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Chapitre I : Généralités et classification des procédés généraux de construction
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Chapitre I : Généralités et classification des procédés généraux de construction
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Chapitre I : Généralités et classification des procédés généraux de construction
I. 1. 1. 2. Production industrialisée
1. Procédé semi industriel
Initialement, ce procédé était un amalgames de techniques industrialisées et traditionnelles qui
permettaient d’augmenter la productivité tout en restant suffisamment souple pour s’adapter aux
conceptions classiques. Actuellement, il est très proche de l’industrialisation intégrale car tous les
éléments du gros œuvre sont préfabriqués sur place grâce à des :
- ateliers forains ou ateliers de préfabrication démontables qui sont installés sur le chantier dès
son ouverture. Ils suppriment tous les problèmes de transport.
- Usines mobiles, de même principe, constituées de remorques autonomes et entièrement
équipées, pouvant être disposées bout à bout ou côte à côte de manière à réaliser une aire de
production, agrandissable, correspondant aux besoins. Les temps morts de montage et de
démontage sont très réduits.
Le procédé semi industriel consiste à fabriquer :
- Des panneaux porteurs de 6 à 10 Tonnes aux dimensions d’une pièce (murs de façade, de
refend,…)
- Des portiques formant l’ossature intérieure (poteaux et poutres)
- Des planchers de même caractéristiques que les panneaux
- Des volées d’escalier
Tous ces éléments sont garnis de feuillures et de fers en attente pour favoriser :
- le montage comme un jeu de construction
- la mise en liaison définitive des différents éléments entre eux à l’aide du béton coulé sur
place
Les parements de façade sont généralement achevés, par contre les travaux intérieurs sont terminés
après montage.
1.1. Techniques de ce procédé
L’évolution constante des procédés de fabrication et l’apparition de nouveaux produits incorporés
dans le bâtiment limite l’énumération des différentes techniques qui ont fait leur preuve dans les
réalisations.
On distingue :
Le procédé COSTAMAGNA et FIORIO où les éléments sont constitués d’une âme en brique
enrobée de béton ;
Le procédé BARRET qui utilise exclusivement le béton ;
Le procédé DOMOFER et FILLOD ou construction métallique pour laquelle les façades sont
réalisées à l’aide d’éléments légers.
Description du procédé COSTAMAGNA
Les murs de façade sont formés soit de panneaux avec baies incorporées, soit de trumeaux et allèges.
Ils sont constitués par deux lits de briques creuses. Les briques sont posées debout en files verticales
continues, assemblées par des joints verticaux et une couche médiane de béton.
Intérieurement, le mur est revêtu d’un enduit au mortier. Extérieurement, le revêtement est en grès-
cérame, en plaquettes de terres cuites,…
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Les murs de refends sont formés de panneaux composés d’un lit de briques en files verticales
continues séparées par des joints en béton et revêtues sur les deux faces de mortier.
La fabrication des éléments se fait au centre fixe ou sur chantier. Ils sont mis en place à la grue, sur
cales métalliques, maintenues par des étais métalliques. On règle la verticalité. Deux panneaux
juxtaposés compriment une bande verticale d’étanchéité. Un rejointement vertical au mortier
hydrofuge est exécuté.
Avant pose d’un panneau supérieur, on colle à chaud une bande d’étanchéité sur le chant du panneau
inférieur. Le panneau posé, on procède au calfeutrement du joint horizontal. Une feuille de
polystyrène est placée entre le bandeau et le plancher avant coulage de celui-ci.
2. Procédé industriel
Ce procédé est différencié du précédant par deux particularités :
les éléments préfabriqués sont livrés sur chantier entièrement achevés(les menuiseries posés,
les parements intérieurs sont prêts à peindre,…)
les corps d’état secondaires sont intégrés dans cette fabrication, les cellules sanitaires
(cuisine, salle d’eau, W.C), les gaines techniques, les installations de chauffage,…
La construction, traitée sous forme industrielle, est en majorité traité en usine fixe, l’usine mobile
n’est employée que pour les éléments secondaires. En conséquence :
- l’outillage est lourd, indéformable et automatisé
- l’assemblage des éléments n’est possible que si une grande précision d’exécution est
scrupuleusement observée
- le planning de fabrication et de livraison doit être parfaitement étudié pour acheminer sur le
chantier les éléments dans l’ordre chronologique de pose.
Malgré les avantages de ce procédé, il faut tenir compte des inconvénients ci après :
- La limitation des dimensions des éléments préfabriqués (gabarit de transport)
- L’augmentation des frais généraux provoquée par l’éloignement du chantier par rapport à
l’usine fixe.
- L’importance des investissements nécessite une parfaite coordination entre tous les corps
d’état, une très haute technicité et une réelle volonté de coopération pour obtenir la rentabilité
souhaitable.
Parmi ces procédés, on distingue :
le plus ancien est le procédé CAMUS amélioré par celui de COIGNET plus industrialisé. Ils
consistent à réaliser en atelier des panneaux porteurs, entièrement achevés (menuiserie, ferronnerie,
vitrerie,...), constituant l'ossature de la construction.
Le procédé BALENCY et SCHUL qui utilise des blocs fonctionnels (parois de placard, des
conduits de ventilation ou de vide-ordures ; ils sont constitués par des voiles minces de 5 à 10cm) et
les volées d’escalier comme éléments porteurs.
Le procédé SIMCA qui fabrique des boites parallélépipédiques sans couvercle dont le volume
correspond à celui d’une pièce. Ces blocs sont assemblés par boulonnage. Il est possible d’agrandir
un local en supprimant une paroi.
Description technique Procédé COIGNET
Les refends et façades porteurs permettent la réalisation de bâtiments collectifs de 3 à 24 niveaux et
de maisons individuelles à 1 ou 2 niveaux.
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Le panneau du mur extérieur à la hauteur d’un étage, longueur maximale de 7.50m et une épaisseur
de 20 à 26 cm.
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