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1er septembre de la même année, se remémorant sans doute des théories

machiavéliennes apprises à la prestigieuses grande École de France où il a été admis


119e sur 221, Saint-Cyr, ne se contenta pas de résumer brillamment ces théories en sa
périphrase la plus célèbre, voulant que : « Les États » n’aient « pas d’amis, ils n’ont que
des intérêts », entreprit de matérialiser cet ensemble d’idées machiavéliennes en
Afrique. C’est ainsi que, tout d’abord, « les fins » justifiant « les moyens », il fit
confectionner, du 30 janvier au 8 février 1944, la camisole « Union française » dans le
tissu colonial des « Recommandations » de la « Conférence de Brazzaville », ordonnant
énergiquement pour lui et surtout pour la postérité que :

« Les fins de l’œuvre de civilisation accomplie par la France dans les


colonies écartent toute idée d’autonomie, toute possibilité d’évolution
hors du bloc français de l’Empire; la constitution éventuelle, même
lointaine, de self-government dans les colonies est à écarter. »,

puis avec cette camisole « Union française », le Général Charles de GAULLE (1890-1970)
habilla de force ses colonies africaines lors de l’adoption de la « Constitution du 27
octobre 1946 » de la quatrième (IVe) République (1946-1958) française, affirmant ainsi
en quelque sorte, tant en Afrique Occidentale de domination Française (AOF) qu’en
Afrique Équatoriale de domination Française (AEF), sa farouche détermination à faire
obstacle au libre développement des Peuples africains colonisés par son pays.

Il faut d’ailleurs souligner à cet égard que bien avant cette date, le 26 décembre 1945,
lors de la ratification, par la France, des « Accords de Bretton Woods » du 1er au 22
juillet 1944 sur l’instauration d’un nouveau système monétaire mondial, l’ « Homme du
18 juin 1940 » avait déjà cadenassé toute chance d’épanouissement économique des
Peuples africains, en imposant, dans les colonies, la version gaullienne du système
monétaire nazi établi en France par l’Allemagne hitlérienne durant l’occupation (22juin
1940 au 8 mai 1945) de son pays. Un système monétaire véritablement esclavagiste que
constitue le « Franc des Colonies françaises d’Afrique (F.-CFA) » dont l’origine
remonterait au gouvernement de Charles-Louis Napoléon BONAPARTE, NAPOLÉON III
(1808-1873) alors à la tête du second Empire (1852-1870), lequel a institué, en 1854, par
création d’une « Banque coloniale » visant essentiellement à indemniser les
esclavagistes français ayant fait faillite des suites de la promulgation du second « Décret
d’abolition de l’esclavage du 27 avril 1848 » pris par le gouvernement provisoire de la
seconde République française (1848-1852) pour saper définitivement le « crime de lèse-
humaine », l’esclave, rétabli par l’empereur NAPOLÉON Ier BONAPARTE (1769-1821) qui
adopta la « Loi du 20 mai 1802 », redonnant force probante à l’exécrable « Code Noir »
ou l’« Édit du Roy servant de règlement pour le gouvernement et l’administration de
justice et le police des isles françoises de l’Amérique, et pour la discipline et le commerce
des nègres et esclaves dans ledit pays » promulgué en 1685 par celui qui porta le
despotisme à ses contestables sommets en France, LOUIS XIV (1638-1715); mais que
Maximilien Marie Isidore de ROBESPIERRE (1758-1794), à la tête (1792-1794) de

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