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Résumé
Cet article s’interroge sur la capacité des pôles de compétitivité à générer
effectivement de la valeur par l’innovation et le pilotage de projets risqués.
Il s’appuie sur l’apport des théories cognitives de création de valeur. L’étude
empirique qualitative est partiellement basée sur la grille d’analyse de Wirtz
(2006) et sur l’identification et le traitement des coûts cognitifs. Menée en
2007 auprès de différents experts des pôles à vocation mondiale I-Trans et
Mer PACA et actualisée à la lumière de la seconde phase de la politique des
pôles, cette étude apporte une réponse nuancée en mettant en évidence les
leviers de création de valeur mais aussi de destruction.
Abstract
This article is based on the cognitive theories and cognitive costs which
focus on cognitive levels of value creation process. This empirical study,
conducted in 2007 and based on two French clusters analysis (I-Trans in the
north and Mer-PACA in the south), provides a better understanding of the
important role of cognitive dimensions and cognitives costs in value creation
process in poles of competitiveness.
Créés en juillet 2005 sur le modèle des « clusters » (Porter, 1998), les pôles de
compétitivité rassemblent des centres de recherche et de formation ainsi que
des entreprises et des acteurs institutionnels autour de projets d’innovation à
vocation régionale, nationale ou internationale. Ce partenariat s’organise – selon
les termes du comité interministériel à l’origine de leur création - autour de
marchés (territoires) et de domaines technologiques et scientifiques (métiers)
pour tenter d’atteindre une masse critique offrant compétitivité et visibilité
internationale. Présentés comme une nouvelle forme d’organisation industrielle
(Marshall, 1920 ; Zimmerman et al ; 1998, Mendez, 2005 ; Defélix et al, 2007)
axée sur l’amélioration de l’attractivité du territoire auquel ils sont rattachés et
identifiés, les 71 pôles français font l’objet d’un important soutien de l’Etat tant sur
le plan de la valorisation et de l’accompagnement que sur le plan financier.
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Les pôles de compétitivité font l’objet de l’attention des médias (cf. la lettre
d’information via le site « competitivite.gouv.fr »), des cabinets d’expertise (cf.
les audits réalisés par KPMG (2006), Ernst and Young (2007), CM International
et BCG (2008)) et, bien évidemment, des chercheurs (cf. les colloques Cluster
2006 (Lyon), PESOR 2007 (Paris Sud XI), Intercluster 2008 (Paris)). Les
thématiques abordées sont riches mais restent généralement centrées sur les
mots clés : territoire (i.e. pôle) et innovation (i.e. compétitivité). Les recherches
consacrées à la création de valeur par les pôles sont assez peu nombreuses
(Pelé et Pluchart, 2007 ; Schindler et Dudezert, 2007 ; Majumbar, 2007). Ces
questions - les pôles créent-ils de la valeur ? De quelle valeur s’agit-il ? Comment
la créent-ils ? - sont pourtant au cœur du discours légitimant les pôles et les
moyens mis à leur disposition (Majumdar, 2007 ; Bretones, 2005). Le texte de
l’appel à projet diffusé par le gouvernement, en novembre 2004, précise en effet
explicitement que : « création de richesses nouvelles, partenariat, recherche et
développement constituent ainsi les maîtres mots de la politique en faveur des
pôles de compétitivité ».
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vision aux pratiques des acteurs en recueillant et analysant les perceptions des
parties prenantes (experts) de deux pôles à vocation mondiale, I-Trans et Mer
Paca sur les sources de création (ou destruction) de valeur.
Une seconde remise en cause est due aux théories de l’enracinement (Shleifer
et Vishny, 1989 ; Castanias et Helfat, 1992). Tout en continuant à adopter
une perspective contractuelle, ces théories remettent en cause l’efficacité
des mécanismes de contrôle en montrant que le dirigeant ne reste pas passif
82. Cette section est essentiellement le fruit des travaux de Wirtz (2006) et de Dherment-Férère (2007) et synthétise en partie les
recherches de Charreaux G. (1997, 1998, 2002a, 2002b, 2003, 2005).
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face aux mécanismes visant notamment à le contrôler et qu’il peut tout à fait
les neutraliser. L’approche contractuelle reste toutefois centrée sur une vision
« actionnariale » de la valeur qui accorde toujours une importance prédominante
à la relation actionnaires-dirigeant.
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donné par Jensen (1993) sur les surcapacités dans l’industrie du pneumatique :
le constat de surcapacité lié à l’introduction d’une nouvelle technologie, le pneu
radial, est objectivement vérifiable, les opportunités de création de valeur dans
cette industrie sont donc données (i.e. il suffit de s’informer). Dans cette optique,
la discipline exercée sur le dirigeant consiste à contraindre ce dernier à faire le
meilleur choix possible au moyen d’une réduction de l’asymétrie d’information.
Au contraire, les théories « cognitives » introduisent la notion de connaissance
et non plus seulement d’information. Si l’information est vue comme un
ensemble fermé, objectif (c’est-à-dire potentiellement accessible à tous les
individus) de données relatives aux conséquences des événements possibles,
la connaissance est un ensemble ouvert, subjectif, résultant de l’interprétation
de l’information par les individus, en fonction de leurs modèles cognitifs. Ainsi,
la construction d’une opportunité d’investissement inédite, par exemple grâce
à l’innovation technologique, ne dépend pas uniquement d’informations (c’est
à dire des données auxquelles on aurait incorporé du sens), mais également
de la connaissance spécifique (et tacite) de ses concepteurs. Contrairement
à l’information, en principe transmissible à des tiers, la connaissance, en tant
que construit mental ou structure cognitive, est un concept subjectif et dépend
largement de la trajectoire spécifique de son détenteur (Fransman, 1994).
A travers le cas du Groupe Air Liquide, Wirtz (2006) propose une approche
intégrant à la fois la dimension disciplinaire et cognitive en montrant que le poids
respectif de ces deux leviers dépend du stade de développement des entreprises.
Il met en évidence le potentiel d’asymétrie de connaissances entre un dirigeant et
ses actionnaires dans les entreprises innovantes. Celui-ci est source de conflits
qui s’expliquent par l’incompréhension mutuelle existant entre les deux parties
et non seulement par une simple divergence d’intérêts. Ces conflits induisent
des coûts, appelés coûts cognitifs (Charreaux, 2002b, résultant à la fois des
dysfonctionnements engendrés par l’incompréhension mutuelle des différentes
parties prenantes et des coûts engagés pour surmonter les différences dans
l’appréciation des opportunités d’investissement (en temps et moyens consacrés
à la discussion, explications, etc. ). Wirtz (2006) distingue opportunément trois
sortes de coûts cognitifs : les coûts de mentoring, engendrés pour « mettre
aux normes » le comportement des dirigeants aux usages en vigueur dans le
monde professionnel de leurs partenaires (par exemple un capital-risqueur qui
aide une jeune pousse de haute technologie à se conformer aux usages de la
communication financière pour obtenir des capitaux…), les coûts de conviction,
engagés pour faire comprendre l’intérêt intrinsèque d’un projet et les coûts
cognitifs résiduels liés à la part d’incompréhension qui subsiste.
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Les pôles de compétitivité depuis 2005 ont pour mission de favoriser la création
de projets innovants grâce à la coopération de partenaires aux compétences
complémentaires (industriels et laboratoires de recherche notamment). Ils
paraissent ainsi être une bonne illustration de l’approche cognitive de la création
de valeur en raison de leur confrontation à des opportunités d’investissement non
exogènes (c’est-à-dire la connaissance n’est pas une donnée) et à des leviers de
création de valeur non disciplinaires (c’est-à-dire l’innovation ne se décrète pas).
Nous nous appuierons dans cette seconde partie sur les cas de deux pôles de
compétitivité à vocation mondiale : les pôles Mer PACA et I-Trans. Cette première
analyse repose sur l’exploration de la documentation institutionnelle (sites internet
du pôle et de ses adhérents, plate-forme de travail collaboratif pré labellisation,
cahiers blancs, appels à projet, etc.) et professionnelle (espaces intranet dédiés
aux projets labellisés ou en cours de labellisation, comptes rendus de comité
de pilotage, réunions scientifiques, forum de rencontres, newsletter des pôles,
information grise, etc.). Fondamentalement, cette partie montre que la volonté
de créer de la valeur par l’innovation se traduit à la fois dans la structure de
gouvernance (§ 2.1) et dans le discours affiché (§ 2.2).
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Nous voyons ainsi émerger, dans ces deux cas, la puissance du levier cognitif
de création de valeur au travers du rôle fondamental pris par les orientations
scientifiques retenues (ou non retenues car il s’agit dès lors d’un puissant signal
local) par les experts des comités scientifiques.
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Un projet est avant tout une collaboration sur une idée risquée. Le projet
« Ecopaint », labellisé par le pôle Mer PACA en avril 2006, est un projet innovant
consistant à développer une peinture « antisalissures » pour le revêtement des
bateaux qui soit respectueuse de l’environnement. Ce projet est le fruit d’un
partenariat entre 1) un laboratoire (le laboratoire MFS rattaché à l’Université de
Toulon) porteur du projet et chargé de concevoir la peinture et de faire les tests
sur des échantillons, 2) une PME (la société Blancolor) chargée de développer
la peinture sur le plan industriel, et 3) un grand groupe de la construction navale,
DCNS, qui en tant que client doit définir les besoins et assurer les tests en
grandeur réelle. Dans ce cas précis, le porteur de projet avait déjà constitué
le partenariat avant de solliciter le pôle, le laboratoire ayant déjà travaillé avec
les mêmes partenaires industriels sur des projets antérieurs. Leur attente par
rapport au pôle portait plutôt sur la recherche d’un financement.
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83. Nous remercions tout particulièrement les experts gouvernants des deux pôles pour leur disponibilité et relais
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un échantillon réduit et diversifié tant au niveau des pôles (deux pôles implantés
dans des régions différentes et centrés sur des métiers différents) qu’au niveau
de ses acteurs qualifiés d’experts (gouvernants, représentants de laboratoires,
entreprises de type PME et grands comptes). Ces résultats ont été actualisés - par
voie électronique et téléphonique - à l’automne 2008 à l’occasion du lancement
de la seconde phase de la politique des pôles.
Un guide d’entretien a été élaboré pour tenter d’identifier les points forts
et les points faibles des pôles en termes de sources potentielles de création
(respectivement destruction) de valeur. Il consistait à recueillir les perceptions
des acteurs en posant simplement deux questions ouvertes : 1) Pouvez-vous
nous expliquer le rôle que vous jouez dans le pôle et quelle est, selon vous, votre
contribution à la création de valeur ? 2) Quelles sont, à votre avis, les forces et
faiblesses majeures des pôles de compétitivité en terme de création de valeur
(aspects disciplinaires, aspects organisationnels, aspects cognitifs, etc.) deux
ans après leur création ? Nous avons choisi de nous limiter à ces deux questions
et de ne pas intervenir lors des entretiens afin 1) de laisser émerger les avis
des répondants sans proposer d’incitation ou d’éléments de réponses et 2) de
ne pas orienter ces experts largement informés de l’importance et de la portée
des dimensions cognitives dans le discours sur les pôles. Ce type d’investigation
nous permettait finalement de recueillir le maximum d’informations en laissant
parler librement nos interlocuteurs. Nous avons ensuite procédé à un traitement
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Si le pôle permet de faire émerger des idées innovantes, son point fort le plus
unanimement reconnu (mentionné quatorze fois au cours des entretiens)
concerne la capacité des pôles à favoriser les partenariats et à construire des
projets coopératifs. Le pôle permet de réaliser des synergies régionales entre
industriels et laboratoires en les faisant communiquer ensemble et mutualiser
leurs connaissances. Les industriels recherchent essentiellement des « idées
neuves » c’est-à-dire la matière grise que peuvent leur apporter les laboratoires
universitaires. Au contraire, les laboratoires voient les entreprises comme le
« moyen de développer et d’industrialiser les produits » qu’ils conçoivent. Le
pôle est perçu comme un « catalyseur d’idées » c’est-à-dire un donneur d’ordre
faisant gagner du temps aux partenaires qui disposent d’un interlocuteur unique
et expert (minimisant de facto les coûts cognitifs résiduels) au lieu de s’adresser
à des partenaires multiples. La bonne lisibilité des pôles permet en outre de
savoir à qui s’adresser et facilite le montage de consortiums (minimisant les coûts
de conviction). Les deux pôles semblent avoir constitué un réseau permettant à
leurs membres de s’associer avec des partenaires de qualité. Les acteurs du pôle
mettent en avant la forte expertise technologique amont et aval des partenaires
(minimisant les coûts de mentoring c’est-à-dire de « mise aux normes des projets
») et les opportunités que représente le « label » pôle de compétitivité pour le
monde extérieur industriel et universitaire.
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Une attente majeure des industriels par rapport au pôle concerne les retombées
en termes d’image et de communication. Il est important de montrer que
l’on fait partie d’un pôle centré sur des problématiques actuelles telles que le
développement durable pour le pôle Mer PACA ou l’interopérabilité ferroviaire
et le voyage intelligent pour I-TRANS. Les retombées attendues sont également
d’ordre stratégique, financier et économique : la participation aux projets permet
aux industriels de s’implanter sur de nouveaux marchés (à titre d’illustration,
la société Blancolor, spécialisée dans les peintures pour bâtiment est partie
prenante dans le projet Ecopaint afin de s’ouvrir au secteur des peintures pour
bateaux), impliquant un retour financier et des créations d’emplois à forte valeur
ajoutée pour la région.
La communication est toutefois perçue comme insuffisante aussi bien par les
gouvernants des deux pôles que par ses acteurs. L’identité du pôle est parfois
floue (par exemple, l’identité maritime du pôle Mer PACA n’est pas évidente),
et celui-ci est porteur de plusieurs idées reçues parfois trompeuses (« dans les
pôles, les PME sont phagocytées par les grands groupes », « les pôles ne font
que de la R&D »).
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Enfin, en phase d’exploitation du projet (peu de cas actuellement car l’horizon des
projets d’innovation est d’environ 5 ans) la promotion assurée par le pôle sur et
hors de son territoire semble avoir un rôle pédagogique d’explication (conviction)
et de légitimation (attractivité) du projet.
La valeur ajoutée des pôles en terme « d’apport cognitif » doit également être
nuancée. D’une part, les moyens technologiques, organisationnels et cognitifs
mis en place par les pôles pour réduire ces diverses incompréhensions sont
coûteux à l’image des coûts de conviction (groupes de travail, labellisation,
promotion, visiblité, lobbying, systèmes d’information, etc.) et de mentoring
(aide au montage du dossier de financement, mise aux normes, apprentissage
organisationnel). De plus, les moyens de financement des pôles sont faibles voire
quasiment nuls pour l’autofinancement. D’autre part, la perception des acteurs
et experts interviewés nuance l’efficacité des outils proposés par les pôles en
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mettant l’accent sur l’absence des grands industriels « moteurs », l’ancrage parfois
trop exclusivement territorial, les blocages et les délais des financements, le
manque d’expertise dans le montage des dossiers de financement, les lourdeurs
administratives. La communication insuffisamment ciblée et le manque de
systèmes d’information (opérationnels et sécurisés) réellement dédiés aux seuls
projets sont également soulignés. En termes de sécurité des SI, l’initiative de I-
TRANS qui propose gratuitement à ses acteurs via Action SSI un pré-diagnostic
de la sécurité du système d?information (élaboré conformément à la norme ISO
27002 (ex17 799)) paraît un bon signal.
Conclusion
L’approche cognitive met en lumière que la création de valeur est le fait de leviers
à la fois disciplinaires et cognitifs. Leur complémentarité est certes manifeste
mais l’importance des seconds croît avec le caractère innovant des projets
pilotés et le type de connaissance partagée. Nous nous sommes appuyés sur
une approche (la théorie cognitive de la valeur) et une grille d’analyse (les coûts
cognitifs) qui n’ont pas été explicitement conçues pour investiguer une telle
structure inter organisationnelle (sans actionnariat et sans autofinancement).
Néanmoins, nous montrons que, non seulement les pôles de compétitivité
peuvent être correctement approchés selon ce dispositif, mais surtout qu’ils
doivent l’être. De fait, leur métier est exclusivement celui de l’innovation et du
risque, leur horizon n’est pas le court terme et leur marché sera finalement celui
qu’ils auront inventé.
Les résultats de cette étude montrent, en effet, que si le pôle est réellement
perçu par ses parties prenantes comme un dispositif doté de la capacité à piloter
des projets innovants, condition nécessaire (mais non suffisante) à la création de
valeur, deux nuances subsistent : 1) le risque inhérent à toute recherche de créer
ce qui a déjà été créé, certains partenaires industriels n’étant pas représentés
dans le pôle et dans ce cas, la création de valeur provenant de l’avantage
concurrentiel sera nulle et 2) le financement tardif bloquant le démarrage du projet
ou incomplet perturbant la maturation des projets d’envergure. Le financement
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demeure un carburant essentiel pour l’innovation. C’est une condition sine qua
non pour qu’elle soit véritablement productrice de valeur.
Bibliographie
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