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—— —q . “ REPUBLIQUE TUNISIENNE Session principale | MINISTERE DE L'EDUCATION ‘Section: ! EXAMEN DU BACCALAUREAT EWE: Sciences physiques) Sciences eapérimentales SESSION 2019 —_———| Oouréee: 3h i Coefficient de répreuve: 4 ff ARRARA Le sujet comporte 5 pages numérotées de 1/5 a 5/5. Chimie (9 p Exercice 1 (4,5 points) Dans un bécher, on prépare un mélange équimolaire (M) d'un ester (B) et de l'eau, auquel on ajoute quelques gouttes d'acide sulfurique concentré de volume négligeable. On répartit le mélange homogénéisé (M) en cing volumes égaux contenant chacun mp mol de lester (E) et m mol d'eau et on les verse dans des tubes a essai numérotés de 125, On munit chaque tube @ essai d’un bouchon surmonté d'un tube effilé et on les plonge to un bain-marie porté a une température @ convenable. ‘A des instants successifs t; (i= 1,2,..., 5), on sort respectivement I'un des tubes chau et on verse immédiatement son contenu dans un erlenmeyer placé dans un bain d'eau glacée. On dose, & chaque fois, l'acide contenu dans chacun des tubes par une solution aqueuse dhydroxyde de sodium (NaOH) de concentration molaire C = 2 mol.L'" ‘On désigne par Ve3. Ves et Ves les volumes de la solution aqueuse de NaOH nécessaires, 4 l'équivalence. pour doser l'acide carboxylique formé respectivement dans les tubes mumérotés 3. 4 et 5. On obtient: Ves= Ves= Ves = 10 mL. La constante d'équilibre relative & cette réaction d'hydrolyse est K = 0,25. 1) a- Dresser le tableau deseriptif en avancement x relatif 4 la réaction Whydrolyse étudiée dans un tube a essai b- Déterminer les avancements x3. x4 ct xs. En déduire l'avancement final xy de la réaction étudiée. 2) Le taux d'avancement final de la réaction d'hydrolyse étudiée étant t. Vinstant ¢ = 0, dans % a- Montrer que = 0,5. Calculer la valeur det, b- En déduire la valeur de ng. ¢- Déduire la quantité de matiére initiale mgp d'ester contenu dans le mélange (M). 3) Maintenant, on étudie la réaction e’hydrolyse de la méme quantité de matiére neo = 0,3 mol d'ester (E) avee une quaniité de matigre m d'eau telle que m1 > my». Pour cela, on prépare un mélange (M') contenant ces quantités de matiére d'ester (E) et d'eau, auquel on ajoute quelques gouttes d'acide sulfurique concentré de volume négligeable, On répartit le mélange homogénéisé (M') en deux volumes égaux versés dans deux erlenmeyers L, et Ly munis chacun d'un bouchon surmonté d'un tube effilé puis plongés, 4 un nouvel instant t? = 0, dans le bain-marie porté a la méme température @. Les contenus des deux erlenmeyers L, et Ly sont respectivement retirés aux instants t, et ty et placés dans un bain d’eau glacée puis dosés. Les deux dosages sont effectués avec la méme solution aqueuse de NaOH de concentration molaire C = 2 moLL”. Les volumes de la solution aqueuse de NaOH nécessaires, a P'équivalence, pour doser l'acide carboxylique formé dans L et Ly sont respectivement Vea = 9,0 mL et Vey = 37,5 mL. Sachant que ty ~ t = 50 min et que ty correspond a I’instant auquel le mélange dans Ly atteint I’équilibre chimique a- déterminer Ia vitesse moyenne de la réaction d/hydrolyse dans Ly entre t, et ty; b+ déterminer la valeur du taux d'avancement final t'y de la réaction étudiée : ¢- determiner la valeur de my Exercice 2 (4,5 points) Toutes les solutions sont prises 4 25 °C, température a laquelle le produit ionique de l'eau est K, On négligera les ions provenant de l'ionisation propre de l'eau devant ceux provenant de lionisation de chacune des monobases étudiges. On considérera pour les solutions étudiges que = pour une solution aqueuse d'une monobase forte de concentration molaire C, le pH s'exprime par: pH=pK, +logC : Page 1/5 = pout une solution aqueuse d’une monobase faible, faiblement ionisée et de concentration molaire C, le pH s'exprime par: pH= pK, ‘correspondant, 1) On considere une solution aqueuse (8) d’une monobase B, de concentration molaire C et de pH donné. On dilue n fois la solution ($), on obtient une solution aqueuse (S’) de concentration molaire €? et dont le pH a une valeur pH’. a- Montrer que : ~ pour une solution aqueuse dune monobase forte : n = pour une solution aqueuse dune monobase faible et faiblement ionisée : n= 10 20H - PH) b- Le taux d’avancement final de la réaction de la monobase B avec I’eau est noté ty. Exprimer ty en fonction du pH de la solution aqueuse de B, sa concentration molaire C et pK. ¢- Montrer que dans le cas oti la monobase B est faible et faiblement ionisée, la constante de basicité Ky s'écrit: K,=1.C 2) On prépare trois solutions aqueuses (S)), (S2) et (S3) de méme concentration molaire Cy et contenant respectivement les monobases By, Bz et Bs. On dilue 5 fois chacune des trois solutions précédentes. Les mesures de pH des trois solutions avant et aprés dilution, fournissent les résultats consignés dans le tableau suivant 4 loge - pk,) : avec Ky la constante de basicité du couple acide-base opi ptr [6p Sa 10,95 12,70 10,60 12,00 a Montrer que la monobase Bz est forte. b- Déterminer la valeur de Cy, 3) a- Justifier que les monobases By et Bs sont faibles et faiblement ionisées tant avant qu’aprés la dilution. b- Déterminer les valeurs des constantes de basicité Ky; et Kos respectivement des couples B)H™/B, et B3H'/Bs. ¢- Comparer les forces des monobases By et Bs. Physique (11 points) Exer ¢ 1 (4,25 points) Le pendule élastique de la figure 1 est ®) (s) constitué d'un ressort (R) spires non jointives. de masse négligeable et de raideur k, lié a un solide (S) | : de masse m qui peut se déplacer le long d'une tige ¥ +> 9s (1). A Véquilibre, le centre dinetie G de (8) Figs 9 i coincide avec lorigine O d'un repére (O, 1) porté par un axe horizontal x°x. A un instant t donné. la position de G est repérée par son abscisse x(t), L“énergie potenticlle de pesanteur est supposée nulle au niveau du plan horizontal contenant la tige (T). A) Expérience 1 On écarte le solide ($) de sa position d’équilibre d’une distance xp et on Ie lache, a M'instant t = 0, sans vitesse initiale, il se met done a osciller. Au cours de son mouvement, le solide ($) est soumis a des frottements de type visqueux équivalents 4 une force f oth est le coefficient de frottement et ¥ est le vecteur vitesse instantange du centre d'inertie G de (8). L’équation différenticlle régissant les oscillations de G est donnée par mo) x(t) o ya Pour trois valeurs de h (I, ha, hs) elles que hy < hz < hs, un dispositif appropri¢ permet denregistrer I"évolution, au cours du temps, de I’élongation x du centre d’inertie G de ($). On obtient alors les courbes (A), (BY et (C) de la figure 2 I) a- Associer A chacune des courbes (A), (B) et (2) de la figure 2 le coefficient de frottement correspondant. b- Parmi les trois courbes (A), (BY et (C) de la figure 2, indiquer celle (ou celles) qui correspond(ent) & : = un régime pseudopériodique : Page 2/5 ~ un régime apériodique. 2) On se place dans le cas du régime pseudopériodique. A Pinstant t = 0, le systéme {(S) + (R)} acquiert une énergie mécanique W = 18,75.10° J. On assimile la pscudo-période T a la période propre To des oscillations a- Déterminer graphiquement les valeurs de x et T. b- En déduire les valeurs de k et m. B) Expérience 2 Le solide (S) est toujours soumis 4 des frotiements de type visqueux équivalents a unc force f =- hy. Un excitateur exerce sur (S) une force F(t) Fysin(2nNt), amplitude Fy constante et de fréquence N réglable. Le solide ($) effectue alors des oscillations mécaniques forcées. On fait varier la fréquence N de Pexcitateur et on mesure a chaque fois !"amplitude Xm des oscillations. Pour deux nouvelles valeurs hy et hy de h, on obtient respectivement les courbes (a) et (b) de la figure 3 de la page 5/5 donnant 'évolution de l'amplitude Xq en fonetion de ta fréquence N. On désignera par Xma ct Xb les amplitudes a la résonance 4’ élongation associées respectivement aux courbes (a) et (b), et Na ct Np les fréquences correspondantes. 1) Sans avoir recours aux calculs, comparer en le justifiant, hy a hy 2) On rappelle que pour un circuit RLC série alimenté par une tension u(f) = U,sin@2xN0). d’amplitude Um consianie et de fréquence N réglable, evolution de la charge q(t) du condensatcur est régie par léquation différemtitle suivame: LEM 4 pda) , a0) dt dt € a(t) = Qgsin(2aNt + 4); oi Ow et oq représentent respectivement I'amplitude et Ia phase initiale de q(t). Pour réaliser la construction de Fresnel, on associe a chacune des expressions de I'équation différentelle un vecteur de Fresnel comme suit : =u(t). La solution de cette équation différenticlle st oa 5 re buy [anno,.. 9, + 3 et u, [4vNLQ,, 0, +n] j a(t) How [0,, 0] Avec: uy, tut, =W La résonance de charge est obtenue pour une fréquence Nrq telle que: No : avee Ny Ja break? fréquence propre du résonateur. a- En utilisant Vanalogie formelle électrique-mécanique, déterminer la valeur de hy b- La figure 4 de la page 5/5 (4 compléter par le candidat ef & remettre avec la copie) représente la construction de Fresnel inachevée relative & Féquation différentielle en x(t) pour N = Ny et h = hy, En utilisant l'analogic formelle électrique-mécanique by- compléter en respectant I’ échelle donnée, la construction de Fresnel de Ja figure 4 de la page 5/5 : br déduire les valeurs de Fy et hy. Exercice 2 (3,75 points) Ltisotope "31 de Iiode est obtenu par bombardement d'un noyau d’antimoine ‘Sb par une particule ({He). La formation de '331 est accompagnée par I’émission de neutrons. 1) Ecrire en précisant les lois utilisées, l’équation de la réaction nucléaire. 2) a Calculer I’énergic de liaison E,, du noyau de "Sb b- L’énergie de liaison du noyau de '3I- est Ey, = 1038,9 MeV. Comparer la stabilité des noyaux aE et "'Sb. Justifier la reponse. Page 3/5 3) En médecine, 'iode 123, élément radioactif, est utilise médicale) thyroidienne. I] s'agit d’injecter, & instant t pour efivetuer la scintigraphic (examen d°imagerie }, une dose de Visotope 1, fraichement préparé, dans le corps du patient. La A (10° Bg) thyroide fixe I'iode injecté par voie intraveincuse. La premiére scintigraphie est effectuée deux heures aprés injection. Lors de sa désintégration, un noyau "I émet un rayonnement d’énergie Wo = 159 keV. La courbe de la figure 5 représente 1,08. svolution au cours du temps de l'activité A de la dose injectée de "31. Cette activité est régie par l'expression A(t)=A,e**; ot Ay désigne I'activité de la dose injectée 4 l'instant t= 0 et 4 1a constante radioactive de ‘ST. a+ Déterminer graphiquement la valeur de Ag et la valeur de ta t(h) demi-vie T de 31 0 Ge 264 b- En déduire la valeur de 2 ainsi que celle du nombre de noyaux No Figure 5 de "31 présents dans la dose injectée at = 0. ¢- Déterminer les valeurs des activités Ay et Az respectivement 2 heures et 74 heures aprés injection. 4- En comparant Ay & Az, déduire pourquoi il faut faire In premiére seintigraphie rapidement. ¢- Déterminer I’énergie Ws libérée sous forme de rayonnement y par la désintégration de liode 123 pendant les 72 heures qui suivent la premiére seintigraphie. 035 On donne : m(!Sb) = 12087603 us m(!p)=1,00728 u ; m(n)=1,00866u; 1u=931,5 MeV. Exercice 3 (3 points) « Etude d’un document scientifique » Les Jampes fluoreseentes Aver-vous déja guetté Mallumage des lampes fluorescentes (par exemple les tubes néon) ? C’est une décharge dans le gaz de ces lampes qui provoque une émission de lumiére. La lampe ne se branche pas directement 4 la source d’alimentation électrique : il faut lui associer une bobine (ballast) ct un starter (figure ci-contre). Le starter est composé d'un petit tube rempli de gaz et pourvu d'un bilame. A Tallumage, la mise sous tension provogue un are électrique au sein du gaz. Celui-ci échauffe le bilame, jusqu’alors ouvert, qui se ferme. Pendant ce temps, un courant circule dans les électrodes (filaments de tungsténe), Elles siéchauffent et ionisent le gaz qui les environne, ce qui facilitera Vallumage. Le bilame étant fermé, Tare électrique dans le starter disparait, Le bilame se refroidit alors et souvre. Il provogue ainsi une interruption brusque du courant dans le ballast raccordé en série. Le ballast. composé d'un bobinage de cuivre entourant un noyau de fer (ballast dit inductif ou électromagnétique), va tenter de rétablir ce courant en libérant toute son énergie. Cela provogue une impulsion de tension tres elevée entre maa fain Wein les electrodes de la lampe capable 'allumer le tube fluorescent. Souvent, cet —— allumage ne réussit pas en une seule tentative. Si la lampe ne s'est pas allumée, le cycle recommence. En fonetionnement, la tension aux bornes de la lampe est trop faible pour générer un nouveau eycle dallumage. Le starter se maintient done en position ouverte et le courant traverse la lampe qui reste allumée. A partir de cet instant, Ic ballast joue le réle de limiteur de courant et empéche la destruction de la lampe. Deaprés Printemps des sciences 2015 - Bruxelles 1) En se référant au texte, préciser les éléments électriques qui assurent l'allumage des lampes fluorescentes. 2) Préciser le phénomene physique qui se produit dans le ballast et qui est responsable de I"allumage de la lampe fluorescente. 3) Préciser le double role du ballast et indiquer s'il s"agit d’un dipdle RL ou d'un dipdle RC. 4) Donner les étapes dun cycle d’allumage d’une lampe fluorescente. Page 4/5, Section :.seeeesecees N° dinscription =... Série Signatures des surveillants | Nom et Prénom : ... Date et lieu de naissance : Epreuve : Sciences physiques — Section : Sciences expérimentales - Session principale (2019) Annexe & rendre avec la copie Xm (em) 15,30 Figure 3 7,10|---2 0,79 130 Figure 4 ® \ Echelle : 1 em ——> 0,1N Page 5/5

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