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ANALYSE MICROECONOMIQUE

MASTER RECHERCHE :

ECONOMIE APPLIQUÉE 1ÈRE ANNÉE

Exposé sous le thème :

La théorie de la
demande

2010 - 2011
Introduction

La demande d’un bien quelconque dépend de l’influence


de plusieurs variables par lesquelles le revenu et les prix
unitaires du bien et des autres biens constituent les variables
privilégiées.

La fonction de demande d’un bien formalise la relation


entre la quantité de ce bien demandée par le consommateur
rationnel et les variables déterminantes.

La fonction de demande d’un bien explique la quantité du


bien recherchée par le consommateur par un ensemble de
variables. Il s’agit de la fonction de demande individuelle
relative à un consommateur. La demande individuelle doit être
distinguée de la demande de l’ensemble des consommateurs
ou de la demande adressé à une entreprise.

La demande que formule un individu pour un bien dépend


de nombreux éléments tels que le revenu dont dispose le
consommateur, le prix unitaire de bien, les prix unitaires des
autres biens et les caractéristiques de l’environnement
économique et social.

Pour déterminer la fonction de demande, on suppose que


le consommateur est rationnel en cherchant le maximum de
satisfaction résultant de ses choix, la quantité obtenue de cette
fonction est donc optimale. La fonction de demande sous la
forme suivante :

Q = f(x,y) et R = x.Px + y.Py

L’analyse de la fonction de la demande fait appelle à un certain


nombre d’hypothèses qui sont :

 Le consommateur est rationnel ;


 Les biens sont parfaitement divisibles et homogènes ;
 Le consommateur est parfaitement informé sur les biens
disponibles sur le marché et sur les prix ;
 Toutes les variables indépendantes restent constantes à
l’exception de deux : le prix et le revenu.

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Pour simplifier l’analyse, on suppose que le consommateur
perçoit un revenu R, qu’il affecte à l’achat de deux biens X et Y
aux prix unitaires Px et Py.

I. La loi de la demande et la construction de la courbe


de la demande
I.1 - Facteurs influencent la demande
a- Le prix du bien/service lui-même (Px)

Une augmentation du prix du bien, entraine généralement


une diminution de la quantité demandée du bien/service
considéré. A l’inverse, une baisse du prix provoque un
accroissement de la quantité demandée.

b- Le revenu de l’individu

La réaction de l’individu à une variation de son revenu


dépend de la nature de bien/service considéré. Généralement,
pour la plupart des biens, une augmentation du revenu
provoque un accroissement de la quantité demandée. Alors,
pour chaque niveau de prix, la quantité demandée sera accrue.
Dans ce cas, on parle alors de bien normal.

Dans certain cas particuliers, une hausse de revenu peut


susciter une diminution de la quantité demandée. On parle,
dans ce cas, de bien inférieur.

c- Le prix des autres biens

Cet effet dépendra du caractère complémentaire ou


substituable du bien dont le prix varie.

 Les biens substituables : se sont des biens qui


permettent de satisfaire le même besoin sans être pour
autant parfaitement homogènes. Dans ce cas, si le prix
d’un bien « Y » substituable augmente, la quantité
demandé du bien « X » augmente.
 Les biens complémentaires : il s’agit de bien qu’il faut
consommer ensemble pour satisfaire un besoin
déterminé. Dans ce cas, si le prix d’un bien « X »
complémentaire à « Y » augmente, la quantité demandée
du bien « Y » diminue. Par exemple : café et sucre.

d - Goût et préférences individuelles


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Un changement des goûts en faveur d’un bien signifiera
qu’à chaque niveau de prix, la demande de ce bien sera plus
importante qu’auparavant.

Les préférences individuelles peuvent être influencées par


la mode, la publicité ou des informations transmises par les
médiats notamment.

I.2 – La loi de la demande

La loi de la demande énonce que la quantité demandée


d’un bien est une fonction inverse (ou décroissante) du prix de
ce bien. Ainsi :

Q (x) = f (Px) avec f’ (P) < 0

Exemple :

Quantités Prix unitaire du Points sur la


demandées du bien X (P(x)) Courbe
bien X (Qx)
40 4 A
60 3 B
80 2 C
120 1 D

Représentation graphique :

Si Q(x) = f (Px), on a cependant pris l’habitude depuis


A.MARSHAL de représenter graphiquement la fonction en portant
les quantités en abscisses et les prix en ordonnées.

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Il existe des situations où cette loi ne fonctionne pas:

 L’effet Veblen: pour les biens supérieurs ou de luxe (si le


prix diminue, la quantité diminue).

 L’effet Giffen: pour les biens inférieurs que l’on


consomme par économie et que l’on délaisse lorsque le
revenu augmente.

 Les réactions spéculatives: lorsque les prix


augmentent, les consommateurs peuvent anticiper une
poursuite de la hausse et accroître de ce fait leur
demande.

I.3 – La courbe de la demande

Si l’on remplace, dans la fonction de demande d’un bien


tous les variables par leurs valeurs, à l’exception du prix
unitaire de bien, nous obtenons une relation entre la quantité
du bien et son prix.

On parle de courbe de demande lorsqu’on représente la


relation entre la demande d’un bien et son prix. Prenons par
exemple l’équation de la courbe de demande d’un bien X, qui
s’écrit sous la forme suivante :

X=f(R, Px, Py) avec R, Py fixés.

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On représente ensuite la courbe de demande de bien X, en
affectant l’axe des abscisses aux quantités de X, et l’axe des
ordonnées aux valeurs du prix unitaire de X.

Toute modification d’une variable autre que le prix unitaire


de bien provoque un déplacement de la courbe de demande.
Ainsi, un accroissement du revenu impliquera un déplacement
vers la droite de la courbe de demande, car le consommateur
peut obtenir une quantité plus importante de bien par le même
prix.

Pour chaque niveau de prix, la quantité demandée sera accrue.

Figure : Déplacement de la courbe de demande

I.4- les propriétés de la fonction de demande

La fonction de demande caractérise par deux propriétés


principales :

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 La fonction de demande est homogène de degré K : ce qui
signifie que la demande reste constante lorsque les
variables indépendantes R, Px et Py sont augmentées dans
la même proportion. Dans ce cas on dit qu’il y a l’absence
« d’illusion monétaire ».
 La demande d’un bien, qui dépend du revenu de l’individu
et du prix du bien, varie dans le même sens que le revenu
(sauf pour les biens inférieurs), et dans le sens contraire
du prix : c’est une fonction décroissante du prix.
II. La demande et le revenu

II.1 – La courbe de consommation – Revenu

Lorsque le revenu d’individu (ménage) varie, les prix


restant constants, le ménage se déplace sur une autre ligne de
budget parallèle à celle sur laquelle il se trouve initialement.
Dans le cas d’une baisse du revenu, sa droite de budget se
déplacera vers l’origine, alors que dans le cas d’une hausse du
revenu, le déplacement de sa droite de budget s’effectuera vers
l’extérieur (à droite).

A chaque niveau de revenu existe un point d’équilibre pour


lequel une courbe d’indifférence est tangente à la droite de
budget en question. En ce point, le consommateur maximise
son consommation puisque ce point correspond au meilleur
choix possible pour ce niveau de revenu, c'est-à-dire, si l’on
cherche les combinaisons optimales tous les niveaux de revenu,
si l’on joint l’ensemble de ces points d’équilibre, on obtient ce
que l’on appelle « la courbe de consommation-revenu ».

Cette courbe montre les variations des combinaisons de


bien lorsque le revenu change, les prix relatifs restant fixes.
Graphiquement, la courbe de consommation – revenu se
présente comme suite :

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II.2 – La courbe d’ENGEL

La courbe d’ENGEL représente la relation entre la quantité


demandée d’un bien par le consommateur et le revenu qu’il
perçoit. Mise en évidence au 19 ème siècle par l’économiste
Allemand ENGEL. La courbe qui porte son nom est la courbe de
demande d’un bien en fonction du revenu.

Pour déterminer l’équation de la courbe de demande


d’ENGEL du bien X, il suffit de remplacer dans la fonction de
demande de ce bien les prix unitaires PX et Py par leur valeur :

X = f(R, Px, Py) avec Px et Py fixés.

La construction de la courbe est effectuée sans difficulté.


Mais, la courbe d’ENGEL d’un bien peut être déduite de la
courbe de consommation-revenu relative à ce bien. Donc, la
courbe d’ENGEL du bien X sera construite en reportant, pour
chaque point d’équilibre de la courbe de consommation-revenu,
la quantité consommée du bien X et le montant du revenu.
Cette courbe se présente comme suite :

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Remarques :

 La courbe d’ENGEL d’un bien décrit la relation entre la


quantité consommée en ce bien et le revenu sachant que
les autres variables qui influencent la demande du bien
sont fixées.
 Toute variation de la valeur d’une variable que le revenu
entrainera un déplacement de la courbe d’ENGEL.
 L’allure de la courbe d’ENGEL visualise la caractéristique
du bien, c'est-à-dire si :
 La courbe est croissante le bien est un bien
normal.
 La courbe est décroissante le bien est un bien
inférieur.

II.3 – L’élasticité – revenu

La notion d’élasticité mesure la sensibilité d’une variable


par rapport à une autre. L’élasticité de la demande par rapport
au revenu mesure le degré de réaction de la demande aux
variations du revenu :

ex/R

Le bien X et le revenu étant parfaitement divisibles,


l’élasticité- revenu de X est calculée à l’aide de la formule
suivante :

ex/R

Si l’élasticité du bien X est supérieure à 1, la quantité


demandée augmente plus fortement que le revenu. En effet,
l’analyse suppose que seul le revenu varie, Px est donc
constant.

Une typologie des biens en fonction de la valeur de


l’élasticité – revenu, peut être établie :

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 ex/R > 1 : bien normal, sa dépense représente une part
croissante du revenu lorsque celui-ci augmente, il s’agit
d’un bien supérieur.
 ex/R = 1 : bien normal, dont la dépense évolue selon un
taux de croissance égal à celui du revenu.
 0 < ex/R <1 : bien normal, la quantité demandée
augmente moins fortement que le revenu. Il s’agit d’un
bien prioritaire.
 ex/R = 0 : bien indépendant du revenu, la quantité
demandée est constante.
 ex/R < 0 : bien inférieur, la dépense diminue lorsque le
revenu s’accroit.

III. La demande et le prix

III.1 – La courbe de consommation – Prix

Si le prix d’un bien varie, la pente de la droite de budget se


modifie. Sur le graphique ci-dessous, la variation du prix du bien
X entraine un pivotement de la droite de budget autour de
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l’ordonnée à l’origine, car le prix du bien Y et le revenu sont
constants. Connaissant les préférences du consommateur
représentées par l’ensemble des courbes d’indifférence, on
détermine sur chaque droite de budget un point d’équilibre
qu’est le point de tangence entre la droite et la courbe
d’indifférence la plus élevée. L’ensemble des points d’équilibre
constitue « la courbe de consommation – prix ». Cette
courbe se présente comme suite :

L’allure de la courbe de consommation-prix dépend de la


nature de bien dont le prix unitaire varie.

En règle générale, la consommation d’un bien diminue


lorsque le prix de ce bien augmente. Ainsi, sur le graphique cité
ci-dessus, la hausse du prix du bien X entraine un déplacement
de la droite de budget vers la gauche sans modifié l’ordonnée à
l’origine (R/Py : constant) et une réduction de la consommation
en bien X.

Nous devons donc expliquer d’une part, l’effet de la


variation du prix unitaire d’un bien sur sa consommation et
d’autre part, l’effet de cette variation sur l’autre bien. Il
convient donc de dissocier l’effet lié au changement du revenu
réel, appelé effet revenu, de l’effet résultant uniquement de
la modification du rapport des prix unitaires, appelé effet de
substitution.

Il existe deux méthodes pour l’analyse de ces deux effets: la


méthode de Hicks et celle de Slutsky.
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a) La méthode de Hicks

Considérons une situation d’équilibre initial représentée par


le point E (voir le graphe ci-dessus) avec un budget R. une
baisse du prix du bien X conduit à un nouvel équilibre au point
E1 avec un budget R1 qui devient supérieur à R. Pour mettre en
évidence l’effet de substitution et l’effet revenu entre E et E1, la
méthode de HICKS considère que le revenu réel reste constant
si l’on peut obtenir le même niveau de satisfaction. Pour cela on
mène une parallèle à la nouvelle ligne de budget et tangente à
la courbe d’indifférence initiale ; on obtient le point E’ avec un
budget R’, ainsi en se déplaçant de E à E’, on garde le même
niveau de satisfaction et HICKS estime que le budget réel R’ est
équivalent à R.

Par conséquent le passage de E à E’ matérialise l’effet de


substitution et le passage de E’ à E1 l’effet de revenu.

b) La méthode de slutsky
Portant toujours de la même situation d’équilibre initial
représentée par le point E à l’aide d’un budget R (fig. ci-après).
La réduction du prix de X conduit au nouvel équilibre E1 avec
un budget R1>R. pour dissocier l’effet de substitution et l’effet
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de revenu, SULUTSKY considère que le revenu réel restant si
l’on peut obtenir les mêmes quantités du bien X et du bien Y.

Pour ce faire , on mène une parallèle à la nouvelle ligne de


budget et qui passe par le point E. cette ligne de budget fictive
ainsi obtenue correspond à un revenu R’ qui est équivalent en
termes réels à R car il permet au consommateur de conserver la
même combinaison de X et Y qu’au point E mais avec des prix
différents .en traçant une courbe d’indifférence tangente à la
ligne de budget R’,on obtient un point d’équilibre E’.ainsi le
passage de E à E’ traduit l’effet de substitution et le passage de
E’ à E1 l’effet de revenu.

III.3 – Elasticité prix

L’élasticité de la demande d’un bien est le coefficient qui


exprime la variation relative de la quantité demandée par
rapport à la variation relative du prix.

ep = x

On utilise couramment la valeur absolue de ce rapport


pour exprimer le coefficient d’élasticité, car les deux rapports
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variant en sens inverse, l’élasticité est normalement négative.
L’expression absolue est plus commode. La valeur de l’élasticité
varie de 0 à l’infini :

 Si ep=0 : la quantité demandée n’enregistre aucune


variation à la suite d’une modification de prix.
 Si 0 < ep < 1 : la demande est dite inélastique car la
variation de la quantité demandée est moins que
proportionnelle à la variation du prix.
 Si ep=1 : la demande est d’élasticité unitaire : les
variations des quantités et des prix sont proportionnelles.
 Si ep>1 : la demande est dite élastique car toute
variation de prix entraîne une variation plus que
proportionnelle de la quantité demandée.

III.4 - L’élasticité d’arc

L’élasticité d’arc mesure le coefficient pour une portion de


la courbe de demande. Soit à déterminer l’élasticité d’arc entre
les points A et B de l’exemple précédent.

eAB

On doit constater que le coefficient peut avoir deux valeurs


différentes selon qu’on prend A ou B pour référence.

 Si l’on prend A pour référence, on aura :

EAB= = =|-2|

 Si l’on prend B pour référence, on aura :

EAB= = =|-1|

Pour résoudre ce problème, on utilise pour l’élasticité


d’arc, une formule spéciale qui utilise la moyenne des prix et
des quantités. Ainsi :

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EAB = = =| - = +1,4

III.5 - L’élasticité croisée de la demande

Elle exprime la réaction relative de la demande d’un bien X


à la variation relative du prix d’un autre bien Y.

exy /

Remarque :

Le signe de l’élasticité croisée peut être positif ou négatif


selon que les quantités et les prix varient dans le même sens ou
dans les sens opposés.

 L’élasticité est positive lorsque le prix d’un bien Y ayant


augmenté, la quantité demandée du bien X augmente.
C’est le cas des biens substituables (café-thé, beurre-
margarine ; etc.)
 L’élasticité est négative lorsque le prix de Y ayant
augmenté par exemple, la quantité demandée de X baisse.
C’est le cas des biens complémentaires (thé-sucre, voiture-
essence ; etc.)
IV. La portée pratique de l’élasticité de la demande :
les recettes de l’entreprise

On doit souligner qu’en principe les services commerciaux


des entreprises sont attentifs au comportement de la demande,
face aux variations de prix (donc à l’élasticité de la demande).
L’élasticité de la demande influence évidemment les recettes
de l’entreprise.

IV.1 - La demande et les recettes

a) la recette totale

Elle se définit comme le produit des quantités vendues par


le prix de ces quantités : R.T = P.Q

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Si l’on considère que la firme s’intéresse à la quantité
qu’elle pourra vendre à chaque prix possible sur le marché, on
peut écrire R.T = f (Q)

La fonction de demande étant de type Q= f (p), on peut la


mettre sous la forme P = f (Q), et en déduire la fonction de R.T.

Exemple :

Soit la fonction de demande : Q = -4P+12

P = (-Q/4) + 3

La R.T = P.Q = ((-Q/4) + 3) Q = (-Q2/4) + (3Q)

b) la recette moyenne

La recette moyenne ou unitaire correspond à la recette par


unité vendue. Elle est égale à :

R.M = = =P

Elle correspond à l’équation de demande qui, dans notre cas,


est P = (-Q/4) +3 = R.M

c) la recette marginale

Elle est définie comme le supplément de recette dû à


l’accroissement des unités vendues. Mathématiquement, elle
correspond à la dérivée première de la recette totale, par
rapport aux quantités.

Dans notre exemple : R.m = (R.T)’ = (-Q/2) +3

IV.2 - La relation recette-élasticité de la demande

Il existe un lien entre l’évolution des recettes et l’évolution


de l’élasticité-prix le long de la courbe de demande.

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 Lorsque l’élasticité-prix de la demande est supérieure à 1,
la recette totale est croissante ; la R.m décroît mais reste
positive.
 Lorsque l’élasticité est égale à 1, la R.T est maximum, et la
R.m est nulle.
 Lorsque l’élasticité est comprise entre 0 et 1, la R.T est
décroissante et la R.m est négative.

IV.3 – Notion du surplus du consommateur

Le surplus du consommateur peut être défini comme


l’avantage net dont bénéficie un consommateur de son
aptitude d’acheter un bien .plus précisément, c’est la différence
entre le montant maximum que le consommateur est disposé à
payer et le prix qu’il paie sur le marché.

A l’aide d’une courbe de demande, le surplus du


consommateur peut être représenté comme suit :

P=14 DH représente le prix que le consommateur est


disposé à payer. A ce prix il peut acheter 30 unités du bien Q.
Mais le prix du marché (ce qu’il paie effectivement) est 10 DH,
et à ce prix il peut acquérir 50 unités. Par conséquent le
consommateur réalise une économie de 4 DH*50=200 dh
(espace hachuré) .cette surface peut être calculée en
appliquant les règles de l’intégration, c’est –à-dire en se
référant à la fonction primitive F(x) dont la fonction de demande
f(x) en est la dérivée.

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