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Groupe Spécialisé N° 2
« Systèmes Constructifs »
C.N.E.R.I.B
Centre National d’Etudes et Recherches Intégrées du Bâtiment
Cité El Mokrani- Souidania - ALGER
Tel: (021) 38.03.57 - (021) 38.00.89/91 Fax: (021) 38.04.31
Web : www.cnerib.edu.dz E-Mail : mail@cnerib.edu.dz
© CNERIB, 20188
ISBN : 978-9931-694-24- 3
Dépôt légal : 2ème semestre, 2018.
Le Groupe Spécialisé n°2 « Systèmes Constructifs » a examiné, les 23 Février 2017 et 18
Janvier 2018, le système AMENHYD-Type 1 «Bâtiments industriels à un seul niveau »
fabriqué et exploité par le Groupe AMENHYD. Il a formulé sur ce procédé l’Avis
Technique ci-après :
1. DESCRIPTION
plans rigides liés à des poutres porteuses L’Avis porte uniquement sur le procédé
(éléments en double T, dalles en béton décrit dans le Dossier Technique.
cellulaire armé…). Les joints entre
éléments de plancher sont clavetés. La 2.1 Domaine d’emploi
toiture rigide peut être constituée de
poutres et pannes avec couverture en bac- Le procédé est destiné aux bâtiments à
acier et mise en place de contreventements grands espaces dégagés : centres
horizontaux entre pannes et poutres. commerciaux, halls d’usines, bâtiments de
stockage, showroom, entrepôts… etc.
- Toiture souple : constituée de poutres
U U
2
• Sécurité au feu
Le procédé permet de respecter la 2.2.2 Durabilité/entretien
réglementation incendie applicable au La durabilité de l’ossature est
domaine d’emploi accepté. équivalente à celle des systèmes
traditionnels en béton armé et/ou
Réaction au feu
précontraint utilisés dans des conditions
Les éléments constituant le procédé sont
comparables.
incombustibles et ne présentent pas de
risques particuliers. Les produits
2.2.3 Fabrication et contrôle
préfabriqués en béton à liant ciment
La fabrication s’effectue dans les usines
fabriqués sans matières organiques peuvent
du GROUPE AMENHYD. Il appartient
être déclarés comme appartenant à la
aux usines de mettre en place une
classe de résistance au feu A.1 sans qu'il y
procédure d'autocontrôle de leur
ait besoin d'essai comme stipulé dans le
fabrication.
paragraphe 4.3.4.4 de l'EN 13369:2013.
L’évaluation de la qualité du béton frais
Résistance au feu et celle des éléments préfabriqués doit
Les durées de stabilité au feu peuvent être être faite conformément et
appréciées conformément à l’Eurocode 2 respectivement aux normes:
: Calcul des structures en béton armé – • NA 16002 – Béton – spécifications,
Partie 1-2 : règles générales – Calcul du performances, production et
comportement au feu. conformité;
La résistance au feu relative à la • NA 17004 – Evaluation de la
capacité portante R des éléments de résistance à la compression sur site
structure linéaires préfabriqués en béton, des structures et des éléments
exprimée en termes de classes, doit être préfabriqués en béton.
déclarée conformément aux paragraphes
d e 4.3.4.1 à 4.3.4.3 de l’EN 13369:2013. • 2.2.4 Mise en œuvre
La mise en œuvre est effectuée par le
• Sécurité du travail sur chantier GROUPE AMENHYD ou sous sa
La sécurité du travail sur chantier est responsabilité en assurant l’encadrement,
normalement assurée, si : le suivi et l’assistance technique.
• Les prescriptions de mise en œuvre Le stockage, la manutention et la pose
ainsi que les vérifications prévues dans des différents éléments doivent se faire
le paragraphe 2.3.2 du présent Avis conformément au DTU 23.3 Partie 1. :
Technique sont effectuées et satisfaites. Cahier des clauses techniques.
• Les machines et les accessoires de Les tolérances sur l’ouvrage fini doivent
levage utilisés pour déplacer les être celles données dans la norme NF
éléments sont parfaitement adaptés à la DTU 21 : Travaux de bâtiment +
géométrie et au poids propre des Exécution des ouvrages en béton –
éléments et font l’objet des Cahier des clauses techniques.
vérifications et épreuves
réglementaires.
3
Les valeurs de tolérances relatives aux paramètres structurels, qui affectent la capacité portante
de l’élément en service, ne doivent pas dépasser les valeurs prescrites dans les tableaux suivants :
Tolérances
Mesure sur le produit fini (la plus exigeante lorsqu’il y a 2 possibilités)
Dimensions principales « L » ± (10 + L/1000) mm
(autres que transversales) ± 40 mm
h ≤150 mm - 5mm ; +10 mm
Dimensions transversales « h » h = 300 mm et
± 15mm
(avec interpolation linéaire pour h = 400 mm
les valeurs intermédiaires) h ≥ 2500 mm ± 30 mm
h / 100
Ecart angulaire « ᵋƟ » des sections
R R
4
± (15 + 1,5 L/1000) mm
position longitudinale ± 60 mm
position transversale en fonction de la
h ≤ 150 mm -7,5 mm ; +15 mm
dimension « h » des éléments
(avec interpolation linéaire pour h = 300 mm et
± 22,5 mm
les valeurs intermédiaires) h = 400 mm
h ≥ 2500 mm ± 45 mm
Inserts = crochets, fourreaux, platines, réservations, engravures, rails, attentes, etc.
Tableau 4 : Tolérances relatives aux inserts
Tolérances
Ferraillage – Mesures sur le produit fini (la plus exigeante lorsqu’il y a 2
possibilités)
Position transversale et enrobage des armatures en h ≤150 mm ± 5 mm
fonction de la dimension « h » de l’élément dans la
direction de la vérification h = 400 mm -10 mm ; +15 mm
(avec interpolation linéaire pour les valeurs
h ≥2500 mm -10 mm ; +30 mm
intermédiaires)
en partie courante : ± < 30 mm
Position longitudinale en limite de zone d’enrobage(1) :
-10 mm ; +30 mm
Armatures en attente, dispositifs de manutention
± (15 + 1,5 L/1000) mm
position longitudinale des armatures en attente ± 60 mm
position transversale des armatures en attente en h ≤ 150 mm - 7,5 mm ; + 15
fonction de la dimension « h » des éléments (avec h = 300 mm et ± 22,5 mm
interpolation linéaire pour les valeurs intermédiaires) h = 400 mm
h ≥ 2500 mm ± 45 mm
(1) : La valeur de tolérance en moins a pour seul objet de vérifier l’enrobage de l’armature
par rapport aux parements.
Tableau 5 : Tolérances sur le ferraillage
5
Pour les dalles en double T, en plus des dans le DTU 23.3 « Ossatures en
valeurs données dans le tableau 1, les éléments préfabriqués ».
tolérances suivantes doivent s’appliquer : Les broches doivent avoir :
• Gauchissement : ± 15 mm • un diamètre minimal de 16 mm;
• Voilement latéral : m a x . [ ± 10 • une haute ductilité de classe C selon
mm ; L/1 000 mm] la norme NF EN 1992-1- (Agt ≥ 7,5 %).
• Planéité : ± 15 mm Le repos des poutres doit être effectué sur
• Déviation angulaire des nervures : un néoprène d’épaisseur minimale de 5
• ± 15 mm mm.
7
1. Chaque boucle de levage doit être
La stabilité doit être assurée en tenant ancrée sous les armatures principales,
compte des imperfections liées à enserrer l'une d'elle et être liée à ces
l’exécution (inclinaison sur la verticale, dernières.
excentricité des réactions d’appuis, …) et 2. Le scellement dans l’élément des
aux tolérances sur les éléments. branches inférieures des boucles doit être
Les dispositifs de stabilité utilisés pour assuré pour un effort égal à la totalité de
l’étaiement, le contreventement, leur la résistance de l'acier constitutif.
fixation aux supports et les supports eux- 3. Les boucles peuvent être réalisées en
mêmes doivent être adaptés aux efforts acier doux et non écroui, de
agissant en phases provisoires. Ils caractéristiques au moins égales à celle de
doivent ainsi être dimensionnés pour l'acier Fe E 235, d'un diamètre minimal de
résister, en plus des charges gravitaires, 10 mm, ou en acier agréé pour armature
aux actions suivantes à considérer précontrainte, d'un diamètre de 7 mm.
pendant les phases de montage : 4. Le diamètre intérieur de façonnage de
• le vent ; la boucle ne doit pas être inférieur à 4
• les charges de chantier définies dans fois le diamètre de l'acier utilisé dans le
la norme NF DTU 23.3 Partie 3 : cas d'un acier doux, et 7 fois dans le cas
Règles de calcul ; d'une armature de précontrainte.
• les chocs accidentels (impact d’un 5. Le dépassement de la boucle par
véhicule en pied de poteau, choc rapport à l'extrados de l’élément et son
d’une poutre en cours de pose), dont diamètre de façonnage doivent être au
les valeurs conventionnelles sont minimum nécessaire au passage du crochet
définies dans la norme NF DTU 23.3- de l'appareil de levage.
Partie 3. 6. Le procédé consistant à jumeler les
Les règles de pose des poutres, poteaux, boucles de levage destinées à être prises
pannes et fondations sont définies dans par un seul crochet est à proscrire.
la norme NF DTU 23.3- Partie 1. 7. À chaque point de suspension, l'élingue
Les inserts et connecteurs mécaniques doit rester à l'intérieur d'un cône dont l'axe
doivent : est celui de la boucle de levage et dont le
• résister aux actions prises en compte demi-angle au sommet n'excède pas 45°.
dans le projet ; Ceci n'est valable que pour les diamètres
• posséder la ductilité nécessaire ; Ø8, 10 ,12 et Ø7 mm pour une armature
• conserver ces propriétés pendant toute précontrainte.
la durée d'utilisation prévue au projet. 8. Lorsque l’élément est levé en 6 points
Les organes de levage doivent répondre ou plus, un palonnier de manutention avec
aux spécifications particulières qui équilibrage des efforts dans les élingues
suivent : est nécessaire.
8
3. REMARQUES COMPLEMENTAIRES DU GROUPE SPECIALISE
• Le système broché tel que présenté dans le dossier technique ne peut être utilisé qu'en
zones I et II a uniquement.
R R
suivantes :
- Des longrines dans les deux directions et /ou un voile périphérique, pour assurer la liaison
des poteaux.
- Un système de contreventement vertical pouvant être assuré par des voiles "rapportés"
coulés en place ou des palées de stabilité en croix. Ce système doit être justifié par un
calcul effectué par un Bureau d'Etudes qualifié.
- Un chaînage périphérique, lequel doit être bien ancré dans les dalles pour assurer l'effet
de diaphragme tel que recommandé par le RPA99/versio2003 afin de transmettre les
charges horizontales aux poteaux et par suite aux fondations.
• Dans le choix du type de fondations, le système de fondations par "encuvement" peut etre
adopté.
• Les produits de scellement et /ou le mortier sans retrait doivent être normalisés et certifiés.
Le mortier utilisé pour le coulage du poteau dans le fût doit être un seul produit et doit se
faire en une seule coulée. L'adhérence entre les faces des poteaux et les faces du fût doit
être bien assurée dans les deux cas de parois lisses ou parois rugueuses.
• Les organes de fixation des murs de façades qui sont des éléments non structuraux, y
compris les panneaux de façades sandwich librement dilatables, doivent être justifiés aux
sollicitations horizontales. Ces exigences sont celles données dans le RPA99/version 2003
ou celles de l'EC8.
• La rotation des poutres par rapport aux poteaux est limitée à 0.03 rd.
• Un soin particulier doit être apporté aux joints entre les panneaux, qu'ils soient posés
horizontalement ou verticalement. Ces joints doivent respecter les recommandations et la
mise en œuvre données dans le DTR E 4.2 intitulé "Travaux d'étanchéité des joints dans les
constructions préfabriquées en grands panneaux".
• La responsabilité incombe au bureau d'études de faire un dimensionnement et un calcul
sismique pour prédire le déplacement relatif au sommet du bâtiment industriel. Ce
déplacement relatif ne doit en aucun cas dépasser 2% en zone III pour des bâtiments ayant
des éléments non structuraux fixés de manière à ne pas interférer avec les déformations de
la structure principale. Cet indicateur représente la valeur limite, selon l'EC8 (§ 4.4.3), à ne
pas strictement dépasser pour garantir une sécurité et une limitation des dommages
sismiques de la structure.
• La responsabilité incombe à l'entreprise de réalisation quant à la qualité de mise en œuvre
des types de connexions poutres-poteaux ou celles d'encastrement rigide des poteaux dans
les fûts d'encuvement. Toutes ces connexions doivent être réalisées conformément au DTU
23.3.
9
CONCLUSION
APPRECIATION GLOBALE
L’utilisation du système constructif AMENHYD-Type 1 «Bâtiments industriels à un seul
niveau » dans le domaine d’emploi est appréciée favorablement.
VALIDITE : 02 ANS
Sauf changement dans la fabrication susceptible de modifier les caractéristiques des produits
ou leur comportement, et qu’il ne soit pas porté à la connaissance du CNERIB des désordres
suffisamment graves pouvant remettre en cause le présent avis, le Groupe Spécialisé estime
nécessaire de revoir le présent Avis Technique dans un délai de 02 ans, expirant le 18 /01 / 2020.
Faute de demande de révision introduite (01) mois avant la date d’expiration, le présent avis
technique sera annulé.
La validité de cet Avis est subordonnée à la permanence de la surveillance exercée sur les usines
productrices des éléments préfabriqués.
Le fabricant s’engage au respect des recommandations données dans le présent Avis Technique.
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DOSSIER TECHNIQUE
ÉTABLI PAR LE DEMANDEUR
A. DESCRIPTION
1 Principe
1.1 Description du procédé de construction
Le système constructif du GROUPE AMENHYD est une ossature en éléments industrialisés à
un seul niveau, sans ou avec mezzanine, totale ou partielle, où la plupart des détails sont inclus
dans le DTU 23.3. Les poteaux sont en béton armé avec une section constante dans leur hauteur,
encastrés rigidement dans les fondations. Les têtes des poteaux sont liaisonnées aux poutres (en
béton armé ou précontraint) par des articulations linéaires ou des rotules au moyen de broches
scellées ou boulonnées. Les poutres sont des éléments préfabriqués, en béton armé ou
précontraint.
Le système constructif visé par le présent dossier comprend les éléments suivants :
• Fûts à encuvement en béton armé ;
• Poteau en béton armé ;
• Poutres rectangulaires en béton précontraint ;
• Poutres I en béton précontraint ;
• Poutres T inversé en béton précontraint ;
• Poutres L en béton précontraint ;
• Éléments de plancher TT en béton précontraint ;
• Pannes ;
• Poutres delta (double A) ;
• Prédalles ;
• Panneaux.
Les ossatures sont réalisées par assemblage des éléments préfabriqués entre eux, ou encore avec
des parties coulées sur site. Les types d’assemblage suivants sont visés:
• Poteau- fondation ;
• Poteau-poutre ;
• Poutre-plancher ;
• Poutre-poutre ;
• Poutre-panne ;
• Poutre-voile.
La toiture peut être rigide ou souple. La toiture rigide est constituée d'éléments plans rigides, liés
à des poutres porteuses (éléments en TT, dalles en béton armé ...). Les joints entre éléments de
plancher sont clavetés. La toiture rigide peut être constituée de poutres et pannes avec couverture
en bac-acier ou panneaux sandwich et mise en place de contreventements horizontaux entre
pannes et poutres.
La toiture souple est constituée de poutres porteuses reliant les poteaux, de pannes reliées aux
poutres dans la direction perpendiculaire et d'éléments de couverture légère de type bac-acier ou
panneaux sandwich.
Dans le cas des bâtiments avec mezzanine, la toiture doit être rigide et les planchers de
mezzanine sont généralement constitués d’éléments double T.
11
Les poutres sont rotulées au niveau toiture et au niveau mezzanine. La toiture et la mezzanine
forment un diaphragme indéformable.
1.2 Description et destination
Le domaine d'emploi couvre une large gamme de destinations : Equipements Public ; Bâtiments
Industriels, Logistiques, Commerciaux, Bureaux ; Parkings ; Cinémas ; Entrepôts ; Couvertures
de stations d’épuration ou de bassins de rétention, etc…
(encuvement). Ils garantissent la stabilité de la structure tant en conditions statiques qu’en celles
dynamiques. Ils soutiennent les poutres de platelage et couverture. La section est rectangulaire A
x B, ou A et B peuvent varier de 40 cm à 90 cm avec un pas de 10 cm. La longueur est variable
et en fonction des caractéristiques du bâtiment. Le poids varie entre 0.6 à 2.5 (T/ml).
Autres dimensions sont aussi possibles sous spécification.
2.1.2 Poutres
Les poutres en béton armé ou précontraint, Leur géométrie est variable en fonction de la charge,
de la hauteur et des exigences architecturales.
1T
12
Tableau 1: Caractéristiques des Poutres Préfabriquées
Portée Hauteur Largueur Poids
Type Schéma
(m) (cm) (cm) (T/ml)
13
Figure 2 : Elément de plancher double T
2.2.2 Prédalles
Les prédalles sont des éléments préfabriqués en béton armé ou précontraint, destinés à former la
partie inférieure d’un plancher et comportant tout ou une partie de l’armature inférieure du
plancher.
Figure 3 : Prédalle
14
Figure 4 : Panneau Allégé
2.2.4 Panneaux pleins
Fabriqués en béton d’épaisseur 12, 16 et 20 cm. Leurs dimensions sont variables en fonction des
exigences architecturales et peuvent être utilisées en configuration tant verticale qu’horizontale.
Ils ont d’excellentes Caractéristiques sonores, la réduction du bruit conformément au DTR-C
3.1.1 jusqu’à 50 db. Leur transmission thermique est en fonction de l’épaisseur du panneau, avec
valeurs comprises entre 2.91 W/m 2 K et 3.46 W/m 2 K. Leur résistance au feu est REI 120 min
P P P P
pour le panneau de 12cm, et supérieure à REI 180 min pour les autres.
15
La jonction entre la couche extérieure de béton et intérieure est assurée au moyen de
connecteurs. Ils sont conformes à la norme « EN 14992 Produits préfabriqués en béton –
Éléments de mur ».
16
3 Caractéristiques des matériaux
3.1 Béton
Béton de sable et granulats courants, le dosage varie en fonction de la résistance désirée.
La composition du béton est conforme à la norme NF EN 206-1 pour les produits en béton
préfabriqués en usine et en fonction de la classe d’exposition.
Les caractéristiques des bétons typiques pour chaque produit sont :
Tableau 4 : Caractéristiques Des Bétons Pour Chaque Eléments
Désignation Classe béton fc28 ciment
Poteau C40/50 40 MPa CEM II/A ou B 42.5
Dalle TT C45/55 45 MPa CEM II /52.5
Poutres (section préfabriquée) C45/55 45 MPa CEM II /52.5
Panneaux C35/45 35 MPa CEM II/A ou B 42.5
Fût à encuvement C35/45 35 MPa CEM II/A ou B 42.5
Autres caractéristiques peuvent être utilisées et seront indiquées dans la note de calcul.
L’eau utilisée doit être pure et propre. Dans le cas où il est nécessaire, on effectue une analyse
chimique. Son dosage tient en compte l’humidité présente dans les granulats et l’environnement.
Caractéristiques des composantes
- Granulats
1T
Sable petite fraction de granulat dont la dimension nominale du grain D est inférieure ou
égale à 4mm.
Gravillon : fractions de granulat dont la dimension nominale du grain D est supérieure
ou égale à 4mm.
Filler : Une fraction de granulat supplémentaire, qui entre dans la composition du béton
grâce à sa capacité d'intégration, les fillers ont des grains qui passent à travers un tamis de
0.063mm.
Les granulats sont soumis au contrôle de l'humidité, le poids et le volume avec la vérification de
la tolérance à travers l'étalonnage des échantillons, effectué par un responsable interne (de
production ou de laboratoire), et conforment à la réglementation nationale.
- Le ciment
1T
Tous les ciments utilisés dans la fabrication de structures préfabriquées sont en conformité avec
les normes nationales (NA 442) ainsi qu'avec la norme européenne EN 197-1.
Les ciments sont soumis au contrôle du poids à l'aide des balances appropriées.
- Les adjuvants
1T
Dans les cas où il est nécessaire, les adjuvants utilisés dans les compositions du béton sont :
Les super-plastifiants réducteurs d’eau qui maintiennent l’ouvrabilité du béton et qui en
réduisent la tenue en eau.
Plastifiant.
17
Le ferraillage répond aux mesures dictées par les dessins d'exécution préparés par le Bureau
technique et pour cela il doit être soumis au contrôle métrique. En fonction de l’environnement et
le type de béton, le bureau technique établie les enrobages nécessaires conformément aux normes
EN 1992 et EN 206-1.
L’enrobage des câbles est d’au moins 25 mm dans les cas normaux, et d’au moins 35 mm dans le
cas de structures situées dans un environnement agressif (EN 1992).
Toutes les armatures employées sont homologuées ou bénéficient d’une autorisation du
fournisseur.
Chaque produit est muni d’un code accessible à l’œil, et portant l’identification conformément à
l’article 7 de la norme EN 13369. Dans le marquage on peut trouver les données suivantes:
- L’identification du fabricant,
- L’identification du lieu de fabrication,
- Le numéro d’identification de l’élément (si nécessaire),
- La date de moulage
- La masse du produit (quand il dépasse 800kg)
- Autres informations éventuellement demandées pour la mise en œuvre (par exemple le
sens de pose).
18
5 Fabrication et assurance qualité
la fabrication des éléments structuraux s’étend à 5 000 m², à l'intérieur duquel se trouvent des
moules contemporains pour la fabrication des éléments structuraux. Elle est organisée comme
deux halls indépendants en utilisant quatre ponts roulant de capacité individuelle de 2x20 et de
2x25 tonnes.
La fabrication est effectuée en usine dans des bâtiments clos. L’unité compte avec les
installations additionnelles suivantes :
- Laboratoire ;
- Silo pour le stockage de ciment d’une capacité de 100 tonnes ;
- Silo pour filler d’une capacité de 20 tonnes ;
- Réservoir pour les adjuvants d’une capacité totale de 3 000L ;
- Usine à béton avec 4 malaxeurs ;
- Bunkers pour stoker les granulats ;
- Une station de vapeur d’une capacité de 2000 kg/h ;
- Atelier pour l’élaboration des armatures (environ 1000m 2 ) ;
P P
Vibration
U
Les moules dispose de vibreurs installés d’une façon à offrir une vibration optimale sur toute la
surface de ce dernier.
En faisant usage des vibreurs le contremaître contrôle la vibration dans son délai en vérifiant les
temps établis et son efficacité par simple inspection visuelle.
Dans le cas d’emplois des bétons auto-plaçant, aucune vibration n’est nécessaire.
Traitement thermique
U
Dans le cas où il est nécessaire, on peut appliquer un traitement thermique sur les pistes. Le
responsable de production vérifie que le cycle thermique correspond effectivement au cycle
thermique prédéterminé par une vérification graphique thermométrique.
L'augmentation de la température du traitement à la vapeur des coulages à l'aide de vapeur est la
méthode utilisée actuellement. On distingue deux types de traitement à la vapeur : un avec la
19
vapeur saturée à basse pression et température inférieure à 100°C ; et l'autre avec vapeur sous
pression et température supérieure à 100°C. Le chauffage peut être réalisé avec des processus
différents :
• Avec le soufflage de vapeur direct sur le béton coulé dans les coffrages ;
• Dans des chambres à vapeur où le traitement peut être effectué à basse ou à haute
pression ;
• Avec action indirecte de la vapeur chauffée dans les coffrages.
Lors de l'utilisation de la chaleur pour accélérer la maturation du béton, le cycle théorique du
traitement normal peut être divisé en quatre étapes :
• Pré-maturation à température ambiante ;
• Augmentation de la température jusqu'au maximum (65°C) ;
• Permanence à la température maximale ;
• Refroidissement.
Le traitement à long terme : c'est le traitement classique à la vapeur, avec une durée totale du
U U
cycle supérieure à 10 heures avec la présence de toutes les phases pour un total de 16 à 18,5
heures.
Ce traitement est utilisé spécialement pour la préfabrication dans le béton précontraint.
o Température maximale = 65°C
o Gradient thermique = 10°C/h
Le traitement à court terme : la durée totale du cycle est inférieure à 10 heures.
U U
Ce traitement est utilisé particulièrement pour les éléments préfabriqués en béton armé vibrée
dont les résistances initiales doivent permettre le transport et l'emmagasinage. Dans le cycle
court les étapes sont raccourcies et la pré-maturation est souvent absente, de cette manière il est
possible d'obtenir un rythme de travail très élevé. Naturellement, le fait de devoir s'écarter du
cycle optimal produit des effets négatifs et en particulier une réduction des résistances finales par
rapport à une maturation normale.
Le choix du processus : pour accélérer la cure des coulages est conditionné par les exigences de
U U
20
Contrôle avant coulage
U
• Fermer les cavités ouvertes dans les éléments avant le transport vers l'espace de
15T 1 5T 15T 15T 15T 15T 15T 15T 1 5T 15T 15T
stockage ; 15T
À chaque rotation, les moules sont nettoyés puis pulvérisés d’un film d’huile de démoulage.
21
- Avoir une largeur minimale égale à la distance entre les crochets de manutention ;
- Avoir une capacité minimale, pour chaque câble, équivalente à 75% du poids de l'élément.
6.1.2 Stockage
Les éléments sont stockés sur une aire plate. Le stockage doit être effectué en posant les
éléments sur cales, misent en place sous l'emplacement des crochets de manutention (±10 cm),
sauf si autrement indiqué par les dessins. Les dimensions des cales sont choisies en fonction de
l’élément et dimensions.
Dans les cas des panneaux, le stockage est effectué à l’aide de chevêtres.
Les éléments linéaires et surfaciques sont stockés sur des chevrons. En cas d’empilage,
les chevrons respectent un alignement vertical correct de sorte qu’il n’y ait aucun report de
charge des éléments supérieurs vers les pièces basses. L’empilement est limité à:
- 5 niveaux pour les poteaux ;
- 3 niveaux pour les poutres ;
- 6 niveaux pour les dalles TT ≤ 40cm ; 4 pour les dalles TT ≤ 60cm et 3 pour les
TT ≤ 100cm.
grue mobile.
Le chargement et la préparation pour le transport sont organisés par une équipe qualifiée
(opérateur d'un pont roulant automatisé, dockers auxiliaires, conducteur du moyen de transport)
qui observe les instructions de l'ingénieur en chef.
7 Mise en œuvre
23
assurer la stabilité de l'ouvrage pendant la construction. Cette stabilité doit être assurée en tenant
compte des imperfections liées à l'exécution (inclinaison sur la verticale, excentricité des
réactions d'appuis, ...) et aux tolérances sur les éléments.
Les règles de pose des poutres clavetées sont définies dans la norme NF DTU 23.3 P1. Les
accessoires de levage doivent répondre aux spécifications particulières suivantes :
Le montage des éléments préfabriqués avec une vitesse de vent supérieur à 40 km/h est interdit.
Le client doit dégager de tout obstacle la zone de circulation des grues et camions. Les voies de
circulation doivent garantir une résistance suffisante. La circulation des grues en charge est
interdite.
7.1.1 Règles relatives au montage des éléments:
Avant la mise en place des éléments :
Il faut s’assurer si les désignations et les dimensions, ainsi que les éléments préfabriqués
eux-mêmes, correspondent aux dessins de conception qui sont communiqués à l’équipe de
montage. En cas de différences ou de manque de conditions préalables à la mise en place du
système de protection au travail, l’exécuteur des travaux de montage est tenu d’arrêter la
mise en place des éléments et de demander des instructions correctives.
Verifier les conditions météorologiques.
Tous les éléments préfabriqués contiennent des signes d’identification correspondant aux
signes figurant sur les dessins de conception; le chef d’équipe de montage doit respecter
strictement cet ordre et les installer aux emplacements prévus. En cas d’absence
d’indentification ou d’impossibilité de monter un élément, le responsable doit en informer
sans délai l’ingénieur en chef du secteur de production, ainsi que le concepteur, et ne doit en
aucun cas faire une improvisation quelconque.
Mesures propres aux étapes transitoires:
En ce qui concerne les constructions bâties dans des zones sismiques, les dessins de
conception contiendront, séparément pour chacun des cas, les détails de l’assemblage de
deux éléments.
Une construction ne pouvant pas être considérée comme absolument stable avant la fin des
travaux, y compris le bétonnage, le soudage et les nombreuses fixations, le monteur
assembleur est tenu de préparer et d’utiliser des raidisseurs contre le vent ou des dispositifs
de protection au travail dans les étapes différentes de l’opération selon les indication des
concepteurs.
Le montage doit être réalisé de manière à éviter une existence provisoire de structures
fragiles ou instables.
Pose:
En ce qui concerne les panneaux, qu’ils soient verticaux ou horizontaux, dont la fixation
définitive dépend du bétonnage du plancher ou de la dalle, il faut s’assurer de la protection
du point de liaison situé dans la base jusqu’à ce que le plancher soit mis en place.
Dans le cadre de l’étape de pose d’un élément préfabriqué, la vitesse de descente doit être
d’une façon a évité les impacts brusques.
Les éléments ne doivent être relâchés qu’après être posés dans les emplacements prévus et
après avoir assuré leur stabilité.
Lors du soulèvement et de la pose d’éléments de grandes dimensions, tels que piliers,
poutres, dalles, panneaux de façade etc., un opérateur doit guider ces éléments à l’aide
d’une corde liée à une des extrémités de l’élément guidé jusqu’à ce que cet élément
24
s’aligne avec précision avec l’axe vertical de l’emplacement et se trouve à la proximité de
celui-ci. Ce n’est qu’à ce moment précis que l’opérateur peut intervenir manuellement pour
guider l’élément à son emplacement.
La pose d’éléments doit s’effectuer de manière à ce que le personnel ne soit jamais être
présent au-dessous des éléments en question ni sur leur le chemin qu’ils pourraient
éventuellement emprunter.
Il convient de rappeler que la charge de la grue est limitée, ainsi que leur portée et le
fonctionnement qui ne doivent absolument pas être dépassés. En conséquence, il ne faut
pas amener l’opérateur à effectuer des opérations risquées qui pourraient s’avérer
dangereuses.
Un monteur assembleur doit assurer avec soin les positions horizontale et verticale
d’éléments, en mettant, le cas échéant, des cales en acier, plastique dur afin de faire de
petites corrections.
Tous les boulons doivent être bien serrés par le chef de l’équipe de montage à l’aide d’une
clé dynamométrique, selon les indications relatives au couple de serrage. Par ailleurs, le
chef de l’équipe de montage est responsable des soudages nécessaires à effectuer par un
personnel équipé d’un matériel adéquat.
Le bétonnage – processus monolithique à effectuer par l’équipe de montage doit
correspondre à ce qui figure sur les dessins. En outre, le planning de montage sera
conditionné par le temps nécessaire pour la maturation, caractéristiques pour ce type de
travaux.
25
7.3 Montage des éléments particuliers et mesures de précaution à entreprendre:
Dans le cadre de la pose des éléments préfabriqués dans la fondation, il se distingue deux modes
de réalisation des liens de montage :
Ancrage à l’aide d’une réservation réalisé préalablement
Processus de montage consiste à poser l’ensemble dans la position prévue par le projet. Cette
position est assurée par un instrument de mesure nommé théodolite à manier et à guider par un
ingénieur de géodésie pour trouver cette position.
Une position horizontale est assurée par un simple déplacement horizontal de l’ensemble, alors
que la position verticale est assurée par la pose de cales (entretoises) au-dessous des pieds.
Ancrage à l’aide de tirants d’ancrage et boulon du type « PEIKKO » ou « HALFEN »
Processus de montage consiste à poser des tirants d’ancrage fabriqués en usine dans la position
prévue par le projet, selon le mode requis par le fabricant. Comme dans le cas du système
précédant, c’est le topographe qui est chargé d’assurer une position correcte.
Le nivellement à l’aide d’un théodolite s’effectue par le serrage ou le dévissage de l’écrou situé
sur le tirant d’ancrage qui sera intégré aux fondations. Le processus de montage de ces tirants
d’ancrage fabriqués en usine figure dans les instructions du fabricant.
26
Table au 8 : Montage Des Poteaux et des poutres
7.3.2 MONTAGE DE POTEAUX
1B
27
7.3.3 MONTAGE DE POUTRES
2B
28
7.3.4 MONTAGE DES PLANCHERS – ELEMENT DOUBLE T
3B
29
7.3.5 PANNEAUX DE FACADE – HORISONTAUX ET VERTICAUX
4B
Déchargement Le déchargement de panneaux de façade doit être effectué avec beaucoup de soin du
fait d'un risque permanent d'un renversement latéral. Le déchargement de panneaux
s'effectue à l'aide de cordes (chaînes) en cas d'accrochage dans les deux points
d'attache ou à l'aide de poulies si l'accrochage s'effectue dans quatre points d'attache.
Les extrémités des panneaux posés par terre s'appuient sur les poteaux ou sur la
construction, près du lieu de leur installation et ils peuvent être au maximum au
nombre de 3, inclinés au moins 1/10 par rapport à la hauteur de manière à empêcher
Stockage provisoire un renversement latéral. Il faut poser une pièce en bois au-dessous du dernier élément
pour éviter un éventuellement glissement. Il faut éviter de laisser longtemps les
panneaux dans cette position pour éviter des déformations. Des appuis en bois doivent
être posés à la hauteur des anneaux d'accroche.
Il faut soulever des panneaux horizontaux par des câbles (chaînes) de levage, dont
l'inclinaison n'est pas inférieure à 60° et se conformer au tableau des charges et des
portées qui figure sur une plaquette à l'intérieur de la grue.
Etant transportés en position horizontale, les panneaux verticaux sont redressés à
Soulèvement
l'aide d'une grue munie de deux treuils et d'une poulie afin de ne pas endommagé les
point de levage.
Les panneaux de façade sont guidés depuis le sol, lors du soulèvement, à l'aide d'une
ou de deux cordes fixées aux extrémités de ces derniers.
Avant de poser les panneaux de façade, il faut s'assurer si les supports sont fabriqués
en matériaux appropriés susceptibles de supporter le poids d'un panneau.
Pour assurer une position horizontale ou verticale parfaite d'un panneau, il ne faut
poser au-dessous de ce dernier que des cales en plastique ou en acier de différente
épaisseur et il faut procéder au nivellement en présence d’un topographe.
En cas de panneaux verticaux et horizontaux dont la fixation finale consiste à
bétonner le plancher ou la dalle, il faut s'occuper de la protection du point de liaison
Mise en place situé dans la base jusqu'à ce que le plancher soit bétonné.
Juste après le positionnement et le contrôle de la position verticale, les panneaux sont
fixé par le moyens des inserts qu’il faut serrer leurs boulons à l'aide d'une clé
dynamométrique en respectant les consignes relatives au couple de serrage
caractéristique pour ce type d'éléments/de boulons.
Une fois la fixation terminée, il faut que les monteurs assembleurs, qui se trouvent à
cette hauteur puisse attraper le crochet, procèdent au décrochage du panneau tout en
restant attachés à un câble de sécurité, raidi entre les petits poteaux.
30
7.4 Information technique
Les plans de montage des différents éléments sont établis par le bureau technique du GROUPE
AMENHYD. Ces plans comportent :
- Le repérage et le positionnement des éléments ;
- Leur poids ;
- Leur condition de manutention ;
- Les dispositions particulières éventuelles (ex. étaiement) ;
- Les ferraillages complémentaires.
- Les détails des liens entre les éléments.
Toutes les différences qui existent parmi les caractéristiques et indications données en rapport
15T 15T 15T 15T 15T
avec la production , sur le plan architectural et structurel doivent être résolues avant
15T 15T 15T 15T
Lorsque la pose est assurée par le pré-fabricant, un PPSPS (Plan Particulier de Sécurité et de
Protection de la Santé) est fourni. Dans le cas où le montage n’est pas assuré par le pré-fabricant,
les équipes de montage peuvent être épaulées par un conducteur de travaux interne au GROUPE
AMENHYD, qui a le droit de vérifier le respect des règles de montage.
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• Precast Bent system for High Seismic Regions, Appendix C to AASHTO Guide (USA);
• Règlement ASQPE pour les armatures de précontrainte.
• Le dimensionnement des appuis en néoprène doit se faire selon l’Annexe A (informative)
du DTU.23.3 conformément aux caractéristiques données dans la fiche technique du
fabricant.
8.2 Assemblages
8.2.1 Calcul des efforts internes
Les structures en béton préfabriquées sont étudiées aux états-limites de service et aux états-
limites ultimes selon une analyse linéaire basée sur la théorie de l’élasticité, dans l’équilibre des
efforts internes et externes. Dans le cas où le bâtiment est en zone sismique, une analyse modale-
spectrale est recommandée.
Cette méthodologie est couverte par la réglementation en vigueur, elle est la même que pour les
bâtiments en béton traditionnel, avec les conditions suivantes :
- Les poutres-pannes-planchers sont conçues comme rotules aux extrémités. Dans cette
disposition, les éléments horizontaux ne sont pas encastrement (sans nœuds de
concentration d’effort) aux poteaux.
- Les poteaux son encastrées à la fondation. La zone nodale (RPA 99-V2003) est à la base.
- Les planchers sont conçus comme monolithiques dans le cas d’avoir une chape de
compression rapporté sur les éléments préfabriquées.
- L’ancrage des voiles ou autre élément de contreventement est vérifié selon le modèle de
calcul.
8.2.2 Poteau – Fondation
8.2.2.1 Assemblage poteau-fondation par plot à encuvement
L’entreprise chargée de la mise en œuvre doit s’assurer qu’elle dispose d’un système de réglage
permettant d’ajuster le poteau à niveau.
Les encuvements prévus doivent avoir un jeu latéral final compris entre 50mm et 150mm. Le
fond de l’encuvement doit être plan et propre.
Le poteau doit être posé dans le plot à encuvement :
- Soit sur un béton d’assis si l’espace vertical F est au moins égal à 20mm dans le cas de
l’utilisation d’un mortier de calage sans retrait ou de 40mm dans les autres cas ;
- Soit directement si l’espace libre F est supérieur ou égal au quinzième de la plus petite
dimension transversale du poteau, sans être inférieure à 40mm. Dans ce cas le coulage
doit être réalisé en une seule fois.
32
Figure 13. Détail Fut
L’encuvement peut être à parois lisses ou rugueuses. Leur dimensionnement est réalisé
conformément à 10.9.6 de la norme EN 1992-1-1. La hauteur d’encuvement doit être étudiée de
façon à assurer l’encastrement du poteau et l’ancrage des armatures.
Fh = F1 – F2 - μ F3
R R R R R R R
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• l e : longueur totale de scellement [mm]
R R
Le ratio D/Φ ne doit être supérieur à 6, où D est le diamètre des réservations. Avec cette
configuration, une liaison poteau-poteau est valable. Dans le cas d’un paquet de barres, on
emploie le diamètre équivalent pour le calcul de la longueur d’ancrage.
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L’emploi de ce système en zone sismique est conditionné par les spécifications techniques du
fabricant.
Elles sont dimensionnées pour les sollicitations combinées de cisaillement et de traction. Dans le
cas où la section préfabriquée est solidaire au dallage par moyen d’une chape coulée sur place,
les broches sont dimensionnées pour les efforts de cisaillement.
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Entre le support et la poutre, on met un appareil d’appui de régularisation et répartition de charge
(néoprène). Les broches sont dimensionnées en fonction des charges selon la formule suivante :
(3T + N) / A < σ
Avec :
T: l’effort agissant de cisaillement de la broche ;
N: l’effort normal dans la broche (positif si traction) ;
A: la section de la broche.
Σ : contrainte de calcul : f yk /1.5 pour ELS ; f yk /1.15 pour ELU et f yk pour combinaisons
R R R R R R
accidentelles (séismiques).
Les broches doivent être ancrées dans la tête de poteau et dans les fourreaux des poutres pour un
effort T + N. Dans le cas d’une liaison dans les ailes d’une poutre en I ou lorsque le blocage dans
les fourreaux est effectué à l’aide de produit souple (joint de dilatation), une fixation par écrou
doit être disposée.
Les broches doivent respecter une distance théorique minimale au but de la poutre de 100mm.
Autres exigences sont indiquées dans le schéma ci-dessous :
37
Figure 20 : Détail connexion élément de plancher TT- Poutre
8.2.5 Panne – Poutre
Les pannes sont liées aux poutres par moyen d’un goujon ou armature de fixation. Leur
conception permet de transférer les efforts horizontaux de dimensionnement aux poutres.
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A : Coefficient d’accélération de zone obtenu dans le tableau (4.1) pour la zone et le groupe
d’usage appropriés
Cp : Facteur de force horizontale variant entre 0.3 et 0.8 (voir tableau 6.1 du RPA)
Wp : Poids de l’élément considéré
Les assemblages et joints de panneaux devront autoriser le plus grand des mouvements
engendrés par un déplacement relatif des étages au moins égal à R fois le déplacement causé par
les forces sismiques de calcul, le mouvement relatif à considérer n’étant pas inférieur à 2 cm.
Les assemblages qui permettent les mouvements dans le plan des panneaux dus aux
déplacements relatifs d’étage devront être :
• Des assemblages coulissants, correctement conçus, utilisant des trous oblongs ou
surdimensionnés.
• Des assemblages permettant le mouvement par flexion des pièces métalliques.
L’approche utilisée dans L’Eurocode 8 (§3.5) peut être également utilisés pour vérifier
les éléments non structuraux
39
8.5 Sécurité en cas d’incendie
Le procédé permet de respecter la réglementation applicable au domaine d'emploi accepté. Les
éléments constituant le procédé sont incombustibles et ne présentent pas de risques spéciaux. Les
durées de stabilité au feu peuvent être appréciées conformément à I'Eurocode 2 : Calcul des structures
en béton -Partie 1-2 : Règles générales -Calcul du comportement au feu. La résistance au feu relative
à la capacité portante R des éléments de structure linéaires préfabriqués en béton, exprimée en termes
de classes, doit être déclarée conformément aux paragraphes 4.3.4.1 à 4.3.4.3 de l'EN 13369:2013.
Pour la réaction au feu, le paragraphe 4.3.4.4 de l'EN 13369:2013 doit s'appliquer.
Pour les panneaux « coupe-feu », ils ont un comportement passif au feu, mais pour assurer leur
étanchéité à la flamme, un bourrelet coupe-feu doit être mise en place aux joints entre panneaux.
8.9 Etanchéité
L’étanchéité entre panneaux préfabriqués de façade, conformément au le DTR E 4.2 intitulé
"Travaux d'étanchéité des joints dans les constructions préfabriquées en grands panneaux", est donnée
par la présence d’une chambre de décompression, plus une garniture extérieure de mastic (silicone),
solution classique pour des éléments de façade industrielle en béton. Dans le cas de façades qui
seraient destinées à abriter des activités équivalentes à celles de bâtiments d’usage courant, le
dispositif d’étanchéité serait à compléter par une seconde garniture d’étanchéité à l’eau du côté
intérieur.
8.10 Durabilité
La durabilité des bâtiments en béton préfabriquée est équivalente aux ossatures en béton courante.
Pour tous les éléments en béton, leur durabilité est assurée par :
- Un dosage minimal en ciment ;
- Un rapport eau/ciment maximal ;
- Une teneur en chlorure maximale ;
- Une teneur maximale en alcalins ;
- La protection du béton frais contre le dessèchement ;
- Une bonne hydratation par traitement thermique ;
- Une résistance minimale du béton ;
- Un enrobage minimal des armatures et une qualité minimale du béton d’enrobage ;
- En cas de nécessité, des prescriptions spéciales adaptées au bâtiment.
Due au contrôle intense des matériaux et à la fabrication dans un environnement stable, il est
plus facile d’assurer la durabilité avec les éléments en béton préfabriqué.
B. Références de réalisation
Néant
C. Schémas du Dossier Technique
a. Phasage de montage
PT PL
PRa PRb
c. Panneau – poteau