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Résumé et analyse des chapitres II, III, IV, V

Chapitre II (Retour en arrière)


- Le condamné évoque son procès et les circonstances de sa condamnation. Après trois jours d’attente, il
est conduit à la salle d’audience pour entendre son jugement.
→ Avant le verdict : il était confiant et optimiste. Il garde de l’espoir et aspire à la liberté et à la vie. Il
était fasciné par la lumière du jour, car ses yeux se sont habitués aux ténèbres de la prison.
→ Après les propos de l’avocat, c’était la colère et l’indignation → « Plutôt cent fois la mort »
→ Après le verdict : il a failli tomber d’effroi, d’angoisse, de terreur. Il était stupéfait, choqué et faible.
→ Après avoir quitté le tribunal : il se sentait isolé du monde. Il y a un changement dans la manière
de voir les choses. « Ces hommes, ces femmes, ces enfants ... je leur trouvais des airs de fantômes. »
- Il décrit les juges (satisfaits, de joie d’avoir bientôt fini), le président (calme et bon), l’assesseur
(causait gaiement) et les jurés (blêmes et abattus, de fatigue d’avoir veillé toute la nuit). → Ils sont
insensibles et indifférents au sort du condamné qui représente à leurs yeux un dossier, une affaire à régler
et à classer.
- L’avocat est aussi indifférent ; il est le dernier à se présenter au tribunal ; il vient de déjeuner
copieusement et de bon appétit (l’ironie).
- Le condamné est considéré comme un objet de spectacle, tout le monde voulait le voir. La foule est
heureuse, car elle se faisait de l’exécution prochaine une fête.
→ Les gens avaient l’habitude d’assister à des exécutions : « ce sera dans six semaines. »
→ Absence de toute indignation, aucune compassion pour le condamné. Ils sont cruels et avides, assoiffés
de sang.
→ Absence de tout esprit critique : les gens acceptent machinalement la sentence sans se poser la
question sur son utilité ni sur l’éventuelle innocence du condamné…
Chapitre III
- Le condamné essaie de se soulager ; il semble accepter sa condamnation puisque tous les hommes sont
condamnés à mort avec des sursis indéfinis. Peu importe ce qui lui arrive. Mais quand il pense à la réalité
(son exécution), il frémit d’horreur.
- Sur un ton ironique, il évoque les seuls biens qu’il peut regretter dans la vie (pain noir, jour sombre,
bouillon maigre, être rudoyé et brutalisé par les geôliers...) → Montrer les conditions dures et
inhumaines où vivait un prisonnier.
Chapitre VI (Retour en arrière)
- De la voiture qui le transporte à Bicêtre, le condamné décrit la prison de l’extérieur : c’est un lieu
hideux.
→ De loin : la prison ressemble à un château de roi (ayant quelque majesté ; garde son ancienne
splendeur)
→ De plus près : le palais devient masure (les pignons dégradés ; les façades sales ; les murs ont la
lèpre...)
- L’impression qui se dégage de cette description : un lieu effrayant, monstrueux, sordide, sale...
→ Montrer la vérité cruelle de la vie menée par les prisonniers : tonalité pathétique.
Chapitre V (Retour en arrière)
- Après son arrivée à Bicêtre, on multiplie les précautions (pas de couteau, pas de fourchette, une
camisole de force emprisonna ses bras) pour éviter toute tentative de fuite ou de suicide.
- Il se pourvoit en cassation. Cette affaire onéreuse (ironie) peut prendre 5 ou 6 semaines.
- Les premiers jours, les geôliers le traitent avec douceur ; mais ces marques de politesse lui remettent
sans cesse le bourreau sous les yeux. Peu de jours plus tard, par bonheur, on le brutalise comme les autres
détenus.
- Puisqu’il est jeune, docile et cultivé, on lui permet de sortir, une fois par semaine, tous les dimanches
après la messe, dans le préau où il cause avec les autres détenus. Ces derniers lui racontent leurs crimes et
lui apprennent l’argot des criminels. Ce sont des mots bizarres, mystérieux, hideux, sordides, laids...
Cette langue suscite chez lui un sentiment de malaise, de dépaysement social et linguistique→ Elle
souligne l’écart culturel et social entre le condamné et les autres détenus.
- Après bien des hésitations, on lui donne de l’encre, du papier, des plumes et une lampe pour écrire son
journal.
- Les prisonniers semblent plaindre le condamné à mort, contrairement aux gardes qui le traitent comme
une chose.

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