Vous êtes sur la page 1sur 8

Éric Crubezy

Henri Duday
Pascal Sellier
Anne-Marie Tillier

Avant propos. Paléoanthropologie et archéologie de la mort : un


dialogue vivant.
In: Bulletins et Mémoires de la Société d'anthropologie de Paris, Nouvelle Série, tome 2 fascicule 3-4, 1990. pp. 5-
11.

Citer ce document / Cite this document :

Crubezy Éric, Duday Henri, Sellier Pascal, Tillier Anne-Marie. Avant propos. Paléoanthropologie et archéologie de la mort : un
dialogue vivant. In: Bulletins et Mémoires de la Société d'anthropologie de Paris, Nouvelle Série, tome 2 fascicule 3-4, 1990. pp.
5-11.

http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bmsap_0037-8984_1990_num_2_3_1736
Bull, et Mém. de la Soc. d'Anthrop. de Paris, n.s., t. 2, n° 3-4, 1990, pp. 5-12

AVANT-PROPOS
PALÉOANTHROPOLOGIE ET ARCHÉOLOGIE DE LA MORT :
UN DIALOGUE VIVANT

Eric Crubézy, Henri Duday, Pascal Sellier, Anne-Marie Tillier(*)

Tout en étant pour tous les participants l'occasion de présenter les approches
actuelles en paléoanthropologie funéraire, et plus particulièrement en liaison avec
"l'anthropologie de terrain", la réunion de la Société d'Anthropologie de Paris
Anthropologie et archéologie : dialogue sur les ensembles funéraires qui s'est tenue
à Bordeaux, au Musée d'Aquitaine, les 15 et 16 juin 1990, et la publication de
ce volume sont aussi les signes d'une double attitude d'ouverture, et des archéolo
gues et des anthropologues, qui souligne l'intérêt de la définition d'objectifs com
muns. En effet, malgré la banale revendication de pluridisciplinarité, maintenant
courante, la paléoanthropologie funéraire reste encore parfois relativement isolée
(au sein de la communauté archéologique et parmi les anthropologues eux-mêmes).
Pourtant, l'étude des sépultures et des nécropoles, et donc avant tout celle des
squelettes et des gestes funéraires dont ils restent parfois le seul témoignage, est
une pièce indispensable de l'édifice général d'interprétation et de compréhension
des sociétés anciennes. Si l'on reconnaît aujourd'hui à la paléoanthropologie funé
raire une place spécifique, cette évolution est pourtant le fruit d'un développe
ment assez lent qui a mis en lumière l'importance de l'histoire et de l'archéologie
de la mort et qui doit encore voir progresser sa problématique et ses méthodes
propres.
Cette évolution vers une problématique directement nourrie des données de ter
rain sur les sépultures et les squelettes et vers une interprétation palethnologique
des sociétés anciennes, en termes de pratiques et d'idéologie funéraires, apparaît
maintenant largement engagée et reconnue, au point que la paléoanthropologie
funéraire puisse apparaître comme une discipline à part entière et probablement
l'un des domaines de l'anthropologie de l'après-guerre qui ont le plus évolué dans
les deux dernières décennies. Certes, l'histoire de l'anthropologie est encore à faire
mais elle soulignerait sans doute, parallèlement à l'émergence d'une véritable paléo
anthropologie funéraire, l'abandon de certains concepts ou méthodes tout comme
l'ouverture de la discipline en direction de la biologie et de la génétique des popul
ations, le renouveau de la paléontologie et le déclin tardif de certaines approches
anciennes dans une discipline largement dominée par quelques fortes personnalit
és (tout cela joint au manque de formation et au petit nombre d'anthropologues,
... ce qui n'a pas complètement changé). Cependant, l'intérêt grandissant des anth
ropologues pour les pratiques funéraires et « l'anthropologie de terrain » ne peut
pas être tenu pour indépendant d'un triple mouvement dans les disciplines voisi
nes, ce qui ne fait que souligner encore le caractère pluridisciplinaires de nos tra-

* UA 376 et GDR 742 du CNRS, Laboratoire d'Anthropologie, Université de Bordeaux I, avenue


des Facultés 33405 Talence.
SOCIÉTÉ D'ANTHROPOLOGIE DE PARIS

vaux et ce souci de dialogue qui a été le nôtre durant cette réunion de Bordeaux.
En effet, avant de toucher l'anthropologie, se manifeste d'abord un renouveau
des études sur la mort à partir des sources démographiques, historiques et
archéologiques.
Ce sont les travaux de Louis Henry, sur les méthodes d'exploitation des archi
veset de Г état-civil, surtout grâce à la reconstitution des familles (Fleury et Henry
1956 ; Henry 1956), qui, les premiers donnent une impulsion sans précédent à la
démographie historique ; dès les années cinquante, paraissent des monographies
capitales pour notre connaissance de la mortalité ancienne (mais aussi de la fécond
ité, de la famille, etc.) : sur de petites communes (Henry et Gautier 1958 ; Char-
bonneau 1970) mais aussi sur des villes (Larchiver 1969 ; Croix 1970) ou des ensemb
lesrégionaux (Goubert 1960 ; Lebrun 1971 ; Dupâquier 1979).
Cela n'est pas, non plus, sans lien avec les travaux de "l'école des Annales"
mais les études historiques ou sociologiques des pratiques mortuaires restent alors
relativement isolées (Morin 1951) ; en partie dépendants des études démographi
ques (Ariès, 1948, qui ne consacre qu'un tout petit chapitre aux « techniques de
la mort », en déplorait l'absence), les historiens ne découvriront qu'un peu plus
tard ce très riche champ d'interférence entre les phénomènes biologiques et sociaux ;
les années 70 sont marquées par ces travaux (Le Roy Ladurie 1973), dominés par
ceux de Philippe Ariès (Ariès 1974, 1977) de Michel Vovelle (Vovelle 1973, 1983)
et de Louis- Vincent Thomas (Thomas 1975, 1980).
Pour les époques préhistoriques, il faut certes, saluer les travaux de Mart
he et Saint- Just Péquart, sur les nécropoles mésolithiques de Téviec (1928-1930)
puis d'Hoëdic (1931-1934) mais ils restent, pour cette époque, des exemples
d'archéologues exceptionnels par la qualité des fouilles et des publications (Péquart
et al. 1937 ; Péquart et Péquart 1954) ; les anthropologues ne jouent alors qu'un
rôle effacé et signent des « annexes » d'anthropologie descriptive, bien éloignées
de toute problématique archéologique. Beaucoup plus tard, vers ces mêmes années
60-70 déjà cruciales pour les démographes et les historiens de la mort, ce ne sont
pas des anthropologues mais des archéologues qui feront œuvre de pionniers et
qui, les premiers, renoueront le dialogue. Il faut, en effet, attendre la problémati
que palethnologique et les méthodes de fouille nouvelles d'André Leroi-Gourhan
(mais sa formation explique sans doute largement cela) pour que, réellement, un
tournant majeur soit alors pris en archéologie funéraire et que les restes humains
en soient enfin considérés comme l'élément central, avec la fouille des Mournouards
dont Michel Brézillon signera la partie paléoanthropologique (Leroi-Gourthan, Bail-
loud et Brézillon, 1962). Les archéologues anglophones (Bindford 1971 ; Ubela-
ker 1974 ; Chapman, Kinnes et Randsborg 1981) découvriront aussi les potentiali
tés d'une « archéologie de la mort », souvent de façon plus théorique mais sans
jamais s'attacher à la reconnaissance des phénomènes taphonomiques et à l'iden
tification des gestes funéraires proprement dits (sauf très récemment : Bodding-
ton, Garland et Janaway 1987 ; Roberts, Lee et Bintliff 1989).
Les méthodes de la paléoanthropologie funéraire ont été fondées puis se sont
affinées principalement à travers les fouilles de grandes sépultures collectives néo
lithiques comme Marolles-sur-Seine (Masset, Mordant et Mordant 1967), La
Chaussée-Tirancourt (Masset 1971, 1979 ; Leclerc et Masset 1980), Le Petit-
Chasseur (Bocksberger 1976 et 1978 ; Gallay et Chaix 1984 ; Gallay 1989), Cor-
conne et Villedubert (Duday 1987). L'étude des grands cimetières mérovingiens
PALÉOANTHROPOLOGIE ET ARCHÉOLOGIE DE LA MORT ; UN DIALOGUE VIVANT

et médiévaux, notamment en Normandie sous l'impulsion de Michel de Boiiard


(1987), a également apporté une contribution importante. Une fois établi, le dia
logue ne cessera alors de s'affirmer, grâce aux séminaires du Collège de France
(Leroi-Gourhan 1975) puis à des colloques et publications (Duday et Masset 1987 ;
GDR 742, 1985 à 1991 ; Masset et Sellier 1990). La réunion récente de Bordeaux,
placée sous les auspices de la Société d'Anthropologie de Paris, réaffirme le carac
tèretrans-historique de notre démarche, du Paléolithique à l'époque moderne ;
elle survient à un moment particulièrement critique pour l'archéologie française
en général et pour les fouilles de sauvetage en particulier, qui voit actuellement
se multiplier les très grandes opérations où des sépultures collectives et des cimet
ières très étendus doivent être fouillés et étudiés dans un temps très court, ce qui
pose un problème majeur de stratégie d'intervention adaptée à chaque ensemble
funéraire.
On trouvera donc dans ce volume, sinon une synthèse en paléoanthropologie
funéraire, du moins une large représentation des méthodes et des études actuelles,
avec une insistance particulière sur celles qui relèvent de ce qu'il est maintenant
convenu d'appeler l'anthropologie « de terrain » ; les analyses en laboratoire n'y
sont représentées que dans la mesure où elles aident à la compréhension des ensemb
les funéraires ou lorsqu'elles illustrent l'intérêt des observations faites in situ. Les
articles réunis dans ce volume regroupent aussi bien les communications des « rap
porteurs » des sujets choisis que celles des « modérateurs » des discussions ; s'y
ajoutent quelques interventions plus brèves que nous avions suscitées et celles
concernant des posters qui ont été présentés à cette occasion.
Nous les avons regroupées par thème, en commençant par la notion même de
sépulture, avec le cas particulier des sépultures anciennes, pour ensuite aborder
la problématique propre à l'anthropologie de terrain, avec des exemples et les cas
particuliers des incinérations et des enfants morts en période péri-natale, puis les
études plus spécialisées des populations en tant que telles (paléodémographie et
données d'état-civil, caractères discrets, paléoépidémiologie et paléopathologie, mor
phologie) et enfin un exemple ethnologique particulièrement intéressant pour notre
réflexion. Ces contributions ne sont pas toutes entièrement nouvelles ou inédites
mais il nous a semblé indispensable que tous les thèmes importants soient évo
qués. Nous avions placé cette réunion sous le signe du dialogue, entre archéolo
gues, entre anthropologues, entre achéologues et anthropologues, mais les longs
et intéressants débats, qui ont suivi chaque présentation et auxquels nous avions
réservé une très large part dans le programme, n'ont malheureusement pas pu être
transcrits sous peine d'alourdir considérablement ce volume et de trop retarder
sa parution.
Cette réunion n'aurait pu avoir lieu sans l'aide précieuse et la participation
efficace de tous ceux qui en ont assuré le succès. C'est donc pour nous un réel
plaisir que de remercier Madame Orgogozo, Conservateur en chef du Musée
d'Aquitaine, Monsieur Alain Roussot, Conservateur, et tout le personnel du Musée
d'Aquitaine où s'est tenue la réunion ; les Directeurs des Antiquités préhistori
ques et historiques d'Aquitaine, Messieurs Jean-Philippe Rigaud et Pierre Garmy ;
le Laboratoire d'anthropologie de l'Université de Bordeaux I, son directeur le Pro
fesseur Bernard Vandermeersch et tous ses membres, collaborateurs et amis, en
particulier Mesdames Dominique Castex, Christine Couture, Marie Duday et Mess
ieurs René Larche, Francis Houët, Bruno Maureille et Philippe Roux ainsi que
SOCIÉTÉ D'ANTHROPOLOGIE DE PARIS

Jean-Gabriel Gauthier pour la présentation de son film Les rites funéraires des
Fali du Nord Cameroun ; le Conseil général du département de la Gironde ; la
Banque populaire du Sud-ouest ; les présidents de séance, Madame Françoise
Demoulin et Messieurs Albert Ducros, Pierre Garmy, Jean- Jacques Hublin, Jean-
Philippe Rigaud et Jacques Wangermez ainsi que Monsieur Jean-Marie Pesez, Vice-
président du Conseil supérieur de la recherche archéologique, qui avait accepté
de diriger le débat général sur la stratégie d'intervention sur les ensembles funé
raires ; enfin nos collègues américains Michelle Lampl et Erik Trinkaus qui nous
ont fait l'amitié de revoir les résumés en langue anglaise.
PALÉOANTHROPOLOGIE ET ARCHÉOLOGIE DE LA MORT ; UN DIALOGUE VIVANT

BIBLIOGRAPHIE

Ariès (P.), 1948. Histoire des populations françaises et de leurs attitudes devant la vie depuis le XVIIIe
siècle. Self. Rééd. (abrégée), 1971, Paris : Le Seuil ( Points Histoire, H 31).
— 1974. Western Attitudes toward Death : From the Middle Ages to the Present. Baltimore : The
Johns Hopkins University Press. Repris en français dans Essais sur l'histoire de la mort en
Occident du Moyen Âge à nos jours, 1975, Paris : Le Seuil (réimpr. en poche, 1977, « Points
Histoire, H31 »).
— 1977. L'homme devant la mort, Paris : Le Seuil (« L'Univers historique »).
Binford (L.R.), 1971. Mortuary Practices : their Study and their Potential. In : Brown J.A. (éd.),
Approaches to the Social Dimensions of Mortuary practices, American Antiquity, 36 : 6-29
(Memoirs of the Society for American Archaeology, 25). Repris dans Binford L.R., 1972, An
Archeological Perspective : 208-243. New York : Seminar Press.
Bocksberger (O.-J.), 1976 et 1978. Le Site préhistorique du Petit-Chasseur (Sion, Valais). 1 et 2 (Le
dolmen M VI), 3 et 4 (Horizon supérieur : secteur occidental et tombes Bronze ancien), publiés
par A. Gallay. Lausanne : Département d'anthropologie de l'Université de Genève (Bibliothèque
historique vaudoise, Cahiers d'archéologie romande, 6, 7, 13 et 14).
Boddington (A.), Garland (A.N.) et Janaway (R.C.) (eds.), 1987. Death, decay and reconstruct
ion.Approaches to archaeology and forensic science. Manchester : Manchester University Press.
Bouard (M. de), 1987. Discours inaugural. In : Duday (H.) et Masset C. (eds.), Anthropologie physi
queet archéologie. Méthodes d'étude des sépultures : 10-15. Paris : C.N.R.S.
Chapman (R.), Kinnes (I.) et Randsborg (K.) (eds.), 1981. The archaeology of death. Cambridge :
Cambridge University Press.
Charbonneau (H.), 1970. Tourouvre-au-Perche aux XVIIe et XVIIIe siècles. Etude de démographie
historique. Paris : I.N.E.D. /Presses Universitaires de France (Travaux et documents, 55).
Croix (A.), 1974. Nantes et le pays nantais au XVIe siècle. Etude démographique. Sevpen (Démog
raphie et sociétés, 15), Paris.
Duday (H.), 1987. Organisation et fonctionnement d'une sépulture collective néolithique. L'Aven de
la Boucle à Corconne (Gard). In : H. Duday et C. Masset (eds.), Anthropologie physique et
archéologie. Méthodes d'étude des sépultures : 89-104. C.N.R.S., Paris.
Duday (H.) et Masset (C.) (eds.) 1987. Anthropologie physique et archéologie. Méthodes. d'étude
des sépultures. Paris : C.N.R.S.
Dupâquier (J.), 1979. La population rurale du Bassin Parisien à l'époque de Louis XIV. Editions de
l'Ecole des hautes études en sciences sociales, Paris / Publications de l'Université de Lille III,
Lille.
Fleury (M.) et Henry (L.), 1956. Des registres paroissiaux à l'histoire de la population. Manuel de
dépouillement et d'exploitation de l'état civil ancien. I.N.E.D., Paris.
Gallay (A.), 1989. Le Site préhistorique du Petit-Chaseur (Sion, Valais), 7 et 8 (Secteur oriental).
Lausanne : Département d'anthropologie de l'Université de Genève (Bibliothèque historique
vaudoise, Cahiers d'archéologie romande, 47 et 48).
Gallay (A.) et Chaix (L.), 1984. Le Site préhistorique du Petit-Chasseur (Sion, Valais), 5 et 6 (Le
dolmen M XI). Lausanne : Département d'anthropologie de l'Université de Genève (Bibliothè
que historique vaudoise, Cahiers d'archéologie romande, 31 et 32).
10 SOCIÉTÉ D'ANTHROPOLOGIE DE PARIS

Gauthier (E.) et Henry (L.), 1958. La population de Crulai, paroisse normande : étude historique.
Paris : I.N.E.D. (Travaux et documents, 33).
Gdr 742, 1985 à 1991. Méthodes d'étude des sépultures, 1 à 4. Paris : G.D.R. 742 du C.N.R.S.
(Compte rendu des tables rondes « G.D.R. 742, Méthodes d'études des sépultures » ; 1985,
1987, 1989, Saint-Germain-en-Laye ; 1991, Saintes).
Goubert (P.), 1960. Beauvais et le Beauvaisis de 1600 à 1730 : contribution à l'histoire sociale de
la France au XVIIIe siècle. Sevpen : Paris (Démographie et sociétés, 3), 2 vol. Rééd. abrégée :
Cent mille provinciaux au XVIIIe siècle : Beauvais et le Beauvaisis de 1600 à 1730, 1968, Flam
marion, « Science-Flammarion », Paris.
Henry (L.), 1956. Anciennes familles genevoises : étude démographique, XVIe-XXe siècles. (Travaux
et documents, 26), I.N.E.D., Paris.
Lachiver (M.), 1969. La population de Meulan du XVIIe au XVIIIe siècle (vers 1600-1870). Etude
de démographie historique. Sevpen (Démographie et sociétés, 13), Paris.
Le Roy Ladurie (E.), 1973. Chaunu, Lebrun, Vovelle : la nouvelle histoire de la mort. In : Le Roy
Ladurie (E.), Le territoire de l'historien, « Bibliothèque des histoires », Gallimard, Paris.
Lebrun (F.), 1971. Les hommes et la mort en Anjou aux XVIIe et XVIIIe siècles. Essai de démogra
phie et de psychologie historiques. Paris/La Haye : Mouton « Civilisations et sociétés », 25.
Rééd. (abrégée) en poche, 1975, Flammarion « Science Flammarion »), Paris.
Leclerc (J.) et Masset (C), 1980. Construction, remaniements et condamnation d'une sépulture col
lective néolithique : La Chaussée-Tirancourt (Somme). Bulletin de la Société Préhistorique Franç
aise, 11 : 57-64.
Leroi-Gourhan (A.) (éd.), 1975. Séminaire sur les structures d'habitat. Sépultures. Collège de France,
Ethnologie préhistorique, Paris.
Leroi-Gourhan (A.), Bailloud (G.) et Brézillon (M.), 1962. L'hypogée II des Mournouards (Mesnil-
sur-Oger, Marne). Gallia Préhistoire, 5 (1) : 23-133.
Masset (C), 1971. Une sépulture collective mégalithique à la Chaussée-Tirancourt (Somme). Bullet
in de la Société Préhistorique Française, 68 : 178-182.
Masset (C), 1979. La population de la Chaussée-Tirancourt : approche méthodologique. Archives
suisses d'anthropologie générale, 43 : 223-230.
Masset (C), Mordant (D.) et Mordant (C), 1967. Les sépultures collectives de Marolles-sur-Seine
(Seine-et-Marne). I. Gallia Préhistoire, 10 (1) : 75-136.
Masset (C.) et Sellier (P.) (eds.), 1990. Dossier : La paléoanthropologie funéraire. Les Nouvelles
de l'Archéologie, 40 (été 1990) : 5-48.
Morin (E.), 1951. L'Homme et la Mort dans l'histoire. Corréa, Paris. Rééd. sous le titre L'Homme
et la Mort, Le Seuil « Points, 77 », Paris, 1970.
Péquart (M.) et Péquart (St-J.), 1954. Hoëdic, deuxième station-nécropole du mésolithique côtier
armoricain. Anvers : De Sikkel.
Péquart (M.), Péquart (St.-J.), Valloib (H.V.) et Boule (M.), 1937. Téviec, station-nécropole mésol
ithique du Morbihan. Masson, Paris (Archives de l'Institut de Paléontologie Humaine,
Mémoire 18).
Roberts (C.A.), Lee (F.) et Bintliff (J.) (eds.), 1989. Burial Archaeology : Current Research,
Methods and Developments. Oxford : B.A.R. (British Series, 211).
PALÉO ANTHROPOLOGIE ET ARCHÉOLOGIE DE LA MORT ; UN DIALOGUE VIVANT 11

Thomas (L.-V.), 1975. Anthropologie de la mort. Payot, « Bibliothèque scientifique Payot », Paris.
Thomas (L.-V.), 1980. Le cadavre. De la biologie à l'anthropologie. Editions Complexe, Bruxelles.
Ubelaker (D.H.), 1974. Reconstruction of Demographic Profiles from Ossuary Skeletal Samples. A
Case Study from the Tidewater Ptomac. Washington D.C. : Smithsonian Institution Press (Smith
sonian Contribution to Anthropology, 18).
Vovelle (M.), 1973. Piété baroque et déchristianisation en Provence au XVIII siècle. Les attitudes
devant la mort d'après les clauses des testaments. Pion, Paris.
Vovelle (M.), 1983. La mort et l'Occident de 1300 à nos jours. « Bibliothèque illustrée des histoi
res», Gallimard, Paris.

Vous aimerez peut-être aussi