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Les matériaux utilisés seront des matériaux recyclés complétés au besoin par des matériaux
d’emprunt, pour la section de chaussée à renforcer et des matériaux de sites d’emprunts agrées
pour la section neuve. Les caractéristiques de ces matériaux sont définies à l'article 2.3 du présent
C.C.T.P. En particulier:
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le compactage sera mené de façon à obtenir une densité sèche in situ au moins égale à
95 % de la densité maximale donnée par l'essai Proctor modifié.
NB : Par mesure de prudence, des prélèvements seront fait tous les 100 ou 200 m sur le matériau
recyclé en vue d’avoir les caractéristiques PROCTOR (densité sèche et teneur en eau optimale)
avant toute injection du ciment.
On mesurera donc la teneur en eau du mélange matériau + ciment au laboavant dans le but
d’introduire la quantité d’eau nécessaire pour atteindre la teneur en eau de l’optimum incorporation
du ciment et avant tout malaxage in situ, puis on corrigera celle-ci en arrosant ou en aérant de
façon homogène.
Des contrôles de dosage seront effectués par l’INGENIEUR. Au cas où un contrôle ferait
apparaitre dans la masse une teneur en ciment de -20% du dosage prescrit, la section en cause
serait reprise entièrement aux frais et risques de l’entrepreneur.
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Après compactage, la densité sèche in situ ne devra pas être en tous points de la couche de
fondation inférieure à 95% de la densité sèche maximum donnée par l’essai Proctor modifié du
matériau stabilisé.
Il est précisé que ces mesures s’entendent en laboratoire sur des éprouvettes
confectionnées in situ avec du matériau malaxé et prélevé sur la route à des endroits définis par
l’INGENIEUR.
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reprendre à ses frais le tronçon incriminé, soit par apport d'une couche supplémentaire, soit par
substitution des couches sous-jacentes.
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Soit du grave bitume dont les caractéristiques sont définies notamment au paragraphe
2.4.1 de l’article 2.4 du présent CCTP. L’épaisseur minimale après compactage de la
couche de base est de 0.08 mètre pour la chaussée et 0.12 mètre de grave concassé pour
les accotements ;
Après compactage, la densité sèche en place ne devra pas être inférieure à 2.30 pour un matériau
de poids spécifique de 2.65 environ.
L’épaisseur minimale de la couche de base devra en tous points de cette dernière être respectée
La tolérance altimétrique est de plus ou moins un centimètre (+ ou - 1 cm) par rapport à la cote du
projet.
L'ENTREPRENEUR déterminera à partir des planches d’essai, la teneur en eau qui lui permettra,
compte tenu des moyens de compactage qu’il doit mettre en œuvre et des caractéristiques des
matériaux de la couche de base, d’obtenir une densité sèche in situ supérieure ou égale à 2.30.
Quelle que soit la teneur en eau obtenue, l’entrepreneur prendra toute disposition pour éviter une
imbibition notable de la couche de fondation. Dans le même ordre d’idées, L'ENTREPRENEUR
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devra prendre toutes les dispositions pour éviter une ségrégation des matériaux au cours de
l’approvisionnement, la mise en place et le compactage de ces derniers
Le stockage se fera par des couches successives d’épaisseur inférieure à 0,20 mètre et la
hauteur de stockage n’excédera pas 6,00 mètres.
Les matériaux sont transportés avec une certaine teneur en eau initiale
Une couche d'accrochage sera réalisée plus de 48 heures après l'imprégnation par pulvérisation
d'une émulsion cationique sur stabilisée à 65 % de bitume résiduel, à raison d’entre 0,300 kg et
0,450 kg par mètre carré, selon ordre de l’INGENIEUR.
La couche d'accrochage devra être exécutée au tout dernier moment, juste avant la mise en
œuvre du revêtement, la rupture de la couche d'accrochage devant avoir lieu à ce moment.
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3.15.1. – MATERIAUX
Le revêtement en béton bitumineux 0/14 sera réalisé comme précisé à l’article 2.6 du présent
C.C.T.P. à partir d’une grave 0/14 mm de granite entièrement concassée obtenue par
reconstitution de trois fractions granulaires 0/4 mm – 4/10 mm – 10/14 mm.
D’autre part, le revêtement en béton bitumineux 0/10 sera réalisé comme précisé à l’article 2.6
du présent C.C.T.P. à partir d’une grave 0/10 mm de granite entièrement concassée obtenue par
reconstitution de deux fractions granulaires 0/4 mm –4/6mm- 6/10 mm.
du module de richesse prescrit qui devra être compris entre 3,50 et 3,80 ;
du rapport filler sur bitume qui devra être supérieur à une virgule quatre (1,4).
Les granulats doivent être stockés de façon à assurer leur conservation en bon état pour les
travaux. Les aires de stockage seront propres, nivelées, compactées convenablement dressées et
drainées de manière à assurer l’écoulement efficace des eaux. Elles seront entretenues avec
précaution pendant toute la durée des travaux.
La mise en stock des granulats sera réalisée de telle sorte à éviter toute ségrégation. Les
granulats seront stockés par classe granulaire.
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- Résistance à la compression
DURIEZ (RCD) d’éprouvettes
Conservées 7 jours à l’air à 18°C RCD ≥ 70 bars
- Rapport de la résistance à la
Compression (RCDi) après
immersion à la résistance (RCD)
avant immersion : (RCDi/ RCD) ≥ 0,70
Si l’indice de compactage obtenu est inférieur à 98% et supérieur ou égal à 96% le tronçon
correspondant fera l’objet d’une réfection sur le prix correspondant de :
- 5% pour les indices de compactage compris entre 98% exclu et 97% inclus,
- 10% pour les indices de compactage compris entre 97% exclu et 96% inclus
Les réparations ou reprises des couches sous-jacentes qui auraient subi des dégâts du fait
de l’enlèvement de la couche de béton bitumineux seront également aux frais de
l’ENTREPRENEUR.
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Les essais DURIEZ et MARSHALL seront effectués suivant le processus du L.C.P.C. français.
L’ENTREPRENEUR déterminera à partir de planches d’essai, les moyens à mettre en œuvre, les
pressions de gonflage et le nombre de passes qui lui permettront d’obtenir les densités exigées.
L’enrobé pouvant être fabriqué à partir de plusieurs granulats, l’installation devra permettre
un mélange selon les proportions fixées de ces différents granulats.
Le sécheur doit être capable de chauffer les granulats de façon à obtenir une teneur en
eau limite de 0,50 %.
La température des granulats à la sortie du sécheur devra être comprise dans les limites
suivantes :
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Toutes précautions devront être prises pour que les températures maximales ne soient pas
dépassées, de façon à éviter tout risque de brûlage de bitume.
A cet effet, la centrale doit être munie d’un appareil de mesure placé de telle sorte qu’il
indique la température du granulat avant l’entrée dans le malaxeur.
3.16.5 DEPOUSSIERAGE
Le dépoussiérage sera assuré par un appareil associé au poste d’enrobage et fonctionnant
en permanence lors de la préparation de granulat.
3.16.6 MALAXAGE
La centrale doit être équipée d’un malaxeur capable de fabriquer des enrobés
homogènes.
Si la boite de malaxeur n’est pas fermée, elle doit être pourvue d’un capot pour empêcher
la perte de poussière par dispersion.
Le malaxeur doit porter une plaque, apposée par le fabricant, indiquant sa contenance
volumétrique en fonction de la hauteur du remplissage et, en cas de malaxage continu, le débit
d’agrégats par minute pour le régime de l’installation.
La durée de malaxage des granulats et du filler avec le bitume doit être suffisante pour
obtenir un enrobage parfait et la centrale doit être dotée de moyens efficaces permettant de régler
les temps de malaxage et de les maintenir constants.
Dans le cas d’un malaxage discontinu, il doit d’abord être procédé, avant le malaxage
humide avec le liant, à un malaxage à sec, afin d’obtenir un mélange homogène des granulats et
éventuellement du filler.
La centrale doit être dotée de moyens efficaces servant à régler le temps de malaxage et à
le maintenir constant.
Capacité du malaxeur en kg
Durée du malaxage en sec = ------------------------------------------------------
Rendement du malaxeur en kg / sec
La température des enrobés à la sortie du malaxage sera fixée dans les limites suivantes :
Bitume 50/70 : entre + 140 °C et + 155 °C
Bitume 35/50 : entre + 150 °C et + 160 °C
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A défaut d’un autre dispositif agréé par L’INGENIEUR pour les centrales continues, une
trémie de chargement ayant une capacité d'au moins dix minutes de fabrication de l’enrobé doit
être disposée à la sortie du malaxeur continu : la trappe de la trémie ne devra être ouverte
qu’après remplissage de celle-ci.
Le transport des enrobés de la centrale au chantier de mise en œuvre est effectué dans
les véhicules à bennes métalliques qui doivent être nettoyées de tous corps étrangers avant
chaque chargement.
Chaque véhicule de transport doit être équipé d’une bâche appropriée capable de protéger
les enrobés et d’éviter un refroidissement de plus de 10 °C avant leur mise en œuvre, même en
cas d’intempéries ou de distance de transport plus importantes.
L’enrobé devra être répandu aux températures minimales figurant dans le tableau ci-
après :
Nature de bitume Température de répandage en degré Celsius
Temps très chaud Temps frais
50/70 130°/140° 140°/150°
35/50 130°/140° 140°/160°
L’enrobé ne doit être répandu que lorsque l’état de la chaussée et les conditions
atmosphériques sont compatibles avec une bonne exécution des travaux et une bonne tenue
ultérieure du tapis.
Toutefois, si l’enrobé, parti de la centrale alors que les conditions atmosphériques étaient
normales, arrive au chantier de répandage et que les conditions atmosphériques se sont
modifiées entre temps, il doit être répandu immédiatement, sauf opposition de L’INGENIEUR,
pourvu que la température reste supérieure à la limite fixée au paragraphe précédent.
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