas aussi bien conservées
dans leur état de bois carbonisé comme dans la Casa dell'atrio a mosaico -
ont été remplacées par des piéces neuves sans nuire á la fidélité de la re-
constitution. II y avait, dans le zéle d'embellissement des lieux, peut-étre
Fig. 8 un peu de fantaisie dans la reconstitution du jardin avec la construction
d'une allée en calcestruzzo et de quatre bases de pilastres pour une hypo-
thétique pérgola

les laves et fouiller et enlever toutes les terres. Et quel avantage pourroit-on s'en
promettre ? Celuí de présenter de vieilles murailles délabrées sans autre objet que
de satisfaire un désir mal entendu de quelques curieux: 11 faudroit sacrifier une ville
bien bátie et tres peuplée pour exposer au jour une ville ruinée cu plutót un monceau
de pierres », Lettre de M. Vabbé Winckelmann antiquaire de sa Sainteté á Monsieur
le Comte de Brühl, Chamberlan du roí de Pologne, électeur de Saxe sur les découveríes
d'Herculanum, París 1764, 20.
14) Cf. Tran tam Tinh, « A la découverte d'Herculanum préromaine », CrPomp., 3,
1977, 50 fig. 2, 4a, b et relevés de ocupe stratigraphiques, fig. 3 a ,b.
n

CHAPITRE I

DESCRIPTION GENERALE

Au dire des « ciceroni » locaux, la Casa dei cervi est la maison a p us


belle et la plus « moderae » d'Herculanum. Lá-dessus, il nont pas tort. e ^
occupe, avec la Casa delVatrio a mosaico, la moitié Sud de 1 Insu a et se
présente comme une des maison les plus spacieuses de la vllle (enyiron
1,100 métres carrés). Comme l'a bien remarqué A. Maiuri , ^^
l'édifice, les salles de réceptions,le jardin,les viridaria, les salles e ^ ten e,
la pérgola, la terrasse du belvédére qui surplombe la plage, tout
dans l'axe Nord-Sud pour permettre á ses occupants de se ^,
quillement de la beauté du paysage. Et c'est lá que réside sa «
par rapport á la maison traditionnelle. En effet, except a Por e »
d'ailleurs trés modeste d'apparence, l'édifice est ferm sur oís
s'ouvre largement, par des baies, des portes, des salles e repos e
vers la mer qui était plus proche que de nos jours o miroi en
bleu azuré Tile de Capri et la pointe de Sorrento. , , . Au
U maisoa porte actueUement le numéro 21H'pntrée
le
CardoV.Cedernierprend,á proximité de lap
. i« de notre maison, i ig-

une inclinaison d'environ 15° pour passer a Tnnnument com-


avant de déboucher sur une aire sableuse oü se trouyen a in m de la
mémoratif de M. Nonius Balbus et les thermes suburbam • ^
porte d'entrée. juste devant l'escalier s'embellissait de
monter au premier étage de la ^ ¿e cocciopesto. Sur le
segmenta de marbre polychrome magonnerie (3,16 m de
cóté opposé, á gauche de la porte, une banq

1) A. Maiuri, Ercolano, 302. antique, cf. J. Judge, «A buried


2) Au sujet des «"^"^^es '¿centes ^ ^
Román Town gives up its Deads Vesuvius», lo., vol. 165, n. 5, May 1984,
686-693; R. Gore, « The dead do tell tales at Vesuviu
557-613.

i
long, 1,47 m de larga et 0,52 m de haut), recouverte de tuilcaux, était Atrium

réservée aux « clients » du patrón on aux piétons fatigués ^ Les fauces ménent á un atrium d'apparence modeste tant dans ses
Fig. 25, 26,
dimensions que dans sa décoration. II mesure seulement 5,43 sur 5,00 m et 27
en viron 5,30 m, de hauteur. Dans l'état actuel, son sol ne comporte pas de
Porte et fauces traces de plancher ancien. Le brusque passage de Vopus scutulatum de la
A la différence des entrées de la plupart des riches dcmcurcs {Casa del- fauces íi un sol qui n'est méme pas en opus signinum mais de composition
Fig. 12 Vatrio a mosaico, Casa sannitica, Casa del grande paríale, Casa del salone tres irréguliére n'était certes pas authentique. Malheureusement, nous
ñero, etc...) la porte de notre maison paraissait simple et modeste. II n'y ignorons son état au moment de la découverte en 1931. II est possible <^e
avait aucune projection vers Textérieur, ni de colonnes, ni de pilastres son plancher - plus noble, peut-étre en opus sectile polychrome - ait été
saillants. Les pieds-droits sont en opus mixtum {vittatum ct latericium). détaché par les Bourbons(?). L'atrium appartient au type tesíM tnatum,
La porte mesure 1,69 m de larga sur 2,22 m de haut. Le scuil en marbre fermé en haut par un plafond plat soutenu par 12 poutres alignées dan
blanc, á 0,20 m au-dessus du trottoir, comporte sur les cótés deux cavités direction Est-Ouest. . i ^ • a
rondes de 0,06 m de diamétre pour les gonds de battants de porte qui En l'absence de l'ouverture du compluvimn, l'atnum est éclair p
devaient s'ouvrir vers rintérieur. II semble que les fouilleurs n'ont pas
une largc fenétre rectangulaire ouverte dans le mur Sud et qui surplombe
la toiture du corridor du cryptoportique. , . ♦ «i„e
trouvé de traces de ees battants comme ils ont pu en trouver ailleurs
Les fauces, (2,22 m de larga, 3,52 m de long) assez étroites,sont pavées Comme nous le verrons plus loin, le décor pictural <1® """IrlLé
d'un sol en opus scutulatum constitué d'un semis régulier de segments de
modeste que celui des piéces importantes de la maison. a rtum
marbre polychrome sur un fond de tesselles blanches. A 0,58 m á droite
á l'Ouest et au Nord, au rezKie-chaussée comme á lentreso , P
de la porte d'entrée, s'ouvre une embrasura donnant sur une caga d'escalier
piéces de petites dimensions (salles III, Iv, V). Ainsi sur ees ~
assez étroit (0,79 m), coudé en L, dont les trois premiéres marches en pierre
des mezzanines, l'espace de Vatrium est diminué par une ga
volcanique sont conservées, le reste étant en bois. (Hauteur de chaqué
protégée par une balustrade en croisillons également ' fldéle- Fig. 25
marche: 0,1 m). Cet escalier devait étre fermé par une porte á un battant
ration moderna - galerie et balustrade - devrait '
dont le gond est ancore visible sur le seuil en peperino. Cet escalier est
ment A roriginal, Lr au cours des fouilles, on a trouvé des fragments de
bois carbonisé en forme de croisillons.
éclairé par une fenétre en forme de meurtriére (0,47 m X 0,32 á l'intérieur
et 0,13 X 0,32 á rextérieur), semblable á calles qu'on rencontre assez fré-
Us salles III, IV, V
quemment dans la maison et que désormais, faute d'avoir trouvé un autre
terme, nous appellerons « fenétres-meurtriéres » La salle III, séparée de l'escalier par une ^ P^i^rpórte
(totalement restauré) ne Elle est aérée par
étroite (0,60 m de large), elle s ouvre sur _ n'arrivent pas á
deux petites « fenétres-meurtriéres » sur le
3) Les banquettes devant Ies maisons sont relativement plus fréquentes á Hercu-
lanum qu'á Pompéi. Elles se trouvent sur tous Ies cardines, en général devant les
I'éclaiL. II est possible que l'obscurité était voulue pour cette piéce
trepót (.celia ostiaria). , Nord-Est de la maison.
maisons « bourgeoises », parfois aussi devant les maisons plus modestes. On peut les
situer devant les maisons suivantes: Casa della gemma (Is. Dr. I, 1); Casa del rilievo
La salle IV (4,35 m X 2,57) qu. dont le seuil
di Telefo (Is. Or. I, 2); Casa di Aristide (II, 1); Casa di Argo (II, 2); Casa dallo sche- communique avec l'atrium par une por e . battant
letro (III, 3); Casa del tramezzo di legno (III, 11-12 aussi 13, 14, 15); Casa délVerme di en marbre blanc, in situ, comporte une caví donnant sur la
bronzo; (III, 16, 17); Casa dell'atrio a mosaico (IV, 2); Casa dell'alcova (IV, 4); Casa de porte. Elle est éclairée par une f®-»- il reste des
delVatrio corinzio (V, 30), aussi devant les boutiques III, 5; IV, 8, 9. me. Le sol est en « horizontaux rouges. A. Maiuri
4) P. ex. traces de porte sur la via dell'Abbondanza á Pompéi (cf. V. Spinazzola,
Pompei alia luce... I, 371 fig. 416), á Herculanum (cf. Maiuri, 157-159, 225, 466 fig. 424).
vestiges d'enduit blanc avec des podium
5) Terme évidemment impropre que nous employons pour désigner une ouverture a noté qu'il y avait, adossés centre e -^s pu, lors de notre étude.
rectangulaire, verticale, dont les dimensions extérieures sont plus réduites, surtout qui devait soutenir un Laraire. Nous n octobre 1930, on a dégagé
dans la largeur, que les dimensions intérieures. Ce type d'ouverture se rencontre déjá les trouver. C'est dans cette salle que, es
dans la domus aurea oü les encadrements sont décorés de paysages impressionnistes. 11

10
une caisse en bois carbonisé contenant des piéces de vaissellc en ccramiquc, Cüupc par un íossc au-dessus duquel était une installation, probablement
des lampes en terre cuite et des verres (cf. infra p. 110, inv. 545-568). un siégc en bois dont il reste des traces visibles sur les murs Est, Nord
La salle V (2,57 m X 2,38), située au Nord de Vatrium est á la fois pctite et Sud a 0,39 m au-dessus du plancher ^
et obscure. Elle communique avcc Vatrium par une porte de 0,91 m de large, La cuisine (piéce XI) est plus large: 3.35 m X 3,04. Son sol est en
avec un seul battant s'ouvrant vers Tintérieur. Elle est aeree avec une
« cocciopesto ». De la porte assez étroite (0,66 m), il reste le seuil en pie^e
« fenétre meurtrlére » dans le mur Sud. Ses murs ne semblent pas avoir grise. La cuisine est dotée de deux podia. disposés en équerre. lun contre Fig.
eu de décor. Comme la salle IV, le sol est en « cocciopesto » assez grossier.
le mur Est (1,94 de long sur 1.08 de profondeur) l'autre contre le mur
Ces salles sont relativement basses et sont superposées de piéces en Ní)rd (3.04 x 1.08). Ces podia sont en briques et possédent c acun eux
mezzanine auxquelles conduisent rescalier et la galerie décrits plus haut. oLivertures arquées sur la fagade permettant au cuisinier de stoc er
La salle III B s'étendant aussi au-dessus de la fauces, était décorée des
ou les provisions tandis qu'il cuisait les mets sur des r c au s
sur la surface. On trouve des dispositifs semblables
peintures rouges du style dont il subsiste quelques traces. De la salle á Pompéi (par ex. Villa dei misteri, Casa dei Vettii. ou la villa récemment
IV B, il ne reste que des pans de murs ñus, mutilés et 7 paires de cavités découverte á Oplonti qui posséde la plus grande cuisine . ,.
oü reposaient les extrémités des solives qui supportaient son plancher. Sur la porte d'entrée, deux tetes de Méduse en terre cuite sont collées
le pilastre d'entrée, on pouvait lire en graffito ONHCIMVC. Cette salle et au-dessus de l'autre sur le mur oriental en saillie • nincieurs
la suivante(?) s'ouvrent sur un balcón de bois donnant sur la rué, soutenu I..a salle XII, prcsque carrée (2.39 m X 2.55 m)du J . ^
par des poutres également de bois dont on voit encore des traces carbonisées. fois de fonction. II semble qu'á l'état antérieur elle
Enfin, la salle V B, la mieux conservée de toutes, est une petite chambre compicxe thermal, probablement de caractére privé, comme
sombre, aux murs blancs sur lesquels quelques mains enfantines ont dessiné en déduire é partir d'un sondage restreint oü nous
Fig. 231-243 au stviet des figures de gladiateurs, d'animaux, d'architecture (voir mfra,
p. 83).
dessous du plancher de 79, une tulle é m^elons('^7^01
plancher antérieur muni d'un systéme déco eme

Quartier de service
6) Les latrines privées se trouvaient parfois dans cf. Thedenat,
Vatrium communiquait avec le quartier de service par un corridor dans une petite piéce indépendante, mais toujours conU^e é la cms
discret de 0,98 m de large (VI), en équerre (longueur du premier bras: Pompei, Paris 1910, 96-97; Id., DAGR II, 990-991. g ^ux plans de quelques
7) Pour ne pas trop alourdir les références. nous York 1902 et par
2,95; celle du second bras: 5,74 m) qui est composé de deux niveaux: celui maisons publiés par Mau-Kblsby. Potnpei, its tfe
du rez-de-chaussée menant k la cuísine et au cabinet de toilette; celui du V. Spinazzola, Pompei alie luce.... Rome 1953.
niveau de la mezzanine - qui a totalement disparu- permettait aux occu- — Casa di Fauno (Mau-Kelsby, 288. fig- 137),
— Casa delle nozze d'argento, {Ibid., 302. fig. 1 )»
pants des salles IIIB, IVB, VB, de se rendre aux chambres de l'étage — Casa del poeta trágico {Ibid., 313, fig- 152).
supérieur du cóté occidental ou de descendre au quartier de service par un — Casa dei Vettii {Ibid., 322. fig. 258, voir aussi ñg- 125).
deuxiéme escalier installé dans la salle XIV. Ce corridor est éclairé par — Casa del Citharista {Ibid., 352, fig- 181)í
une fenétre sur le mur Nord k 1,90 m du sol, haute de 1,80 m et large ele — Villa di Diomede {Ibid., 356, fig. 183);
— Casa di Ctispio Pansa (Spinazzola. 1$ 297. g-
1,02 m. Cette fenétre donne directement sur la petite cour de la Casa delta — Casa di Trebio Valente {Ibid., 281. fig- 312).
stoffa. , , , — Casa di Obellio Firmo {Ibid., 388. fig- 381).^
Ce corridor, au rez-de<haussée joint un autre corridor plus large qui — Casa di Loreio Tiburtino {Ibid., tav. ^ ja p- 307).
forme avec les piéces X, XI, XII et le dépét XIII, une sorte dappend.ce — Villa dei Misten (Eschebach. Pompeji, Le>psig ^ ^ quand
septentrional en dehors du plan rectangulaire de ^ Dans ces maisons, la cuisine est toujours pro . Dans certaines maisons
celle-ci existe et des latrines quand celles-ci sont i en vf/cfert, on rencontre aussi
ainsi sur le terrain de la Casa delta stoffa. Ce quartier est de 0,14 m plus comme dans la Cosa di Trebio Valente, dans la Villa det Miste
élevé que les salles de séjour et delimité nettement par une porte dont le deux cuisines. . ,, „« Laraire ou une niche
seuil est en pierre volcanique grise. Dans la cuisine de plusieurs maisons. smst e
pour abriter une statuette sacrée.
La piéce X est une latrina minuscule (1,47 m X 1,05), surelevée par une 13
marehe de travertin (ht.: 0,19 m; Ig.: 0,56 m). Le pavement est en bnques.
12
en térra cuite. Sur le mur Ouest, on volt ancore les traces d'obturaiion d'unc raisDiis d cstliétique el d'harmonie architecturale, l'architecte n'alignait
grande porte communiquant jadis avec la maison voisine. De ce méme pas le tablinum dans l'axe de Vatrium. Mais il ne se dérobait pas á la régle
cóté, á 1 état final, il y a une fenétre de 1,46 de large et 0,75 m de haut selon laquelle Vatrium devait permettre au visiteur de se rendre directe-
qui prenait lumiére de cette maison voisine. ment au tablinum oü attcndait son h6te.
Enfin la piéce XIII est étroite (1,01 m de large), sans porte, probablc- La piéce XVII, de dimensions moyennes (3,73 m X 2,68 m) servait
ment un petit dépót. d'antichambre á la fois au tablinum et au triclinium. Elle était dallée de
carrcaux de marbre. Comme Vatrium, elle est abondamment éclairée par
Quartier de résidence une large fenétre rectangulaire qui s'ouvre au-dessus de la toiture du
portique Nord. Son décor pictural est analogue á celui de Vatrium. Sur le
Le quartier de résidence est composé au Nord de trois salles richcment mur Nord, en haut, une petite fenétre et deux « fenétres meurtnéres »,
décorées XII, XV, XIX, de deux antichambres XIV, XVII, relices enscmble servaient é aérer et éclairer une chambre á l'étage supérieur (totalement
par un couloir XVI.. disparue).
Une ouvcrture large mais basse (1,65 m X 1|24) nous introduit dans
Tablinum un dépót de pctites dimensions (1,79 m X 2,10). II est évident que cette
Pl. XI La salle VII (appelée « grande triclinio » par A. Maiuri), est la plus piéce n'était pas destinée á l'habitation. Le seuil de l'ouverture haut de
Fig. 28
grande de toutes. Mesurant 5,46 m sur 6,86 m, elle communique avec 0,22 n'est pas celui d'une porte ordinaire. Son sol démontre quelle
Vatrium par une porte latérale de 1,19 m de large (ht.: 2,09), dont le seuil avait été aménagée ultérieurement. En effet, du cóté Nord, sur une largeur
de marbre surélevé de 0,12 m comporte une rainure transversale destinée de 0,40 m,le sol est pavé de tesselles blanches(comme celui de la salle XIV),
probablement á une porte á coulisse et deux cavités rectángula!res. Cette
et du cóté Sud, de pavement en opus scutulatum constitué de segments de
porte oriéntale fait pendant á une autre porte occidentale, identique, placée marbre parsemant un plancher de « cocciopesto » rose. Peut-étre y eut-il
vis-á-vis et qui s'ouvre vers le triclinium XIX, le couloir menant á la chambre
cette transformation architecturale au moment oü on installait un escalier
á coucher et au quartier de service. Dans l'angle Nord Est est une petite dans Tantichambre XIV et ajoutait des chambres á l'étage supérieur. En
tout cas. les murs Est et Nord de ce dépót sont en quasi-reticulatum,
porte de 0,78 m de large avec une seule cavité de gond dans le seuil pour
naturellement un seul battant de porte. La salle est largement ouverte
appareil moins soigné que Vopus reticulatum réguliérement utilisé dans
cette maison. „
vers le sud par ime large embrasure de 3,09 m de large sur 3,30 m de
hauteur, par laquelle, de l'intérieur de la salle, on peut embrasser du
Avec le tablinum. la salle XIX est une des piéces les plus richement
décorées. De dimensions moyennes (3,70 m X 4,18 m), elle a un parement
regard tout le jardin, et, á travers celui-ci et les portes du grand triclinium en opus sectile polychrome semblable á celui du tablinum, et ses murs
d eté, 1 immensité du paysage maritime. Le seuil de cette grande porte a sont du IV® style sur fond rouge monochrome. Le plafond assez bien »g-
disparu, mais il en reste le lit de pose surélevé par rapport au portique. conservé est aussi rouge. Elle communique avec la salle XVIII par une
D ailleurs le plancher du tablinum est de 0,16 m plus élevé que celui porte latérale de 1,20 m de large (ht.: 2,30 m), et s'ouvre sur le portique
du portique. par une porte plus large (de 1,76 m de largeur et 2,48 de hauteur) dont e
Le caractére luxueux de cette salle frappe d'emblée le visiteur, méme seuil en marbre blanc comporte sur les cótés deux cavités de O, m e
Pl. Vil, si son état de conservation n'est pas trés bon. Son sol est dallé d'un opus diamétre pour les gonds des battants de porte qui devaient s'ouvnr vera
Fig. 28, 30
sectile formé de plaquettes de marbre polychrome extrémement variées. 1 intérieur. La salle est éclairée par une fenétre rectangulaire, qui surp om^
Les murs, peints d'un IV® style noir brillant, et atteignant une hauteur la toiture du portique Nord. Sur le mur opposé, une fenétre plus petite
denviron 7,00 m, offrent un spectacle éblouissant surtout á partir de midi 10,82 m de large, 0,75 m de haut), á 2,05 m au-dessus du plancher, sert
quand, par la baie grande ouverte, le soleil inonde la salle de ses rayons ü éclairer et aérer l'alcóve (Salle XV). A cause de ses dimensions et e
lumineux. sa place dans le plan d'ensemble, nous pensons que cette salle servait e
Tout cela nous fait croire que cette grande piéce, qui s'ouvre directe- triclinium d'hiver.
ment sur 1 atrium et le portique, devait étre le tablinum et non le triclinium Derriére ees salles, sont l'antichambre XIV et la chambre XV. Une
comme le pense A. Maiuri. La seule diíférence qu'offre la disposition de partie de l'espace de l'antichambre est occupée par un escalier coudé dont
notre maison par rapport á la maison traditionnelle, c'est qu'ici, pour des
15
14
T

l'accés se trouve du cóté du couloir XVI. L'cmbrasurc de cette porte Est ct Ouest, il est composé de grands tapis blancs mouchetés de fragments
(0,88 m de large) méne á trois marches en ma(;onner¡e qui subsisten! de polychromcs alternant avec des tapis étroits qui épousent la largeur des
l'escalier (le reste étant en bois a disparu) ct qui sont bálies sur le sol fenétres. Dans le portique Nord, les tapis irréguliers correspondent aux
en mosaíques de la salle. Cet escalier forme un palicr apres deu.x marches, ouvertures des portes, tandis que dans le portique Sud, la partie céntrale
puis tourae vers le Nord pour rejoindre, scmble-t-il, le niveau supéricur est couverte de dallages de marbre au Ueu de tesselles de mosaíques. Le
du corridor déjá décrit plus haut. Le planchar de rantichambre cst en décor mural des bras du quadriportique varié aussi d'aprés la disposition
optis tessellatum blanc borde d'une bande de quatre rangées de tesselles architecturale. Celui des portiques Est (trés détruit) et Ouest ou domine
noires. Comme nous l'avons mentionné plus haut, ce pavement de mosaíque le rouge correspond á celui des corridors peu éclairés, celui du portique
blanche se trouve aussi en partie dans le dépót XVIII, ce qui laisse supposer Nord - pres de l'entrée - est plus fantaisiste, tandis que celui du portique
qu'á l'état initial, cette antichambre était plus large, et que Tescalicr ct le Sud dont les pans de mur sont peu étendus semble avoir smvi un plan
dépót ont été aménagés plus tard. moins ambitieux. . , ^
La chambre XV était certainement une chambre á coucher. De Le portique Sud est bordé, du cóté du jardiii. de trois
dimensions moyennes (3,81 m x 3,10), elle a une seule porte de 1,33 m et du cóté du belvédére d'une large terrasse oü s'élevaient un
de large (ht.: 1,89 m). Outre la fenétre communiquant avec la salle XIX. central et deux diaetae aux extrémités.
la chambre est encore éclairée par une autre fenétre ouverte dans le mur
Pl. VIII A Nord (1,00 m X 1,10). Son plancher est en opus secíile polychrome sem-
Quartier Sud
blable á celui du tablinum et du triclinium, et ses murs rouges sont du
IV® style. U-s oeci XXIX et XXXI sont de dimensions presque
Toutes les salles principales du corps septentrional de l'édifice, c'est-h- 5,50/5,70) ayant chacun une ^ porte secondaire
dire Vatrium, le tablinum, l'antichambre XVII et le triclinium, s'ouvrent
souvrant sur le portique Sud (Ig: 1,45, ht.. , ) dallase
sur le bras Nord du quadriportique. Par un jeu de nivellement, ce portique
sur les cótés respectivement occidental et oriental. ci a , XXXI)
Nord qui est á 0,14 m plus bas que Tatrium se trouve enfin au méme
était en opus secHte (disparu presque complétement dans la saUe^
niveau que le triclinium.
et le décor mural du 4« style est en tt^s mauvms état:
XXIX est sur fond bleu et celui de I'autre, sur fond roug .
l'oecus XXXI conservent encore une plinthe en mar re '
Cryptoportique parement qu'on voit aussi dans la ^ rnevo^ ^
subsisté des structures supéneures au-dessus leurs oarois
Le quadriportique couvert - appelé cryptoportique - sert non seulement présence de deux escaliers couverts situés pétage supérieur,
de liaison entre le quartier Nord et le quartier Sud, qu'on peut appeler septentrionales, plaide en faveur de „,oins la chambre
aussi quartier d'été, mais constitue aussi un lieu de séjour par sa dispositon probablement de mémes dimensions. II sem Q du demier
tout á fait spéciale. Ses bras Nord et Sud mesurent 22,80 m, tandis que XXIX supérieure est dotée d'un sotarium en terrasse
ses bras Est et Ouest sont de 31,10 de long. A la différence des portiques tiers du portique Ouest, car dans cette partie le p
á colonnades, notre quadriportique est fermé á l'intérieur par des murs horizontalement au lieu de I'étre monumental de tout
percés de fenétres (trois sur le portique Nord, trois sur chacun des por Entre ees oeci, Voecus central (XXX) e P gooim étage
tiques Est et Ouest), de dimensions égales (0,97, de large sur 1,34 m de haut) l'édifice. Comme le tablinum, il onm de large. D'une symétrie
dont Ies appuis en marbre blanc comportent des cavités pour les gonds des supérieur. II mesure 10,45 de long sur 6, nortes la céntrale
battants. Dans l'axe Nord-Sud, comme je Tai déjá mentionné, de grandes bien étudiée. Ies murs Nord et Sud sont perc s latérales de di-
ouvertures (de 3,20 m de large) inondent de lumiére les portiques Nord d. »0„ d. d». r„. d. 1. por» du I»
et Sud. En outre, le portique Sud est presque totalement ouvert avec 6 mensions moindres (0,98). Dans la P^^"®^ Q jom de large) harmo-
autres portes donnant sur le belvédére. murs Est et Ouest ont chacun deux fenétr ( sur Ies murs,
Notons enfin que ees portiques sont de largeurs inégales: Nord: 3,00 m, nieusement espacées. Son sol est en opus sec V comportait un
ce qui subsiste nous permet de savoir que
Pl. VI, Sud: 3,58 m; Est: 2,60; Ouest: 2,65 m. Le décor des mosaíques de son
Fig. 16, 17,
18 plancher sTiarmonise avec Tagencement architecural. Dans les portiques 17

16
í

Fig. 5, 6
revétement de marbre (ht.: 0,54 m) et que Ic dccor supcricur, du 4'" stylc, U- kiosque est un édifice rectangulaire constitué de 4 pilastres en
semblait plus figuratif que dans les autres salles du quartier septentrional. opiis luixtum dont l'entrecolonnement Est-Ouest (3,25) correspond tout á
Au centre de la maison s'étend le jardín de 12,70m de large, composé fait á la largeur voulue de l'ouverture axiale de la maison. Son dallage
d'un grand espace de 16,70 m de long et deux ailes embrassant l'avancée est de marbre.
de l'oecus XXX. Le long des murs court un caniveau de 0,23 de large et 0,08
de profondeur. Les eaux de piule provenant des toitures sont recueillies
Dépóts oricníaux
dans deux citernes: la premiére, située prés du mur Nord, entre deux
fenétres, est munie d'un beau puteal cannelé; et la seconde se trouve dans Dans le dcrnier quart du portique Est, s'ouvrent trois petites portes
la partie opposée á la limite de l'aile Sud-Ouest. Face au Nord, devant l'en- donnant sur 3 petites piéces (XXVI, XXVII, XXVIII), faiblement éclairées
trée du portique, s'érige comme la fagade d'un temple, une grande porte par de peütes fenátres donnant sur Textérieur. Elles sont extérieures au
constituée de deux pilastres cannelés (peints) supportant un frontón trian- rectangle planimétral, et semblent avoir été ajoutées grSce á Toccupatton
gulaire orné, au centre, d'une tete d'Océan et aux cótés, d'amorini che- du trottoir du Cardo V, devenu inutile á cause de la disparition de la (Aaus-
vauchant des monstres marins. Ce jardín devait étre d'une grande beauté sée sous le tunncl. Dans la premiére piéce, les fouilleurs ont trouvé des
á la fois botanique et esthétique si l'on en juge par les sculptures de mar amphores et des clous aux murs Ouest et Est. Dans la troisi me pi ce,
bre mises au jour durant les nuovi scavi: deux groupes de cerfs attaqués des fragmcnts d'amphores.
par les chiens, deux grandes tables de marbre, une vasque richement Remarquons enfin que l'extrémité de la terrasse du
ornée, un Hercule mingens et un satyre ivre. Dans l'aile Sud-Est, sous plombe par une saillie le grand mur de souténement qui
l'escalier on a découvert une baignoire en bronze. Dans chacune des deux étre, á l'époque préromaine, la muraille de défense e a ci , e
ailes Nord-ouest et Sud-Est un escalier est adossé aux murs Ouest et Est, l'époque flavienne s'embellissait d'un parement en opus re icu a
protégé par un mur extérieur assez minee. La largeur de l'escalier est de
0,95 m. Du cóté Ouest, il reste une marche en pierre volcanique de 0,30 m
de haut, tandis que du cóté opposé, il en reste deux mais en magonnerie.
Fig. 6 Le belvédére est une terrasse trapézoídale qui s'étend á partir des
viridaria sur toute la largeur de la maison, limitée au Sud par un parapet
de 0,52 m de haut et sur laquelle s'éléve un kiosque central séparé de deux
diaetae latérales par deux viridaria. Ces viridaria sont séparés des structu-
Fig. 14 res architecturales par un large caniveau de marbre qui collectait 1 eau
de pluie.
La diaeta occidentale (3,15 m X 2,80) de 0,16 m plus élevée que le
portique communique avec celui-ci par une porte. Un retrait du mur Ouest
(0,12 m sur une longueur de 1,45) semble indiquer la présence d un lit de
repos qui se trouvait en face de deux fenétres assez larges (1 une á 1 Est.
1,05 m, l'autre au Sud: 1,45 m). Son dallage en opiis sectile en partie con
servé est le plus beau de la maison. Deux fenétres s'ouvraient respective-
ment sur le viridarium et sur la mer.
La diaeta oriéntale (2,50 m, X 3,50) bátie en dehors de 1 axe du portique
Est s'ouvre aussi sur la terrasse á cóté du viridarium Est. A la différence
de la diaeta opposée, ici on volt, contre le mur Nord sur une largeur de
1,50 m, un rehaussement de 0,20 m de haut (lit-divan ?) recouvert de mo-
saíques en blanc et noir (comme pour attendre un tapis). En dehors,
dans l'angle arrondi de la terrasse, est installée une banquette de 0,77/81 m
de large, 0,47 de haut, protégée á l'extérieur par le parapet. 19

18
CHAPITRE II

DETAILS ARCHITECTURAUX

nan

farchitectc qui ¿tablit le plan de la Casa dei cervi ^


bon disciplc de Vitruve qui savalt á la fois teñir comp e es p p
géographiques et topographiques du site et harmoniser
fice avec toutes les parties qui le composaient . si italinue et
á innovcr en rcspcctant á la fois le type ferm e
en oricntant d'une maniére origínale ses pifeces vers ® créait
ce travail, pour dos raisons de d'une villa
^insi une surte de niaison urbaine mais a H
situéc au bord de la mcr. delVatrio a
Occupant une superficie á peu ^ ^^itié méridionale
'"osa/co, notre maison partage avec celle-c P^ ^«nndée á celle des
í. nn.„,. ,V. S.„ or..n»,,on «
auircs maisons de la partie septentriona e , i ¿jj-ection Est-Ouest.
boutiques du dea/m£iíní5 ininor-sont orien es c occupé l'emplace-
■I ..n,b,. habi»» de. d—d™ d. 1.
nient de notre maison, avaient eu aussi eur ' niveau de 79
méme fagon. En effet, les vestiges des piusieurs peütes
semblent indiquer que l'aire de la casa étai ^
maisons (peut-étre deux) orientées Est-Ouest^. démontrent, dans
Piusieurs maisons conteniporaines au u notre archltecte,
leurs plans, les difficultés d'une accommo a lOT Telefo^ de-
selon nous, a réussie. Le propriétaire ^ ¿iaetae comme un
^'ait faire des prouesses immenses pour cons ru
1) Cf. Vitruve, De arcíii/ccííím, VI, I, 1-2: \ 62 il est plausible d'imaginer
2) A la lumiérc des vestiges architecturaux an maisons orientées Est-Ouest,
remplacement actueí de notre maison ^ . notre maison, cf. Tran tam
<^nime les casac 17. 18, 19, 20 de l'ni5u/fl IV préce ' ^ 3_ 1977, 4I.
Tinh, «A la recherche d'HercuIanum préromame»,
3) Cf. Maturi, Ercolauo, 345-353, fig- 276 (p an .
adjacentes a l'atrium avec les autres piéces du quartier Nord-Ouest; l'iso-
long bras sortant de la domus masquée par la Casa delta ^ounia. Cciic
Icmcnt du quartier de servicc de rappendice Nord et remplacement des
derniére"' qui occupe une place privilégiée en face de la mer a au contraire
escalicrs qui mcnaicni discrétement aux étages supérieurs du quartier
l'atrium, les atae et le tablimim orientes á TOuest, fcrmcs totalcincnt
d'été.
du paysage vers lequel s'ouvrcnt seulement quelqucs pclils oeci de st3jour.
On pcut constatar que l'architecte attribuait au cryptoportique un
Le plan de la maíson voisine, la Casa dell'aírio a mosaico, n'cst pas non role trés important h la fois de liaison entre les diverses parties de la
plus réussi. Ses parties Nord et Sud semblent avoir un rapport artificicl. maison el de proinenoir adapté á toutes les saisons. Les quatre portes
opposé méme: l'immense atrium et le majestueux tablinwn du type á'oecus qui s'ouvrent sur le portique Nord permettaicnt á la fois la facilité de
aegyptius sont orientés vers l'Ouest, sur un niveau plus elevé que le reste
circulation, et en méme temps le respect de la dátente caractéristique des
de l'édifice, tandis que Ies oeci du Sud s'ouvrent vers la mer; le bras oc villas.
cidental du cryptoportique est un simple couloir fermé tandis que s'alignent Ainsi le trait le plus caractéristique de ce plan est-il le cryptoportique
du cóté oriental une série de chambres qui paraisscnt indépendantes 5
quadrangulairc. Ce dernier apparait comme l'aboutissement dune évolution
la fois du quartier Nord et du quartier Sud ^ de l'architecture privée romaineL En effet, des exemples de cryptoportique
L'alignement traditionnel « atrium-tablinum », dans la Casa dell'aírio h Pompéi comme ccux de la Villa dei Misterio de la Casa del Criptoportico^,
a mosaico, isolait du reste de l'édifice le tabliniim, piéce maitresse de la de la Villa di Dioméde correspondent plutót h la catégorie des cryptes
domus romaine. Au contraire, dans la Casa dei cervi, sans ctre éloigné de créeos pour repondré aux exigcnces topographiques (á cause de la dif
l'atrium, le tablinum gardait sa place dominante et céntrale entre le quar férence des niveaux du terrain) ou structurales (pour supporter des por-
tier de service, le quartier de résidence d'hiver et celui de l'été. C'est aussi tiques consti-uits au niveau supérieur). Si Ies trois bras du cryptoportique
un trait de génie de l'architecte d'avoir articulé chacunc des parties de de la maison qui porte ce nom á Pompéi étaicnt richement décorés pour
l'ensemble de telle maniére qu'on apergoive d'emblée l'harmonie, l'eu- offrir aux habitants un agréable séjour dans un local semi-souterrain, ceux
rythmie et l'unité de l'édifice. L'architecte semble avoir pensé h tous les
détails: par exemple, le couloir derriére le tablinum, discrct mais extre- 7) Les archéologucs réunis íi l'Ecole frangaise de Rome, du 19 au 23 a\ril 19 ,
mement indispensable qui reliait l'atrium au quartier de service ^ la ga- au colloquc sur les cryploportiques du monde romain ont réussi í» mieux cerner e
lerie de la mezzanine, qui permettait la communication des chambres Problémcs inliércnts au crvptoportiquc et á mieux faire connaitie un
de types de crvptoportiques publics et privés, cf. Les cryptoportigues dans ^
4) Cf. Maiuri, Ercolano, 236-242, fig. 266 (plan). romaive (CoUooiies iníernationaiLX du Centre national de la recherche sci ÍQ ,
5) Le manque d'unité dans le plan de la Casa delVatrio a mosaico est bien sígnale no 545). París. 1973. De cetle concertalion. il apparait que
par A. Maiuri, (Ercolano, 280-281) qui souligne la double orientation de la maison; la •un édificc promcnoir, complétement formé; c'est la notion de fermé ^ui
partía plus ancienne d'aprés le schéma traditionnel de la domus, et la partie plus í^ur celle de souterrain, enterré » (cf. R- Martín, « Les cryptoportiques. ^
moderne d'aprés les exigcnces nouvelles de la Jouissance du paysage et de la mer. origines ». Ibid., p. 23-24). Néanmoins les monuments privís étudi s.
L'auteur pense que la fusión de ees deux habiíations différcntes eut licu probablcment évoqiiés dans ce Colloque sont surtout des corridors t demi . jj gtudio
des fenélres ouvertes.l'imposte de la voüte (Cf. C.F.
aprés le tremblement de terre de 62 ap. J.-C. II en résulta ainsi deux portes d'entrée della tipología del criptoporticU. /6/d.. 80-98; H.
- la céntrale menant á l'atrium et la secondaire menant directemcnt au quartier Sud
á la maniére de quelques grandes maisons pompéiennes (Casa del jauno, Villa dt portique républicain de la villa d'Hadricn », Ibid., 167-182, E.S. R funzioni »,
Diomede, Villa del misterí...) Cela explique aussi la différence notable de niveaux Portici e gallerie sotterranee di Villa Adriana nelle loro tipologic e
entre ees quartiers: 0,83 m entre l'atrium et le portique; 0,60 m entre le tablinum e S) Cf. A. Maiur!, La villa dei Misteri. Rome 1948 (2" éd.);
la salle 6. G. Cerulli Irelli émet des doutes sur I'hypothése de la fusión de deux ha i- alio studio della tipología dei criptoporíici», voútée qui servait
tations et pense, sans trop insister, que les salles faisant face á la mer ont ét nnrtique auquel on accéde par un escalier étroit est une galena voutée q
au nucleus septentrional plus ancien (cf. G. Cerulli Irelli, CdAM, 11-12. « si ovre do (Jépói ct qui soutenait un jardín suspendu autour de la 1910-1923,
invece suggerire quella (ipotesi) di una posteriore aggiunta della fila di camere che 9) Cf. V. Spinazzola, Pompei alia tuce degli scavt i vi . Qj-tique sen'ait de
affacciano sulla marina, ma 11 tutto mi sembra molto incerto »). ^ _ 1953. I. 450 sq.; C.F. Giuliani, op. cir., 83. Au début. ce cryptoportique
6) Ce sont autant de facteurs qui distinguent nettement notrc maison de la voisine. ^ouiéncment á la terrasse et aux constructions du niveau sup Diomede a
En effet, pour parer á l'inconvénient de dérangement et pour faciliter lacees au „Pompei,
<0) ct.Rome
A. Ma„™,, R. pane, La casa di Loreio TiburUno ^ ^
quartier Sud, la Casa dell'atrio a mosaico est dotéc d'une seconde porte (le posticum), 1947, 12. pl. XIII-XVI. Id ancore, le cryptoportiq
voír le plan dans Maiuri, Ercolano, 280, fig. 223, Cerulli Irelli, CdAM, 11 fig- )• frastructure au portique supérieur autour du jardín.
On y découvre aussi le manque d'unité et de symétrie: le portique Est y est r uit
á une véranda et les chambres le longeant sont coupées complétement du panorama.
Un autre trait remarquable de ce plan est l'agencement des quartiers.
de la Villa del Misteri n'était destinés qu'á une fonction peu noble de cave, A - Le quartler de seiyice comprcnd les salles attenantes á l'atrium
ceux de la Villa de Dioméde servaient d'infrastructurcs aux portiqucs supe- et celles dans l'Appendice septentrional dont la piéce principale est la
i*i0urs>
cuisinc Le couloir á deux niveaux derriére le tabhnum meiostant dans
Dans le cas de notre maison, le cryptoportiquc avait une toute autrc d'autres maisons démunies de porte de service, est le fru.t dune étude
fonction. Vu l'absence totale de dénlvellement, ou de superstructurcs, e de fonclionnalité peu commune.
crvptoportique a été choisi pour sa valeur tonctionnelle (liaison entre les
diverses parties de la maison), de confort (fraicheur en été, protcclion B - Le quartler résidentiel Nord gardo les caractéristiques trad.ttom
contre le froid en hiver) et aussi d'esthétiquc (équilibre ct symetnc de nelles de la domas romana: atrium, tablinam. mclunum. chambres á
cüucher. , *
l'ensemble). Mais dans ce choix, Varchitecte était plus radical que ce ui
de la Casa delVatrio a mosaico. En effet, dans cette derniére maison íes C - Le quartler résidentiel Sud, qu'on peut appeler
murs Nord, Ouest et Sud semblcnt encore garder la nostalgie du portique est le mieux organisé de toutes les résidences
á colonnades. lis ont en effet des colonnes reliées ensemble par des maíon- verge vers la beauté du paysagc, méme le jardm qm,
neries II s'agissait sans doute d'une solution de compromis pour ceux
qui étaient habitués au portique hellénistique traditionnel. De plus, le por-
tique Est était un simple couloir fermé par des bales vitrées (?) et lon-
geait une série de piéces sans articulation. On n'y volt pas une volon e
de donner au cryptoportique un role indépendant. Par contre dans la Casa
dei cervi, l'architecte a, d'une part, éliminé toute sorte de colonnes c fie»""-""»
d'autre part, attribué á chaqué bras du quadriportique un role différent offrait ü cerlains Romains le confort et le l'abritait contre
et accordé de la méme maniere á chaqué bras un éclairage differcnt. U: ques ouvcrts. Pline insiste souvenl sur le fai q ouvertes et le protégeait
cryptoportique s'est vu attribuer ainsi une place importante, presque auto- le solcil brülant, le rafraichissait en été gracc est encore plus
nome pour le plaisir du propriétaire centre le vent glacial du Nord: « Tel est son Qasa dei cervi est le
grand en été »: A notre connaissance, le cryp témoignage de ce
11) Si l'on compare le cryptoportique de la Casa dei cervi avec la premier de ce genre, construit avant ceux ® 'lusqu'alors inconnu dans le
cryptoportiques des villas de Pline le Jeune - l'.nventeur du terme hybnde cryp dernier. on comprendra mieux ce type d architcctuie ju q
vorlicus - on est frappé par leur ressemblance. face monde romain. ^ ^v^mtnnortiaue communique avec des
Dans sa villa des Laurentes, á 25 km de Rome, le cryptoportique se trouvait fa Comme dans les villas de Pline, notre circulation et des brmts
á la mer. « II y avait des fenétres sur Ies deux cótés, plus nombreuses sur , diaeiae. C'est dans les diaetae analogues, semble que je suis loin de chez
quelques-unes sur le jardin et peu se faisaient vis-áyis ... ^-rypto- environnants que Pline trouvait la détente (situés entre le cryptoportique
était troublé par des vents, on les ouvrait sur le -.é oppos Tsor vén"m ni po^ait moi »), l'intimité et le repos. Dans les occi se^ ¿crit-il ne pergoit ni les voix des
ct la maison). Pline s'isolait pour ,*^1^ , 'ent des tempétes, ni la lueur es
portique agréable en hiver comme en été De plus le h ^ esclavcs. ni le grondcraent de la mer, m \ é j^ngtres sont ouvertes» {Leítres,
pas y pénctrer et ses fenetres ouvertcs laissent entrer et sortir bnse J éclairs, pas méme la lumiére du jour, sauf qua
n'v respire l'air lourd et confiné», (Phne !e Jeune, Letíres, 1 . , ■ 17, 22). . • « v-cte selon la tradition, aupres
dans la'casa dei cervi, Pline installa au bout du 12) Dans la tea dell'aírio a mosaico, » par exemple, la Vilía
,nei, revera amores^, oü il avait vue d'un coté sur la ^errasse de nutre st de l-atrium. tandis que dans des d'Oplonii, la Casa del Bicentenari
et des deux sur le soleil a^eTlX^ó! 3), on montait au crypto- dei misíeri, la Casa dei Veííii. k Pomp i. dans un coin éloigné du quar
Dans sa villa de Toscane (V. 6, 27-31, VII, 21. 2 et 1 ' '' ; ¿tait situé ^ Hcrculanum, la cuisine et Ies latrines se r
portique par un escalier (done il n'cst pas souterram). Ce ^ Des fenétres de résidence. ^ ^ Boethius, «Appunti sul
sur un sol élevé au-dessus d'un autre cryptoportique á ; d„me et 13) Pline, Epist., V. 6, 15; sur ce sujet, Roma impértale ». Scnfíi
du portique de devant, on avait une vue magnifique sur a B , razionale e sull'importanza deirarchitettura
l'Apennin, tandis que du portique latéral, on avait 1 impression P g, otwre di B. Nogara, Rome 1937, 21-32. gunt ímpetus magm
de toucher les vignes. Ici encore, le cryptoportique éta.t f Cf. aussi Vitruve VI, 3: «Tesmdinata vero ibi ^es conditions son.
de portes á deux battants. Et suivant le temps, 1 auteur se ron > et in contignationibus supra spatiosae
soit dans le cryptoportique pour méditer et pour dicter ses 'P" regardanl femplies dans notre cas.
En lisant Pline, dont Ies villas disparues échappent k notre ^^^.^^^terrain CíE

la Casa dei cervi, on peut supposer que le type de cryptoport q


pour dcsigner, á la fin du l" siécle, Vatrium comme une composantc vétuste Ward Perkins'", dcux facteurs qui avaient un long développemenl devant
de la maison traditionnelle, ou un élcment qul était en train de disparaitre. eux et qui ramenaicnt la maison italique veis un type développé de maison
A la lumiére des documents, on vivait alors une phase de mulation de a á pcristyle répandu partout autour de la Mcdiícrranée. A cause de la sup-
domus romana (maison italique enrichic par l'apport helldnistique de la prcssion de colonnes autour du jardin, nous dirions volontiers quil sa-
cour á péristyle) qui ne semblait plus s'adapter h la croissance démo- gissait d'une transformation presque radicale du type hel ^
graphique des villes et au goüt de la jouissance de l'espace exterieur . es manisé. C'cst pourquoi, il est plus juste de parler du goüt du
deux derniers facteurs ont influencé ddjá la transformation ou plut6t la
plutót que de processus d'évolution, car ce type de cryptoport.que á toits
modernisation du plan de quelques maisons á Pompéi comme la Casa di pente es. pU.tót une innovation par rapport au ™"
Loreio Tiburtino oii, á cóté de Valrium tríis traditionnel, s'etcndait un
souterrain connu déjü 5 Pompéi (Villa dei Misier, Casa del onptopoM
Pour comprendre le choix architectural du
tablinum s'ouvrant sur une terrasse surplombant un vaste jardín tgaye par cervi. il ne faut pas ignorer que quelques-uns de ses
un euripe avec des cascadas d'eau, des nymphées, des pergolae; ou comme aisés que lui mais appartenant é la classe bourgeoise c i j
la casa di Fabio Rujo" construite sur le rempart oriental, ou á cdté de
ratrium traditionnel auquel on accédait par la rué, les pitees s ""^raien
une formule intermédiaire entre la maison ü e" ^.^u plus
gement á appartements, formule déjá en vo^ oü Yatñum-
vers la mer grace á de larges fenñtres vitrées, Nous avons parlé plus hau tard ü Ostie A ce sujet on peut c tcr a
de la Casa delVatrio a mosaico qui faisait comme ees maison compluvium fut remplacé par un atrt de lumiére =»;
le premier pas dans ce processus de transformation. ci dans la CdSd d rayonnaient les chambres éclairées par e^s^P ^
cervi Vatrium fut réduit á un lieu de passage ou de service, son ró ou encorc la non moins interessante « . balcón de bois".
structurel primitif (source de lumiére, puits d'air et Vimpluvium pour de I'étage supérieur faisaient saillie sur le r^crranhicue á Herculanum
recueillir Teau de pluie) était désormais remplacé par d'autres moyens. A la diirérenc'e de Rome et d'Ostie, la en hauteur
Dar exemple les piéces étaient éclairées par des fenétres, sans doute vitrées^ n'était pas encore trés forte pour pnv.lég.e. les constru
ou les maisons á appartements « é la , ^omparaison, les villas
II est facile d'évoquer, comme ¡°Z,néde, la Villa dei
suburbaincs de Pompéi ou d'HercuIanum ( s'enorgueillissaient de
Aíís/erí, la Villa dei Papiri, la Villa d'Oplon autour d'une piscine,
comme 1. pKce 1. plos Impórtame de 1. maison soni, .clon Boeih tnultiples portiqucs permettant soit la pro Paccés direct aux fleurs
soit la contemplation du paysage des alentou
s„. parler
panienne due soit á la progress.on ^^"^°sraphique soi ^ ■ wtpnt á I'hypothése de A. Maiun,
trcmblement de ierre de 62, le pan évolué de la maison h atrtiim 18) Cf. Boethius-Ward Perkins, 326. avoisinant raínum etait e
adoptée par plusicurs auteurs. sclon
(Casa del Chirurgo h Pompéi par exemp siécles le plan type d'une ^riclinium, nous croyons qu'il faut le consi ¡n-égulier h Pompéi ^
tetrasíyhim ou corinthium, reslait pon an . , ¿^1 iaiino, la Casa dei 19) 11 faut avoucr que l'étude des Ostm, MAAR. 31. 1971,
résidence bourgcoise ou aristocrabque ¡iZle ñero l. Herculanum). ®st h peine amorcée avec J.E. Parker, p^^nDei 79. rTTTCIV
K.nn á Pompéi, la C.sa de/ fn province. on était mür pour «^3; lo., rorsc/z., 133-146; Hoffman, 31, 56. plan 63, pls CIII-CIV.
Pourtant 11 semble qu'au J- siécle, á (cf. Bonriiius-WARD 20) Cf. Maiurt, Ercolano, 388, fig- - rVII
un autre type d'habitation plus apte ix
Perktns, Etniscan and Román Archtíec ure C
gg
^
History of Art), Harmond-
79 106-111; A.G. McKav,
;:^^-Maiur.,.—,3.,..3.Parx.,.-31,.^
worth 1970, 312-313; A. HorrMAM,
Houses. Villas and Falaces in the Román
15) Cf. Spinazzola, Pompei alia tuce, tav agg.
^om de la C«sn di Ottavio
jardins romains, 208-209,
¿TlTes. possible que, sans léruption duj^uve qu. md hn 1^^ a'O^a —
Quartione); Boethius-Wapd Perkins, 316, fig- 121; Grtmal.
fig. 12; McKay, 44-45, fig. 15. type de logemen.s instal.és -toar d une of Reman
16) Cf. Hoffman, op. cit., 115. p„fp„rs ont essayé de l'inclure Plans de maison á Ostie. voir aiissi G. HERm
17) Sur le plan inusité de notre maison, p usi GriMAL, 3ardins romains, Edmonton, 1981, 17-53.
dans un processus d'évolution de Parchitecture domesuque, cf. Grima
225-226; Boethius-Ward Perkins, 313-316; Me Kay, 60-61.
d'Anacapri dont la longue ambulatio surplombant la mer devait otfrir á
du jardin ^3, De telles villas dites de plaisance facilcment reconnaissables se scs habitants le plaisir de contempler Péblouissante beauté de la mer
rencontraient non seulement en Italie mais partout dans tout le monde autour de la.grotta azzurra » »; ou encore le soi-disant « palais séverien »
méditerranéen, de l'Espagne á la Syrie, en région suburbamc conime 6 la de Bala oü les structures thermales s'harmonisent avec des constructions
campagne. Pourtant, á la différence de notre maison, ees residences étagées sur les terrasses d'oü l'on pouvait embrasser du regard tout le
péristyle considérées comme signes évidents de noblesse et de nchcsse colfe
s'installaient en dehors du complexe architcctural urbam Ces villas campaniennes et impériales, surtout cellos du second
II existait deux types de villas dont les peintures de Pompei de Stabies type, conslriiites dans la premiére moitié du I" siécle n'étaient certes pas
et les fouilles archéologiques nous donnent des cxcmplcs. Cclle du premier inconnties de Parchitecte de notre maison; n'ayant ni les ^7--'"
tvpe _ villa á portiques - s'entourc de portiques sur plusicurs cotes, pour é.aler les constructions selon le goút de son
parfois de plusieurs étages de colonnades. ce qui s'éloigne totalement de deux aspects qui, selon lui, reflétaient Paspiration de son
Pagencement des portiques entourant une cour (hcllénistique) ou un jard.n installer une terrasse avec diaetae et viridaria. et
(romain). Les chambres disposées derriére ees rangées de colonnes ava.cn tique Ces deux élémcnts, apparemmcnt contradictoires,
la possibilité d'avoir des vues splendides sur le paysage. On rn^Mnlitement: la terrasse garantissant la P"
comme exemple la Villa d'Oplonti récemmcnt découvcrte á To.re le chaleur
cryptoportique
ziata35 la Villa d'Ariane á Stabies (Castellammare di Stabia) el quclque. la pendantgardant
les jourslaou souiria.t le ve ^OTéal. Certainement c'était
peintures de la Cusa di Lucretio Pronto et de Stabies- vil as sentou une réalisation remarquable au co suivants,
raient de portiques, dont les royaumes hellénistiques avaient le secret relativement restreint. Le cryptopor ique ., ,.(.aractéristique.
mais tournés vers la mer au lieu d'entourer une cour, une agora ou peu d'ama.eurs, ce qui rend notre maison encore plus caracténs q
surface d'une enceinte sacrée comme leurs ancótrcs hellénistiques.
La villa du deuxiéme type cst éloquemment illustrée par de nomb.euses Construction ,, p>, t
ruines archéologiques en Campanie; notammcnt la Villa Jovts de Tibe • 1 in rn<^a del cervi est dans l'ensemble PL i
rSpr—..li«™"»' c'P'i La teclinique de construction de la Casa d
terrasses, Paménagement de la splcndide amhnlalio do 92 ^ a.sscz homogéne. _ . . i„ m.ir mitoven entre la Casa dei
mettaient la jouissance d'une vue panoramique tand.s que d autres salles D'abord sont en opus mcertttm. ^
r,"«í «fcn.íe, dou, C6,4> sur 1. .. V¡m Wc cervi et la Casa delVatrio a mosaico, le Vappendice
l'Est (XXVI, xxvn, XXVIII), ceux et enfin un pan de
23) Dan cette comparaison, nous incluons seulement v'has Nord (X, XI, XII, XIII). en dehors du plan r^
les villas d'exploitatíon agriccle (Voir sur ce sujet^ . ",,5233) range notre mur bordant l'escalier extérieur a de l'appendice Nord ont
Berchkeley and Los Angeles 1976). J. GaiMAL (Les ,ard,ns f ,ers le d'emblée que le mur mitoyen des au antérieure á 62. Notons, en
maison parmi les villas dont le trait dominant est Pouverture vers I ex.éneur, de fortes chances d'appartenir á une P' rattacbées au plan
n«37 (múltiples exemp.es des villas constmites d^-s les provi^^^^^^ passant, que Ies pitees de l'appen propriétaire de la Casa
en OcLent comme en Orient); J. H. d'AsMS, Romans on thc Bay of Napias. Cambri rcctangulaire de notre maison, aux ^ ^ s^tuait la fosse d'aisance
1970, 171-232. , vnrcch 9-39' Cf. Mai.an- detla stoffa. C'est dans cette derniére mai
25) Cf. A. DE Franciscis, « La villa romana di Oplontis Neue Vorsch., Rome 1957 36-53, fig- 1^^» McKay,
DRINO, Oplontis. Naples 1977, 63-80, fig. 17. ct^híi 1961 pl. XXXI; J. H-
26) Cf. L. d'Orsi, Gli scavi di Stabia, Castellammare Congresso di Studi Romani, J. H. d'Arms, fig- 2-3.
d'Arms, op. cit.. 128-130. A,.^t,;f^rt.irlTndschaft», RM. 26, fig. 48; Boethius-Ward Perktns, 324, fig- « pgiazzo a mate" a
27) Cf. M. Rostoszew, « Die hellenistisch-romiscn ^ ^^2 == 29) Cf. A. Maiuri, «La villa au^stea d. P 29.35. mcKay, 116-117.
1911.72-77, pl. VII = Boethius-Ward Perkins, cit., 161, p ■ - - I, Napoli 1938. 115-141; lo., Capn. Rom
McKay, fig. 46. 48 (Casa di Luerezio ,748-1980. 135,
44; J. H. d'Arms, fig. 9. . „ -e 1958 72-84, fig- 41: McKay, 122, S-
Fontana Pieeola); Petexs, fig, 148 = McKay, fig. 41, 42 (SWb es) 30) Cf. A. Maiuri, Campi Flegrei. Ro ^ campaniennes qui
fig ADS 769 (Casa del Marinaio); J. H. d'Arms, op. ctt., fig. rellcment. nous passons sous ^ilence d
villas apparaissent comme si elles étaicnt entourées f= ^ ¿el d'analogie avec l'architecture de notre
28) Cf. A. MAitmi, <.11 palazzo di Tiberio detto "Villa Jov.s a Capn ., Al
de deux bandes de briques alternant avcc une rangée de tuf jaunátre dti
de la Casa dei cervi; c'est aussi dans son petit jardín de 3,00 m sur 3,00 Samo; ou bien aux pieds-droits de fcnétre par Vopus vittatum composé
que s'ouvre la fenetre éclairant le corridor VI. Cct cmpictcment et cc droil uniqucinent de rangées de tuf; ensuite dans piusieurs cas^ le pied du mtu-
de lumiére seraient inexpliquables si le proprictaire de la Casa dct cervt et souvcnt la parlic médianc sont renforcés par des chaines honzontales
ne jouissait pas d'un certain prestige cu droit de scrvitudc sur son voisin. formccs de piusieurs rangées de briques.
De l'autre cóté, le mur Ouest de la salle XII avait une porte qui avail L'amorce de eos murs á partir des jambages de portes ou á partir
communiqué avec la Casa delValcova et qui fut muréc plus tard. Ccs murs dos antes se fait par une disposition harpée toujours dans le rythm
en opus incertum n'ont pas été restaurés au moment de la conslruction trinairc « deux briques -b une pierre + deux briques. ou b.en «une
de notre maison. Enfin en opus incertum, le mur extcrieur de rcscalier pierre + deux briques + une pierre ». Ce t^tltme est consejé dans a
s'ouvrant sur le portique Est, asymétrique par rapport á celui de rcscalier plupart des murs á rintérieur de la maison. Dans le cas des t^u s
Ouest, et l'ouverture de la porte ne coíncidant pas avec le décor en mosaí- assez éiroits eomme sur le mur Nord de Va,riu,n.
que de ce portique.
X.XVI, XXVil du portique Est. les amorces longues se o
Vopus incertum de ees murs est composé de pierrcs volcaniques. de ainsi une bande eontinue. A gauche de la porte dentr&, le Est soff
pierres pencas, de pierres calcaires appartenant á la phase B et C dans la le iuxe d'avoir dans la par.ie inférieure une chaine de
classification de Maiuri^'.
sur toute leur iongueur, tandis chaine horizontale de 6
La presque totalité des autres murs sont en opus reticulatum ou que le mur nord du tablmum ® P „ gubtilités appar-
quasi-reticulatum, quelques pans de mur sont en opus latericiiim ou en rangécs de briques dans la zone ^o,onté de notre ar-
opus mixtum.
tienncnt á la mailrise, mais ici on \oit x^.upr et agréable á voir.
Le reticuíatum est composé de carrés de pierre grise érigés sur leur ehitecte de faire un beau travail géométrique, r gu que
En effet, la porte d'entrée et les de la fa.ade,
angla formant un vaste filet. Dans notre maison, les dimensions de ees ceux de la Casa dell'atrio a mosaico,
pierres sont de 0,075 (minimum) á 0,090 (máximum) de cóté. un aspcct trés csthétique. ce kiosque
Mais cet appareil réticulé n'est jamais isolé. II est d'abord renforcé Lespilastresdukiosque,lcs pilieis ^ complétement en
aux pieds-droits des portes et aux antes par un appareil mixto compose ainsi que les murs de l'avancée d (070m de hauteur) des
opus mixtum {viítatum et tatericiurn}. piliers d'angle
31) Les murs mitoyens entre la Casa dei cervi et Ies maisons voisines h loucsl, piliers sont carrées tandis que les piliers , ^g^t pour un vasa
la Casa deU'alcuva rf la Casa dell'atrio a tnosaico sont construits avcc de gres mocllons en équerre. oíTrant ainsi aux quatre anglas 1 emplacement p
assez réguliers de pierre volcanique gihe, de pierre ponce bruno, de tuf jaunatre. ^ Heurs ou un objet décoratif. appareils sont de
II en est de raéme du pied du mur oriental bordant la rué á gauche de la porte d'entrce Notons enfin que les matériaux ^ \ ^ épaisseur moyenne
(Type B de Maiuri, cf. Ercolano, 65-66). Le mur extérieur de rcscalier oriental du jardin bonne qualité: les briques de Vopus latencu,m ont
et les murs des dépñts á l'Est du portique oriental sont au contraire en grand partie
en tuf jauiiátre (type C de Maiuri). de terre de 62 que s'est
II est intéressant de noter la diíTérence de technique de construction -qu'on peul structions ou rcstaurations postérieures l^uilding Materials of
constater dans le « cunicolo » non obstrué - entre le couloir 19 de la Casa dell'atrio répandue cette technique (cf. Carrington, " ° n Bi.ake, Román Construction^ i
a mosaico et le portique occidental de la Casa dei cervi. Ici, le mur de la Casa dei cervi 1933. 125 sq.; A. Maiuri, Ultima fase, 197. ^ ^52457; Lugli, Técnica,
en opus incertum de type B avait été couvert de Textérieur (du c6tc de la Casa dell atrio from Tiberius throush the Flavians, Washmgt
a mosaico) par une couche de Vopus tectorium peint en noir avant d'étre, plus tard, 654). . ,.jfé les murs en opus reticalatum
recouvert par un autre mur dont les moellons équarris sont entiéremcnt en tuf jaune. 33) Pour des raisons de stabilité horizontales de briques. On les
II est probable que le propriétaire de la Casa dei cervi se contentaít d'utiliser le mur sont souvent renforcés de chaines de 6 ou Técnica, 514) mais é
mitoyen ancien, tandis que son voisin a préféré le doubler par un mur qui appartienl i-encontre déjá á Romo h l'époque ' ^.gtioñs aprés le tremblement de te
á la toute derniére phase architecturale d'Herculanum. á Hei-culanum, c'est surtout é partir des con les cas. Ies ang e
32) Ce type de Vopus mixtum composé normalmcnt de deux rangées de bnques fie 62 (Voir aussl A. Boethius « Appunti.. ■ vittatum mixtum. A cr
alternant avec une rangée de tuf jaunátre est probabiement une technique inventée en ies pieds-droits sont en opus vittafum ou, ^ ¡atericium sont presque inexist
Campanie dans la seconde moité du I" siécle. Elle sera utilisée plus tard h Romo et líinuni, les murs en opus reticulatum enea
dans les environs, en Latium á l'époque d'Hadrien, á Ostie á partir du milieu du ii= (efr. infra, no 35).
^4

siécle (au «palazzo imperiale»), plus fréquemment á Reme á partir du ili® siécle
(cf. G. Lugli, Técnica, 643-644). A Pompéi et Herculanum, c'est stu-tout dans les con-
A Pompci, plusieurs pedia du forum, les farades de la Casa di Pansa,
de 0,03 m (mínimum: 0,025; max.: 0,040); les pierres de Voptii viuaium du Virolo di Mod-^sto, de la taberna Insoria (IV, 14, 28), de la Casa della
sont de 0,08/0,10 m d'épaisseur. calce. (VIII, 5, 2). de la della Fortuna (IX. 7, 20), etc... sont aussi
Quatre murs en opas quasi-reticulatiim, dcux de la salle XXX, el dcux de la iiieme technique^.
de la salle XIV semblent avoir été le résuitat des rcmanicmcnts probablc-
ment quelque peu postéricurs á la finition de 1 cnsemble.
Seuls les deux pans de mur au sud du tabliniim brisent rhomogénéitc Dallagc
technique de construction de la maison: nous avons ici deux pans de murs Le plancher des salles de la Casa Jet cervi semble correspondre á la
tout en opus latericium. appareil rarement utilisé á Hcrculanum a l'epo- destinaliun de chacunc d'elles. On y rencontre 3 types bien definís: opus
que^, ce qui dénote vraisemblablemcnt un nouvel essai de rarchitccture sisuimwi. opus lesselalum mélangé avec opus scutulatum et opus secítle.
qui restait jusqu'á maintenant assez conservatricc. Optts sLó'utu. Fait d'un mélange de chaux, de sable et de boques
Gráce á l'examen de rarchitecture d'Herculanum el de Pomp¿i. nous ou céramlques broyées, Vopus signinum s'étendait sur trois s "®
savons que la technique á'opus mixtum composée d'une rangée de picrres tes de l'atrium, le corridor VI et tout le quartler e service
calcaires alteraant avec deux rangées de briques était fréquemment dans l'appcndice Nord en dehors du rectangle, ainsi que
utilisée dans ees cités dans les constructions postéricurcs au tremblcment petits réduits s'ouvrant sur le portique Est. Si on le ^^
de terre de 62. Elle servait soit á construiré des colonncs, des pilicrs ou Planchers de plusieurs maisons á Pompéi et í.
des pans de murs assez courts, par exemple, cutre ceux de la Casa det Plutót grossier, peu soigné avec des fragments de
cervi, les colonnes de Vatrium de la Casa del rilievo di Telefo (Ins. Or. trop grandes. I! s'accommoderait mieux du norn i a i fréquentés
1, 2), de la Casa delVatrio a mosaico (IV, 2) ou dans les maisons III, 4 Comí 11 était destiné en général aux «chambres oulocauxjré^^^^^
et II. 16. par des csclaves, ce sol rude contraste avec ce P ^
Elle servait surtout á renforcer l'appareil en opus reticulatiim comme des quartiers sclgneuriaux. Mais propriétaire d'avoir
on en rencontre abondamment á Herculanum dans la Casa di Aristidc C'cst le sol de Vatriwn. On comprend m „rtant dans l'architecture
(II, 1), la Casa delVatrio a mosaico (IV, 2), Casa deWalcova (IV, 4), plusieurs réduit Valritun. l'cspace traditionnellement k celui
maison de VInsula III (III, 1, 2, 4, 5)et des Insulae Orientales I et II. Dans domestique, b une piéce d'un décor pavimenta minrmum sembla
la Casa di Aristide, la plupart des murs ont une base de 5 ou 6 rangees de des maisons plutót modestes 5^^; 1,3 et le cryptopor-
briques comme ceux de la fa9ade de la Casa del cervi. Quelqucs murs de Pant. quaiid on constate que, 1 Es tabíiniim est dalle de
la Casa di Aristide, un de la Casa delVatrio a mosaico, quelques-uns des tique sont couverts de mosaiques e ' «ensons que l'état
maison de III, 1; I Or., 2, sont en outrc renforcés, comme ceux des plaqucttes de marbre polychrome. Cest pou disparition du dallage
fauces de notre maison. d'une chaine de 6 briques dans la zone médianc actuel du sol de cette piéce est le résu a
du mur.
antique.

34) A cause de la dísponibilíté du tuf de Noccra, de Samo ct aussi de Pouzzoles, 35) ct. CARRINGTON, JRS 1933, 125, J];. xLIft'(cl Jetla calce)-. LVIIa
les bátisseurs d'Herculanum et de Pompé! négligeaient les briques, de (podia du Forum), XXXVIIa (Casa della Fortuna),
uue les slructures en opus latericium sont en général postéricurcs au (taberna lusoria); -o ,q gi (^casa di Argo] 64 (\'ue du su
terre de 62. Néanmoins, méme aprés cette date, des édlflccs completemcnt en br q A Herculanum, cf. Maiuri, Ercolano, g. . -
snnt extrémement rares. A Pompé!, parmi les monumcnts pubhcs, on doit niention di Aristide); 84 (thermes)... ^ ,4;ff,srence de technique entre ees eux
rceOa r temple de Vespasien, la celia du temple d'Isls, la curie du Forum, la C'est sous cct aspect qu'on peut voir la di ^^^iculatwn par des
F
facade de l'édifice
Ud.fice d'Eumachie, les thermes du centre, les
Consolare, de portails de la de
PAbondance, grande
Ñola,p de villes. Herculanum préférait encadrer jjis 1933, pl- XIII j
oa Pieds-droits en opus latericium; Uraire public): Xlla (C&
Stabit dans la maison de Dloscures, de la Praedia JuUae Feticis (cf. MAiuai, Vlltma ^Hstalis); Maturt, Vítmia fase, pl .Xlb y ^xb (Thermes du '
iase 198-201; Lugli, Técnica. 522, 594-595).
A Herculanum, les murs en opus latericium sont encere plus rares. Excep
fa Macellun); XVa (mur Nord du "^t'ur^ de la veranda et du tablmum
LIV (Ies maison VIH, 2, 14-16; 30. 31); XLiVb (structur
colonnfs de briques revétues de stuc (cf. M-muri, Erco/.no, fig. 46, 47, 222), des pda. la villa dei misteri).
crhambranles (fig- 103, 297), les pilastras du réservoir d'cau (fig. 49), on icncon oo

cet murs seulement au áecunianus maximus et partiellemcnt au collége des Augusta es.
Opiis tessellatum et opus scutulatum niére á rcprcscnter un scmis régulier de petites figures géométriques de
Pl. Vi, Les mosaiques qui couvrent les planchers de la salle XIV, des fauces marbre. D'aillcurs, ce sont Ies deux seuls exemples de semis serrés, car
Fig. !6, 17, et du cryptoportique ont été conques pour un décor tres fonctionnei. Celle devant la porte céntrale et le long de ce portique, les tapis sont ornés d'une
18
de la salle XIV est composée de tessclles blanchcs, bordee d'une bando bordurc de doublc filet noir, avec á l'intérieur, 6 rangées de segments de
noire de quatre rangées. Celle des fauces est un tapis de tessellcs blanches marbres pülychromes. Le rythme de bandes noires séparant les tapis est
avec, parsemés dans le champ, des segments de marbre de coulcur. Ccttc apparemment irrcgulier, mais s'accorde avec l'agencement des portes et
technique est utilisée aussi dans le cryptoportique, mais avec bcaucoup donnc á ce portique l'impression de quelque chose de vivant.
Pl. VI plus d'harmonie et d'esthétique^. Pour couvrir ce quadriportiquc, le mo- La répartition des tapis — qui sont d'ailleurs semblables á ceux du
saíste a délimité les quatre portiques gráce aux quatre dalles de marbre portique Nord - aux portiques Est et Ouest est identique: troís longs
rectangulaires á la jonctlon du sol des corridors Est et Oucst avec les corri- tapis alternant avec trois petits tapis, ees derniers correspondant á la
dors Nord et Sud. Dans le portique Nord, la répartition des tapis corres- largeur des fenétres. Ccs tapis sont séparés entre eux par des bandes de
pond aux trois grandes ouvertures, la prcmiére communiquant avec tessellcs noires tachetées de blanc. C'est gráce á cette répartition quon
Vatrium, la secunde avec le tablinum et la troisiéme avec le corridor XVI s'apcr^oit que la porte de I'escalier — s'ouvrant presque au milieu du mur
menant au quartier de service. Devant chaqué ouverture, s'étend un tapis extérieur du portique Est - n'était pas prévue dans le plan imtial. Ce qui
rectangulaire composé de tesselles blanches. Les premier et troisiémc explique aussi que le mur en opus incertiwi de cette cage d'escalier ne
tapis, limites chacun á droite et á gauche d'une bando de tessellcs noires cadre pas avec l'architecture de l'ensemble: d'ailleurs, le mur de la cage
tachetées de segments de marbre blanc, sont bordes au Nord et au Sud d'escalier opposé est en excellent opus reíiculattifft.
de deux filets noirs entre lesquels sont 12 rangées de segments de marbre Enfin le portique Sud a son plancher intentionnellement différent des
coloré ou veiné, alternativement triangulaires et quadrangulaires, de ma- autres. II est parfaitcmcnt symétrique et régulier. A chaqué angle, un
tapis prcsquc carré, bordé d'un double filet noir et agrámente de lU
rangées de segments de marbre. A cóté, et sans bande noiie comme ans
36) Le inode de semer des segments plus ou moins rcguliércmeni taiJIds de marbre les autres portiques, s'étend devant les salles XXIX et XXXI. un large tapis
blanc, d'a africano », de « giallo anlico » de « pavonaz/ello », commenga semblc-t-il, semblable au prccédent avec 10 rangées de segments de marbre po ye rome.
á partir de 149 av. J.-C. (cf. Pline, N. H., XXXVI, 185: « scutulatum in lovis Capito-
lini aede primum factum est post tertium bcllum punicum ¡nitum Des étudcs
Devant la porte des salles respectives, les tesselles sont remplacées p^
récenles sur les monuments romains montrent que cette technique dtait plus populaire
grande plaque d'albátre - celle devant la salle XXXI ^
á répoque républicaine qu'á Tépoque impériale, cf. M. L, Morricone Scutulata pavimenta. de plerre verte. Au milleu, dans I'espace devant la salle XXX, es
I pavimenti con mserli di marmo o di pietra trovati a Roma e nei dintorni {Studi e ont cédé la place á un dallage de plaques de marbre rectangu
materiali del Museo delta civiltá romana, 9) Roma 1980, 14 et passim. Selon l'autcur,
le pavement romain Je plus récent de cette technique date de l'époque d'Auguste,
tandis que la majorité date du ne siécle av. J.-C. Parmi les monuments publiés par Opus sectile
l'auteur, le pavement de la seconde période de la Casa dei grifi oíTre un certain
parallélisme avec Ies grands panneaux du cryptoportique de la Casa dei cervi: fond Le pavement des principales piéces du quartmr J
en tessellatum blanc, segments de marbre assez réguliers (cf. 45, no 39, pl. XXIII); et Sud est en opus sectile. plus ou moins pLes se pré-
celui de la Villa dei Volusii á Lucus Feroniae (p. 58, no 60, pl. XXI) et un fragment
de l'atrium de Ja Casa dei grifi fp. 45, no 40, pl. XX) sont en tessellatum nolr avec
diaeta occidentale et de l'oecus XXX, le plaiic er ^es^^ romain)
des segments de marbre polychrome disposés assez réguliérement.
sente comme un carrelage de carreaux de m. chaqué carreau d'un
A Pompé!, cette technique - appelée liíhostroton par M. E. Blake {The Pavements de cóté. L'originalité du décor asiste
of the Román Buildings of the Republic and Early Empire, MAAR 8, 1930, 61-67, pl. IB motif géométnque qui vane dun ^iUage des Bourbons,
IS), utílise aussi un fond de mosaique noir ou blanc. Mais l'arrangement de segments XIX, XV oü le plancher a échappé en carreaux in sitii. . .
paralléles, comme dans notre maison, est assez rare (Ibid., pl. 14.2 et 18.4). Voir aussi on peut dénombrer au moins 113 s i pimagination des ^
A. Maiuri, La Casa di Menandro, Roma 1933, 126, fig. 57; M. de Vos, MedeRom, 37, n est difficile de décrire tous ees motits q rassemblent en des, .
1975, 78, pl. 19, 20.
artisans qui coupent ees marbres polyc rom ' ^
Le scutulatum assez grossier sur le fond de « cocciopesto » en face de la porte
d'entrée de notre maison, comme en face de cello de la Casa delVatrio a mosaico, dessins géométriques prenant le pte
(voir annexe B). Ce sont des cnistae
^roit, parsubdi^ion:
ex^i^p^,
| é: ,Í^ ^%.
mérito d'étre noté comme une tentative de décor pour rendre I'entrée plus attrayante.

34
de Sl-André «> dont Ic centre est un quatrc-fcuilles bulbeux. Ce qui est
parmi les motifs simples, un carré inscrit dans un carré, trois carrés indescriptible est la richcsse dos nuances chromatiques obtenue par le
inscrits respectivement I'un dans l'autrc, une « croix de Malte» dans un le choix des marbres de couleurs varices, granite, marbre blanc, « giallo
carré inscrit (motifs qu'on rencontre souvcnt aillcurs que dans notre antico o, porphyrc, « pavonazzo », marbre veiné, « bigio » et par la finesse
maison, comme dans la Casa cleWalcova, Casa dell'atrio a mosaico): ou bien de rincrustation. A Rome, á Pompéi, les exemples á'intarsio ne remontent
des motifs beaucoup plus compliques, consideres comme « uniques », sans pas avant Nerón
parailéles, comme quatre « croix de Malte » dans quatre carrés limités ou Le planchcr de Voecus XXX est une composition d'hexagones et de
non d'une bordure, « croix de St-André » répartic dans quatre carrés cntou- losanges. Les cotés de l'hcxagone font partie dos triangles équilatéraux qui
rés d'un filet, « étoile de David » dans un hexagone délimité dans un carreau, formcnt Ies six branchcs d'une étoile. Entre ees étoiles, sont des losanges
imbrications de croix, d'étoiles, de losanges, de triangles, etc... La richessc harmonicuscment constitués de deux petits losanges et de quatre triangles
des motifs semble dépcndre du fait que la salle était exposée ou non á la équilatéraux. Comme dans les planchers décrits ci-dessus, la régularité
lumiére: par exemple dans le tablinum, des 240 carreaux conservés (sur du dessin est cnjolivée par les couleurs des marbres utilisés.
un total de 368) nous avons pu distinguer 82 motifs dont 68 ne figurent En face de cet oecus, dans le portique Sud, le sol est dallé, á la place
qu'une fois; dans la salle XIX - identifiée par nous comme tricUniwn, - de Vopus scutidatum, de plaquettes rectangulaires séparées par de mmces
des 107 carreaux conservés (sur un total de 150), il y a 39 motifs dont 27 langucttes de marbre.
ne figurent qu'une fois; tandis que dans l'alcove XV, des 36 carreaux con
servés (sur un total de 99), il y a seulement 8 motifs, tous tres simples
et tres répandus et seulement deux plutót compliqués. On verra par ees 38) La technique d'incrustation de marbre polychrome pour taire un
exemples que ce type de dallage n'était pas un assemblage purement floral est plutdt raro, peut-fitre parce qu'elle est coüteuse. A
asscz scmblable i. cclul de la Ca.t. <iei ccrvi se trouve
mécanique mais exigeait un esprit créateur trés imaginatif". dcreíato I, 7, 10-12 (cf. XA 1927, 26, pl. 10^1 Blakb kome 168
Les six carreaux de 1 pied et demi de cóté qui subsistent dans la PttRNtctt, op. cU.. 107; Pompa I74S.J980. I tempi dalla docttmentartone Rome 1981, 168.
diaeta occidentale sont le travail d'un artiste qui voulait utiliser l'effet fig. 28B). A Herculanum, cf. MAtURt, notamment dans
des rayons du soleil sur un planchee polychrome á dessin fleuri grace Des exemples á'mtarsio analogues trouvés ^ Motaticom Matini, Mosaiá
la domus aurea, domus transitoria et domus jlav ( . • XXIX* 66 no 64,
á la technique á'intarsio. Cinq d'entre eux sont composés chacun d'un «nnc/n- m /m/m, Eoma Reg. X, Rome, 1968. 64 no 62, pl. XXIX, 66.
hexagone dans lequel s'inscrivent 4 motifs en éventail dont le segment Pl. XXIX: 67-70, no 65, 67, pl. XXX; 83. no 78, XXXI).
convexe est tangent á un anneau central. Les écoineons tnangulaires sont
ornés d'un fuseau. Le carreau central est décoré d'un motif en « croix

37) A répoque des lie et Ule styles, l'opH5 sectila était surtout utilisé comme
emblema au centre d'une piéce, tandis qu'h Tépoque du IVe style, les dallages en
opas secíile couvrant toute la surface d'une piéce sont beaucoup plus fréqucnts; c -st
le résultat d'une étude de M. de Vos, « Synopsis del repertorio ornaméntalo di P'tture
e pavimentí di terzo stile » dans Bastet-de Vos, 114-117. Voir aussi M. E.
Pavements of the Román Buildings of the Republic and Harly Empire », MAAR, 8, .
39^ pl. 6.1 (temple d'Apollon); 6.2 (VII, 7.5); 6.3, 4 (Casa del Fauno VI. 12, 2); 7.1
(Vil' 12. 26): 7.2 (VI, 15, 14); 7.3 (Vil, 7. 5); 8.1 (V, 1, 26); 8.2 (VI, 6, 10); 8.3 (VII, 2, 45);
j,4 (Vil. 2, 20); 9.1 (VII, 4, 4); 9.2 (VIH, 4, 15); 9,3 (VI, 15.8); 13.1 (VI, 13, 16); 13.2 (VI,
9 5): E. Pernice, Pavimente und figurliche Mosaiken, Berlín 1938, pl. 294, 5 (I, 4, e
VIXI, 3, 8), 30.2 (VIH, 4, 15): 237.4 (Vil, 7. 5).
A Herculanum, Vopus sectile est relativement plus fréquent, cf. Maiuri, Erco ano,
247-250, fig. 193, 197 (V, 11) 271, fig. 215 (III, 3 Casa dello schelettro), 286. fig. 226 (VI, L
Casa dell'atrio a mosaico = Cerulli Irelli, CdAM, 38); 335-338, fig. 287, 288, 289 {Casa
del rilievo di Telefo) ¡aussi, Casa delValcova, (XV. 3); Casa del mobiUo carbomzato,
Exemples semblables h Reme, cf. M. L. Morricone Matini, Mosaici antichi in Ita
lia, I Rome. Reg. X Palatium /, Rome 1968, 78-79, no 75-76, pl. XXXI (Domus augustana).
CHAPITRE ni

DECOR PARIETAL

Le décor pariétal de la Casa dei cervi mérite un examen aPProfon^


car il s'intégre dans le courant artistique dune période bien ®
de la peinture romaine, période relativement bréve entre le tremblemen
de ierre de 62 el l'éruption du Vésuve de 79, mais riche en developpement
et en eréativité jamais rencontrée dans Ihistoire de 'art.
Les murs des fauces ne gardent pas de traces dendui , a
ceux des chambres alienantes á l'alrium III, IV, V sonl couver
simple couche d'enduil orné peul^lre de Irails rouges sur btoc d
il subsiste quelques traces dans la salle IV. H en est P^^^™
méme pour les piéces du quartier de service, btoc sur a p
couloir IX, blanc avec quelques lignes rouges sur les paroi
toillette, blanc dans la cuisine. Tout enduit a disparu dans ¡^
XIII et dans les dépóts XXVI, XXVII, XXVIII au Sud-Est du porttque
oriental.

Atrium

U premiére piéce peinte que rencontre


mauvais état de conservation ^ Ce qui reste P rnédiane
Pourtant un décor du IVe style, avec une plinthe noi -
également noire et une zone supérietire blanche.

1) Sont conservés: au-des-sous de la galerie


Sur la paroi Nord, une petite partió de la zone m i xnéme galerie;
et quelques fragments de la zone supérieure au- ^ Sud-Ouest, une partie
sur la paroi Sud, un fragment de la plinthe, pr s ® modernes), une grande
de la zone médiane (mal recollée par les restaura
Partie de la zone supéricure seulement sous la ene r , galerie;
sur la paroi Est, quelques fragments de la zone médian , médiane
sur la pai-oi Ouest - la mieux conservée - la moitié supéncure de
et la partie inférieure de la zone supérieure.
volle dans le vide. Sur les parois Nord et Est, au-dessus de la galene, il
La plinthe (0,62 m/0,70 m de haut) est noire, ornéc vraisemblablemcnt reste sur le fond blanc quelques traces de décor brun.
de quelques filets blancs. II semble que ce méme systéme de décor continué sur les parois de
La zone médiane également noire (ht.: 1,85) est délimitée en haut et couloir qui contourne le labliniim. De ce qui subsiste, on voit quelques
en bas par un filet rouge. Le schéma décoratif est constitué de panneaux- tracés brun boigc sur le fond noir de la plinthe.
tapisseries alternant avec des panneaux architectoniques prcsque aussi Le décor de l'atrium s'intégre dans le courant esthétique du IV-^ style.
larges que les premiers. Ceux-ci comportent comme bordures verticales, On constate d'abord que le peintrc savait s'accommoder aux exigences de
des tiges fines constituées de trongons fusiformes bleuatrcs et flcuns, la salle en représentant son décor d'une maniére libre par rapport au
ayant aux deux-tiers de leur hauteur un médaillon rond, brun, orne d un au schéma Inlllal, par exemplc Llnégallté des panneaux latéraux sur a
oiseau volant de profll. Aux sommets de ees tiges est suspendu un ruban zone supérieure de la paroi Ouest, la maniére de remplir le vtdc sur I
imítant un llséré de palmettes et de fleurs bruñes brodées et. ayant au zone supérieure de la paroi Sud. A cause de la mezzan.ne, .1 d"^
centre, un petit tablean rectangulaire orné de deux petits dauphins af- modlficr la haulcur de la zone médiane qui s aírete au mveau e ,,
frontés; au-dessus de ce tableautin est une flcur d'arcc. Ces panneaux-tapis- Par cette réductlon de la hauteur, on a Vlmpresslon detre
series sont d'un noir uní et nc comportent ancune figure ou tableau cen división blnalre horlzontale prcsque égale, moltle no.re, ;é b'™
tral. Les panneaux architectoniques sont ornes d'un pavillon élancé dont Ies U zone supérieure se développe d'une maniére autonome
colonnes corinthiennes, rouges en avant et verdátres en arriere, supportent rapport avec la zone médiane. Le cholx de la co-bma.son nom-blanc
en perspective et en profondeur un entablcmcnt et un plafond á caissons un goút déjii développé dans la phase I ® et u
rougeátres. L'entablement au second plan est orné de bucranes, de pateros
et de rosaces. A cet entablement est suspcndue une guirlande de fleurs B - Tablinnm
bruñes avec de petits oscilla.
Ce décor est assez bien conservé sur la paroi Ouest. Sur la paroi Cette salle a été congue comme la salle de
Nord et Est, il ne subsiste que quelques vestiges de peinture noire, dans architccturale presquc symétrique est doublee brillant rchaussé de
la partie supérieure de la zone, immédiatement au-dessous de la galerie. exceptlonneue'. Le fond des parois est noir, ,p,Htes
On y voit ici et lá un sphinx assis de face, une fleur d'arec. décors fins, gráciles, rouges, bruns, beiges, rosés, verts
La zone supérieure (2,50 m de haut) est séparée de la zone médiane zones do fond blcu. lo naroi Est,
par un filet rouge orangé. Sur le fond blanc, se déploie un schéma de La plinthe (de 0,77 m de haut)^- q- ^jord - est noire,
décor architectonique de couleur bruñe et verte. Sur la paroi Ouest. qui l'angle Ouest de la paroi Sud et 1 angle^ s avec une rangée
est mieux conservée et qui n'est pas coupée par la galerie, on peut distinguer ornee de lisérés verts verticaux et beiges ^ oblique atteint
trois panneaux, un central et deux latéraux symétriques mais inégaux. de petltes
une cornlchefleurs brunas. Prés(0.07
en trompe-I'oell desmanglas,
de haut) ivotrerosar g sépare
A cause de la présence de la galerie au Nord, le schéma original aurail ía plinthe de la zone médiane.
été modifié par le décorateur. En effet, ici le panneau central correspond
au panneau architectonique qui normalement occuperait la place latérale.
Celui-ci est décoré de deux colonnes supportant á mi-hauteur un entable 2) Cfr. BastIiT-de Vos, 132; K. Schefold, VP,
ment relié aux deux colonnes extérieures par deux guirlandes en festón 3) Sont consen'és: Nord-Est, une grande
et, entre les colonnes, un arbre verdatre. Les panneaux latéraux reprc- sur la paroi Nord, un fragment de la pUnt e supérieure (peu visible);
sentent chacun un pavillon central éthéré ayant au milieu une « pago c partie de !a zone médiane, et une partie e Sud-Ouest;
chinoise» á la toiture de tente, aux acrotéres en volutes vers lesque s sur la paroi Sud, fragment de la plinthe dans 1 surtout le socle du panneau
s'envole de chaqué cóté un oiseau. Un masque est suspendu á la « pago e sur la paroi Est, une grande partie de la zone m indispensable pour 1 identi-
chinoise». Sur la barre supérieure qui limite le sommet du paviUon, architectonique qui, quoique trés effacé, est masque.
figure une coupe á haut pied entre deux candélabres. Sur la paroi Su , fication des cinq autres socles décorés c acun ouelques traces de la
au-dessous de la fenétre, on voit quelques tracés architectoniques entre sur la paroi Ouest, une grande partie de la zone m
Zone supérieure.
lasquéis un lion poursuit un cerf, chacun sur une guirlande arquee, deu
oiseaux se tiennent de chaqué cÓté d'un candélabre et un dauphm vire-
d'une couronne de feuilles vertes enrubannée de bandclettes; derriére cette
La zone médiane (de 2,69 m de hauteur), noire aussi, est divisóc vcrti-
calement en 3 panneaux-tapisseries alternant avec dcux panneaux archi- tete est un tympanon partiellement visible; sur les marches du podium
tectoniques. Sur les parois Nord, Est, Ouest, le panncau-tapisscric central est appuyé un thyrsc obliquc*. Dans le naiskos de gauche, masque égale
est représenté comme une belle tcnture noire tendue sur un muí sup- ment féminin de trois quarts vers la gauche, la chevelure longue bruñe
est ceinte d'une couronne de feuilles de lierre retenue par des bandclettes
posément en retrait dans une salle Icgérement en pcrspectivc avec un
plafond á caissons rouges soutenu par deux colonnes torsos beigos au Au-dessus de chaqué socle on voit d'abord trois battants de porte,
premier plan, par deux poteaux bciges au sccond plan ct avcc des murs dont une, cntrouvcrtc, laisse paraitre au centre un piédestal sur lequel
en perspective de couleur rouge clair. L'cntablemcnt au-dcssus de ce plafond se drcsse un haut trépied surmonté d'un aigle aux ailes déployées debout
sur le chaudron. Au-dessus de ce trépied sont des édifices « vertigineux »
est orné de palmettes dans des ovolos. Cette tenturc est accrochce au
''l centre du mur et attachée avec des bandclettes aux poteaux bciges de constitués de colonnes soutenant aux deux tiers de leur hauteur un enta-
blement scmi-circulaire et un autre entablement perpendiculaire avec la
i maniere á former deux courbes qu'épousent deux épaisses guirlandcs de
feuilles vertes chargées de fruits beiges et roses. Sur le mur Nord, au
frise de triglyphes et métopes, celles-ci ornées de bucranes. L'entablement
point de suspensión central apparait un buste d'Hermés, coiffé d'un casque
muni d'ailerons et ayant, derriere sa tete, un caducée et aux épauics, une 4) Cclui.ci csl lo premier des cinq masques qui ont été détaehés et
draperie verte; le dicu est de trois quarts vers la droitc, le rcgard tourne de Aleubierre les 20 et 21 juin 1749; 20/6/1749....quatro de dos pal y W du^™
vers le haut; le modelé régulier du visage est rendu plastique par des que representan quatro eavezas de hombres, puestas sobra une speeie de tablad ,
reflets blancs et des ombres bruñes. Sur le mur Est, le buste visible au — une cavcza, tiene una lanza a un lado
Fig. 32 moment de la découverte est de nos jours totalement effacé. Sur le mur — la otra coronada de flores

Fig. 30. 33 Ouest, c'est une tete féminine au visage rond, aux joues pleincs, aux lévres - la otra tiene una longa barba y esta con la boca abierta
épaisses, aux oreilles parées de boucles rondes et dont la chevelurc, enserréc - otra tiene a su lado una speeie do fuente o vasso hachado J
dans un diadéme, tombe en deux nattes sur les cotés. Toute la tapisserie citadas eavezas, se observa arehiteetura v festones de ramos y de flores enlazadas,(.„)
21.6.1749 .una como la de las eavezas notadas el dio anteceden ....
noire est unie, excepté une bordure formée de deux roseaux verticaux Notons en passant que ee jour-lii, on a apporté aussi plusieurs dalles de marbre
surmontés d'épis recourbés qui tendent en haut et en bas deux guirlandes nolychrome provenant probablement du plancher ® O A. Bayardi dans
effilées de fleurs roses et beiges. Ces fragments de peinture on été enreg.strés dn^^mble par Mgr
Les panneaux-tapisseries latéraux, encadrés dans une bordure rouge son Catalogue publié en 1755 (Catalogo f Napoli 1755, 104. nos
clair, se présentent comme une tapisserie tendue sur un mur de fond dans (iiscoperta ciltá del Ercolano per ordine della Maestá Di
un espace vu en perspective avec un plafond á caissons rouges soutenu par
une seule colonne visible. Au-dessus de ce plafond, figurent, en guise
°'Zuéfvrng"ans plus tard (dans
Napics 1775, IV, pl. XXXVI, 2, XXX ,. - fíistory of Greek and
d'acrotéres, vers le cóté intérieur, une proue de navire beige aux refleU quelques ddcadcs, I'objet de plusieurs études (cf. Bi ■ , T.B.L. Webster,
blancs, et vers le cóté extérieur, une volute sur laquelle un dauphin fait Ponían Theater. Princcton 1961 (2" ed.). 336, 7 , ■ 35_ 47^ 48;
^toniiments illustrating Ncw Comedy, Londres , u J„yy,n/inischen Wandmalerei,
de l'acrobatie. Au centre, au plafond, sont suspendues une plaque verte A. Alcroobm-Bedhe, in der leur
et une couronne auxquelles sont attachées de fines guirlandes en festons. Munich 1974, 82, 83, 126-127; no 20. Allrogen-Bedel a été extraits du
Entre ees panneaux-tapisseries, sont des panneaux architectoniques, P^venance exacte, c'est-íi-dire du ^ ^^1x00505 dans plusieurs e.xpositions.
également sur fond noir. Sur la paroi Nord, ees panneaux symétríques des pcintures du musée national de Nap '.anvier-mars 1973 nos 165-168). &
sont assez étroits (0,40 m seulement de large). Sur chaqué panneau, des "otamment á Paris (cf. Pompéi. París Petit ^ ^os 230-234) á La
Essen (Cf. Pompeji, Villa Hugel Essen 19. '' .13^1974, 195-197. nos 230-234),
architectures illusionnistes s'érigent sur un socle ayant la forme d un Haye (Cf. Pompe/i,
Fíg. 37 petit naiskos in antis dont les antes rouges teintées de beige supportent ^ Zunch {Pompeji Kunsthaus Zunch 5^,. qjo de large.
un frontón de méme couleur et dont l'embrasure est bordée d'une guirlande Ce panneau détaché de la paroi Nord \vebster, 189, no NP 35;
de feuilles vertes, de fruits rouges et de marguerites blanches. L'intcrieur Napoli, inv. 9805; Cf. Pd'H IV, HS; Bihb^ j,,
Ai.i.rogen-Bedel, no 20. 6; Pompeji Essen, no Bieber, 228, fig- 762;
Fig. 43 du naiskos est bleu. Sur ce fond bleu se détache un podium de scéne auquel 5)mn Napoli inv. 9806 (0,70 m X 0,70); Cf. PdH IV, 176.
s'appuie un escalier de trois marches. Dans le naiskos de droite, sur le Webster, 189 no NP 36; Allrogen-Bedel, Masken, no
podium est un masque féminin de trois quarts vers la droite, la tete ceinte
batlants est enlrouvcrte pour laisser paraitre un haut trépied flanqué de Fig. 35
semicirculaire est surmonté d'acrotéres représeniant au premier plan une deux chevrcuils tournés dos-á-dos bien visibles sur la paroi Est.
lyre soutenant un oiseau aux alies déployées et au second pian, un dauphin. La zone médiane est séparée de la zone supérieure par une corniche
Le sommet des 4 colonnes est couronné d'un entabicmcnt circulaire, sans formée d'un chapelct de perles et pirouettcs.
plafond. La zone supéneure — qui devaít atteindre une hauteur de 2,70 m — est
Les panneaux archítectoniques des parois Est ct Ouest sont plus malheureusement trés mal conservée. Actuellement, sur un fond noir délavé,
larges (0,70 m). Leur support est également un socle en forme de naiskos on volt un dessin architectonique trés simple, dénué de tout illusionnisme.
dlstyle aux colonnes ornées d'une couronne de feuilles effilccs et dont la Au-dessus des panneaux archítectoniques de la zone médiane, on peut re-
guirlande de feuilles vertes est enjolivée de fleurs, de fruits, de deux connaitre un pavillon circulaire ouvert avec des acrotéres ornés daigles
rhytons, d'une syrinx et d'une oíste. Le fond est également blcu. Sur ce dcbout sur un globc. Au milieu des traces géométriques se détachent par-
fond, se détache un masque posé sur une cscabeau á trois marches. Un fois un oiseau volant, un pégase galopant, un dauphin s'arc-boutant...
de ees quatre masques est in situ malheureusement tres effacé (socle droit, Le décor pictural du tablimwi révéle un goüt raffmé qui sait allier la
paro! Est), les autres, au musée de Naples, pourraient élre idealement fincsse du IlL style, la beauté simple des parois monochromes noires et
réintégrés á leur place origínale. Paroi Est, socle gauche: masque comique rillusionnisme du IV® style.
de trois quarts vers la droite, les cheveux bruns enroulés en bandcaux La pcinture du tablinum se caractérisé non seulement par sa mo-
{speira), le visage rougeátre et la bouche ouverte. A sa droite, un scriniutn nochromic noirc ct ses décors gracieux, mais aussi par laplatissem ^
cylindrique contenant des volumina et un pedum est appuyé aux marches intcntionncl et surtout par le refus de l'ouverture vers l'extérieur, caracte-
de l'escabeau^ Paroi Ouest, socle droit: masque de vieillard de profil vers ristiques dont nous parlcrons plus tard en examinant l'ensemble de la dé-
la droite, la chevelure blanche serrée dans un bandeau, la longue barbe coration picturale de la maison.
blanche trainant sur le podium^. Paroi Ouest cóté gauche: masque fémimn Le trait le plus inusité est la présence des masques
de trois quarts vers la gauche, coiffé avec un haut onkos sur la tete. Le s'ils étalent poses sur un podium de la scéne (surtout sur ^ro. Norf)
visage est caractérisé par des arcades sourciliéres trés haut placees, des auquel on accédait par des marehes, allusion faite á la
yeux ronds, une bouche ouverte. Derriére le masque est un dauphin dont romaine: ce qui nous rappelle les figurations des jeux scémques populaires
la tete apparait á droite et dont la queue trifide déborde l'escabeau á (phiyakes) sur les vases italiotes^ rnii-i#»n du
gauche Les masques sont utilisés, on le sait, dans la ^
Au-dessus de chaqué socle, s'élancent deux colonnes torses rouges et décor architectonique des IP et IV' styles ■«. décorant ^^
beiges gráciles qui touchent la corniche couronnant la zone médiane, et de ,a zone supérieure ou poses sur les socles des pannea.^
une série de colonnes gráciles, de divers types, torses, cannelées, aux de ,a zone médiane". Ici, ils décorent les socles ^ P"if^ds
feuilles imbrlquées qui soutiennent aux deux tiers de leur hauteur, au maniére plus origínale: au lieu d'etre de sirnp ^ l'espace infini.
premier plan, un entablement surmonté d'un balcón dont la balustrade s'installent sur la scéne dont le fond bleu ® symboles scéndques
est formée de croisillons et de panneaux d'écailles ímbriquées et ajourées, lis deviennent chacun un motif autonome entouré de sym
au second plan, un entablement formé alternativement de triglyphes et (guirlandes de feuilles, rhyton, syrinx, ciste).
métopes ornées de bucranes. En bas de ees colonnes,une porte h plusieurs
c .07 áRí 488 489 491, 507, 518, 688; Webster,
9) Cf. M. Bieber, op. cit., 228 et fig. 483, ^ '
6) MN Napoli, inv. 9804 (ht.: 0,50; Ig.: 0,74); cf, Pd'E IV, 171; Bieber, 228, fig. 764; cif., 188. NP 34-36; Allrogen-Bedel, Masken,
Webster, 189, no NP 34; Allrogen-Bedel, Masken, no 20.2; Pompeji Essen, no 232. 10) Allrogen-Bedel, Masken, 49 sq. de la «salle des masques»
Pompéi París, no 168. 11) Par exemple sur les pinakes de a zone centre da pouvoir. Paris 1969,
7) MN Napoli inv. 9839 (ht.: 0,70; Ig.: 1,04 m); Cf. Pd'E IV, 179; Bieber, 228 fig. 703, la domas aurea (cf. Bianchi Baotinelli, ^ au-dessus de
Webster, 190, no NP 47; Ali.rogen-Bedel, Masken, no 20,4; Pompeji Essen, no 233, ^28, fig. 368): dans le tricUniam de la Casa l'édicule avec perspectiva
Pompéi París, no 166. Pinakes décorés de naumachies et au premier P pareti dipinte nella
8) MN Napoli inv. 9850 (ht.: 0,71; Ig.: 1,00); Cf. Pd'E IV, 119, Bieber, 228 fig. /w, ScHEroLD, VP, fig. 92, 93; Tii. P de méme dans la Villa au Campo
Ai.lrogen-Bedel, Masken, 20,2 fig. 3; Pompeji Essen, no 230; Pompei París, no 165. casa del Veltii a Pompei», MedRom. 1977, 'S- ' 51 120).
Ce masque est identifié par plusieurs auteurs comme celui d'Androméde (Bieber, a Castellamare di Stabia (Allrogek-Bedbl, Masken.
Allrogen-Bedel).
gráciles rouges et veris. Sur la paroi Sud, le panneau au milieu est cons
L'identification de la place de chacun parmi les fragmcnts, dctachés titué d'un pctit édicule central relié aux anglcs supcrieurs par deux guir
depuis plus de deux siécles, est une déduction basce sur les dimensions landes obliques. Au plafond de I'édicule est suspendu un rhyton et au-des-
et surtout sur le príncipe de symétrie et de correspondance dans ce systeme sus, un aigle volant tenant une couronne radiée. Les panneaux lateraux
décoratif. D'abord, il est facile de placer les deux fragments représentanl sont symétriques. Sur chacun, un édicule central á toiture en coussinet,
chacun un masque dans un édicule étroit: a cause de leurs dimensions, flanqué d'un frentón pcrpendiculaire et surmonté d un haut candélabic
ils ne peuvent que provertir de la paroi Nord. La détcrmination de Icur (palinier) aiiquel sont attachées deux guirlandes arquees. Le sommet du
collocation á droite ou á gauche est faite d'aprcs la visión en perspeclive candélabre en forme de palmier apparait dans un cadre carré placé au
de I'escalier du masque in situ oü les marches semblenl obliquer vers le milieu d'un phtax qui couronne le panneau.
centre. Selon le méme raisonncment, le masque feminin avec dauphin (inv. Sur les parois Est el Ouest, les panneaux latéraux ressemblent aux
9850; « Androméde ») se trouverait face-á-face avec le masque in situ qu Al- pendants de la paroi Sud, tandis que le panneau central représente un
Irogen-Bedel pense reconnaitre comme celui de Persée; cnsuitc le masque édicule élancé dans Icqucl plañe un oiseau et sur lequel se dresse un
Fig. 42 barbu (inv. 9838) serait vis-á-vis du masque comiquc accompagné du tige feuiliuc. ., .
Fig. 40 scrinium et du pedum (inv. 9804). Ainsi l'artiste aurail-il voulu, par le La parlic supcricure des parois est couronnée d'une corniche en stu
jeu de symétrie, disposer comme pendants sur Ies parois Est et Ouest le en relicf pcint conslitucc d'ovolos rouges ornes de palmettes
couple de masques tragiques et le couplc de masques comiques et sur C'est l'unique salle de la maison oü Tartiste a utilisé la combmaason
la paroi Nord, deux masques couronnés de lierre rouge-noir-blanc (comparcr le noir-noir-blanc de 1 atrium "
triüme stylc sobre, sans illusionnisme, sans ouverture vers 1 exteneur,
C - Salle XVII perspective architccturale proprement dite.
P1 XII décor de cette « piéce-tampon » entre le tablinum et le triclinium
est simple mais élégant et s'apparente á celui de Vatrium. Son assez bon • Triclinium .
état de conservation nous permet de comprendre le schcma habilemcnt U décor de cette salle toute en rouge - excepté
adapté pour une piéce dont tous les murs sont percés de portes et fenetres. est á moitié conservé Deux panneaux ont eté detach s.
Les couleurs choisies sont le rouge (la plinthe), le noir (la zone médiane)
et le blanc (la zone supérieure). 14) C'est dans cette salle el sur Ies parois du i'ensevelissement
La plinthe rouge (ht.; 0,68 m) est ornee de lignes blanches formant constatcr le pliénoméne de cbangemcnt de coucms moment
d'Herculanum oü les torrcnts de bouc ont rempli es Selim Augusti sur plu-
des panneaux rectangulaires, subdivisés en quatre petits rectangles dis- 'te Téruption de 79. D'nprés ranniysc chimique poxyde anhydre
posés en quadrants autour d'un carré sur la pointe. sietirs fragments scmblables provcnant dHeicu anui , . se transformait
La plinthe est séparée de la zone médiane noire par un bandeau rouge de Per (hématilc = Fc'O') rouge, en absorbant l'humtdi de fer (Fe(OH)')
orangé. Le décor de cette zone médiane (ht.: 1,90 m) est constitué de pan- á pcu. par l'cffct de réactions chimiqucs. dipinti murali antichi »
neaux-tapisseries bordés, en haut, d'un liséré orné de rais-de-coeur téte- est jaune (cC. S. Augusti. « Vartazioni di colore niHure di Ercolano l'anda-
^endiconíi Acc. arcfi. Napoti, n.s. 41. 1966, 124. « m di rosse in cui il
béche, et aux autres cótés de fines guirlandes de fleurs tendues vertica- ttiento della decorazione pittorica, con largbissime, pi transfor-
lement et horizontalement. Sur la paroi Sud qui est plus large, le panneau colore resulta assolulamentc inalteralo, milita m a\o penfermato dai resulti del-
architectonique se présente comme un édicule élancé a toiture en cous- ^azione di rosso (rubrica) in giallo (ochra) H che vie
1 nnalisl chimica»).
sinet, surmonté d'un haut candélabre. 15) Sont conservés: . ^ de la zone supérieure. Cest
Le plus ríche décor se déploie librement dans la zone supérieure ^ sur la paroi Nord, une partie de la zone me lan -oyge transformé en jaune;
Fig 58 blanche (1,70 m de haut) á división verticale tripartite et dotée d'édicules cette paroi oü on voit neltement le phénoméne du roug
sur la paro! Sud, presque rien; médiane. une petite partie de la
•"'Ur la paroi Ouest, une grande partie de la z
12) Cf. Allrogen-Bedel, Masken, 82-83. Plinthe, et une partie de la zone supérieure;
13) Etat de conservation de cette salle: sur la paroi Est, une partie de la zone superieure,
— sur la paroi Nord, tout a dispara; ^nfin, le plafond á moitié reconstitué.
— sur Ies parois Sud, Est et Ouest, une grande partía de la zone médiane et supérieure
est conservée.
sur la paroi Ouest, ont disparu sur la paroi Est. Le panneau conservé au
Ouest, l'autre de la paroi Nord et sont conserves au muséc national de
musée de Naples ") provenant du cóté drolt de la paroi Est, compléte
Naples (inv. 9930 et 9601). Le plafond cst partiellcmcnt aussi conservé. ce qui manque in situ). Au-dessus de ce balcón s'élévent deux colonnes Fig- 48, 49
Comme d'habitude, le systéme horizontalement tripartite cst observe. qui supportent un deuxiéme entablcment circulaire au centre duquel est
La plinthe noire (ht.: 0,70 m)est divisée en cinq rcctangles correspon- suspendu un oscillum avec des guirlandes et au-dessus duquel on voit
dant aux cinq panneaux de la zone médianc. Les rcctangles sous les pan- un Arimaspe aux jambes anguiformes attaquant un griffon.
neaux latcraux sont ornés de trois lisérés de rais-de-coeur tétc-béchc cn- La zone supérieure, séparée de la zone médiane par un chapelet de
trecoupés de deux traits verticaux; ceux sous les panneaux archilecto- perles et piroucttcs, semble avoir été congue en parfaite harmonie avec
ñiques, de traces en perspcctive symétriqucmcnt opposüs; cnfin dans le le décor inféricur. v i •
rectangle central figure un édicule rond relié aux angles par deu.v guirlandcs Sur la paroi Nord, dans un schéma de répartition ádentique á ce ui
gráciles et ayant á rintérieur un cygne volant. de la zone médianc, les panneaux architectoniques rcpiésentent des coo
La zone médiane, de couleur rouge vif (ht.: 1,68), est composée de trois nes qui semblent surgir de la zone médiane supportant deux entablements
panneaux-tapisseries alternant avec deux panneaux architectoniqucs. Le superposés en formo de □ perspective. Le panneau central coupé par
panneau-tapisserie central est encadré d'une large bordure rouge brun la fenctre semble représentcr une rotonde sur laquelle est juche un oisea .
doublée á I'intérieur d'un filet vert. A rintérieur, deux colonnes gráciles Au centre des panneaux latéraux est un édicule rectangulaire co
qui semblent supporter un plafond sont reliées entre elles par deux guir- Sur les pamis Est et Ouest. le panneau central est
landes arquees. Les panneaux-tapisseries latéraux ont en bas des prédelles rond bien supporté par deux séries de colonnes, sur cque
á fond noir et également á l'extérieur une large bordure rouge brun. L in- Cchouettc ?). Au-dessus, une égide bleue tendue comme un es
térieur de ees panneaux est uni, sans auciin décor figuratif. d'un gorgoneion ct rcliée aux cótés par de fines an e e
Les panneaux architectoniqucs de la paroi Nord, différent des autres. est semblablc h la paroi Nord. . hplle
D'abord ils sont plus étroits (largeur: 0,53 m). En bas, soclc noir, orné La partió supérieure des parois de cette
de croisillons et surmonté d'une corniche. Sur ce socle s'élévcnt quatre corniche de stuc en relief constituée d'une rangée d'oves renversés, décorés
colonnes dont deux au premier plan, Tune torse, l'autre constituee d un de fleurs sur un fond alternativement e partiellement Fig. 51
hermés barbu, et qui supportent aux deux tiers de leur hauteur un plafond Le tricUniwn est l'unique salle ou P ' ,, Le fond est
á caissons surmonté d'un balcón; la balustrade de celui-ci est composée conservé, nous permet de connaitre la splendeur dantan.
de deux panneaux á écailles imbriquées, ajourées, de chaqué cóté d un
croisillon. D'aprés le fragment conservé au musée de Naples on peut
voir debout aux extrémités du balcón un oiseau noir et un griffon. Au-dessus
'TLtre du plafond est -7,;
représente un buste d'Athena et dont p
SStuT^ Fig. 52-54
de ce balcón, des colonnes fines, formées de trongons enveloppés de fcuil- decors concentriques: un ruban vert, .ipnr blanche et enfin
les pointues, devaient supporter un autre entablcment richement orné de broderi e avec oves et P—^ToLe^sTÍcLué parcoiffée
une couronne de fleurs bleues dont le v
des teid'un
^^^^
triglyphes et de métopes auquel sont suspendues des guirlandes.
Sur les parois Ouest et Est, ees panneaux architectoniques sont plus uiultiples. Athéna est de trois quarts vers a ^ ^ jgs yeux
larges (0,68 m). Le socle est également noir, orné de croisillons. Au-dessus casque rouge et or d'oü s'érigent des
de ce socle. des colonnes, dont Tune constituée d'un hermés barbu, sup cuverts, le nez droit, les lévres épaisses. Son bu
portent aux deux tiers de leur hauteur, un entablcment richement orn wnée d'un gorgoneion. Henx carrés concentriques "
de perles, d'oves et de dards et un plafond á caissons. Au-dessus de a Ce médaillon est inscnt dans deux
corniche de I'entablement se tient un oiseau - peut-étre une colombe - f P/í'E V 337. pl. LXXVI.
regardant une coupe de fruits á pied haut. (Ces décors en partie visi es 17) MN Napoli, inv. 9601 (ht.; 0.96; Ig- ^- ' . classé par A- Barbet,
17 ""I Ce lype de plafond, le plus populaire ^ (Barbet PMR. 225-253.
* type 3; h bandas et íi bordares concentriques P schéma se préte a
160-161). Les excmples illustrés par I'auter ^ , identifié le buste d'Athena
16) MN Napoli inv. 9930; détaché le 31/8/1748. cf. Alcubierre, 227. no 1: « múltiples variations et combinaisons. L'auteur a mal
quatro palm. alta per 3 de ancha, bien conservada es un tronco de notre plafond.
cujo estremo hay por ornamento un grifo, y en el medio 064).
hombre colgada»; Pd'E. V, 341. pl. LXXVÍI (dímensions actuelles ht. 0,96, g.. .
Le premier carré forme un cadre á rextérlcur avec des filcts suggcrant Commc la salle XIX, le décor forme un tout assez homogéne. La plinthe
des moulures et á rintérleur, des dents de scie. Dans les ccoin^ons, une rouge (hl.: 0,78 m) apparait sur les parois Ouest et Est comme un en
colombe blanche planant. Le cadre du carré cst constitué, sur chaquc scmble: süus les demi panncaux-tapisseries latéraux, trols lisérés paral-
cóté, entre la moulure et les dents de scie, de pctits tablcaux reprcscntant leles horizontaux enjolivés, le premier et le troisiéme, dentrelacs et de
alternativement des médaillons fleuris, lantót vcrts, lantót roses ou violcts pctitcs fleurs blanches, et le central, d'un ruban de feuilles et de petits
et des oiseaux, vraisembiablement des cygnes aux alies déployccs. fruits brun foncé: sous les panncaux architectoniques, ce sont des tracés
L'espace entre le premier carré et le sccond cst occupé, sur chaqué fonnant un kiosquc en perspective dont les architraves semblent se joindre
cóté, par un édicule rond dont les colonnes vertes sont embellies de grappes en travcrsant tout Tcspace au-dcssous du panneau-tapisserie central. Sur
et dont Tentablement vert et rouge foncé est couronné d'un acrolérc les parois Nord et Sud. dans ees kiosques, apparait un vase d'aspect
central en forme de fleur d'arec et d'acroteres latéraux en forme de griffons. métailiquc: sur la paroi Nord, on voit une oenochoé jaune palé; sur la
Au-dessus de chaqué rotonde, et collé centre le cóté du premier carré. paroi Sud. c'cst un cratére vert pále aux anses verticales dissymétriques.
figure un tableau rectangulaire décoré de deux masques scéniqucs. Ces La zone médiane (ht.: 1,73 m) est constituée verticalement d'un pan
édicules ronds se dressent sur les cotes du second carré dont le cadre neau-tapisserie central entre deux panncaux architectoniques et e eux
est formé de svastikas alternés avec de petits rectangles qui sont autant demi panncaux-tapisseries latéraux. Le panneau-tapisserie centr
de tableaux en miniatura oü l'on voit par exemplc un chicn chassant un cadre par une bordure noire (0,08 m de largo) ornée de motifs floraux
lapin, un chien seul, un motif floral blanc. De chaquc cóté de rédicule, jaune palé et jaune doré. A l'intéricur de cette bordure noare, se dressent
debout sur le cóté du carré, sont des couples de petits paons affrontés. deux coloneltcs florales auxquclles sont accrochés des médaillons noir
Les angles de ces deux carrés sont relies enscmble par des tresscs bordés de blanc (quatrc élant visibles, deux aux angles supeneurs, e
fleuries et de fines guirlandes de feuilles et de fleurs qui formcnt un au milicu). Au sommet, c'est une architrave supportant au centre
cercle passaní entre ces édicules. couronné ogivale oü sont suspendues deux guirlandas arqu es au.
En dehors du carré extérieur, sur le cóté Nord, on voit encoré un blanches qui se croisent au centre. Les demi panncaux
troisiéme encadrement formé d'une frise de rinceaux aux centres ornés posés aussi d'un espace rouge uní borde en bas une comme
de fleurs. deux autres cótés d'un largo ruban noir orné de motifs
En regardant le plafond, on est frappé par le goüt raffiné de l'artiste sur la bordure du panneau central; du cote des ang es, ^ ^
qui sur le fond rouge vif développe un jeu de cercles, de carros concen- des parois perpendiculaires se rejoignent comme pour birlando
triques avec des couleurs blanc, jaune or, beige, violet, bleu en une tres panneau. Dans la partie supérieure de ces demi panneau
belle tapisserie dont les détails minutieux apparaissent seulement k un blanche horizontale. n'obnrd on
observateur patient et attentif. Les panncaux architectoniques sont plus comp tqu ^
Le décor de cette salle forme un tout harmonieux rehaussé par la voit un socle noir sur lequel s'érigent quatre en
monochromie rouge. aux deux tiers de leur hauteur un entablement rn^ ^ Dionysos.
perspective et dont une colonne au premier p an entablement en per-
Le sommet de cette construction illusionniste est un entablemen^^
E - Chambre XV spective axé vers le centre. Les colonnes sont jau
Le décor pictural de la chambre XV est également sur un fond rouge
monochrome: plinthe, zone médiane et zone supérieure
La zone supérieure est nchement Hécorée dernlnnnes
dessins illusionndstes
supportent au
^ deux étages. Au centre, a plan un entablement
18) Sont conservés:
premier plan une architrave fleune e nscilta. L'étage supérieur
— sur la paroi Nord. une petite partie de la plinthe et une partie de la zone supérieure; '^ouluré et denticulé auquel sont suspen us «g^dent trois guirlandes
— sur la paro! Sud, une grande partie de la plinthe. une moitié de la zone médiane est couronné par un plafond á les éléraents
et une petite partie de la zone supérieure; en festona de fleurs blanches et jaunes. bu perspective dont l'axe
— sur la paroi Est, la moitié droíte de bas en haut;
— sur la paroi Ouesl, une partie de la plinthe et une grande partie de la zone médiane
décor forment un échafaudage a deux e ag l'étage inférieur est
et supérieure.
trouve au centre de la paroi. A l'entablement de letag
suspendu un rhyton. Le centre de l'étage supérieur cst dominé par un La plinihc, de couleur rouge clair (de 0,29 de haut), est omée de fleurs
trépied élancé sur lequel cst juché un aigle aux alies déployécs. Un are de lis altcrnant avec des traces figurant des petits édicules.
de feuíllage traverso le panneau á la hautcur du sommct du trépied, créant I^» zone médiane de coulcur noire est constituce successivement de
ainsi une autre illusion spatiale. panneaux-tapisseries et de panneaux architectoniques. De ce qui reste, il
Les panneaux archltectoniques sont ornes de colonncs érigées sur un semble que les panneaux-tapisseries sont homogénes. lis sont omés soit
socle mouluré en forme de T dont la hampe cst au premier plan ct qui d'unc bordare formée de roscaux verticaux tendant horizontalement en
est orné de bucranes, de patéres. Ccs colonncs élancées, supportent aux haut et en bas de fines guirlandas de fleurs rouges et de feuilles vertes;
deux tiers de leur hauteur un richc entablemcnt en T dont racrotére du soit de lances verticales tendant en haut et en bas des lisérés honzontaux
premier plan est couronné d'un griffon et I'acrotére intéricur, d'un lion bordes de losanges ou de chevrons. Oes panneaux sont limités en haut par
ou sphinx alié (l'acrotére extérieur ne comporte pas de décor). La partie un bandeau decoré d'un motif de chevrons comme pour suggérer pla
supérieure est terminée par un plafond á caissons qui cst le méme que fond (?). C'est au centre des panneaux-tapisseries que sont « accrochés »
celui du panneau central. de petits tableaux encadrcs dont deux subsistent sur la paroi ^ord, trms
Les parois Nord et Sud, moins bien conscrvées que les parois Est et sur la paroi Sud; trois aiitres conservés au musée de Naples (mv. 9210),
Ouest, sont décorées d'aprés ce méme schéma et avec les mémes élémcnts. devaicnt provenir de la paroi Nord.
Le sommet des parois est couronné par une moulure en stuc peint, Les panneaux architectoniques de la paroi Nord, sont P^^^s proba
formée d'oves entre une cyma reversa et un filet. blement d'aprés deux schémas: le premier utihsé sur ^
(entre la porte de Vatrium et l'angle) et occidental (.)(
F - Crytoportique de l'antichambre XVII). tandis que entre la porte de 1^'""
Le décor du cryptoportique est á la fois richc et varié. Quatre schémas tablinum et vraiscmblablcment sur le c6té correspon an
décoratifs ont été utdlisés par Ies peintres, probablement en tenant compte du tahlimim et celle de l'antíchambre XVII (?), e P®'"/
de la luminosité différente de chaqué portique et aussi de I'emplacement cond schdtua. Sur le pan de mur en« la
de chacun par rapport á l'ensemble. Sur les parois du portique Nord tablinum, trois panneaux architectoniques architecture vue
le noir domine et les éléments archltectoniques du décor sont importants. semble-t-il, un ensemble; celui au centre lepr
Sur les parois du portique Est - dont seule la partie septentrionale sub de face, tandis que les latéraux représentent cbacun
siste - et du portique Ouest, prédominent le rouge et I'absence d'éléments leur bauteur, d'une maniére symétriquement oppoje et^
architectoniqiies; enfin, dans le portique Sud, domine aussi le rouge mais deux entablements perpendiculaires don P _ soufflant dans une
avec des panneaux architectoniques éthérés. monté respectivement d'un tritón et une " surmontées Fig. 78
C'est dans ees portiques que les Bourbons ont détaché - entre le 6 conque-; les corps de ees monstres sont ,o„tenir au
aoút et le 28 septembre 1749 - une vingtaine de petits tableaux (d'environ de pinces. Des colonnes se panneaux architectonl-
0,20/26 m de haut sur 0,36/40 de larga) qui avaient décoré le centre des sommet un plafond k caissons. Ailleu , cmnnrtant aux deux tiers
panneaux-tapisseries; 18 d'entre eux peuvent étre reconnus parmi les pein- ques, le scbéma est plus s^ple: d^ ' sommet, un plafoud á
tures du Musée de Naples; 2 sont conservés au musée du Louvre; 12 dont de leur hauteur un entablement de tace et,
deux trés effacés ont échappé k I'attention de ees « cavamonti» et sont caissons. . ¿¿cor qui ressemble au Fig- «O, 82
actuellement in situ, mais dans un état pire que ceux conservés dans les Sur la paroi Sud, on remarque un ^ rouces au premier plan
musées. premier schéma de la paroi Nord: des ° hauteur, un
beiges au second plan supportent, aux ¿e métopes omés
F a - Portique septentrional entablement avec une frise constituee de g y ^ protomés
Ce portique offre un schéma décoratif avec beaucoup de variantes
d'oves et surmontés d'une amphore ou dun pyxi
19) Sont conservés: édiane et la zone supérieure
— sur la paroi Nord, une partie de la zone médiane á l'extréme Est et entre Ies sur la paroi Sud, partiellement la ^ Xrrie"de la zone médiane de I'autre
portes de Vatrium et du tablmum; une partie de la zone supérieure au-dessus des entre Pangle Nord-Est et la porte ce^ra ^
portes de Vatrium et de la salle XVII; c6té entre cette porte et la fenétre en face de
de griffon; á leur sommet, ees colonnes supporíenl un plafond orné d'ara- beige-rosé. Au centre, un tróne jaune ocre aux bras et pieds ouvragés,
besques rose-beige á la place des caissons. rendus en relief par des ombrcs bruñes et des reflets blancs. Sur le dossier
La zone supérieure, également noire, semble plus homogene, bien est jetée une draperie vert clair et sur le siége un épais coussin brun
que, au-dessus des portes sur le cóté Nord, le décoratcur ait varié soit les foncé. sur Icquel était un objet tout á fait effacé, peut-etre un casque.
dimensions pour s'accommoder á l'écart entre les motifs, soit partiellc- Une lance jaunátre est posée obliquement devant, la partie supérieure
ment le motif lui-méme. Au-dessus des panneaux-tapisscrics, i! semble appuyée contre la partie gauche du dossier. Entre les pieds du tróne, un
quon utlHse alternativement deux motifs centraux: le premier cst un escabcau jaune aux rclicfs bruns. De chaqué cóté du tróne, un amorino,
naiskos á toiture de tente surmontée d'une « antennc » reliée aux bords nu, ailé. Celui de droite, assis sur un siége cubique touche de sa raain
du panneau par deux guirlandes arquées, et dont les acrotéres sont aussi droite l'extrémité d'une guirlande tombant sur le bras droit du tróne.
reliés par d autres guirlandes; le second est un kiosque figuré en pro- Son compagnon de gauche, debout, vu de dos, tient des mains tendues
fondeur dont Ies colonnes au second plan sont relices aux cótés par des l'autre extrémité de la guirlande avec laquelle ils décorent le tróne. Tous
bandeaux ornés d une frise de motifs de broderie assez variés et dont le les deux sont joufflus, les chairs roses, les ailes verdátres rayées de blanc,
plafond est surmonté d'une « antenne bulbeuse », Dans le champ, on voit les chcveux roux, ondulés
disséminés entre ees éléments d'architecture fantaisiste, un cerf galopant, 2) Paroi Nord: in situ, extrémité oriéntale (0,19 x 0,34). Fond beáge,
un pégase volant, un oiseau planant, un sphinx assis de face, un rhyton, sol rose. Deux amorini tenant des attributs divins. Celui de gauche, assis,
un masque, etc... pose sa main gauche sur une massue énorme et tient, de sa droite, le pan
Au-dessus des panneaux architectoniques de la zone médiane, on voit d'une draperie qui couvre ses épaules. Son compagnon de droite, entié-
les mémes colonnes inférieures s'élancer et soutenir, aux deux tiers de leur remcnt nu, debout de trois quarts vers la gauche, tient de ses deux mains
hauteur, un entablement avec plafond et terrasse sur laquelle est une coupe un grand are. Les chairs des personnages sont beige-rosé avec des ombres
de fruits, et á leur sommet, un plafond á caissons. Ces éléments archi bruñes
tectoniques sont également enjolivés de guirlandes en festons ou en su 3) Probablement de la paroi Nord: (0,20 m X 0,35). Fond beige rosé.
spensión libre. Au centre, on voit un tróne jaune or serti de pierres précieuses, aux pie s
Deux particularítés sur la paroi Sud; primo, outre Ies trois fcnétres ouvragés. Sur le tróne, est un coussin bordeaux et sur le dossier et es
bras, une draperie verdatre. Sur Je coussin, une colombe debout vers la
a^ 2, m environ de
jafdin, s ouvre
la grande portesur la partie
céntrale, une oriéntale de la meurtriére
petite « fenétre paroi Sud,»
droite. Entre Ies pieds du tróne, un escabeau. De chaqué coté du troné
^ l'intérieur (ht.; 0,455; Ig.: 0,525) qu'á l'extérieur se tient un amorino accoutré d'une maniére inhabituelle. Celui de droite
_ 'J, ^ chambranle de celle-ci est décoré d'une guirlande de est debout, presque de face, un pan de draperie sur l'épaule gauche et
^ c^"se du tyinpan qui surplombe le jardín, la partie cen
tra e e a paroi, au-dessus de la porte céntrale et deux murs triangulaires
au-dessus de la ligne oblique des toits en ponte qui lui sont perpendiculaires, 19 b) Cf. Maiuri, Ercolano, 315-316, fig. 249; Ch. Picaro, ^
sont peints en bleu (probablement pour figurer la mer) avec quelques dans .a cérémonie de Cyinda et >e cuUe du tra^e 6 Uaver ^ ^
traces d animaux marins dont un monstre au corps brun mauve et aux Cahiers Archéologiques, 7, 1954, pl. II. 2, F. bnivi^iAs, p
nageoares herissées. ^tomus 99), Bruxelles, 1969, 145. ^ «Marmi
De chaqué c6té du tróne de Ravenne, on c,„T^Dri4PTN0 « Pannelli decorativi
Comme nous 1 avons souligné. Ies panneaux-tapisseríes sont omés, ravennati erratici », Ausonia, 40 1910, 249; M. fig 17; voir aussi
c acun au centre, d un petit tableau. Dans le portique Nord, 5 sont encore Jel templo di Venere. Genitrices. MemLinc, ser. VIH, 2. 1950. UA ng
in situ, 2 sur la paroi Nord. 3 sur la paroi Sud. Stu^ras, op. cit.. 140-142, pl. LUI, fig- tji sont représentés avec les
20) Sur un relief du temple de Venus . Stüveras, op. cit..
entre le tablinum et la porte de Vaírium armes de Mars, cf. M. Floriani Squarciapino, op- ctt.,
(0,20 X 0,35). Cadre brun foncé souligné d'un filet blanc á Lextérieur. Fond ^'*5. pl. X, fíg. 24. .^^nrini de iouer avec ses armes, par
Pour sa part, Héraclés permet 1139; RPGR, 19212; Spinazzola,
^cmple sur les peintures de la Casa di Strico i • Helbig.,
soufflant dans une conque provenant d'un décor dea., pl. 105; Sciiefold, VP. pl- 100) ou de la Cflxn del lomo at
RPGR, 191/6).
Pompéi París, no 181. 182; Potnpeji Zurich, no 337, 333
hm

sur le bras droit, un collier jaune au cou; des deux mains, il porte un il est cii irain de jetcr ou de ramasser trois osselets étalés devant luá. Ses
objet oblong, galbé, dont le sommet effilé a la forme d'une croix. Son compagnons s'avancent. Le premier tíent dans sa gauche un objet et porte
compagnon de gauche porte autour de sa laille une draperie; vu de dos. il sa droite vers sa joue. Le second cache sa main gauche derriére son dos
s'appréte á déposer sur le dossier du troné une couronne de fieurs^''. et tend sa droite en avant. Tous les trois, ailés, portent un mantean agrafé
sur répaule droite et rcjeté en arriére pour faciliter le mouvement des
Fig. 98 4) Probablemont aussi de la paroi Nord (0,20 m X 0,35). Au centre bras. Leurs chairs sont rosees, leur chevelure bruñe. Les ombres portees
est un troné semblable au précédent avec un coussin brun et une draperie sont á gauche.
verte. Sur le coussin. un casque á cimicr. De chaqué cólé, se tient un
amorino nu ailé. Celui de gauche a un collier au cou et des armilias au
7) Paroi Sud: in siín, cóté occidental(0,20 m X 0,36). Cadre brun foncé
bras gauche; debout de face, il s'appuic de sa droiic sur un granel bouclier
souligné d'un filet blanc. Fond beige. Tableau en mauvais état. On peut voir
rond, vu de profil. Son compagnon de droite, vu prcsque de dos, porte des
deux amorini s'adonnant au jeu. Celui de gauche court vers ^
main droite tirant un jouet constituc d'une roue fixée un on.
deux mains une guirlande de fleurs accrochée a l'anglc droit du dossier mantcau flottc derriére son dos. Son compagnon de dioite sem e
du troné ?
gardcr. II porte sa main droite au mentón et tíent dans sa mam gauche
Fig. 80. 117 5) Paroi Sud, in situ cóté oriental, tablean prcsque en face de Ja un objet.
porte s'ouvrant sur Vatrium (0,26 m X 0,30). Fond bcige clair, sol mauve. Enfin, pcut-étrc, de cette paroi provient un petit tableau pemt sur un
A droite, une femme est debout, s'appuyant de son bras gauche sur un mur noir et conservé au musce de Naples.
pilastra et tenant de sa droite un objet allongé^. Elle est vétuc d'un
chiton (?) et d'un himation brun aux reflets beigcs qui couvrc son cóté 8) Musce de Naples, inv. 9177 (0,23 m X 0,35).
gauche et est ramené sur sa cuisse droite. A gauche du tablcau, on voit une balustrade i, dcgrés. Sur le degré supérieur íi gauche est p
une oenochoé bruñe sur une base blanchátre et á l'extrémité droite, une en vcrre h reflets bleus, en forme de cratére au
colonne á cannelures.
jet d'eau. Sur le degré inférieur, un coq debout vers .
blanc, la qucue noire et blanche, semble s approcher dune g
Fig. 82, 94 6) Paroi Sud: in situ, cólé oriental, tableau prés de la porte principale órune oblique
(0,20 m X 0,35). Cadre brun souligné d'un filet blanc. La scéne a lieu dcvant
une maison dont on apergoit á gauche une porte h deux battants dont 1 un
est entrouvert, et k droite une ante. La porte brun foncé, le mur bcige ^-c - Portiqiies Ouest et Est
ix ifl Casa del cervi par le Pl. xvl
grisátre foiment le fond du tableau oü figurent trois amorini jouant aux Us tunnels des Bourbons sont parve détachés le
osselets. Celui de gauche est accroupi, le genou droit touchant le sol, la Portique Ouest et les deux premiers pe i ^ .,mcrt trois tableautáns de
tete de trois quarts vers la droite et le regard enjoué fixant ses compagnons, 6 et 9 aoctt 1748. Le portique Ouest deva.t «u musée
genre, dont l'un a échappé á la Louvre. Les Bourbons y ont
íiational de Naples, et deux au mus ® décoratifs, comme des
20b) MN Napoli, inv. 9210 (détaché le 31/8/1748), cf. Alcubierrg, 228. no 3, «Una egalement détaché un certain nom re ,^5 verticales des panneaux
silla grande adornada, y sobre ella una paloma, y a entrambos lados cupidos »; Rúcenlo, cerfs, chévres, paons, sphinx de face, cu
104; Pd'E, r, 155. pl. XXIX; Catalogo, no CCCCLXV; Helbig, no 769; MB VIH. pl- 2 ; ^ntercalés. P en partáe endommagé
RB, II, 79; RPGR, 88/4; Ch. Picaro, op. cit. pl. III, 2.
21) MN Napoli inv. 9210 (détaché le 31/8/1748), cf. Alcudierro, 228, no 4: «otra sil a 11 semble qu'ils aient trouvé le por q ^ Pérup-
y solo diferencia della antecedente, que en luger de la paloma se ve un elmo par les torrents de boue qui avaient de er ^-^tentrionale étaient ancore
ella»; Ruggiero 104; PcfE, I, 155, pl. XXIX; Catalogo, no CCCLXV; RB, II, 80; RPO . bon du Vésuve. Seuls les murs de la partie
22) A. Maturi (Ercolano, 315, no 6) ridentifie á tort comme un « amorino sol^ ' un y^TTio d© florcSi
cinto di collana e di armiIJe e con in mano un piccolo scettro, sta poggiato in pos 23) Cf. Alcobierre, 227, no 4 « - • -un gallo *1"® una basiga que
statuaria ad un piedestallo ». muse, de otra parte se vee una messa. en una de la q j^pcR, 363/3.
Si l'objet tenu par la femme était une flúte, on pourrait Tidentifier comme une fuente con el aqua » (24/8/1748); Pd'E I, 4; Helbig,
s'il était un sceptre, je serais en faveur d'Aphrodite, d'autant plus que le vase sem K7

appartenir á une déesse de beauté.


debout. De ce qui subsiste, on peut constater qu'aux portiqucs orienta! labre floral avec tige bulbeuse, fleurs stylisées: de chaqué cóté de ce ruban, ug. .
et ocoidental, régnait le méme syst¿me de décor^-'. le paniieau est divisé horizontalement en deux parties, bleu en haut et noir
Celui-ci est horízontalement tripartite et tricolore, noir sur la plinthe en has, par une bande « brodée » au-dessus de laquelle figure un masque
(ht.: 0.32); rouge sur la zone mcdiane (ht.: 1,68), et bianche sur la frise de
hauteur inégale dans la partie septentrionale, ht.: sur la paroi exteneurc: médiane est séparée de la zone supérieure par une bande rosée F.g. 59
1,63 m; sur la paroi interieure: 1,09 m; dans la partie méridionalc, sur une omée de fleurs de Idus. sq 60
longueur de 11,00 m; oü le plafond pial remplace la toiturc en pcnte, ht.: La zone supérieure. bianche, est articulée comrne la zone med g. ,
pour les deux parois: 1,23 m). avec des panneaux larges et panneaux étroits intercalés, Ces dermer^ "
La plinthe est noire. En harmonie avec le decor de la zone médiane, neaux son. plus homogénes et ont un décor architccton.que^^ !llÍ„é en
au-dessous des panneaux-tapisseries. elle est omdc de bandeaux horizontaux gráciles se L-essent sur une.base.en coussinet rouge Z
ornes de motifs de broderie; au-dessous des panncaux étroits intermedíanos, bas par une courbe verte et soutiennent un ^ tige
de prédelles encadrées de brun rouge, dans lesquellcs sont suspendus des perspective. Dans l'espace de l'édifice est un candélabre lora, h la^ t.ge
emblémes dionysiaques de couleur beige: thyrse avec rhyton, thyrse avec bulbeuse rouge, flanquée de quatre branches ve.tes ™ ,
de laquelle sLroule un serpent. Dans la part.e „
Les panneaux-tapisseries de la zone médiane. de largeurs irréguliéres paroi occidentalc - qui est plus haute que P®'°' ^ ^44
(min. 1,10; max.: 1,26), sont séparés l'un de l'autre par des panneaux troi toiturc en ponte - on volt, au-dessus de ce J ,entm,
(0,40/48 m). r • u i/o
haut, décoré dans sa partie supérieure "deau rouge^b
altcrnaüvement, d'une tete de l.on et d un cana
Les panneaux-tapisseries sont de couleur rouge vif, unie, bordús tous deux de couleur bordcaux. de deux motifs alternés:
deux filets verticaux beiges. Au milieu de ce fond rouge ^evaient f.gurer d Le décor sur Ies panneaux larges es oosée sur une large Fig. 63, 64
petits tableaux encadrés de brun. II en reste un m silu sur , Le premier motif est const.tué dune panneau archi-
mérídionale de la paroi Est du portique occidental, et trois sur la pa barre horizontale, placee un peu plus ^ barre est supportée au
Ouest du portique oriental. Un autre, sur Langle Nord-Est du meme po tectoniquc. ornée de rais-de-coeur tete- ec milieu de la tige
nne est tout á faát illisible. centre par un motif floral aux ranc e terminé en voluta, porte
Les panneaux intermédiaires ne sont pas ici des panneaux arcbdec^^ verticale surgissent deux ramcaux dont e profil. tourné vers le cóté
Fig. 65. 76. ñiques mais une sorte de panneaux ornés, verticalement dans 1 axe cen . une fleiir; sur la voluta est juché un paon extérieure. le som-
77
soit d'un ruban rouge ou noir sur lequel sont « brodés » opposé Dans la partie septentrionale, su
triques aux cótés concaves (rectangles, triangles, losanges), altern n^et de la tige porte un sphinx aile up tympanon avec des
Lasque dans un carré bleuátre- soit d'un ruban décoré d'un long candé indéfinissable. Au-dessus, au centre, es
guirlandes vers les cótés. ^ ^ barre horizontale
24) Sont conservés: supérieure bien Le second motif est un « trépied ^ ^^t supportée au centre, 'g
_ portique occidental: sur de la zone médiane et presque 'dentique á la barre de premier mo i
conservée dans la portion Sud e a» in niinthe et de la zone médiane , identiques ont été détachés
rien de la plinthe; sur la paroi Est, une part.e de I- 'e n/8/1748 (Aecubierre, 226 no 1). P-t-étve »
entre la demiére fenétre et la porte de la salle XXIX, ^=>"5 une mention p.-écise dans le rapport. E" «spectivement de 1,60 et 1,6
_ portique oriental: seu.ement le d-U Nord du port.que c ns v de^ ^-vés 8 rubans, collés ensemble dans deux panuca
"'e haut ct 0,48 de large (inv. 9687 et 96 h rencontrent dans le rapp
- ^ 26) Des men.ions de ces motifs détachés se r un ramo
P. 226, no 5, le 17/8/48: « un pal en quadro demuestra unmismo
pabo •;realP- sop
2 , ^ ^
rubans ont été détachés, le premier le 6 aoút ^^48Jámeme "o 6: „ otra companera de la antece quadro ca a • ^
petit tableau no 13, infra; cf. Alcubterre, 223, n ^ adornos»; deux autres, le 13 3'/8/48: .dos pabos reales... de menos de J . Actuellement au m
y seys palm; alta y contiene quatro mascaron y «otros dos son ^20, ,ele ,4/9/1748:
14/9/1748: «medio
«medio pal
pai en «"^^ro re
.
aoút 1748 en méme temps que les contiene quatro mascarones, Manioc neo^ (5
^^Ples, inv. 8586 paonso romllés
recoHés avcc
avec 7 cerrs;.
dos fajas de medio pal y seys palm ^ fALCUDiERRB 225, no 11, 12; et un autre
y otros adornos coma otra expressada el día 6 » (ALCtmiERRE,
soit par un rectangle bordeaux dans lequel est un losange vert, soit par un situ aux portiques occidental et oriental, cnsuite les autres devaáent en
élément floral vrillé. Le « trépied », dont deux pieds visibles souticnncnt provenir, d'aprés la date de leur découverte.
au sommet un chaudron semi-globulaire, cst flanqué de deux tigcs coiirbcs
9) Portique Occidental, paroi Est, cóté Sud, in situ (0,23 m x 0,37). Fig. 95
qui, montant directement du pied, forment á ellcs deux un bulbe gracieux Cadre brun souligné d'un filet blanc. Fond beige clair. La scéne représente
et se terminent en volutes fleuries. De chaqué cóté, sur la barre horizon- deux amorini armuriers(?). Le premier, assis sur une estrade est en train
3 tale^ omée de rais-de-coeur téte-beche, ou de chcvrons, un bouc ou un che-
d'examiner un bouclier appuyé contre un pilastre derriére lequel apparait
vreuil se tient debout ou gambado^. Dans la partie septentrionale, sur Ja la partie supéricure du corps d'un second amorino. D'autres parties de
paroi occidentale, au-dessus du chaudron est suspcndu un masque flanqué I'armure sont aussi exposées: un casque jaune á cimier rouge sur l'estrade
de deux guiriandes arquées. derriére le premier amorino, une cnémide brun clair appuyée contre le
Dans la partie septentrionale, lá oü les parois touchent la toiturc en pilastre, une autre gísant par terre^®.
pente, le décor pictural est couronné par une bande rouge brun de 0,06 m Portique oriental, paroi Oucst: prés de la jonction entre ce demier et
de hauteur, tandis que dans la partie méridionale, lá oü les parois touchent le portique septentrional sont conservés trois tableaux, dans trois panneaux
le plafond plat, elle est couronnée par une corniche moulurée en stuc peint. contigus, tous trois de natura morte ^ cncadrés de brun souligné par un
Cette moulure est constituée d'une cyma recta ct d'un kimation formé d'une filet blanc.
sénie continué de coquilles bleues flanquées chacune de deux dauphins
plongeant leur téte vers le bas; l'espace entre oes dauphins est rempli par
10) ín situ. (0,23 m X 0,37). Fond rosé clair. Corbeille píate de van- Fig. 120
une palmette á trois nervures.
nene sur laquelle sont déposés des fruits, parmi lesquels ont peut identifíer
une figue, des noix, des noisettes, peut-étre une courgette. Au milieu de
Comme nous l'avons dlt plus haut, c'est surtout dans le portique ees fruits en désordre est un skyphos vert (d'argent ou de bronze ?) h deux
occidental que les Bourbons ont détaché une grande partie des petits
anses verticales et á la panse décorée de reliefs; en dehors de la corbeme.
tableaux représentant les amorini s'adonnant á des activités profcssion- au premier plan, une noisette et une aubergine ou une poire(?). Les fruits
nelles (armuriers, menuisiers, cordonniers, forgcrons, marchands, péche- sont rendus avec beaucoup de naturalisme, des noisettes blanchátres avec
urs) ou aux Joisirs fchasse, peche, musique, dansc, théátre, jeu.. .)• Nous ^es ombres bruñes, des figues bruñes avec des reflets beiges, lombre port e
croyons que les tableaux décrits ci-dessous, conserves soit au musée de ^ droite. dans la direction réelle de la lumiére venant de la fenétre située
Naples, soit au musée du Louvre, proviennent de ce portique; primo á cause ^ gauche.
de la couleur rouge du fond sur lequel sont peints les tableaux; secundo,
á cause des dates des découvertes qui sont groujDées pratiqucment pendant 11) /« silu, (0,23 X 0,36). Fond bedge rosé. Décor ^ ""
un mois(6 aoút - 7 septembre 1748) ce qui prouve que le travail des ouvriers
f^fFacé. En bas, un plateau vide auprés duqucl on voit á gauc e ^
d'Alcubierre était rapíde (60 métres en un mois) et celuí des techniciens,
<•1 droite une figue bruñe. En haut, un rameau avec deux censes.
remarquable (des dizaines de tableaux détachés dans un laps de temps 12) /n (0,23 nt X 0,37). Fond beige rosé. Corbeill^ en — Fig. U9
assez bref); tertio, á cause des dimensions assez réguliéres des tableautins; fessée avec une poignée verücale torsadée, ^enversee, latss^t trame^^^
et quarto, parce que le portique oriental fut probablement déjá en grande Ierre des fruits, notamment une figue mure, des peo es
partie détruit durant l'éruption du Vésuve. munies encore de feuilles vertes. Les ombres bruñes P^^^
Dans la descríption qui suit, nous décrívons d'abord les tableaux in ^ont d'un grand réalisme car la fenétre, source de J
Des autres tableaux, deux sont \ 17,
(détachés le 6 et 9 aoút), le reste au musée de Naples (detachj^ les a
27) Plusieurs cerfs, boucs et chévres ont été détachés en aoút et septembre 1748, 31 aoút ett 7 septembre). Tous gardent une i i l'intérieur,
cf. Alcubierre, p. 226, no 7: « otra de pal demuetra un cervo ». no 8: « semejante
es una cabra» (17/8/48) p. 227, no 5 et 6 (24/8/48); p. 228, no 11-16: « scys cabrios»
qui est le fond du panneau et un cadre brun toncé souhgné, ú
(31/8/48); p. 229, no 13 (7/9/1748).
Actuellement au musée de Naples, inv. 8586 (7 cerfs collés avec 5 paons) inv. 8803 28) Cf. Maiuri, Ercolano, 317, fig. 252. bckstein Untersuchiingen über die
(5 cerfs collés ensamble). Les 4 cerfs collés ensamble dans le panneau d'inv. 9894 29) Cf. Maiuri, Ercolano, 316, fig. 250. - • * croisillb, Les naturas
qui différent un peu des autres par le décor de la barre peuvent á la rigueur provenir aus Pompeiiund Herculaneum, Bevhn mi. i. • ' ^
de nos portiques (?), mais Ies trois cervídés du panneau d'inv. 9651 semblent plutót pompé, iColl Latomus 76). 1965, 112. no 319, pl.
provenir d'ailleurs.
16) Musée de Naples, inv. 9179 (0,235 m X 0,36). Trois amorini jouent Fig. 106
d'im filet blanc. Les amorini sont représentés avcc les carnalions beágc dans une salle éclairée par dcux largos fenétres dont la bale laisse voir le cíe
rosé, Ies ombres plus foncées et des reflets clairs blanchálrcs. bleu. A gauche, dcux d'entre eux sont en train de tirer une corde fixée au
13) Musée du Louvre, inv. P .16 = MR 72 (0,235 m X 0,36). Deux
sol. L'un d'eux, au premier plan, se penche incliné en avant, les marns
amorini, ñus, aüés font la course de chars sur une mer houleusc de coulcur
écartées, les jambes repliccs, tandis que le second, un peu en retrai , a
bleu ciair. Chaqué char est tiré par dcux dauphins vert bicuié. L'amorino
jambes écartées. Un troisiéme arrive á toute vitesse tenant ans
droite une tigclle recourbéc^.
au premier plan debout sur le char, tcnant dans sa main gauche les renes
tendues et dans sa droite un fouet semble se réjouir de sa victoire. En 17) Musée de Naples, inv. 9179 (0,23 m X 0,35). Fond
effet, son compagnon au second plan, en tete de course, semble en diífi- une porte á deux battants rougeStres entrouverts, h gauc ¡j,;
culté; il tombe á la renverse, la jambe gauche en l'air et tente en vain de étagére fi.xée au mur sur laquclle est posé un vase. u cen le,
reprendre l'équilibre. Son air anxieux est on nc peut plus éloquent-'®. sont en train de scicr une longue planche de bo.s posée
14) Musée du Louvre, inv. P. 16 = MR 72 (0,235 m X 0,36). Fond
premier assis au premier plan tirant de la mam J"Oi e a s ¿.¡nstru-
le second, debout au second plan. Au-dessous de létabli, une
bleuátre du ciel sur lequel se détachent le grisátre des montagnes et le ments et en avant, un marteau^.
verdátre des arbres. Au premier plan, ramorino debout est en train de , •mv. 0170
darder un javelot qu'il tient de sa main droite; un manteau bleu flotte 18) Musée de Naples, 9179 m23m™ ^X 0 36). Fonddebdge
chaquémauve,
cóté Fig. loi
derriére son dos. II poursuit deux cerfs bondissant vers la droite, attaqués sol plus foncé. Deux amorini cordonnieis son enveloppées d'un
par deux lévriers en pleine course^'.
d'une tablc. Le premier assis sur un gauche un soulier.
tablier, tient dans sa droite un instrume épaules drapées
15) Musée de Naples, inv. 7919 (0,24 m X 0,37). Fond beige. A droite Derriére lui, son compagnon, également assis, - second
se dresse un pressoir constitué de deux pilicrs verticaux rctenus par une dans un manteau, tient une paire de chaussures e laquelle
grande traverso horizontale. Dans ce cadre, sont trois traversos entre plan, centre le mur est une tablette soutenue pai j,a,tants entrouverts
lesquelles se trouvent 3 rangées de coins de bois ronds qui devraient étre on volt deux paires de bottes et un objet cyhndnque,les
mobiles. Deux amorini ñus, ailés, debout de chaqué cóté de cet appareil, laissanl voir des chaussures et quelques vasas •
sont en train de frapper á grands coups de maillet oes coins ronds pour 035). Fond beige, soi
augmenter, au fur á mesure, la pression sur Ies grappes de raisins entassés 19) Musée de Naples, inv. 9177 ju orte rouge á deux
sous la traverso inférieure. Le jus ainsi obtenu est recueilli dans un bassin
rougeátre. La scéne a lieu devant une matson dont la por
posé devant le pressoir. A gauche, un troisiéme amorino ailé est en train de u los dos porfían a quien
remuer avec une spatule de bois le vin chauffé dans une marmite posee sur
33) Cf. ALCumnssr, 225, no 14.representa «res mudiachj .(13/8/1748)1
Puende tirar mas de un cuerda; y el otro da 3. Helbtg, 753. RB, H. 8 .
un fourneau l^bCGiERO, 103; Pd'E, I, pl- XXXII, Catalogo,
'''''ce ir de la corde et du clou excite
30) Cf. Alcubierre, 223, no 18: « un pal y '/i y un pal alt. demuestra mai en méme temps que de leur rusa ® ^ 'j 2 1141, fig- l'WO (Saglio, art.
cupidos que cada uno va en un carro, tirado de dos delphinos » Barré dans RB. I. p. 261-263; et dans DAGR. U.
pl. XXVII; Catalogo CCCCLXIV; Helbig, 786; Ruggiero, 103; Rb, TI, 90; RPGI . / •
Tran tam Tinii, Catalogue des peintiires rotriaines du Musée du Louvre, aris, ¿m^tcuBiERRE, 226. no 16: «
3/8/1748); Ruggiero, 104; Pd'E, I, 177, P • ,j una
54-55, no 30, fig. 35. ' .
31) Cf. Alci/bierre, 224; «0.8.1748: otra pittura de un pal que í* RB, II. 146; RPGR, 896/6. cupidos sentada, al
ciervos a los qualos dos perros han dado presa; y un cupido en acta di 35) Cf. Alcubierre, 226, no 2- « ■ ■ ■ ^^7"' cose, y a un lado obse^a^
con una lanza»; Pd'E, I, pl. XXVII; Catalogo, CCCCLXIV; Ruggiero, 103; Helbig. P^essa, el uno esta cortando capatos. y e o ^^^^^^jq-Truggiero,
Rb, II. 90; RPGR, 83/3 Tran tam Tinh, op. cit., 55, no 30, fig. 36. ^'TPario abierto, lleno de capatos, y en e borregrines »
32) Cf. Alcubierre, 224, no 1: « una de un pal '/z par 1 pal representa tr^ muc a ormas encima, y tanto estas come WIH 2' Helbig, 804; RB. U, ' .
204, Pti'R 133 pl XXXVI: Catalogo. ^^^^^.,53 fig- 3197 (Thedenat, art. «
y uno esta revolviendo una olla, puesta sopra el fuego, y los ostros dos aten '^22. fig. 522 (Saglio, art. «Armarium»); U-
dos martellos, sobre pasta enfogada, que se va distilando dentro de un . 86/Q
1748); Ruggiero, 104, Pd'E, I, 187, pl. XXXV; Catalogo. CCCCLXVIII, 4; HnLBT,;
sachs. Ges. V, pl. VI. 2; DAGR, II, 2. fig. 2020, Saglio, art. « cortina ». Rb, IL
86/4.
drir entrouverte: un amorino nu. ailé, s'avancc vc-rs la arricre, la main droite tenant une torche(?), les bras et les jambes en
bruna. Son jeu a produit Teífet escompté. Un de ees compagnons, voyan. cadenee

ce znasque parad elírayé et .ombe d la renvcrsc tandis quL tr^islLc 24) Musée de Naples, inv. 9176.(0,22 m X 0,36). Fond beige, sol rosé. Fig. 108
rape, leve son bras droit comme pour conjurer le malheur^". C>eux amorini ñus, ailés, danseurs. Le premier danse sur la pointe des
'5 20) Musée de Naples. ánv. 9177 (0,22 m x 0,35). Fond blcu elair pieds, agitant des crótalos tenues dans les mains, tandis que son compa
gnon, de profil, a la jambe gauche en l'air; ce dernier porte sur son épaule
gauche une harpc dont i! pincc Ies cordes avec des doigts de sa main
2o"rlTeh Deux droite *K
rJnÍ "" ""<= ionguc 25) Musée de Naples, inv. 9176 (0,22 m X 0,36). Deux musiciens dan- Fig. 109
un a f ™ P"® t)°"t de la ligne. Son compagnon debout sur seurs. Le premier amorino, un manteau biun derriére son dos, danse en
tranr T on voit ancore deux poissons""
transparente, autre poisson. Dans l'eau
nageant sautillant sur son pied droit et Icvant son bras droit; il tient appuyé sur
son épaule gauche un thyrse (?) et semble avoir un tjrmpanon dans sa
ranh 9177 (0,23 m x 0,36). Fond beige avec des droite. A gauche, son compagnon, de profil, joue de la double flúte en
Íportant'des vT 7°""
apportant des objets, "" A gaucheleparpremier
le second les dépose sur Fétagbre. terre, s'avanfant vers la droite ^2.
un panier en osier. A droite, un troisiéme amorino nu debout, la main 26) Musco de Naples, inv. 9176 (0,235 m X 0,385). Deux amorini de Fig. 110
droite appuyee eontre l'étalage, la gauche tenant un báton chaqué cóté du tablcau. Celui de droite joue de la Ijre á six cordes et
I 22) Musée de Naples, inv. 9178 (0,22 m x 0,35). Fond beige verdátre. s'avance vers la gauche. Son compagnon, le bras gauche enroulé dans une
em amonni ñus, ailés attelés á un ehar aux roues pleines, sur lequel est draperie gris brun, s'appuie de sa main gauche sur une longue torche et
r^garde, immobile, le musicien danseur^L
debout un troisieme amorino. Ce dernier est de profil, les mains tenant les
renes, tandis que leurs compagnons font des pas en avant tout en regardant 27) Musée de Naples, inv. 9178 (0,21 m X 0.37). Fond beige rosé. Fig. 114
en amere ^ ^eux amorini dionysiaques. Le premier, vétu d' un manteau en sautoir e
^ )Musée de Naples, inv. 9176. (0,22 m x 0,36). Fond beige. Deux ''épaule droite á l'aine gauche, danse en tenant de sa droite un masque
amonni anseurs, le premier drapé dans un mantean rouge en sautoir sur
et dans sa gauche appuyé horizontalement sur l'épaule un thyrse fleun.
e co^s est en train de poser une couronne de fJeurs sur sa tete tout en Son compagnon, debout á droite drapé également d'un manteau rouge
regar ant son compagnon de gauche. Ce dernier, un manteau fíottant der-
agrafé sur l'épaule droite, tient dans sa droite un objet oblong, pro a
'^ent une torche renversée^.
nére son epaule gauche, esquisse un pas de danse, le corps incliné en
40) Cf. Alcubierre, 229, no 5, «...dos 104;
corona de flores, y el otro lleva un palo en ppGR, 72/2.
está^L'5Ldt''miédr;í«'oUos'U ua''"^
íM/R/i7ds\- DTTr-r-Tr. inA «
muchachos de los quale uno
caveza o mascara de hombre en las manos» '■'í'H, I ,157, pl. XXX; Ca,alo,o. CCCCLXVI, ¡1 ombo, y el
M H, 82
RB. 82, Lcrm nsffig. 4639; RPGR, 76/2.
DAGR, III, 1359, CCCCLXX, 3; HrcBio, 754; 41) Cf. Alcubierre, 229, no 2, «•■ •dos cupid , rucgiero, 104; Pd'E. I, 169,
¡fo baylando con dos palos en las 87/4 r Stuveras, op. dt., pl.
la Vicnne, (RJtGR, II, 147, 4); ou dans P'- XXXII; Catalogo. CCCCCLVI, 3; Helbig, 764; RPGR, 87/4, k.
371 Cf Ai rum/''' í)7^' ^ Menandro, 178, 179, fig. 84. ^IV, fig. 163. conando dos flautas, y baylando
el anzuelo el' un '^^P^^^enta ostros dos muchachos pescado col 42) Cf. Alcubierre, 229, no 3, «. . .dos cupi - Catalogo. CCCCLXVI, 2;
Di XXXVI- Cata! r^rrnT sentado», (24/8/1748); Ruggiero 104; Pd'E, I, 189, otro. (7/9/1748); Ruggiero. 104; Pd'E, I, 163, pl- fig. 164.
^Cf'Ru^ 56; RB, II, 88; RRGR, 85/1. »Hlbio, 765; RB, II, 145; RPGR. 87/3; R. ei ¿a, y el otro
'tS) Cf. Alcubierre, 228, no 1, «...dos P „ io4. pd'E, I, 163, pL XXXI,
RB II 146- nArjí'i Catalogo, CCCCLXX, 4; Holuig, 799; boyando con un palo en la mano»
39)'cf. kLCUBietRH; 228;no^2''l'' ^r^pre"' ™ ^«'aíogo, CCCCLXVI, 1; Helbig, 762, RB, II, 14 , ^^
Cf. Alcubierre, 229, no 4, «. ..dos cupi » 17/9/1748); Ruggiero, 104; Pd'E,
las manos, y el otro lleva un palo y no RPGR, 72/3,
'■ 157, Pl. XXX; Catalogo. CCCCLXVII, 3; Helbig, 763, RB, II,
—■ C ■ - ^ - J

Fig. 112 28) Musée de Naples, inv. 9178 (0,23 m x 0,36). Trois amoríni jouant
a cache-cache devant une maison dont on voit á gauche une porte á deux La plinthe noire assez haute (0,65 m) était omée de palmettes, de festons
battants beige ct á droite, une ante et un angle de mur. Le premier, celui tle groseille, et au-dessous des paimeaux architectoniques de la zone
qui dodt aller chercher les autres, est debout á droite, les deux mains médiane, était une prédelle décorée peut-étre d'un paysage de couleur ocre.
cachant son visage; ál est drapé d'un manteau brun court et une petitc Le systéme de décor de la zone médiane est difficile á décrire. Sur Fig. 86

aile vibre dans son dos. Au centre, un joueur court á la recherche d'une la paroi Nord, en face de l'oecus XXIX, c'est un décor architectonique
cachette tout en regardant en arriére pour s'assurer que l'autre ne triche assez complexe constitué de dix colonnes trés fines supportant un enta-
pas. Un pan de manteau brun flotte dans son dos. A gauche, un troisdéme blement en perspective.
se retire déjá derriére un battant de porte C'est á 4 de ees colonnes qu'est «accroché» un tableau encadré Fig. 87
(0,135 m de haut sur 0,290 de large), représentant un paysage maritime.
Musée de Naples, inv. 9178 (0,23 m x 0,37). Un rideau vert avec Au premier plan, on voit un personnage vétu de vert debout prés dun
un noeud jaune au centre est tendu á la maraére d'un antepagmentiim temple prostyle distyle. Derriére ce temple est un majestueux édifice
derriére la scéne. Devant, un amorino, vétu d'une longue tunique fendue relié á une schola, vers le cóté gauche, au premier plan on aper^oit une
ladssant la jambe droite nue est debout sur un char tiré par deux grifFons. barque brun foncé flottant dans la mer bleuátre, la voále carguée. A l'angle
Penché en avant, il est en traán de jouer de la cithare avec les doigts de gauche supérieur, au second plan, des édifices longent le rivage.
sa droite. Les griffons qui trottent gaiement sont tenus en laisse par un Le second fragment á droite de la porte de ce méme o^s nous laasse
amorino nu marchant devant le char, et portant dans sa main droite un voir une partie d'un panneau rouge uni et la partie iitférieure dun
plat de fru'its
panneau architectonique également constitué de colonnes fines s érige^t
sur un socle. Au dessus de celui-ci, on croit voir deux oiseaux affrontés,
Fd - Portique Sud juchés sur deux motifs en spirales. Sur la paroi Ouest, limitrop e u
Pl. XVII Ce portique est le moins bien conservé de tous. II n'y subsiste pas de portique occidental, la plinthe noire semble étre décorée
décor continu qui nous permette d'en deviner le schéma pictural qui semble horizontal imitant un ruban de broderie. Le panneau médi^ vasa
pourtant trés riche Loin d'essayer une reconstitution qui serait laborieuse
dessus de cette plinthe est rouge, encadré d'un ruban brodé jaune ocre e Fig. 90

et probablement éloignée de la réalité, il nous semble plausible d'utiliser


muni, au milieu, d'un petát tableau trés endommagé (ht.: 0,17 m; ig. .
quelques fragments qui restent comme point de départ d'une hypothése.
encadré de Jaune or dont le sujet est dnintelligible. Fig. 89

II semble que dans l'ensemble, le décor est assez homogéne, entre-


Sur un fragment proche des portes du centre de la pa^ Sud.
■^nt. peints en jaune au-dessus de la plinthe. quojque ® métalli-
coupé de part et d'autre par plusieurs portes. La plinthe est de couleur faons debout de chaqué c6té d'une tige bulbeuse aux «
noire, la zone médiane rouge, tandis que de la zone supérieure, 11 ne ques. Sur la paroi oriéntale, en face de l'oecus ™
reste ríen.
contenant partiellement deux panneaux-tapissenes plusieurs
45) Cf. Alcubierre, 229, no 7, a ..,edifício con la puerta medio abierto, por donde se
architecton^ue. Id encore. sur ce demder panneau.
asoma un cupido, otro con las manos tiene tapada la casa y otro va a encontrar el colonnes jaune or supportant ime architrave su
primero» (7/9/1748); Ruggiero, 104; Pd'E, I, 57, pl. XXX; Catalogo, CCCCLXVII, 3; cevoir un sphinx ailé assis de face.
Helbig, 755; RB. II, 81; DAGR, I, 366; RPGR. 76/5. Au centre du panneau-tapissene m-irn- le - 0 31). Fond rose Fig. 92
46) Cf. Alcubierre, 229, no 6, «... un carro tirado de dos grifos, en el que va un
cupido sonando el arpa, y otro lleva las riendas de los grifos con la mano yzquierda,
tableau presque carré. encadré de brw ( jus'pendues; au registre
y en la derecha un cestillo de frutas » (7/9/1748); Rugcerio, 194; Pd'E, I, 199, pl. XXXVIU;
verdátre. Au registre supéneur, deux remnlie d'eau dans la-
Catalogo. CCCCLXVII, 4; Helbig, 784; RB, II, 78; RPGR, 80/8. ^nférieur, au centre, une carafe en verre á demi remp
47) Sont conservés: «^Wahles peints dans le méme style
sur la paroi Nord, deux fragments sur le mur attenant á Voecus XXIX et un fragment 47 b) Des tableaux de paysage ^ rostowzew, RAf> 1911, 74-'n,
á gauche de la porte d'entrée de Voecus XXXI. Toute la zone supérieure a disparu; « inipressionniste » décoraient des parois u ^ Londres 1933, no 19, '
sur la paroi Sud, entrecoupée de 7 portes, il reste une partie de la zone médiane P'- X; R.p. HiNKS, Cat. Paintings in the Bntis p^ns 1974, 49-51, fig. 30, 31;
devant 1 oecus XXXI et, de l'autre cóté, á droite de la porte principale, quelques Tran tam Tinh, Cat. peintures vesoasieriiCod. Latomus 179). Bruxelles
fragments de la plinthe et de la zone médiane .
J-M. Croisille, Poés/e et art üguré de Néron á Vespasien (
^982, 197^ 207-209, pl. 95-97.
67
66
quelle est plongé un fruit globulaire; á Tembouchure de la carafe est arquee; sous les panneaux architectoniques, une sorte de bátiment en
accroché un fruit allongé; á droite, trois fniits, peut-étre des péches perspective, dans laquelle pousse un grand aloés aux longues feuilles
brunátres disposées en triangle, et á gauche, deux courgettes verdátres verles.
forment un X^. La zone bleue médiane (ht.: 1,65 m) de la paroi Nord est dominée
Fig. 90 Sur cette paroi comme sur la paroi d'en face, on a Timprcssion qu'il surtout par deux panneaux architcctoniques flanquant la fenétre qui prend
existait plusieurs petits tableaux de paysage, dont quelques-uns sont in la place du panneau central. Les panneaux-tapisseries latéraux ne conservent Fig. 121
situ mais totalement effacés^^ que Icur partie supérieure de couleur bleue unie au-dessus du tablean
central qui a été détaché en 1748. Le sommet du panneau architectonique
G - Oeciis XXIX: la chambre bleue (largeur: 0,57 m) est un entablement en fl projeté en avant, supporté
par quatrc colonncs, dont cclles au premier plan sont des tiges fines,
Pl. La chambre bleue communique avec le portique Sud par une porte fleuríes aux tron^ons réguliers et celles du second plan, sont cannelées et
céntrale et au portique Ouest par une porte latérale. Le mur Nord est d'ordre corinthien; les extrémités projetées de l'entablement semblent etre
percé d'une fenétre. Nous l'appelons «la chambre bleue», car c'est couronnécs d'acrotcres figures. L'entablement central, sur le panneau^ e g
l'unique salle peinte en bleu dans cette maison oü dominent le rouge droite. est surmonté d'un quadrige rouge, beige dont laurige semb e etre
et le noir. ailé (?); sur le panneau de gauche, c'est un bige rouge et bei^ con m
Le décor pictural est á la fois fragmentaire ^ et trés délavé; la par un personnage ailé. La corniche qui separe la zone médiane e
Fig. 121. 125 couleur bleue, oü elle est conservée, a perdu I'éclat d'antan. supérieure est composce - de bas en haut - dun listel nm '
Le schéma décoratif est aussi diíFérent des autres salles. La plinthe deux lignes blanchcs, d'une rangée de pedes, d'une frise om e
rouge (ht.: 0,50 m) est décorée en harmonie avec les zones médíane et blanches et blcues et d'un listel brun clair.
supérieure. Sous le panneau central, un liséré beige de rais-de-coeur téte- La zone supérieure, également bleue, est ' s
béche tendu horizontalement, coupé au centre par deux rubans ver- éléments architectoniques des panneaux étroits continúen ^ ^•
ticaux, paralléles; sous les panneaux latéraux, une guirlande de fleurs le haut. Sur chacun des panneaux latéraux. on volt un
^ reflets blancs posé sur une base bruñe et f ^
Sur le panneau á droite, mieux conservé, un aigle au" ai P
48) Cf. Maiuri, Ercolano, 317; Croisille, op. cit., 113, no 320; pl. XVIII, no 34.
Allrogen-Bkdel, CrErc 5, 1975, pense que trois natures mortes scmblables (MN Napoli
parait au-dessus du ehaudron. Prés de la base, un couple de gnffons mies,
inv. 8645; Croisille, op. cit., 40, no 44 A-C, fig. 33) sont du méme atelier que cette
assds dos á dos, comme pour monter la garde <1" ^ ^a zone
peinture.
Les parois Est et Ouest panneaux-tapisseries,
49) D'apics le rapport d'AIcubíerre, il semble que dans les troisiéme et quatrléme médiane de chaqué paroi est comp r «g panneaux-tapisseries
semaines de septembre 1748, quand on ne trouvait plus Ies tableautins représcntant alternes avec deux panneaux rouges, blanches, jauna-
des amorifíi, on détachait beaucoup de petits tableaux de paysage, par excmple, le sont décorés, en haut, par des guirlandes pniblables horizontales,
14 septembre, 5 paysages d'un palme carré, le 28 du méme mois, deux paysages d'un
palme et demi de largeur. MaUieureusement, il est impossible de les identifier, car
tre un peu arquees, et en bas par des ^u moins catré
leur description était trop sommaire, comme: « pays y 4 personas » ou bien « pays Le centre de chaqué panneau devait avoir . ^ décoré d'un
sin figuras », ou « pays e siete personas », etc.,. de petites dimentions. Chaqué panneau are i sont sup-
50) Sont conservés: pavillon quadrangulaire projeté en avan rouges aux cannelures
— sur la paroi Nord, seulement la partie supérieure de la zone médiane et la partie portés, d'un cóté, par deux colonnes conn i pilastre. Ces entable-
inféríeure de la zone supérieure; blanchcs et, de I'autre, par une tige minee e p f^se omée
sur Ja paroi Sud, dans la partie de droite, la plinthe, trois quarts de la zone médiane ments sont constitués d'une arcbitrave ^ des lions bondissant. Fig. 123
et le quart inférieur de la zone supérieure; d'une théorie d'amorini ailés, anguipédes, .entaure bnm se Fig- 123
sur la paroi Est, la partie inférieure de la zone supérieure, á gauche malheureuse- Sur chaqué angle extérieur du pavi ^ pedum de sa maán
ment trés délavée, une partie de cette méme zone au centre;
sur la paroi Sud, dans l'angle Sud-Est, un fragment du panneau architectonique cabrant sur ses pattes de dernére et r colonnes du premier
surmonté d un cheval alié et sur le cóté opposé, aussi un fragment de décor droite. Bn bas, une plaque rouge est ans pavlllon, on voit un autre
architectonique. Plan comme pour barrer l'ouverture. Au-detó en
loutes les naturo mortes dctachées le 5 octobre 1748 et une des peintures
pavillon en perspectiva aux couleurs gris vert, aux ombres noires et rcflcts détachées une scmaine auparavant, le 28 septembre 1748». L'identification
blanchátres, le tout aux tons trés degrades comme pour micux mcitrc en de la collocation originalc est basée d'une part sur la date de la trouvaille,
évidence l'éloigneinent. d'aulie part sur le fond bleu sur lequel ces natures mortes ont été pemtes,
La zone supérieure est séparée do la zone médianc par une cornichc et sur le cadre qui est identique pour tous, une barre brun foncé ^
semblable á celle de la paroi Nord. Au-dessus du panneau central, 11 sem rieur et rouge í. l'extéricur. Normalement, il fallait deux tableaux probabl^
ble qu'il y a un pavillon rond aux colonncs rouges ct blanches avcc un dccor ment plus grands pour les panneaux du centre des parois Est et ues ,
floral sur le toit. Au-dessus de chaqué panneau architectonique, il semble
et 8 tableaux plus petits pour 8 panneaux-tapisseries lateraux. A ees /
que les colonnes continuent á s'élancer vers le plafond. Le panneau laleial. tableaux déja identifiés, il conviendrait d'en ajouter un
en méme temps que les autres, de mémes dimensions un P® ™
á droite de la paroi Ouest, nous fait micux voir la complex¡t¿ exceptionnelle carré - mais raplésentant un paysage dont la descnpbon est rop
du décor. Le panneau est décoré á la maniere d'im triptyque au centre pour étre reconnaissable ». Nous donnons ci-dessous la des p
duquel apparait un tróne aux pieds et aux bras ouvragés. Le dossicr du peintures.
troné est recouvert d'une égide verdátre décorée d'un gorgoncion se dé-
Fig. 124 tachant á gauche. Sur le coussin du tróne est un casque corinthicn á haut 1) MN Napoh, inv. 8644 C (ht.: 0.37; Ig.:
cimier et devant, une lance appuyée obliqucment. Un tabourct est post. 'c sol, un lapin couché vers la gauche est en rain ^
entre les pieds. A droite, un bouclicr rouge vif s'appuie contrc le pied de d. .n,»u mé .u
devant, et á gauche se tient une chouette. Chaqué panneau latéral du o'wau. probablcmont une perdm. A raí ■ probablement
triptyque porte en bas un petit tablean paysagiste carré, de 0,125 m de fenétre soulignc par un chambranle foncé ftgu
cóté, encadré de blanc. Les couleurs verdátre et ocre du paysage sont une pomme dont I'ombre portée est á droite . , ,90
A/tn i<T- 0 411 Au premier plan. Fig. u»
tres pales. Sur le cóté gauche, on peut y distinguer une colonne votive 2) MN Napoli, inv. 8644 A (ht.: 0,40, S" ' ^ une
surmontée d'une urne et d'autres édifices imprécis, tandis que sur e co e Un oiscau d'eau (porphynion) s'avance vers
droit, les détails ont presque dispara. Au-dessus de ees tableaux, figuren
á droite un masque tragique et á gauche un masque comique, cga emcn , ..^nte Allrogen-Bedel propose le nom
aux couleurs vert gris délavées. 52) Dans l'article cité dans la note cervi. L'argumentation
Sur la paroi Est, en face de cette partie mieux conservee de la paroi Q. Granius Verus comme cclui du propn taire rapporté á Alcubierre
«t la suivanle: le méme jour (5/10/1748), les Casa dei cervi et pré-
opposée, on peut distinguer aussi Ies contours trés effacés Paintures dont neuf au moins proviennent certa enhn un
analogue au précédent. Au musée de Naples est conserve un troisiéiw «^isémenl de l'occus XXIX et XXXI, d'autres ob ets de ^
tróne, détaché le 5 octobre 1748 en méme temps que douze autres "ain ¡ntact portant le nom estampé SILIGO c. CRA / boulanger, n. dans
dont sept devaient provenir de la méme salle bleue'i. e ^ 9- CBANI / VERI SER. Or ce pain n'a pas été tro Verus, duquel un certain e er
lie, mais dans la Casa dei cervi. Dono Q. ¡semblablement le maitre e
Ies bras et les pieds ouvragés, un long sceptre oblique pose esclavo a marqué le nom sur le pam, éta.t
rescabeau placé entre les pieds, un grand paon debout vers a ^ ■naison cf. infra p. 123-125. jro, pays sin figuras» (5/10/" J-
Ces trónes dont l'un est dédié á Minerve, le second a Junon, le tro 53) Cf. Alcubierre, 233, no 2, « un pal y tableaux de
effacé et le quatriéme dispara, parlent le méme langage s^ rant y- le méme lot, Alcubierre mentionne 9"P^^,,„.ant un
deux palmes de large sur un palme de "aut P^ ^ palme et dem.
^róne vide 'qu'on a vu dans les petits tableaux du Porbque h^ran^ ^Soi-es. et deux autres plus petits, d'un de" ^ ^ tableaux, ni de conn
des trónes vides avec des symboles de Venus, de Mar ''p 'uge (ib no 10-13) II est impossible ni d'den ^ j la page 95.
'PdP Provenance exacto. Cf. Aussi ^padro, un conejo,
^"""comme nous Pavons vu plus haut, les Bourbons ont , 54) Cf. Alcubierre, 233, no 26, «un pal ^ todo al O'
d''®. una ave colgada y una fruta que parece f (jber SliUeben aas Pompen
de détachement des tableaux. Dans un article cLe maison n. 303, p¡®57: Helbic 1604; EPGR. Vn'ersueHunsen «^
de la casa dei cervi », Allrogen-Bedel a raason dattribuer A y Hcrcnianeurrr. Gravenhage 1928, 63, no 3^'' „ ,557. i, 45; Croisille, Natures
stilleben aus Pompeii ,md Herculaneum. B
51) MN NapoH, inv. 9871 (0,33 m X 0,033), der "casTS "■oríes, 39A1, no 43, pl. LXXVII, no 148.
V sobre ella un pabo real » (5/10/48): ALLBOCra-BmEL, « Der Hausherr
in HerculLeum », CrErc. 5, 1975, 101-102, fig. é la page 100.
51") Cf. supra p. 55 n. 19
oenoché en céramique sur laquelle un verre est rcnversé. Au second plan 7) MN Napoli. inv. 8647 A (ht.: 0.37; Ig.: 0,38). A gauche, une volaille
et sur une étagére, on voit deux objets de forme ovoídalc déjá plumee, pendue par les paites, la téte en bas, les ailes écartées; á
3) MN NapoH, inv. 8647 C (ht.: 0,37; Ig. 0,41). Sur I'étagcrc supé- droite, un lapin éventré gisant obliquement, une patte de devant pendue
rieure sont trois grives mortes aux corps gris avec des laches brunos dont á un clou**'.
Ies deux au premier plan sont disposées avec leurs tetes croisccs au centre 8) MN Napoli, inv. 8615 (ht.: 0,61; Ig.: 0,61). Au premier plan, on
du tableau. En bas, 8 champignons rosé beige renversés pele mélc par voit, gisant par terre, une téte de bélier chevreau auprés d'un grand canthare
ierre
aux anscs liorizontalcs et d'une ocnochoé brun foncé. A lextréme gauche,
4) MN Napoli,mv. 8647 D (ht.; 0,38; Ig.: 0,38). Sur l'étagcre supérieure UTic statuctte représentant un Dionysos barbo, debout vers la droite sur
deux perdrix mortes sont étendues raides, I'une avec la tete pendant devant; une base ronde, qui semble teñir dans sa droite une patére (?) et dans sa
ellas ont des ailes brun rouge, le plumage gris; en bas, deux poissons aux gauche un thyrse fleuri. Derriére le dieu, un arbre aux branches núes. A
corps longs, brun foncé - murénes ou anguilies - entrelacés sur une étagére droite, au second plan, sur une serte de monticule est un platean rond doté
horizontale d'une anse visible au milicu du tableau ct qui contient é gauche une grosse
5) MN Napoli, inv. 8647 B (ht.: 0,37; ]g.; 0,37). A gauche, une perdnix pommc do pin et á droite un panier de frults«^ Ce tableau devait pro
morte, raide, pendue par le bec á un anneau fixé au mur. A droite, par venir d'un panneau central.
terre, un fruit, probablement une grenade, encore attaché á un rameau
feuillu. En haut, une pomme rouge avec des reflets roses H - Salle XXX: le grand salón d'été
6) MN Napoli, inv. 8644 B (ht.: 0,41; Ig.: 0,41). A premier plan, au De ce qui reste de cclte salle spacleuse, on pourrait seulement supposer
centre est un vase de métal avec des décors en reliefs muni d'une haute qu'cUc étalt sompteusemcnt décorée. Malhcureusement, son etat e con
anse verticale sur laquelle est juché un martin pécheur. La pansc du vase servatlon ne nous permet pas, méme avec I'appui de 1 imagina on,
est ornee d'un amorino chevauchant un hippocampe. Le vase est enjolá- reconstituer l'enscmble du décor". Mentlonnons d'abord que son planchar
vé de bandelettes. A gauche, une langouste brun foncé avec deux coquil- est en opus sectilc bien dlfférent de celui des autres sales.
lages, dont une coquille St-Jacques et un murex. A droite, de nouveau, deux De son décor mural, di reste un peu du
coquilles et deux murex. Derriére le vase on voit un petit trident appuyé de 0,54 m de haut qui est constltué de bas en haut plaques
obliquement contre une étagére horizontale sur laquelle on voit deux seiches beige (ht.; 0,12 m), d'un demi-rond rouge, d'ime han e
aux tentacules pendantes^í.

de mar, un instrumento de lanzar los II;


55) Cf. ALCUBimRRE, 233, no 1, «un pal y Vz en quadro, demuestra un albestruz, (5/10/1748), Pd'E. II, 303. pl. 57; Helbig, 1714; RPGR, / > ^ Croisille,
tapada, con un vesso de vidreo » (5/10/1748); Pd'E.
Rizzo, Ehi. c/l.-rom.. pl. 156; Id., rf/ ^2, no 18, p
^atures mortes, 39, no 43 B, pl. LXXXI, no 158. coleada de los pies y un
loác i'-! G.E. Rizzo, Le pitture di natura morte, Rome 60) Cf. Alcubierre. 233, no 7. -. - • una ave esp u ^ 1694; RPGR. 369/3;
^
pl. ;Ívv?°
LXXXI, no 158. Stüleben, II, 8; Croisille, Natures mortes, 39, no 43. conejo colgado de una mano » (5/10/1748); ^ pb 56, H
56) Cf. Alcubiei^, 233, no 3, «...tres tordos muertos, sobre una massa, y algunas Croisille, Natures mortes, 41. no 46 A, pl. ív en quadro, un hombre, un
frutas en tierra. (5/10/1748); Pd'E, II, 299, pl. 56; Helbic, 1694; EPGE, 369/5; BeyeN, 60b)Cf. Alcubierre, 233, no 8, «otra de dos ^ (5/10/1748); Pd'E. III 191
op. cít., 58, pl. 10, Croisille, Natures mortes, 41, no 46 C, p. LXXIV, no 14:"Rtzzo, Conejo que ha hecho caer un vasso. y Natures mortes. 31, no 15.
Pb 38; Helbig, 580; RB, IV, 45; RPGR. ^ p eckstein, «Xenia», Eco, Vil,
ni. LCUBiERHE,
morte 12,
, HOpl.4,4,« 1;
...Id.
dosPh/„r«
pajarosellenisticcromana,
grandes muertos,Milán
sobra1929,
una pl. 156.
messa, Cl, no 191, 192; Allrogen-Bedel, CrErc, 5. lyo. -
^232, fig. 1375; o. Elta, Xenion, Naples 1953, p ■
(5/10/1748); Pd'E, 11, 299. pl. 56; Helbig, 1994, RPGR, 61) II en reste trés peu de choses: socle de marbre; plus au
pl. LXXVIII, no 150. 2; Croisille. mortes. 41, no 46 D. sur la paroi Ouest, au centre, la plaqu tableau mythologique, et enfm
58) Cf. Alcubie^, 233, no 5, «...un pasare, colgado del pico, y dos granadas Nord, entre deux fenetres, fresque avec le ^ médiane;
parecer.(5/10/ 748); Pd'E. 299, pl. 56; Helbio, 1694; EPGE, 369/1; Beyem, op. cit. 59 sq- dans Tangía Nord-Ouest, deux natures mo -nrbre bien conservé, mais la
pl. 9; Croisille, Natures mortes, 41, no 46 B, pl. LXXIV, no 140. - sur la paroi Est, dans I'angle Nord-Hst, socle de marbre
59) Cf. Alcubierre, 233, no 6. «...una langosta grande, tres caracoles otras frutas Pcinture au-dessus est trés effacée.
ca^Tées de marbre blanc alternées avec des plaquettes plus étroites de
efírayéc. Elle Test avec raison, car elle est poursuivie par un homme
raarbre de couleurs verte ou grise et enfin d'une baguette rouge couron- barbu (?) aux cheveux bruns frises, á la tunique brun rosé, qui tient,
nant le tout.
^Ppnyé sur son épaule gauche, un long sceptre. Le mouvement de ses
Au-dessus de ce socle de marbre, c'était peut-étrc une petite plinthe jambes est celui de la course; et il va attrapper la jeune femme". Le
en panneaux assez élevés. Dans I'angle Nord-Ouest, ce qui reste de ees sccptre indique son rang royal.
panneaux sont deux natures mortes, Tune sur la paroi Nord, l'aulrc sur Que représente la scénc ?
la paroi Ouest. Elles sont peintes sur le fond blanc de la plinthe de 0,67 m Selon toute vraiscmblance, les personnages sont grecs, et la scéne
de hauteur, et bordees de trois cótés d'un cadre bioin. devrait raconter l'histoire d'une femme, poursuivie par un homme. se
1) Tablean Ouest (ht.: 0,44; Ig.: 0,34). Armoire (?) oü sont rangés, réfugiant dans un temple. Les couples Ménélas-Héléne ou Ajax^ssandre
sur le rayón supérieur, un objet informe (un plateau de fromagc ou un sac pourraient á prcmiére vue répondre h rhistoire. Mais dans 1^' Jgure
de farine ?) et en bas, deux corbeilles cylindriques, Tune dcbout, l'autre grec et romain, MémSlas se présente toujours devant la belle Héléne en
renversée; en avant, est un pedum oblique". guerrier armé: ou il la menace de son épée, ou bien surpns p^ sa beaute
2) Tablean Nord (ht.: 0,43; Ig.: 0,19). Sur le rayón supérieur, une il laisse tomber l'arme, ou enfin dans une versión tardive, il la
corbeilie de fruits, et sur le rayón inférieur, un objet indéfinissable
la main".. Dans une scéne analogue, Ajax est toujours un ^
Dans cet angle Nord-Ouest, cette plinthe est surmontée d'une moulure jusqu'aux dents, et essaie de saisir vioiemment ^^ssandre qut s accmche
brun foncé munie de denticules supportant une frise bcige, avec bossage
au Palladion"". Si grace au Corpus dconographique de
en trompe-l'oeil, sur laquelle figure une rosace á 9 pétales blanche aux
nous pouvons les laisser hors de l'histone, un troisi me
ombres bruñes.
répondre á nos critéres: Agammenon. Roi-guerrter, m femmes
Id la zone médiane est omée d'un élément architectonique avec des
en rol avec le sceptre, Agammenon a aussi d" ^ ^jtert
structures verticales auxqueiles est accroché un protomé de bouc sortant
Mais laquelle ? Le Corpus iconographique u légende mythique
d'une fleur á trois pétales. L'animal a deux comes recourbées, une bar-
de paraléies" =. Notre tableau iliustrerait-i P .gui se réfugiait
oü un héros de rang royal poursuivit une jeune
biche et deux pattes projetées en avant.
dans un temple ?
Sur les parois de Tangle Nord-Est, la plinthe au dessus du socle en
marbre d'aálleurs tres bien conservé ne nous pyermet pas de distinguer le
décor. La partie supérieure est abimée. I - Oecus XXXI
voxr^tpment de marbre de
3) Sur la paroi Ouest, entre deux fenétres, il reste un tablean sur Cette salle se différencie des autres par décor est con-
la zone médiane á fond rouge. L'encadrement, brun foncé, est conservé 1,30 m de haut qid forme la haute plinthe ® ^ ¿es bordures
seulement sur deux cótés (dimensions du tablean avec cadre: ht.: 0,69; stitué de grandes plaques de marbre blanc, encadrées p
Ig.: 0,59). de marbre gris vedné. He marbre, semble comporter
A droile, au second plan, on volt la fa9ade d'un temple á frontón Le décor peint, au-dessus de cette p i discontinus"et les élé-
triangulaire auquel on accéde par quatre marches brun clair. Au premier un seul registre á fond rouge. Les fragments sont
plan, une figure féminine accourt vers le temple, la main droite tendue . -j ffíP le second personnage comme
m avant comme si elle en touchait déjá une des colonnes, son genou 64) Cf. Maiuri, Ercolano, 318, fig- 253. Mai^i fluttuati e U volto *'
gauche fléchi sur la deuxiéme marche tandis que la jambe droite est en ^un'altra donna anch'essa in tapida comme celle d'une femme.
II semble qu'il est impossible de consi e ^•Héléne, Pans 1955.
position oblique. Elle a un visage ovale de trois quarts vers la gauche, 64a) Cf. L. Kaiiil, Tes enlévements et le retoji C/os-
les cheveux bruns noués sur la nuque avec des méches qui flottent á droite. 64 b) Cf. O. Touchefeu, « Aiax II« i
Les pLis flottants de sa drapenie verte soulignent aussi la rapidité de ^'cae. I, 1981, 337-351, pl. 232-252. .„„„enoni>, Ibidem t 256-274, p.
course, aJors que sa bouche ouverte et ses yeux sont ceux d'une personne 64 c) Cf. Touchefeu-Krauskofff. «Ag nnx architec-
65) Sont conservés: panneau central et d'un des architec-
^ sur la paroi Ouest. un fragment P avec des éléments d
62) Cf. Maiuri, Ercolano, 318; Croisille, Natures mortes, no 113, no 321 A. toniques. Plus loin á gauche, fragment
63) Cf. Maiuri, Ercolano, 318; Croisille, Natures mortes, 113, no 321 B. tonique.
Le deuxjéme groupe est reconnaissable sur le panneau lateral de la
ments décoratifs sont tres effacés. C'cst pourquoi nolrc effort de rcconsti-
paroi Est. On y voit deux « putti » ñus qui scmblent se disputer un objet
tution ne réussit pas á rendre tout le schéma original. II semble que les
(un carquois ?). Celui de droite est de face, la tete de trois quarts vers
parois solent partagées verticalement en panneaux-lapisseries ct panneaux
la gauche, tandis que celui de gauche est presque de profil et semble
architectoniques.
perdre ¡'equilibre.
Les panneaux-tapisseries sont de 1,00 m á 1,08 de large. lis sont bordés
Les élémcnts consUtutifs des panneaux architectoniques (de 0,47 m
par des Cilets bruns verts, a 0,12 de la lisiere. Au centre, en bas de cette
de largcLir) sont plutot disparates. Sur la paroi Sud, sur un fragment,
bordure, se dresse une fleur á dnq pétales gris-vcrt ct beigc ou jaune
nn voit une base formée de deux tores et d'une scotie, supportant une
avec une tige bulbeuse sortie de la corolle et englobée dans des feuillcs
colonnc en forme de bétyle posee sur une couronne de feuilles métalliques
longues brun rouge. De chaqué cóté de ce motif floral figuix' un animal longues et pointues. Sur la paroi Ouest, panneau architectoniques repré-
Fig. 142 qui varié d'un panneau á l'autre; sur la paroi Est, un couple d'oiscaux scntant trois colonnes minees supportant un entablemcnt sur lequel sélé-
affrontés, aux ailes bruñes et á la tete blanchátrc; sur le panneau á droite vent d'autres colonnes, ct á l'intérieur, un hermés élancé. Sur un autre
de Ja fenétre de la paroi Nord, un couple de lions couchés; sur le panneau fragment de la méme paroi, quatre colonnes dont deux rougeátres et deux
Fig. 143 á gauche de cette méme fenetre, un couple de panthéres au dos beige brunáti-cs avec reflets blanchátres, au miUeu desquelles apparait un tre- Fig. 12
tacheté de gris vert; sur le panneau central de la paroi Ouest, un couple picd orne d'arabesques brun rougeatre et des sphinx ailés anguipédes De
de cerfs aux reflets beige. Le muséc de Naples conserve un fragment avec chaqué cóté de ce trépied, sont des guírlandes suspendues en festons.
Fig. 144 deux chevaux beiges aux reflets rouges de chaqué cóté d'une fleur orange Sur le mur Est, un autre anneau avec des colonnes et un hermés barbu.
surmontée de feuilJes bleues Le décor pictural un peu désarmant de cctte salle fait _
Le centre de ees panneaux-tapisseries était décoré par un couple Maiuri que vraisemblablement la piche plinthe de mar re e ^ 68
volant, motif dont deux subsistent in situ mais en mauvais état. Le motiif, appartenaient b deux phases différentes de la ^écoration de la mmson^
tres populaire dans le IV® style^^ est utilisé pour la premiére fois ici. II est possible qu'il y ait eu une transformation
Fig. 141 Le prem^ier groupe se trouve au centre du panneau sur la paroi Nord, de l'inLllation d'un étage supérieur qui aurait rédu.t la hauteur
á droite de la fenétre. II représente le couple d'Eros ct Psyché volant. salle.
Les figures mesurent seulement 0,17 m. Psyché, dotée de deux ailes de
papillon gris vert bordé de brun, est vétue d'une longue tunique verdátre J - Diaeta accidéntale
flottant, dont un pan est retenu de sa main droite. Elle semble dan.ser
avec son compagnon en avangant sa jambe gauche. Eros, nu, une^ draperíe Le décor de la dmem occidentale suit un
enroulée autour du bras gauche, le regard tourné vers Psyché, avance des autres. De ce qui reste sur les parois Est et Ouest.
aussi la jambe gauche. II tient dans sa main gauche un thyrse fieuri. sible d'en reconstituer la plinthe compartimentée Fig. 143
La plinthe (de 0,53 ifzone médiane, c'est-á-dire en
Verticalement en suivant la divisi ^ taires) et étroits (carrés). Ce
— sur la paroi Nord, á gauche de la fenétre, partie du panneau-tapisserie; á droite panneaux alternativement larges (rectaneU Pal^sence des panneaux
de la fenétre. panneau-tapisserie avec Eros et Psyché au centre. compartlmentage régulier ne tient pas fenétres. Au centre
— sur la paroi Sud, de chaqué cóté de la porte, quelques fragments avec des d c de la zone médiane á Femplacement occu rectangle ou un carré
architectoniques. ^,., 0 * un
66) MN Napoli inv, 8669 (ht.: 0,16 m; Ig.: 0,35); cf. Alcubierre, 234, no ' de chaqué compartiment est respectivement un rectang
pal y '/2 por un pal alta, dos cavallos y como una flor de lis en el medio » (5/ noir uní oü on ne voit aucun decor. panneaux archi-
Signalons que ce fragment semble étre le seul (?) provenant de la La zone médiane est divisée en couleur bleue sont au-
67) Cf E ScHiwiNCER, Schwebende Gruppen in der pompe,antschen •«ctoniques. Les panneaux larges (Ig. ^ ¿gj (jécors Fig. 145. 146
(Beitrdge zur Archdologie II), Würzburg 1979. Le motif, connu au Ilf dessus d'une frase noire au centre de _ car on y voit systémati-
au IV' style comme un phénoméne artistique, culture) de caractére vdner - peut-étre de petíts paysages impressionmstes
dont les principales figures sont Vénus, Eros et Psyché, D'onysos et son rti.a
groupe d'Eros et Psyché de Poectis XXXI se rapproche des nompos.tions pompe
de la Casa della párete ñera (Schwincer, 57, Kat nr. "L 12 PI i 68) Cf. Maiuri, Ercolano, 319.
Casa delle pareti rosse (Schwincer, op. cit., 53-57, Kat, nr, - , P . •
de deux « amours volant » á Pompé!, cf. Helbio, 741, 742, 743, 745, 747, 748, RPG ,
nante sur le fond bleu lapís lazidi des tesselles de verre. La Néreide a
quement Ies traces de détachement laíssées par Ies Bourbons. Au contrairc,
un visage rond, blanchátre rosé, encadré par une chevelure bruñe, ceinte
le centre des panneaux bleus ne semble pas avoir été décorc. Le panneau
d'une bandelette blanche; des méches flottent demiére la nuque. Son
architectonique intermédiaire (Ig. 0,32 m) est plus coloré. II cst bordé de
deiix bandeaux bruns verticaux qui le séparcnt des panneaux plats. En
visage est de trois quarts vers la gauche; ses yeux noirs ouverts fixent
du regard un serpent vers lequel elle léve son bras gauche; autour de
bas, il est fermé par un panneau rouge encadré de bleu et orné d'un ce bras. s'enroulc un chale trés minee, représenté par trois rangees de
cygne volant. (Icl encore, on voit sur la paroi Ouest des traces de l'enlé-
vement de peintures par Ies Bourbons). Au-dessus, est une « ouverture »
tesselles jaunes, vertes et rouges. Le serpent qui menace la jeune femme
hérisso sa créte, ouvre sa gueule et darde sa langue. Bien que la partie
á fond blanc sur lequel se détachent des colonnes.
inférieure du corps de la Néreide ne soit pas conser\'ée, on peut supposer
C'est l'unique fois oü l'on voit appliquer dans cettc maison le systéme qu'ellc est assise on amazone sur un monstre marin.
de paravent trés usité dans le IV'= style pompéien. Des deux amorini, le premier, de trois quarts vers la gauche, la tete
Rappelons enfin que le sol de la diaeta cst pavé d'un riche emblema de profil, les petites alies déployées, est assis sur un chaval manrn dont
d'incrustation de marbre polychrome. la partie inférieure, en corps de serpent ondulé se ^
de poisson quintifide. II pose sa main droite sur la
K - Jardín Cheva!. Devant lui, son compagnon est aussi a califourc on
Les murs extérieurs du cryptoportique ne semblcnt pas avoir un décor,
chcval marin; il ne reste que la partie supérieure du cat^Uer et la partte
inférieure de la monture. La queue de l'animal ^
excepté la partie inférieure qui, pour des raisons d'étanchéité a regu une Les carnations de la Néreide et des amorin. sont
couche de tuileaux rouge. ombres rosé beige. Le corps des animaux est
Cependant, ce qui frappe le plus le visiteur cst le portad monumental des ombn=s vertís, la queue beige rosé, la bride du cbeval conserve
devant l'entrée du portique nord et du tablinum. II se présente comme
la fagade d'un temple ín antis de 4,62 m de large et 5,78 m de haut, com- "'"t.lornicbe bori.onta,e (bt.: 0,13 m, ^^~
portant deux pilastres en stuc peint et un entablement surmonté d'un
frontón orné de mosai'ques polychromes.
chapelet de coquilles blanches sur fond roug^,^ ^
blancs. Le décor consiste ^„,et, séparées entre ellas
Les pilastres, de 3,59 m de haut sur 0,59 de large, sont peints en rouge chatres alternant avec de petites motifs floraux s'étalent
avec des pseudo-cannelures en blanc. A cause des réactions chimiques dues par des brindiUes bleuátres et blanchatres. Oes motifs
á I'enseveÜsscment de la cité, le rouge de la partie inférieure des pilastres sur un fond bleu lapis lazuU. blanc, est en Fig. 148
est devenu actuellement jaune ocre. Ces pilastres supportent une architrave Le frontón, également sur fond bl , grande tete bar-
(de 0,34 m de haut) qui est surmontée d'un frontón composé d'une comiche grande partie endommagé. 11 en subsiste, . ¿evaient reraplir
horizontale (ht.: 0,13 m), d'un frontón triangulaire (ht.: 1,19 m), de deux bue, et aux angles, des décors veg taux. jaunes, verts et bleuá-
corniches rampantes (ht.: 0,195 m) et d'un acrotére central (ht.: 0,37 m). tout l'espace triangulaire, se paquerettes et qui se ter-
Le décor de l'architrave, conservé seulement dans la partie droite tres, agrémentés de feuilles f ou par une fleur d'arec,
(longueur max.: 1,40 m), et un peu au-dessus du sommet du pilastre de ^inent par une fleur jaune a p s'enroule autour du troisiéme
gauche, est en mosaiques polychromes, bordées en haut par un listel Sur la partie de droite, un petit serpen frentón, figure
horizontal de couleur blanche et en bas par une série d'arceaux et de rinceau. la tete en bas, dardant sa ouverts, fixés vers le haut.
boutons en coquilles sur fond rouge. Sur la partie conservée, on voit, á dt>e belle téte barbue de face, les yeux gr moustaches et une
droite, le buste d'une Néreide et á gauche, deux amorini chevauchant des I>es méches de cheveux collent sur son r ' épaisses. De
animaux mardns. Ces personnages se détachent d'une maniére impression- barbe raidesse hérlssent autour de sa boucbe larg
. « fiff 246: Sear, op. cit..
69) Sont conservés:
69) Cf. A. Maiuri, Ercolano V fig. P- 74; Id., Ercolano. 312, S
— sur la paroi Ouest, la plinthe et la partie inférieure de la zone médiane á gauche.
no 72, pl. 41.1.
— sur la paroi Est, moitié droite, la plinthe et la partie inférieure de la zone médiane-
— sur la paroi Nord, angle Nord-Ouest, un fragment de plinthe et de zone médiane.
grandes feuilles vertes couvrcnt sa tete, et un objet cubique (?) jaunc oí les mosaiques sont: a) des coquilles blanches du type cardium'^; b) des
blanc est posé sur son front. Le masque cst remarquablcmcnt rcndu. Los tesscllcs de marbre de couleurs blanche, rose, beige; c) des tesselles de
sourcils rouges, épais, forment deux ares au-dcssu.s dos yeux profondó- verrc de couleurs bleu lapis lazuli, bleu clair, verte, jaune; d) et enfin
ment enfoncée dans Ies orbites. Les paupiéres supórieures arquees blouá- des tesscllcs rouges en céramique.
tres sont soulignées par des cils rouges. Les prunellcs bmn foncé sont Rappelons aussi que ce magnifique décor constitué, en dehors des
vivantes, le blanc est clair aux angics extérieurs mais teinté de blcuáíro nymphécs, la sculc connuc au premier siécle pai-mi les mosaiques murales,
au milieu. La barbe ot Ies moustaches sont vertes, bleu turquoisc, blcuá- d'autant plus qu'ici il recouvrc une architeclure ornementale extrémement
tres et blanchátres. rare tant ñ Herculanum qu'á Pompéi. En effet, le portad surplombant un
Les corniches - admirablement restaurées - surplombent Ies oótós jardin n'est rcncontré que dans la Casa deU'atrio a mosaico á Herculanum
inclinés du frontón et sont couronnées au faite par un acrotére (malheurou- et dans la Casa degli amoritii dorati á Pompéi^'.
sement mutilé). Comme on peut s'y attendre, la composilion du décor La tcchniquc ne difrére pourtant pas de celle utílisée dans les nymphees
est symétríque. Au sommet, á remplacement do I'acrotore, figure un cra- de la mémc époque en Campanie^^ avec les bordares omées de coquilles,
tére en cloche á la panse cótelée jaune d'or, posé sur une base quadran-
gulaire et muni de deux rinceaux qui partent de la carénc pour rejoindix: 70) Les coquilloges utilisís dans les mosaiques murales des "y"»""" f;
la base. Le vase est flanqué de deux animaux fantastiques, au protomé « d'HercuIanum sont surlout le cnrdúnn et le muruv, cf. M.
in dcr An.ikc Knns. BuU. l,,s,. ArC. Búlgara 12, 1938,,
chevalin, aux ailes en coquillcs, au corps effilé et aux pattes de dcrriérc "<ra dalle lonlanc e del mufei nelVltalia autica, Naples 1956, /"f^„„„„ents
en rinceaux, dont I'un s'enroule en avant sous la forme d'une large feuille aspects de la mosaique par¡6tale au l" b''sU Romau Wall <md
dentelée, et 1 autre en arriére est couronné d'un fleuron central. L'animal Pompéicns», La Mosaique gréco-romatne, Pans 1965. 58 sq.. l.u.
qui subsiste - celui de gauche - semble se dresser pour attcindre une ^■aul, Mosaic (.Suppl. RM 23), Heidelbcrg 1977 38 sq
des anses du cratére avec ses pattes de devant. Tous ees aulcurs ont notó rimportancc de " „n,mes de couleurs trés
verrc, qui penuellent d'avoir du bleu cacruleum et des gammes
Comme Ja comiche horizontale, Ies rampantes sont bordees d'un chatoyamcs. r,., »t r/iAM 27 fig. 9 {Casa
chapelet de coquilles contenues dans une succession d'arceaux blancs. A 71) Cf. Maiuri, Ercolauo. 294, fig. 234, G. Cebulli I - , pj. xvil
I intérieur de cette bordure, le décor est constitué d'un seuI motif répété deiratrio a mosaico); P. Grimal, Les ¡ardins romams, Rome,
I'un á la sulte de Tautre. degli amoritii dorati 5 Pompei). encadrées souvent de
72) A Pompéi. Ies nymphées ornés de mosaiques
L élément central du motif est un « putto » légérement toumé vers coquilles sont tous de la demiérc pilase de la vi e, voi ^
la droite, sur le rampant de droite, ou vers la gauche sur le rampant - Casa II. 9, 1 prés de I'amphithéátre, cf. Neuerbürg, 120. no 22, ng.
de gauche; il a deux petites ailes en coquilles et des jambes transformées Pl. 23, 1-2. no 23 fig. 153; Sear, no 16,
en rinceaux. II tend ses deux mains comme pour donner de la páture ou - Casa V. 1. 7 (C«5« del Torcllo), cf. Neuerburg, 121-122, no 23.
comme pour offrír de I'amusement aux animaux fantastiques probable- Pl. 9 14. fig. 3. , ^ . xinnrRíiuRG 123-124, no 25, fig. 121;
Casa VI. 8. 23 (Casa della Fontana Grande), cf.
ment chevalms analogues á celui figuré sur l'acrotére. Cependant ici, les Sear. no 34. pl. 20, 1; 21, 2; fig. 19. NbüERBURG, 124, no 26, fig- US;
animaux ne se dressent pas, mais s'allongent pour former avec leur dos - Casa VI 8 23 {Casa delta Fontana Piccola). cf. NEüek«
des lignes courbes gracieuses de chaqué cote du « putto ». Des courbes Sf-ar. no 36. pl. 22. 1; fig- 21. ^.^jhrbübg 126, no 28. fig. 119; Sear, no 35,
tangentes des rinceaux postérieurs sortent deux tiges curvilignes qui Casa VI. 14, 13 {Casa degli scienziati), cf. Neu
Pl. 20. 2; 21 1-3; fig. 20. _ .,9 no 31, fig- Sear. no 38,
encadrent une surface cordiforme au centre de laquelle est une petite - Casa Vli, 2, 45 (toa delVorso), cf. Neuerburg, 128-129,
tete de Gorgoge de face. 22. 2. . c(. NEttERBtmc, 129, no 32, ftg. 115;
A la différence de Tarchitrave et de la corniche horizontale, le fond Casa VII 4 56 {Casa del granduca di
n'esí pas uniformément coloré: rouge derriére les rinceaux fleuris, rougo Sea», no 27, pl. 14, 1-15, 2; fig. 15. ,31.,32, no 36, Hg. 123; Sea»,
égallement derriére le putto, vert dans la surface cordiforme autour du
^ Casa IX, 2 5 {Casa di Marco Lucrezto),
gorgoneion et bleu lapis lazuli derriére Ies animaux fantastiques. P>. 38. 1. ,
Casa IX, 7 {Casa in Vicolo dt Tesmo), cf.
, qf NBtntEEtnto, 132, no 37, fig. 129; Sea», no 32,
Enfin, le dessous de ees corniches garde encore partiellement un décor PI. 18; 19, 1; fig. 18. NEUtaatmc, 133, no 36, fig- US: Sí», no .
floral semblable á celui de la corniche horizontale. Casa IX, 8, 6 {Casa del Centenario), cf.
Pl. 31. 2; fig. 23.
Du point de vue technique, notons que les matériaux utilisés pour
avec Ja surface un peu rugueuse b. cause des tcsseHes disposccs un peu ouveris, los lévres ¿paisses. Emergeant au milieu de rinceaux, notre Océan
obliquement pour des raisons optiqucs et enfin avec rutilisation plus n'ost pas moins accompagné de monstrcs marins, de Néréides et de « putfci »
ahondante de tesselles en páte de vcrre coloré qui permct d'obtcnir des á son servioe
couleurs rarement rencontrées sur des mosaiques paviméntales.
Les motifs décoratifs sont aussi ccux qu'on rencontre assez fréqucm- L - Les graffiti de la chambre V B.
ment dans les nymphées: le thiasc marín, Néreidcs ct amorini chcvauchant
Commc nous i'avons signaié plus haut, la mezzanine VB a les parois Fig. 226-243
des monstrcs marins", les rinceaux'^ et probablement l'Occan. II est im-
portant de notar que l'identité de la tete céntrale s'avérc moins ccrtaine
couvertes d'une simple couche bianche sans aucun décor. Mais sur la
paroi Est, queique main a tracé sur l'enduit, i l'aide d'un stylet pointu,
que celle représentée sur le panneau intérieur de Tabsidc du nymphée un certain nombre do dessins natfs encore lisibies, que nous repiydutsons
de la Casa della fontana grande á Pompéi: dans notre cas, iJ manque, au intégralement. Deu,x tiers de ees graffiti - douze sur dix-huU e.xactement F.g, 226-237
milieu des cheveux, les pinces de crabe caractéristiques du dieu de la mcr''^- représentent un cervidé dont la téte est surmontée de bo.s ^otivent &
Néanmoins d'autres traits corroborent son identification: chevcux ct barbe múltiples ramures: l'animal est figuré soit seul, soit
en désordre au milieu des feuilles - algues marines - les yeux grands par un petit bonhomme, soit attaqué par un animal,
un chlen qui se juche sur son dos. La naiveté de ees t te
— Casa fuori della Pona Marina, cf. Neuerburg, 130-131, no 34; Srar, no 51, pl. 32, 1-2. de représLtcr les pattes des animaux ddnotent une cot^ceptmn entoüne
fig. 24. du figuré, mais n'indiquent pas moins un certam talent, une cert
A Herculanum, deux .sont in situ: I'un dans la Casa della schelettro, cf. MaiUBI. vacité d'imagination. d'architecture, surtout de Fig. 239-243
Ercotano, 268-270, fig. 214; Neurrburc, 135, no 40, fig. 149; Spak, no 45, pl. 27, 1-2; le Le deuxiéme groupe comprend ci q comme si le dessinateur
second dans la casa deU'Anfiírite, cf. Maiuri, Ercolano, 396-401, fig. 333-335; Nruerbubg.
136, no 41, fig. 155; Shar, no 71, pl. 40, 1-2. Voir le troisiéme au muséc de Naples, in^-
bases de colonnes constituées de 'ores^Ts^suivait des cours
10008, cf. Neuerburg, 136-137, no 42; Sear, 42, pl. 25, 1-2. ^ ^ reproduisait les figures dun „¡„ation peu banale d'un
73) Le thiase marin est un motíf naturcllement plus adapté au nymphée qu á ^ d'architccture. Mais del encore, on evi „.ie entre deux toras, le
frentón aérien, voir par cxcmple frise du nymphée de la Casa in Vicolo di Tesrrt artista enfantin, quand sur une des ases escalier comme s'U
(cf. D. JoLY, op. cií; 66, fig. 28); de celul della Porta Marina {ibid. fig. 3). dessinateur a ajouté une toiture h deux pentes etun esc
74) Motif qu'on rencontre souvent sur les frontons des nymphées, voir par voulait transformen cette base en une casque á deux Fig. 238
celui de la Fontana grande (cf. Neuerburg, fig. 121; F. B. Sear, op. cit., de la «
deU'orso (cf. F.B. Sear, op. cit., pl. 22, 2 et fig. 22) de la Casa degti scienziati
E.„„, i, f«. ¡»M ... I. .1»
Neuerburg, fig. 119); et aussi de la Casa della Fontana piccola (F.B. Sear, pl. 2 , "reillettes et armé d'un large bouc te q ^oncentrés sur un bout
75) Cf. Neuerburg, fig. 121; F.B. Sear, op. cit., fig. 21, 2. Excepté ce dernier, Ies autres ^^ faible hauteur du
__ L'iconographie de l'Océan dans la mosaique paviméntale est tres ahondante et de mur bien déterminé. D'abord, ils se ^ ^ ^ planchar. La
des caractéristiques assez homogénes: chevclure en désordre, barbe en pointe, P' planchen. Le cerf sans téte no 12 est seu e 4 peprésentant
de crabe sur la téte; voir notamment: SaRONIO- Plupart des autres, entre 0,60 et 1,14 m; ® ¿os se trouve á
- rOcéan sur les mosaiques de la villa romaine de Baccano (G. Becatti, f. un cerf effrayé attaqué par un levrier groupés ees graffiti
Mosaici antichi in Italia, Regio I a, Baccano: Villa romana, Reme, 1.24 m du plancher. Le pan de te Nord-Est. Oes limites sem-
pl. XIX, 1 et 2, XX, 1-2). ,■
- celui de Vienne en Isére (cf. La Bi.ANcnfeRE ct Gauckler, Inventaire de m ^<7 situé entre 0,62 et 0,95 m h partir de ^ a„nté
de la Gaule et de VAfrigue I, Gaule, 167; RPGR, 37/5). tnaiso*^ '^'ent indiquen que leur auteur - ou au propriétaire et qu'insptr
- celui de la maison de la procession dionysiaque á Thysdrus (L. Foucite , ^ ^ Par le méme amour des oeuvres d ar q gt par d'autres
de la procession dionysiaqtie á El Jem. iPubl. de VUníversité de Tunis. /,
gie et Histoire, vol. XI], París, 1963. 139 sq.. 143 pl. II). u^nlogid'^^
Peut-étte par des groupes de cerfs attaqués pa
- celui de la Maison des Océans á Sfax, (cf. M. Fbkdri, Découver,es archéom 1, r^t des monstres ,marins se dé-
dans la région de Sfax. Mosaigue des Océans, Tunis 1963, 10 sq., P - 76) Les thiases de Néi'eries e* r^'Prntes chevauchant uw
tj,ennes, sur . h.. ^ Rumpf,
SichterMANN,
- ceiui de Thina (Cf. M. Fendri, op. cit, 10, no 36, p. XV"!'. rnosail"'' ^^loppent surtout sur les Berlín. 1939, P; ^ p^.
'e Meenvesen aiif den antiken Becatti, Scavi
- ceiui de Themetra (cf. L. Foucher, Nav.res et barques figurés sur de V. 421423, art. « Nereo e CXLV. 211)-
découvertes á Sousse et aux environs. Tun.s, 1957, 5 fig. D-
-ceiui d'Aciioila (Cf. Tumsia Ancient Mosnics, París 1962, pl. I i- 3j/6)- marmorei, pL CXXIV, 70; CXL-CXLI ,
_ ceiui d'Aithiburos, (cf. P. Gauckler, MonPiot XII, 118 sq., pi. IX, X,
figures de cerfs peintes sur les parois des portiques, essayait de dessiner
lui-méme ses animaux sur le mur de sa chambre. L'cmplacement lui étail Avant de repondré á cette question, examinons Ies caractéristiques
de chaqué groupc mentionné.
probablement propice car l'angle était sans doute occupé par un mcublc.
Le graffito du gladiateur semble plus évolué. Son auteur était probable
ment plus ágé - le dessin se trouvant a 1,50 m au-dessus du plancher -- Croupc I
et le tracé est plus sür, plus e.xpert. I! faut comparcr peut-étre ce gladiateur La monochromie rcgnc dans le décor du groupc I, mais chaqué salle
avec dautres graffiti semblables á Pompói notammcnt dans la Casa del présente des caractéristiques trés distinctives et surtout le schema déco-
criptoportico'^ pour mieux comprendre remprise des jeux de Tamplii- ratif des peintures du groupe I A (Salles du quartíer résidentíel Nord;
théátre sur la jeunesse. tablinum, irictimum ct chambre XV) différe de celui du groupe I B
Les parois du tablinum sont d'un beau noir luisant sur lequel se
Considérations générales détachent des ddcors architcctoniques trés fins aux plusieurs tona ites
de rouge. Nous sommes ici en face de l'héritage encore vivant du IIP
Le décor pictural de la Casa dei cervi peut étre classé en quatre style dont quelques monuments conservés sont des joyaux de monochroime
groupes dont les caractérisliques témoignent de la diversité dans la ma noirc: la salle 15 de la villa di Boscotrecase oü sur le fond
niere dembellir une maison, diversité qui dériverait, selon une tres juste des colonnes sveltes en forme de roseaux supportant e
observation de F. L. Bastet, de la nature des piéces, par excmples d'aprés encadrés et des paysages impressionnistes''i le ^ rbes et sur
la différence entre Vatrium. le tablinum, les chambres, le péristyle, etc Miste,i oü sur le fond noir sont tracées des Ugnes efftlees Planches et^
Ces peintiires nous font connaitre aussi le goüt arüistique non seulement une prédelle de figures :snne»n de
du propríétaire de cette maison en particulier mais aussi, d'une certaine di Cerere, 1, 9, IS»»; ou bien une salle de la villa ai
maniére, de ses contemporains en général.
Plusieurs Indices nous permettent de croirc que la maison a été re- ""rsr.. d„... di», d..V. "
construdte aprés le tremblement de terre de 62: utilisation de Vopus vit- ápárete
Pompéi et á Hcrculanum. A Pompei, dans la salle
ñera VII, 4, 59, le décor est chargé e igures ^
^.^pnmtés
dominé
tatum mixtum dans la construction des piliers, des antes et pieds-droits,
utilisation de 1 opus laíericium sur la fa^ade du tablinum, utilisation du du III- style dans la salle G de centenario IX, 8, 6",
revéteraent de marbre pour les plinthes des salles XXX et XXXI, adoption par un goüt baroque«; le tncimtam y jg.j9 a sont enfin
du crjT^toportique á toiture de tulles. Sans doute, le décor fut réalisé seu de la chambre 21 de la Casa di Fabto Rufo Is. Occ. /, to t
lement quelque temps aprés la reconstruction de la maison dont le trem
blement de terre de 62 constitue le terminus post quem. Est-il possible
10 1Q77 120-123- Id. «Composizione
de le dater entre 70 et 79, c'est-á-dire de l'époque vespasienne ? Poser la Cheus du IV style (cf. W.J. Tn. Pinras, ¿¡a Vemvio. Naples 1982,
question c est reconnaitre la difficulté d'interprétation et de datation delle pitture parietali di IV stile», regione
précise, mais aussi sous-entendre le fameux probléme du goüt néronien 643-645; Bardet, PMR, 204-214). irom Boscotrecase, Heldelberg,
et vespasien dans Je IV® style'®^. 79) Cf. P.H. Blankenhaghn-Alexander, P^itmgs from
1962, p. 1-3 et fig. 4-9; Bastet-de Vos 4546, pl. . - fig. 86-87; Bastet-db Vos,
80) Cf. A. Maiuri, La villa dei Misten, 'rotnano-campani delta pnma etá
fig. 9; M. DE Vos, Egittomania in pitture e mosatct
77) Cf. CIL, IV, 8017, 8055, 8056, 10221, 10236, 10237, 10238; A. Maiuri, Mestiere d'Archeo- Imperiale (EPRO 84), Lciden 1980, 9-10, fíg. • ^itiure e pavimenti deUa casa
logo, (Antología di scritti a cura di Cario Belll), Milán 1975, fig. 125, 127, 128, 129, 130, 81) Cf. M. DE Vos, « Scavi nuovi sconosciuti. l, , _
131, 132, 138; Eschebach, Pompeji, fig. p. 61. di Cerere a Pompei», MededRom, 38, 1975, , ^
78) Bastet-de Vos, 100. « uno sludio ideale del quarto stile non si fa senza una ti 82) Cf. IVSe, 1921, fig- 23; Bastet-db Vos. pl- XXIIL
pología dalle decorazioni a secondo delia distribuzione di esse fra le varíe categorie 83) Cf. Schefold, VP, 130, pl. 116.
di ambienti, quali atri, tablini, peristili, cubicoli, etc. .. » (Bastet). 84) Cf. Schefold, VP, 131, p. 112. pompei disegnati e descntti, VI. .
78 b) La thése de K. Schefold qui distingue deux phascs dans le IV" style, une 85) Cf. Niccorim, Le case e i mcnument, d, Pomp
néronienne, la seconde sous Vespasien (« Der Vespasianische Stil in Pompeii», BABesch Rome. 1896, pl. 29. -1 no 188; G. Cerulli IRELLI, «Le case
24-25, 1949-1951, 70-75; Id.. «Pompeji under Vespasien», RM 60-61, 1953-1954, 107-125 et 86) Cf. M. DE Vos, MededRom, 38, 19 - ' 28-29, fig. IL 12.
passim dans VP et Peinture pompéienne) n'a pas encore créé l'assentiment des cher- di M. Fabio Rufo e di Giulio Pohbio Pompet
sillón, écaillcs imbriquécs. ajourées, guirlandes, oiseaux, sphinx, dauphans .
des exemples du IV« style « Vespasien » monochrome noir. A Hcrculanum, Ces vuos aiclntcctoniques en perspectíve n'impliquent pourtant pas une
ce goút pour le noir monochrome était, semble-t-il, aussi dcvcloppé. Le ouverture vors l'cxtéricur d'aprÉs le fameux schéma de paravent dalter-
décor le plus proche de celui de notre íablinum csl celui du grand oecus nance de fcrmclurc
tectoniques avec vue(panncaux-tapisseries)
en perspectíve íi fondetblanc
d'ouverture
ou bleu)(pa^eaux archi
. nrenconre
- peut étre triclinium - de la Casa del Salone ñero qui gardc encoré le
plafond et les parois noirs unis dont les panneaux sont dcpoun'us de ce schéma de fond uni monochrome seulemont dans ^
tout motif figuratif ou paysagiste^. Plusieurs autrcs décors noirs cohabi- derniére phasc du IV' style, par exemple dans les salte 21, J- ;
tent avec une plinthe rouge, tels les oeci 12 et 13 de la Casa dell'atrio a 12 (fond rouge) de la Cusa di Fabio Rufo^. ma.son ®
mosaico Vatrium de la Casa sannitica oü le décoralcur essayait d'harmo- noramiques construites vraisemblablement aussi apr pareti
niser ce ton noir avec les structures du I®"" style le tablinwn de la de torre; dans ceux de la Casa delta párete ñera e ^
Casa dell'atrio corinzio rosse de Pompéi, égalcment de la derniére phase du styl , en
Ce qui différencie le style du tablinwn de la Casa dei cervi de la
plupart des autres décors du IV® style mentionnés ci-dessus c'est l'absence
dans la salle 12 et 14 de la Cusa deU'atrio a'"«J/
Le rouge prédomlnc sur style attestée dans
de tout motif figuratif au centre des panneaux que nous appelons pan- XIX, Ici encore, on se rapproche de a r oj; sont rouges, excepté
neaux-tapisseries. En effet, d'une certaine maniére, oes panneaux imitent la salle 16 de la Villa de Boscotrecase ou les par
les tapisseries tendues sur les murs avec des bordures semblables aux la plinthe qui est noire». A Pompéi,'«f '^JteuÍlées de putti":
lisérés en broderie. Ici, rillusion est parfaite avec la partie supericure VIII, 5, 37 est surchargé de volutes, de güir a fleuri et peuplé
de la tapisserie céntrale tendue en festons. Les panneaux architectoniques celui de Voecus 12 de la Casa dt Fabto Rufo" ¡sseries est égale-
sont d'une élégance inégalée avec beaucoup de créativité dans le choix de putti I". Dans ces maisons, le centre P ^ Herculanum, la mo-
des motifs. D'ailleurs, on ne s'attendait pas á y voir un socle en forme ment orné de personnages ou de coup e ^fiuces et le tablinum de
d'édicule á fond bleu avec au centre un masque de théátre posé sur nochromie rouge est aussi ü l'honneur dans la fauces
un podium^K Dans le méme esprit illusionniste, on recourt au motif des
battants de porte entrouverte^ á travers laquelle on voit des cerfs, motdf 93) Ser les motits de croisillons ct ^P,
pour lequel le propriétaire exprime une prédilection particuliére, car en tionnées supra n. 91, cf. aussi celles des fig, 72), de l'Ara massuna
cutre des dizaines de figures de cerfs peints sur les portiques et dans Pl. 78), de Sulpicius Rutas (ibid.. fig. 47), des Vettu (Ib,
Voecus XXXI, il possédait deux sculptures de cerfs de grande valeur artis- (Ibid.. fig. 139)... A. Hcrculanum dans les salles 7,
94) Schéma fréquemment utilisé, 21. pl- V): dans le péristyle de
tique. 10 de la Casa dell'atrio a mosatco (CeRUU Xr - de/
Ici, comme dans toutes les salles de ce groupe, le décor architecto- la Casa del colonnato toscanico. (Cf- M. < ^ Pompéi dans la Casa
nique représente aux deux tiers des colonnes fines, gráciles, un entable- ruscanico. (Mdp Sez. UI. Ercolano //), delle pareti dipmu ndta
ment avec des éléments empruntés soit á la réalité, soit á rámagination Vena (cf. en dernier lien W.J.Th. P® « La «"P ,0.71, 73.78), dans /"f"""
Casa de! Vettii a Pompei», MededRom, . j trágico oü le fond es
mais qui sont tirés du cartón á l'usage des peintres du IV® style: croá- (cf. ScMEroLD, VP. fig. 13.2) ou dans la Casa
^'bid. fig. 12.2). 12 p. 29, « mi pare che la datasi
87) Maiurt, Ercolano, 241-243, fig. 189. 95) Ct. Pompei 1145-1980. fig. 4. , ' ' . (Cerulli Ihu.")- ,
88) Cerulli Irelli, CdAM, 38, pl. XVI, 2 {oecus 12); 41, pl. XVIII, 1 {oecus 13)- possa che porsi negli ultimi anm d. 60-61, 1953-19a4, 114, 117, pl.
89) Maiuri Ibid., 201-204, fig. 159.
96) Cf. Scnnrorn, « Pompeji under Vespasien . , viT 1 2
90) Ibid., 264-265.
'^AruRT, Vltima fase. 187-188. , yvt 2 et XVIII, 1; voir aussi P-
91) Motif semblable sur la zone supérieure des parois du ciibiculum 3 de la maison 97) Cf. CERULLI IRELLI, CdAM. pl. XVI,
I, 16, 4 oü le masque est posé dans un naiskos auquel méne un escalier (cf. de Vos, ^^''■yptoportique). ^ •* «1. 10-12, fig-
dans Pompei 1748-1980, 127, fig. 23). Sur les socles « ouverts », cf. Sci-iefold, VP, fig- 1^4 98) Cf. BLANCKENHAGEN-ALEXAfÍDER, OP- •• ]953-1954,
(Casa degli amorini dorati); aussi fig. 67, 68, 127; Peters, MededRom 1977, pl. 70 (salle 99) Cf. ScnrroLD, VP. pl. 5.1; 15.2; US. , fond
E de la Casa dei Vettii).
K») Cf. Pompei, 1748-1980, celte de la Cusa ^
l^arois de la Casa delle pareti rosse, no svstéme de décor ou
92) Voir par exemple, le décor de la salle d'Isis de la Casa di Loreio Tiburtino ^osa del centenario) appartienncnt
(Maiuri-Pane, Le pitture delle case di M. Fabiiis Amando, del Sacerdos Amandas e dt subtitucnt h des panneaux architectomq
P. Cornelius Teges. Roma 1938, fig. p. 8; Schefold, VP, fig. 80, 82), ou celui de la salle
12 de la Casa di Fabío Rufo (Pompei 1748-1980, fig. 4 et 7).
la Casa del Biceníeiiario oü la plinthe est noire dans les salles 7 et 10 est ncttcmcnt mise en valeur sur les panneaux architectoniques oü les to
de la Casa dell'atrio a mosaico Pourtant dans ees cas, les panncaux- nalités fortes font avancer les entablements en |_J surmontés de centaures,
tapisseries ont des tableaux petits ou grands. Les parois qui ont adopté de quadrigcs ou de bigcs et les tonalités évanescentes Jaissent paraitre
im systéme proche du nótre sont cellcs du tablinum et de l'alcóve de la des structurcs architecturales fuyantes. Ce type de perspective, on le ren-
Casa dello schelettro et de Vatrium de la Casa del rilievo di Telefo conlre sur le panneau bien connu de frons scenae provenant d Hercula
oü Ies panneaux sont rouges sans motif figuré. L'absence de tableaux ou num et conservé au musée de Naples"^. C'est dans le meme esprit que
de motifs figuratifs au centre des panneaux de la salle XIX est comblce sont peints les triptyqucs de la zone supérieure; les masques en couleurs
par le seul buste d'Athena sur le plafond. délavées semblent s'éloigner mystéricusement pour mettre en relief le
L'élégance noble et la légéreté du décor du groupc I A, la monochromie, trono divin central. Le symboüsme du troné vide'« répété aussi trois
le fond uní des panneaux-tapisseries, la non-ouverture dans les panneaux fois dans le portique Nord, accentue dans cette salle VhénUxge religieux
architectoniques font des salles de ce groupe une serie ü part dans la poin- et lo caractére mysüco-culturel spécialenient renforcés en meme temps
ture romaine en Campanie. lis nous rappellent un pcu Ies parois du IIL par Ja préscnce de natures mortes comme u
style sans le naiskos central. lis sont tres différents du groupc I B que Le décor pariétal de l'oecus XXXI. caractérisé par la haute plinthe de
nous allons voir. marbrc'", s'inscrit aussi dans un des courants du IV® style
La monochomie domine aussi dans Voecus XXIX oü seule la plinthe un couple « flottant.au milieu du panneau-tapissene Grace dune par
est rouge alors que le reste est sur fond bleu. Si dans les salles précé- á resthétique presquc abstraite du couple flottant dans un
dentes, on s'est limité aux deux couleurs préférées de l'époque, c'est-á-dirc ment irréel et d'autre part grace au rapport de ees couples avec le^t
le rouge de Sinope et le noir príinitif"'^, nous avons dans cette salle une dionysiaque et aphrodisiaque, Voecus se présente au vtsi e
couleur rarement utilisée qui nous rappelle la grande cxédre de la Casa
dell'atrio a mosaico oü le fond bleu est mis en valeur par la lumiére qui '"Toi':.™.,c».. p«<«. a™.. "insís
entre á flots par la grande porte de communication avec le jardín De
ce point de vue, notre oecus, malgré la fenétre sur le mur Nord et la porte de Páme vers le divin et le rattachement des occupants
donnant sur le portique Sud, est plutót sombre et la complexité du décor
tres minutieux semble se perdre dans la pénombre. «... .=
Deux traits essentiels distinguent le systéme de cette salle du groupe memo groupe I B, d une part á cause portique
précédent: primo. Ies panneaux-tapisseries dotés d'un tableau central et sur les parois du portique septentnona^ et rou^
secundo, un systéme de perspective beaucoup plus développé gráce aux meridional et d'autre part á cause de la p
tonalités évanescentes. des panneaux-tapisseries.
Nous sommes enfin dans le schéma plutót « normal» du IV® style
avec des tableaux au milieu des panneaux-tapisseries Mais la perspective 181 fie. 111; Maiuri, La peinture
108) MN Napoli, inv. 9731; cf. L. Curtius, op.
romaine. Genéve 1953, 48. paroi de la diaeta de la
101) Cf. Maiuri, Ercolano, 230, fig. 181. Le goút est cependant trés différent de Technique scmblablc de grisaille 162; G. Cerulli Irelli, Erco-
celui du propriétaire de notre maison. Les panneaux sont omés de grands tableaux Casa del grande pórtale d'Hcrculanum, cf. Escheba , P -
flanqués de médaillons. lana. Rome, 1976, pl. 20. héritage qui remonte jusqu'á l'époque
102) Cf. Cerulli Irelli, CdAM, 21 pl. 109) Selon Ch. Picard, le tróne vide es Picard, «Le trdne vide
103) Cf. Maiuri, Ercolano, 270, 272. mycénienne et descend jusqu'aux temps c r - ^ travers le monde
104) Cf. Maiuri, Ercolano, 348. d'Alexandre dans la cérémonie ,054 147. voir aussi J. Eitrem, From the
105) Cf. Pline, H.N., XXXV, 50; voir Schefold, « La scelta del colore nell'aríe antica *> gréco-romain», Cahiers archéologtQues, , »
Tavolozza, 13, 1963, 18; Id., VP, 128-132. cotlection of the Ny Carlsberg Glyptothek. ' ' ^ckstein, «Xenia». ECO. VII.
106) Sur I'exédre á fond bleu de la Casa dell'atrio a mosaico, cf. Cerulli Irelli, 110) Cf. Surtout Croisille, Natures mortes. 12-13,
CdAM. pl. VIII; sur la chambre verte de la Casa sannitica, cf. M.aiuri, Ercolano, 204. 1232-1233. XXXV 2. Voir un exemple semblable á
107) Reconstruction á la page 102, dans CrErc 5, 1975 (Allrogen-Bedel). 111) Sur cette technique, cf. P^e. ' 26).
Sur ce style, cf. Schefold, VP, 108 sq.; L. Curtius, Die Wandmalerei Pompejis. Pompéi I, 10, 8, salle 6 (O. Elia dans NSc
Hüdesheim 1960, 145-159.
112) Cf. stipra note 67.
La peinture du portique septentrional est nettement marquée par l'im- anibiance csthctique oü le retour á Taplatissement, á une peinture plus
portance des éléments architectoniques, surtout sur la paroi Nord; et par classique du III' style est déjli transparent dans le groupe I A.
le déploiement beaucoup plus riche et varié de ees éléments architecturaux On pcut le rapprocher d'un groupe de décors qui á Pompea se ren-
íllusionnistes dans la zone supcrieure des parois. L'lllusion de profondcur contrcnt soit dans los salles secondalres de quelques maisons bourgeoises
qu'on voit sur les panneaux-tapisseries et sur Ies panneaux architectoniques soit dans les maisons plutót modestes ■«. Mais á la différence de ees dermers,
est plus forte ici que partout ailleurs. Notons cepondant que les vucs le décor de ees portiques est trés ratflné, tres soigné avec la mmutie
architectoniques « d'ouverture » y sont absentcs. On y pcrgoit la beauté qu'on rcncontre dans les peintures du III style.
du rythme alternatif de panneaux larges et étroits ct le charme des pctils Si dans le grand péristyle de la Casa dei Vettii k Pompéa donune ^e
tableaux qui racontent la vie animée des amorini. Nous en reparlcrons succession de panneaux enjolivés de tableaux alternés de vues en Pe^spectave
quand nous examinerons Ies portiques Est et Ouest. illusionniste d'aprés le i^thme cadeneé de fermetures et do"verbmes
Le portique méridional, quoique différent du portique Nord, semble si dans le petit péristyle de la méme maison le lythme ralenüt avec des
représenter l'inverse de ce dernier: paroi rouge au-dessus de la plinthe candélabrcs fleuris entre les panneaux-tapisseries "»,
noire. Les architectures ne s'y ouvrent pas sur un fond blanc, et les natures Casa dei cervi ont adopté un schéma jntermediaire qm tableaux
mortes et les paysages semblent prendre la place des amorini. Des paysages tures mais qui atténue la schématlsatíon et met en valeur les pebts tableaux
- teis des ports, des promontoires, des rivages, des fleuves, des fontaines,
des ruisseaux, des bocages, des troupeaux, des bergers - qui devraient, " cll noír^ons vu, ees dentlers sont en «íf:
selon Vitruve embellir Ies promenoirs h I'époque du II* style semblent de . puttl », ees petits "^hluéniUeo-rom en
y trouver un écho méme lointain. et munis de ^ a pu leur ánsuffler une vitalité
leur offrant Papparence des fds de Venus, p couleurs.
cxtraordinaire et une vie riche en nts enfantlns - jen
Groupe II
On les voit s'adonner innocemmont h des amusem
Les portiques oriental et occidental sont décorés d'aprés un autre de cache-cache, jeu des osselets, jeux de la corde h P ^
schéma selon dequel Ies panneaux-tapisseries ne sont pas separes par des loisirs plutót d'adultes - chasse, peche, J gagne-padn
panneaux architectoniques, mais par des panneaux étroits ornes au centre tout A eoup de sérieux petits ^^corToXs, vend^rs, con-
d'un ruban figuré ou d'un candélabre quoüdien - armuriers, forgerons, . ¿gj dieux en décorant
On doit noter d'emblée que le choix chromatique ddffére de celtn ducteurs de char - et enfin, se mettre - ^J^^Vtlcipant h des
du groupe I: c'est la combinaison tricolore noir, rouge, blanc qui donne des trónes dlvins, en s'occupant de e rnouvements et d'instances
á ees longues parois alternativement éclairées et laissées dans la pénombre thiases dionysiaques. La diversité d activa s, dérider le front
une sensation de calme et de repos. de vie exaltée par ce libre jeu artistaque .pirituel, de pro-
Méme sur la zone supérieure, tout décor architectonique est absent. du visiteur, de tul soutirer un geuls les enfants ont le
Ce retour á un style purement décoratáf est en apparence surprenant dans voquer une ambiance de gaieté, de plusieurs Romains
ce milieu culturel illusionniste, mais en réalité s'intégre bien avec cette secret de créer autour d'eux. C est ans ¿¿gor immobilier
aimaient s'entourer de oes « puttl » non seulement
113) ViTRUVE, VIH, 5, 6; cf. E. Aletti, Vimpressionismo nella pittura romana antica, ■ „,.r . Neue Forsch., 101-106, fig-
Rome, 1968. .
116) V.M. Strocka, . Pompeiarische panneaux sont
114) Cf. K. SCHEFOLD, RM, 60-61. 1953-1954. 114; M. A. de Vos, « Scavi nuovi sconosciu" Retenons de cet articlc. Ies exeroples cu le g ^asa di Memndr
(I, 2, 14; II, 2, 12): pitture memorande di Pompei con una tipología provisoria de panneaux étroits omés de {fig- "I. ,mtO
stile a candelabri », MededRom, 37, 1975, 47-86, pl. 7-27.
(fig. 12 et 14), salle H de 'a aulsi M. ob Vos, Pompei 1748-1980. 119-130,
115) Combinaison connue déjá au IIP style et développée au IV" style (Cf. ristyle de la Casa dei Vetíit (fig- 89. )• ^
VP, 131; Bastet-de Vos. 132). Application dans le petit péristyle de la Casa dei Ve
(Cf. Peters, MededRom 39, 1977, pl. 81, fig. 43; pl. 82, fig. 45; pl- 83, fig. 46)
K Scneroro, »Z- Chrono.orie dar D^oradon
Casa dell'atrio a mosaico á Herculanum (Cerulli Irelli, CdAM, pl. IV, (Salle RAÍ, 64, 1957, 150; Peters, 1977, pI- 78-79, fig.
118) Cf. SCHEFOLD, RAI, 1953-iy3^,
pl. VII (salle II).
mais aussi dans de múltiples bibelots ou bijoux De plus, dans rambiance salles. Elles se caractérísent par le tracé rapide des éléments architec-
de reKgiosité romaine, oes.putti. n'étaient pas étrangers á des voeux toniques, par la modestie des moyens utilisés, par la simplicité de la
de bonheur, de prospérité, de ferülité que les amis n'oubliaicnt pas de composition d'ensemble. Si le schéma s'apparente á celui du groupe I A
formuler pour leurs hótes.
(absence de tableaux ou figures au centre des panneaux, absence douver-
Les autres tableaux représentent des natures morles, dont Ies artistes ture dans les panneaux architectoniques), il s'en éloigne cependant non
romains ont le secret depuis le II<= style '20. La destruction de la grande seulement par le blanc de la zone supérieure, mais aussi par le tracé
partie du portique Est nous prive peut-etre de la jouissancc d'autres monotone de la composition et le manque d'une certaine finesse. V. M.
tableaux semblables á ceux conservés in situ. Ccux*ci ne scmblent pas Strocka a noté que dans certaines maisons á décor « noble » á Pompéi,
prétendre á dépasser en qualité artistique les natures mortes de l'oecus quelques salles secondaircs comportent un systéme de décor plus modeste.
XXIX maís sont d'un goút scnsiblement différent. D'autres Uabieaux sem La répétition de certains motifs décoratifs de la zone supérieure quon
blables pourraient orner les parois de ce portique et formcr avec celui rencontre souvent tant á Pompéi qu'á Herculanum >2^ _ tels Pédicule
in situ une série de xenia, offrandes pour le plaisir des yeux annongant á toiture en coussinet, les guirlandas en festons ou en ares sur lesquelles
le plaisir du palais. se proménent des animaux - suppose un répertoire des motifs en cir-
La comparaison du décor de nos portiques avec celui du cryptoi>or- culation dans les divers ateliers.
tique de la Casa dell atrio a mosaico denote deux goüts tout á fait dif-
férents: dans cette demiére, le décor sur le fond noir est surchargé de
motifs qui entrainent le visiteur dans le monde de réve irréel au miHeu Groupe IV
des tritons, des cervidés gambadant dans le vidc '^2 alors que dans notre Pour des raisons de olassifícation. nous ajoutons le groupe IV q^.
maison, cest une promenade dans un monde á la fois réel et imaginaire. de fait, n'est attesté que par la diaeta XXI. Quoique de
Les «amorini», Ies natures mortes. Ies petits paysages, les petdts ome- et d'cxécution peu soignée, le décor semble dénver un
ments « á la III® style » invitaient le promeneur á s'arréter, á contempler grandiosa. En premier lieu, le choix chromatique es ou
et á goúter la fJnesse et le symbolisme sous-jacent du décor. L'effet est Pünthe jaune- - couleur ignorée jusqu'ici -
aussi différent quand on se trouve devant la grande frise du triclinium perposé d'une frise noire, panneau archátectomque ave
de la Casa dei Vettii oü Ies activités des amorini se succédent, ininter-
rompues, sur le beau fond noir de la frise médiane. Raípelór^ue nous sommes en présence
du IV= style, réaüsant le systéme de ^ Wanc. Méme
Groupe III
avec des vues en perspective ^ schéma plus monumental
de petites dimensions, ees parois re couleurs différentes.
Le choáx chromatique est presque pareil dans Vatrium et dans de panneaux superposés á des pr ® ^ g^j^blaat rappeler que
salle XVII (noir-noir-blanc et rouge-noir-blanc). Mais ees deux décors se L'utilisation de ce schéma dans ^nt'pTs-^ schéma était
rapprochent beaucoup plus par le schéma simple oü Ies effets architec- les décorateurs de la Casa det c •, j ,ous les cartons des pein-
toniques sont á peine évoqués. On a l'impression que ees salles ont été oertainement trés populaire et se trouvmt dans
décorées par un atelier différent de celui qui travaillait dans les autres tres de I'époque vespasienne. „„„„aít.on découvrir des éléments
De ees considérations genérales, p notre maison avec
de datation ? En comparant les schémas
119) Cf. Stuveras, op. cit., 85-92 et 123-126.
120) Voir les demiéres trouvailles k Oplonti (A. de Franciscis, « La villa romana di
Oplontis », Neue Forsch, fig. 18, 21). 123) V.M. Strocka, Neue Forsch, 105. Castricio Pompei im-MO,
121) Cf. Croisille, Natures mortes, 40, no 44, pl. XVII; Allrogen-Bedel, CrEfC, 124) Cf. M. DR VOS, .La bottega d. p.tton
5, 1975, 102-1-3. Cas tableaux de nature morte ont été détachés le 31 juillet et le 6 aoüt» 119-130. ,77 178 (Casa del Bicentemnoh 296-297,
en méme temps que d'autres peintures qui devraient appartenir á la Casa detl'Atrio ^ 125) Cf. p. ex. Maiuri, Ercolauo 226. hS- grande .
mosaico, c'est-á-dire avant que Ies «cavamonti » n'eussent atteint les portiques de 1® rig. 236, 237 (Casa delVatrio a ®Cette couleur est chaude mais ™lga
Casa dei Cervi.
126) Le jaune est absent partout adleur^ ^ Ta.otozza, 13, 1963. 18).
122) Cf. Cerulli Irelli, CdAM, pl. XII, XIII.
(Cf. K. SCHORC-D,.La scelta del colore nellarte
de marbre, ce qui correspond á peu prés aux normes presentes par
des ensembles plus célébres á Rome (la domus aiirea, ou ce qu'on connail Vitruve
ancore du décor de cette maison), á Pompéi (la Casa dei Vettii, la Casa di L'état de conservation des pedntures in situ plaide en faveur de 1 empid
Loreio Tihurtino p. ex.) on constatera qu'il y a d'une part, les systémes de deux techniques dans la décoratdon pariétale. En effet, dans les porti-
formant ce que nous appelons le IV® style, et d'autre part des éléments ques, on peut obscrver deux phénoménes différents mais complémentaires.
nouveaux propres au décor de quelques piéces du quarüier Nord. D'abord, dans certains cas, par exemple prés de l'angle Nord-Est, sur la
Des tentatives de classification du IV® style sont en cours mais paroi Est du portique oriental et sur rextrémité Est de la paroi Sud du
aucune considération stylistique ne semble coíncider avec une phase chro- portique méridional, on voit actuellement, h la place des tableaux en-
nologique. En fait, le décor niéme de la domus aurea est trés complexe et cadrés, mais complétement évanouis, le méme fond rouge que celm de la
comporte deja plusieurs catégories: irons scenae avec représentation ar- paroi. On peut en conclure que le mur fut d'abord peint a fresco en rouge
chiturale et personnages, systémc de panneaux plats avec, au centre, un quand il était encere humide, puis repeínt a secco dans I espace de inute
tableau, et panneaux architectoniques, systéme de tenture avec animaux par le cadre. Dans ees cas observés, cette derniére couche, qm nest pas
marins et fantaisistes du genre « rococo », reproduction classicisante des incorporée h l'enduit humide, a disparu avec le temps. Ensuite, es ta
tableaux grecs... Abstraction faite sur certaines parties dont le décor des amorini, dans les portiques occidental et septentrional, et ,
peut remonter en degá du tremblement de terre, le programme décoratif tique. de rOccus XXX présentent actuellement des parties ou P
de la Casa dei Vettii n'est pas non plus homogéne et oes différences ont Picturale s'écaille et se détache graduellement d'annee en
causé des torrents d'encre relatifs á des phases différentes de son décor. bleaux présentent la phase antérieure á la dispantion totale ^
Y avait^l plusieurs phases du IV® style dans ce laps de temps entre telle que constatée dans les cas précédents. On ne peut pas ™
62 et 79 ? Dans Taffirmative, avons-nous vraiment des critéres qui servent leures prcuves de la technique a secco oü les couleurs
de jalons chronologiques ? Dans l'attente de nouvelles découvertes, nous pas dans l'enduit. La I'arréter
nous contentons de noter que dans la Casa dei Cervi, le jrons scenae est vitrés en rctarderait la déténoration, mais h
absent, que l'examen archéologique du terrain et des techniques de con- complotementdécor de plusieurs salles
tructíon ménent immanquablement á la période aprés 62. Une datation
plus préclse nous semble hypothétique. dans toutes Ies salles) est enjolive par le couron répandu
de corniches en relief peint de plutó't raie dans le
Considérations techniques
dans les maisons bourgeoises du I • démontre en méme temps
décor du 111-= style'». Dans notre maison, il r,ariétaa
Les techniques de peínture utildsées dans la Casa dei Cervi ne semblent le goút raffiné du propriétaire dans le choix du décor panétal.
pas différer de calles déjá connues dans les recherches sur la peínture
romaine. 128) Vitruve VII. 3, 6; voir.ce suJet, ^
Quelques remarques confírment nos connaissances sur ce sujet: S. Augusti « La técnica dell'antica pittura oittura múrale romana », Bolletmo
Primo, les lignes de démarcations trés nettes entre Ies zones laissent 1950. 313-354; P. Mora, « Proposta sulla oe Azevedo, « H restauro degli
croire que la peínture était faite par portions horizontales de haut en deWlstiíuto Céntrate del Restauro, 1967. 61-64 ^ Klinkert, « Bemerk-
affrcschi della casa di Livia», 'ation » RM> 1^^' '
bas sur Tenduit humide, ce qui est attesté maintes fois h Pompéi sur "ngen zur Technik der pompeianischen Wand
Ies parois peintes inachevées A. BARDirr, op. cit., 963-967. inconnues au IIP style (A. Mau,
Secundo, le grand trou traversant le mur mitoyen laíssé par les ca- 129) A. Mau pertse que les corniches de rares, cf, Bastet-de Vos.
vamonti des Bourbons nous permet de constater dnq couches de prépa- Wapdmalerei, 301); en réalité, elles 5 f¡g. 28, 29 (Caldarium. ambiente
ration, trois d'opus albarium, dont la derniére est plus fine avec poudre
>30-131; pl. LXI, fig. 115; de Franciscis, Neue For . Buben, «The
8 de la villa d'Oplonti). Sur les corn.ches du IV y. zm,
Technique of Stucco Ceilings at Pompe.», JRS.^ Miscellanei 5), Roma 1964,
Tu casa Re,. IX, 5, 18-21 a Pompei e
126'') Voir supra note 79''). 26; DE Vos, MededRom, 39, 1977. 38, fig- <
127) Cf. A. Barbet, « Techniques de préparation des parois dans la peinture mural®
romaine », MEFRA, 84, 1972, 972-980, fig. 17-20; L. Vlad Borelli, « Le pitture e la técnica
della conservazione», Pompei 1748-1980, 81-97, fig. 1.
CHAPITRE IV

MOBILIER

Comment était meublée cette maison bourgeoise ? Combien dobjets


d'art et d'usage quotidien les Bourbons ont-iis découverts, recoltas et ra
mones á la surface lors de leurs pérégrinations souterrames dans lempla-
cement de la Casa dei Cervi ? Etant donné l'absence de plan topograpluque
de la rouille et de la distribution des equipes, personne ne saurait le cure
En effet, souvent les oeuvres d'art répertoriées dans le rapport '
d'Aleubierre no provenaient pas d'un seul eoin. Par exemple, al est pos^b e
que paimi les hemtés, les sculptures de marbre representant ™
un liin, des oiseaux, les eandélabres et les lampes de bronze treure
dans ía seconde moitié de l'année 1748. quelques-uns auraaent pu provemr
de la Casa dei cervi. ^ j.
L'ensevelissement avait eu aussi raison du mo
parfois la chance et l'ingéniosité des archéologues e e
litains ont pu sauver quelques exemplaires comme des hts
a gratíicio, la Casa del sacello di legno, maximus.
la Casa del salone nevo, dans les boutiques objets d'art ou
D„. nom «ud,..ou. «"Í;» »»!...!...,
d'usage courant ñus au jour pendant a oui mobilier existant
comme on peut facilement le comprendre, un P diverses salles,
.. 7,.Á pm do. ob,...""77'"i"o ...p».d
on peut noter deux groupe...portaot. _ uui avaient onié le tsnlie
des objets de marbre - statues, vasques, a x^hanoaient aux Bourbons,
du jardin, et qui de par leur posilion le second
car ceux-oi creusaient toujours les tunn '„„rn,;nue de verre, de lampes
est composé d'une vingtaine de piéces de pj^^cher de la salle IV.
ct terre cuite trouvés dans une caisse e^ o trouvées dans les
Les fouilleurs ont parlé aussi de plusieurs Malheureusement,
dépots XXVI et XXVIII auprés ^e quá échappe á notre
ees amphores n'ont pas été inventonees n
identification.
Ce mobilaer peut étre regroupé en sculptures, bronzes, céramiques,
lampes, verres et objets variés. flétait le goút du proprdétaire d'andmer la verdure du jardín par des oeuvres
d'art de qualité' et de regrouper vraisemblablement ses anus á l'extérieur
A - Sculptures dans la fraicheur des nuits étodlées.
Les sculptures découvertes entre le 20 juin et 6 aoüt 1930 se trouvaient
in situ au milieu du jardín, formant une sorte de hale d'honneur de chaqué 1 - Inv. 519.
cdté de la grande allée dans l'axe panoramique de la maison entre le grand Fig. 150
Groupe de cerf et chiens en marbre blanc, trouvé, renversé par terre,
portaál orné de mosaíques au Nord et les 4 pilastres de la salle XXX au Sud. le 20 juin 1930. Comme le groupe luí faisant pendant, inv. 524, il devait
Leiu- disposition était la suivante: ótre sur une base rectanglaire de 0,35 m de hauteur Aotuellement, exposé
dans le tablinum.
N Sculpté dans un seul bloc de marbre á grains fins, il représente un
í jeune cerf attaqué par quatre lévriers. La victime, maigre, élancée, agile,
se bat pour se libérer de ses quatre assaülants. II léve sa téte légérement
520 525 inclinée vers la droite. Ses jambes arriére sont un peu écartées pour
□ □ garder l'équilibre tandds que celles de devant semblent étre en mouvemen ,
522
celle de droite tendue, celle de gauche repliée. Ses attaquants le mordent
pleines dents: un chien debout sur son dos, arrache son oreálle droate, un
O autre chien, prenant appui sur sa jambe droite antérieure mord ses
523 526
le troisiéme, couché sur le dos enfonce les croes dans son genou ^ o
O O que le quatriéme, faisant un saut, se jette avidement sur sa jam e p
térieure gauche. . , ^,soUcmf»
Le groupe est réalisé avec beaucoup plus d'expression trouver
Les lévriers, maigres, la peau coUée sur les c6tes sari antes Mrveux
□ a leurs délices dans les morsures profondes alors que le Mr , chiens
519 524
résiste de toutes ses torces. Mais le mouvement du «rf, la f
et la disposition de ees demiers dans l'espace semblent tm
souci d'équilibre et de rythme chorégraphique et dramatique qu á un comb
inégal entre le jeune cerf et quatre chiens.
2 - Inv. 524

Groupe de cert et chiens en marbre ^u/eH "


en pierre oalcaire (ht.: 0,35; Ig. 0,65, largeur: 0,25) á 6,25 m
irttiires ívoir P. Grimal, Les jardins
1) Jardins sa conespondance avec Atticus,
Les deux statues, Satyre ivre (inv. 520) et Heracles mingens (inv. 525) romains, París 1969 (2* éd.). 90, 14-147, 317, Hpmier de luí envoyer des oeuvres
son ami séjoumant á Athénes, Cicéron ^ , xusculum (cf. Ad. Att., I, 8, 2;
étaaent done á 4 métres environ du mur Nord et á 6,50 m environ respcctá- d'art pour omer le gymnase et le xyste e sa Constant, París 1969, vol. I).
vement des murs Ouest et Est; les deux groupes de cerfs (inv. 519 et 524) I, 10, 3; I, 4, 3; I, 1, 5; Cicéron, ^orrupon^ - ^ grecques instaUées dans son
se trouvaient également á 4 métres environ du mur Sud et dans la méme Dans une lettre á son frére, Cicéron par e a ^ pratíquer l'ars topiaria »
ligne que les statues précédentes; entre eux, se trouvait, de chaqué cóté jardín quí, gráce á l'adresse de ^^^igí^Vicéron, Correspondances, ed. Constans,
et de « vendre du líerre » (Ad. Q. fr. IH. •
ime table ronde en marbre (inv. 523, 526) et, seule du cóté Ouest, sans pen-
dant h 1 Est, la vasque inv. 522. Cette disposition presque sjmiétrique re* "!■ 2)85)-Maium, ct E Küsch, Hercutmeum. Numberg 1960,
Ercolano, 304, fig. 242, Cr.
Pl. 48.
99
98
á 4,05 m du mur Sud. Manquent la máchoire supérieure et les bois. Actuel- du cerf cnfoncc aussi ses croes dans la máchoire inférieure du cervidé. Le
lement exposé dans le tablinum. troisiémc chien, sous Ic vcntre du cerf, fait un joli saut pour en mordre
Ce second cerf, plus ramassé que le précédent, est également attaqué la jambe droite antérieure tandis que Je demier, couché entre les pattes
par quatre lévriers, mais sa résistance tire á sa fin. II fait des cfforts pour de devant de la victime semble s'amuser á causer des blessures á la patte
s'accrocher á la vie dans le gonflement de scs muscles et rétirement de son droite.

corps. Le premier de ses attaquants est une chicnnc qui debout sur son Le deuxiéme groupe a été congu dans le méme schéma que le premier,
dos enfonce ses griffes dans Ja peau, et par un mouvemcnt ondulatoire du mais I'impression qui s'en dégage est différente. Celui-ci est plus drama-
corps arrive á mordre la máchoire inférieure de la victime; la chicnne tique. On voit des profondes griffures sur le dos du cerf, son épuisement
porte au cou un coJlíer décoré de deux rangées de perles incisées. Le exprimé par la position de la tete renversée en arriére et par la courbe de
second chien, s'arc-boutant de ses paites arriéres sur Ja cuisse gauche son dos qui va s'effondrer.

3 - Inv. 520
3) Maiuri, Ercolano, fig. 242.
Le théme du cerf attaqué par des chiens a été surtout le favori de la glyptique Statuette de marbre blanc trouvée le 21 juin 1930, in situ sur une base
oü le nombre des chiens est varié: en magonnerie. Les jambes cassées en quatre morceaux et des partís du
a - Quatre chiens: visage et du cráne recollées. Ht.: 0,65 mL Actuellement exposee dans le
— sur une cornaline de Berlín, cf. Furtwangler, Beschreibung der geschnitteten triclinüim. , ,
Steine im Antiquarium, Berlín 1896. 262, pl. 52. no 7039; Imhoof-Blumer et O.
Keller, Tier- und Pflanzenbilder auf Münzen und Gemmen der klasstschen
Le satyre est debout, le corps penché en arriére vers la gauche, la
Altertums, Berlín 1889, 95, pl. 15, 42. jambe gauche en avant dans une position oblique tandis que la droite,
— sur une sardoíne du British Museum, cf. Walthrs, Cat. of the engraved Gettis fléchie se sert d'un trono d'arbre noueux comme point d'appm. est nu,
and Cárneos in the British Museum, Londres 1926, 96, pl. 13, no 790; G.M. Richter, excepté une leonté dont les pattes sont nouées autour du ^® ® "
Engraved Gems of the Greeks and Etruscans, New York, 1968, 88, fig. 753. roule autour de Lavant-bras droit avant de couvrir une ^
— sur une cornaline du Musée Thorvaidsen, cf. P.M.A. Fossing, Catalogue of the
antigüe engraved Gems and Cameos, Copenhague 1929, 197, pl. 16, 1405.
d'arbre. II porte sur l'épaule gauche, une outre dont le 8°" ^
— sur une páte de verre de Hannover, inv. K. 1004, cf. M. Schlüter, G. Platz-
par sa main gauche et dont le centre dans la longueur es
Horster, P. Zazoff, Antike Gemmen in deutschen Sammlungen, IV, München tuyau. Souriant et rieur, il semble suivre du regard le jet liquide qui d^
1976, 236, no 1226, pl. 166.
b - Deux chiens: ''"UTtuttté eTd'un travail de qualité. Le rendu
— sur une páte de vene de Hannover, inv. K. 1075, cf. Schlüter, Platz-Horster, du corps fait sentir la fraicheur sur la nuque,
Zazoff, op. cit., 236, pl. 166, no 1227. forment au somraet du crane une sorte d étoile si
— sur deux pátes de Berlín, cf. Fürtwangler, op. dt., 207, pl. 38, no 5441 et 5442. tandis que sur le front elles s'ondulent en vers les
— sur une cornaline d'Aquílée, cf. G. Siena Chiesa, Gemme del Museo Nazionale
di Aquileia, Aquileia 1966, 368, pl. 60, no 1188. oreilles pointues dressées vers le haut. Les yeux pr ^
— et sur une empreinte de sceau de Cyréne, cf. G. Maddoli, « Le cretule del Nomo- cótés sont protégés par des sourcils aiK ^ ™ ^ muscles abdomi-
phylakion di Cirene», ASA teñe, 41-42, 1963-1964, 119, pl. 39, no 811. camus, le mentón, marqué d'une fossette. de la
c - Le cerf attaqué par un chien se rencontre sur deux sculplures de marbre trouvées naux, de la ligne inguinale, des os des genoux et des orteils
á Rome, trés restaurées, conservées au Vatican, cf. W. Amelung, Die Sculpturen des main süre d'un artiste chevronné. statuette est une
Vaticanischen Museum. IJ. Berlin 1908, 328-329, no 107, pl. 39 (sala degli animali) Créée pour le décor d'une tontaine ou 1 ' et divertit
et 365-366, no 173, pl. 39. De ce qui reste de ¡'original de ees sculptures, il parait
qu elles sont plus maniérées, plus stéréotypées que celles de la Casa dei cervi. des oeuvres d'art A la mode dont l'évocation bacchique amus
Dans la casa di Camilto de Pompéi, une sculpture de jardín représentant un chien spirituellement la société bourgeoise de poq
attaquant une gazelle dans une position semblable á nos groupes (cf. Dwyer, op. dt.,
65-66, fig. 82; voir aussi fig. 192). . , 309 fi. 243- dB. Kapossv, Brunnenmren ier HellenisUscHen
4) Cf. Maiuri, Ercolano, 309, tig.
Dans la mosaíque de la chasse, de Pella, portant la signature de GNOSIS (fin du 'Oíd rómischen Zeit, Zürich, 1969, 32. - , Emporium 1938, fig- á la p. 1 •
IV® s. av. J.C.), le cerf est aussi attaqué par un chien, mais il s'agit ici d'une scéne 5) Cf. Maiuri, « Vecchi e nuovi di ^ trouvées dans la Casa del
de chasse avec la présence de deux jeunes hommes (cf. entre autres, J. Charbonneaux- Parmi d'autres statuettes de ce genre, mentionnons
Martin-Villard, La Grhce hellénistique, París, 1970, 111, fig. 108).
4 - Inv. 525. 5 - Inv. 523.

Statuette de marbre trouvée le 5 aoút 1930, renversée par terre auprés Table ronde en marbre blanc trouvée le 29 juillet 1930 dans le jardin Fig. 158
d'une petite base á 6,25 m du mur Est et á 4,50 m du mur Nord. Ht.: 0,50. a 6,50 m du mur Ouest et á 6,00 m du mur Nord; au moment de la trou-
Dimemsdons de la base également en marbre: ht.: 0,06, Ig.: 0,30; prof. 0,19. vaille, les pieds sont cassés en plusieurs morceaux, le plateau, en deux.
Les jambes, le tronc d'arbre, la massue et le bras gauche ont été recollés. Ht.: 0,68; diamétre du plateau: 1,10 m; ép. du plateau: 0,04 m. Actuellement,
Actuellement exposé dans Yoecus XXXI. recollée, elle se trouve au milieu du jardin'.
HercuJe est représeníé dans une position inusitée, le corps fortement La table est composée d'un plateau rond sur un triple trapézophore
penché en arriére, appuyé sur un gres tronc d'arbre noueux qui en assure orné chacun d'un protomé de lionne. Le plateau est en marbre blanc aux
l'équilibre. II a les jambes écartées, infléchies, le ventre gonflé commc une grains fins. Chaqué trapézophore est constitué d'une patte léonine posee sur
outre, le dos arqué, la tete inclinée vers sa droite comme pour faire le une pcillte baso quadrangulaire. Chaqué patte est représent e avec e
contre-poids du bras gauche surchargé d'une léonté dont la tete pend du griffes et des polis qui sont rendus par des incisions. Sur le renflemmt d
cóté gauche, recouvrant la partie supérieure du tronc d'arbre. Sa main la cuisse s'ouvre un cálice de feuilles dacanthe doü .
gauche tient, appuyée sur l'épaule, une massue tandis que Jes doígts de lionne. Celle-cí a la gueulc ouverte, les yeux bridés, les orei p
sa droite touchent le penis. Le visage, un peu eoidormi, est bien modelé. renducs comme de feuilles de fougére. Ces trapezophores
Sa chevelure, arrangée en «relés sur le crane est enserrée dans une couron- semble par un triangle de marbre veine orange rose, ur
ne de laurier dont les feuilles sont enroulées dans une bandelette. Ses lionne est un support sur lequel repose le plateau.
yeux mi-clos sont bien dessinés sous des arcades sourciliéres boursouflées,
sa bouche entrouverte est encadrée par des moustaches bien soignées et 6 - Inv. 526
ime barbe épaisse, fleurie, bouclée.
La grosseur exagérée des muscles du pectoral et du ventre, la courbe Table ronde semblable a la préeédente. trouvfe le 6 ^út 1930 á 4 mé- F.g. 159
hardie de l'ensemble du corps, le contraste entre la finesse du visage et la tres env. h l'Est de cellcci. Ht.: 0,69; diamétre d- P~ Sg,fq:!i
rudesse du corps donnent á cette statue d'HercuIe ivre et urinant les carac-
seur; 0,04. Actuellement exposée dans le fciosque. a q
reliait les trapézophores.
téristiques grotesques et amusantes certainement voulues pour le décor
du jardin Mis face-á-face avec le satyre ivre, Heracles mingens refléte bien
le goút frivole des contemporains du héros de Satyricon. et l'enfant « mingens », Genova, ¿6, 1958.
io«;r :>^9
23 296'snécialement
. aux pages
g quelques 264-265,
bronzes fig. ip
á'Heraclés
fde Thysdrus. conservé au musée de Sousse). taráis Que le marbre de la Casa
mingens. quoique de facture moins so.gnée et plus tardits qu
centenario á Pornpéi (conservée au musée de Naples, inv. 111495, cf. NSc 1880, 100, fig- 3, dei cervi: . ««tmnales de St-Germain-en-
Overbeck-Mau, Pompeji in seinen Gebauden, AUertUmem und Kunstwerken, Leipzig - bronze de la coll. Torcy au musée des antiquités nationales
1884, fig. 285; Neüerburg, op. cit., no 38; K. Kapossy, op. cit., 32); dans la Casa del Vettn Laye, cfr. RSGR, IV, 135/L ¿u Porum, conseivé
(cf. SoGLiANO, Mon Aní., 8, 1898, 290, fig. 23; RSGR III, 38, 2; Kapossy, op. cit.. 31); et - bronze trouvé le 20 "ovembre 19 ^ bqube-Piccot, Les bronzes antiques da
celle trouvée dans les thermes de Cyréne, inv. 14250,(cf. Pariseni, Catalogo delte sculture au musée de Rabat, inv. S. 9 ,( •
di drene. Reme 1959, no 338; pl. 157; Kapossy, op. cit., 31). Maroc, Rabat 1969. 301, no 379. pl. 24U, Yacoub, Le musée
6) Le théme á'Heraclés mingens s'apparente á celui á'Heraclés bibax. Ce demier, - bronze de Thibar, au musée du Bardo (ht.. 50) mv.
dont i'iconographie est largeraent diffusée dans la sculpture hellénistique et romaine, du Bardo, Tunis 1970, fig. 104). 9800569 (cf. Cat. musée Vivenel.
s'inspire du type classique á'Heraclés Epitrapezios (cf. F. de Vissiier, Heraclés Epitra - bronze du Musée Vivenel á Compiégne, mv. 98UU
pezios, París 1962. qui en étudie I'iconographie á travers tous les monuments connus Compiégne, 1870, 121). musée de Sofia, inv. 120 bib (cf. L.
- bronze découvert á Ljublen, censen
de la sculpture, de la toreutique et de la numismatique); á l'époque hellénistique r - Ognenova-Marinova, Statuettes en bronze, Gemmen Deutschland III.
cante et romaine, il est plutót «bon vivant» (Cf. Daremberg-Saglio, Dic. Ant., art. Le théme est fréquent sur Ies Semmes, • (Hannover K 630, 631, 632);
«Hercule», 112-113, fig. 3786 = RSGR, II, 204/7 (bronze de Fejervary); 207/3 = Pompet
AD 79, 187, no 204 (MN Napoli inv. 5780); Perdrizet, Br. Fouquet, no 55, pl. XI ■ *10 276, pl. 52 {Gottingen G 415); IV, no 30 , . ' g Verulanium
F. d'Andria, « I bronzi romani di Veleia, Parma e del territorio parmense » dans Con
GemLn d. Kunsth. Museum m
tributi delVIstituto di Archeologia, III, Milán, 1970, 34-326, no 11, pl. V-VI; bibl. ibidem- ^xcavations. Oxford 1984, 142, no 3, pl- XJU . » Richter, The famitures
Le motif á'Heracles mingens semblait faire partía d'un groupe de figures ^
7) Cf. M„um. Ercolano. flg^245; 572.
of the Greeks, Etruscans and Romans. Lon
fontaine, cf. W. Deonna, « Fontaines anthropomorphes. La ferame aux seins jailHssants
ú

Les bases sur lesquelles sont posées Jes pattes de lion sont constituées La vasque est sculptée avec une certaine originalité. La panse évasée,
en bas, d'une moulure et en haut, d'un quart de rond. Commc sur la a la maniére d'une coupe, est omée de deux paires daües en bas-relief,
premiére table, chaqué trapézophore est constitué d'une pattc léonine disposées symélriquement de chaqué cóté. Sur le rebord, en guise danses,
surmontée d'un cálice d'acanthe d'oü surgit une tete de lionne. sont deux élcments horizontaux en volutas. Le ful du pied est englobé
Ces deux tables, I'une un peu plus grande que l'autre, proviennent dans une couronne de feuilles effilées dont les pointes s'étalent vers le bas.
vraisemblablement d'un méme atelier®. La base du pied légérement évasée vers le bas est formée d'une sene de
décrochcmcnts circulaires. Cette vasque devait recueilUr de leau qui
7 - Inv. 522 jaillissait de Toutre tenue par le Satyre (inv. 520).
Le musée de Naples posséde quelques vasques analogues provenant
Vasque de marbre trouvée le 8 juillet 1930 á 6,50 m du mur Ouest et peut-etre de Pompéd ou d'Herculanum'.
á 6,25 m du mur Nord, c'est-á-dire presque exactement á mi-chemin entre
le satyre ivre et le premier cerf, et á 0,30 m sculement de la premiére 8 • S. n. m situ.
table ánv. 523. Diamétre de la vasque 0,53 m; profondeur: 0,17. Ht. totale: Fig. 161
0,45. Cette vasque semblait étre posée sur une base cylindrique de 0,126 Ptueal en marbre blanc découvert Je 12 juin 1930, sur l'ouvertu^ d'une
de diamétre et de 0,38 de hauteur. Actuellement, exposée dans l'oecus XXIX. cíteme, á 2,42 m du mur Ouest et á 0,15 seulement du mur Nord.^ te
cáteme recueillait I'eau de piule provenant des toitures par es
longeant la bordure du jardín. II repose sur une base c^rée ^«0^3
8) La plupart des trapézophores trouvés á Pompéi et á Herculanum sont omés de cóté et de 0,14 m de hauteur. Le füt. de 0,73 m de haut, es g re
tétes de líon, á la crlniére plus cu moins hérissée, surgissant de cálices d'acanthe Le diamétre de la margelle est de 0,50 et de I ouverture, , •
plus ou moins travaillés. orné de cannelures séparées par des aretes aplaties e , ,,
a - Ceux de la table de la Casa dei Vettii, conservée in situ, la plus grande connue
jusqu'á maintenant (ht.: 0,99, diam.: 1,25 m) sont décorés de protomés de lions-
haut et en bas de ces cannelures. une couronne d'oves. Dans iembouchure.
on voit les traces laissées par Jes cordes. hellénistáque
b - Ceux de la Casa di Casca Longus (ce demier peut-fitre parent ou ascendant de P-
Servilius Casca Longus, un des conjurés dans l'assassinat de Tules César) sont
Ce type de puteal se rencontre partout dans f
omés de tétes de lions qui portcnt chacune á leur sommct le nom du propriétaire ct romailn, notamment en grand nombre é Délos e
P. Casca Lonc (cf. NSc 1929, 292).
c - Ceux de Ja maison de Comelius Rufus sont aussi ornés de tétes de lion (Cf. V. 9
^
' - Inv.
inv. 516.
516.
Spinazzola, Arte dea., pl. 37, 38; Richter, op. cit., fig. 577). z 1^ n inin 1930 dans l'aile Sud-Ouest lug. 162
Oiseau en marbre jaune trouv ) ^
d - Tous Ies trapézophores conservés au musée de Naples (inv. 6823 et 3 autres s.n.) jardín é 0,25 au-dessus du sol, á l,/3 uu
et deux au dépót de marbre de Pompéi, s.n., sont ornés d'une téte de lion, é Is
criníére hérissée, trois aux oreilles rondes, trois aux oreilles pointues.
9) Pompéi offre aussi une trés rlche ^¿.''plupart Tossédent un tmnc
e - Celui conservé dans la Casa del bel cortile a aussi des oreilles rondes. ^urtou. dans les atria. cf. E. Pérmico, °P¡ de cannelures. cf, Ibid..
Ce type de trapézophore semble étre de création romaine plutót que hellénistiqtte- í^annelé. Raras sont celias qui sont, comme la nótre, dépou
Remarquons aussi qu'á Herculanum sont conservées quelques tables en bois "*^■47, pl. 31, 2, 4. HAnombrer á Herculanum dix pntealm
carboni.sé dont les pieds sont en pattes de lions surmontées soit d'une téte de chimare 10) A part celui de notre maison, on pe Aristide. Casa dei due atrit,
surgissant d'un cálice d'acanthe (Casa V, 30), soit d'une téte de chien ou bien d un® six en marbre (Casa del rilievo di e ® ^ HeÜ'atrio a mosaico)) un en pierre
téte humaine (exposées dans la Casa del bel cortile). Les tables en bois de la Casa IV, 11, V, 13; et V, 17): un en bronze ( , ■ (Casa del sacello). Excepté
del mobilio carbonizzato et de la Casa dell'atrio a mosaico, de dimensions plus petiteS/ 11): un en terre cuite (Casa del telaio) e ^ putealia de marbre ont leur fút
ont aussi des trapézophores avec tétes de lion. de la Casa dei due atH et de la maison V, 17, Ies p«
Ce type de tables á protomé animal ou méme humain a une longue vie. On cannelé. . marbre avec le füt cannelé et orné
rencontre pendant toute Tépoque romaine, cf. Richter, 112sq., fig. 575-577, 586 (sa A Pompéi, le type le plus fréquent est aussi gf. E. Pernice. op. cit
phage de Simpelveld, Leiden); voir aussi Bordenache, Sculture greche e romane ^'üne rangée d'oves sur la partie 19 1. 5. 6; cf.
museo nazionale di Bucarest, Bucarest 1969, no 315, 316,317, 318, 319, pl. CXLI PL M, no 2-5, 15, no 1-6; 16, no 1-6; 17. no 1-6 18. no 231, 234, fig- 74 77
CXLIII (la plupart provenant de Tomis, le no 318 a été réutilisé á l'époque chrétien ^^avaux et ¡nvóis des architectes franjáis hauteur variant de 0,40 á
Dans une publication de 1932, Pemice rassemble déjá les trapézophores de Tant íi Herculanum qu'á Pompéi, ees puteaha
(E. Pernice, Hellenistische Tische, Zistemenmündungen, Beckenuntersatze, Altare 0,80 m et un diamétre de 0,40 á 0,58.
Truhen (Hell Kunst in Pompeji, V), Berlín 1932, 10-11: Anhang.
13 - Inv. 517.
extérd^ur de lescalier. Manquent la tete et les pattes. Longueur; 0,34 m.;
ht.: 0,17. Patéi-e trouvée le 13 juin 1930 dans TaUe Sud-Ouest du jardín. Mauvaás Fig. 164
Le corps de l'oiseau est piutót gras, ce qui nous fait penser á une oie éiat de conservation. Le manche détaché du corps, cassé en plusieurs
ou á un canard, mais l'absence de la tete et des pattes nous intcrdit toute fragments a été trouvé incomplet. La manche de 0,125 m de long se termine
possiblité d'identification. Les plumes des ailes sont marquées par des in- par ime tete de bélier. La patére est sans « urabo », á fond plat et large,
cisions aux flanes concaves avec un bord rond. Diam.: 0,22; ht.. 0,015 .

10 - Inv. 521.
H - Inv. 518.
Hermés de marbre trouvé le 27 juin 1930 dans un « cunicolo » traversanl Fig. 165
I'antichambre XVI _ oublié par les Bourbons en 1748 (?) - Ht. totale:
Amphorette, trouvée le méme jour dans le méme coin du jardm.
Assez bon état de conservation. Patine verte. Ht.; 0,13 m; diam.: 0,08;
0,62 m; ht. du buste: 0,195. Cet hermés a été volé en aoüt 1942.
D'aprés le rapport de fouille, di représente un hermés coifFé d'un
diarnétre du pied 0,04; diam. de Tembouchure: 0,045. Le corps ovoidal un
bonnet phrygien, ce qui fait penser á París ou á Attis (?).
peu trapu est sans transition avec le col. Lembouchure est ron^e avec un
bord drojt. Anses verticales prenant nadssance sur les épaules
11 - Inv. 538
15 - Inv. 537.
Petit hermés de marbre blanc trouvé le 9 octobre 1930, dans le cor- Fig. 166, 167
ridor derriére le tablinum, sur le sol. Ht.: 0,155 m; Ig.: 0,07 m; ép.: 0,08. Baignoire trouvée Je 25 septembie dans l'aile
Sculpture assez usée. Le visage allongé est caractérisé par une longue l'escalier extérieur qui menait á Tétage au-dessus de
chevelure et une longue barbe encadrant un front bas; les yeux sont pro- 1,59 m- loe.: 0 60- ht.: 0,53. Trou d'écoulement sous le fond s
fonds et le nez camus. 11 est difficile de ridentiPier. Us flanes dncurvés sont couronnés par un marli de
les cótés longs et deux fois plus large sur les extrénutes qm forment an
B - Ustensiles de bronze

12 - Inv. 503 12) Exemplaires semblables trouvés á Pompéi (A. Museum, 162,
445, fig. 17^174),.Boscoreale (Wal^s,
Bassine de bronze trouvée le 2 avril 1930 dans Talle Sud-Ouest du no 882. pl. XXV; Pompei Essen, 103, «Une riche tombe gallo-
jardín á 2,30 m du mur Ouest de Voecus XXX et 1,30 de la bouche de la se- ^ Avendoren (Tierlemont/Tienen) en Be giq • ' 39-72, pl- L 2; IL
conde cíteme. Assez bon état de conservatáon. Patine verte. Manquent les romaine découverte á Tierlemont Antiqinté Cíassiq ' ' J jes mobiliers
anses qui devalent avoir la forme d'omega ouverí. Pied assez bas (ht.: 0,01) 4 et III, í; M.E. Marien, « Objets de bronze consacrées á Véíude
de tumuli belgo-romains ». Actes des lile joum ^ i ^ Cologne (F. Fremendorf,
de 0,135 de diarnétre. Les flanes s'incurvent suivant un profil presque des bronzes romains, 16-19, fig. 9); sous la me ^ sarbogard
semi-sphérique et sont couronnés par un bord incliné vers Textérieur. Germania 17. 1933, 266-272, pl. 22; den Boesterd, op. cit. jjiss. Pannonicae.
Diam.: 0,38; ht.: 0,15 m". en Pannonie (Radnoti, Die romischen Bronzegeia exemplaires mis au jour en
n. 6, 1938, pl. XXVI, 5). De Tavis de tous les aut ' siécle de notre
10 b) Un canard analogue, dont le cou manque, a été découvcrt dans la Casa dehors de la Campanie sont aussi de fabncation campamenn
Marco Lucrezio á Pompé! (cf. I. Niccolini, Le Case e i monumenti di Pompei, I - ^ ére. Kiahles mais avec «base-ring»,
casa di M. Lucrezio, 17, pl. I, 13; Dwyer, op. cit., 45-46, no XVI, fig. 46). A Boscoreale, on a découvert des patéres , Boscoreale in the Field
11) Bassine de fabrication campanienne dont on a trouvé plusieurs exemplaires é® "tnbo large, bordure moulurée (cf. F.H. m Z 241. pl. CXXXVI - CXXXVIII).
méme type, cf. E. Pernice, « Bronzen aus Boscoreale», AA 1900, 190, no 20, hg- ' Museum of Natural History, Chicago, 1912, 187-1»», m _ Boesterp,
H. WiLLERS, Neue Untersuchungen über die romische Bronzcindusírie van Capue w 13) Exemplaires semblables, mais de d.mens.ons un peu p
van Niedergermanten, Hannover et Leipzig, 1907, 26, pl, III; M.H.P. den Boesterd, 7" ^ °P- cit., 73, no 265, 266, pl. XI, 265. trouvées á Pompé! (cf. Re^
Bronze Vessels in ihe Rijkmuseum G.M. Kam at Nijmegen, Nijmcgen 1956, 52, no 172- D'autres de dimensions un peu plus gr^to o ¡j;, Mexandri^che
pl. VIII, 172; Borts Raev, « Vaisselles de bronze italíque dans les tambes de la Museo Bortomco op. cit.. 198, no 2448, pl- XXXIX:
sarmate sur le Bas-Don », Actes des Ule joumées iníernationales consacrées h t ® ^oreutik I, Leipzig 1984, no 128-139, f-n.
des bronzes romains, Bruxelles-Mariemont Z7-29 mai 1974, Bruxelles, 1977, 1^ Pompei AD 79, 200, no 252).
4

fig. 146.
une bordare angulaire au lieu des angles arrondis. La panse s'évasc vcrs 16 - Inv. 535.
le haut et la rencontre entre le corps et le marli est assez brutale Clochctte de bronze trouvée le 14 septembre 1930 dans le jardín. Cette Fig. 169
Un analyse de fluorescence radio-isotopique effectuée, d'aprés notre petite clochctte, dont la chasse manque, a la forme dune pyramide tron-
demande, par le laboratoire de chimáe de l'Instituto céntrale del Restauro quée, aux cótés inégaux (respectivement 0,045 et 0,035 m), couronnée dun
á Roma (Cf. Annexe A) révéle que l'alliage utilisé dans la fabricaíion de la anneau de suspensión. Hauteur intégrale 0,058 m.
baignoire contient 35 % de plomb '5.
17 - Inv. 534.

14) Des baignoires semblables en bronzc onl élé trouvécs á Boscorcalc, dont Trépied de bronze trouvé dans le jardín le 2 septembre 1930. Type de Fig. 170
deux sont conservées au Musée d'Hístoire Naturelle de Chicago; F.H. dg Cou, op. cií.. trépied utilisé comme base de lampe aux pieds en pattes de hon lies en-
185-187, pl. CXXXV (inv. 24357, de dimensions plus grandes que celle de la Casa dei cervi semblc par une dentelle á languettes et á la surface supérieure ronde.
et omée de deux tetes de lion comme poignées), pl. CXXXIV (inv. 24356, sans décor). Diam.: 0,10; ht.: 0,13
Deux autres sont au musée national de Naples, inv. 73003, 73007 (cf. M. Mo.saco, Ntiova
giiida generala del museo nazionale. 133; Ruesch, Cuida del Museo Nazionale di Napoli.
sesta Sala, no 1257 (73(X)7). 18 - Inv. 533.
15) D'aprés l'anaiyse faite par le docteur M. Marabelli que nous publions inlégralc-
ment dans l'Annexe A (infra p. 135) le pourcentage de plomb de ralliagc est trés élevé
Trépied de bronze semblable au précédent, trouvé le 27 aoüt 1930 Fig. 171
(35%) par rapport au cuivre (seulement 50%) et á l'étain (15%).
presque au centre du tablinum. Un pded manque. Le reste est en
Une étude récente faite par des chercheurs frangais sur une centaine de bronzcs bon état de conservation. Le platean de 0,08 m de diamétre est cemture
romains révéle d'une part que la technique de bronze au plomb est plutót étrusco- d'un demi rond entre deux listéis. Les pieds sont terrninés en patjes de
romaine que grccque et que d'autre part «le plomb dépasse raremcnt 30 % du poids Uon. Entre les pieds (ht.; 0,082) une dentelle formée de troas languette
total de l'alliage, plomb compris » (M. Picón - S. Boucher - J. Condamin, « Recherches de 0,04 m de long.
techníques sur les bronzes », Gallia, 24, 1966, 189-215; 25, 1967, 153-160; passage cité:
Gallia, 1966, p. 191). D'aprés le tableau du résultat des analyses (Gallia, 1966, pages
19 - Inv. 540.
212-214 et 1967, 159-160), sur 140 prélévements faits sur plus de 1(X) documcnts. seulement
3 alliages ont un taux de plomb égalant ou dépassant 30 %: Petit aryballe trouvé le 20 octobre 1930 sur le sol de I-
CMÍvre étain plomb Bon état de conservation. Patine verte. Panse
no 15 : patére 55 10 35 diamétre. Base: 0,045 de diamétre. Diam. embouchure: 0,039, ht.. 0,082
no 83 : un des prélévemente de la statue
« Pacatianus » de Vienne 60 7 33 Parmi Ies objets dont le taux de plomb dépasse 20% figurent;
no 132: bronze gaulois 56 12 32 — Porte de Ste-Sophic, partie sup. ant. gauche: ^7 52%
notre baignoire 50 15 35 — Cheval de Cartoceco, musée d'Ancbne: 24,00 %
— Empereur Marcien, Barletta: . . . . 20 %
D'aprés Earlb R. Caley (« Chemícal Composition of Grcek and Román Statuary — Table alimentaire, Musée de Velleia, mscription. ^
Bronze, Art and Technology, A Symposium on Classical Bronzes, MIT, Mass. 1970, — Table alimentaire, Musée de Velleia, cadre: „,„n,b/étain dans les essais
37-49), la présence du plomb dans l'alliage du bronze est un Indice post-classíque
R. Caley souligne en cutre I'importance restreint des analyses
(p. 38-41), et la haute teneur en plomb n'est détectée que dans Ies bronzcs romains. de détermination chronologique. Pourtant le nombre encore
Le plus haut pourcentage jamais obtenu par R. Caley provlent d'un animal en bronze,
trouvé avec d'autres objets également en bronze á rintérieur d'un puits abandonné
chimiques invite, selon l'auteur, á la prudence. Pemice, le groupe I étant
de Vagara d'Athénes, cf. p. 44, table VIII, no 5: tin 3,74%; Icad 34,45%; copper 60,40;
16) Nos deux trépieds appartiennent au sroupe III, d'éléments végétaux
orné de palmettes - au lieu Kiinst in Pompeji IV). Berlin
other metáis 1,14 %.
(cf. E. Pernice, Gerdte aiis Bronze (D
Dans ses «Considérations sur les bronzes statuaires antiques», (Les chevaux de 1925. 57-58, fig. 77, pl. XV. jg2. p, 3. Tarbeff. Caí. of Bronzes
Saint-Marc, Venise, Paris 1981, 177-78), Masslmo Leoni a obtenu dans ses analyses des
résultats semblables. « On a pu observar que les oeuvres romaines par exemple, et
Sur les trépieds de bronze, voir hicagó. 1909, 112-113, pl- LX; Fompez
etc... m the Fieid Museum of Natural Htstory, Chicago.
en particulier celles de l'époque impériale, présentent un type de composition trés Essen, 100, no 74. cf DEN Boestekd, op. cit., 74, no 257, pl. XI;
défini, caractérisé par un important pourcentage de plomb, toujours supérieur á celui 17) Sur des monuraents paralleles,
de l'étain. Le haut pourcentage de plomb est un tralt particuliérement systématlque » A. Radnoti, op. cit., 159.
(p. 177).
109
20 - Inv. 527.
25 - Inv. 562.
Pot en forme d'amphore sans anse, trouvé le 14 aoút 1930, dans I'angle
Lagoena en terre chamois, micacée, grossáére, recouverte d'une couche Fig- 215
Nord-Ouest de la chambre XV, sur le planchcr. Excepté quelques cassures
blanchátre. La panse ventrue se termine par un goulot et une lévre ver
sur la panse, assez bon état de conservation. Patine verte. Ht.: 0,32; diam.:
ticale (en partie dásparue). L'anse épaisse est presque «i équerre. Ht. 0,15;
0,205; ép.: 0,001/002 m; dáam. base: 0,102; diam. embouchure 0,14. La panse diam.: 0,14; diam.: base 0,063; dim. lévre: 0,04".
de forme ovoídale rejoint sans transltion l'embouchure au bord évasé (de
0,023 m d'épaisseur) sur lequel court une rainure. 26 - Inv. 563.

Lagoena en terre orangée, grossiére, á panse globulaire, au col court Fig. 177, 216
C - Céramique ct á l'anse verticale presque en équerre. Manquent 1 embouchure et la
moitié du col. Elle est décorée de deux cercles rougeátres horizontaux
Les seize piéces suivantes (jnv. 545-553, 560-566) ont été découvertes concentriques, l'un de 0,016 de large sur de milieu de la panse, lautre
ensemble les 21 et 22 octobre 1930 avec six lampes et terres cuites (inv. 554- de 0,013 de large sur l'épaule h la naissance de l'anse d'ou descend aussa
559) et quatre objets en os (inv. 567, 568) contenus dans une caisse de bois une trainée de vernis rougeatre qui les croise et qui s'arrete un peu plus
carbonisé posée sur le pavement de la petite salle IV, au Nord-Est de bas au-dessous du premier cercle. Ht.: 0,145; diam.: 0,12, diam. base.
Vatrium. 0,064 »

27 - Inv. 546.
22 - Inv. 545.

Petite tasse á paroi minee d'argile bruñe, recouverte d'un engobe brun Deux tiers de la panse d'un vasa fermé, peut-étre d'un olpé au cor^ Fig. 178, 206
foncé. La panse presque globulaire se démarque de l'embouchure évasée globulaire un peu aplati. Argüe bruna grossiére, ndcacée, s^s g
par un col rétréci. Ht.: 0,055; diam.: 0,051; diamétre base: 0,045. La paroi fattache de l'anse devait étre dans le parüe disparue de >
"íax.: 0.145; diam. 0,18; diam. base: 0,065; ép. de la paroi. ,
est de 2 mm d'épaisseur. II subsiste seulement les amorces d'une anse
cercles concentrdques sur l'épaule.
vertácale sur la panse
- Inv. 549.
23 - Inv. 565.
í. o»™» p.~
Tasse analogue á la précédente mais d'argile rouge orangé recouverte d'un ressaut. Deux anses en équerre prennent naissance P
d'un vernis rouge. Le pied de 0,024 de diamétre se démarque de la panse •■íur chacune, une dépression provoquée par une pression de doigt. Ht.. Ü,ZJ,
presque globulaire. Embouchure évasée. L'anse vérticale fine est incisée diam.: 0,14; diam. pied: 0,07; diam. lévre: 0,07 21.
de deux rayures. Les attaches de l'anse á la panse sont grossiéres. Ht.: 0,045;
diam.: 0,055; épaisseur; 0,002. 29 - Inv. 547.

Pot en terre bruñe, grossiere. ^Qans eneobe.^ évasée
La panse ovoídale
(en grande Fig. 207
24 - Inv. 560. se termine par un col rond et ^055 embouchure; 0,125 7'.
Lagoena en terre chamois gris, sans engobe, á la panse arrondie, au
Psrtie cassée). Ht.; 0,15; diam. 0,145; diam. pi • . '
col élancé et á la lévre retroussée. L'anse verticale est marquée de deux
j Hi Pomoei *i Instrumsntutn
filets. Ht.: 0,175; diam.: 0,13 diam. base: 0,058; diam. lévre: 0,048. 19) Cf. M. Annechino, « Suppelleítile fittUe da
''ome.ííicMm, 112, fig. 5, 41. anmecchino, op. cit., 112, fig- 5. 48.
20) Vase semblable trouvé á Nasitarna, cf. M. Ani^cchino,
18) Tasse, type B 4 d'aprés Carandini, « La cerámica a parcti sottili di Pompei ^ 21) Cf. aussi M. Annecchino, op. ctt., 113. ng- ' " -jg cf. M. Annecchino,
nel museo nazionale di Napoli», Instrumentum domesticum, 26; voir aussi M.T. 1^^" 22) Type de contenant pour la conservation des aUments.
crjf., 111^ fig, 3 23-24.
BiNi Moevs, The Román Thin Walled Poítery from Cosa {1948-1954), Rome 1973, pl. 26, 7 •
30 - Inv. 561. 35 - Inv. 553.

Fot de terre bruñe, grossíére, mélangée de partácules noircs et de Plat de cuisine, de terre bruñe, grossiére, micacée, presque identique Fig. 183, 212
bulles d'air. Une cassure sur Tembouchure et une cavilé sur la pansa. au précédent. Traces de feu sous la base. Une ralnure court le long de
Pansa ovoídale, embouchure trés évasée. Ht.: 0,165; diam.; 0,16. l'embouchure. Ht.: 0,055; diam. base: 0,12; diam. embouchre: 0,185.

31 - Inv. 564. 36 - Inv. 566.

Askos en forme de « canard », de terre bruñe micacée, recouvertc d'une Plat de terre sigillée, argile rouge assez fine, engobe rouge cu la cmsson I-ig. 184, 218
couche d émail verdátre avec une minee pellicule bruñe. L'anse et reni- irréguliére a occasionné des plaques noires. La lévre en bourrelet est
bouchure sont cassées. Vasa de forme ovale, allongé. La panse est re- inclinée de 45 degrés vcrs l'extérieur. Deux cercles concentnques sont
couverte dune séráe de grenetis en relief. La naissance de l'anse sur l'ar- incisés á Tintérieur auprés de la lévre, et un á lextérieur sur la panse.
riére train s'entortille avant de former probablement une anse de panier Deux autres cercles concentriques sont dncisés sur le fond du plat au
vertdcale qui devait rejolndre l'embouchure. Ht. max.; 0,065; Ig. 0,09; diam centre duquel est une étoile estampée é six branches. Ht.. 0,027, diam. ase.
de la base: 0,040 x 0,039 0,096; diam. embouchure: 0,127.

32 - Inv. 550.
37 - Inv. 548.

Ecuelle, en terre bruñe grossiére, micacée, sans engobe. La casserole


Petit vase de terre sigillée, argile rouge, engobe rouge. Deux cerclK Fig. 185
est constituée d'un fond plat (diam.: 215 m)et une panse évasée marquée,
concentriques sont incisés sur la panse un peu au dessous e a
á rextéríeur, d'un petit ressaut. Ht.: 0,045 diam. embouchure: 0,275;
marquée d'un -listel. Panse presque verticale. Marque
ép.: 0,01.
fond: CNA.A. dans une planta pedís. Ht.: 0,057; diam. base: 0,10, diam.
diam. embouchure: 0,11.

33 - Inv. 551.
38 - Inv. 536.
Ecuelle, de terre grise, avec un engobe rouge. Une partie de la panse Petite amphor. trouvée le 24 septembte 1930.3.75
est cassée. Le profil de ce vase est différent du précédent: la panse forme niveau du jardín, provenant peut^étie d'une chambre de >
une courbe á partir de la base. Traces de cendre sous la base. Ht.: 0,028; Tert^ bruni, i^ouverte d'un vetmis luisant b^nátre
diam. base: 0,115; diam, embouchure: 0,168; ép.: 0,005^1 Les anses ont disparu. Une cassure ^^^s l'embouchure
Pied en forme de tore, a 7°' „<jrlque et la lévie est marquée
34 - Inv. 552. en une courbe graaeuse. ^ 0 092; diam. base: 0,045;
Ecuelle, terre bruñe grossiére, micacée. Engobe rouge á Tintérieur par un léger élargissement. Ht.. 0,16, dnam.. ,
et traces de feu sous la base. La panse assez haute, forme un segment diam. embouchure: 0,045^. Ap Vinsula II,
de sphére. Ht.: 0,055; dáam. base: 0,12; diam. embouchure: 0,17; ép.: 0,055. Un exemplaire identique a été trouvé dans la ma.son
10, inv. 1659.

23) Notre « canard » appartient á une catégorie d'objets ímitant les askoi en bronze»
voir par exemple Pompei AD 19, no 100 (en verre bleu), no 101 (en verre marbré noir Inv. 544. trouvé le 20 octobre 1930, sur le Fig. 187, 204
et blanc). Vase á paroi minee (párete so traces de cuisson
Sur les askoi en bronze, voir MN Napoli inv. 69163, 69167, 69168: cf. Tardell, op: cit.. Piancher de la mezxaitine VB. Argile rouge, avec des traces
1229-130, no 162-184, pl. LXXXIX; Pernice, Cejasse und Gerdte, 13-14; A. de Ridder, Les
bromes antiques du Louvre, II, 128, no 2932; Spinazzola, Art. dec., 227; J. Mertens, Ant. T iii» Maníes provenant de Pompéi est
classique, 21, 1932, 50-51, fig. 5 et pl. VIIT, I. 25) L'amphorette 110388 du musée nation^ d ^ 79^ no 263.
24) Voir exemplaire semblable provenant des reserves de rAntiquarium de Pompé'» légérement plus grande que celle d Hercu an ' '^ Hayes, mais l'embouchure
inv. 665; Pompei AD 79, no 287a. D'autres ont été trouvés á Cosa (cf. L. Dyson, Cosa: Cf. Notre amphorctte s'apparente un peu á a '^ondon 1972, 190, form 161, 1).
The utilitarian Pottery, Rome 1976, 68-69, no 7, fig. 18 VD7). est Plus cylindriqua (cf. J.W. Havbs, Late Román Pottery.
gnsátres sur la partie supérieure de la panse. Vase en forme d'une toupie 42 - Amphores ou fragments d'amphores trouvés le 13 octobre et 11 dé-
cembre 1930, avec des graffiti:
tronquée,renversée. Lévreévasée. Ht.: 0,076; diam.: 0,085; diam. base: 0,033;
dlam. embouchure: 0,033; ép.: 0.002. a) Fragment d'amphore: M.CL.H.
b) Amphorc: XIIX et LXV^"
J c) Amphore: NP.I^'=
40 - Inv. 571. d) Amphore: V.R. (vinum rubrum ?) et CNA^^
Fig. 188a, Provenance incertaine: Casa dei Cervi ou Casa delta stoffa ? e) Amphorc cassée: Q.L.B et KOP. ETIIY^*
188b, f) Amphore: Q.P.B.^
'
225bis Lagoena effilée en forme de bouteille á une anse. Argüe chamois g) Trods fragments d'amphore: LFICI et NOVIO LALVSCO^'f
grossiére. Manquent le col et l'anse. Ht. max.: 0,39 m; diam.: 0,15; diam. h) Col d'amphore: MOL / MCAMER / TI ... ALM^**
pied.. 0,09. L intérét du vase résíde surtout dans les lettres tracées en i) Fragment d'amphore: V.MV XI
enere noire sur l'épaule: V) Col d'amphore: PAT.. / II2»"

^^qVA^\ = LIQV(a)M (en) 43 - Amphores ou fragments trouvés le 19 janvder 1931.


a) Fragment d'amphore: Q IVNI SEVERI^'
j'tO^ = FLOS
= FLOS
b) Fragment d'amphore: II"
1>V 1/WVAL = PRIMUM26 c) Amphore: COP / I / LVII / TRANQ / HVII»"

On ne sait pas si ce liquamen (sauce de poisson) avec le bouquet de


44 - Plat de céramique arétiine, marque dans une planta pedís-, L.R.P.»
premiére qualité {flos primum) était de fabrication lócale, ou provenait de 45 - Trois plats arétins avec marques:
Pompéi, centre de production et d'exportation intemationale du garutn.
La forme de lagoena allongée est rare.
CN ATEI29 o et N ATEI AR ^" et LVC ® <=
46 - Deux tuües avec marques /:
41 - Inv. 578. a) TVNATI VINIC = <for) TVNATI VINIC (i)
Fig. 176bis, Provenance incertaine: Casa dei Cervi ou Casa delta stoffa.
b) Q. TILLI VER = Q. (hos) TILLI VERi
176ter,
225 ter, Lagoena á corps presque sphérique. Argüe chamois. Ht.: 0,14 m; 280) Della Corte, 251, no 83.
diam.: 0,12; diam. de l'embouchure: 0,045. Le vase a un pied droit, une 28b) Della Corte, 251, no 89; CIL IV, 10846.
28c) Della Corte, 251, no 90; CIL IV. 10826.
lévre épaisse. L'anse verticale relie le col á l'épaule. Sur la partie supérieure
28d) Della Corte, 251, no 91; CIL IV, 10728.
de la panse, graffito: 28e) Della Corte, 251, no 92; CIL IV, 10782.
280 Della Corte, 251, no 93.
M. EROTI" 28b) Della Corte, 251, no 94.
28b) Della Corte, 251, no 95; CIL IV, 10754.
On sait que plusieurs esclaves et affranchis portaient ce nom EROS- 280 Della Corte, 251, no 96; CIL IV, 10841.
28>t) Della Corte, 251, no 97; CIL IV, 10796.
280 Della Corte, 253, no 102; CIL IV, 10781.
Les monuments suivants ont été découverts pendant le dégagement. 28") Della Corte, 253,, no 103; CIL IV, 10844.
mais n'ont pas été inventoriés: 28") Della Corte, 253, no 104; CIL IV, 10808.
29) Della Corte, 253, no 105; cf. CIL X, 8055".
29a) Della Corte, 253, no 106; cf. CIL X, 8055'.
29b) Della Corte, 253, no 107; cf. CIL X, 8055'.
26) M. Della Corte, «Le iscrizioni di Ercolano», RendAccNap. 32, 1958, 251, no 88; 29c) Della Corte, 253, no 108; cf. CIL, 8054».
CIL IV, 10743.
30) Della Corte, 251, no 81, 82.
27) Della Corte, 253, no 101; CIL IV, 10773.
47 - Graffiti en blanc sur le pilastre Nord-Ouest du cryptoportiquc face 50 - Inv. 556.
au jardín: Fig. 190 a, b
Lampe bilychne, argile chamois, engobe gris-brunátre. Munie égale 221
a) C OSTIVS = C. OSTIVS ment d'une poignée triangulaire (ht.: 0,07; Ig. base: 0,06), elle a deux bees
Et sur le cóté opposé : ROMV = ROMV (lus) ? " en ogive flanqués de volutes saillantes comme la précédente. La poignee
Et en noir sur le mur du couloír Sud: REST^'^ est ornee d'une palmette á 7 feuilles posée sur une feuille d'acanthe épi-
neuse terminée en volutes^. Le médaillon bordé de 5 hstels concentriques
48 - Sur le pilastre de la porte d'entrée de la chambre IVB (étage supé- représente un buste de Júpiter de face sur un grand aigle debout
rieur): ONHSIMVS^í
ailes déployées. Le dicu est barbu, les cheveux et la barbe courts, bouclé^
D - Lampes
les ycux grands ouverts. Le torse est nu, excepté l'épaule gauche enveloppée
dans une draperic aux pUs verticaux. Deux incisions
Toutes les lampes découvertes dans cette maison furent déterrées le 20 des seins^s. Ht.: 0,09; ht. sans poignée: 0,032; Ig. 0,20; diam.: , -
octobre 1930, encere enfermées dans una caisse en bois posée sur le plancher
de la salle IV avec les piéces de céramique décrites plus haut (inv. 545-553, 51 - Inv. 557.
Fig. 191
560-565). Lampe bilychne, argüe chamois, trés fine, engobe rouge. Un des de^
bees est cassé. Méme type de bec flanqué de volutes comme ^
49 - Inv. 554.
dentes. mais la poignée est en forme de t
Lampe bilychne en terre cuite, argile grise, engobe gris brun. Les l-lntérieur d'un second croissant inc¡sé« Le médaillon bordé
deux bees longs, en ogive sont flanqués de volutes saillantes en relief. La est
deuxcassé. De ce quiune
jambiéreset reste du décor en
chaussure. OesreUef. on volt un ere
motifsdevaient ^P
poignée triangulaire (ht.: 0,08; Ig. base 0,09) est décorée d'une palmette
á 9 feuilles posée sur une base formée d'une tige terminée en volutes et d'un petit trou d'approvisionnement centrad . Lg.. , .
entrecoupée de deux éléments verticaux également on volutes. Le médaillon sans poignée: 0,035; diam.: 0,09.
bordé de 5 cercles concentriques, est orné d'une couronne de 8 couples
34) La palmette de la poignée de cette
de feuilles de laurier reliées par une bandelette. La base (diam: 0,07) est
Plus fréqucmment rencontrée, cf. J. Denf^uve, no 549. 550 pl. LVll, n
bordée d'un anneau. Sous la poignée triangulaire est l'anse en anneau Bailey no IO05, pl. 28. neut étre classé en trois
Ht. 0,128; ht. sans poignée: 0,05; Ig. 0,245; diam,: 0,11. 35) Le motif figuré sur le médaillon (Júpiter su Júpiter sans attribut
groupcs: a) buste de Júpiter sur 1 aigle, sans aucun Júpiter ayant un foudre
31») Della Corte, 253 no 98. sur l'aigle, ce demier tenant dans ses serres un foudre c, jup
Slb) Della Corte, 253 no 99; CIL IV, 10560. á sa gauche, sur un aigle tenant un foudre dans ses ^ Pompei, inv.
32) Della Corte, 253, no 100, CIL IV, 10561. A - Motif rare. Par exemple sur une lampe trouv e
33) Type de lampe á bec allongé, ogiva!, flanqué de deux volutes saillantes, et á 10427, cf. Pompei París, no 22; Poinpei Essen, no " ^ pl 52; Pompei
épaule arrondie, type III de Loeschcke, XXI de Brooner, forme 89 de Walters, II B de B - Motif plus populaire, rencontré á Pompéi et * pi. XXXVIII. fig- 29
Ponsich, V B de Deneauve, A de Heres, V E d'Anna Bisi, D de Bailey ... (S. Loeschcke, no 54; Pompéi Paris, no 27; ^
Lampen aus Vindonissa, Zürich 1919, 223-225; Broneer, Corinth, IV, 2, Terracotta Lamps, (trouvée á Pompéi dans un ateUer de q 12io, pl. 57; Q- 1224, pl- 59;
Cambridge, Mass. 1930, 73-76; Walters, Catalogue of the Greek and Román Lamps in pl. LVI; 578, pl. LXI; Walters, no 751 = Bailey,
the British Museum, Londres 1914, pl. XLII; Ponsich, Les lampes romaines en ierre Q 1232, pl. 60. ... . ... Dotre no 52. fig- 192; Heres,
cuite de la Mauritanie Tingitane, Rabbat 1961, 33; J. Deneauve, Lampes de Carthage, C. Motif trés fréQuent cf. RB Vlf, p _ 42 545, pl. LVI;
París 1956, 145 sg; G. Heres, Die romischen Bildlampen der Berliner AntikensammlUng, no 10, pl. 4; Menzel, no 330, fig. 33.20 D^uve,
Berlín 1972, 14 sq.; Anna Bisi, « Le luccrne fittili dei nuovi scavi di Ercolano », JnstrU' Ponsich, no 28, pl. IV et no 85, pl. avec celle en forme de delta.
mentum domesticum, 80; D.M. Bailey, A Catalogue of the Lamps in the British Museunt 36) La poignée en forme de croissant d bilychnes h bees en volutes,
II, Londres 1980, 199 sq.; voír aussí Menzel, Antike Lampen in romisch-germanischert A Herculanum, dans Ies nouvelles fouilles croissant de lune, cf. A. Bisr,
Zentralmuseum zu Mainz, 1969, 25 sq., fig. 25). 5 ont une poignée triangulaire, 7 ont une po.^ée
Les poignées tríangulaires sont souvent omées de palmettes, on peut trouver quel- Ins/rumentuin domesticum, 78-79 et p . o pl. LVI, LVII.
ques exemplaires identiques á la nótre, cf. G. Heres, no 22, pl. 6; E. Breccia, Moni*' poignées voir aussi Menzel, 27-29, fig^ ^5 notre lampe semble étre rden-
ments de VEgypíe gréco-romaine, I, 1, {Le rovine e i monumenti di Canopo), Bergamo 37) La disposition des armements ¿u Olud»teu s pl.
1926, 76, pl. XLII, 7; Bailey, 213, no Q 1024, pl. 32 (provenant de Pouzzoles). tique 4 une lampe provenant de Pouzzoles au Bnt.s
52 - Inv. 555. 55 - II semble qu'une autre lampe dont le fond porte la marque LVC**,
a été trouvée dans le dépót XXVIII.
Lampe monolychne, argile chamois, engobe gris; bec court, rond, bordé
de deux lignes en trapéze, anse en anneau décorée de deux listéis. Le
E • Verres
marlii est orné d'une couronne de feuilles d'olivier eslampées, 10 sur
chaqué cóté. Le médaillon, bordé de deux listéis, représente un buste de 56 - Inv. 541.
Júpiter de face sur un grand aigle aux alies déployées. Le dieu a la cheve-
lure et la barbe courte, bouclée, le terse nu, excepté une draperie sur Petit unguentarium en verre trouvé dans la mezzanine VB le 20 octobre Fig. 224
l'épaule gauche. A la différence de la lampe no 50 (inv. 556), á Ja gauche 1930. Panse globulaire avec un haut col bulbeux et une embouchure évasée.
Ht.: 0,025; diam. max.: 0,013; ép. max.: 1 mm.
du dieu est un foudre vertical et un autre foudrc horizontal est tenu dans
les griffes de raigle". Ht.: 0,07; sans anse: 0,042; Ig.: 0,14, diam.: 0,09;
diam. pded.: 0,065. 57 - Inv. 542.

Unguentarium en verre trouvé le méme jour et au méme endroit. La Fig. 225


53 - Inv. 559. panse en forme de poire est surmontée d'un long col. L embouchure
Lampe monolychne, argile grise, engobe brun assez réguHcr. Lampe cassée. Ht.: 0,075; diam.: 0,035; ép.: 0,001.
á anse en anneau et au bec rond comme la précédente, mais les coins
des ilignes limitant le bec sont omés de petites volutes. Le médaillon bordé F - Varia
de deux listéis est sans décor, tandis que le marli a, sur chaqué cóté,
58 - Inv. 532.
7 feuilles de lierre estampées. Ht.: 0,07; sans anse: 0,036; Ig.: 0,16; diam.:
0,13. 30 perles d'un coll-ier trouvées dans le jardín á 0,40 m au-dessus du Fig. 195
sol. Feries en pñte de verre de couleur verte, avec
de grosseurs un peu inégales, mesurant plus ou moins ,
54 - Inv. 558.
et 0,012 d'épaisiseur.
Lampe rectangulaire, argile chamois, engobe grisátre. Le corps rec-
tangulaáre est doté sur chaqué cóté court, de deux bees, sur un des cótés 59 - Inv. 567.
longs, de trois bees, et sur le cóté opposé d'une poignée en forme de Trois ntorceaux de défense d'un petit éléphant(?) allongée, de fonne Fig. 196
croissant de June. Sous la poignée est l'anse en anneau. Les quatre bees conique tronquée, mesurant ensamble 0,19 m.
sur Ies petíts cótés sont ronds, tandis que les trois sur le long cóté sont
dáscrétement en forme de coeur. Le croissant de la poignée est souligné
d'un petit croissant dncásé. Le médaillon est bordé d'un encadrement de
quatre listéis en reláefs et décoré simplement d'une série de 15 lignes " d'„. de dl«e..lo.. lígírem.,
paralléles en relief. Sous le fond, une grande tabula ansata, sans marque centre un trou de 0,006 m de diamétre.
de fabrique Longueur: 0,134; largeur: 0,09; ht.: 0,08; sans poignée: 0,032. a - diam.: 0,036, omée de deux oercles coneentrlques moisés, ep.. 0,006.
b - diam.: 0,35, omée d'un cerole dncisé; ép.: 0,005.
XXIII; Bailey, Q 876, p!. 12: lampe monolychne); tandis qu'un motíf analogue se trouve c - diam.: 0,042 omée de deux cerdes concentnques.
sur une lampe bílychne du méme musée (Walters, no 838; Bailey, Q 1012, pl. 29).
38) Cf. supra, no 34 c).
♦ Mina): J.W. Hayes, Ancient
Menzel, 72-73, no 488, 489, fig. 56.9; ^7 ^lay Lamps. Toronto 1980,
39) Ce monument est une des deux lampes rectangulaires (box-lampen) trouvées ^ ^amps in íhe Royal Ontario Museiim L
Herculanum (cf. A. Bisi, op. cit., 82). Cet auteur mentionne une lampe rectangulaire no 186-188, pl. 19. „ jog = CIL, X, 8052». Sur l'atelier
semblable au musée des Beaux Arts de Budapest(no 65.44 A, cf. T. Szentléleky, Ancient 40) Della Corto, Rc Acc. Arch. Napoh, 32, , Napoíi, n.s., 49, 1974,
Lamps, Amsterdam 1969, no 268). Plusieurs lampes rectangulaires analogues provien- LUC, cf. S. DE CARO,.Le lucerna dell'offie.na LUC ., RC. Acc
nent d'Egypte, cf. C.M. Kaufmann, Aegyptische Terrakoíten, Cairo 1913, pl. 128; Walters» 107-134.
no 446, pl. XV; Osborne, Lychnos et Lucerna, AJexandrie 1924, no 83, 84, pl. V; E. Breccia, 41) Della Corte, op. cit., 251, no 84.
Le musée gréco-romain J93J-1932, Bergamo 1933, 10, pl. XII, 39 (provenant de Hadra);
K

Fig. 198-199 70 - Quatre poids de balance, en basalte noir, de forme ronde, aux contours
incurvés, trouvés le 20 aoüt 1930 sur le sol de la chambre XI.
a - Inv. 528. Sur la face supérieure, 9 points áncisés disposés en carré.
Ht.: 0,07; diam.: 0,085.
b - Inv. 529. Sur la face supérieure, 10 podnts áncisés disposés en S. Ht.:
0,036; diam.: 0,05.
CONCLUSION
c - Inv. 530. Sur la face supérieure,7 points incisés formant un S. Ht.: 0,037;
diam.: 0,048.
d - Inv. 531. Sur la face supérieure, 4 points áncisés disposés en carré.
Ht.: 0,032; diam.: 0,04. L'analyse détaillée de l'architecture et du décor de la Casa dei Cem
m'amcne naturellement á posar les questions cruciales qui debordent les
fronticrcs de rarchéographle {terme commode pour designar 1 archeologie
descriptivo) et dont Tampleur recouvre le cercle des hypothéses plus cu
moins vraiscmblables.

- qui était le propriétaire de cette johe maison ?


- son goüt artistique s'explique-t-il par les tendances culturelles de
son temps ?
- pourrait-on imaginar son train de vie quotidienne
comprendre non seulement comme un cas particuher,
comme le cas type d'un Romain appartenant sans aucun doute & une
sociale aisée, vivant dans une ville campanienne ?
C-est ici que Je voudrais féliciter Léon Krier .^f^^trt
je trouve trés critique mais en pémulation de 1981-1982,
d'un non-archéologue, participant j. ^^jet la
p„ i-teu...
restitution de la Villa Laurentine décri p a„ concours l'architecte
á Gallus». Commentant ses
écrit quelques bailes pagos sous le titre «
de l'Amour » et s'exprime ainsi en conclusión. professions arti-
« L'archéologíe contemporaine p^ta^^^^ incertitude tragique qui ne
stiques un scepticisme fondamental résignent par rapport
s'expliquent que par le role marginal auquel ils
aux professions industrielles. pnntinuent de démonter l'horloge,
Comme de mauvais horlogers,' poids et mesures.
et ils se suffisent d'en doutent que jamais une horloge
Ayant perdu le plan de 1 horioge,
eusse pu servir á indiquer le temps. . d'abord étre un grand
Un archéologue de P-chitecture
artiste. Pour rarchéologie comme p
l'imagination et la passion.
Un archéologue qui ne sait que mesurar et pesar est un collectionneur laisser entrainer par des chants de sirénes ou par sa propre imagination.
de fragments et le fragment n'a pas de valeur propre. Mais le jeu en vaut la chandelle, car au moins on aurait la chance de
Le fragment ne gagne sa valeur que dans la mesure oü il servirá á deviner un peu le milieu oü il vivait, et probablement aussi les courants
reconstrmre un tout; que cette reconstruction se passe dans nos tetes, qui passaient par Herculanum ees années-lá.
sur le papier cu dans la pierre, elle ne suivra ainsi que son chemin néces- Agnes Allrogen-Bedel essaya il y a une dizaine d années, de trouver
! !
saire et logique ^ ». ce propriétaire á partir du rapport des découvertes redigé par Don Roque
La villa Laurentine est exceptionnellement célébre gráce á la plume Joachin de Alcubierre, le directeur des fouilles des années 1738-1756. Or
de l'auteur qui la décrit non pas dans le but d'en montrer la forme archi- ce dernier note dans la liste des objets trouvés le 10 mai 1748 probable
tecturale et ses diverses composantes, mais plutót pour décrire son plaisir ment dans l'emplacement de la maison que nous appelerons plus tard la
de goúter le confort de chaqué coin de sa villa, exprimant ainsi implici- Casa dei cervi, un pain marqué de ees lettres SILIGO.GRANI.EX.CISER ^
tement le mode de vie propre d'un aristocrate intellectuel. Mais de cette Dans un article postérieur, Th. Mommsen se penchant sur 1 étude de ce
fameuse villa, il ne reste ríen d'identifiable, ríen ou presque excepté la pain et de l'estampe, croit qu'il faut lire C ELERIS Q. GRANI VERI SER ,
belle lettre de son propriétaire á son ami Gallus, citadin endurci, l'invitant et que par conséquent, le pain en question porterait le nom de Celer,
á venir jouir avec lui de la vie tranquille et agréable en dehors de tout esclave de Quintus Granius Verus. Allrogen-Bedel propose de reconnaitre
souci, de toute crainte et de toute perturbation 2. ce Celer esclave comme étant le méme Q. GRANIUS CELER affrancM, qui
Dans notre cas nous n'avons pas affaire á une villa suburbaine sem- figure sur la liste des Augustales d'Herculanum ^ Le fait que ce pain n aimait
blable á celles que possédaient plusieurs habitants de la Capitale dans la été trouvé ni dans ime boulangerie, ni dans la rué, mais dans une mmson
région privilégiée de la Félix Campania, mais il s'agit d'un habitat urbain améne l'auteur á proposer celle-ci comme la demeure de Q. Gramus erus.
d un provincial inconnu dont la célébrité — s'il y en a — est due plutót, Or le rapport d'Alcubierre laisse croire que ce pain proviendrait e p
pour ainsi diré, aux deux cerfs de marbre qui le spécifient aux yeux du cement de la Casa dei cervi, car il a été mentionné dans la méme lis e
touriste modeme visitant les ruines d'Herculanum. Ici les problémes que des objets que 13 peintures murales qui ont été détachés cert^nemen
nous devons affronter ne sont pas les mémes que ceux des archéologues de la Casa dei Cervi. La découverte du pain
et architectes en face de la villa de Pline. L'état de la conservation relati- en faveur de l'identification du propriétaire avec O. GR^ en
vement trés bon épargne aux responsables des antiquités le travail ardu, d'autant plus que les Granii appartenaient á une famüle
ingrat et surtout délicat de reconstitution. Le niveau des murs trouvés CampanieDe plus, la maison si riche en peintures, j ^
in situ nous assure 1 intégnté du rez-de-chaussée, une partie des chambres de marbre, construite sur un site privilégié, démontre l'opulence et le bon
de la mezzanine et la possibilité de connaitre le niveau du plancher des goút de son propriétaire. maic elle
étages supérieurs. Fidéle á la conception moderne de l'archéologie, A. L'argumentation est ingénieuse et rhjTOthése es p a
Maiuri n y a fait faire, au moment de la découverte, que le strict mínimum présente quelques faiblesses d'ordre rtiij„ d'un méme
de restauration indispensable á sa conservation. Heureusement, le décor de deux CELER, le premier « servus », le s^ond^ U Augustales date
mural qui a échappé á la destruction ainsi qu'une partie de son mobilier patrón pose le probléme de ^g^uia„éenne, tandis que
non périssable satisfont partiellement notre curiosité relative au niveau de probablement des derniéres années de la
vie, au standard social et au goút artistique du propriétaire. ^ rprvi' in Herculaneum, CrErc,
3) A. Allrogen-Bedel, « Der Haussherr der casa dei cerv
Qui était-il ?
5. 1975, 99-103. ^ antichi monumenti dissotterrati dalla
4) Ruggiero, 88; O. A. Bayardi, Catalogo d g
Chercher le vrai propriétaire de la Casa del cervi est un jeu intellectuel discoperta cittá di Ercolano, Naples 1755, 39 no ' . , ^ Wissenschaften, 1849,
fascinant certes, mais rempli d'embuches et d'obstacles. On risquerait de se 5) Th. Mommsen, in Berichte der Sachstschen Gesellschaft
287sq.; GIL X, 8058, 18.
6) GIL X, 1403 a. .. connus dans les sources épi-
1) La Laurentine et l invention de ta villa romaine, París 1982, 151-152. 7) Allrocen-Bedel, op. cit., 100. Us Gra^ au lar s. av. J.C.. ct. J. H.
2) Cf. P. PiNON, « La villa Laurentine de Pline le Jeune », et R. Chevalier, «Al® graphiques, mais une famille de PouzzolM 192; Id.,
recherche des villas de Pline le Jeune avec Ies voyageurs des siécles passés », La Lau o'Adms, Romans on the Say of Noptes. Cambridge Mass.
rentine, 65-87. /RS 64, 1974, 108-117.
123
122
le pain devrait étre plus récent, du jour méme ou tout au plus d'un ou iribuée á Lueius Calpurnius Piso Caesonius, beau-pére de César, protecteur
deux jours avant la date fatidique de l'éruption du Vésuve. L'affranchi, du philosophe Philodcmos dont Ies oeuvres y ont été conservées dans la
augustale, ne pourrait redevenir plus tard esclave. Cette objection n'enléve famcuse bibliothcque". Deux autres candidats on été récemment pro-
ríen á la valeur historique de ees deux documents épigraphiques. Tous posés: L. Calpurnius Piso Pontifex, fiis du précédent, cónsul en 15 av.
ees deux Q. GRANIUS CELER pourraient vivre eóte á eóte, l'un étant af- J.C.'2, et App. Claudius Puleher, cónsul en 54, oncle de son homonyme cónsul
franehi, l'autre eneore eselave, car dans la tradition romaine, deux eselaves en 38 av. J.C.

pouvaient porter le méme nom, mais rassimilation de l'un par l'autre est Avant de tenter de découvrir l'identité de notre propriétaire, ce serait
logiquement impossible. D'autre part eependant, méme si le pain portant faseinant de savoir « de quelle étoffe il était fait«. Plusieurs Índices mon-
le nom de GRANIUS figure sur la liste des trouvailles du 5/10/1748, rien trent qu'il était « I'homme de son temps » mais ayant des idées nouvelles.
ne prouve qu'il a été trouvé dans le méme emplaeement que les peintures Comme nous l'avons vu plus haut (p. 21 sq.), le plan de la maison a été
auxquelles Allrogen-Bedel a justement assigné eomme provenanee les salles admirablement ajusté á la configuration topographique du terrain. Ce plan
méridionales de la Casa dei cervi. Cette ineertitude déeoule de la méthode comporte plusieurs nouveautés. ^
de travail de Tépoque. En effet, les eavamonti ne travaillaient pas toujours D'abord, Vatrium testudinatum. On y voit d'emblée rintention du com-
dans un méme eoin et ramenaient á la lumiére les objets qu'ils jugeaient manditaire de déplacer l'importance du centre de la maison italique tra i-
préeieux ou eurieux, dont le pain en question, sans noter la provenanee tionnelle et d'utiliser respace au-dessus de Vatrium pour mstaller des
exaete. D'ailleurs le eahier des eomptes d'Aleubierre n'est pas tenu quoti- chambres secondaires selon Vitruve".
diennement, mais plutót heddomadairement; ee direeteur y nota briéve- L'escalier installé á droite de la porte d'entrée, les deux P^;
ment, avee parfois une courte deseription, les principales trouvailles de mettant aux domestiques de se rendre au quartier de ® j.
la semaine, sans aueun souei de la provenanee. bres de la mezzaninc et du premier étage sans deranger e pa
Dans l'hypothése oü ee pain ait été vraiment ramassé par les fouilleurs le cote fonetionnel rarement reneontré ailleurs. rín<:tnllation
dans les limites de la Casa dei eervi, la probabilité serait plus grande sans Si dans quelques maisons herculanéennes plus
pourtant nous assurer pleinement, car lors de I'ensevelissement de cette de l'aírüim testudinatum et des chambres superieures pe raison
ville — par les flots de ruisseaux boueux deseendant le flanc du Vésuve — comme due a l'exiguité spatiale - dans le cas de notre
plusieurs objets ont été déplaeés, eomme le démontre la découverte des est inexistante.
primer Au contraire,
rimpluvium il est possible
et le comp/uvium can s nde
aval .Qjjgcte de l'eau
artefaets á quelques métres au-dessus du niveau du sol.
Si á Pompéi M. Della Corte, gráee á un travail long et persévérant de l'aqueduc amenant l'eau S^d%Lpla?ait largement la
déehiffrement et de reeoupement, a réussi á identifier les propriétaires de pluie et la large fenetre onentée vers le Sud
de plusieurs maisons^ il en est tout autrement á Hereulanum. Malgré les source d'éclairage de l'impluvmm. propriétaire
listes de plusieurs centaines de noms d'ingenui et de liberti que nous révé- En cutre, le plan architectural indique
lent Ies inseriptions et les tablettes de eire ^ les propriétaires des maisons voulait s'installer en ville mais avec les comm L'aménagement des
restent eneore anonymes^o. La villa dei papiri a été depuis le 19® siéele at- villa suburbaine (amoenitas, variae oblectamina vitae). Lamenag
8) M. Della Corte, Case ed abitanti di Pompei, Naples 1965 (3e éd.).
.. p™ p.-•— '•"— ■"
9) Cf. M. Della Corte - P. Soprano, « Onomasticum Herculanense», RendAccNap.
sua biblioteca, Torino 1883, 1-32. Hprorazione scultorea», CrErc 13,
27, 1952, 211-233. Sur les inseriptions voir CIL X, 1403; G. Guadagno, « Frammcntl inediti
12) D. PANDERMALIS. «Sul programma della decor
di Albi degli Augustali», CrErc 7, 1977, 114-123; lo., « Supplemento epigráfico ercola-
suppL 2, 1983, 40. . . „ riflessioni », Ibtdem, 133-134.
nense», CrErc 8, 1978, 132-155; 11, 1981, 129-164. Sur les tablettes de cire, voir Pugliese
13) M. R. WoJClK .La villa dei papirr ^ontignationibus supra spatiosae red-
Carratelli, « Tabulae herculanenses », Parola del Passato 1, 1946, 379-385; 3, 1948, 165-
14)CCf. ViTRUVB, VI, 3, 14 • ' L'atrium testudinatum., RendLmc 1928,
184; M. Della Corte, « Tabelle cerate ercolanensi », Ibid. 6, 1951, 224-232.
duntur habitaliones». Voir M. Camagcio, . L atrium
10) V. Catalano au Congrés intemational de Naples en 1979 a proposé le nom
25-44. . . j j-x della fultonica (IV, 5. 6, 7), casa
de Novius Loluscus eomme propriétaire de la Casa dei Cervi {La regione sotterrata
15) P. ex. Casa dell'ara laterizia (IlL )• premiére partía
dal Vesuvio. Studi e prospeííive. Naples 1982, 956-960). Dans VOnomasíicum Hercula
delta stoffa (IV, 19-20), cf. MaiüRI. Ercolano, • - ^^2?, 33 fig. 9, et
de la Casa di Cornelius Teges á Pompéi (I. /,
nense cité plus haut, ce nom ne figure pas, mais seulement en graffito sur un fragment P. 39, 62.
d'amphore (cf. supra p. 114).
diaetae, des chambres face á la mer et surtout de la terrasse faisait partie la Cité, reconnaissante de la libéralité de cet homme d'Etat célébre et
de Tobjectif prévu: la jouissance de la beauté de la mer. Construite au- concitoyen, lui rendait hommage dans un programme en cinq points:
dessus de rancienne muraille de fortification — rendue inutile dcpuis 89 a) lui ériger une statue équestre dans Tendroit le plus célébre de
av. J.C, date de la príse de la ville par Titus Didius légat de Sulla — la la ville;
terrasse du belvédére avait un aspect presque unique dans l'architecture b) ériger un autel en marbre lá oü sont déposées ses cendres,
antlque. Nous savons qu'á Herculanum comme á Pompéi dans la derniére c) organiser annuellement aux fétes des parentalia une procession
phase, plusieurs tentaient de construiré au-dessus des murs pour avoir (pompa) á partir de cet autel;
une vue sur la mer. La portion méridíonale de la muraille d'Herculanum
- la seule partie mise au jour — n'a malheureusement pas son aspect ori
d) organiser en son honneur une journée de jeux gymniques.
ginal qui devait étre en opus quadratum comme á Pompéi ou á Naples. e) installer á sa mémoire au théatre une sella curuhs pendant les
Dans la portion sous la casa dell'albergo, la muraille mise á nu laissc voir représentations.
un opus coementium avec des moellons et des cailloux, tandis que sous Ce grand autel de marbre, ancore in siíu qui est le témom de Texécu-
notre maison, elle est pourvue d'un beau parement en opus reticulatum tion fidéle du décret municipal, indique l'emplacement exact ou se trouvent
qui d'aprés le type de l'appareil pourrait dater dans la seconde moitié du - ou doivent se trouver - ses cendres (eo loco quo ciñeres eius conlecti
L*" s.ap.J.C., date qui coinciderait avec la restauration des murs et des sunt aram marmoream jieri et constituí), c est-á-dire lurne contenant ses
portes défrayée par M. Nonius Balbus 'L cendres recueillies aprés la crémation^.
Au sommet de cette portion de muraille, une construction avancée M. Nonius Balbus est connu depuis deux siécles dés les premiéres
en biseau, en forme de moulure de couronnement á profil oblique de plus fouilles des Bourbons. Lui et toute sa famille ont regu
de 2 métres de largeur dans la partie supérieure, semble avoir été ajoutée ficiels: á son pbre", á sa raére VICIRIA", á sa femme VOLASENNIA
á cette époque pour élargir la terrasse de la casa dei cervi On a l'im- et peut-étre aussi á sos tilles on a érigé des statues honorifiques, proba-
pression que ses constructeurs, par un jeu hardi, voulaient creer une blement au théatre; lui-méme, outre la statue équestre promulguee par ce
terrasse « suspendue », élargissant ainsi l'espace de promenade et de belve décret, était déjá honoré d'une autre statue équestre de lee par
dere, tout en permettant aux spectateurs de jeter un coup d'oeil vers le bas riens ou Crétois donil était aussi patrón sans parler dautres portraits
dans Taire oü se trouvent deux monuments honorifiques découverts en 1942. 20) II est trés probable que ce. autel
Ceux-ci sont érigés, dans une aire rectangulaire précédant les thermes dans le méme emplacemcnt que le mausolée des tmuvées soit prés du
suburbains, á 10,35 m en contrebas de la terrasse, á quelques métres du Portant les noms des affrancliis des Nonii XXXVIII. pl. VIII. fig. 2,
pied de la muraille. Le premier en magonnerie recouverte de marbre, de théatre. soit au Sud-Est de la ville (Cf. Ruggieri. XXXVII-XXXViii. p
2,40 m de haut sur 3,00 et 2,62 de cóté, porte sur un des cótés le décret
CIL X, 1473-1475. Schumacher, op. cit., 174 n. 39).
21) C/L X, 1439; Ruesch. Gm'da del face p. 85:
municipal en honneur posthume de M. Nonius Balbus, praetor, procónsul (6871): C. Waldstein, Herculanum Past Present and Futur ,
et patrón d'Herculanum. Le second de 1,98 m de haut, également en magon- figure debout en toge; CrErc 4, 1974, 1°' ^ WAlDsreiN, op. cit., pl. face
nerie recouverte de marbre devait soutenir la statue debout de notre héros 22) CIL X, 1440; RuESCH, op. cit., no 20, 21 (OioOi
dont on n'a trouvé que les traces des pieds et la téte Selon le décret, p. 85; fig. debout; CrErc 4, 1974, 103 fig. 5-
23) CIL X, 1435-1437. (6249); Cerulli-Irelli, Ercolano, NapoU
24) Ruesch, op. cit., 22 (6244), 27 (6248), ^ de melón blond-roux.
16) Sur Ies maison á terrasse au Sud de Pompéi, cf. Noack et Lehmann-Hartleben, 1969, pl. 10 (6249): figure debout en Nonius Balbus semble
Baugeschichte Untersuchunggen am Stadrand von Pompeji, Berlín-Leipzig 1936, surtout L'attribution de ees trois statues de jeune emplacement que les autres.
pl. 2-26; G. Cerulli Irelli, Pompei 1748-1980, 25-35, fig. 1-3. provenir du fait qu'clles on été trouvees da ^
17) CIL X, 1425. Aucun Índice ne prouve qu'elles représeni ^ et l'ime d'elle a été restaurée
18) Cf. Maiurj, Ercolano, 31, fig. 32. 25) Les Bourbons ont trouvé deux s^es ,e i„s. cf. CIL X,
19) Maiuri, «Un decreto onorario di M. Nonio Balbo scoperto ad Ercolano *• en M. Nonius Balbus pére. En realite, toute équestre a été offerte
RendLinc Vil, 3, 1942, 253-278, texte de Tinscription á la page 265. Ce texte est égale 1430, 1426 et aussi 1431-1434. On ne sait pas si .^^2 275) ou par les Crétois.
ment reproduít par A. Merlin, RA 28, 1947, II, 200; R. K. Sherk, The Municipal Decrees par les Nucériens (cf. CIL X, ^ 60^162), Rugoiebo, X (Alcubierre 30/10/1762):
of the Román VJest, New York 1970, 32, no 28; L. Schumacher, «Das Ehrendekret Voir Ruesch, op. cit., no 59 (6104), t
für M. Nonius Balbus aus Herculaneum», Chiron 6, 1976, 165-184, texte p. 169; G- Gbrulli-Irelli, op. cit., pl. 5.
Guadagno in CrErc 8, 1978, 152 no 50.
honorifiques Parmi ses libéralités en faveur de ses compairiotes, une et la scconde sur le cóté gauche du paredes de l'orchestre en Ihonneur
inscription mentionne qu'il a restauré, de ses propres deniers, la basilique, de M. Nonius Balbus^ dcvraicnt témoigner des honneurs paralléles, Tune
les murailles et les portes de la Cité^. Se basant sur une aulrc inscription au maítre d'oeuvre, l'autre au bienfaiteur de la Cité
datée de 72 ap.J.C. portant une dédicace de M. Nonius (Balbus) á l'Empe- Les arguments dont nous résumons ci-dessus la teiieur n arrivent pas
reur^, A. Maiuri et la plupart des auteurs avant et aprés luí ci'oient que á cbranler la premiére thése, car a) la non-mention du tremblement de
la restauration de la basilique, des murailles et des portes ont cu licu terre n'est pas une preuve^; b) rien ne prouve d'une part que les soi-
aprés le tremblement de terre de Tan 62 dont les sources littéraires rap- disant « filies de Balbus » étaient vraiment ses filies, et d'autre part la
portent d'énormes dégáts k Herculanum^. L. Schumacher, dans une étude datation basée uniquement sur le style est toujours sujette k caution,
récente, pense au contraire que cette restauration no dcvait pas avoir eu lieu c) á cause de la mutilation des lettres aprés NONIVS, toutes les lectures
aprés 62 mais longtemps avant, que la dédicace de Tan 72 n'a pas été sont possibles; d) le parallclisme est loin d'étre parfait, car dans l'inscnption
faite par M. Nonius Balbus mais par im de ses affranchis, et par consé- en l'honneur de Ap. Claudius Pulcher, les dédicants ont pris soin de
quent, que l'autel en question fut érigé vers le début du siécle de notre préciser POST MORTEM, mots qui ne figurent pas sur la dédicace en
ére en l'honneur de M. Nonius Balbus qui en 32 av.J.C. avait été tribun l'honneur de M. Nonius Balbus procónsul qui était, selon toute vraisem-
du peuple^^ blance, bien vivant; d'ailleurs rien ne prouve que ees inscriptions étaient
La différence de trois quarts de siécle sépare les deux théses. Les ou devaient étre contemporaines; et d'autre part, on ne connait nen sur
arguments apportés par L. Schumacher méritent d'étre examinés: les mérites de Ap. Claudius Pulcher.
a - La restauration des monuments publics dont il est question dans
Ces réflexions sur la personnalité de M. Nonius Balbus sont un excursus
CIL X, 1425 pourrait étre effectuée selon l'auteur sans rapport avec le
préliminaire á des problémes qu'il est permis de posar En effet est-ce
par hasard que le propriótaire de la casa dei cervi a pu e argir sa
tremblement de terre de l'an 62, car elle ne le mentionne pas, comme
dans le cas de la restauration du temple d'Isis á Pompéi {CIL X, 846) cu
panoramique en débordant largement la surface supéneure des murales
en méme temps ou peu de temps aprés les restaurat.ons fa.tes par
de celle du temple de Magna Mater á Herculanum {CIL X, 1406).
Nonius Balbus ? (On pense naturellement a un accor « aci »
b - Les soi-disant filies de Balbus ne peuvent étre datées, á cause part des duumvirs et ediles, mais pas en faveur e nimpor
du style de leur coiffure, aprés l'époque de Tibére. ce par hasard que les décurions et le peuple d'Herculanun^ depos^re^^^
c - La dédicace á l'Empereur, datée de l'an 72 apJ.C., pourrait avoir Ies cendres de leur patrón et construisirent un autel fuñé ^
été faite non pas par M. Nonius Balbus, mais par un de ses 11 affranchis dans l'aire précédant les thermes suburbains en
de notre maison ? Est-ce par hasard que la processi
connus dans la liste de CIL X, 1403.
d - Enfin dans le théátre, deux inscriptions honorifiques (encore
in situ) Tune sur le cóté droit en l'honneur de Ap. Claudius Pulcher^, 33) CIL X, 1427; MN0NI0M.F3ALB0 /JR^OXOS.^
D'aprés les notes du fouilleur (cf. Rug - , lanuelle devait s'élever une statue;
sur la porte gauche de rorchcstre et au- essus indlcaticns de Mommsen
26) Rüesch, no 24 (6246): Statue de marbre en toge, tete restaurée; CrErc 1974,
103 fig. 3.
I'inscription préccdente se trouve sur la por e ... ¿ propos du no 1424, et
27) CIL X, 1425: M.NONIVS M.F.BALBVS PROCOS.BASILICAM.PORTAS.MVRVM.
dans m sont plutét ambigúes: «in basi statuae perd.tae» P
• supra portam sinístram » á propos du no • ^ restaurations
PECUNIA.SVA.
34) L'argument n'est pas toujours app ica e. i'événement.
cf. Guadagno, CrErc, 11, 1981, no 87.
aprés les tremblements de terre en .. Pulcher fit construiré le théátre
28) CIL X 1420; Guadagno, op. cit., no 83. Allrogen-Bedel, CrErc 4, 1974, 101. 35) L. Schumacher écrit comme si Ap. a" bel der
29) J. Beloch, Campanien, Breslau 1980, 221 234; Waldstein, op. cit., 63-64; MAiuiti/ Pour la cité: « Daher ware es nicht uberrasc , g^hts für den Bauherr, Unks
RendLic 1942, 263; Merlin, RA 1947, 11 ,201; M. Guarducci, Inscríptiones Creticae IV. Erichtung des Theaters für sie fit construiré ou restaurar le
1950, 27; Sherk, op. cit., 61 avec reserves. ftir den Wohltaten der Stadt» (P- lo»)- ^ ,^jr ^ 1443-1445).
30) Sénéque, Nat.Quaest. VI, 1.2: Herculanensis oppidi pars ruit dubieque staPt théátre est le duovir L. Annius j dispositión topographique, que le
etiam quae relicta sunt.
31) L. Schumacher, op. cit., 166-168, 184.
D'ailleurs, il serait plus logiQue Balbus füt contemporain des thermes sub-
Pument funéraire en l'honneur de M. Maiuri, Ercolano. 151).
32) CIL X, 1424: AP.CLAVDIO C.F.PVLCHRO / COS.IMP. / HERCVLANENSES. "rbains qui sont sürement d'époque flavienne (cf- Maiuri,
POST.MORTEM
II

honneur pendant les fétes des parentalia du 13 au 21 février débutérent á une vasque richement sculptée. Les paralléles les plus proches de cette
partir de cette place (eo loco), en face de cette maison . disposition se trouvent dans le jardin de la Casa dei Vettii á Pompéi oü
Autant de questions sans réponse. Ton a trouvé in situ deux statuettes-fontaines versant de l'eau chacune
Revenons-en au programme décoratif du propriétaire de la Casa dei dans une vasque circulaire en marbre: la premiére dans l'angle Nord-Est
cervi. Sans déployer un long portique, comme dans le cas des villas subur- représente un satyre nu, couronné de pin, tenant de la droite une conque
baines, notre homme pouvait, non seulement de la terrasse, mais aussi marine et dans la gauche une amphore posée sur l'épaide et d'oü sortait
de l'oecus XXX, des chambres de l'étage supérieur du quarüer sud, du de l'eau; la seconde, dans l'angle Nord-Ouest, est un jeune homme nu,
jardin et méme de son tablinum, quand toutes les portes étaient grandes coiffé d'un bonnet phrygien, tenant dans la droite baissée^^ agneau et dans
ouvertes, jouir de la beauté d'un paysage devant lequel s'extasiaient tant la gauche le pedum auquel sont accrochés deux oiseaux^'.
d'illustres Romains^.
Cette statue-fontaine et les autres sculptures ont été disposées, comme
Cet amour de la mer, du calme voluptueux explique l'installation des nous l'avons vu plus haut, symétriquement au milieu du jardm, de chaqué
diaetae, des oeci du quartier d'été et l'aménagement luxueux de la terrasse cóté de l'allée céntrale menant du tablinum á l'oecus XXX quon peu
(rappelons que les caniveaux y sont en marbre). L'amour de la nature identifier comme le grand salón estival. Cette disposition cr ait une
se reflétait aussi dans le jardin dont nous ne connaissons malheureuse- biance trés différente du jardin de la Casa dei Vettii par exemple, car
ment pas l'aménagement floral mais seulement la disposition des sculptures. dans ce dernier cas le décor s'étale sur tout le une
A premiére vue, on a l'impression d'y trouver un arrangement conforme travers les portiques, tandis que dans notre cas, ce cor ,.
haie d'honneur de chaqué cóté de la « route de
á la tradition romaine et au goüt de ees demiers pour les jardins. Mais central sur le terrasse et vers l'horizon infini. On pourrai
notre propriétaire savait y ajouter des notes trés personnelles et inusitées. sculptures teintées de couleurs douces- se ^étacher s^ tm de^
Ainsi, á défaut des nymphées omés de mosaiques chatoyantes il faisait dure et de fleurs. L'expression é la fois réaliste et
omer le frontón du portail donnant sur le jardin d'un décor marin avec
des néréides, amours chevauchant de monstres aquatiques A défaut des tique des cerfs attaqués par des chiens, le ¡vasque, le rendu
)
grandes fontaines, il installait une statue-fontaine versant de 1 eau dans
36) Cf. J.H. D'Arms, op. ciL. 45-47 (témoignages de l'époque républicame), 126-133
(ceux de l'époque impériale). . décoratif de notre maison: le des cas analogues
Les termes prospectas, amoenitas, amoenus reviennent constamment ans
scriptions de la beauté de la cóte campanienne. Ainsi Cicéron: praeclarum " selon une idéologie, une philosophie . ..—me celui de la Villa dei
(Acad.Pr. II, 80); mare... spectantes (Q.F. II, 12); utrius loci tanta amoenitas • montrent que, méme dans les cas prm gi s ^„ctes a été trouvée^',
XIV, 13.1); Pomponius Mela: amoena Campaniae litora (II, 70); Juvenal. gratum i u papiri oü une quantité considérable de stores, s'étalent
amoeni secessus (III, 4.5). „o„wnt ou dans le cas de Cicéron dont le goüt, les achats des oeuvr
Dans la description de la villa de Pollio á Sorrente, plusieurs passag P
étre facilement appliqués á notre maison:
Quid mille revolvam Cf. A. SOOUU.O. .La Casa dei Vettii. MeaAa, 8. 1898. 291.284. 20, 21;
culmina visendi vices ? Sua cuique voluptas
B. Kapossy, Brannenfigaren, 30-31. jardins. voir aussi W.F.
atque omni proprium thalamo mare, transque iacentem Sur la mode d'installer des statues-fontaines destroyed by Vesavias,
Nerea diversis servit sua térra fenestris (Silv. II, 2, 72-75) Jashemski, The Gardens of Pompeii, Domestic Scalptare. A Stady
New York 1979, 3441, fig. 55-58; 116-118.
37) Notre propriétaire devait connaitre les nymphées de plusieurs mqisons de of five pompeian Hoases and their on ancore, au moment de eur
Pompéi et d'Herculanum. Sur ceux-ci voir N. Neuerburg, L'architettura ^ 40) Les statues-fontaines de la Casa d ^gs). il en est de méme
e dei ninfei nell'Italia antica, {NemAccNap V) 1965, 61-72, 127-133, pl. fig- ' découverte des traces de couleur (A. ogl ' BallArchNap. IV, 81, 1855, 56;
Fr. Sear, Román Wall and Vault Mosaics,(RM Suppl. 23) 1977, 66-96, pl. 13 . de calles de la Cosa di Marco Lncrczm (G. MineRVI
38) Les mosaiques murales ont été utilisées jusqu'á cette époque surtout pou Dwyer, 40 n. 1). . iQcn r Sauron, «Templa serena», CrErc , »
décorer les nymphées, les voútes des cryptoportiques comme á Tivoli (Sa^op- 41) Cf. Pandermaus. op. «(.. 19-M; • ,.¿p¡curisme que professait son propnétau.e
48-50 no 6 pl. 4, 1-3; 52-53, no 9), rarement im monument funéraire {Ibid .65 , no , suppl. 2, 68-82. Les auteurs sse demandent
__ogramme décoratif.
pl. A, fig. 14) ou l'intérieur d'une salle (Ibid. 92, o 62: l'octogone de la domas aarea a jouait un rdle important dans le prog
Néron). C'est la premiére fois qu'elles décorent im frontón de portail. 131

130
sur plusieurs lettres**^ ü est toujours difficile de definir et Je programme de cettc époquc partageaient la méme dualité d'inspiration dans le domaine
décoratif bien établi et la concordance de ce programme avec une con- mythologique comme dans la visión du monde contemporain. Sur les
ception poétlque, idéologique ou spirituelle. II est hors de doute que themcs mythologiques, « poétes et artistes présentent, d'aprés les vestiges
cliaque personne désire décorer son habitation selon son goút, selon ses figures et les oeuvres conservées, une communauté d'inspiration dans le
moyens et aussí selon ses prétentions de classe. Dans une lettre á M. Fabius domaine mythologique, non pas vague et genérale, mais souvent fort pré-
Gallus, l'homme qui s'occupait d'acquérír pour luí des oeuvres d'art, Ci- cise Sur les thémes naíureis et aspects de la vie quotidienne, il existait
céron écrit ce qui pourrait étre interpreté comme son programme décoratif: selon I'auteur, cette méme convergence: « Le goút de la nature qui se ma
« (il faut que les oeuvres) soient en accord avec ma bibliothéque ct appro- nifesté dans les scéncs paysagistes ou horticoles, celui des spectacles
priées k mes études (...) Quand j'achéte des statucs, c'cst pour orner k champétres plus ou moins factices, l'intérét porté á la vie urbaine avec
ma guise un coin de palestre á la maniére des gymnases » ses distractions publiques, avec ses marchés, ses rúes, ses boutiques,^ ses
« Sous un modeste portique de la villa de Tusculum, je me suis fait festins, ses débauches, avec, en un mot, tous les acteurs d'une comédie,
aménager de nouveaux petits exédres que je voudrais orner de tableaux sur qui l'oeil s'attarde parfois pour en fixer le visage en un portrait, enfin
Et dans une lettre á Atticus: « Je te prie de me procurer des bas-reliefs le goút des « vies silencieuses », tableaux d'objets variés ou de comestibles
que je puisse encadrer dans les murs de mon petit atrium et deux margelles destinés á la préparation des repas, voilá autant de points communs á la
sculptées » Ces deux demiers passages indiquent que, malgré son pro peinture et á I'expression poétique aux époques néronienne et flavienne »
gramme décoratif, Cicéron restait imprécis sur les sujets et sur la valeur Pour sa part, K. Schefold pense que la peinture romaine antique est
artistique des oeuvres, car il voulait seulement des tableaux, des reliefs, plus religieuse et mystique qu'on ne le croit. Citons quelques passages e
des margelles sculptées sans prédilection spéciale pour Ies thémes repré-
I'auteur pour mieux comprendre ses idées:
sentés.
« Les allusions aux mystéres sont si fréquentes dans la peinture ro
Dans les deux cas précédents, il s'agit seulement de villas et des
maine qu'on ne comprend guére que la recherche ait pu es temr pour
sculptures. D'autres savants ont essayé de découvrir des points communs
insignifiantes. A vrai diré la compréhension de ces allusions est dif ci e,
entre les oeuvres d'art et la poésie et leurs réflexions peuvent nous guider
parce que la poésie passe sous silence les secrets des m^téres.
dans la recherche de la personnalité de notre homme.
Sur le contenu religieux des paysages: « lis ^
Dans une communication récente, P. Grimal développe ses idées sur
jardins de l'époque et souvent continuent en quelque sorte le jareta jusq^
l'art du jardín et l'art du paysage par rapport aux poémes d'Horace:
dans l'habitaUon si bien que le monde divin classique maténalisé en ta
« Ainsi dans cet art décoratif, convergent une tradition naturaliste romaine
renforcée par la réflexion philosophique et des éléments empruntés á la
t"xtyttlorues dans
technique grecque, mais dépouillés de leur signifícation philosophique, de
I'auteur nous conseille de 'es -ga^ — ™ ™
indépendante, mais „„ ensemble. des thémes
leur présupposé rationnel »
Sur l'époque de Néron et de Vespasien, J.M. Croisille fait une longue
l'artiste pour représenter ^ans une ^, religieuses et éthiques
étude comparativo pour découvrir, lui aussi, que les poétes et Ies artistes
différents. « Les tableaux ay-botaent^des ^
d'une maniére qu on peut compare orti<;tinues Ies tableaux
dans les Odes d'Horace. ^ tensión analogue aussl
mythologiques donnent naissance,
42) Cf. J. Carcopino, Les secrets de la correspondance de Cicéron, Paris 1947, 117-126;
X. Lofon, « A propos des "villas" républicaines », L'art décoratif á Rome á la fin de Ití bien dans le fond que dans la forme » .
République et au début du Principat (Colloque Ecole Francaise de Rome 55), 1981, e j ntix Flaviens. Recherches sur
151-172.
43) Cicéron, Ad Fam. Vil, 23, 2.
47) J.M. Croisille, Poésie et i,\'époque impértale (Coll. Latomus 179),
Viconographie et la correspondance des ar
44) Id., Ad Fam. Vil, 23. 3. 1982, 187.
45) Id., Ad Att. I, 10. Dans trois autres lettres á son ami Atticus, Cicéron savoure 48) Croisille, op. cit., 290.
d'avance des hermas en marbre pentélique á tétes de bronze (I, 8) et des statues en 49) Schefold, Peinture pomp.. 78.
marbre de Mégare (I, 9) ou l'Hermathena (I, 1.5), dont son ami luí a annoncé Tenvoi. 50) Ibid., 110.
46) P. Grimal, « Art décoratif et poésie au siécle d'Auguste », L'art décoratif á Ronte 51) Ibid., 129.
á ta fin de la République et au début du Principat (Col!. EFR 55), 1981, 327-328.
A travers ees grilles d'analyse poétique et religieuse, nous pourrions
peut-étre mieux connaitre le propriétaire de notre maison. Dans le dccor ANNEXE A
pictural, on volt d'emblée qu'il était tres éclectiquc. Son choix se portait
aux fonctions de chaqué piéce. Aux grandes salles de réception, le ta- Analyse de l'alliage de la baignoire de bronze
blinum et le triclinium hivernal, correspond un systemc aux couleurs
vives, aux tracés architectoniques fins, irréels et tres soignds, aux orne-
ments minutieux et dans lequel la dominance n'est pas dans les tableaux MINISTERO DEI.LA PURBUCA ÍSTRU7JONE n. dcO'cpñ

— d'ailleurs inexistants — mais dans le déploiement de rharmonie, de la is n nj10 CENTRAtE DEL RES TAURO - ROMA 343_
symétrie et de la finesse. Le plafond du triclinium, le seul qui subsiste, UUKNUTOaiO DI CHIMICA 516.2^X,!.973
est un chef-d'oeuvre oü Ies lignes, les nervures, les « broderies ajources » _y2j,9.xX91t.
s'imbriquent dans des figures géométriques égayées par de múltiples oi-
ERCOLANO» ScavD dellA Caaa del Cervi.
seaux, animaux réels ou fantastiques, le tout pour mettre en relief le 'OMliti e provenicAU:
buste d'Athéna. Ainsi dans ees deux salles, « tronent » respectivement le I sec. d.C.» Prammento broneeo
buste d'Athéna-Minerve et celui d'Hermés-Mercure, Ies deux figures dont «ttribusinne e titulo:
parle Cicéron dans sa lettre á Atticus^. Peut-on y voir des allusions reli-
gieuses ou l'évocation d'une culture traditionnelle ?
Le décor du cryptoportique suit deux démarches sélectives dépen-
Mcoitore del prelicvo: Prof. Tran Tam Tlnh - Uníversité Laval, (Jaebec (Canadá)
damment des sources de lumiére et de l'emplacement de chaqué couloir. «Mcutore deirwulúi; Dott. M. Marabelli
Dans les couloirs Nord, Ouest et Est, on a l'impression que le comman-
ditaire voulait créer des lieux de dátente, de loisir oü les tableaux des deacrúione deJ campione: Prawmento bronseo
amorini, des natures mortes pouvaient devenir des sujets de conversation,
de débats intellectuels, des occasions de rire ou de s'amuser, des évoca-
tions amicales de cadeaux échangés; dans le couloir Sud, en face de la
mer, le petit paysage maritime qui subsiste semble pouvoir parler pour Identlficaeione dalla composizlone delU leg».
*copo deli'analui:
d'autres qui ont disparu ou qui n'ont pas pu étre identifiés.
Les trois oeci d'été sont moins bien conservés. Mais le propriétaire
a vraisemblablement voulu leur donner á chacun un trait distinctif. La
piéce céntrale, la plus grande, destinée probablement á la réception, devait
étre décorée de xenia aux angles, et sur les murs Est et Ouest de tableaux
detcrísione e rúuluü deU'aiului:
mythologiques. Le seul qui reste est malheureusement énigmatique. Dans
Voecus bleu (XXIX) oü devaient s'étaler de belles natures mortes avec Mediante di fluorescen.n X radlolnotopic. .1 i d.tertí
l'évocation d'autant de mets succulents, le décor est plutót baroque, nata la seguente composizlone della lega metalllca.
tandis que Voecus opposé oü il reste encore quelques couples de figures stagno I5)ií plombo 35?í: Kajne clrca 50?:.
volantes, devait se baigner dans une atmosphére érotico-romantique. te percentueli tróvate sono apprcai.at. di í-3 imlt» p« oento
A en juger par sa maison et son goút, notre homme semblait appar- per la poco agevole geonetrla del camplone. Per poter das
tenir á la classe des gens qui savaient cultiver leur otium tout en ne négli-, reperto si rioorda che le leghe brontce vengono normalmente classifica
geant pas la direction des affaires (politiques ou économiques ?), qui te In baseSl contenuto In rame e .1 rapporto piombo/sta^.
aimaient un confort tranquille, la beauté poétique du paysage, mais qui
aimaient rénover, créer une ambiance personnelle, différente des autres.
secondo 1 dati di nno studloso, 11 Caley, i bron.l romanl dovreb
Qui peut lui donner un nom ? bero contenerá «na percentuale di r»ae ^ 81* ed «n rapporto Pb/S„ assal
52) Cf. Cicéron, Ad Att. I, 4.3: « est id omamentum Academiae proprium meae quod ®«gglore
et Hermas commune omnium et Minerva síngulare est insigne eius gymnasii».

^\ i3S
Nei campione esa.ninato 11 rapporto plowbo/stagno é addirittura-
uguale a 2,3, il che fá sens'altro pensare ad una lega típica della
produzione romana.
L'esame di un bronzo al piombo romémo (parte di un rubinetto da
una nave di Neni) ha rivelato la seguente composizlone: Cu 73,A%, Sn
ANNEXE B
7,9%, Pb 10,6?í.
Si pud diré che 11 bronzo di Greciano rientra, pur mostrando un
L'Opus Sectile de la Casa dei Cervi
contenuto di plonbo sovrabbondante e quindl anómaloi nella categoría
dei bronzi remaní.

Non si pud invece diré a quale periodo storlco tale lega possa
Le décor des pavements en opus sectile de la Casa dei Cervi est le plus
appartenere» In guante il piombo Pu sempre usato dal remaní, anche al complexe, le plus minutieux des sois du méme genre á Herculanum et
lo scopo di ottenere getti di fusione piü scorrevoll. Pompéi Le tablean A que nous avons établi permettra au lecteur e
Inoltre l'affermazione che una lega del tipo di guella descrit- constater, seulement á partir des partías qui subsistent dans le Tablmum
ta sia di tipo "rt^ano* ha un valore solo indicativo, in guanto deri (T), le Tricliniura (Tr) et le Cubiculum XV (C), rexistence de 110 motifs
va únicamente dal confronto oon classificazloni e dati non esaurientl.
dont plusieurs sont uniques^. Ceux-ci sont le fruit des connaissances
5i rlcorda per inciso che l*aggiuntá di elevate quantlti di piom
ntctriques des artisans et de leur imagination extrémement er i e
Dans ce genre de décor pavimental, on utilisait á Herculanum le q -
bo migliora la resistenza a frizione del getti, anche se ne peggiora» drillage dont l'unité modulaire était parfois 2 pieds ^P '
oltre un certo limite percentuale, la resilíenza e la resistenza a tra iTabUnum de la Cusa detla Gemma, tricUnium a ,nare
zione, nenché 11 grado di omogeneitá per il ben noto fenómeno della li di Telefo), souvent un sous-multiple de 2 pieds. 2p/ V '
ifuazlone e conseguentenente anche la resistenza alia corroslone. des Augustales, tablinum de la cosa delVatrio a mosaico,
V, ,1 efla diaeta occidentale de la Cosa dei
encore 1 pied = 0,296 (Casa delta schetetro, casa del ™
(Dott. Maurisio Marabelli) casa delVatrlo a mosaico, casa delValcova, et dans notre mai
le cubiculum XV, les oecl XXIX et outre du marbre
Les effets esthétiques sont obtenus grace a 1 „risatre brunátre,
blanc, des pierres de couleurs noire, bleuatre, jaunátre, gnsatre, brun
_ ^ renicrcicr ines étudiantcs ct
DPour l'étude typologique des portier, Dom
¿tudiants, Elisabeth Chátillcn, Louisette Qu" < dessins des tableaux A et B.
collaboré h cette recherche et Cari Lavoie vomis sectile obtenu avec le module
2) Voir la bonne synthése de F. Guidobaldi su
<^rré (F Guidobaldi, « Pavimenti m opus Miscellanei, 26, 1985. 182-192. L'auteur
per una classificazione e criteri dimensions des éléments utilisés: opus
classe les pavements en opus sectile P module (de 1 á 4 pieds), et á petit
sectile á grand module (de plus de P'f ^raíson. la qualité supérieure des
Piodule (au-dessous de 1 pied). Lauteu ',m nar rapporí á Pompéi (p. 228). et
Pavements á modules carrés trouvés á ere ^ pavimento-campionario »(...)
Qüalifie le carrelage du tablmum de la . g^no affiancate come in una
«in cui decíne e decine di formelle con i
'ntenzionale esposizione » (p- 190)-
Le type 8 est un hexagone régulier dans un carré. Outre l'utilisation
blanc veiné, etc. qui, disposés d'une maniére harmonieuse, créent une des listéis (8a, 8b), Thexagone est parfois orné d'une étoile á 6 branches,
symphonie de couleurs et de tonalités.
(8c) ou encore de deux étoiles conccntriques (8d).
La formation des types est relativemcnt simple. Elle cst basce sur
Le type 9 est un octogone régulier ou irrégulier dans un carré. Dans
un découpage géométrique á partir d'un carré modulaire. Dans le cas cet octogone, on inscrit soit une croix de Malte en diagonale, soit une
des carrés inscrits, on peut, á partir d'un module de base de 1 pied et étoile á 6 branches.
en appliquant le fameux théoréme de Pythagore, obtenir des carrés et
Le type 10 est un octogone formant á partir de ses cótés une étoile
des triangles dont Ies cótés et hypothénuses égalcnt successivement 0,209 m
^ 8 branches.
(P/v^2), 0,148 (P/2), 0,105 (P/2 v'2), 0,074 (P/4). Dans le cas des carrés Le type II est une composition de deux carrés conccntriques séparés
non inscrits, le découpage s'effectue aussi en général en divisant le carré par des trapézes isocéles dont la base inférieure qst le cóté du carré
modulaire en quatre carrés de P/2 de cóté, ou en deux rectangles ou deux
extérieur et la base supérieure est le cóté du carré intérieur. Ici encore,
losanges dont le cote long égale 1 P et le cóté court, P/2; dans les crcations souvent les motifs se différencient par l'ajout des listéis.
polygonales, I'hexagone ou l'octogone s'obtient en amputant aux angles du Le type 12 est unique et extremement compliqué: le carré modulaire
carré modulaire quatre triangles rectangles identiques. L'originalité de est subdivisé en plusieurs rectangles ornés chacun de losanges, de croix
Vopus sectile de notre maison ne provient ainsi pas du savoir faire des de Malte, d'hexagones irréguliers.
artisans qui travaillaient d'aprés les mémes principes á la méme époque Enfin le type 13 est un carré orné d'une étoile á quatre pomtes disposees
dans plusieurs maisons d'Herculanum et de Pompéi, mais plutót de la en diagonales. Ce type comporte 4 motifs.
multiplicité des motifs ornementaux dérivant des principaux types de
base.

On y dénombre 13 types et 110 motifs.

Les types 2, 3, 4, 5 sont constitués respectivement de 2, 3, 4, 5 carrés Dans les tableaux A, B. le chiffre qui suit la lettre désigne le nombre
inscrits l'un dans l'autre. Les types 2, 3 sont les plus populaires. Mais des motifs comptabilisés dans une salle, quand cela est possi e.
plusieurs de ees 54 motifs dérivant de ees 4 types, ne s'obtiennent pas
uniquement de l'assemblage des triangles et des carrés provenant du Tablinum de la Casa dei Cervi
découpage géométrique simple, mais plutót de l'utilisation fréquente des Triclinium de la Casa dei Cervi
listéis de couleurs qui s'intercalent entre ees figures géométriques, des Cubiculum XV de la Casa dei Cervi
compositions ingénieuses de croix de Malte, de croix de St André, d'étoiles CA Collegio degli Augustali
á quatre pointes, de la disposition en damier des figures symétriques oU CdAM Casa dell'atrio a mosaico
antithétiques, des triangles, des rectangles, des losanges. Notons que la
CdA Casa dell'Alcova
plupart de ees motifs sont uniques au tablinum et ne se rencontrent pas
ailleurs. CdS Casa dello Scheletro
Le type 6 est une composition de 4 carrés égaux. Cependant ici encore, CRT Casa del rilievo di Telefo
l'utilisation des listéis minees, des décorations de chaqué petit carré paf CdCP Casa del Centenario, Pompéi
un carré inscrit, ou par une croix de Malte ou encore par des losanges» CdEP Casa dell'Efebo, Pompéi
des damiers, permet de créer 20 motifs différents dont plusieurs sont CdCGP Casa di Cecilio Giocondo, Pompéi
uniques dans le tablinum.
Le type 7, avec 10 motifs, est une composition basée sur un assemblag®
de losanges et de rectangles agrémentés parfois de listéis de couleurs.
Certains motifs sont trés compliqués comme le 7e et le 7h. Ces motifs
ne se rencontrent d'ailleurs que dans le tablinum.
Malgré l'ingeniosité de nos artisans, ils n'ont pas épuisé toutes les TABLEAD A
possibilités de combinaisons géométriques. Ainsi certains motifs qu'on ren-
LISTE DES MOTIFS DANS LA CASA DEI CERVI
contre dans d'autres maísons d'Herculanum, sont-ils absents de nos pave-
ments. On en dénombre 13 dont 7 représentent des carrés inscrits et 5
autres, des assemblages géométriques, spécialement un cercle non tangent 1

dans un carré (voir tablean B).


Dans 1 ensemble, on volt bien le programme décoratif du commandi- passtm
taire. dans la chambre XV et les oeci, le décor se limitait á quelques motifs
simples, surtout le 2 et le 3, tandis que dans le triclinium et surtout dans / \ 1a
le tablinum, les décorateurs s'adonnaient á coeur joie á des expériences
nouvelles pour créer des configurations, des combinaisons inusitées, uni-
ques, jamais trouvées ailleurs. Le résultat était peut-etre de stupéfier le s / TI

visiteur. En effet, seulement dans le tablinum, on peut dénombrer au


moins 68 motifs exclusifs souvent uniques, et dans le triclinium, 27 uniques Ib

dont 22 exclusifs.
Dans la majorité des sois á décorer, on se contentait de créer un jeu
chromatique gráce au contraste des couleurs des éléments assemblés d'aprés
les régles d'harmonie. Ainsi le cubiculum XV, les oeci XXVX, XXXI, le 2c'

triclinium a mare de la casa del rilievo di Telefo, la casa dello scheletro,


et á Pompéi, les triclinia de la casa delVEfebo, de la casa del Centenario,
de la Casa di Cecilio Giocondo.
En dehors du triclinium et du tablinum de notre maison, on ne ren-
contre des motifs rares que dans le triclinium de la Casa delVAlcova, peut- 7 ^

équipe que celle de la Casa dei Cervi. II est


ci e de deviner la programmation esthétique de ees combinaisons com-
p exes, trés hétérogénes et souvent inattendues, qui semblent s'affranchir
toute symétrie, de toute prévision. La multiplicité cependant de ees
moti s démontre une recherche de nouveautés qui semblait plaire au
pTí^netaire, qui semblait toujours sortir des sentiers battus des goúts
et des plaisirs.
2'

Tr'
140
141
2g 2q' 3e
ZX

Tr»
T2 T'
T' XZ C'^

2h 3f
2r 3'
/ S
\ /
T' Tr'
TI C Tr® txz:] T'

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2i 2s 3a


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T'
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T'
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s/ 0 2y

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142 143
iPJiM

LTATiSS
raasusfl
flMBaro

ABISk
mm
^SSmSíSWBSSmBBBSI
teBlñ
ANNEXE C

Les graffiti de la chambre IV B

Comme il est mentionné plus haut, les graffiti qu'on volt ancore sur
le mur Est devaient étre l'oeuvre d'un ou des enfants (supra p. 8 ).
1 - A partir du plancher: 0,60 m; á partir de l'angle N.E.: O 64 m.
Cerf sautant vers la gauche, la tete pctite, le corps démesurement g^s,
les jambes de devant pllées. De strles paralléles obliques ornent le corps.
Ht. max.: 0,08; Ig. max.: 0,09.
2 - A partir du plancher: 0,71 m; h partir de l'angle N.E.: 0,70
Bonhomme chevauchant un cerfc au ga p. T p du torsc huiuain est
obliques tandis
typique de l'art enfantin. Le cou du cerf est stn g
que le corps est réticulé. Ht. max.: 0,08, Ig. max..
3 - A partir du plancher: aufoi^s
Dessin inachevé. Manquent deux pattes
réticulé. Ht. max.: 0,05; Ig. max.: 0,13.
4 - A P„,i, 4. U4 »P > .'S.*^5'Jf.S:
Cerf courant vers la gauche, ayant sur s habile Ht. max.:
Le tracé trés expressif semble avoir été d'une mam plus habile. Ht.
0,11; Ig. max.: 0,12.
. U n/ín m- á partir bien
5 - A partir du plancher: de l'angle N.E.:
ramifiés et 0,80
dont m.
le
Grand cerf galopant veis la ga ', „„eioues lignes obUques barrant
corps presque rectangulaire est sillonné de quelques íign
une I¿e horizontale. Ht. max.: 0,11; Ig- max.. 0,15.
1 nc rr.- Íí nartir de l'angle N.E.: 0,85 m.
6 - A partir du ^ ^ petit bonhomme. Le corps de
Cerf marchant vers la gauc Au-dessus du groupe,
l'animal est réticulé. Ht. m».: i„,ehevé.
un peu á droite, dessm dune Mr. fiQQ
Vipr- 124
7 - A partir du plancher. , m*
' á partir de^ 1gauche,
angle N.F.. O, .
immobile.
Groupe de trois bis petit probablement un chien, et á
ayant sur son dos ™J main gauche une tige ou une
gauche, un bonhomme debout, tena
corde. Ha. max.: 0,06; Ig. max. 0,12.
8 - A partir du plancher: 1,07 m; á partir de l'angle N.E.; 0,98.
Petit animal se dirigeant vers la gauche, le corps réticulé. Ht. max.: 0,03;
Ig. max.: 0,55

9 - A partir du plancher: 0,80 m; á partir de l'angle N.E.: 0,95 m.


Cerf semblable au no 2, courant vers la gauche, mais ayant sur son dos INDEX GENERAL
un animal (chien attaquant ?). Ht. max.: 0,06; Ig. max.: 0,06.
10 - A partir du plancher; 1,05; k partir de l'angle N.E.: 1,10 m. Les chiffres rcnvoient aux pages, Ies italiQues aux figures.
Représentation trés gracieuse d'une figure humaine marchant vers la
gauche, la tete coiffée d'un chapeau large et pointu vers le devant. Ht. amorini: 55, 70, 79, 81, 82, 87, 90, 91, 92, 95
» á la course de chars marins: 3, 62, 99
max.: 0,10; Ig. max.: 0,035.
» acteurs: 66 J13

11 - A partir du plancher: 0,45 m; á partir de l'angle N.E.: 0,80 m. » armuriers: 61, 95


» au jcu: 57
Grand cerf vers la gauche, assez semblable au no 5 (fig. 230), mais ayant • auprés d'un tróne: 55-65, 96, 97, 98
sur le dos l'ébauche d'un chien (?). Ht. max.: 0,16; Ig. max.: 0,16. » au pressoir: 62, JOS
» chasscurs: 62, 100
12 - A partir du plancher; 0,50 m; á partir de l'angle N.E.: 0,95. » chevauchant des monstres marins: 18, 147, 149
Cerf vers la gauche, dont Tarriére du corps est fuselé; stries sur le cou el • cordonniers: 63, 101
dessin en réticulé sur le corps. Ht. max.: 0,05; Ig. max.: 0,07. • danseurs: 64-65, 107, 108
• dionysíaques: 65, 114
13 - A partir du plancher: 1,50; á partir de l'angle S.E.: 0,80 m- • jouant á cache-cache: 63, 112
Dessin habile représentant un homme debout, de face, coiffé d'un chapeau » jouant h la corde: 63, 106
a oreillettes, tenant dans sa main gauche un grand bouclier rectangulaire » jouant aux osselets: 56, 82, 94
convexe et levant peut-étre son bras droit: gladiateur ? Ht. max.: 0,11; » jouant avec un masque: 63-64, 104
» marchands: 64, J03
Ig. max.: 0,10. » menuisiers: 63, 102
» musicíens: 65, 110
14 - A partir du plancher: 0,94 m; á partir de l'angle N.E.: 0,80 m. » musiciens-danseurs: 65, 109
Base composée d'une scotie entre deux tores. Ht.: 0,055; Ig.: 0,09. » pécheurs: 64, 115
• tenant des attributs divins: 55, 93
15 - A partir du plancher: 0,94 m; á partir de l'angle N.E.: 0,95 m- » tirant un char: 64, 111
Base un peu plus élaborée avec tores et scotie. Ht.: 0,06; Ig.: 0,11. amour de la mer: 29, 126, 130
ampliore: 97, 115
16 - A partir du plancher: 1,14 m; á partir de l'angle N.E.: 0,90 ni- amphorette: 107, 111, 113, 165, 186, 203, 208
Méme tjrpe de base, composée d'une scotie entre deux tores, mais avec Anacapri, villa Damecuta: 28
en haut un début de fut. Ht.: 0,07; Ig.: 0,125. App. Claudlus Pulcher: 128-129
aryballe: 109, 172
17 - A partir du plancher: 0,70 m; á partir de l'angle N.E.: 0,75 m- a^kos: 112, 179, 217
Base semblable á la précédente, tracée probablement par la méme main- Athena: 49, 88, 134, 53, 54
3lrium corinthium: 26
Ht.: 0,08; Ig.: 0,14.
» testudinatum: H, 25, 27, 125
18 - A partir du plancher: 0,96 m; á partir de l'angle N.E.: 0,75- » teírastylum: 26
» tuscanicum: 26
Composition compliquée mais trés logique. La base de colonne, constituée
d'ime scotie entre deux tores devient un édifice surmonté d'un toit cu Baia, palais sévérien: 29
forme de trapéze, sillonné de stries verticales, paralléles. En bas, une baignoire: 18, 107, 108, 166, W,168
échelle semble permettre aux gens de monter vers l'édifice. Ht.: 0,1^» banquette: 9. 10 n. 3, 18, 12
bassine de bronze: 106
Ig.: 0,125.
belvédére: 18, 131, 6, 7 décor paridtal: 39 sq., 84-94
bois carbonise: 6
decumamis minor: 21
Boscoreale, villa in Fondo Pisanella: 85 défense d'éléphant: 119, 196
Boscotrecase: 85, 87 Dionysos: 4, 51
bronze, compositíon: 108 n. 15 domus romana: 25, 26
Capri, villa Jovis: 28
Casa dei cervi: passim écuelle: 112, 180, 181, 182, 109, 210, 211
Eros voir amorini
» antichambre: 15, 16
» atrium: 11, 14, 22, 25, 26, 31, 33, 39-41, 125 Eros et Psyché: 76, 141
» belvédére: 18: 126, d, 7 escalier: 10, 16
» chambre á coucher: 16, 50 sq.
femme debout: 56, 80, 117
» construction: 29-33
» cryptoportique: 1, 16, 23, 24, 29, 33, 34, 84, 134
graffiti: 12, 83, 86, 145-146, 226-243
» cuisine: 13, 25, 11
» dallage: 33-37
Harpocrate: 4
» diaeta: 17, 18, 29, 36, 126, 130 Heraclés mingens: 98, 102, 134, 156, 157
» escalier: 10, 16, 18
Herculanum casa IV, 11: 105 n. 10
» fauces: 10, 32, 34, 39
» casa IV, 18: 27 n. 22
» fenétre: 10, 14, 16, 17, 24, 26, 30, 54 » casa V, 13: 105 n. 10
» fenétre-meurtriére: 10, 12, 15, 54 » casa V, 30: 104 n. 8
» fosse d'aisance: 29-30
» V, 17: 105 n. 10
» jardin: 17, 18, 25, 30, 78, 130 » casa a gratticio: 27 n. 22
» kiosque: 17, 19, 131
» casa dei due atrii: 105 n. 10
» laraire: 11, 13
» casa del bel cortile: 27, 104 n. 8
» latrines: 12, 13, 25
» casa del Bicentenario: 26 n. 8, 88
» mezzanine: 12, 22
» casa del colonnato tuscanico: 87 n. 94
» oeci: 17, 37, 68-77
» originalité du plan: 21 sq.
» casa del grande pórtale: 88 n. 108, 93 n. 125
» casa del mobilio carbonizato: 36 n. 37, 104 n. 8
» porte d'entrée: 9
» proprietaire: 75 n. 52, 122-125
» casa del rilievo di Telefo: 10 n. 3, 17, 21, 22, 105 n.
» casa del sacello: 105 n. 10
» quartier de résidence d'été: 17-19, 29
» casa del salone ñero: 10 n. 3, 26, 86
» quartier de résidence dliiver: 14, 25
» casa del telaio: 105 n. 10
» quartier de service: 12-14, 25, 29
» casa del tramezzo di legno: 10 n. 3
» salón d'été: 73
» casa dell'albergo: 126
» solarium: 17
» tablinum: 14, 15, 138
» casa dell'alcova: 27, 30 n. 31, 32, 36 n. . »
» viridarium: 18, 29
casa deU-Anfitrite: 82 n. 22 n. 5, 24, 25 n. 12. 29, 32,
Castellamare di Stabia voir Stabies casa dell'atrio a mosaico. ^6, ^ ^^ ^^ ^ ,3^ ^5
céramique: 12, 97 sq. 104 n. 8,105 n.9,137
Mrfs attaqués par des chlens: 3, 18, 98, 99-100, 131, 145, 146, ÍSO-153. 229. 232 » casa dell'atrio corinzio: 10 n. 3, 86
cholx des couleurs: 85-94
clochette: 109, 169 » casa dell'erme di bronzo: 10 n. 3
cocciopesto: 9, 11-13, 15, 33 casa della stoffa: 9, 12, 29
collier de perles: 119, 195 casa della gemma: 22 _
cop: 57, 116 casa deUo scheletro: 10 n. 3, 36 n. 37, 82 n. 72, 88, 14U
coquilles blanches: 79 casa di Argo: 10 n. 3, 36 n. 37, 88
comiche de stuc peint: 47, 49, 52, 59, 60, 61, 62 95 casa di Aristide: 10 n. "•
couple « flottant»: 76, 89, 141 casa sannitica: 10 n. ,,,
cratére: 57, 116 villa dei papiri; viü 1. 27. 124 sq, 13
crustae marmoreae: 35, 137, sq. voir aussi opus sectüe Hercule: voir Héraclés
hermés: 106, 163
152 153
Hennés: 42, 134, 29, 34
homme poursuivant une femme; 74-75, 139 guirlandes: 40, 41, 42, 45, 46-51, 53, 54, 68, 69, 87, 93
hermés: 42, 48, 51, 77
intarsio: 36, 37 lien: 40, 52
masque: 40, 43, 45, 46, 50, 58, 86, 89
jardín: 17, 18, 78, 98, 131
masque barbu: 44, 46, 42
Júpiter: 117, 190 a, b, 221
masque au scrínium: 44, 40
lagoena: 110-111, 114, 176, 177, 188, 213, 215, 216, 225 masque au thyrse: 42, 43
lampe büychne: 116-117, 189-191, 220, 221 masque couronne de lierre: 43, 46, 44
lampe monolychne: 118, 192, 193, 223 masque féminin: 42, 46, 33
lampe rectangulaire: 118, 194 masque féminin au dauphin: 42, 41
lampes: 12, 97, 116 sq. masque tragique: 70
n^lslcos 42 54

Marcus Nonius Balbus: 126-129 nature morte: 4, 61, 67, 71, 74, 134, 89, 92, 118-120, 128-134, 138
Néréide: 78-82, 82, 130
maison italíque: 25, 27, 125; voir aussi domus romana
oiseau: 3, 40, 43, 45, 48, 49, 67, 76, 87, 142
mosaique: 5 n. 11, 17, 34, 35, 78, 16-18
oscillum: 40, 49, 51
motifs décoratifs dans la peinture:
oves: 48, 49, 52, 53
» aigle: 45, 47, 52, 69
palmette: 40, 60, 67
» amphore: 53
panthére: 76, 143
» animaux marins: 54, 78
paon: 50, 57, 59, 70, 59, 63, 74, 75
» Arimaspe et griffon: 49, 47, 48
paysage: 67, 87, 90, 92
» biges: 69, 89, 122, 126
pégase: 43, 45
» bouc: 60, 70-73
protome d'animaux: 53-54, 74
» bucrane: 40, 43
quadrige: 69, 89
» candélabre: 47, 59, 91
rais-de-coeur: 46, 48, 59, 60
» centaure: 69, 89, 123
rhyton: 43, 45, 47, 52, 58
» cerf: 3, 57, 76, 86
rotonde: 49, 50
» cheval: 3, 76, 144
sphinx: 40, 57, 87
» chevreuil: 45, 60, 38
» císte: 44, 45
sphinx ailé: 52, 59, 67, 77, 63, 64
syrinx: 43, 45
» colombe: 48, 50, 85
trépied: 52, 59-60, 69, 89, 122, 127
» couronne: 46, 47, 48, 49, 51, 56
tritón, tritonesse: 53, 78, 79
» croisiUon: 44, 48, 86-87, 47, 50
» cygne: 48
tróne vide: 55-56, 70, 79, 89, 96-98, 121, 124
villa: 28
» cyma recta: 60
xenia: 89 voir aussi nature morte
® cyma reversa: 52
» dauphin: 40, 42, 43, 44, 45, 60, 87 murailles, restauration des: 19, 28
» écailles imbriquées: 44, 87
» édicule: 46, 47, 49, 50, 53, 86, 83 nymphée: 26, 80, 81, 130
» emblémes dionysiaques: 58
» faon: 67, 89 Océanos: 79, 80-82
» festón: 67 olpé: 111, 178, 206
» fleur d'arec: 40, 50 Oplonti, villa d: 13
» fleur de lys: 53 opus albarium: 94
» fond bleu: 17, 68 sg. 88 opus coementicium: 126
■> fond noir: M. 41, 44 sq. 85, 86, 87 opus craticium: 11
" f■«' ""Se 17, 47 sq., 50, 87, 90 opus incertum: 29, 30, 35
» frons scenae: 89, 94 opus latericium: 10, 30-32, 33, 84
^ gorgoneion: 49, 70 opus mixtum: 10, 19, 30-32, 35
opus Quadratum: 126
" «■ «■ 50. 52, 54, 66, 69, 47, 48, 722 opus guasi-reticuíatum: 15, 30, 32
154 155
i

opus scutulatum-. 10, 11, 15, 33-35, 37 posticum: 22


opus sectile: 1, 11, 14, 18, 33, 35, 36, 137-144, 19-24 pot: 110, 11, 112, 173, 207, 214
opus signinum: 11, 13 propriétaire de la casa dei cervi: 71 n. 52, 122-125
opus tessellatum: 16, 33, 34, 35 protome de lion: 103
opus vittatum: 10, 31, 32, 84 Psyche et Eros: 76
os: 119, 197 puteal: 18, 105, 101
putti voir amorini
parentalia: 130
patére: 107, 164 Quintus Granius Venís: 123
perles: 118, 195
paysage maritime: 67, 86, 87 religiosité romaine: 89, 92
plat de cuisine 113, 183, 212
plomb dans le bronze: 108-109 Rome, domus aurea: 94
poids de balance: 120, 198, 199
Pompei, casa II, 9, 1: 81 n. 72 Satyre: 18, 98, 101, 105, 154, 155
» casa degli scienziati, 81 n. 72, 82 n. 74 Stabies, villa d'Ariane: 28
I' ^
» casa dei Vettü: 13 n. 7; 26 n. 14; 45 n. 14, 87, 90, 91 n. 116, 92, 94. 104 n. 8, 131 Stabíes, villa in campo Varano: 45 n. 11
» casa del Centenario: 81 n. 72, 85, 140 statue-fontaine: 101 sq., 130, 131
» casa del chirurgo: 26 n. 14
table en marbre: 18, 97, 103-104, 158, 159
» casa del citarista: 13 n. 7
tasse: 110, 174, 175, 204, 219
» casa del criptoportico: 23, 27, 84
tegula mammata: 13
» casa del fauno: 13 n. 7, 26 n. 14, 26
temple d'Isis: 128
» casa del granduca di Toscana: 81 n. 72
temple de la Magna Mater: 5 n. 11, 128
» casa del poeta trágico: 13 n. 7, 26 n. 14, 36 n. 37.
terre sígillée: 113, 184, 185, 218
» casa del torello: 81 n. 72
thiase marin: 82
» casa dell'ara massima: 91 n. 116
trapézophore: voir table
» casa dell'efebo: 37 n. 38, 140
trépied: 109, 170, 171
» casa deU'orso: 81 n. 72. 82 n. 74
tuf: 31, 32 n. 34
» casa della calce: 33
tulle: 115
» casa della fontana grande: 81 n. 72, 82 n. 74
» casa della fontana piccola: 81 n. 72, 82 n. 74 unguentariiun: 119, 224, 225
» casa della Fortuna: 33
» casa della parte ñera: 85, 87 vase á parois minees: 113, 187, 204
» casa delle pareti rosse: 87 vasque de marbre: 18, 97, 104-105, 131, 160
» casa deíla porta marina: 81 n. 72 verre: 12, 119, 224, 225
» casa di Cas^ Longus: 104 n. 8 villa de Cicéron: 132
» casa di Cerere: 85 villa de Pline: 24 n. 11, 122
» casa di Comelio Rufo: 104 n. 8 villa romaine de Baccano: 82
» casa di Cuspio Pansa: 13 n. 7, 33 villas suburbaines: 27, 28, 122, 125.
» casa di Fabio Rufo: 26, 75, 87
» casa di Loreio Tiburtino: 13 n. 7, 23 n, 10, 94 xenia: 92, 134
» casa di Lucrezio Fronto: 28
» casa di Marco Lucrezio: 81 no 72
» casa di Menandro: 91 n. 116
^ casa di Trebio Valente: 13 n. 7
» casa in vicolo di Tesmo: 81 n. 72
® taberna Insoria: 33
» vicolo di Modesto: 33
» viUa dei misten: 13 n. 7, 23 n. 8, 85. 95
» Villa di Diomede: 13 n. 7, 23 n 10 27
porte de la cité: 126
157
156
LISTE DES FIGURES

Dans cette Liste, les photos sans indication de provenance sont de lauteur, celles
marquées « photo Sopr.» sont de la Soprintendenza alie Antichitá deUa Campania,
celles marquées « Photo DAI» sont du Deutsches Archaeologisches Institut de Reme
fig. 168 du Chicago Field Museum of Natural History, qui m'ont permis de les reproduire.
1 Plan d'Herculanum
2 Reconstitution d'Herculanum {d6ssin de Louis S. Glanztnun, Natlonal Geo-
graphic Society).
3 Etat du chantier en 1930 (photo Sopr.).
4 Etat du chantier en 1930 (photo Sopr.).
5 Vue de la maison aprés restauration, cóté Est (Id.).
6 Vue du cóté Sud (Id.).
7 Vue d'ensemble (Id.).
8 Fagade du jardin avant la restauration du portail (Id.).
9
Cryptoportique, aile occidentale en restauration, lére phase (Id.).
10 Ibidem, 2e phase (Id.).
11 Cuisine (Id.).
12 Entrée.
13 Paroi Sud des fauces.
14 Viridarium et caniveau.
15 Cimicolo des Bourbons.
16 Cryptoportique, aile occidentale aprés restauration (photo P
17 Cryptoportique, aile septentrionale.
18 Cryptoportique, aile oriéntale.
19 Opus mixtum et parement de marbre (oecus XXX).
20 Opus quasúreticulatum et parement de marbre (oecus
21, 22 Opus sectile de l'oecus XXX.
23 Opus sectile de l'aile méridíonale du cryptoportique.
24 Opus sectile de la diaeta occidentale.
25 Atrium, paroi Nord et Ouest (photo Sopr.).
26 Ibidem, paroi Ouest (Id.).
27 Ibidem, paroi Sud.
28 Tablinum, vue d'ensemble.
29 Ibidem, paroi Nord.

159
30 - Ibidem, paroi Ouest.
31 - Ibid., paroi Ouest. 83 Ibidem, paroi Nord.
32 - Ibid., paroi Est. 84 Ibiderm, paroi Nord, zone supérieure de la 2e porte.
33 - Ibid., masque féminin. 85 Ibidem, paroi Nord, zone supérieure de la lére porte.
34 - Ibid,, buste de Hermés. 86 Cryptoportique, aüe méridionale, paroi Nord.
87 Ibidem, paysage.
35 - Ibid., paroi Est, détail architectonique.
36 88 Ibidem, paroi Sud.
" Ibid., paroi Ouest, détail architectonique.
89 Ibidem, paroi Sud.
37 - Ibid., paroi Nord, détail architectonique.
38 - Ibidem, paroi Est, détail architectonique. 90 Ibidem, paroi Sud, tableau effacé.
39 - Ibid., paroi Est, masque scénique in situ. 91 Ibidem, paroi Sud, panneau avec tableautin.
92 Ibidem, Nature morte.
40 • Masque au scrinium, Napoli MN inv. 9804 (photo Sopr.).
41 'Masque au dauphin, Napoli MN inv. 9850 (Id.). 93 Araorini mythologiques, in situ.
42 - Masque barbu, Napoli MN inv. 9838 (Id.). 94 Amorini jouant aux osselets, in situ.
95 Amorini armuriers, in situ.
43 • Masque au thyrse, Napoli MN inv. 9805 (Id.).
44 - Masque, Napoli MN inv. 9806.
96 Amorini flanquant le tróne d'Athena-Minerve (?), in situ.
45 - Triclinium (phoío Sopr.). 97 Amorini entourant le trdne d'Aphrodite-Venus, Napoli MN inv. 9210
46
(photo DAI).
I'ríclinium, paroi Nord, détail in situ.
47 - Triclinium, paroi Nord, détaü Napoli MN 9930 (d'aprés P. d'E).
98 Amorini entourant le trdne d-Arés-Mars, NapoU MN inv. 9210 (Id.).
48 - Triclinium, paroi Ouest, détail Napoli MN 9601 (d'aprés P. d'E).
99 Amorini dans la course aux dauphins, Louvre P. 16 (photo Mus.).
49 - Triclinium, paroi Ouest, détail in situ.
ICO Amorini chasseiurs, Louvre P. 16 (Photo Mus.).
50 - Triclinium, paroi Ouest, détaü.
101 Amorini cordonniers, Napoü MN 9179 (photo DAI).
51-57 - Triclinium, plafond, détaüs.
102 Amorini menuisiers, Napoü MN inv. 9179 (Id.).
58 - Salle XVII, paroi Ouest.
103 Amorini vendeurs, Napoü MN inv. 9177 (Id).
59 - Ciyptoportique, aUe occidentale (photo Sopr.).
104 Amorini jouant au masque, NapoÜ MN inv. 9177 (Id.).
60 - Cryptoportique, aUe occidentale, partie Nord.
1(6 Amorini au pressoir, NapoÜ MN inv. 9179 (Id.).
61-65 - Cryptoportique, aüe occidentale, détaüs.
106 - Amorini jouant á la corde, Napoü MN inv. 9179 (Id.).
107 Amorini danseurs, NapoU MN inv. 9176 (Id.).
66^7 - Cryptoportique, aüe occidentale, détaüs {Photo DAI).
68 - Cryptoportique, aüe O. ou E., Napoü inv. 9689.
108 Amorini musiciens et danseurs, NapoU MN inv. 9176 (Id.),
69 - Ibidem, Napoli MN inv. 9687.
109 Amorini danseurs á la flüte, NapoU MN inv. 9176 (Id.).
70, 71 - Cryptoportíque, aüe oriéntale, détaüs in situ.
110 Amorini danseurs á la lyre, NapoU MN inv. 9176 (Id.).
72
111 Amorini tirant un char, NapoU MN inv. 9178 (Id.).
• Napoli MN ¡flv. 8803.
73 - Napoli MN inv. 8586.
112 Amorini jouant á cache-cache, NapoU MN inv. 9178 (Id.).
- Détaü Napoli MN inv. 8586.
113 Amorini et griffons tirant un char, NapoU MN inv. 9178
- Détaü, Napoü MN inv. 8586.
114 Amorini dionysiaques, NapoU MN inv. 9178 (Id,).
115 Amorini pécheurs, NapoU MN inv. 9177 (Id.).
76
- Cryptoportique, aüe occidentale, paroi Est in situ. 116 Nature morte, NapoU MN inv. 9177 (Id.).
77 - Cryptoportique, aÜe occidentale, in situ
78
117 Femme au püastre, in situ (Photo Sopr.).
®®Pt®iitrionale, paroi Nord, détaü architectonique 118 Nature morte: dattes et fígues, in situ (Id.).
79
- Ibidem, détaü avec tableautin.
119 Nature morte: corbeiüe de fruits, in situ (Id.).
120 Nature morte: piat de fruits, in situ (Id.).
Cr^toportique, aüe septentrionale, paroi Sud. 121 Oecus XXIX, paroi Ouest (Id.).
81 - Ibidem, détaü de la zone supérieure. 122
82
'Ibidem, paroi Sud. Oecus XXIX, paroi Nord, détaü.
123 Oecus XXK, paroi Ouest, détaü.
160 161
124 - Oecus XXIX, paroi Ouest, tróne (Photo Sopr.). 170 Trépied de bronze, inv. 534.
125 - Oecus XXIX, paroi Ouest. 171 Trépied de bronze, inv. 533.
126 - Oecus XXIX, paroi Nord, détail. 172 Aryballe de bronze, inv. 540.
127 - Oecus XXXI, détail. 173 Pot de bronze, inv. 527.
128 - Nature morte: Lapin et gibier, Napoli MN inv. 8644 C (photo DAI). 174 Tasse en céramique á parois minees, inv. 545.
129 - Natura morte: Oiseau d'eau, Napoü MN inv. 8644 A (Id.). 175 Tasse, inv. 565.
130 • Nature morte: Orives et champignons, Napoli inv. 8647 C (Id.). 176 Lagoena, inv. 560.
131 - Nature morte: Perdrix et anguillas, Napoli inv. 8647 D (Id.). 176"" Lagoena, inv. 578.
132 - Nature morte: Perdrix et fruits, Napoli inv. 8647 B (Id.). 176»" Lagoena, inv. 578, graffito.
133 - Nature morte: Langouste et coquilles, Napoli MN inv. 8644 B (Id.). 177 Lagoena, inv. 563.
134 'Nature morte: Volaille et lapin, Napoli MN inv. 8647 A (Id.). 178 Lagoena fragmentaire, inv. 546.
135 • Nature morte: Canards et cerfs. Villa dei Papiri (Id.). 179 Askos en forme de canard, inv. 564.
136 - Nature morte: Offrandes á Dionysos, NapoU MN inv. 8615 (Id.). 180 Ecuelle, inv. 550.
137, 138 - Oecus XXX, natures mortes. 181 Ecuelle, inv. 551.
139 - Oecus XXX, tableau mythologique. 182 Ecuelle, inv. 552.
140 - Oecus XXXI (Photo Sopr.). 183 Plat, inv. 553.
141 • Oecus XXXI, paroi Nord, Eros et Psyché (Id.). 184 Plat en terre sigillée, inv. 566.
142, 143 - Oecus XXXI, animaux affrontés (Photo DAI). 185 Vase en terre sigillée, inv. 548.
144 - Chevaux affrontés Napoli MN inv. 8669. 186 Amphorette, inv. 536.
145 - Diaeta occidentale. 187 Vase en céramique á parois minees, inv. 544.
146 - Diaeta occidentale, décors mural et pavimental. 188 a, b Lagoena, inv. 571 graffito.
147 - Portail face au jardin. 189 Lampe bUychne avec une couronne de laurier dans le médaiUon, .
148 - Frontón, téte d'« Océan ». 190 a, b Lampe bilychne avec Júpiter dans le médaUlon. inv. 556.
149 - Ibidem, amorini et néréides. 191 Lampe bilychne avec armes de gladiateur, inv. 557.
150 - Cerf attaqué par des chiens, inv. 519 (Photo Sopr.). 192 Lampe monolychne, inv. 555.
151 - Cerf attaqué par des chiens, inv. 524. 193 Lampe monolychne sans décor, inv. 559.
152, 153 - Détails du groupe 524. 194 Lampe rectangulaire, inv. 558.
154 - Satyre ivre, inv. 520. 195 Collier, inv. 532.
155 - Satyre ivre, détail. 196 Béfense d'éléphant, inv. 567.
156, 157 - Héractés mingens, inv. 525 (Photo Sopr.). 197 Rondelles d'os, inv. 568.
158 ' Table de iqarbre, inv. 523. 198, 199 Poids, inv. 528, 529, 530, 531.
159 - Table de marbre, inv. 526. 200. 201 Masques de Méduse en terre cuite. ^
160 - Vasque de marbre, inv. 522. 202 Restes d'un chapiteau eorinthien trouvés dans le jardm.
161 'Puteal de marbre. 203 Amphorette, inv. 536.
162 - Oiseau de marbre, inv. 516. 204 Tasse á parois minees, inv. 544.
163 - Téte d'un Hermés de marbre, inv. 538. 205 Tasse á parois minees, inv. 545.
164 - Patére de bronze, inv. 517. 206 Lagoena fragmentaire, inv. 546.
165 • Amphorette de bronze, inv. 518. 207 Pot, inv. 547.
166, 167 - Baignoire de bronze, inv. 537. 208 Amphorette, inv. 549.
168 209 Ecuelle, inv. 550.
Boscoreale, Chicago Field Museum of Natural History
mv. 31130 (Photo Mus.). 210 Ecuelle, inv. 551.
169 - Clochette de bronze, inv. 535. 211 Ecuelle, inv. 552.
163
162
212 - PIat, inv. 553.
213 - Lagoena, inv. 560.
214 - Pot, inv. 561.
215 - Lagoena, inv. 562.
216 - Lagoena, inv. 563.
217 - Askos, inv. 564.
218 - Plat, inv. 566. LISTE DES PLANC
219 - Tasse, inv. 565.
220 a, b - Lampe inv. 554.
221a, b - Lampe inv. 556. I Plan de la Casa dei Cervi.
222 - Lampe inv. 555. 11 Dessin axonométrique.
223 - Lampe inv. 559. ni Fagade Nord du jardin, coupe transversale.
224 - Verre inv. 541. rv Coupe longitudinale.
225 - Verre inv. 542. V Vue de la fagade face á la mer.
225"' - Bouteille inv. 571. VI Cryptoportique, décor pavimental.
225 - Lagoena inv. 578. VII Tablinum, pavement en opus sectüe.
226 - Cerf. VIIIA Chambre XV, pavement en opus sectüe.
227 - Bonhomme chevauchant un cerf. VIIIB Triclinium, pavement en opus sectüe.
228 - Animal. IX Diaeta occidentale, décor en opus sectüe.
229 - Chien attaquant un cerf. XA Atrium, systéme du décor pariétal.
230 - Cerf. XB Chambre XV, systéme du décor pariétal.
231 " Bonhomme domptant un cerf. XI Tablinum, systéme du décor pariétal.
232 - Chien attaquant un cerf. XII Salle XVII, systéme du décor pariétal.
233 - Animal. XIII Triclinium, systéme du décor pariétal.
234 - Cerf. XIV Cryptoportique, aile septentrionale.
235 - Bonhomme marchant. XV Cryptoportique, aile septentrionale.
236 - Cerf. XVI Cryptoportique, aile occidentale.
237 - Cerf. XVII Cryptoportique, aile méridionale.
238 - Gladiateur. XVIII Oecus XXIX, paroi Nord.
239-242 - Bases de colonne. XIX Oecus, XXIX, paroi Ouest.
243 - Base avec toiture. XX Oecus, XXXI, paroi Nord.

165
164
TABLE DES MATIERES

VII
AVANT-PROPOS
IX
PRINCIPALES ABREVIATIONS
1
I. La fouille des Bourbons
5
II. Scavi mtovi

9
CHAPITRE I - DESCRIPTION GENERALE
10
Porte et fauces 11
Atrium 11
Les saltes III, IV, V 12
Quartier de service 14
Quartier de résidence 16
Cryptoportique 17
Quartier Sud 19
Dépóts orientaux

CHAPITRE II - DETAILS ARCHITECTURAUX 21


Plan 29
Construction 33
Dallage 34
Opus tessellatum et opus scutulatum 35
Opus sectile

CHAPITRE III - DECOR PARIETAL 39


A - Atrium 41
B - Tablinum 46
C - Salle XVII 47
D - Triclinium 50
E - Chambre XV 52
F - Cryptoportique 52
Fa - Portique septentrional 57
Fb-c - Portiques Ouest et Est 66

Fd - Portique Sud 68
G - Oecus XXIX: la chambre bt^ 73
H - Salle XXX: le grand salón d'óté 75
1 - Oecus XXXI 77
J - Diaeta occidentale 78
K - Jardín 83

L.Les graffiH de la chambre V B


167
Considérations générales 84
Groupe I 85
Groupe II 90
Groupe III 92
Groupe IV 93
Considérations techniques 94

CHAPITRE IV - MOBILIER 97
A - Sculptures 98
B - Ustensiles de bronze 106
C - Céramique 110
D - Lampes 116
E - Verres
119
F - Varia 119

CONCLUSION 121

ANNEXE A
Analyse de Válliage de la baignoire de bronze 135
figures
ANNEXE B
L'opus sectile de la Casa dei Cervi 137

ANNEXE C
Les graffiti de la chambre IV B 145

INDEX GENERAL
147

LISTE DES HGURES


153

LISTE DES PLANCHES


159

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PLANCHES

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Fig. 10 • Ibídcm, 2e phase (Id.). Fie. 12 - Entrée.
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aprés restauration (pholo Sopr.).

Fig. 14 - Viridarinm el canivcau.

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Fie. 15 - Cunicolo des Bourboní
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Fig. 19 - Apiis mixtum et
paremcnt de marbre (oec//,s- XXX).
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Fíg. 18 - Crypioportique. aile orienialc.
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Ftc. 21 - Opií.s- sc'ctilc de Toccus XXX,
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Fig. 22 - Opu.s sectile de l'oecus XXX

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Fiü. 24 - Opííi >t'c7/7t' de la diaeta occidenlale.

F.c. 23 - Op„,, ae Caile méridionalc au c yp.opor.iaue.


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FiG. 45 - Triclinhim (phoio Sopr.).

Fig. 44 - Masque. Napoli MM inv. 9806.


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FiG. 47 - Tricliiüimi, paroi Nord, dctail Napoli MN 9930 (d'aprcs Fie 48 - TricVmhtm, paroi Ouest, détail Napoli MN 9601 (d'aprés
P. d'E). P. d'E).
Fig. 49 - Triclinium, paroi Ouesi, détail

Fui, 51 • ¡'riclinitiiii. plafond. détails

Fig. 52 - Triclimimi, plafond. dctail.s.


paroi Ouesi, délail
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1i FiG 55 • Triclitúum. plafond. details

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Fig. 53 - TricHuinni, plafond. dótails

Fig. 56 - Triclifiitiin. plafond, détails


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Fíg, 59 - Cr>'Ptoportique, aile occidentale (photo Sopr.).

Fie. .58 - SallL- XVII, paroi Oucsl.


Fig. 63 • Cn'Ptüporuquc. ailc üccicicniale, dctails
Fio. 60 - Cryptoponique, aile occidentale
parlie Nord

P'C- 61 . Crypt
Fig. 62 - Cryptoponique. aile occidentale. Fui. 64 - Cryptopoi-tique, aile occidcnialo, dciails.
détails.
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^"IG. 78 - Cryptoport
'eptennionalc, paroi Norcl, dctail archilectoniquc (PIwlu DA¡).
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Fig. 82 - ¡hidem, paroi Sud. Fig. 83 - Ibidem, parol Nord.


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Fig. 95 - Aniüi ini annuricrs. in siiu.

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„ ,.6nc .•A.He.a-Mine™ 98 - Amorini enloumnt le troné d'Ares-Mars. Napoli MN mv, 9210 .7 ■ ■
Fu;. 101 - Ainoi ini (.-oitkuink'is, Napoli MN 9179 (photo Da
F'a 99 - Amo,-mi dans la coursu a"x díiuphins, Louvrc P. 16 {photo Mtts.)

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03 Amorini VL-ncicurs. Napoli MN iiiv. 9177 ilíl).


riu. 105 - Arnuiini au pi -cs.soir, Napoli MN inv. 9179 {Jd.).

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Fig. J04
• 9179 (Id.)
N^Püii MN inv. 9177 (/,/.), Fig. 106 • Amoi ini jouant a la cordc, Napoli MN i
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MN inv. 9176 (/c!.). Fig. 110 ■ Amorini J
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Fi('. Jll - Amorini lirant un char, Napoli MN inv. 9178 (Id.).


11-^ ■ Aniohni ct í^riltons lirant un diar. Napuli MN mv. 9178 U ■

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112 - Amorini
'""™t á cache-cachc-, Napoli inv. 9178 (Id.). Fii¡, 114 - Amorini cliuny •slaquos, Napoli MN inv. 9178 (Id.)
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Amoiini pechcurs, Napoli MN inv. 9177 (/(/.).

Fie. 117 - Fcmnic au pilaslrc, ñí {Photo Sopr.).

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F"io. 116 . Naturc


'^"rtc, Napoli MN inv. 9177 (Id.). Fie. 118 • N a.uic morlc: da.tes el ligues, m sil» (/''•)
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FIG. 121 • Occus xxix, pnioi
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Fui. 126 • Occus XXIX. paroi Norcl. cicíail.


^oiic: Oriws el champignons, Napoli ¡nv. 8647 C (Id.)-

'31 - Naiure moric: Pcrdrix ct anguillas. Napoli im. 8^"'


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V mortc: Langouste c. cocuiHes, Napoll MN inv. 8644 B (id.).


ri(i 133 • Nntui

F,c. 132 . re
morte. Perdnx el Fruits, Napolí inv. 8647 B (Id.)

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Fig. ]42 - Oecus XXXI. animaux affrontcs [Phoio DA¡]. Fig. 143 - Occus XXXI. animaux affrontcs (Phoia DAl)

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FiG. 148 - Fronlon, tele cl'n Ocean

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- C.ttv^ TiVVat^ué par des cV»\ens. mv. S\9 IPhoto Sopr.'t.

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inv 5^5 (Pholo Sopr.).


FiG. 156 - Heracles miu^em. m ■
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F,c. 159 - Tablc de .mub.v, inv. 526.


"<mens. inv. 525 (P/„„„ s,
Flu. 162 - Oiscau de marbre, inv. 516.

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31130 {Phoio Aí^^.^.l•

FIO. 165 - Amphor.,,. de bronze, inv. 518. F„;, ,66. Bai,nui,v de bmn/e, inv. 5.W.

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F,c. 170 ■ Trépiea de bronze
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• Clochetie de bronze, inv.
535.

ic. ]f)/ - Baignoiix" de bronzc, in\'.


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Pili. 176«"» • La^oena, inv. 578.

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PiG. 173 - Pot de bronze, in\'. 527.


Fíg. 174 - Tasse en céramique á pai'i^''^
minees, inv. 545.
•Jo*.- í't.
fe.': " rffe

Fji;. 178 - l.onin ■na traünicni;nrc. in\'. 546.

Fig. 177 - Lagoena. ¡nv. 563.


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Fie. 187 . Vase en céramiquc á parnis
minees, inv. 544.

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dans le niédailion. in\'. 556
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192 - Lampe monolychnc,

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Fk;. 196 ■ Dofonse d'élépham. inv
¡nv. 56/

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Fjg. 194 • Lampe lectanyulaire, inv. 558. •1'


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Fiü. 197 • Rondellcs d'os. in\

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ids. inv. 528,
Fici. 198 - Poid
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Fifi. 195 - Coilicr, inv. .5.32.


Fie. 199 - Poids.
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dans le jardín.
Fk:. 202 - Restes d'un chapiteau corinlhicn

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Fig. 201 -
Masque de Médu.se en ierre cuite.
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■ji;
Finito di stampare NELL'orTooRE 1988
DALLE

Arti Grafiche Panetto & Petrelli


Spoleto
PER ORDINE E CONTO DELL'eDITORE
Giorgio Bretschneider di Roma
CORRIGENDA

p- 10 1. 1 : 1,47 il faut lira í 0,47 n.


J> 14 1. 9 : XII. XV, XDC 3> : VII, XV, XIX
7> 15 1. 30 : salle XVIII : saUe XVII
]> 18 1. 19 : Nord - ouest : Nord - Ouest
3» 28 n. 23 1. 1 : Dan » : Dans
» 63 n. 33 1. 7 : RB, I 3» i RB, II
» 67 1. 12 : schola, vers : scholcL Vers
» 100 n. 3 1. 24 : ASA teñe : ASAtene
S> 101 í. 13 : páflis 3» parties

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