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Frais de rupture de stock

Si à un moment donné, le stock ne permet pas de satisfaire la demande, l’entreprise fait face à des
frais de rupture de stock.

Dans le cas où le stock est nul, on ne parle pas forcément de rupture de stock. On en parle
uniquement lorsque la demande ne peut pas être satisfaite. Ainsi, un vendeur d’antigel peut avoir
son stock nul en été sans que l’on parle de rupture de stock.

Les coûts de rupture de stock sont souvent difficiles à évaluer mais sont généralement élevés. Les
conséquences d’une rupture sont différentes suivant que nous parlons d’une demande interne ou
externe.

Dans le cas d’une demande externe, deux cas peuvent se présenter : Soit le client ira chez un
concurrent pour avoir ce qu’il souhaitait. Dans ce cas, on parle de « lost sales » ou en français de
ventes manquées. Le coût de rupture est la marge bénéficiaire perdue suite à la non fourniture d’une
unité. Soit le client reviendra plus tard pour acheter ce qu’il n’a pas eu. On parle d’ailleurs de «
backorder » ou en français de commandes différées. Si l’entreprise propose de donner en location un
produit de remplacement, le coût de rupture correspond à la prise en charge de la location par
l’entreprise. Lorsque la demande est interne, dans le cas d’un stock de fabrication, une rupture de
stock peut causer l’arrêt des machines, un chômage technique ou des changements dans le planning
de production. Le coût de rupture correspond aux frais occasionnés par la rupture comme les frais
d’arrêt des machines, le coût financier du chômage technique. Une rupture de stock peut également
mener à la perte d’un client, une pénalité de retard de livraison, un impact sur l’image de marque,
etc.

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