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Département Gestion Commerce et Economie Appliquée, INP-HB

Section : ECONOMIE ET GESTION

BEUGRE ANGE ERIC, Consultant en Gestion


Master Recherche en science de gestion;
Doctorant en gestion option : Comptabilité contrôle de gestion.

E-Mail: angericb©yahoo.fr

ANALYSE
FINANCIERE : Outil d’aide à
la décision.

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Table des matières
ANALYSE FINANCIERE DES PROJETS .............................................................................. 3
1.1 Rappel de mathématique financière .......................................................................... 3
1.2 Principaux critères de rentabilité ................................................................................ 9
1.3 Analyse Coûts-Avantages ......................................................................................... 17

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ANALYSE FINANCIERE DES PROJETS

1.1 Rappel de mathématique financière

1.1.1 Intérêt et Escompte

1.1.1.1 Définition

Intérêt simple : Quand une personne (appelée prêteur) prête un capital à une autre personne
(appelée emprunteur), il est habituelle0ment convenu que l'emprunteur rembourse à
l'échéance, non seulement le montant du prêt, mais un supplément, appelé l'intérêt du prêt.
L'intérêt constitue la rémunération du prêteur.
L'intérêt est fonction : (i) du capital prêté, (ii) du taux d'intérêt qui a été convenu entre le
prêteur et l'emprunteur, (iii) de la durée du prêt.

Le taux d'intérêt est le rapport entre l'intérêt obtenu pendant une unité de temps et le capital
prêté. Ce rapport s'exprime au choix :
- par une fraction (ex. : 7/100),
- par un nombre décimal (ex.: 0,07),
- par un pourcentage (ex. : 7 %).
L'unité de temps choisie pour définir le taux est habituellement l'année. Ce temps peut être
aussi le semestre, le trimestre, une période quinquennale, etc. Il existe deux systèmes de
calcul des intérêts.
a) Le système des intérêts simples dans lequel les intérêts ne s'ajoutent pas au
capital pour produire eux-mêmes intérêts. Les intérêts simples sont payables en bloc à la
fin du placement. Le total du capital placé et des intérêts simples est appelé valeur acquise (à
intérêts simples).
b) Le système des intérêts composés dans lequel les intérêts s'ajoutent périodiquement au
capital pour porter eux-mêmes intérêts. A chaque fin de période, le capital placé s'accroît des
intérêts composés. Le total du capital placé et des intérêts composés est appelé valeur acquise
(à intérêts composés).
Ce système n'est utilisé que pour les prêts à long terme (plusieurs années) alors que le système
des intérêts simples s'applique généralement à des placements à court terme.

L'escompte est une forme particulière de prêt habituellement pratiquée par les banques. La
banque achète à un bénéficiaire, avant l'échéance, un effet(') payable à terme règle cet achat
au comptant. Tout se passe comme si la banque prêtait au bénéficiaire de l'effet le montant de
cet effet entre le jour de la négociation et l'échéance. Cependant la banque paie pour l'effet

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escompté une valeur légèrement inférieure à sa valeur nominale. Elle retient en effet un intérêt
que l'on appelle l'escompte. Ce rapport s'exprime de la même manière que le taux d'intérêt.

Le mot « escompte » désigne, soit l'opération de négociation de l'effet auprès banquier, soit
l'intérêt retenu par le banquier. L'escompte, dans sa seconde acception, est fonction : (i) de la
valeur nominale de l'effet, (ii) du taux d'escompte convenu entre la banque et son client, (iii)
du délai séparant la date de la négociation de l'échéance. Le taux d'escompte est le rapport
entre le montant de l'escompte retenu pendant une unité de temps et la valeur nominale de
l'effet.

Comme pour les intérêts proprement dits, l'escompte peut, en principe, être calculé selon le
système des intérêts simples ou le système des intérêts composés. Lorsque les banques
escomptent des effets de commerce à court terme, elles calculent toujours l'escompte selon le
système des intérêts simples.

Les taux sont dits taux proportionnels lorsqu'ils sont proportionnels à la durée des
périodes auxquelles ils s'appliquent.
Exemple 1 : 6 % l'an et 1,5 % par trimestre (parce que 1,5/6 = 3/12). Si l'on place à
intérêts simples deux capitaux égaux pendant le même temps, à des taux proportionnels,
les valeurs acquises par ces capitaux, à l'issue du placement, sont égaux.

Deux capitaux égaux placés à intérêts composés pendant le même temps, mais en
considérant des périodes de capitalisation différentes pour définir le taux de chaque
placement, donnent des valeurs acquises égales lorsque les taux sont équivalents.

1.1.1.2. Calcul des intérêts

Les intérêts simples sont, par définition, proportionnels au capital, à la durée du prêt et au
taux. Si l'on désigne par I, l'intérêt, C, le capital prêté, t, le taux d'intérêt relatif à une unité de
temps et n, la durée du prêt mesurée avec la même unité de temps.

L'intérêt est égal à :

Exemple : On place 100 F d 7 % l'an pendant 8 mois.


L'intérêt est : 100 x 7% x 8/12 = 4,66 F:,
La valeur acquise à la fin du prêt par le capital prêté est : A = 100 + 4,66 = 104,66 F.

L'escompte commercial étant proportionnel à la valeur nominale de l'effet, au temps qui


sépare la date de négociation de l'effet de l'échéance, et au taux, si l'on désigne par : (i) e,

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l'escompte, (ii) C, la valeur nominale, (iii) t, le taux d'escompte relatif à une unité de
temps, (iv) n, le délai mesuré avec la même unité de temps.

L’escompte est égal à :

La somme initialement prêtée devrait théoriquement être la valeur actuelle définie par la
relation : Valeur actuelle = valeur nominale - escompte

Intérêts Composés. Les intérêts sont dits composés quand ils sont capitalisés
périodiquement. Les périodes sont des intervalles de temps égaux. A la fin de chaque
période, les intérêts s'ajoutent au capital; les intérêts ainsi capitalisés produisent à leur tour
des intérêts lors de la période suivante, et ainsi de suite.

Évaluation de la valeur acquise à la fin d'une période

Exemple : On dépose 1 000 F sur un livret de Caisse d'Épargne le 31 décembre 2000. Les
intérêts calculés au taux de 6,50 % l'an sont capitalisés annuellement('). De quelle somme
disposera-t-on le 31 décembre 2001, le 31 décembre 2002, le 31 décembre 2003, le 31
décembre 2004... ?
On disposera : le 31 décembre 2001, de : 1 000 + 6,5 %,*1 000 = 1 000*1,065 = 1065;
le 31 décembre 2002, de : 1 065 + 6,5 % x 1 065 = 1 065* 1,065 = 1 134,22;
De même - le 31 décembre 2003, de : 1134,22 * 1,065=1207,94;
- le 31 décembre 2004, de :1207,94 * 1,065=1286,46.

Les valeurs acquises en fin de période forment ainsi une suite géométrique de raison 1,065.
Le terme de rang p de cette suite s'exprime en fonction du placement initial (1000 F) que
l'on considérera comme le terme de rang 0.

Généralisation : Désignons par : C°, le capital déposé à l'époque 0 (début de la période 1); Cn,
la valeur acquise à l'époque n (fin de la période n); i, le taux d'intérêt relatif à une période de
capitalisation. Cn, C° et i sont liés par la relation

Cn = CO (1 + i)n

Les intérêts s'obtiennent en calculant la différence

Remarque importante : Dans les calculs d'intérêts simples, on calcule d'abord les i puis
on en déduit la valeur acquise. Dans les calculs d'intérêts composés, on calcule d'abord la
valeur acquise, et on en déduit les intérêts.

Calcul d'un taux équivalent à intérêts composés. Étant donné un taux d'intérêt relatif à
une période, il s'agit de calculer un taux équivalent relatif à une période plus courte (ou
plus longue).

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Désignons par i : (i) ; i1 le taux relatif à une période p l de durée tl, ; i2 le taux relatif à une
période p2 de durée t2.Plaçons deux capitaux égaux à C pendant un temps T. Ce temps T
comprend T/t1 périodes p 1 et T/t2 périodes p2.
 La valeur acquise par le premier capital est : C (1+i 1) T/t1
 La valeur acquise par le second capital est : C (1+i 2) T/t2
Par hypothèse, les taux i l et i2 sont équivalents et par conséquent les valeurs acquises sont
égales : C (1+i1) T/t1 = C (1+i2) T/t2
Après simplification on aura :
(1+i1) 1/t1 = (1+i2) 1/t2
(1+i1) t2/t1 = 1+i2

i2 = (1+i1) t2/t1 - 1

1.1.2 Annuités

1.1.2.1 Définition

Une suite d'annuités est une suite de paiements périodiques. Ces paiements peuvent être
destinés : (i) soit à constituer un capital (annuités de placement), (ii) soit à rembourser un
emprunt (annuités de remboursement).
On peut assimiler à des annuités les termes périodiques d'un loyer, d'une rente. Par extension,
les recettes et les dépenses annuelles d'exploitation d'une entreprise peuvent être comparées à
des annuités.
Les suites d'annuités s'échelonnent habituellement sur plusieurs années. Les opérations
concernant les annuités sont donc effectuées avec des intérêts composés. Lorsque les annuités
sont toutes égales entre elles, on dit qu'il s'agit d'annuités constantes.

1.1.2.2 Annuités constantes

Valeur acquise Vn par une suite d'annuités constantes lors du paiement de la dernière de ces
annuités

Considérons une suite d'annuités a1 a2 a3 ... an. Calculons la valeur acquise par chacune de ces
annuités au moment du dernier versement

Pour la première annuité :

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Pour la seconde annuité

Pour l’annuité de rang n


La valeur Vn acquise par la suite d'annuités est la somme des valeurs ci-dessus :

En remarquant que par hypothèse a1 = a2 = …= an, on obtient :

On a donc

Et en simplifiant :

A partir de cette formule, on peut exprimer a en fonction de Vn

Valeur actuelle V0 d’une suite d’annuités constantes en se plaçant une période avant le
paiement de la première annuité.

L’expression V0 peut être considérée comme la valeur actuelle du capital Vn calculé ci-
dessus :

A partir de cette formule, on peut exprimer a en fonction de V0

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1.1.3 Tableau de remboursement

Un emprunt est dit indivis quand il est accordé par un prêteur unique. C'est le cas le simple
d'emprunt. Pour éteindre sa dette, l'emprunteur doit :
- Réserver au prêteur le montant initialement emprunté. Les versements correspondant
au remboursement de ce montant sont appelés amortissement de l'emprunt.
- Lui verser des intérêts calculés sur le montant de la dette non encore amortie au
moment où ils sont versés. Du point de vue comptable, ces intérêts constituent une
charge pour l'emprunteur (et un produit pour le prêteur).
L’emprunteur s'acquitte généralement en plusieurs versements périodiques, dits annuités de
remboursement. Chaque annuité comprend normalement les intérêts dus pour la période
considérée et une part d'amortissement. Exceptionnellement, une annuité peut ne comprendre
que les intérêts à l'exclusion d'un quelconque amortissement.
Le taux servant à calculer les intérêts inclus dans une annuité est le taux d'intérêt de
l’emprunt. Il est égal au rapport entre l'intérêt de la période et la dette non encore en début
de période.

Aussi est-il utile de réunir les résultats des calculs en un tableau dont le contenu s’impose aux
différentes parties. Ce tableau est appelé tableau d’amortissement.

Date ou rang Dette Amortissement Intérêt Annuité


de l’annuité
1 V0 M1 V0 i a1
2 D1 M2 D1i a2
… … … … …

Pour établir un tableau d'amortissement, deux méthodes sont utilisables c différentes étapes,
classées séquentiellement, sont les suivantes :

Première méthode
- Calculer l'annuité ap
- Calculer l'intérêt de la dette Dp-1 i
- Calculer l'amortissement Mp = ap - Dp-1 i
- Calculer la nouvelle dette Dp = DP-1 - MP
- Recommencer les mêmes calculs pour l'annuité suivante.

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Seconde méthode
- Calculer l'amortissement Mp
- Calculer l'intérêt de la dette Dp-1 i
- Calculer l'annuité aP = Mp + Dp-1 i
- Calculer la nouvelle dette Dp = Dp-1 – MP
- Recommencer les mêmes calculs pour l'amortissement suivant.

Dernière ligne du tableau. Quelle que soit la méthode choisie ci-dessus, il est impératif qu'à la
dernière ligne l'amortissement Mn soit égal à la dette Dn-1.

Le processus est donc toujours le suivant pour l'établissement de la dernière 1


- Écrire Mn = Dn - 1,
- Calculer l'intérêt D n-1 i
- Calculer l'annuité an = M n + Dn-1 i

1.2 Principaux critères de rentabilité

Les critères de rentabilité permettent de rapprocher des coûts et des avantages quantifiés par
une procédure de calcul dont le résultat est exprimé par un seul chiffre. Ils s'appliquent aux
différents stades du cycle de projet et pour les différents plans d'analyse financière et
économique.
Chaque critère a une signification propre, de sorte que l'application conjointe de plusieurs
d'entre eux permet de décrire la rentabilité sous différents angles. Cette diversité enrichit la
compréhension des enjeux et des risques, garantissant ainsi une meilleure décision.

Les critères les plus courants en analyse de projet de développement sont :


- critères ne faisant pas appel à l'actualisation – dont le calcul est simple et rapide,
mais la signification limitée. L’on a le délai de récupération de l'investissement
(DR) les ratios avantage-coût non actualisés ;
- critères faisant appel à l'actualisation – dont le calcul est plus complexe, mais
l'interprétation plus claire. On a les ratios avantage-coût actualisés, la valeur
actuelle nette (VAN) et le taux de rentabilité interne (TRI).

1.2.1 Délai de récupération de l'investissement (DR)

2.2.1.1 Définition

C'est le temps, nécessaire pour que les avantages nets équilibrent les coûts d'investissement,
c'est-à-dire le temps nécessaire pour que le total cumulé des avantages bruts soit égal au total
cumulé des coûts (la somme algébrique de ces flux devient positive) :

d d

 avantages bruts t   (couts de fonctionnement t  coûts investissement t )


t 0 t 0

 Flux
t 0
financiers cumulés  0

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En analyse financière, par exemple, le délai de récupération est donné par l'année au cours de
laquelle le solde cumulé de trésorerie (calculé sans inclure les capitaux propres en flux
entrants) devient positif.

1.2.1.2 Utilisation et Intérêt

Le délai calculé indique la période au bout de laquelle les immobilisations consenties sont
récupérées : l'investissement « financier » pour l'agent ou les immobilisations «économiques»
du point de vue de la collectivité.

C’est un indicateur de risque, simple à calculer et à interpréter. Il est particulièrement utile


quand les contraintes de financement dominent : l'investisseur a alors besoin d'une
récupération rapide du capital investi.
En outre, ce critère est bien adapté pour l'analyse financière du point de vue des investisseurs
dans les projets ou pays à risque.

1.2.1.3 Limites

Ce critère n'indique pas quel est l'échelonnement dans le temps des avantages. Pour le délai de
récupération donné, le rythme de récupération n'apparaît pas : la récupération peut s'effectuer
au début ou à la fin de la période en question (ce qui influe sur la rentabilité pour
l'investisseur).

Il ne donne aucune information sur ce qui se passe au-delà de la période de récupération : les
avantages ultérieurs peuvent être élevés ou faibles, sur une courte ou longue période, etc.

Exemple : Calcul du Délai de récupération

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Années 0 1 2 3 4
Investissements (I) 24
Charges d’exploitations 4 4 4 4
(CE)
Recettes (R) 12 12 12 12
Flux financiers (R – CE – (24) 8 8 8 8
I)
Flux financiers cumulés (24) (16) (8) 0 8

Le délai de récupération est de 4 ans après le début des investissements ou de 3 ans après le
début de l’exploitation.

1.2.2 Ratios avantage-coût non actualisé

1.2.2.1 Définition

Il existe plusieurs formes de ratio avantage-coût que l'on construit en fonction des besoins
spécifiques d'information sur le projet. Les deux exemples ci-dessous relèvent des formes les
plus courantes.
Le critère de rendement de l'unité monétaire investie (RUMI) est calculé en divisant la
somme des avantages nets par le coût total des investissements et renouvellements
d'investissement.

 (Avantages
t 0
bruts t - Coûts de fonctionnement t )
RUMI 1  n

 coûts investissement
t 0
t

n n

 (Recettest - Charges d' exploitation t )


t 0
 (R
t 0
t - CE t )
RUMI 1  n
 n

 coûts investissement t
t 0
I t 0
t

Soit pour une année de croisière (notée avec l'indice c) :

Avantages bruts c - Coûts fonctionnements c


RUMI 2  n

 coûts investissement
t 0
t

1.2.2.2 Utilisation et Intérêt

Pour que le projet soit intéressant du point de vue de ce critère, il faut que RUMI1 soit
supérieur à 1, ou que RUMI2 soit supérieur au coût total d'investissement divisé par le nombre
d'années de croisière (N) :

RUMI1 > 1
RUMI2 > 1 / N

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RUMI1 et RUMI2 peuvent être utiles quand la contrainte de financement est forte.
RUMI2 permet de se faire une idée rapide de la rentabilité a priori d'un investissement dès les
phases préliminaires du cycle de projet, ou a posteriori lors de l'évaluation d'un projet pour
lequel on ne dispose pas de chroniques suffisantes.

1.2.2.3 Limites

Ces critères, non actualisés, ne prennent pas en compte l'étalement dans le temps des
avantages et des coûts, ni la durée de vie du projet.
L'utilisation de RUMI1 et RUMI2 à des fins de comparaison risque de favoriser les petits
projets nécessitant un faible investissement.

1.2.3 Ratios avantage-coût actualisés

1.2.3.1 Définition

On calcule généralement le ratio divisant la valeur actuelle des avantages nets par la valeur
actuelle des immobilisations :

n
Avantages bruts t - Coûts de fonctionnement t
(
t 0 (1  i) t
)
RUMI 3  n
coûts investissement t

t 0 (1  i) t

avec i = taux d'actualisation


Ce ratio est parfois appelé « Indice de rentabilité ». On calcule également le « Taux
d'enrichissement relatif », à partir de la valeur actuelle nette comme suit :

VAN
RUMI 4  n
coûts investissement t

t 0 (1  i) t

1.2.3.2 Utilisation et Intérêt

Le projet est acceptable dès lors que :


RUMI 3 > 1
RUMI 4 > 0
Plus ces taux sont élevés, meilleur est le projet. On peut donc les utiliser pour comparer des
projets entre eux.

« L'indice de rentabilité » donne le rendement actuel de l'unité de capital investie. Il souligne


la contrainte de financement des investissements.

Le taux d'enrichissement relatif en capital permet de rapporter la valeur actuelle nette aux
immobilisations consenties pour l'obtenir. Il introduit la contrainte de financement en
mesurant l'enrichissement relatif en capital sur la durée de vie du projet.

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1.2.3.3 Limites

Le calcul de ces critères requiert la détermination d'un taux d'actualisation. Il n’existe pas de
procédure objective de détermination du taux d’actualisation. Le taux d’actualisation à
appliquer pour l’analyse économique doit être fourni par les services de planification ou le
bailleur de fonds.
En outre, le ratio sera d'autant plus petit que le taux choisi sera plus élevé.

1.2.4 Valeur actuelle nette (VAN)

1.2.4.1 Définition

La valeur actuelle nette, ou bénéfice total actualisé, est égale à la somme des flux actualisés
sur toute la durée de vie du projet : somme des avantages bruts annuels actualisés diminuée de
la somme des coûts annuels actualisés. Elle est donc égale à la somme des avantages nets
actualisés.

n
Avanatges bruts t - Coûts fonctionnement t - coûts investissement t
VAN  
t 0 (1  i) t

n
flux financiers
VAN     flux financiers actualisés
t 0 (1  i) t

En prenant l’exemple
n
R t - CE t - I t
VAN  
t 0 (1  i) t
En supposant que Rt et CEt sont nuls la première année t= 0

n
R t - CE t - I t
VAN  - I 0  
t 1 (1  i) t

1.2.4.2 Utilisation et Intérêt

Le projet est acceptable dès lors que : VAN > 0. En théorie, il s'agit du meilleur indicateur de
la valeur réelle du projet.

1.2.4.3 Limites

La contrainte majeure de l'utilisation de ce critère est la détermination du taux d'actualisation.


La valeur actuelle nette ne donne aucune indication sur les contraintes de financement.

Pour certaines chroniques de flux, le choix du taux d'actualisation peut inverser le classement
des projets selon leur VAN.

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Exemple 1 : Si l’investissement initial d’un projet est de 500 000 FCFA et que les avantages bruts se chiffrent à 35000 FCFA et les coûts à
12500 FCFA pour chacune des 3 années envisagées ; et avec un taux d’actualisation de 10% par an :

(35000  12500) (35000  12500) (35000  12500)


VAN  - 500000  
(1  0,1)1 (1  0,1) 2 (1  0,1) 3
VAN =

Exemple 2:
Année
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
Bénéfices (1163) (1163) (1163) (1163) (100) (100) (100) 5286 5887 5887 6523 6523 7147 7147 7759 5887

Bénéfices (1163) (1107) (1055) (1005) (82) (78) (75) 3757 3784 3795 4004 3814 3980 3790 3919 2832
actualisés à 5%

VAN 29 310

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1.2.5 Taux de rentabilité interne (TRI)

1.2.5.1 Définition

Le taux de rentabilité interne est le taux, r, qui annule la valeur actuelle nette de
l’investissement, c’est-à-dire le taux d’intérêt résultant de l’équation ci-dessous :
Le taux de rentabilité « interne » signifie le taux intrinsèque au projet, c'est-à-dire en dehors
de toute considération fiscale et financière.

n
Avanatges bruts t - Coûts fonctionnement t - coûts investissement t
VAN   0
t 0 (1  TRI) t

n
R t - CE t - I t
VAN  - I 0   0
t 1 (1  TRI) t
Il existe trois méthodes de calcul :
- graphique
- arithmétique
- informatique (itération).

Méthode arithmétique : mathématiquement, le TRI correspond à la racine d'une


équation au n ième degré difficile à calculer. On procède par approximations successives.

- Choisir deux taux d’intérêt ib (taux bas) et ih (taux haut);


- Faire la différence entre ces deux taux doit être inférieure à 5 unités ;
ib – ih < 5
VAN Tb > 0
VAN Th < 0

Si ces conditions sont vérifiées alors

VAN i b
TRI  i b  (i b - i h ) x
VAN i b  VANi h

1.2.5.2 Utilisation et intérêt

La seule utilisation correcte de cet indicateur est de le comparer à la valeur (ou à la fourchette
de valeurs) du taux d'actualisation i : l'investissement est acceptable si r > i, et « à rejeter »
dans le cas contraire.

Afin d'éviter des interprétations erronées, il convient d'être attentif au mode de calcul du TRI :
à partir de données en monnaie constante ou courante. Dans le cas d'une inflation annuelle
constante, j, la relation existant entre le TRI calculé en prix constant, rcst, et le TRI calculé en
prix courant, rcour, est :

r cour = [(1 + rcst) / (1 + j)] – 1

Un TRI élevé ne signifie pas une rentabilité plus forte du projet, mais seulement que si la
préférence pour le présent augmentait beaucoup (donc i augmentant) le projet continuerait à
être acceptable.

16
Il est donc également erroné (mais pourtant fréquemment constaté) de comparer entre eux des
projets sur la base du montant de leur TRI. Un TRI plus élevé ne signifie en aucune façon une
meilleure rentabilité (voir schéma section 2.2.4)

! Le calcul du taux de rentabilité interne évite d'avoir à déterminer un taux d'actualisation avec
précision, car c'est une donnée « mathématiquement interne » à la chronique de flux étudiée.
L'ordre de grandeur du taux d'actualisation doit cependant être connu pour apprécier la valeur
du TRI.

En analyse financière, le taux de rentabilité interne peut être interprété comme le taux d'intérêt
maximal que l'agent pourrait supporter en équilibrant ses comptes si tous les investissements
étaient couverts par un prêt.

Le TRI est une mesure du « rendement » du capital investi. Cette donnée peut être comparée
au taux moyen du marché financier (si c'est le taux d'actualisation retenu pour l'agent) dans le
cas de l'analyse financière d'un agent du « secteur moderne », ou bien au coût d'opportunité du
capital (si c'est le taux d'actualisation retenu pour la collectivité) dans le cas de l'analyse
économique.

1.2.5.3 Limites

Selon le type de chronique de flux, il est possible qu'il existe plusieurs TRI, voire aucun.
Cependant, toute série de données d'abord négatives puis systématiquement positives n'admet
qu'une seule solution r.

L'utilisation de cet indicateur tend à défavoriser les projets à investissement initial important
ou les projets qui n'atteignent leur régime de croisière qu'après une longue phase de montée en
puissance, même si ces projets fournissent des avantages élevés durant une longue période
ultérieure.

On ne peut classer les projets selon leur TRI (voir schéma section 2.2.4).

1.3 Analyse Coûts-Avantages

L'Analyse Coûts - Avantages est utilisée uniquement pour les projets à produits valorisables
et l’Analyse Coûts – Efficacité pour les projets à produits non valorisables et valorisables.

Il est toujours possible d’effectuer une analyse financière et économique même si certains
avantages sont non valorisables monétairement. Comme la plupart des projets comprennent
tant des avantages valorisables que non valorisables, les deux méthodes d’analyse devraient
normalement être appliquées. Même les projets générant des avantages valorisables devraient
être soumis à l'analyse coûts - efficacité, pour s'assurer que les principaux coûts unitaires sont
raisonnables par rapport à des projets semblables.

Objectif de l’analyse Coûts-Avantages

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- Valorise les avantages par calcul direct ou par approximation (« proxy »): c'est-à-
dire en utilisant des indicateurs ou des facteurs représentatifs qui donnent une
valeur plus ou moins fiable ;
- Prend en compte les mécanismes de recouvrement des coûts (contributions des
utilisateurs pour bénéficier des services) lors de l’élaboration du Cash Flow,
l’analyse de la solvabilité et de la viabilité. Il est important de comparer les
contributions aux revenus des ménages ou à toute statistique disponible pour
vérifier si les groupes cibles et parties prenantes sont en mesure de payer ces
services « affordability » ;
- Permet de calculer des critères de rentabilité qui montrent la proportion entre les
coûts et les avantages. Ceux-ci peuvent être utilisés pour choisir entre différents
projets possibles ou différentes variantes.

.3.1 Estimations des coûts

1.3.1.1. Coûts d'investissement et échéancier d’amortissement

Les investissements initiaux correspondent à la mise en place de l’outil de production. On


identifie l’ensemble des flux :
- liés à l’acte d’investissement : études préalables et recherches, achat des terrains,
constructions et génie civil, équipements ;
- résultant de la mise en route du projet : frais de premier établissement, formation
du personnel, besoins en trésorerie.

D’autres investissements seront réalisés en cours d’exploitation afin :


- de maintenir l’outil de production : renouvellements d’équipement,
réhabilitations ;
- d’en accroître la capacité de production (ou de la diversifier) : nouveaux
équipements, augmentation (variation) du fonds de roulement ».

Les investissements sont exprimés en prix constants (c'est-à-dire en éliminant les effets de
l'inflation). A ne pas confondre avec les prix courants.

Cette phase se termine par l’élaboration de l’échéancier des investissements ; ce qui suppose
connue la durée d’analyse, les différentes composantes de l’investissement et leurs dates de
mise en service.
Echéancier des investissements et renouvellement
années A0 A1 A2 … An Total
items

Total
VTI
VTI = valeur totale immobilisée

A partir du tableau précédent, l’on peut élaborer l’échéancier des amortissements.

18
Les amortissements correspondent à des pertes annuelles de valeurs des investissements, c’est
des charges calculés.

Il existe plusieurs méthodes de calculs de l’amortissement (linéaire, variable dégressif fiscal


ou dégressif à taux décroissant, etc.). L’on va développer trois principales méthodes de calcul
des amortissements sont :

L’amortissement linéaire, le plus simple à calculer, il consiste en pratique à diviser le


montant de l'investissement par sa durée de vie. L'annuité d'amortissement de l'année t est
donc :

Amortissement t = Coût initial investissement t / Nombre d'années d'utilisation

L’amortissement dégressif, dont la forme la plus commune est la dépréciation à taux


constant :
Amortissement t = Valeur résiduelle t x Coefficient de dépréciation

avec : Valeur résiduelle t = Valeur résiduelle t – 1 – Amortissement t – 1

L’amortissement par unité produite, qui se calcule au pro rata de l'utilisation effective
de l'équipement :
Amortissement t = Nombre d'unités produites x Coût équipement / Capacité de
production

La nature de l'activité et des investissements conduit à opter pour l'un ou l'autre des calculs :
par unité produite quand l'usure est le facteur principal de la perte de valeur de l'équipement
(kilométrage roulé des camions, par exemple), de façon dégressive quand les progrès
techniques entraînent une obsolescence rapide des matériels (cas de l'informatique, par
exemple), linéaire quand la perte de valeur peut être considérée comme uniforme dans le
temps (hangars, par exemple) ou dans tous les autres cas.

Tableau de l’échéancier des amortissements


années A0 A1 A2 … An Total
items

Total
Total cumulé
VNC
VNC = valeur nette comptable

1.3.1.2 Détermination du besoin en fonds de roulement (BFR) et ses


variations en fonction du niveau d’activités du projet au cours du temps.

Le fonds de roulement se définit comme la partie des capitaux circulants qui n’est pas
financée par les dettes à court terme, mais par des capitaux permanents ou inversement. C’est
là une première approche qui met l’accent sur l’équilibre des emplois et des dettes à court
terme.

19
Le besoin en fonds de roulement (BFR) correspond aux besoins du cycle d’exploitation (achat
– transformation – vente), qui doivent être financés par des ressources stables, pour assurer la
viabilité financière du projet et éviter le recours à des concours bancaires à court terme.

BFR = Stock + Clients – Fournisseurs

L’estimation du BFR du projet doit procéder de l’analyse de quatre éléments fondamentaux


consécutifs à la phase d’exploitation du projet : (i) les salaires et charges sociales, (ii) les
stocks (qui comprennent les stocks de matières premières et fournitures, les stocks de produits
intermédiaires et enfin les stocks de produits finis), (iii) les créances (clients et effets à
recevoir) et (iv) les crédits fournisseurs ou crédits à court terme (fournisseurs et effets à
payer).

Tableau : Détermination des Besoins en Fonds de Roulement

Années A0 A1 A2 … An Total

Items
Matières premières
Salaires
Services externes de consommation
Autres charges d’exploitation
Clients
Total du BFR
Variation du BFR

1.3.2 Estimations des recettes d’exploitation

Les recettes d’exploitation sont constituées par le chiffre d’affaires annuel (prix * production
vendue) et les recettes hors exploitation.

1.3.3 Analyse financière avant prise en compte du schéma de financement

Pour ce faire, il faut construire un tableau échéancier des recettes et des dépenses. Ce tableau
découpe les informations fournies par les études techniques et commerciales. Il permet de
présenter les dépenses d’investissement et de renouvellement, le fonds de roulement, les
dépenses d’exploitation et les recettes attendues.

La rubrique recettes est constituée des éléments suivants : Production vendue (Chiffre
d’affaires annuel) ; valeur résiduelle des investissements et reprise du fonds de roulement.

Les valeurs résiduelles ainsi que la reprise du fonds de roulement sont comptabilisées à la
dernière année d’exploitation du projet.
Les dépenses d’exploitation sont comptabilisées en ne tenant pas compte des aspects
financiers et fiscaux du projet.

20
Echéancier des Recettes et des dépenses avant prise en compte du schéma de financement :

Années A0 A1 A2 … An Total

Items
Investissements et renouvellements (1)
Dotation en fonds de roulement (2)
Dépenses d’exploitation (3)
- Matières et fournitures
- transports et déplacements
- autres services
- frais de personnel
- Impôts et taxes
Recettes (4)
- Chiffre d’affaires
- valeur résiduelle
- Reprise du fonds de roulement
Flux financiers (5) = (4) – (3) – (2) – (1)
Flux fin. actualisés VAN

Le solde de ce tableau permet de calculer les indicateurs de rentabilité du projet : DR, VAN,
TRI.

Le montant total du projet (appelé par certains de montant total à investir) est déterminé par
le cumul de l’ensemble des dépenses (Investissements et renouvellements, Dotation en fonds
de roulement et Dépenses d’exploitation) jusqu’au moment où les recettes sont supérieures
aux dépenses.

21
ECHENACIER DES RECETTES ET DES DEPENSES AVANT PRISE EN COMPTE DU
SCHEMA DE FINANCEMENT

2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 Total


Investissement et renouvellement 969 510 - 71 970 - 71 970 355 410 298 530 - 1 767 390
Dotation en fonds de roulement - - - - - - - - -
Dépenses d'exploitation 674 900 674 900 674 900 674 900 674 900 674 900 674 900 674 900 5 399 200
Matières et fournitures 478 900 478 900 478 900 478 900 478 900 478 900 478 900 478 900 3 831 200
Transports et déplacements - - - - - - - - -
Autres services - - - - - - - - -
Frais du personnel 196 000 196 000 196 000 196 000 196 000 196 000 196 000 196 000 1 568 000
Impôts et taxes - - - - - - - - -
Total dépenses 1 644 410 674 900 746 870 674 900 746 870 1 030 310 973 430 674 900 7 166 590
Recettes 1 008 000 1 008 000 1 008 000 1 008 000 1 008 000 1 008 000 1 008 000 1 301 204 8 357 204
Chiffre d'affaires 1 008 000 1 008 000 1 008 000 1 008 000 1 008 000 1 008 000 1 008 000 1 008 000 8 064 000
Valeur résiduelle 293 204 293 204
Reprise du fonds de roulement 0 0
0
Flux financiers -636 410 333 100 261 130 333 100 261 130 -22 310 34 570 626 304 1 190 614
Flux financiers actualisés 578 555 275 289 196 191 227 512 162 141 12 593 17 740 292 175 579 900

Le montant total du projet est de 1 644 410 FCFA. C’est ce montant qu’il faut avoir pour débuter le projet et le viabiliser. La VAN est 579 900
FCFA.

22
1.3.4 Analyse financière après prise en compte du schéma de financement

1.3.4.1 Elaboration du schéma de financement ou montage financier et


établissement du tableau de remboursement des emprunts

Une fois le coût de projet déterminé ; il faut rechercher des partenaires financiers qui peuvent
être des banques commerciaux, des bailleurs de fonds ou des fonds de développement. Mais
le promoteur peut aussi fiancer une partie de ce coût du projet (capitaux propres).

Le schéma de financement précise le montant des prêts, des subventions que le promoteur
sollicite auprès de ces partenaires financiers.

Tableau du schéma de financement


Montant Proportion
DLMT %
Ressources Capital %
propres subvention d'équipement %

Le promoteur peut solliciter plusieurs partenaires commerciaux. Pour ce faire, l’on peut
établir un tableau présentant la diversité des bailleurs et les montants sollicités auprès de ces
derniers pour financer les dettes de long et moyen terme (DLMT).

Sources Montant durée Taux d’intérêt Différé


Bailleur 1
Bailleur 2
Etc.

Enfin, le promoteur doit établir l’échéancier des remboursements des prêts au cours de la
période d’exécution du projet.

Tableau de remboursement des emprunts

Années A0 A1 A2 … An Total

Items
Intérêt
Principal
annuité
Capital restant dû

1.3.4.2 Incidence du financement sur la CAF

Il s’agit de déterminer la CAF avec prise en compte des frais et des produits financiers.

23
Années A0 A1 A2 … An Total

Items
Recettes d’exploitation (1)
Charges d’exploitation (2)
Excédent brut d’exploitation (3) = (1) – (2)
- Intérêt (4)
- Amortissements (5)
Résultat net d’exploitation avant impôts
6 = (3) – (4) – (5)
Impôt sur bénéfice (impôt = RNE x taux)
RNE après impôt (8) = (6) – (7)
CAF = (8) + (5)
Flux financiers (9) = (4) – (3) – (2) – (1)

1.3.4.4 Elaboration des flux financiers avec prise en compte du


financement

Ce tableau doit comprendre en ressources : la nouvelle CAF, les valeurs résiduelles, la reprise
du fonds de roulement à la dernière année du projet, le capital propre, l’emprunt ; et en
emplois : les investissements, la variation du BFR, le remboursement du capital et des
dividendes

Années A0 A1 A2 … An Total

Items
RESSOURCES R
- Capitaux propres
- Emprunts
- CAF avec financement
- Valeurs résiduelles
- Reprise du fonds de roulement
EMPLOIS E
- Investissements
- Dotations au fonds de roulement
- Remboursement du principal
- Dividendes
SOLDE DE TRESORERIE STt =R – E
Solde cumulé STCt = STCt-1 + STt

1.3.4.5 Calcul des différents niveaux de rentabilité du projet

Rentabilité des actionnaires

Années A0 A1 A2 … An Total

Items
AVANTAGES A
- Dividendes
- Solde cumulé de trésorerie (dernière

24
année)
- Reprise du fonds de roulement
COUTS C
- Capital
Flux des actionnaires =A – C

Rentabilité des capitaux propres

Années A0 A1 A2 … An Total

Items
AVANTAGES A
- Solde annuel de trésorerie
- Impôts
- Dividendes
COUTS C
- Capital
Flux des actionnaires =A – C

25

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