Compréhension de l’écrit :

Objectif d’apprentissage : saisir comment on informe d’un fait dans un récit historique.

Savoir-faire :

Repérer l’image du texte.

Emettre des hypothèses de sens.
Repérer le fait historique.
Repérer les événements, qui relatent ce fait, à partir des indicateurs de temps et de lieu.
Repérer les personnages et leurs rôles avec le fait historique.
Repérer les marques de l’objectivité
Saisir l’intention communicative de l’auteur.

Texte- support :
Le 19 Juin 1960 : le premier martyr exécuté a la guillotine à Sekadji.
Le 8 novembre 1954, les forces coloniales découvrent la base secrète de Ahmed Zabana et ses compagnons à Ghar
Boudjlida. La grotte fut encerclée, et les soldats français tentent vainement d'en déloger les occupants. La résistance
héroïque de Ahmed Zabana et ses compagnons les tient en échec pendant quatre heures. Mais le combat était trop
inégal. Ibrahimi Abdelkader tombe au champ d'honneur, Ahmed Zabana et Fettah Abdellah sont blessés. Ahmed Zabana
ordonna à ses compagnons valides de s'échapper… Touché durant le combat avec les forces coloniales à une jambe, au
bras gauche et à la tempe, il est arrêté sur les lieux mêmes du combat à Ghar Boudjlida, il est aussitôt transféré et
emprisonné à Oran. Le tribunal d'Oran le condamne à la peine capitale le 21 avril 1955.

Le 3 mai 1955, Zabana est transféré à la prison de Serkadji à Alger, il y restera jusqu'à son exécution. Pendant ce
temps, l'avocat de Ahmed Zabana avait demandé la grâce du condamné au président Français René Coty, celui-ci avait
refusé. Quelques heures avant sa mort, il écrit une lettre à sa mère : « ne sois pas triste, je meurs pour l'Algérie. »

Ahmed Zabana est exécuté le 19 juin 1956, à 4h00 du matin, à la prison de Serkadji, à Alger. Le couperet de la
guillotine qui allait lui trancher la tête s'arrêta une fois à quelques centimètres de son cou. Les participants (1) étaient
impressionnés. Le bourreau voulait arrêter l'exécution mais ses chefs lui donnent l'ordre de continuer «jusqu'à ce que
mort s'ensuive ». A la deuxième tentative, le couperet accomplit son œuvre, et le martyr Ahmed Zabana rendit son âme à
Dieu.

D’ après Abderahmane Mouffok , Horizons le 19 - 06 - 2010

Etude du texte :
Eveil de l’intérêt :
 Citez des noms de martyrs de la révolution algérienne qui ont marqué notre mémoire. Pourquoi on a spécialement
retenu le nom de ces martyrs ? leurs noms sont associés à quoi : objet, action, date, ville… ?

Activité 1 :

Image du texte : Observez attentivement ce texte. Comment est-il présenté ?

Titre en caractères gras.
3 paragraphes avec des dates.
Source :
Nom du journaliste, auteur du texte : Abderrahmane Mouffok
Titre du journal dont on a extrait ce texte : Horizons, un journal algérien.
Date de sa publication : le 19/06/2010.

Activité2 :
Hypothèses de sens : lisez les débuts de paragraphes et la source :

 Observez attentivement le titre de ce texte :

Décomposez-le.
Quels sont les éléments qu’il comporte ?
Grâce à ces éléments, peut-on savoir de quel fait historique on nous informerait dans ce texte ?
 Donc, déjà à partir de ce titre, peut-on dire que ce texte est un récit historique ?

Analyse du texte : (cette analyse aura pour but de montrer à l’élève les « moyens » qu’on peut utiliser pour informer d’un
fait historique)
 Lisez attentivement le texte puis complétez ce tableau.

.Qui parle? A qui ? Pourquoi ? Comment ?

 Comparez la date de publication de cet article avec une date qui est citée dans le texte. Que remarquez-vous ?
Le 19 juin : le jour de l’exécution d’Ahmed Zabane

La problématique de la séance : comme

Activité 1 :
 Encadrez les indicateurs de temps et de lieu cités dans ce récit historique.
 Mettez entre crochets les phases contenant ces indicateurs.
 Entourez les verbes de ces phrases.
 Qu’expriment ces verbes ?
L’action de faire.
 Alors qu’indiquent ces phrases dans ce texte ?
Des événements.
 Quelle est la relation entre ces événements et le fait historique ?
En racontant ces événements, l’auteur informe ses lecteurs comment les autorités coloniales de l’époque ont pu exécuter
Ahmed Zabana à la guillotine.
 Quel est le temps des verbes exprimant ces événements?
Le temps est le présent.
 Pourquoi l’auteur choisit le temps qui est le présent pour raconter des événements du passé ? Choisissez la
bonne réponse :
Pour décrire mieux les personnages ?
Car il s’agit de paroles rapportées ?
Pour les faits plus actuels ?

Activité 2 :
Complétez le tableau suivant à partir du récit historique :

Personnages ayant une relation directe avec le jour de « l’exécutionLeur

» et rôle
leursdans le récit par rapport au fait hi
substituts lexicaux.
Ahmed Zabana ( condamné, martyr) A été exécuté
Les forces coloniales Ont aidé exécuter à Ahmed Zabana en le cap
Le président français René Coty
La mère de Ahmed Zabana
L’avocat Ahmed Zabana
Ses camarades (compagnons, Ibrahimi Abdelkader et Fettah Abdellah).
Le bourreau.
A exécuté Zabana.
 Ont donné l’ordre d’exécuter Zabana.

D’après les événements racontés et le rôle qu’ils jouent dans le récit historique, en combien de parties, on peut classer ces
personnages Ahmed Zabana , les forces coloniales, le bourreau et ses chefs ?Pourquoi ?
D’un côté, on a Zabana : il a subi le fait historique. Et de l’autre, on a les forces coloniales, le bourreau et ses chefs qui
sont les responsables directs du déclenchement du fait raconté.

Activité 3 :
Recopiez les événements entre crochets dans lesquels sont seulement cités ces personnages importants dans un même
paragraphe.
Lisez attentivement le paragraphe obtenu.
Qu’avez- réalisé grâce à ce travail ?

Le résumé du texte.

 Modifiez ce résumé, en le commençant par le 3ème évènement et en le terminant par le 2ème. Lisez
l’énoncé obtenu. Que remarquez-vous ?

Les événements racontés n’informent plus sur le fait historique car leur enchainement ne respecte plus l’ordre
chronologique

.
Activité4 : structuration des savoir-faire acquis durant cette séance (synthèse des réponses à la
problématique) :

Complétez cet énoncé :

Pour informer d’un fait historique, l’auteur du récit historique précise

• Les événements qui sont généralement introduits par d

phrases dont les verbes indiquent ……..ces évènements doivent
• Les ………… qui ………ou subissent ces événements. E
n’aurait pas pu avoir le fait historique raconté.